Là où les baisers de Shiva étaient doux et terriblement sensuels, ceux de Mars étaient plus rugueux, plus appuyés. Mais ses lèvres en elles-mêmes étaient très douces. Cependant, son baiser illustrait son tempérament, ainsi que sa puissance. Alyndra était réellement une sorte de petite chose fragile devant ce baiser, où on pouvait aussi sentir, le long des lèvres de l’Orc, quelques cicatrices. Elle s’était déjà faite griffer au visage par un chien sauvage, et le souvenir de cette attaque, c’était une délicate cicatrice qu’on pouvait sentir en l’embrassant. Mars soupirait profondément, sa lourde poitrine se soulevant et s’abaissant, tandis que le baiser vint à se poursuivre. Fort heureusement, Shiva ne sentit aucune réaction négative, aucune impulsion de dégoût, dans le comportement d’Alyndra, qui répondit même à son baiser, signe que le plaisir se déversait en elle. Mars elle-même en fut surprise, car elle s’était attendue à ce que l’elfe la repousse. Elle avait accepté de suivre le plan de Shiva parce qu’elle en reconnaissait le bien-fondé, mais sans vraiment y croire. Elles venaient d’envahir Erdériel, de détruire la vie d’Alyndra, et iraient ensuite lui proposer un mariage ? Impensable ! L’idée lui avait semblé absurde dès le début, mais, maintenant... Humm... Il fallait bien admettre que... Même si ça ne marchait pas, embrasser et caresser cette elfe était terriblement agréable. Mars couchait surtout avec Shiva, mais elle avait aussi couché avec beaucoup d’Orcs... Mais même Shiva n’avait pas la douceur d’Alyndra, et, malgré ses formes langoureuses, Shiva restait encore très musclée, rien à voir avec Alyndra, qui était une vraie biscotte... Et cette petite fleur fragile excitait étrangement Mars, pour des raisons que l’Orc peinait à s’expliquer. Elle était si éloignée des standards orcs que Mars, même si ça ne se voyait pas vraiment, en était quelque peu déstabilisée.
Le baiser se termina donc, et les deux femmes se regardèrent silencieusement, puis Mars relâcha le menton d’Alyndra, et sa robe finit enfin par s’avouer vaincue, tombant le long des cuisses de Mars, qui l’observa silencieusement. Shiva se mordilla alors les lèvres, et se redressa un peu :
« Relevez-vous, Dame Alyndra... Laissez-nous vous observer... »
Pendant ce temps, Mars observa un peu ce fin tissu, si délicat, si tendre... Puis elle releva la tête, et déglutit en voyant Alyndra. Debout, la jeune femme avait Shiva dans son dos, qui l’empêcha de cacher ses parties intimes. Les mains de Shiva se posèrent en effet sur ses poignets, et Mars se redressa alors, faisant couiner le lit, tout en laissant la tunique de l’elfe à côté d’elle. Elle s’approcha lentement de la femme, observant ses seins, sa magnifique poitrine, ainsi que son bassin, ses hanches... Elle était imberbe, un signe caractéristique des elfes. Mars et Shiva avaient aussi hérité de cette particularité génétique.
Ne disant rien, Mars l’observa un peu, puis finit par hocher lentement la tête, après avoir reniflé et léché brièvement son cou :
« Tu es vraiment trop belle, Alyndra... Je sais que je n’ai pas les formes harmonieuses de ma sœur, mais... Ne crois pas que je veuille te broyer... »
Mars se déplaça de nouveau, et récupéra la tunique de l’elfe, puis s’approcha du landau où dormait Aerandir... Le petit bébé, après l’agitation de sa grande sœur, s’était apaisé, et la magie de Shiva l’avait beaucoup aidé. Mars l’observa silencieusement, puis glissa dans son lit la tunique, formant comme une sorte de nouvelle et légère couverture. Elle sourit ensuite, tandis que Shiva expliqua ce geste à Alyndra, le murmurant dans le creux de son oreille :
« Elle met ta tunique à l’abri, et pour garantir à Aerandir un sommeil heureux... Mars est incapable de faire du mal aux bébés. »
L’Orc se retourna ensuite, puis entreprit de retirer son armure. L’une après l’autre, elle enleva toutes les pièces de sa lourde armure, veillant à les poser délicatement sur le sol, car, autrement, elles auraient fait un bruit lourd qui aurait pu réveiller Aerandir. Si Alyndra s’était amusée à vouloir les soulever, elle aurait dû s’y prendre à deux mains, ne serait-ce que pour soulever de quelques centimètres l’une de ses épaulières. Enlever le haut fut relativement aisé, et on pouvait voir ses lourds seins, ainsi que des cicatrices supplémentaires... Puis Mars retourna s’asseoir sur le rebord du lit, afin d’enlever les jambières, puis les bottes...
...Pendant ce temps, Shiva délivrait une série de baisers sur les épaules de la belle elfe, tout en caressant et en frottant tendrement son ventre, se lovant dans son dos. Elle avait ôté sa petite culotte dans la foulée, la glissant ensuite dans son corset, puis avait ensuite ôté, précautionneusement, la partie supérieure, son magnifique cache-cou... Et, quand Mars retira ses bottes, et se releva, un curieux spectacle venait de se former. Entre ses cuisses, un mandrin venait d’apparaître, un superbe service trois pièces vert, une verge en érection, avec de lourdes boules. De grosses testicules pour un sexe énorme. Les Orcs étaient, de base, des amants terribles, dotés de queues féroces, larges et épaisses, et celle de Mars ne faisait pas exception.
Se relevant, Mars était toute nue, alors qu’Alyndra avait encore ses gants blancs et ses belles bottes, avec ses collants. Mars laissa à Alyndra le soin de l’observer, puis se rassit ensuite.
« Nous allons y aller par étapes, Alyndra... »
Shiva glissa sa main dans celle d’Alyndra, puis se rapprocha de Mars, et se mit à genoux sur le sol, face à la queue de Mars.
« Viens, Alyndra... Je sais que cette grosse queue te fait peur, et c’est pour ça que nous allons l’apprivoiser... Je veux que tu la renifles, que tu l’humes, puis... Je veux que tu choisisses ce que tu veux embrasser et lécher en premier... La trompe, ou les testicules... Embrasse la partie que tu veux, et j’embrasserai l’autre... »
L’excitation était clairement palpable dans la bouche de Shiva. Elle, elle n’avait jamais pu coucher avec personne d’autre que Mars chez les Orcs, car elle avait toujours aimé la beauté féminine, à savoir les courbes, les formes... Et Alyndra représentait son fantasme absolu. L’initier sur le sexe était donc une chose merveilleuse pour elle.
C’était un moment qu’elle appréciait énormément !