[FINI] Medical Sex [Shiro Ishimi]

« Mais j’espère bien, ma Shiro d’amour… Tu m’as l’air… Absolument exquise. Viens me lécher, ma chérie… »

« Pas besoin de me le dire deux fois. »

Shiro approche à quatre pattes, lentement, telle une lionne avançant vers sa proie, jusqu'à ce que son visage soit tout proche de la fleur rose de Mélinda. Elle en respire rapidement le parfum.

« Hhmm... Ça sent les humeurs féminines... J'adore cette odeur. »

L'infirmière utilise ses deux mains pour écarter les grandes lèvres de son hôte, reste un instant en admiration devant son sexe propre et lisse, puis va enfouir sa langue dans ce bel intérieur rose et dégoulinant de cyprine, qui ne demande qu'à être explorée par un appendice quelconque.

Shiro se concentre afin que ses coups de langue soient les plus plaisants possibles pour Mélinda, et ça semble marcher puisque cette dernière pousse des gémissements à n'en plus finir. Pour sa part, l'infirmière est toujours heureuse quand elle fait un cunni à une autre femme : sentir sa langue se faire restreindre par les parois vaginales serrées, boire toute la cyprine qui coule, gémir avec celle qu'elle satisfait... c'est sans aucun doute l'un des meilleurs moyens qu'elle connaît pour bien commencer une séance de sexe saphique.

La résistance de l'amie d'Alice frôle la démence : après une bonne dizaine de minutes de léchouilles, elle n'a toujours pas joui. Cependant, à entendre le son de sa voix, l'orgasme est proche. L'infirmière sent sa langue s'engourdir à force de remuer, mais elle refuse d'abandonner. C'est presque une question d'honneur pour elle. Si elle ne parvient pas à faire jouir cette femme, alors le reste de la soirée sera marquée par son échec. Rassemblant son énergie, elle se met à lécher toujours plus fort et plus vite, pour faire craquer son amante. Et ses efforts finissent vite par payer. Dans un ultime hurlement de plaisir, Mélinda se cambre de tout son long et envoie sa cyprine sur le visage de Shiro, l'arrosant copieusement. Mais une dernière surprise vient ponctuer ce premier orgasme : l'infirmière se fait taper le visage par quelque chose sortie de l'intimité de la femme. Quand elle ouvre les yeux, elle découvre avec stupeur une verge puissante et imposante, qui ferait pâlir d'envie un homme adulte, se dressant devant elle. Cette vision l'abasourdit.

« Mé... Mélinda... Qu'est ce que c'est que ça ? »

Mélinda était effectivement une femme endurante, très résistante en matière de sexe, et ce essentiellement parce qu’elle avait, derrière elle, une incroyable expérience sexuelle. Des siècles et des siècles de léchouilles, d’attouchements digitaux, et autant d’autres actes sexuels... Tout ceci avait contribué à conférer à Mélinda une épaisse aura sexuelle, qui était lentement en train d’imprégner Shiro, et qui, au fur et à mesure qu’elle léchait la vampire, réalisait cela. En effet, malgré ses soupirs et ses gesticulations, et malgré l’indéniable talent de l’infirmière, Mélinda se refusait à jouir, ce qui était peut-être presque une première pour Shiro, qui se mit, en conséquence, à redoubler d’effort, la tête nichée entre les cuisses de la vampire.

« Haaaa... Haaaa !! »

Oh, qu’elle était douée, cette petite ! Ah, ah, que de merveilleuses sensations ! Shiro jouait avec merveille de sa langue, filant d’avant en arrière, enfonçant sa tête d’amour contre elle... La main de Mélinda alla se crisper sur ses cheveux, tirant dessus, et elle ondula contre le corps de la femme, sentant sa petite langue remuer en elle. Haaa, que de sensations magnifiques ! Mélinda s’en pinçait les lèvres, en continuant à se dandiner sur place, et sentit sa mouille croître, s’accentuant, encore et encore. Elle continuait à soupirer, à se dandiner sur place, et l’orgasme finit par éclater, se déversant contre la bouche de Shiro...

...Et, en même temps, Mélinda ne put empêcher une verge de pointer. Son sexe masculin se réveilla au milieu de cette déjection de mouille, et vint taper contre le visage de Shiro, glissant sur ses lèvres et sur son nez, surprenant visiblement cette dernière. Joues rouges, la respiration haletante, la vampire entendit en effet cette dernière exprimer sa surprise :

« Mé... Mélinda... Qu'est ce que c'est que ça ? »

Mélinda se mit à sourire en retour, et lui répondit rapidement, tête légèrement penchée sur le côté :

« Tu n’as encore jamais rencontré ce phénomène ? L’hermaphrodisme... Le terme nippon est ‘‘Futanari’’, mais tu saisis l’idée... Se doter des deux sexes, pour un plaisir maximum. Chez moi, ce sexe m’a été greffé suite à une opération magique il y a de nombreuses années. C’est assez particulier... Mais, crois-moi, on finit par s’y faire... »

Oh, et même très bien ! L’hermaphrodisme était une grande mode sur Terra, essentiellement à Tekhos, même si on en trouvait des dérivés dans les hautes sphères des sociétés nexusiennes et ashnardiennes. Et là, en ce moment, ce membre tendu caressait le visage de Shiro.

« Et, vu la manière dont elle se frotte contre toi, je crois que ma queue a grand-besoin de toi. »

L'hermaphrodisme... Un phénomène que Shiro a déjà rencontré, par le passé, avec le jeune Lucien. Mais là, elle se sent prise au dépourvu. N'ayant observé qu'un seul ''Futanari'', dont les organes génitaux étaient assez atrophiés pour son âge, elle pensait que la présence de deux sexes signifiait une faiblesse dans la croissance de ces derniers. Mais contrairement à Lucien, Mélinda était une ''Futanari'' puissante, avec un utérus long et bien humide et une verge veineuse et puissante. Du coup, l'infirmière est quelque peu surprise.

« Heu... Si, j'ai déjà observé ce phénomène mais... le futanari que j'ai rencontré était... bien moins membrée que toi. Et puis... ses deux sexes étaient toujours... comment dire... présents. Il ne sortait pas sa verge de son vagin comme tu viens de le faire...
Une minute, tu as dit opération magique ? »

Apparemment, il lui restait encore des choses à apprendre sur cette femme, et aussi sûrement sur cet endroit. La magie ne lui est plus inconnue depuis sa rencontre avec Tessia, mais pas ce genre de magie... En tout cas, les faits sont là, et le plus important est que la maîtresse des lieux demande à son invitée de s'occuper de cette belle queue tendue et tremblante.

« Comment refuser une telle invitation ? Par contre, je ne suis pas très adroite avec les sexes d'hommes, alors excuse moi si je fais une bêtise. »

Shiro n'a jamais pris la peine d'essayer le sexe avec le genre masculin. Pour elle, dès son premier baiser avec une autre fille, la direction à prendre était claire. Mais malgré tout, elle sait comment bien sucer un gode, et à eu quelques expériences avec des futas, alors elle n'est pas manchot quand même.

L'infirmière passe une de ses mains autour du pénis pour le masturber un peu, comme une mise en bouche avant de passer aux choses sérieuses. Elle enfonce peu à peu le membre dans sa bouche jusqu'à le prendre en gorge profonde, en faisant bien attention de ne pas s'étouffer. A entendre les gémissements de la femme, son invitée s'y prend bien, et cette dernière sent bien la lance de chair qui tressaute dans sa bouche à chaque seconde. C'est bien plus vivant que de sucer un vulgaire jouet en plastique. Sa bouche va et vient sur cette longue hampe de chair, augmentant toujours plus le plaisir ressenti des deux côtés. Comment les choses pourraient-elles mieux aller ?

Quand l'orgasme vient enfin, Mélinda se lâche abondamment et déverse sa crème dans la bouche de sa partenaire. Shiro n'a d'autre choix que de tout avaler, ce qui lui provoque un sentiment assez étrange, elle qui n'a pas l'habitude ce genre de rapports sexuels. Une fois la tension retombée, l'infirmière se prend une petite pause. Avaler autant de sperme d'un coup est un poil fatiguant pour elle. Mais alors qu'elle regarde vers la porte de la chambre, elle a l'impression de voir quelqu'un, et n'hésite pas à en faire part.

« Mélinda... je crois que j'ai vu quelqu'un à la porte. »

Mais quand la dame regarde à son tour vers la porte, il n'y a rien.

« Oh... J'ai du rêver. »

Peut-être était-ce juste son imagination, ou peut-être y avait-il vraiment quelqu'un ?

L’hermaphrodisme était une réalité naturelle. On disait qu’était hermaphrodite la personne présentant des attributs des deux sexes, soit de manière simultanée, soit alternativement. L’hermaphrodisme se retrouvait à toutes les strates de la vie : flore et faune. Certaines fleurs d’un pommier étaient hermaphrodites, puisqu’elles présentaient des organes de reproduction mâle et femelle. Et, au sein de la faune, il existait une grande diversité d’espèces hermaphrodites. L’hermaphrodisme simultané se trouvait par exemple chez les escargots, les cochenilles, les lombrics, et se caractérisait ainsi par une autofécondation. Inversement, il existait des cas d’hermaphrodisme successif, où un animal était un mâle au cours de sa vie, puis femelle au cours d’une autre, et ce notamment chez les poissons. Chez les humains, on parlait, soit d’hermaphrodisme, soit d’intersexuation. Et on opérait, ensuite, une dissociation entre le pseudo-hermaphrodisme, et l’hermaphrodisme vrai. Ce dernier cas désignait la situation où un individu, à la naissance, était doté de tissus testiculaires et ovariens, conduisant, concrètement, au développement d’un pénis et d’un vagin.

Ce que Mélinda faisait, et ce que, de manière plus générale, les scientifiques tekhanes et les mages terrans faisaient, ce n’était que copier la Nature. À bien y réfléchir, l’Homme, au sens générique du terme, n’était encore qu’un enfant face à la Nature. On avait beau rêver de vouloir aller dans l’espace, la Nature proche continuait encore à défier la raison et les consciences. Shiro était surprise, et Mélinda souriait. Effectivement, dans des cas naturels, la vampire doutait que les deux sexes puissent être aussi réussis, mais… Et bien, c’était le rôle de la science et de la magie de gommer les imperfections de la Nature.

« Je t’expliquerai tout, ma chérie, ne t’en fais pas… »

Visiblement, Shiro ne savait pas encore tout sur les petits secrets de Seikusu, mais ceci ne l’empêcha pas de venir masturber ce sexe, faisant frémir Mélinda. La vampire ne connaissait pas l’infirmière depuis longtemps, et, pourtant, elle avait déjà envie de se rapprocher d’elle, de la considérer comme une intime. Il fallait dire qu’elle avait couché avec Alice, ce qui, à bien des égards, constituait un excellent moyen de rejoindre le manoir.

Maintenant, à genoux devant Mélinda, elle suçait cette queue, et, même si Shiro disait ne pas être très douée, il fallait bien admettre que, de manière générale, sucer une queue n’était pas difficile. Très excitante dans ses sous-vêtements violets, l’infirmière se laissait aller, prenant ses aises et ses marques. D’une main ferme, Mélinda caressait ses cheveux, invitant ainsi la tête de la femme à se déplacer d’avant en arrière sur sa hampe de chair, excitant la belle vampire, qui gémissait et soupirait longuement.

« Hmmm… Shiro, haaa… »

Au milieu des soupirs et des gémissements, Mélinda ne tarda pas à offrir à Shiro sa récompense, en jouissant dans sa bouche. Un bel orgasme qui se déversa dans la gorge de la femme, venant remplir son ventre. Elle venait de jouir, et soupira donc.

« Hmmmm… Décidément, c’est… C’est toujours aussi bon ! Merci, ma Shiro d’amour… »

Elle lui sourit donc, mais Shiro, après s’être relevée, se retourna soudain vers la porte, convaincue d’avoir entendu quelqu’un. En souriant, Mélinda se redressa à son tour, et marcha un peu, venant ouvrir une bouteille contenant un liquide rouge : du sang. Elle en remplit un verre, et but dedans, tout en hochant la tête.

« Ce que tu as vu, c’est… C’est mon frère. Bran ! »

Elle haussa le ton, et l’homme apparut alors, sortant d’un coin d’ombre. Bran avait de beaux yeux bleus, et était torse nu, exhibant ses muscles, ainsi que quelques cicatrices de son torse, témoignages du passage des doigts griffus de sa sœur. Mélinda, de son côté », but le sang, ce qui eut pour effet de réveiller l’ardeur de son sexe, qui se redressa rapidement.

« Shiro, je te présente Bran. Bran, voici Shiro, ma nouvelle amie.
 -  Enchanté, Shiro. »

Mélinda se déplaça à nouveau, et caressa le dos de Shiro avant de rejoindre Bran. Elle le caressa à hauteur du ventre, et le griffa légèrement, amenant Bran à serrer les poings nerveusement.

« Bran est mon meilleur esclave, Shiro. Il fait absolument tout ce que je lui ordonne… Est-ce que tu as envie de l’essayer pendant que je t’explique qui je suis vraiment ? »

Il y aurait beaucoup à dire…

Après avoir bien joui, Mélinda se lève du lit et marche en direction d'un meuble de la chambre sur lequel se trouve une bouteille remplie d'un liquide rouge, sûrement du vin. Elle s'en sert un verre, et explique ensuite à Shiro ce qu'elle a vu.

« Ce que tu as vu, c’est… C’est mon frère. Bran ! »

A peine a-t-elle haussé le ton qu'un homme surgit soudain d'un coin d'ombre. Un très bel homme, aux yeux bleu profonds comme l'océan, la peau du visage si lisse qu'on aurait pu voir son reflet dedans, et le torse nu et musclé, avec quelques cicatrices sur sa peau. Très vite, le regard de Shiro se détache de cet homme pour se concentrer à nouveau sur Mélinda qui, après avoir avalé une gorgée de son verre de vin, voit son sexe se redresser immédiatement.

« Shiro, je te présente Bran. Bran, voici Shiro, ma nouvelle amie.
 -  Enchanté, Shiro. »
« Moi de même Bran. »

Les mains de la maîtresse de maison glissent sur le dos de son invitée, remuant les lacets de son corset, puis sur le torse de son frère, griffant sa peau déjà bien marquée. A entendre ses dires, Bran est son meilleur esclave, et elle lui propose même de l'essayer pendant qu'elle lui explique à qui elle a vraiment affaire. L'infirmière reste un instant à observer le corps très masculin du frère de son hôte, mais se reporte très vite vers sa sœur.

« Désolée Mélinda, mais je ne m'intéresse plus aux hommes. N'y vois rien de personnel Bran. Tu es un très bel homme, et je connais beaucoup de mes patientes qui aimeraient te griffer le torse, mais je ne pense pas que j'apprécierais de faire ça avec toi. »

On dit qu'il est impossible de savoir si on aime quelque chose sans essayer, mais la jeune femme n'en a jamais pris compte. Pour elle, c'est les femmes sinon rien. Elle se rapproche donc de Mélinda, la seule dans cette chambre pour qui elle n'a d'yeux.

« Alors belle dame, tu as des choses à me dire ? »

La première chose dont lui parle son hôte, c'est de sa vraie nature : Mélinda est une vampire. Et le liquide dans son verre, c'est du sang. Si Shiro était une femme ordinaire, elle aurait probablement été choquée, perturbée, peut-être même qu'elle aurait refusé de le croire. Mais entre ses pouvoirs et sa rencontre avec Tessia, elle a admis depuis longtemps que l'étrange fait partie de ce monde, et que rien n'est impossible.

« Whaa... Il y a une vampire dans mon entourage. »

Et encore, ça n'était sûrement pas la seule chose qu'elle allait lui révéler.

Une lesbienne, donc... Mélinda ne sentit aucune oscillation sanguine significative quand elle observa Bran, ce qui semblait confirmer cette hypothèse. Un homme aurait pu s’en sentir offusqué, mais Bran, lui, s’en désintéressait un peu. Pour lui, seul comptait l’amour de sa sœur. Bran avait sa fierté, mais, tant que sa soeur l’aimait, rien d’autre n’avait vraiment d’importance à ses yeux. Mélinda lui fit signe de venir dans son dos, et il entreprit de lui masser les épaules, pendant que la vampire but un peu de sang frais. Elle annonça ensuite, d’emblée, qu’elle était une vampire, ce qui sembla surprendre Shiro... Mais pas au point de la faire hurler, ce qui fit sourire Mélinda.

« Tu exerces au lycée Mishima. Crois-moi, il n’y a pas qu’une vampire dans ce lycée pour te surprendre... »

Il y avait aussi des démons, comme Tessia, ou comme Ichtora, sans parler d’Isley-senseï, une délicieuse femme-plante qui avait joyeusement torturé Mélinda quand cette dernière avait voulu, sans succès, en faire son esclave. Mélinda ne sentit pas de sarcasme dans la voix de Shiro, et elle reprit ensuite :

« Je viens d’un endroit très éloigné d’ici, Shiro... À Seikusu, il existe un grand secret, caché par les puissantes familles de la ville... La présence de Failles, des Portails qui mènent vers une autre dimension, d’où je suis originaire. La Terre est reliée à une autre planète, Terra, et je viens d’un État où l’esclavage y est toléré : l’Empire d’Ashnard. Je suis donc davantage une Ashnardienne qu’une Japonaise, et, là-bas, j’y suis une esclavagiste. »

L’esclavage était mal vu sur Terre, et Mélinda lui expliqua donc être une ancienne esclave. Elle lui indiqua que son père et sa mère étaient d’anciens seigneurs, et que sa mère était morte en accouchant d’elle. Quelque chose que son père n’avait pas supporté, et qui faisait qu’il avait haï Mélinda. La vampire choisit de ne pas rentrer dans les détails, en évoquant la Guerre Civile qui avait secoué l’Empire à cette époque. Elle alla droit à l’essentiel.

« Mon père avait des ennemis politiques, qui m’ont pris, ont fait de moi une vampire, afin que je le tue... Ce que j’ai fait. Et, aussi monstrueuse que je puisse te sembler en ce moment ;, je ne voulais pas être une esclavagiste. Mais, si je ne l’avais pas fait, les esclaves de mon père auraient été vendus à des individus peu recommandables. Pour les protéger, j’ai repris l’héritage de mon père... Je suis une esclavagiste, mais je ne veux pas briser les autres. Je me conçois plus comme une sorte de gardienne, de protectrice. »

On aurait pu dire qu’elle jouait sur les mots, mais il était de notoriété publique, à Ashnard, que bien des esclaves avaient envie de finir au harem Warren, car on savait qu’elle traitait bien ses esclaves.

« Je suis venue sur Terre car j’étais intriguée par ce monde. J’ai fait bâtir ce manoir, car il existe, à Seikusu, des endroits où les Terrans comme moi peuvent convertir leur argent en une monnaie terrienne. »

Ashnard avait depuis longtemps conscience de l’existence des failles, et avait donc agi pour que ces failles restent secrètes. Il existait ainsi, sur Terre, des fondations qui étaient en réalité gérées par les Ashnardiens, et qui utilisaient ces structures pour fournir aux Ashnardiens désireux de s’implanter ici une couverture civile. On retrouvait la même logique avec Terreaufair, comme des colons partant de leur terre natale pour s’installer ailleurs. L’Empire n’était pas le seul État à faire ça. Nexus et Tekhos le faisaient aussi, ainsi que des nations plus secondaires, comme Inferis. Mine de rien, ces sociétés avaient une part non négligeable dans l’économie locale.

La vampire reprit ensuite :

« Bien sûr, je ne souhaite pas t’asservir, Shiro... Du moins, je pars du principe qu’une soumission doit être volontaire, alors il en va de même pour un asservissement. Et puis, tu es une amie d’Alice, mais tu dois savoir que je n’ai pas que des soumises au manoir. J’ai aussi des dominatrices, et... Et bien, pour le dire simplement, je serais ravie que tu viennes fréquemment au manoir, et que tu considères cette maison comme étant une sorte de second foyer pour toi. »

Après avoir appris la varie nature de Mélinda, Shiro a encore droit à des tas d'informations, dont certaines qu'elle possédait déjà grâce à Tessia, et d'autres qui sont des découvertes totales.

« Je connais déjà l'existence de Terra, Tessia m'en a parlé. En revanche, je n'y suis jamais allé. »

Ça pourrait être une chose à faire prochainement.

Elle apprend ensuite que son hôte est une esclavagiste, qui dirige un domaine héritée de son père après sa mort. Elle en apprend également plus sur son histoire familiale, depuis la mort de sa mère lors de son accouchement jusqu'au jour où elle a tué son père et repris son affaire pour empêcher les esclaves de finir entre les mains de mauvaises personnes. Elle se définit elle-même comme une protectrice pour tous les esclaves qu'elle possède, qui ne veut pas les asservir de force mais leur offre un sanctuaire où ils seront bien traités en échange de leur soumission, ce qui amène ensuite la vampire à parler de l'avenir de son invitée au sein de son domaine.

« Bien sûr, je ne souhaite pas t’asservir, Shiro... Du moins, je pars du principe qu’une soumission doit être volontaire, alors il en va de même pour un asservissement. Et puis, tu es une amie d’Alice, mais tu dois savoir que je n’ai pas que des soumises au manoir. J’ai aussi des dominatrices, et... Et bien, pour le dire simplement, je serais ravie que tu viennes fréquemment au manoir, et que tu considères cette maison comme étant une sorte de second foyer pour toi. »

Shiro se met à sourire. Ses mains glissent sur le corps de Mélinda, en prenant bien garde de ne pas renverser le verre de sang qu'elle tient dans la main, l'embrasse parfois sur la joue et utilise ses pouvoirs tout en murmurant au creux de son oreille.

« Mélinda... ce sera un plaisir pour moi que de revenir ici pour jouer avec toi, ou avec Alice, ou avec n'importe laquelle de tes esclaves féminines. Et si tu veux, je pourrais amener Tessia avec moi, ou même de nouvelles filles pour toi. La plupart de mes patientes seraient ravies de découvrir un endroit comme celui-ci. »

Elle se recule ensuite pour parler à haute voix, sans ses pouvoirs.

« Pour ce qui est de ma soumission... je regrette mais tu ne l'auras pas. En tout cas, pas de façon définitive.
En ce moment même, Tessia et moi sommes en train de construire une vie à deux, nous projetons même d'avoir un bébé ensemble. Nous ne serons jamais un couple monogame, mais je ne peux pas accepter de me soumettre à une autre personne qu'elle. Pour moi, elle est la plus importante et passera toujours en premier. Je sais que tu peux comprendre ça.
Cependant, si c'est juste le temps d'un soir, je veux bien être ta soumise. Je n'ai pas l'habitude d'occuper ce rôle, mais je suis prête à la faire devant une femme suffisamment puissante. »

Mais avant de faire la soumise pour Mélinda, Shiro a d'autres idées. Des idées autrement plus réjouissantes.

« Dis moi... et si on invitait Alice à venir nous rejoindre maintenant ? A nous deux, on lui offrira une nuit inoubliable. Ou si tu préfères, on reste encore un peu ensemble à se faire des câlins. Disons... jusqu'à l'heure du dîner. »

L'infirmière fait glisser la bretelle droite de son corset jusqu'à la faire tomber de son épaule et desserre le premier lacet dans son dos. Un début d'effeuillage très excitant à regarder.

« Ah oui, une dernière chose... »

Elle va encore murmurer près de son oreille avec sa voix d'E.S.P.er.

« Pour moi, tu n'es pas monstrueuse. Tu es une personne qui n'a pas eu de chance dans la vie, et qui s'en est sortie comme elle a pu. Maintenant, tu as le droit de recevoir de l'amour et des câlins, et je suis prête à t'en donner autant qu'il le faudra. Je suis très douée pour ça. »

Visiblement, les informations de Mélinda étaient en-deçà de la réalité sur la nature de la relation entre Tessia et Shiro. Les deux femmes semblaient s’aimer assez sincèrement, à tel point que Shiro était prête à porter un enfant de Tessia. Dès lors, il était surprenant qu’elle se soit émue de voir la vampire être dotée d’une verge, car, si Tessia comptait l’enfanter, Mélinda ne voyait pas comment les deux femmes comptaient faire autrement que par l’hermaphrodisme. Elle laissa néanmoins ce détail dans un coin de sa tête, tout en méditant silencieusement sur les options offertes par la femme : soit jouer ensemble, soit inviter Alice. La vampire hésita un peu, mais le choix fut assez vite fait quand l’infirmière sexy se rapprocha d’elle, et entreprit de se déshabiller. Mélinda sentit en effet son excitation revenir, ce qui était normal, vu la perverse et sensuelle beauté se dandinant devant elle, mais aussi troublant, car cette excitation revenait un peu trop vite... Mais ça, elle l’avait déjà constaté il y a quelques instants. Elle soupira donc, toujours assise sur son fauteuil, et reposa son verre de sang, en observant les délicieux seins de la femme, qui se dandinaient devant elle...

...Puis, sans crier gare, Mélinda se redressa, et renversa Shiro, qui tomba à la renverse, sur le tapis, et les mains de Mélinda la suivirent, puis tirèrent sur son vêtement, jusqu’à le retirer rapidement. La vampire agit rapidement, en grognant et en grommelant, tandis que sa verge avait retrouvé son érection, et caressait les cuisses de la femme.

« Très bien, Shiro... Pas de soumise pour toi... Mais inutile de vouloir manœuvrer pour ramener Tessia, c’est une de mes amies, et elle est toujours la bienvenue ici... En revanche, si tu veux me ramener des filles ici, ou des garçons, sache que je ne serais jamais contre... »

Tout en parlant, la vampire tenait les mains de Shiro, les coinçant au-dessus de la tête de la femme. Nue, le corps de Mélinda se frottait contre celui de Shiro, également nue, leurs deux corps remuant à l’unisson. Mélinda alla alors tendrement l’embrasser, pendant quelques secondes, avant de se redresser, conservant, sur ses lèvres, ce sourire relativement insolent :

« Nous jouerons avec Alice, ne t’en fais pas... Elle aura deux Maîtresses rien que pour elle, la veinarde... Mais, sans que je ne puisse me l’expliquer, tu fais naître en moi un étrange feu que ma lance se doit d’éteindre... »

Relâchant alors les mains de Shiro, elle posa sa main sur son propre sexe, et, très rapidement, vint la pénétrer, le tout sous le regard impassible de Bran. Mélinda se mit à onduler des hanches, gémissant et soupirant lentement, remuant en elle.

« Hmmm... Shiro... Haaa... Tu sais, hummm... J’aurais grand-besoin d’une infirmière dans mon manoir... Il arrive souvent que mes petites protégées se blessent, elles sont... Hnnn... Si intrépides... »

Mélinda soupirait lentement, et reprit ensuite :

« Ce rôle... Te conviendrait-il... ? »

Sans avoir le temps de comprendre ce qui lui arrive, Shiro finit au sol, allongée sur le tapis. Mélinda lui retire chacun de ses vêtements, puis vient coller son corps nu au sien, frottant sa peau contre la sienne. L'infirmière tremble de désir, impatiente de voir ce que la vampire va lui faire. Elle l'a bien chauffée grâce à ses pouvoirs, elle est capable de tout... et surtout du plus pervers. Et elle n'a aucune chance de s'échapper, ses mains sont retenues au-dessus de sa tête par celles de sa partenaire. Après un baiser des plus tendres, qui dure pendant quelques secondes, la jeune femme énonce le programme pour la suite de la soirée.

« Nous jouerons avec Alice, ne t’en fais pas... Elle aura deux Maîtresses rien que pour elle, la veinarde... Mais, sans que je ne puisse me l’expliquer, tu fais naître en moi un étrange feu que ma lance se doit d’éteindre... »

Shiro, elle, connaît bien l'explication. Mélinda n'est que la dernière d'une très longue liste de filles à s'être laissée prendre dans le filet de l'infirmière. Un filet magique fait de douces paroles et de pensées graveleuses. Et pourquoi en rester là ? La jeune femme en rajoute une couche.

« Je vois ça. Je parie que tu dois avoir envie de me faire des tas de vilaines choses avec ton pieu de chair. Me le mettre dans la bouche, entre mes seins, passer par la grande porte, puis par la petite. Et pour toutes ces vilaines choses, tu auras droit à une punition. Est ce que les vampires aiment recevoir des fessées ? »

Le discours de Shiro est interrompu lorsque Mélinda enfonce finalement son mandrin entre ses cuisses, la faisant hurler sur le coup. La sensation d'être pénétrée n'est plaisante pour elle que parce que la personne porteuse de cette verge est une fille. Si c'était un homme, elle n'y aurait trouvée aucune satisfaction. La vampire se met immédiatement à onduler des hanches à un rythme fort, arrachant gémissement sur gémissement à sa partenaire.

« Aahh... oui... merveilleux... oohh... encore... »

Au milieu de leur activité, la maîtresse de maison en arrive à demander à son invitée si elle serait intéressée pour devenir l'infirmière de ce manoir et s'occuper de toutes les filles qui l'occupent. Leur côté intrépide peut parfois les amener à se blesser.

« Mmhh... Fais moi... jouir... haann... et on... en reparle... kkyyaahh... »

Plus les secondes passent, plus Shiro prend de plaisir. Ce sentiment d'avoir son intérieur rempli par un membre veineux et palpitant, les allées et venues de ce membre qui glisse sur ses parois humides, son corps qui devient lourd et engourdi, contraint de rester allongé et de ''subir'' les assauts furieux de son amante futa... Décidément, il n'y a rien de plus puissant que le plaisir féminin. Et l'infirmière en profite pleinement, les jambes serrées autour du bassin de la vampire, ses ongles griffant la peau de son dos et de ses épaules. Mélinda est une amante puissante, et se laisser labourer par son membre viril est un pur plaisir. L'orgasme que les deux femmes partagent au bout de leur échange vient apporter un point d'orgue parfait à cette baise torride. Et l'infirmière ne peut pas s'empêcher de crier.

« AAAAAHHHHH, OOOOOUUUUUIIIII !!! »

Shiro bloque le bassin de Mélinda avec ses jambes, l'obligeant à enfoncer son sexe au plus profond d'elle pour jouir. Elle sent alors le sperme de la vampire se répandre jusqu'au fond de ses entrailles, à tel point que son ventre se met à gonfler. Quant à elle, elle asperge la trique de son amante avec sa cyprine. Après ça, la jeune femme desserre son emprise et le pieu de chair se retire de son intimité. Elle caresse son ventre, où s'est formé une petite bosse, puis vient se serrer à nouveau près de la femme brune, l'embrassant délicatement sur les lèvres pendant quelques secondes avant de se retirer et de lui donner une réponse à sa question.

« J'accepte de devenir l'infirmière de ton beau manoir. Je soignerai tes petites chéries de mon mieux, et je les caresserai quand elles iront bien. Ça te va ? »

Évidemment que ça allait, mais elle préférait être sûre.

« En tout cas, c'était très plaisant. Ta trique est vigoureuse et puissante, tout comme toi. Et tu m'as baisé si fort... »

Elle accentue sa voix avec son pouvoir.

« … oui, si fort. J'ai hâte de recommencer. »

Puis retour en voix normale.

« Mais d'abord, ce dont j'ai surtout envie, c'est de manger. Toute cette activité physique m'a mise en appétit. »

L'infirmière peut facilement tenir encore un peu, mais c'est vrai qu'un bon repas ne pourra que lui faire du bien. Ainsi, elle sera en pleine forme pour la suite de la soirée.

« Et après le dîner, nous pourrons inviter Alice. Je suis sûre que la petite a hâte de venir retrouver ses deux maîtresses. »

Mélinda et Shiro se faisaient encore joyeusement l’amour, car, au manoir Warren, le sexe était une valeur cardinale unificatrice, qui reliait entre eux les habitants de ce manoir. Et l’infirmière, manifestement, prenait goût à cette vie faite d’oisiveté et de luxure. Qui se refuserait à Mélinda Warren ? Belle, forte, sensuelle et perverse, elle avait toutes les qualités requises pour vivre à Seikusu. La jeune vampire ondulait gracieusement son corps contre celui de Shiro, s’unifiant à elle, ne faisant plus qu’un. Elle maintenait encore les mains de Shiro sur le sol, pour renforcer le sentiment d’appartenance, de soumission, de viol. Elle se dandinait contre elle, soupirant et gémissant, mordillant ses lèvres. Shiro avait un corps magnifique, anguleux, qui allait à merveille avec les critères de la vampire. Elle dansait contre elle, corps contre corps, la chair claquant contre la chair, ses lèvres proches de celle de Shiro… Sous elle, Mélinda avait une vue parfaite, celle d’un corps conquis par le désir, des joues rouges, des soupirs, et elle s’enfouissait parfois contre le cou de la femme, soupirant contre elle, gémissant contre son oreille.

Boire ce verre de sang avait aiguisé l’appétit de la vampire, et, plus elle remuait en elle, imposant son rythme, plus ses dents pointaient, ses canines grossissant sous l’appel. L’excitation de Shiro, outre constituer un plaisir visuel magnifique, provoquait aussi, en elle, une soif sanguine qui se réveillait, l’amenant à grogner et à soupirer, sa bouche venant embrasser son cou…

« Hmmmm… »

Shiro était une femme forte, endurante, et Mélinda, elle, sentit la faim l’envahir… Alors, tandis qu’elle la pénétrait, et que toutes les sensations corporelles de Shiro se centraient autour de son bassin, la vampire vint la mordre en gémissant, ses canines s’enfonçant joyeusement dans sa chair.

« Mmmhhmmmm… »

Elle soupira lentement, venant avaler goulûment le sang de la femme. Elle n’en prenait pas trop, et était si douée dans ce domaine que Shiro ne sentait rien, l’Étreinte étant noyée sous le sexe. Mélinda sentit même son érection se renforcer, car le sang de Shiro était magique, ce qu’elle ressentit clairement en le buvant. C’était comme boire de l’aphrodisiaque, lui donnant l’impression que le sang de l’infirmière était rose. Calant ses seins contre les siens, elle but donc, suçant après avoir provoqué de légères incisions, et avala ce sang par gorgées.

Ce surplus de sang renforça donc son érection, sa queue grossissant et se durcissant, l’amenant à la pénétrer de manière plus solide, plus intense encore, comme si une épée de chair s’enfonçait dans le corps de la femme. Elle soupirait, si heureuse, si excitée. Oh, que Mélinda aimait le sexe ! Avec une femme, une belle femme comme Shiro, il fallait admettre que c’était magnifique. Et ce sang, ce sang… ! Oh oui, elle comprenait pourquoi Tessia avait craqué sur elle, au point de vouloir lui faire un enfant ! Qui n’en aurait pas eu envie, avec un tel sang ? Avec un tel corps ?

Mélinda but pendant de longues minutes, mais ne prit que de faibles gorgées, avant de rompre l’Étreinte, puis de remuer encore en elle. Shiro coinça alors son bassin avec ses jambes, les serrant, et Mélinda, toute écrasée contre elle, délicieusement écrasée contre son corps, vint se vider dans un long soupir.

« HAAAAAAAAAAAAAA… !! »

Dans un cri, elle jouit, balançant dans le corps de Shiro de multiples chapelets de foutre, son orgasme renforcé par ce sang qu’elle venait de ponctionner. Elle se vida, encore et encore, sentant, à chaque fin de secousse, une autre vague la traverser, l’amenant à se vider davantage.

« Aaaaaaaaaaaaaaahhhh… Putain, hmmmm… »

Petit à petit, elle décéléra, jusqu’à soupirer, les cheveux en bataille, une mèche de cheveux sauvage venant barrer son visage… Elle la replia rapidement en regardant Shiro, mains posées sur ses épaules, puis les deux femmes s’embrassèrent alors. Shiro avait maintenant faim, ce qui était logique. Outre le plaisir sexuel, la prise de sang avait dû l’affamer encore plus.

« Oui, allons manger… Mais, puisque tu es destinée à être notre infirmière, enfile ta tenue… Avec les oreilles de lapine, Alice m’a dit que tu aimais en mettre. »

Est-ce que Shiro se rêvait être bunny girl ? Mélinda, qui s’était relevée, en sourit légèrement, tout en se rhabillant.

« Si tu te sens fatiguée, c’est normal, je n’ai pas pu résister à l’envie de te prendre un peu de sang… Rassure-toi, c’est indolore, et je dirais que ça t’a même aidé à jouir, tout en m’étant très agréable. »

Et, visiblement, ce sang rose avait eu de l’effet, car, plutôt que d’enfiler sa traditionnelle robe dorée et verte, Mélinda enfila une autre tenue, une tenue noire plus sensuelle.

« Bien… Allons manger ! »

La sale à manger était une très grande pièce, un vaste salon à l’entrée du manoir, où on avait installé la longue table à manger. Quand Mélinda et Shiro approchèrent, il y avait déjà de nombreuses filles, y compris Alice, qui rougit en voyant la tenue de Mélinda. Cette dernière tenait la main de Shiro, et leur sourit.

« Mes chéries, permettez-moi de vous présenter notre infirmière… SHIRO ISHIMI ! »

Alors qu'elle se remet du torrent d'émotion qui l'a traversé, Shiro apprend de la bouche de Mélinda que, si elle a faim, ce n'est pas juste à cause de l'effort. En effet, la vampire lui a ponctionné un peu de sang au cours de leur rapport. L'infirmière porte alors sa main à son cou, et sent sous sa paume la marque des canines. Si son hôte ne lui en avait pas parlé, elle ne s'en serait sans doute jamais rendu compte.

« Mais... si tu m'as mordue... je ne risque pas... de me transformer en vampire ? »

Mélinda rassure son invitée, lui explique que le processus pour changer un humain en vampire se passe différemment, et qu'elle ne risque rien à ce niveau-là.

« Ah, tant mieux. Ce n'est pas que devenir une vampire me débecte, mais ce n'est pas le genre de décision qu'on prend à la légère. »

Cependant, l'idée lui traverse rapidement l'esprit, et elle imagine les possibilités qui s'en suivraient, dont la principale est qu'elle pourrait vivre éternellement avec Tessia. Jamais la mort ne pourrait les séparer... Mais pour l'instant, ce n'est qu'une idée en l'air, et ce n'est pas le bon moment pour y réfléchir. Il est l'heure de manger et, avant de descendre, la vampire demande à son amante d'enfiler sa tenue d'infirmière, ainsi que ses oreilles de lapin.

« Bonne idée. »

Shiro récupère sa tenue blanche et ses sous-vêtements, tous étendus sur le sol, et se rhabille rapidement. Puis elle prend dans son sac les oreilles de lapine en plastique et les pose sur sa tête. Cet accessoire la suit dans son parcours professionnel depuis tant d'années, et pourtant elle ne s'en lasse toujours pas... Quand elle se retourne, elle a la joie de découvrir que Mélinda a revêtu une tenue noire bien plus érotique que sa robe verte et dorée.

« Ouh... Tu veux te faire sauter dessus même pendant le repas ? »

Le duo quitte la chambre pour se diriger vers la salle à manger. Une fois arrivée, Shiro se fait présenter en bonne et due forme par Mélinda à de nombreuses filles autour d'une grande table à manger. La jeune femme reconnaît quelques têtes, comme Clara et Shii, les amies d'Alice qui l'avaient amenée à l'infirmerie lors de leur première rencontre, mais aussi des élèves qui étaient déjà passées à l'infirmerie, que ce soit pour des blessures ou pour discuter. Une ou deux ont déjà eu droit à un ''examen approfondi''.

Je devrais dire que je suis surprise... mais même pas en fait.

« Mes chéries, permettez-moi de vous présenter notre infirmière… SHIRO ISHIMI ! »

Shiro a ensuite droit à un ''Bonjour'' en cœur de toutes les filles assises à table. Infirmière du domaine de Mélinda Warren... maintenant c'est officiel. Et l'occasion est trop belle pour ne pas en profiter. La jeune femme active ses pouvoirs avant de s'adresser à l'assistance.

« Bonjour à toutes les filles. Je suis ravie d'être ici. Je m'engage à faire de mon mieux pour que vous soyez toujours dans votre meilleure forme, que ce soit par des moyens médicaux... ou tout autres. Je vais aussi répondre à la question que vous devez sûrement toutes vous poser en ce moment : si je porte ces oreilles, c'est pour calmer les patientes un peu trop nerveuses. Et non, ce ne sont pas des vraies. »

En tant qu'invitée du jour, Shiro a le droit de prendre place à table à côté de Mélinda. Une fois assise, elle sent les regards des filles se poser sur elle. L'utilisation de ses pouvoirs a du en exciter plus d'une. Pourront-elles tenir jusqu'à la fin du dîner sans rien tenter ? Déjà, elle décelait de l'excitation dans le regard de certaines, et soupçonnait Alice d'être en train de mouiller sur place.

Mélinda avait l’habitude de porter sa longue robe dorée avec des bords verts, mais elle avait, en réalité, une garde-robe particulièrement riche, et s’amusait régulièrement à en changer. Le commentaire de Shiro l’avait fait sourire, car il témoignait d’une certaine réalité. Au manoir, le sexe était omniprésent, y compris lorsqu’on mangeait, et ça, Shiro allait vite en faire l’expérience. Les filles s’assirent donc, avec Alice à la gauche de Mélinda, et Shiro juste à la droite, Mélinda étant en bout de table. Les joues légèrement rouges, Alice observait cette scène sans rien dire, tout en sachant très bien ce que Mélinda et Shiro avaient fait ensemble. Et son regard dériva un peu sur le magnifique décolleté en forme de cœur de Shiro. Alice rougissait donc légèrement, sans rien dire, et on commença à amener les plats. Mélinda continuait à avoir, sur les lèvres, un délicieux petit sourire en coin, ses yeux pétillants de malice.

« Je suis sûre que tu te plairas ici, Shiro... Cet endroit a tout pour ravir les jeunes femmes, n’est-ce pas, Alice ?
 -  Hmmm... Oui, on s’y sent comme... Comme si on était chez soi. »

Un sourire ravi vint éclairer les lèvres de Mélinda.

« Je fais tout pour ça. »

Et elle y arrivait manifestement plutôt bien. En attendant, les premiers plats arrivèrent. C’était une entrée, avec des petits pains chauds, et, alors qu’on commençait à manger, Shiro ne tarda pas à sentir l’une des particularités de la maison... Quelque chose vint en effet frotter contre ses jambes.

Une belle petite neko s’y trouvait, et léchait les cuisses de Shiro, tandis qu’une autre se rapprochait également des cuisses de Mélinda.

« Tu peux la repousser, Shiro... Mais sache que, ici, il est d’usage de se faire lécher pendant qu’on mange. »

La vampire sourit à nouveau.

Qui y avait-il de plus agréable qu’un cunni’ servi par une neko alors qu’on mangeait ?

« Je suis sûre que tu te plairas ici, Shiro... Cet endroit a tout pour ravir les jeunes femmes, n’est-ce pas, Alice ?
 -  Hmmm... Oui, on s’y sent comme... Comme si on était chez soi. »

Ces paroles ont de quoi ravir Shiro. Un endroit rempli de jolies filles à l'érotisme débrodant et à la sexualité débridée, où l'on se sent comme chez soi... c'est presque trop beau pour être vrai, mais cet endroit existe bien.

« Alors je vous dois des remerciements à toutes les deux pour m'avoir fait venir ici. Parce que maintenant, vous allez souvent me recroiser. »

Que ce soit pour son nouveau poste d'infirmière ou juste pour jouer avec les filles, la jeune femme a bien l'intention de passer un grand nombre d'heures entre ces murs suintant la luxure. Et elle connaît quelques jeunes filles qui seront sûrement contentes de venir avec elle...

Alors que l'entrée est servie et que Shiro s'apprête à manger, elle sent soudain quelque chose venir frotter contre ses jambes. Curieuse, elle regarde sous la table, et y découvre une belle jeune fille blonde, toute mignonne, avec des oreilles de chat sur la tête et une robe noire courte. Une neko... Tessia lui a parlé de ces créatures durant sa présentation de Terra, mais elle ne pensait pas en rencontrer une vraie ce soir, et surtout pas dans ces conditions. Mais puisque, d'après Mélinda, il est d'usage de se faire lécher pendant les repas, alors elle décide de jouer le jeu.

« Pourquoi voudrais-je la repousser ? Elle est mignonne comme tout, et je ne vais pas aller à l'encontre des usages de cette maison. »

L'infirmière se laisse docilement écarter les jambes par la neko et, pendant qu'elle prend sa première bouchée de pain, elle sent une petite langue râpeuse se poser sur son entrejambe, un sentiment très agréable. Là où la langue d'une humaine est lisse et douce, celle d'une neko a ce petit plus qui rend les choses différentes, mais tout autant plaisantes. Pour bien montrer sa reconnaissance envers cette belle créature, elle pose une main sur sa tête et se met à la caresser. Elle sent alors les oreilles pointues sur sa tête se mettre à frémir sous sa main, et des couinements étouffés sortir de sa bouche. Apparemment, la petite chatte aime qu'on la caresse sur la tête... comme un vrai chat en fait.

Shiro fait de son mieux pour manger tout en se faisant lécher, mais ce n'est pas évident, et elle laisse échapper bien des couinements de plaisir.

« Aahh... délicieux comme repas... tu es une hôte... vraiment très... eehh... prévenante... »

La dernière fois que la jeune femme a fait un repas accompagné d'un cunni, c'était à l'université, pendant ses études de médecine. Un pari avec sa coloc : pendant qu'elles mangeaient, deux de leurs amies les léchaient entre les cuisses, et la première à jouir servirait de soumise aux trois autres. Elle avait gagné à l'époque, et sa coloc lui avait obéi pendant le reste de la soirée, mais puisque aujourd'hui il n'y a pas d'enjeu, elle se laisse aller avec plaisir. Du coup, quand elle finit par jouir dans sa culotte, son plaisir passe comme une lettre à la poste.

« Aahh... Comme c'est bon... c'est à la fois doux et vif... c'est peut-être le contexte, mais je me sens bien plus détendue en sachant que je ne suis pas la seule à me faire léchouiller par une neko... »

Toujours en grattouillant la tête de la fille sous la table, Shiro regarde la suite du repas arriver. Et elle sent la petite langue râpeuse revenir entre ses cuisses.

« Hhmm... Jusqu'à quel point est-elle endurante ? Je vais avoir un cunni' par étape du repas ? »

Généralement, il y avait des nekos, mais parfois aussi de simples humaines. Shiro et ses amies n’étaient pas les seules à aimer les défis. Souvent, les filles de Mélinda se mettaient au défi entre elles, et celles qui perdaient finissaient « sous la table ». C’était un enjeu classique, qu’on retrouvait par exemple quand elles jouaient à des jeux vidéos. Celles qui perdaient finissaient sous la table. Toutefois, de manière générale, il y avait essentiellement des nekos, et Shiro n’était pas la seule à en profiter. Lyara, la belle petite neko blonde, était née au sein du harem, des mains d’une autre neko, qui l’avait enfanté. Mélinda avait assisté à sa naissance, et, en ce moment, Lyara était en phase de formation.

Sa mère, justement, était là, léchant des cuisses tout en la surveillant distraitement. Elle s’appelait Cynthia, et elle aimait la lingerie fine. Avec sa tenue de servante sexy, cette demie-neko (sa mère était une neko, son père un humain, ce qui expliquait sa morphologie particulière) était très populaire au sein du harem et du manoir.

Alice, de son côté, se mit également à rougir, léchée par une autre neko, Liana, une autre neko serveuse. Liana était douée, et Alice, comme toujours, appréciait beaucoup ce moment. Elle se dandinait sur place. Un repas, au sein du manoir, pouvait durer plus d’une heure, et il fallait trouver un moyen d’occuper les gens autour, surtout quand il s’agissait essentiellement d’adolescents peu patients. Mélinda faisait aussi ça au harem, dans de plus grandes proportions.

Devant le plaisir de Shiro, Mélinda lui sourit :

« La tradition veut qu’on récompense les serviteurs en leur donnant à manger. Un morceau de pain, par exemple. Après tout, il ne faut pas oublier qu’eux ne mangent pas. »

Mélinda, quant à elle, reçut les assauts linguaux d’une autre neko, Linda. Sans égaler la passion démesurée des Karistal pour les Terranides, Mélinda avait un nombre important de nekos, en grande partie parce que, sur Terra, les Terranides étaient souvent des esclaves. La vampire soupira à son tour, écartant ses cuisses. Avec sa tenue noire sanglée et sexy, elle était très attirante, indiquant clairement ce qu’elle allait faire ce soir.

Alice jouit à son tour, et le repas se poursuivit donc.

« Tu aimes bien Mishima, hein, Alice ?
 -  O-Oui...
 -  Moi, Shiro, je m’y rends comme toi, parce que c’est mon travail... J’y cherche de jeunes femmes à corrompre et à soumettre. Comme tu le vois, aucune ne se sent forcée, je les aide à exprimer dans cet endroit clos ce qu’elles aiment vraiment. Il y a des garçons, aussi... Des garçons qui aiment se faire sentir comme des femmes, et des femmes dominatrices, d’autres qui aiment qu’on leur lèche les pieds... Je ne suis pas une tortionnaire, Shiro. »

La précision était importante à faire, car Mélinda savait que l’esclavage était très mal vu sur Terre.

« Maintenant... Est-ce que tu savais, Alice, que Shiro était très proche de Tessia ?
 -  Ah... Ah bon ?
 -  Mmhmm-hmmm... » acquiesça Mélinda en hochant la tête.

Alice, visiblement, l’ignorait.

« Je... Je connais aussi Maîtresse Tessia... Co... Comment l’as-tu rencontré, Shiro ? »

Elle était intriguée, et c’était normal, car Tessia, même si elle était sa Maîtresse, restait surtout, avant toute autre chose, une amie !

Le repas à la table de Mélinda se passe merveilleusement bien pour Shiro : de bons petits plats, de la bonne compagnie, et une neko qui la lèche entre les cuisses. Pour récompenser l'adorable petite bouille qui l'a faite jouir, elle lui donne un morceau de pain tout chaud, comme l'a proposé la vampire. Après tout, elle le mérite bien. Être sous la table pendant que toutes les autres filles mangent, ça ne doit pas être facile. Mais l'infirmière a bien vu que son hôte n'est pas un monstre, et que toutes les filles qui sont ici sont joyeuses et pleines de vie. Elle diffère complètement de l'image de l'esclavagiste standard établi sur Terre. Dommage que tous les esclavagistes ne soient pas comme elle...

Alors que le repas se poursuit avec le plat principal, la discussion du trio en bout de table dérive sur une de leurs connaissances communes : Tessia. Intriguée, Alice interroge Shiro sur sa rencontre avec la succube.

« J'ai... rencontré Tessia... au lycée... pendant une journée qui avait l'air ordinaire... elle était au milieu du couloir... très fatiguée... à deux doigts de s'évanouir... elle a fait passer ça pour une fièvre chronique... mais j'ai vite réalisé qu'elle me mentait... et nous avons fini par... faire l'amour dans l'infirmerie... comme des bêtes... Et dans la même soirée... nous avons organisé... une orgie chez moi... avec des élèves du lycée... mon dieu que c'était bon... »

La rencontre entre une infirmière perverse et une démone du sexe ne pouvait donner, de toute façon, qu'un résultat détonant.

« Et vous alors... comment l'avez vous connu ? »

Alice est la première à débuter l'histoire, parlant de sa rencontre avec la succube pendant un cours d'informatique, puis comment elle a fini par la présenter à sa maîtresse vampirique. Les similitudes entre l'histoire et celle de Shiro avec la belle blonde sont étonnantes, et la jeune femme ne peut pas s'empêcher une petite pique.

« Ah je vois... en fait tu sers d'intermédiaire à Mélinda... tu trouves les belles filles... tu testes leurs capacités au lit... puis tu les ramènes à ton amie. »

Une chance que la lycéenne soit en train de se faire lécher, sinon elle aurait réagi plus virulemment à cette blague. Sous la table, les nekos ne se relâchent pas une seule seconde, difficile d'être en colère dans ces conditions, ou même de rester concentré sur le repas. L'infirmière

« Aahh... oh... cette neko est si douée... »

La jeune femme caresse parfois la tête de la petite chatte entre ses cuisses entre deux bouchées prises dans son assiette. De temps en temps, elle lui glisse également une petite bouchée et quelques mots doux à l'oreille, grâce à sa voix d'E.S.P.er.

« Hhmm... ah ma petite puce... que ta langue est douce... »

A mi-chemin du plat de résistance, Shiro jouit à nouveau, mais ce n'est pas ça qui arrête la fille entre ses jambes, qui repart aussitôt à l'assaut. Non pas que ça lui déplaise, mais elle commence à se faire du souci.

« Dis moi Mélinda... tu es sûre que cette petite neko est assez endurante... pour tenir pendant tout le repas ? Je ne voudrais pas... la fatiguer inutilement... »