En temps normal, soulever une haltère, pour Helena, relevait de l’exercice simpliste, a fortiori sans aucun poids. Son corps parfait était bien charpenté. Elle avait hérité de la beauté et de la finesse de Selina, sa mère, mais de la musculature de Bruce. Ceci faisait d’Helena un mélange atypique, inouï, mélange de douceur et de brutalité, de féminité et, en même temps, d’une certaine forme de masculinité. Elle passait énormément de temps dans cette salle de sport quand elle venait dans la villa, et, maintenant, avec le recul, Karen se demandait si elle ne compensait pas un peu. Comment avait-elle pu être si aveugle si longtemps ? Comment avait-elle pu ne pas se rendre compte de toute l’attraction qui les reliait ? Ah, elle était belle, la super-héroïne ! Aveugle comme une pie, oui ! Le temps était venu de rattraper tout ces moments perdus, et, allongée sur la longue chaise de musculation, elle frémit en sentant Helena se poser sur elle.
Ses mains gantées se posèrent sur ses hanches, et Helena s’empala sur elle, faisant soupirer Karen. Elle entreprit ensuite de soulever son haltière, tout en sentant, en elle, la grosse queue de Power Girl. Elle remuait en elle, la labourant de l’intérieur, faisant soupirer Helena Wayne. Huntress avait visiblement du mal à se concentrer, et le spectacle de son corps dansant sur le sien, avec ses délicieuses joues rouges, était particulièrement exquis à voir. Et, malheureusement pour elle, Karen était une femme très endurante. Autant dire que sa séance d’exercice allait durer. Karen se régalait donc, soupirant lentement.
«
Oui, oui, ma chérie, haaa... Ma queue s’est enfoncée dans bien des trous ces dernières années, mais je dois bien admettre que... Hmmm... De tous ces trous, il n’y a que dans le tien qu’elle se sent à la perfection ! »
Karen ne chercherait nullement à dissimuler sa perversion, car Helena le savait très bien. Elle avait toujours eu des goûts sexuels très osés, et peut-être que, en un sens, le fait qu’elles n’en aient jamais vraiment parlé ensemble venait de là. Peut-être que Karen avait eu honte d’avouer sa nymphomanie à Helena, son amie d’enfance ? Ou peut-être que sa nymphomanie était, à elle, sa manière de compenser ? Difficile d’épuiser une Kryptonienne par le sport, mais le sexe pouvait la fatiguer. Est-ce qu’elle avait compensé pendant toutes ces années ?
*
En tout cas, je ne compenserais plus, maintenant... Tu es à moi, maintenant, Helena !*
Et, bien sûr, elle cacherait son secret, le fait qu’Helena, en son for intérieur, apprécie la soumission. La faire se promener dans la villa n’avait été qu’un moyen de la narguer, et de voir jusqu’à quel point elle se soumettrait à Karen. Il arrivait en effet qu’il y ait des majordomes, ou même des courtisan(e)s, mais, là, Karen savait l’endroit désert. Elle avait donc joué avec Helena, et Helena, au grand plaisir de la Kryptonienne, avait remporté le défi.
Maintenant, elles étaient là, dans la salle de sport, avec Helena qui dansait sur elle, essayant de maintenir l’haltière levée. Finalement, Helena atteignit son orgasme, et l’objet, enduit par sa sueur, glissa, et rebondit sur le ventre de Karen, qui jouit au même moment. Elle ne sentit, du coup, même pas l’haltière, qui aurait pu couper net tout élan chez une femme normalement constituée. Au lieu de ça, l’objet rebondit sur le sol, et s’étala par terre.
Helena lui demanda alors de choisir, et Karen sourit.
«
Hmmm... Je me demanderais presque si tu ne l’as pas fait exprès de la faire tomber. »
Elle sourit, et l’embrassa sur le bout du nez, puis se redressa ensuite.
«
On va voir... »
Karen venait de jouir, après tout, ce n’était pas un élément anodin. Elle sortit de la salle de sport, tenant Helena par la main, et elles arrivèrent dans une autre partie de la résidence, au bout d’un couloir, face à deux portes. Karen, en lui souriant, ouvrit alors les deux portes.
Celle de gauche menait sur un
donjon, une pièce plongée dans la pénombre, mais on pouvait sentir l’odeur de cuir, et voir un chevalet...
Celle de droite menait sur une chambre «
romantique » : une
love room aux couleurs chaudes, rouges, sensuelles, avec, en son centre, un
bed heart.
«
Je te laisse décider si ta prestation mérite récompense... Ou punition. »