Alors que la vente touchait a la fin et que les nobles allaient récupérer leur prix durement gagnés Don se leva pour aller vers le stand, c'était la procédure habituelle, il était toujours là au comptage des pieces, parce qu'il ne voulait être entubé par personne, surtout pas les gens de son coté, car il ne les connaissait que trop bien, ils étaient des loups prêts a le mordre a la moindre occasion, et il ne leur en voulait pas pour ça, il était pareil qu'eux, dès qu'il l'insatisferaient ils se retrouveraient avec la tête éclatée contre le mur. Don n'avait aucune envie de discuter quand deux des choses qu 'il cherissait le plus était en danger :les esclaves, et l'argent. Don s'avança donc tranquillement au moment ou une explosion fit vibrer toute la place de Nexus, des gens levèrent des yeux ronds comme des soucoupes alors que Don levait les siens ahuris depuis son stand.
Des bombes.
De la poudre.
Ce fut aussitôt la panique dans tout Nexus, l'utilisation de la poudre a canon, interdite sur le marché, faisait de la personne qui avait provoqué l'assaut une hors la loi qui méritait la peine de mort selon la loi de Nexus non seulement, mais également d'Ashnard. Et Don dont les yeux exorbités commençaient a se parcourir de veines rouges alors que les siennes battaient sur ses tempes serra les poings. Si la garde ne tuait pas le responsable, il le ferait de ses propres mains. Courrant vers son stand, bousculant les badauds qui trainaient sur son chemin avec une force telle qu'ils renversèrent certains établis d'autre vendeurs d'esclaves. il se précipita sur les lieux ou son bonimenteur était en train de rassurer les nobles, qui se précipitaient en dehors de la foule. Mais bizarrement, un seul noble semblait ne pas se presser. Don plissa les yeux. Bien sur, il aurait du s'en douter arrivant parmi les nombreux badauds qui observaient l'affaire, Don se mit dos a un mur et lança au bonimenteur
"Charles, engage des assassins et dégomme moi cet homme. Je veux sa tête sur mon bureau d'ici demain matin ainsi que celle de sa femme et de tous les membres de sa famille qui ne sont pas rentables, fait marcher les reseaux de mendiant pour savoir qui a de la poudre dans la ville et va dire au mercenaire de me les emmener devant moi, je les veux en même temps que la tête de ce vieux porc. Ainsi que sa fille, intacte."
-Ce sera fait maître
Don fit claquer sa cape et se retira. Aucun echange de regard des mouvements de lèvres imperceptibles, aucun moyen de prouver qu'ils étaient de mèche. Charles ne l'appellait pas maître car il était son esclave, Don était maître esclavagiste de Nexus. Le defier, c'était défier un des hommes les plus riches et influent de la capitale. L'argent est souverain a Nexus, ca faisait longtemps que Don était un client fidèle de toutes les entreprises criminelles ayant jamais existé dans la région. Les guildes de voleurs et d'assassins étaient a ses bottes et attendaient ses contributions avec impatience. Personne ne le trahirait car il avait assez d'argent pour surenchérir sur n'importe quelle demande d'assassinat et tout ceux qui s'y étaient risqués avaient vu leur tête déposée sur son bureau. Personne n'osait l'attaquer également. L'ignorante qui avait fait celà ne savait pas a quel point elle se trouvait dans la mouise jusqu'au cou. Car il n'y avait pas plus grande insulte pour lui qu'un assaut frontal. Dans très peu de temps, ca ne serait pas seulement lui, mais tout le Nexus de l'ombre qui la chercherais. Il n'avait pas trop d'inquiétude pour ses esclaves, bien qu'elles se soient échappées contre toute attente, ce qui lui laissait dire que son adversaire n'était pas ordinaire: même si elles avaient été libérées au niveau des pieds, elles étaient toujours menotées et possédaient toujours le collier autour du cou, on verrait rapidement qu'elles étaient a lui et il faisait confiance a la garde pour les lui ramener, il la payait assez cher pour ça
Quand a la Duchesse, il la retrouverais d'ici demain, ramenée par les assassins. Et si elle s'était enfuie, alors son entrainement n'était pas encore assez performant, elle en pleurerais d'ici la soirée. Les esclaves de Don, quand ils étaient libérés, ne fuyaient pas. Ils avaient bien trop peur de leur maître si jamais il venait a les rattraper, mais il avait surement été laxiste sur sa dernière fournée. Il ferait en sorte que celà ne se reproduise jamais. Jamais plus. Il commencerait par la première qu'il récupérerais et ensuite...
Alors que son esprit était absorbé par ses idées de vengeance il rentra dans quelqu'un qui s'excusa, devant elle, une très belle femme, mais autre chose lui tapa a l'oeil, ou plutôt au nez, cette femme portait l'odeur de la poudre, odeur qu'on a sur soi que lorsqu'on a transporté de tels explosifs.
Le Faciès de Don se déchira en un horrible rictus qu'il fit passer pour un sourire bienveilalnt alors qu'il aidait galament Fiela a se relever.
"Je vous en prie je m'apprétait a le faire en effet. "
En saisissantla main de Fiela, son pouvoir fit immédiatement action, supprimant tout pouvoir que Fiela pourrait avoir pendant une durée égale en minute au nombres de secondes du contact. En l'occurence deux, néanmoins si Fiela n'utilisait pas son pouvoir (Si elle en avait un) elle ne se rendrais pas compte de la supercherie. Don avait répondu avec naturel et élégance malgré tout, son jeu d'acteur reprenant le dessus. Il savait que c'était le seul moyen de pieger une personne qui pourrait s'avérer être une mercenaire, plusieurs pierres tombèrent derrière lui, il s'empressa de saisir la main de Fiela et lança
"Venez, ne restons pas là"
Fit il en la tirant derrière lui, se rendant du coup très soudainement galant et aimable, préocupé du sort de Fiela quand a cette horrible explosion...En réalité il utilisait surtout celà comme prétexte pour prolonger le contact physique au maximum et drainer son pouvoir si elle en avait un pour le plus de temps possible. Lorsqu'ils furent une rue après celà, il la libéra
"Voilà, je crois qu'on ne risque plus rien ici."
Don sourit, il avait l'air d'un géant pacifique et plutôt aimable, en réalité derrière son sourire, ses dents se frottaient comme des folles, de rage contenue.
"Je suis Dorian Garan, ravi de vous rencontrer."