- Trois …La fin du décompte venait d’être prononcée de manière plus … Longue et pressante. Cette voix sombre et décharnée toujours résonnant au creux des couloirs. De quoi bien mettre la jeune femme encore plus mal à l’aise maintenant qu’elle savait qu’il allait la retrouver. Se mettre en chasse. Elle était armée, c’était le seul détail qui ne plaisait pas réellement à l’usagi, cela voulait dire qu’il devait faire preuve de ruse … Eviter à tout pris de se prendre une charge de munition dans la gueule ou n’importe où d’autre. Si ce serait dans sa sale face de mort-vivant, il mourait. Une de ses jambes ? il ne sait plus courir … dans le torse ? Hey … vous pensez qu’il tiendra encore debout ? Au final le meilleur cas serait s’il perd un bras … En espérant que l’autre soit valide. Ho il avait bien de quoi changer ses membres perdus mais fallait-il encore s’assurer que le danger soit bien écarté !
Son oreille la moins abimée se met lentement à bouger sous un doux son qui vient lui titiller le tympan. Le bruit que fait une course effrénée sur le carrelage. Un sourire se fit sur son visage. Le bruit semble s’éloigner, comme prévu, elle descend les escaliers.
Il en fait de même mais en ne faisant aucun bruit. Mira descendait les escaliers en bout de couloir, lui descendait ceux du hall principal.
Les portes du couloir s’ouvrent brusquement et la jeune mira en sortir, ses jambes à son coup, courant jusque les deux portes d’entrée que le Springtrap avait prit soin de barricader avant le début de son jeu du chat et de la sourie avec sa nouvelle ‘amie’ … Elle s’approche des portes condamnés, observent le mécanisme qu’il avait mis au point depuis des années pour verrouiller les portes. Il est sur que les défaire étaient faisable mais le temps d’en comprendre le système, c’était plus que sur et certain que le meurtrier serait à son dos.
Il ne put, d’ailleurs, s’empêcher de lâcher un très léger ricanement … qui se fit forcément entendre par Mira. Maintenant vu qu’il était au centre du hall encore, d’où cela venait exactement ? Sa voix était déjà mal posé, avait un léger écho de nature alors être dans un endroit qui amplifie cet effet …
Alors qu’elle s’occupe de regarder au mécanisme quelques instants, l’homme s’approche très discrètement d’elle. Quand un comportement attisa vivement son attention. Elle faisait mine de se retourner. Il ne pouvait pas rester là. Il voulait ne pas se prendre un coup de carabine en plein dans la poire aussi ! Il pousse sur l’une de ses jambes, retombe contre un mur avec, une fois encore, une discrétion élémentaire. Il aurait pu se voir décerner la médaille d’or sir l’art de la furtivité était une branche olympique.
Ca s’est joué de peu ! le corps cadavérique du terranide était pratiquement collé au mur, dans une zone d’ombre. Elle passe tout près de lui, elle n’a pas l’air de l’avoir remarqué. Il ne respirait plus pour être le plus discret possible. Une chance qu’elle n’a pas pensé à regarder sur les cotés, il se serait fait repéré de suite. Si ses yeux avaient la particularité de foutre la plus grosse peur à ses proies de leur vie, c’était aussi un handicap dans le sens où on pouvait le ‘voir’, repéré sa localisation exacte dans l’obscurité.
Ses deux billes d’argent purent se ruer sur l’arme qu’il craignait un peu. Putain … ce n’était clairement pas de la merde ce joujou. Ca avait l’air artisanal aussi... Mais terriblement dangereux pour lui … Un fusils à pompes à huit canons. Ca veut dire huit cartouche lâché en même temps … Celui qui se mange le coup de feu doit méchamment prendre chair et si il survit c’est que c’est un putain de miraculé chanceux comme pas possible …
Bien qu’une question vint au terranide … il l’avait désarmé avant … comment elle a pu retrouver une autre arme aussi rapidement ? Il n’était pas fou … enfin si mais pas dans le sens avoir des hallucinations ! Il l’avait vu avec une seule arme … ce petit gun qu’il a littéralement explosé peu de temps avant. Alors comment elle a pu … S’en trouver un autre, de cette taille, aussi vite ? Surement qu’elle cachait plus d’un tour dans son sac.
Le jeu était terminé, il allait en finir dès à présent. Enfin par finir, soyez rassuré ! La chasse était terminée, il ne la tuerait pas … du moins, si c’était son intention, pas maintenant.
Elle n’allait pas avoir le temps d’empreinter les marches de l’escalier central pour monter à l’étage. Effectivement, le terranide s’avança rapidement à elle. Il fit un méchant croche pattes au niveau de ses jambes pour la faire chuter. Il pose sa main sur l’arme qu’elle possédait et appuie sur ce dernier pour l’écarter de lui au cas où elle aurait tiré par reflexe. Il se met alors au dessus d’elle ; serre son poignet suffisamment fort pour qu’elle lâche son arme. il bloque une main avec un pied, se second avec une main. Il était dans une position où il était presque à genou en face et au dessus d’elle. Son genou droit était au sol. Il la regarde droit dans les yeux. La lumière sur l’épaule de Mira éclairait son buste et une partie de son visage. Elle pouvait remarquer son corps de cauchemar : la peau taillée par endroit montrant ses tendons, ses vaisseaux sanguins, ses muscles, sa trachée, des cotés et une partie de poumon sur son torse. De son visage, elle pouvait voir encore parfaitement ses yeux argentés, la lumière éclairant le bas de ses joues si… particulier : remplit de cicatrices notamment mais surtout la peau présent normalement sur les joues était arraché jusqu’au niveau de la gencive pour la mâchoire supérieur et inférieur. On pouvait voir ses crocs, une partie de ses os aussi. Le reste de son visage plongé dans l’obscurité. Ses cheveux châtain de bronze brillant à peine …
- j’espère que tu t’es bien amusé … Fini de jouer avec ces arme à feu … t’es à moi ma petite ♥
Il se saisit de l’arme et frappe la tête de la jeune femme avec suffisamment fort pour l’assommer. Ho .. il a tapé un poil trop fort … une écorchure était là et elle saignait … bouah … rien de bien grave. Après tout, ce n’est pas comme si les femmes ne saignaient pas une fois par mois …
Bref ! Il se relève … l’emporte sur son épaule d’une main et garde l’arme dans l’autre qu’il regarda un instant .
-Hm … ça fera un beau souvenir … Faut juste que je le décharge … il regarde ensuite la petite.
C’est fou comme elle est légère.
Il sifflote alors qu’il partit pour un coin sombre de la pièce … un grincement sourd de porte se fit avant qu’on entende le clappement de cette dernière en un grand fracas.
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Un son doux et presque entrainant se faisait entendre dans la pièce où Mira se trouvait à présent. Bien que le son même ne venait pas de sa pièce même. Cela semblait venir d’une pièce annexe. Le son provenait d’un vieux
tourne-disque toujours fonctionnel avec son disque noir et précieusement conservé qui tournait en son centre avec ce bras muni d’une dent de diamant qui lisait les traits avec par moment un grain de poussière qui se traduisait par un petit bruit parasitait qui sortait du haut-parleur au sein de la mélodie même.
La jeune femme pouvait voir qu’elle se trouvait dans une petite pièce carré. Les murs étaient de couleur terne légèrement virant sur le brun. De nombreuses crasses étaient présentes. Des traces de sang séché sur les coins, bien crouteuse. L’odeur n’était pas très agréable … quelques peu poisseux. Elle se trouvait couché sur un vieux matelas posé à même le sol. Elle pouvait reconnaitre que ce matelas ressemblait étrangement au même rencontré dans les chambres qu’elle avait pu visiter … sauf qu’il était en bien meilleur état. Il ne faisait pas froid, la température était aux environs des vingt degrés Celsius. Et heureusement pour elle … Ses habits semblaient avoir déchirés. Les manches blanches qu’elle avait, ont été retirées comme ses bas blancs. Une partie de sa robe était déchiré et notamment à la poitrine où elle pouvait se rendre compte que le tissus baillait, montrant en partie sa petite poitrine. A croire que son ravisseur avait pris soin de la relooker une fois avant de la laisser là. Ses mains étaient coincées dans de solides
menottes faites de métal. Les chainons entre les deux menottes étaient très resserré … elle ne pourrait pas bouger ses mains comme elle le souhaite. D’ailleurs, en regardant ses mains, elle peut se rendre compte qu’elle n’a plus sa fameuse bague dimensionnelle...
Une légère lumière était visible par une petite lampe à l’huile qui était posé sur une table de chevet dans un coin de la pièce où elle se trouvait … En regardant bien, il y avait une porte, verrouillé naturellement, et muni d’une petite fenêtre …
Elle pouvait entendre au loin certains bruits métalliques comme si on jouait avec ces derniers. Comme on pouvait entendre un bruit de pas poser un certain rythme sur le sol … au même rythme que la musique qui s’écoulait en fait. Comme elle pouvait entendre, en rythme, un léger
« yeah yeaahh. » au loin.