Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

[FINI] « La nuit, tous les chats sont gris » [PV : Joana Zinaïda]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Félicia Hardy

Humain(e)

« …Et le pire, c’est que je sois obligé de me déplacer en personne le jour de mon anniversaire. Vous le croyez, ça, les gars ?
 -  Ouais, Boss, une vraie tragédie.
 -  Alors que le gâteau est en train de chauffer…
 -  Et que la petite voulait son câlin…
 -  Et que j’ai mis un costume. Putain ! Il vient juste de sortir du pressing ! Même ses saloperies de pompes, tu sais combien j’en ai pris, à les cirer ?! Tu crois que l’argent se trouve dans le cul des vaches, ou quoi ?! »

Il avait envie de se faire dessus… Non, il allait se faire dessus. L’homme devant lui était énervé, et, en un sens, on pouvait le comprendre. Toshirō Guramu fêtait aujourd’hui son anniversaire, et il comptait bien le célébrer en paix. Il avait fait venir un traiteur depuis Tokyo, un traiteur français, il avait mis les petits plats dans les grands. Toute sa famille était venue, et même Akihiro devait passer ce soir. Après tout, Toshirō n’était pas n’importe qui au sein de la Famille. Alors, forcément, quand, en plein milieu de la fête, alors que les petits rigolaient aux éclats et qu’on voyait leurs yeux émerveillés devant le jeu des ombres chinoises, les hommes de Toshirō venaient lui dire que Sadaharu avait été retrouvé, Toshirō avait compris que sa fête allait devoir s’écourter. Il avait senti le regard de reproche de sa femme. Ne jamais mélanger les affaires personnelles et le business, comme disait les Corleone. Un principe simple, comme une règle de vie, une conduite que Toshirō essayait, dans la mesure du possible, d’appliquer. Mais, comme ses études en droit le lui avaient appris, il n’y avait pas de bons principes sans exceptions.

« Alors, que je récapitule un peu, Sadaharu… Toi, tu fournis la drogue qu’on nous envoie depuis les Rook Islands, tu vois ? T’es un peu le genre d’intermédiaires, le… Euh…
 -  Le fournisseur, Boss.
 -  Voilà! C’est ça ! Le fournisseur ! Le putain d’enfoiré de fournisseur à la con ! Donc, donc, donc… On obtient, tu fournis aux distributeurs, et eux distillent cette saloperie hallucinogène dans les boîtes de nuit, les bars, et tout autre endroit de bonheur. On… On me suit, là, hein ? C’est quand même pas très compliqué ce que je dis, si ?
 -  Limpide, Boss, limpide.
 -  J’aime quand c’est comme ça, quand les choses sont… Limpides. Parce que j’aime les choses simples et claires. C’est admis. Fournisseur. Distributeur. La hiérarchie normale et simple… Malheureusement, y a toujours des petits cons pour croire qu’ils peuvent changer les règles, hein ? Tu sais comment on appelle ça ? Ce qui arrive aux abrutis qui pensent qu’ils peuvent bouleverser le circuit, et tricher ? Hum ? »

Sadaharu avait eu une mission très facile à accomplir, quelque chose de simple… Mais il avait estimé que les profits qu’il reversait au clan n’étaient pas assez élevés. Il avait donc été voir ailleurs, voir d’autres familles… La Mafia russe. Pendant un temps, ça avait marché. Il se faisait plus de fric que ce qu’il déclarait aux Guramu, ceux qui lui fournissaient sa dope, et il refourguait le surplus aux Ruskofs. Un marché très simple, un biz’ efficace… Mais il avait fini par se faire coincer. Le jour de l’anniversaire du Boss.

Pour le coup, c’était vraiment pas de bol.

Toshirō n’avait jamais aimé les traîtres. Il croyait en des valeurs simples comme la loyauté, la confiance… Des valeurs indispensables au sein d’une famille, au sein d’un clan, surtout quand le clan était aussi important et aussi influent que les Guramu. La tradition voulait qu’on coupe un doigt aux traîtres, à ceux qui avaient déçu le clan, et qu’on leur offre le pardon. En théorie, c’était aussi ce que Toshirō devrait faire… Mais, ce soir, il avait une fête d’anniversaire, et aucune envie de s’emmerder avec un mec comme Sadaharu. Nu comme un ver, attaché à sa cave par des chaînes reliées à des tuyaux, l’homme était pathétique. Les hommes de Toshirō l’avaient déjà câliné un peu avant qu’il ne descende s’occuper de lui.

Et, pendant ce temps, dehors, tout autour de cette villa japonaise traditionnelle, il y avait de multiples gardes. Au sein du clan, Toshirō était ce qu’on appelait communément un wakagashira, l’un des premiers lieutenants du clan, le genre à déjeuner le Dimanche en compagnie d’Akihiro Guramu, l’Oyabun du clan. Sa villa japonaise se situait dans la forêt entourant Seikusu, dans les hauteurs de la ville. Il y avait une grande piscine intérieure, plusieurs jardins, l’ensemble étant entouré par un mur avec des gardes. Ils avaient tous es costumes sombres avec des cravates et lunettes noires, dissimulant leurs armes sous leurs costumes.

C’est sur le toit d’une des maisons que la femme observa en détail la zone. Ce jour-ci était le jour parfait pour que la Chatte Noire sorte ses griffes. Engoncée dans sa combinaison moulante en cuir, furtive comme une ombre, la redoutable cambrioleuse s’avançait lentement, furtive comme un chat. Le bureau de Toshirō abritait des objets de valeur, comme de riches tableaux, et, surtout, un coffre-fort abritant un trésor inestimable : des relevés de compte, des documents comptables… Et quelques bijoux précieux. Avec la venue d’Akihiro, Félicia voulait leur offrir une belle surprise…

Ça, c’était la théorie.

En pratique, s’infiltrer dans la maison de Toshirō n’était pas une mince affaire. Caméras de sécurité, détecteurs de mouvement, sans parler des gardes. La fête d’anniversaire avait lieu dans le grand salon du manoir, et Félicia évitait autant que possible cette zone. Les gosses s’étaient amusés toute la journée, et les autres enfants étaient repartis, ne laissant plus que la famille de Toshirō… Et les autres lieutenants. La police de Seikusu avait l’occasion de faire un joli coup de filet ce soir, mais les Guramu avaient depuis longtemps quelques assurances judiciaires bien pratiques. Il était donc temps que la Chatte Noire mette son grain de sel dans cette histoire.

En théorie, elle était aussi censée être la seule à vouloir s’emparer du magot de Toshirō.

Mais, ça, c’est en théorie…
« Modifié: lundi 17 juillet 2017, 13:40:48 par Princesse Alice Korvander »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Joana Zinaïda

E.S.P.er

  • -
  • Messages: 132


  • FicheChalant

    Description
    Joana est une jeune femme Russe, au caractère de petite fille lunatique mélangé à une experience qui n'a rien d'enfantine. Ayant le pouvoir de se transformer en tous type d'animal, elle a longtemps voyagé en volant pour survivre suite à la mort de sa mère. Elle s'est arrêté à Seikusu et a ici découvert l'existance d'autres êtres aux pouvoirs surnaturels, la poussant à "s'installer" temporairement dans la ville Japonaise.
Ce vol là, Jo l'attendait depuis près d'une semaine.

En y pensant, elle devenait volatile, excessivement excitée. Ses préparatifs étaient au point, elle avait minutieusement préparé son intrusion comme jamais. Et elle avait adoré faire cela.

Après l’expérience dans l'appartement de la femme non-humaine, elle avait décidé d'acquérir du savoir-faire sur les équipements haut-niveau en terme de surveillance robotisée. Elle avait passé des heures entières à se renseigner sur un ordinateur qu'elle avait tout spécialement acheté pour l'occasion, grande première pour elle. Se rendre dans un magasin d'électronique avait été une expérience très marquante selon elle, presque autant que sa première fois au super-marché avec Mère. Un sourire pointait sur ses lèvres à l'évocation de cette pensée.

Non, cette fois-ci était une première. Elle avait un véritable objectif qu'elle ne partirait pas sans l'avoir atteint. Il s'agissait de ramener un joyau bleu – un magnifique saphir ayant appartenu à une prestigieuse reine de France.

Au début, l'idée de ce vol ne l'avait pas vraiment enchantée. D'abord, parce qu'elle ne pourrait rien faire avec une telle pierre, même montée. Elle ne pourrait pas la revendre sans attirer l'attention, cela ne se mangeait pas ; bref, cela n'avait rien d'utile pour elle.

Elle avait bien eut l'idée de le briser en morceaux et de le revendre ici et là à un bon prix. Mais en apprenant que sa valeur diminuerait, elle abandonna rapidement l'idée même.

Cependant, elle se dit que quelqu'un pourrait certainement la lui racheter, à condition que ce soit une personne travaillant illégalement. A cette idée, de nombreuses connaissances avaient refais surface, et l'idée de voler le joyau lui était à nouveau revenue à l'esprit.

Ainsi pourrions nous nous poser cette question : comment avait-elle eut connaissance de l’existence d'une telle pierre, su où la trouver exactement et de quelle manière se l'approprier ?

La réponse était plutôt simple : le hasard.

Pour cette sortie là, elle s'était transformée en une petite pie verte, dans l'espoir d'approcher inoffensivement un étage élevé d'un grand immeuble. Seulement, elle s'était retrouvée dans un quartier passablement mal fréquenté, et avait atterri sur une terrasse ouverte à forte odeurs de substances illicites en tous genres. La pie s'était donc posée là, intriguée. A l'intérieur se déroulait une discution à l'air très sérieuse, deux hommes baraqués portant des armes à feu et aillant l'air près à s'en servir. Deux duos d'hommes se parlaient comme si la situation était des plus normales.

Loin d'être partie à tour d'ailes, la jolie pie était restée là à écouter attentivement, impassible. Personne n'avait fait attention à elle, et d'ailleurs, qui aurait bien pu soupçonner un oiseau d'espionnage ?

----

Désormais, c'était un chaton aux poils mi-longs et roux qui se dirigeait vers la sortie de l'immense maison. Le brouhaha de la fête semblait ne pas l'atteindre. Elle était trop heureuse.

Une magnifique bague ornée d'un diamant bleu était coincée entre ses canines.




Parce que je sais que vous l'attendiez...

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)
« Modifié: jeudi 21 mai 2015, 07:10:48 par Joana Zinaïda »
Pour consulter mes personnages ou pour une quelconque demande de rp, veuillez vous rendre sur ce topic ♥


Félicia Hardy

Humain(e)

S’avançant à pas de velours, Félicia était passée par une terrasse d’une chambre. Le manoir avait beau être grand, il était étroitement surveillé. Entre les patrouilles de Yakuzas se déplaçant le long des couloirs, les caméras, les détecteurs de mouvement, Félicia avait fort à faire. D’aucuns auraient pu se décourager, mais elle était la fille d’un légendaire cambrioleur, Walter Hardy, qu’on avait surnommé, à l’époque, le Chat, en raison de ses cambriolages de haut vol... Des cambriolages qui avaient fini par amener la pègre new-yorkaise à ses fesses, notamment Wilson Fisk. Tel père, telle fille... Malgré tous les efforts de sa mère, Lydia, pour que Félicia n’entende jamais parler de son père, elle avait fini par devenir, elle aussi, une cambrioleuse hors-pair, sur les traces de son père. Le plus grand exploit de Lydia avait incontestablement été de s’infiltrer dans un Helicarrier du SHIELD, et Félicia avait réitéré cet exploit dans une base ultrasecrète du SHIELD. Autrement dit, elle savait y faire, et comptait déjà, à son actif, des repaires de l’HYDRA, de l’AIM, ou, de manière plus modeste, des repaires de criminels, des manoirs abritant de grands criminels, voire des châteaux vampiriques, datant de l’époque où elle était avec Morbius. Tout ça pour dire qu’elle pouvait infiltrer le manoir de Toshirō sans trop de problèmes. Elle évitait prudemment les gardes, tout en se dirigeant vers le bureau de ce dernier.

Toshirō, fort heureusement, était occupé dans une autre partie du manoir, et avait tenu à ce que la fête ait lieu loin de son bureau, de manière à éviter que les gamins ne fassent une partie de cache-cache l’amenant dedans. Il y avait une caméra de sécurité centrée sur la porte, et Félicia s’en approcha, longeant le mur. Elle leva sa main vers la caméra, repérant les fils, les boutons, et déconnecta brièvement la caméra. Malheureusement, elle n’avait pas encore de combinaison invisible, et elle se dépêcha ensuite de crocheter la serrure de la porte. Elle avait environ quinze secondes avant que la caméra ne s’allume à nouveau, et que l’équipe de sécurité ne prenne cette pause pour une simple panne matériel. Elle se dépêcha donc d’utiliser ses rossignols, crocheta la serrure, et pénétra à l’intérieur, refermant derrière elle la porte coulissante.

Le bureau était silencieux, plongé dans la pénombre, avec un grand tableau sur la droite, et le coffre-fort. Il y avait une porte au fond, un grand bureau, plusieurs bibliothèques, abritant des essais philosophiques sur Confucius, des atlas, ou encore des ouvrages sur Sun Tzu, et des exemplaires de « L’Art de la Guerre ». Toshirō était indéniablement un homme cultivé, quelqu’un qui, en plus de ses fonctions de lieutenant au sein du clan, était aussi un shingiin, terme désignant les conseillers juridiques. Des individus très importants au sein du clan, car ils s’assuraient du blanchiment d’argent, ils vérifiaient la légalité de tous les contrats passés par les entreprises-écrans appartenant aux Guramu, s’occupaient de tous les procès impliquant le clan, de son rapport avec la presse, etc... Bref, ils s’occupaient de tout le secteur juridique, et, dans un clan aussi bien implanté dans la ville, et qui était à la base d’une grande partie de la corruption locale, il fallait s’attendre à ce qu’ils aient beaucoup d’activité. De fait, les rayons comprenaient aussi beaucoup de manuels juridiques. Rien d’illégal... Les vrais documents devaient se trouver dans le coffre-fort blindé, et Félicia s’en approcha. Fléchissant les genoux, elle commença à approcher ses doigts, et apposa son oreille contre la porte blindée du coffre, comme dans les films.

Lentement, sa main remuait le long, jusqu’à sentir les déclics de la serrure... Quand elle entendit du bruit venant de la porte d’entrée.

*Merde !*

Félicia bondit vite derrière le bureau, puis passa par la porte au fond.

« ...Ce sale petit merdeux ! Me faire ça à moi, le jour de mon anniversaire ! T’y crois, toi ?
 -  ’Vous inquiétez pas, Boss, il vous ennuiera plus.
 -  Oh, il y a intérêt ! »

Toshirō venait d’arriver, et il se rapprocha d’un placard, l’ouvrant. Il retira sa veste, et Félicia ferma prudemment la porte, puis se retourna.

Elle venait de débarquer dans une petite pièce sombre, avec des bijoux multiples sur des mannequins.

*Oh... Il semblerait que je sois entrée dans la fortune personnelle de Toshirō...*

Et, bien entendu, ce n’était pas du toc. Alors que Félicia cherchait quoi prendre comme souvenirs, elle se rapprochait d’une fenêtre entrouverte, et vit un petit chat qui se rapprochait de la sortie.

« Hey ! Salut, toi ! »

Quelle ne fut pas la surprise de Félicia en voyant que, entre ses canines, le chaton avait une belle bague sertie d’un diamant bleu.

« Oh... Et bien, il semblerait que je ne sois pas le seul félin kleptomane, hum... »

Félicia, qui adorait les chats, se rapprocha de lui, afin de lui faire un câlin... Sans savoir que ce chat n’était pas qu’un simple chat.

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Joana Zinaïda

E.S.P.er

  • -
  • Messages: 132


  • FicheChalant

    Description
    Joana est une jeune femme Russe, au caractère de petite fille lunatique mélangé à une experience qui n'a rien d'enfantine. Ayant le pouvoir de se transformer en tous type d'animal, elle a longtemps voyagé en volant pour survivre suite à la mort de sa mère. Elle s'est arrêté à Seikusu et a ici découvert l'existance d'autres êtres aux pouvoirs surnaturels, la poussant à "s'installer" temporairement dans la ville Japonaise.
Elle pensait que la partie était jouée. Pensée bien stupide, en soi, et elle ne refit plus jamais l'erreur d'y croire après ce jour là.

Ce fut un bruit qui l'alerta. Si elle n'avait pas été un chat, elle ne l'aurait certainement pas entendu tellement il était discret. Le chaton roux tourna vivement la tête, son regard perçant distinguant le reste de la bâtisse qu'elle avait cru voir s'éloigner.

Cela provenait d'une fenêtre qui venait de s'ouvrir.

Une femme vêtue d'une combinaison moulante noire l'observait par derrière la fenêtre blindée. Ses cheveux étaient d'une belle couleur argentée, très originale pour une femme de son âge. Jo décida qu'elle était belle, mais qu'elle n'avait rien à faire ici.

En réalité, ce n'était pas l'arrivée de la belle femme qui l'étonna le plus, mais plutôt la pièce dans laquelle elle se tenait. C'était le royaume des richesses sur laquelle elle était tombée. Comment n'avait-elle pas eut l'adresse de cet endroit particulier ? Car le diamant bleu qu'elle tenait fermement entre ses canines provenait d'une pièce anodine, mise à part et qui n'éveillait pas l'attention.

Quoi qu'il en soit, la scène était comique.

Elle venait de remarquer que la femme aux moulants avait quelque chose du chat. Mais toujours moins que Jo. Et elle se mit à l'appeler.

- Hey ! Salut, toi ! 

Même si le chaton n'affichait aucune réaction distincte, Jo n'en était pas moins étonnée. Ce n'était peut-être pas le moment pour se rencontrer, mais plutôt de s'enfuir à tire-d'ailes, la belle bague entre les serres.
Mais Jo n'était pas venue pour le joyau, et elle le savait très bien. Non, elle était là pour l'aventure que cela représentait et le danger qu'elle y courait. Elle était venue pour se frotter aux choses desquelles elle se cachait habituellement.
Cet imprévu était peut-être la clef de ce pourquoi elle était venue ici. Et puis cette femme avait l'air d'être de sa partie.

Elle s'approcha donc, toujours sous forme de chat, et se frotta doucement contre la main que la femme lui tendait.

Il était bien sûr hors de question de lui céder le joyau. Elle se demanda si elle devrait se transformer ici même ; mais cela ne lui sembla pas de prime abord être la meilleure solution. Elle ne ferait pas la même erreur une deuxième fois, du moins pas sans y avoir réfléchit promptement.

Alors, elle décida de tourner les choses à son avantage, si elle le pouvait.

Plantant son regard tout sauf animal dans les yeux de la jeune femme aux cheveux blancs, le chat s'avança vers la fenêtre et sauta sur son rebord, invitant le femme du regard à faire de même. Peut-être pourrait-elle tirer profit de l’expérience, l'intrépidité et la place dans le sac de la chatte noire.

Il se pouvait qu'elle en espérait un peu trop. Mais qui ne tente rien n'a rien, et la jolie femme commençait déjà à lui plaire.
Pour consulter mes personnages ou pour une quelconque demande de rp, veuillez vous rendre sur ce topic ♥


Félicia Hardy

Humain(e)

Félicia avait toujours aimé les chats, ce qui avait parfois été un problème. Elle se rappelait encore de ses interventions avec Spider-Man dans la nuit de New York, alors qu’ils étaient en filature, et qu’elle n’hésitait pas à sortir de sa cachette pour secourir les pauvres petits chats manquant de se faire écraser. C’était plus fort qu’elle ; elle accordait autant d’importance à la vie d’un chat qu’à celle d’un être humain. Alors, forcément, voir un beau petit chat ici, alors qu’elle était en plein cambriolage risqué, c’était une aubaine pour elle. Elle s’en approcha donc, mais, alors qu’elle allait récupérer le bijou niché dans la gueule du chat, ce dernier bondit près de la fenêtre, sa queue caudale remuant dans son dos... Et la regarda.

« Hey ! s’exclama Félicia. Ne te sauve pas, mon mignon, je ne te veux rien de mal... Tu ne sens pas l’odeur de chats sur moi ? »

Félicia avait plus d’une vingtaine de chats chez elle, dans son grand appartement, et il était fréquent que ces derniers se frottent à elle, en quête de multiples câlins, et, souvent, de gamelles à remplir. Elle se rapprocha donc de la bête, et caressa sa tête, un sourire sur le coin des lèvres, sa main glissant de sa tête pour frotter son dos, filant le long de sa colonne vertébrale jusqu’à sa queue, qui se redressa sous la pression de sa main. Elle remonta ensuite sa main, et recommença à la caresser, se mordillant les lèvres en sentant ce petit chat ronronner de plaisir.

« Donne-moi ça, tu risques de t’étouffer avec... »

Une nouvelle fois, la main de Félicia se rapprocha de l’objet précieux quand elle entendit la porte s’ouvrir. Félicia se dépêcha de s’abriter derrière un meuble.

« Oui... Oui, bien sûr... »

Il était au téléphone. Félicia tourna la tête, et vit l’homme marcher vers la fenêtre, cherchant dans une poche intérieure de son costume un paquet de cigarettes. Le chat avait disparu. Soit il avait bondi par la fenêtre, soit il était retourné à l’intérieur... Et, vu la hauteur, Félicia pensait plutôt qu’il s’était caché à l’intérieur. De fait, elle ne tarda pas à le voir, et lui fit signe d’approcher de la main, avant que l’homme ne le voit.

« Mais... Ouais, ouais, les gars sont en train de le câliner un peu... Oui, j’en ai bien conscience, tu crois quoi ? »

Un cambriolage, c’était savoir improviser en fonction du plan initial, car il était impossible de tout contrôler. Un garde ayant soudain envie d’uriner, un autre faisant tomber sa radio ou sont rousseau de clefs... Ou un scientifique victime d’une insomnie restant dans son laboratoire la nuit. Tous les scénarios étaient possibles, et Félicia avait appris à le savoir. Le plus important, c’était de réguler son stress, et de ne pas paniquer inutilement. L’homme se déplaçait lentement, et fuma à nouveau.

« Oh, ça, il parlera, oui. On ne peut pas laisser ces enfoirés de Russes continuer à nous dépouiller comme ça ! Ouais... »

L’homme se déplaça à nouveau, retournant vers son bureau, mais laissa la porte ouverte. Un rai de lumière s’échappait de ce dernier, et il finit par raccrocher, puis, au lieu de retourner voir ses bambins, soupira en s’asseyant sur son fauteuil. Toujours dissimulée dans le coin, la Chatte Noire s’avança lentement, et ne tarda pas à trouver, sur une table à côté d’elle, une boîte à bijoux. Elle l’ouvrit rapidement, et ses yeux s’illuminèrent en voyant tous les bijoux situés à l’intérieur.

« Au moins, je ne serais pas venue pour rien... »

Elle ne pouvait pas tout prendre, et prit donc plusieurs joyaux, les dissimulant entre ses seins, puis fit un clin d’œil au chat.

« La meilleure planque d’une femme, mon mignon... »

Étrangement, il avait toujours le bijou dans sa gueule. Félicia aurait cru qu’il s’amuserait à jouer avec, par exemple en le lançant au sol, et en tentant à nouveau de le prendre dans sa bouche.

« Et bien, tu y tiens, toi, mon beau, à ce bijou... Enfin, je dis ça, mais tu es peut-être une chatte... »

Félicia aimait parler avec les chats... Quitte à passer pour une cinglée.

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Joana Zinaïda

E.S.P.er

  • -
  • Messages: 132


  • FicheChalant

    Description
    Joana est une jeune femme Russe, au caractère de petite fille lunatique mélangé à une experience qui n'a rien d'enfantine. Ayant le pouvoir de se transformer en tous type d'animal, elle a longtemps voyagé en volant pour survivre suite à la mort de sa mère. Elle s'est arrêté à Seikusu et a ici découvert l'existance d'autres êtres aux pouvoirs surnaturels, la poussant à "s'installer" temporairement dans la ville Japonaise.
Alors que la dame vêtue de noir entrait à son tour dans la chambre aux bijoux, le chaton miaula discrètement. Quelqu'un entrait, visiblement au téléphone.

Le but de Jo n'était certainement pas de se faire passer pour un véritable chat. A vrai dire, elle ne cachait son pouvoir que pour éviter les désagréments de questions insistantes et étonnées. Mais dans cette situation, la femme semblait être tout à fait disposée à croire en l'irréel. Pourquoi alimenterait-elle un discution à sens unique un chat au beau milieu d'un cambriolage ? Chat dont la gueule abritait un joyau d'une valeur exorbitante ?

Non, cette femme ne faisait pas partie du commun.

Alors Jo se faufila entre les meubles, dont un bon nombre était sertis de joyau certainement aussi précieux que celui qu'elle tenait fermement entre les canines.

Le chat roux tendit ses oreilles vers le bruit de conversation tout en gardant un œil sur la chatte noire.

Dans une situation pareille, il y avait deux solutions, d'une simplicité extraordinaire.

La première était de partir. La seconde, de rester.

Elle avait déjà fait son choix auparavant. Cependant, la décision de rester ici en compagnie de la femme en collants et de ses richesses impliquait d'autres résonnements. Si elle ne voulait pas partir d'ici sans son joyau bleu, il fallait qu'elle imagine. Qu'elle se rende utile.

On entendit le son flou de l'homme s'affalant sur un fauteuil mou, provenant de la pièce d'à côté. La femme se déplaça pour accéder au trésor.

Jo ne pouvait rien emporter de plus.

La situation semblait plus compliquée qu'au départ, mais c'est tranquillement que les pensées du chaton se formèrent.

-La meilleure planque d’une femme, mon mignon..., dit la belle femme avec un clin d'oeil en glissant les bijoux entre ses seins.

Si elle été rentrée ici, c'était pour gagner quelque chose. Or si elle ne faisait rien, elle était sûre que la femme chercherait soit à lui prendre la bague et à la laisser là, soit à carrément l'emmener avec elle dans sa maison où elle bâtissait certainement une armée de chats kidnappés.
Dans les deux cas, elle perdait son trésor.

Cependant, la femme avait l'air d'apprécier les chas et cela était peu être la meilleure arme à brandir.
De toutes manières, Jo devait faire quelque chose pour prouver qu'elle avait aussi droit à son butin. Peut-être que ce langage, la cambrioleuse le comprendrait.

Le chaton émit un petit miaulement à l'adresse de la femme et fit volte face. Il fallait agir vite, et bien. Mieux valait qu'elle ne se retrouve pas coincée dans une maison sans issues.

Le chat, son bijou toujours entre les canines, s'avança prudemment entre les meubles et pointa son museau dans la chambre d'à côté. Il semblait que c'était le bureau du patron, mais l'acolyte ne semblait pas si gêné de s'y installer à son aise : les souris dansent...

Le chat sauta doucement sur le bord du bureau. Quelques feuilles volaient et l'homme au téléphone tenait un cigarette à la main, le regard vague. Peut-être avait-il sûrement bu, et il ne ferait pas de mal à un chat si il le voyait. Mais là n'était pas l'intention de Jo.

Le chat posa délicatement le joyau bleu dans un coin de la table. Elle le reprendrait plus tard.

Et le chaton disparut.

A la place, un long serpent aux canines retroussées se glissa au sol. Discrètement, il passa sous les pieds du fauteuil.

Quand l'homme le repéra, il était trop tard.

Le serpent se déplia d'un coup sec et attrapa le bras de sa victime, qui n'eut pas le temps de crier. La dose injectée était assez puissante pour qu'il s'évanouisse rapidement, mais pas assez pour le tuer. Enfin, si les secours intervenaient avant les 12 prochaines heures.

Le tout n'avait prit qu'une minute ou deux.

Le chaton se glissa de nouveau entre la porte pour retrouver sa complice. Entre ses canines se trouvait, en plus d'une bague, un monstrueux trousseau de clefs pendant qui émettait des tintements.
Pour consulter mes personnages ou pour une quelconque demande de rp, veuillez vous rendre sur ce topic ♥


Félicia Hardy

Humain(e)

Il allait falloir trouver un moyen de se débarrasser de lui... Félicia pouvait toujours fuir par la fenêtre avec son lot de consolation, mais les documents comptables et autres éléments dans le coffre-fort étaient trop importants pour qu’elle abandonne aussi facilement. Les Guramu faisaient partie des fondateurs de Seikusu. Depuis les origines, ils avaient marqué l’histoire de cette ville. Les premiers Guramu de Seikusu avaient été des Bakuto, un terme désignant les joueurs professionnels, ceux qui contrôlaient les jeux de hasard, et qu’on trouvait dans les villes et les foires. Au Japon, les jeux de hasard avaient toujours été très importants, et la fortune initiale des Guramu avait commencé là-dessus, dans les troquets, avant de progressivement se développer et s’étendre. Aujourd’hui, leur influence s’étalait à travers tout le Japon, et même au-delà. Ils étaient devenus une organisation internationale, une mafia aussi influente que les autres grandes mafias japonaises, comme le clan Yamaguchi, comprenant plusieurs dizaines de milliers de Yakuzas. Les Guramu étaient une menace prioritaire, et ce d’autant plus qu’ils avaient développé un nouveau trafic, de la contrebande dimensionnelle, à partir de produits venant de Tekhos, comme des armes. Dans ce coffre-fort, il y avait peut-être des indices déterminants pour ébranler cette nouvelle activité, qui était désormais le fleuron des Guramu, et qui avait permis au clan de se hisser au premier plan de la criminalité internationale, notamment en faisant du commerce avec les grands groupes criminels du monde, que ce soit les terroristes islamistes au Proche-Orient, les cartels de la drogue sudaméricains, les vastes gangs de rues états-uniens, les seigneurs de guerre africains... La liste était longue, et, même si Félicia se définissait comme une simple cambrioleuse, et ne s’intéressait donc pas à ce genre d’histoires, elle n’avait pas spécialement envie que des tyrans et des bouchers africains se retrouvent avec des exosquelettes et des fusils-lasers.

Elle n’allait donc pas laisser un simple comptable l’embêter, et, alors que la Chatte Noire comptait agir, le mystérieux chaton fila dans le bureau... Félicia ne put pas l’empêcher de partir, et le vit filer par la porte entrouverte.

*La fidélité des chats n’est plus ce qu’elle était...*

La Chatte Noire regarda encore autour d’elle, puis alla près de la fenêtre. Elle pouvait rejoindre le toit, ou descendre le long du mur à l’aide de ses griffes. Tout ce qu’il fallait, c’était attendre que l’homme parte rejoindre sa famille... Quand elle entendit du bruit et un soupir venant du bureau, comme des bruits de lutte. Félicia allait se rapprocher quand la porte se rouvrit, et le mystérieux chat apparut à nouveau. Cette fois, Félicia s’arrêta, et le regarda se rapprocher. Il tenait, entre ses canines, un trousseau de clefs, et la bague.

*Ça, ce n’est pas normal...*

Qu’était donc ce chat? Le chat de James Bond ? Surprise, Félicia s’approcha de lui, et récupéra du bout des doigts le trousseau de clefs. Il y avait sûrement la clef du coffre-fort... Elle observa ensuite le chat, sur un ton soupçonneux.

« Toi, tu n’es pas normal, hein... Qu’est-ce que tu me caches, mon mignon... ? »

Elle ne s’attendait pas spécialement à une réponse... Mais, après tout, ce n’était pas la première fois que Félicia verrait un magicien prendre l’apparence d’un chat*. Tout était possible dans ce monde, et il était même possible que ce chat soit une espèce de kami, ces esprits japonais positifs assimilables à des divinités dans la mythologie japonaise, et qui pouvaient prendre des apparences animales.

L’heure n’était pas à la réflexion, et Félicia se releva. Le cuir crissait à chacun de ses pas, et elle retourna dans le bureau, puis ouvrit rapidement le coffre-fort, après une brève inspection du comptable. Il dormait profondément, et elle nota la présence de deux trous à hauteur d’un de ses bras, comme si on l’avait... Mordu. Après cela, elle ouvrit donc le coffre, et vit, à l’intérieur, un écrin. Elle l’ouvrit, et vit à l’intérieur un magnifique saphir, qu’elle inspecta pendant quelques secondes.

« Celui-là, il vaut son pesant d’or... »

Elle le nicha entre ses seins, et inspecta ensuite les documents se trouvant dans le coffre-fort. Il y avait plusieurs dossiers, qui comprenaient des relevés comptables, des numéros de comptes dans différents paradis fiscaux : des banques suisses, monégasques, aux Caïmans... Et d’autres, encore, sur des paradis fiscaux encore plus confidentiels sur leurs clients : le Botswana, le Brunei, le Guatemala... Elle comprit que certains de ces comptes bancaires, par exemple ceux en Suisse, étaient des leurres, et que les vrais étaient les autres. Elle n’avait pas le temps de tout analyser, et décida donc de tout prendre. Félicia allait chercher un sac à dos quand la porte s’ouvrit sur deux hommes en costume.

« Boss, nous... »

Surprise, Félicia se retourna vers eux, et vit que l’un des deux avait pointé un pistolet vers elle.

« C’est qui, cette salope ?! »

L’imprévu, comme toujours...



* : Cf. RP « Miaou ? ».

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Joana Zinaïda

E.S.P.er

  • -
  • Messages: 132


  • FicheChalant

    Description
    Joana est une jeune femme Russe, au caractère de petite fille lunatique mélangé à une experience qui n'a rien d'enfantine. Ayant le pouvoir de se transformer en tous type d'animal, elle a longtemps voyagé en volant pour survivre suite à la mort de sa mère. Elle s'est arrêté à Seikusu et a ici découvert l'existance d'autres êtres aux pouvoirs surnaturels, la poussant à "s'installer" temporairement dans la ville Japonaise.
Elle n'avait pas songé à fermer la porte à clef.

Elle s'était dit que le temps de piquer le contenu du coffre (voire le coffre lui-même), personne ne viendrait déranger le bureau de leur boss.

Mais elle avait eut tord.

Alors qu'elle suivait d'un pas léger la femme-chatte qui se déplaçait vers le coffre fermé à clef, le chat entendit les bruits de talons claquant au sol, accompagnés d'une dalle qui craquait. Puis les voix arrivèrent en même temps que la porte s'ouvrait.

Le chat, ayant sauté avec souplesse sur la table du bureau, fixa la porte avant de réagir. Elle se transporta sur le côté où gisait un énorme vase vide, et réduisit sa taille encore sans changer pour autant d'animal. C'était un exercice plutôt dur qu'elle ne faisait que quand l'occasion était urgente. Elle se tapit dans son coin, observant la scène dans l'espoir un peu idiot qu'on ne la remarquerait pas.

Elle aurait aussi voulu que la femme se cache, sans quoi ses espoirs de gagner quelques trésors de plus grâce au sac qu'elle portait allaient sûrement s'envoler.

Maintenant, une question se posait : que faire ?

Si elles restaient plus longtemps ainsi sans rien faire, les deux hommes allaient hurler quelques gardes ou chien du magouilleur et s'en était fini de son butin. La vue de l'homme assoupit grâce au poison lui fit penser qu'il fallait faire quelque chose, et vite.

Sans trop réfléchir alors, le chat sortit de sa cachette et sauta à bas du bureau dans un mouvements élancé. Il s'approcha à pas gracieux et rapides. Peut-être seraient-ils amadoués ? En réalité, ils étaient surtout étonnés. Elle avait bien pensé à laisser, bien qu'à contrecœur, le bijou derrière elle.

Elle se transforma alors de nouveau en une grande jeune femme aux cheveux rouges et soyeux, à l'immense surprise des deux hommes. Ils n'eurent cependant pas le temps de voir son visage car elle assena un violent coup de poing à la figure de l'un, cachée par sa chevelure qui semblait voler autour d'elle.

Elle n'eut pas besoin d'expliquer à l'autre femme de l'imiter, car elle s'était déjà élancée. 
Pour consulter mes personnages ou pour une quelconque demande de rp, veuillez vous rendre sur ce topic ♥


Félicia Hardy

Humain(e)

Deux hommes, pointant leurs armes sur elle, et trop concentrés pour loucher sur ses seins... Ou peut-être avaient-ils entendu parler de la Chatte Noire ? Félicia ne pouvait négliger aucune hypothèse, mais il y avait une chose qui était sûre... Elle n’avait guère envie de se faire prendre. Ils regardèrent brièvement leur Boss, et elle était en train de réfléchir. Contrairement à Batgirl, Félicia n’avait pas de petits gadgets, mais elle avait avec elle des réflexes félins. Alors qu’elle réfléchissait, le mystérieux chat se transforma alors en une superbe femme rousse, avec une longue chevelure, surprenant les hommes. Néanmoins, elle ne leur laissa pas le temps de dire quoi que ce soit, fonçant sur l’un des deux hommes. Le second tourna la tête, surpris...

« Qu... ? »

Ce fut tout ce qu’il arriva à dire avant que Félicia ne bondisse sur lui. Elle sauta à pieds joints, envoyant ses genoux en avant, et heurta le torse de l’homme, l’envoyant dans le couloir. Par miracle, l’homme réussit à ne pas tomber, allant s’appuyer contre le mur. La Chatte Noire fonça droit sur lui, mais l’homme, en hurlant, répliqua par une main tendue en avant. Elle heurta le visage de Félicia, l’envoyant sur le sol, et l’homme, visiblement expert en arts martiaux, s’élança vers elle. Félicia banda ses muscles, et roula son corps vers l’arrière, ses jambes venant frapper l’homme, le repoussant.  Entre-temps, l’autre individu avait attrapé la femme rousse pour la balancer contre le mur, son nez saignant. Félicia s’élança en arrière, et frappa du pied le dos de l’homme, puis esquiva le coup de poing de l’autre en bondissant sur le côté, puis elle fléchit les genoux, et poussa un feulement inquiétant, et chargea l’homme.

Elle l’envoya voler à travers la porte en face, qu’il traversa sur son passage, s’étalant dans une sal :le de détente, renversant plusieurs théières et s’affalant sur des coussins. Une geisha se trouvant derrière hurla, ses doigts fins et tendres caressant le visage d’un homme, qui se redressa subitement. Dans cette ambiance parfumée et chaude, Félicia bondit sur place, et frappa avec le pied (une technique favorite !) la tête de son adversaire, l’envoyant s’étaler en retrait. Pendant ce temps, le Yakuza qui était dorloté par la geisha s’était relevé, torse nu, exhibant des pectoraux luisants et quelques tatouages. Félicia eut à peine le temps de le regarder qu’elle vit le pied de l’homme s’enfoncer violemment dans son ventre, coupant sa respiration.

L’homme allait l’attaquer encore quand la main de Félicia saisit une théière, qu’elle balança au visage de l’homme, dans un choc sourd, répandant une eau bouillante sur ses yeux, le faisant hurler. Soupirant, elle sentit alors l’autre ennemi la charger comme un buffle.

« Ah ! »

Félicia chavira sur le sol, et sentit les mains de l’homme se resserrer sur sa gorge, son visage traversé par la rage. Félicia hoqueta et feula encore, puis lui griffa le visage, faisant couler son sang, et approcha ses pouces de ses yeux, comme pour les crever. Son ennemi gémit, relâcha sa prise... Et la Chatte Noire se servit de ses jambes pour les enrouler autour de la taille de l’homme, et, dans une posture relativement sensuelle, serra à hauteur des poumons, venant lui couper la respiration. En soupirant, l’homme relâcha sa prise, et Félicia  le retourna sur le sol, puis leva ses mains, les serrant en un poing unique destiné à s’abattre sur son visage... Quand le Yakuza à qui elle avait ébouillanté le visage se rua dans son dos, et entreprit de l’étrangler.

La Chatte Noire, à nouveau brinquebalée, réagit rapidement, plantant ses crocs dans la main de l’homme, le faisant hurler. Elle avança sa tête, puis la recula violemment en arrière, et sentit le nez de l’homme craquer. Il lâcha prise, elle se retourna, planta ses griffes dans sa nuque, et envoya ce lourdaud heurter son comparse. Félicia essuya ensuite son visage, et retourna dans le couloir, puis dans le bureau, afin d’aider la mystérieuse femme si jamais elle n’avait pas réussi à se débarrasser de son adversaire.

Entre-temps, la geisha avait poussé des hurlements stridents, et déboula dans un jardin intérieur, jouxtant le bureau de Toshirō. Elle hurla à l’intention de plusieurs hommes armés, qui levèrent la tête vers le bureau, puis vérifièrent leurs armes, et se dépêchèrent de pénétrer à l’intérieur de l’établissement.

Félicia, qui avait entendu les hurlements depuis la fenêtre du bureau, se retourna vers la femme.

« Écoutez, j’ignore quelle espèce de magicienne vous êtes... Mais, si nous ne voulons pas avoir de gros ennuis, il vaut mieux décamper rapidement ! »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Joana Zinaïda

E.S.P.er

  • -
  • Messages: 132


  • FicheChalant

    Description
    Joana est une jeune femme Russe, au caractère de petite fille lunatique mélangé à une experience qui n'a rien d'enfantine. Ayant le pouvoir de se transformer en tous type d'animal, elle a longtemps voyagé en volant pour survivre suite à la mort de sa mère. Elle s'est arrêté à Seikusu et a ici découvert l'existance d'autres êtres aux pouvoirs surnaturels, la poussant à "s'installer" temporairement dans la ville Japonaise.

Re : « La nuit, tous les chats sont gris » [PV : Joana Zinaïda]

Réponse 9 dimanche 07 juin 2015, 20:56:48

Son coup de poing atterrit directement à la face de l'homme, prit par surprise et n'ayant pas l'opportunité de réagir.

Il fallait savoir quelque chose : Jo n'avait aucun don en matière d'art martial ; en réalité, elle ne savait pas se battre. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle ne savait pas se défendre, bien au contraire.

De nombreux stratagèmes lui existaient, des cartes que nul autre qu'elle ne pouvait brandir. Elle possédait des réflexes animaliers innés, mais elle pouvait prétendre utiliser d'autres choses encore. Elle avait apprit à contrôler ses transformations pour les faire évoluer en quelque chose d'hybride, pouvant emprunter à un animal une capacité physique particulière, comme des griffes, des oreilles, du venin, ou plein d'autres outils dont usent les animaux pour se défendre dans la nature.

Cependant, elle n'eut pas le temps de réfléchir aux opportunités qui défilaient devant elle, car un bras la propulsa contre le mur, faisant trembler ses cadres bleus au passage.

L'homme qu'elle avait agressé quelques secondes plus tôt s'était rapidement remit et avait réagit sans plus tarder. Il se déplaça rapidement vers elle, qui semblait à demi-effondrée contre le mur. Sûrement était-il toujours un peu ahuri par sa soudaine apparition, ou qu'il ne lui voulait pas tellement de mal, car il semblait hésitant.

Mais Jo avait d'autres tours dans son sac.

Alors que l'homme approchait lentement, le poing levé, la jeune rousse ignora la douleur qui avait explosé dans sa jambe et son crane pour se relever et envoyer son poing au visage de son adversaire. Ce n'était pas un coup comme les autres, l'homme du vaguement s'en rendre compte, car ce n'était pas un bras humain qui l'avait porté. Non, c'était un énorme poing de gorille porté par un bras énorme et cuirassé.

Complètement sonné, le visage en sang, le combattant n'eut pas le temps de réfléchir ni de se remettre que Jo était de nouveau sur lui. Elle était face à un dilemme dangereux auquel, qui plus est, elle n'avait pas le temps de réfléchir.

Devait-elle tuer cet homme ou non ? Et surtout, comment ? Elle avait un choix à faire : pouvait-elle user de ses pouvoirs, comme le venin auparavant ou même une force trop puissante pour lui appartenir ? On reconnaîtrait facilement la marque des crocs d'un alligator, et des questions seraient irrémédiablement soulevées.

Au plus profond d'elle-même, quelqu'un lui dit qu'elle ne devait en aucun cas dévoiler ses pouvoirs au monde. Cette voix, impétueuse, possédait une puissance qui dépassait la conscience même de Joana. Elle ne put faire autre chose que de lui obéir. Elle en avait déjà trop fait.

De plus, cela lui obligerait à partir de la ville, de peur de perdre sa liberté de mouvement. Et cela, elle ne le voulait pas. Il lui restait encore trop de choses à apprendre.

Le temps de prendre sa décision, l'homme sous elle avait reprit ses esprits. Maintenant sa prise avec ses maigres muscles, elle chercha quelque chose d'assez lourd pour l’assommer qui pouvait se trouver dans les parages.

Elle entendit un hurlement de douleur dans la pièce d'à côté et pria pour qu'il s'agisse de l'autre garde ou un de ses acolytes.

Enfin, ses yeux se posèrent sur le grand vase derrière lequel elle s'était cachée avant l'attaque. Il semblait bien assez lourd et ferait l'affaire.

Mais il était loin et elle ne pouvait pas se transformer. L'homme, des forces qui lui restait, la souleva et elle roula sur le côté avant de se relever précipitamment. Le garde se jeta sur elle sans plus tarder, et dans son élan pour l'éviter, elle se prit violemment la pointe du bureau dans la colonne vertébrale. Tandis qu'elle poussait un gémissement de douleur, l'homme tomba en avant, surprit de ne pas rencontrer la résistance attendue. Jo se tint à la table pour ne pas défaillir sous le coup de la souffrance qui se répandait dans son dos depuis son coccyx.

La vision se brouillant, elle ravala sa douleur et chercha à tâtons le fameux vase avant que l'autre ne se reprenne de sa chute. Elle le saisit à deux mains, le cachant à moitié dans son dos, et l'assena de toutes les forces qui lui restaient quand l'homme chargea de nouveau sur elle.

Elle vit alors avec contentement le garde s’effondrer une bonne fois pour toute. Enfin elle s'appuya contre le bureau, grimaçant, une main dans le dos. La douleur partirait vite à cet endroit, mais un vilain bleu resterait, et sa vue était brouillée par le sang qui coulait entre ses cils.

Quelques secondes plus tard vint la rejoindre sa complice, pratiquement intacte si on excluait son visage en sang.

Écoutant ses paroles, elle hocha vivement la tête  – ce qui provoqua au passage dans son crâne une explosion suivie d'un tsunami – et s'élança aux côtés de la femme, récupérant dans un élan de lucidité la bague bleue du chat. Bague qu'elle aurait énormément de mal à revendre après l'ébruitement du cambriolage, mais elle n'y pensa pas sur le moment.
Pour consulter mes personnages ou pour une quelconque demande de rp, veuillez vous rendre sur ce topic ♥


Félicia Hardy

Humain(e)

Re : « La nuit, tous les chats sont gris » [PV : Joana Zinaïda]

Réponse 10 mercredi 10 juin 2015, 02:02:33

Elles n’avaient pas le temps de traîner pour faire du shopping, maintenant que toute la clique allait leur courir après. Félicia aurait pu partir toute seule, mais elle avait envie de se rapprocher de cette femme... Car elle lui rappelait Kanone, et qu’avoir une magicienne polymorphe (comment expliquer autrement que par la magie le fait qu’elle se transforme en chat ?) était toujours utile. Elles sortirent donc dans le couloir, la Chatte Noire entendant des bruits de pas précipités. Sa combinaison était partiellement déchirée par endroit à hauteur des hanches, ce qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion de noter, et elle remonta le couloir, ouvrant une porte pour filer dans une autre direction.

L’avantage que les deux femmes avaient était que ce manoir était grand, ce qui leur permettait d’éviter autant que possible les tueurs armés lancés à leurs trousses.

L’inconvénient, c’est que le manoir était grand, ce qui faisait qu’elles pouvaient tourner en rond.

Il ne fallait pas compter sur la clémence des Yakuzas. Les Guramu était un clan extrêmement bien implanté à Seikusu, ayant la mainmise sur la police et les pouvoirs locaux depuis des générations. Le système leur appartenait, et, partant de là, ils se méfiaient et haïssaient les éléments étrangers à ce système, comme les justiciers. Ils n’avaient sur eux aucun contrôle, et, plus grave encore, le fait qu’ils leur tiennent tête pouvait amener le système à se réveiller. En conséquence, et même si Félicia Hardy n’était pas une justicière aussi populaire qu’Iron Girl, elle ne se faisait pas trop d’illusions si on lui mettait la main dessus.

Elles arrivèrent dans un autre couloir. Dans leur dos, des hurlements et des balles. Félicia tenait parfois sa mystérieuse alliée par la main.

« Si vous pouviez vous retransformer en chat, vous feriez une cible plus difficile à atteindre ! » suggéra-t-elle.

Elle nota que la chapardeuse avait récupéré la bague bleue.

*Pourtant, ce sont les pies voleuses qui sont attirées par les objets précieux...*

Félicia courut vers une fenêtre au fond du couloir, et l’ouvrit rapidement. Trop haut pour sauter en bas, mais elle pouvait grimper sur le toit, ce qu’elle entreprit rapidement de faire, en se hissant en hauteur, posant ses mains sur la gouttière longeant le toit. Restant sur le toit, elle se retourna alors, afin d’aider son alliée du moment à grimper aussi sur cette position de sûreté. La Chatte Noire s’était évadée de sites beaucoup plus dangereux que cette villa. Félicia, depuis le toit, longea prudemment ce dernier, évitant de faire trop de bruits, jusqu’à voir un gros arbre à l’arrière de la villa : un Prunus serruleta, aussi appelé « cerisier du Japon ». Un arbre immense et gros, dont les branches passaient de l’autre côté du mur.

« Bingo ! Voilà notre ticket de sortie. »

Le seul problème était que le jardin n’était pas désert, et que Félicia n’était pas à l’épreuve des balles. Elle descendit prudemment, allant sur le côté de ce dernier, se confondant dans l’obscurité grâce à sa combinaison noire. C’était un grand jardin zen, avec des parterres de fleurs, un petit ruisseau avec un pont en bois, et des tueurs armés patrouillant nerveusement.

« Essaie de te faufiler jusqu’à notre sortie, je vais aller faire parler mes griffes... »
« Modifié: mercredi 17 juin 2015, 02:05:47 par Félicia Hardy »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Joana Zinaïda

E.S.P.er

  • -
  • Messages: 132


  • FicheChalant

    Description
    Joana est une jeune femme Russe, au caractère de petite fille lunatique mélangé à une experience qui n'a rien d'enfantine. Ayant le pouvoir de se transformer en tous type d'animal, elle a longtemps voyagé en volant pour survivre suite à la mort de sa mère. Elle s'est arrêté à Seikusu et a ici découvert l'existance d'autres êtres aux pouvoirs surnaturels, la poussant à "s'installer" temporairement dans la ville Japonaise.

Re : « La nuit, tous les chats sont gris » [PV : Joana Zinaïda]

Réponse 11 mercredi 10 juin 2015, 22:08:39

Elles couraient, couraient et couraient encore, empruntant diverses sorties et couloirs dont elles ne connaissaient pas la destination. Pourtant, Jo avait conçu un plan détaillé de la maison, du moins des informations qu'elle avait pu récolter ici et là – et qui avait rendu son intrusion beaucoup plus simple – mais elles étaient maintenant trop éloignées et leur séance de poings l'avait déboussolée.

Sentant la main de sa complice au creux de la sienne, elle se laissait parfois guider, avant de prendre l'initiative lorsqu'elle sentait le danger arriver avant qu'il ne fut là.

Suivant son sage conseil, elle se transforma de nouveau en chaton, plus petit encore que celui dans lequel elles s'étaient rencontrées, et parvint elle ne sut comment à se porter sur l'épaule de l'autre. Ainsi, on aurait facilement pu croire que la voleuse n'était pas accompagnée.

Bientôt, elles arrivèrent, après maints détours, à ce qui semblait être une sortie pour elles. Du moins selon la chatte noire. Elle se retransforma en la femme rousse qu'elle était, pouvant ainsi mieux observer leur voix de sortie.

Il s'agissait d'une fenêtre, une ouverture comme une autre. Jo n'avait pas pensé avoir autant grimpé entre le rez-de-chaussée de tout à l'heure. Cependant, là n'était pas la question ; elles devaient s'échapper et vite.

La femme pointa un immense arbre fleuri planté non loin de la-dite fenêtre. Même sous forme humaine, Jo aurait pu l’atteindre. Mais elle n'en voyait pas vraiment l'utilité vu qu'elle pouvait prendre la forme d'un oiseau ou de tout type d'animal pouvant voler.

Joana réfléchit quelques secondes. Si elles étaient complices, il n'y avait pas de raison pour que l'une s'échappe sans risquer d'autres coups.

-J'ai peut-être une meilleure solution.

Elle désigna la pierre précieuse qu'elle tenait dans la main. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle l'avait gardée, mais après tout, elle n'en avait pas vraiment besoin. Elle avait vu bien plus de choses aujourd'hui qu'elle ne l'avait espéré, et elle était bien heureuse de cela. Cela valait bien le coût du joyau. Et puis, elle pourrait toujours le récupérer...

-Je vais aller la déposer sous le nez de leurs gardes et les attirer dans la direction opposée. Tu n'as qu'à t'échapper de là, et je me débrouillerai.


Elle guetta le regard de sa complice. Elle lui laissait le choix, lui faire confiance ou non, à moins qu'elle ne veuille combiner leurs deux solutions.

Elle hésita un instant, jetant quelques regards aux alentours pour voir si elles avaient encore le temps d'échanger quelques mots, puis se lança :

-J'ai la capacité de me transformer en n'importe quel animal.

Elle ne savait pas réellement pourquoi, mais cela lui semblait plus qu'important de le lui dire, pour que l'autre ne se pose pas plus de question. Ainsi, elle pouvait bien imaginer de quelle manière elle comptait mettre à exécution son plan.
Pour consulter mes personnages ou pour une quelconque demande de rp, veuillez vous rendre sur ce topic ♥


Félicia Hardy

Humain(e)

Elles approchaient du point de sortie de cette maudite maison. Leur arbre était leur fenêtre vers l’extérieur, mais encore fallait-il pouvoir l’atteindre. Furtive et discrète, Félicia était aussi visible qu’une ombre, perdue entre les buissons et les rochers de ce grand jardin. Elle observait les différents gardes, bien décidée à les envoyer dormir un peu, et, alors qu’elle comptait agir, sa mystérieuse amie, toujours aussi nue, avec son interminable chevelure rousse, l’arrêta pour lui soumettre une idée… Qu’elle-même fasse diversion pendant que Félicia s’enfuirait.

« Hein ? »

Comme ce n’était pas vraiment le projet de Félicia, elle en fut surprise. Elle pouvait tout à fait s’occuper de ces forbans, et elle avait, de plus, intérêt à le faire vite, avant que le reste du troupeau ne débarque. Félicia n’était pas qu’une excellente cambrioleuse, mais aussi une combattante solide. Elle était devenue la Chatte Noire quand Wilson Fisk avait utilisé sur elle une formule dérivée du sérum du super-soldat employé pendant la Seconde Guerre Mondiale sur Captain America. Si Félicia n’avait pas acquis la force de ce dernier, elle en avait, en tout cas, vu ses propres capacités s’améliorer, et, comme elle s’entraînait régulièrement, elle était tout à fait apte à neutraliser ces zozos, sans mettre en danger la vie de sa partenaire d’un soir.

Sentant bien les doutes de Félicia, la femme précisa son plan, consistant à mettre sous le nez des gardes la pierre précieuse, afin de les attirer, tandis qu’elle-même s’enfuirait, l’argument final de son raisonnement étant qu’elle pouvait prendre n’importe quelle forme animale. Félicia entrouvrit les lèvres, regarda à nouveau les truands qui marchaient, puis haussa les épaules.

« Et bien, comme tu veux… Mais… D’accord. »

Elle avait des doutes sur la viabilité de ce plan, mais elle préférait ne rien dire, car elles n’avaient pas le temps d’une discussion. Ainsi, tandis que sa partenaire se déplaçait pour déposer son butin, la Chatte Noire, elle, se déplaça sur le côté, avançant le long des buissons. Il n’y avait pour l’heure aucun garde près du cerisier, mais d’autres se tenaient à côté. Ils étaient assez détendus, signifiant qu’ils n’avaient peut-être pas encore entendu toute l’agitation qui régnait dans la maison.

Félicia se retrouva rapidement derrière le kiosque, près du cerisier. La malchance l’accompagnant, elle vit un garde se rapprocher du cerisier, et s’y accoler en sortant une cigarette, tirant un coup dessus. Elle se pinça les lèvres, et resta dissimulée derrière le kiosque, en réfléchissant. Elle pouvait bondir sur lui, le neutraliser rapidement, et filer à l’anglaise, mais elle préféra, pour l’heure, se contenter à un simple rôle d’observatrice, afin de voir comment sa mystérieuse voleuse rousse s’en sortirait.

*Moi aussi, j’aimerais bien me transformer en chatte, ça doit être cool de recevoir des câlins juste en miaulant…* se permit-elle de penser.

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Joana Zinaïda

E.S.P.er

  • -
  • Messages: 132


  • FicheChalant

    Description
    Joana est une jeune femme Russe, au caractère de petite fille lunatique mélangé à une experience qui n'a rien d'enfantine. Ayant le pouvoir de se transformer en tous type d'animal, elle a longtemps voyagé en volant pour survivre suite à la mort de sa mère. Elle s'est arrêté à Seikusu et a ici découvert l'existance d'autres êtres aux pouvoirs surnaturels, la poussant à "s'installer" temporairement dans la ville Japonaise.
La femme semblait un peu surprise, s'étant déjà préparée à réaliser sa propre idée. Mais Jo ne lui laissa pas le temps et s'en alla devant. Elle préférait s'y coller elle-même, sûre de pouvoir les mettre définitivement K.O.

Elle jeta une dernier regard à la belle femme qui passait derrière l'arbre et s'avança vers le milieu du jardin. Rien n'avait été plus simple pour elle que de descendre, s'étant transformée en animal volant. Ainsi, elle posa le joyau bien en évidence sur une grosse pierre grise oùles gardes n'allaient pas tarder à arriver, si bien que des yeux traînants n'auraient pas pu le manquer. Puis, elle prit une grande inspiration et alla se poser non loin, sur l'herbe. Pour quiconque ne l'ayant pas suivie des yeux, elle passait totalement inaperçue.  

Elle entendit plus qu'elle ne vit les gardes arriver, bruyant et ne semblant pas alertés le moins du monde. Bientôt, ils arrivèrent près de la pierre. Ils étaient trois. L'un d'eux survola du regard la bague, avant de brusquement tourner la tête, étonné.

-Putain, qu'est-ce que ce truc fou là ??

Les deux autres hommes, leur attention détournée, s'avancèrent rapidement vers la roche, et remarquant le magnifique bijou bleu, ils restèrent indécis, se demandant qu'en faire. Fallait-il passer là sans rien faire, prétendant ne pas avoir remarqué ? Ils devraient continuer à traquer les intrus. Mais non, décidément, ils ne pouvaient pas laisser le joyau ici, et encore moins continuer leur traque après l'avoir découvert, sous peine d'être soupçonné de trahison par leur patron.

C'était maintenant qu'elle devait agir, vite et avec précision. Bien qu'elle n'avait aucun don en lutte, ne sachant enchaîner plus de deux coups sans prendre le temps de se repositionner, elle avait néanmoins beaucoup plus d’expérience dans l'art de faire rapide et précis.

Une seconde plus tard, l'oiseau fonçait droit sur eux, animal qui se transforma bientôt en notre jeune femme rousse, à ce changement près que ses dents n'étaient plus des canines humaines mais des crocs de serpent. De ce qu'elle avait, au fil du temps, apprit sur l'anatomie des serpents, le venin était stocké dans l'alveolus, situé normalement sous les yeux du serpent. Ici, elle emprunta à l'animal son stockage et plaça au creux de sa joue. C'était une technique qu'elle utilisait très souvent, particulièrement dure à maîtriser car il s'agissait d'organes extérieurs. Cependant, ayant maintenant l'habitude de le pratiquer, cela ne lui posait plus de problème.

Elle s'attaqua d'abord à l'homme sur la droite, debout. Elle planta ses dents dans son cou, à la manière vampire. L'homme poussa un gargouillement peu ragoutant, avant de commencer à avoir des convulsions.

Sans perdre son temps, la jeune femme se jeta sur le deuxième qui n'était pas à terre, observant le bijou. Il s'était un peu relevé et avait poussé un cri en voyant son camarade tomber, prit de tremblements irrépressibles.

Joana planta une seconde fois ses dents dans la chaire de l'autre. Cette fois-ci, il s'agissait du bras, et le troisième homme se releva précipitamment. Elle lâcha le bras de l'autre, sentant le goût du cuivre envahir sa bouche tandis qu'elle lançait un pieds au hasard vers le troisième garde.

Malheureusement, son pieds fut attrapé en vol et elle se plia en deux avec un cri pour lui envoyer un poing titanesque en plein visage, utilisant la même technique que plus tôt dans le bureau. Sous le choc, il n'eut pas le temps de se lever que Jo était une fois de plus sur lui, le décors tournant dangereusement. Elle planta pour la troisième fois ses crocs, et elle se releva tant bien que mal, titubante.

Le venin avait pour cela de bon que, la dose bien contrôlée, il agissait vite.

Elle s'assit un instant dans l'herbe, éssouflée, la tête au creux de ses mains. Les corps des trois hommes gisaient et elle se dit qu'il fallait qu'elle se lève avant que d'autres ne reviennent. Elle récupéra la bague avant de tituber vers un kiosque situé non loin. Le tout n'avait pas duré bien longtemps, moins de deux minutes en tout.
« Modifié: mercredi 17 juin 2015, 11:55:17 par Joana Zinaïda »
Pour consulter mes personnages ou pour une quelconque demande de rp, veuillez vous rendre sur ce topic ♥


Félicia Hardy

Humain(e)

Restant dissimulée dans l’ombre, Félicia vit l’espèce de sorcière fondre sur les gardes, prenant initialement la forme d’un oiseau, puis ensuite sa forme humaine... Avec quelques changements. Quand elle planta ses crochets dans la gorge d’un des hommes, ce dernier poussa un hurlement, et les autres réagirent... Y compris le garde près de l’arbre. Félicia s’empressa de s’occuper de lui, bondissant de l’autre pour le heurter dans le dos. Il tomba lourdement sur le sol, sonné, et Félicia enfonça ses griffes dans son costume, atteignant son dos, heurtant ses omoplates. L’homme se retourna, et repoussa Félicia. Il se releva alors, bien décidé à la frapper, mais le pied de Félicia s’enfonça dans le ventre de l’homme, lui coupant la respiration. La Chatte Noire se releva, et frappa ensuite l’homme à la tête avec le pied, l’envoyant s’étaler sur le sol.

Au même moment, d’autres Yakuzas débarquèrent depuis le manoir, poussant des hurlements. La mystérieuse femme rousse était revenue près du kiosque, sonnée, et Félicia s’élança vers elle.

« Vite ! Il faut partir ! »

Les balles commencèrent à arriver, heurtant le kiosque et le mur. Félicia faisait confiance à cette femme pour se transformer en oiseau et ainsi arriver à survivre. De fait, ses pouvoirs étaient relativement impressionnants. La Chatte Noire grimpa le long de l’arbre, et sauta de l’autre côté du mur, roulant sur le sol pour se réceptionner, puis se mit à courir. Elle, elle ne pouvait pas se transformer en aigle ou en guépard pour fuir rapidement, et elle opta donc pour la course, filant vers sa moto, qu’elle avait dissimulé dans la forêt environnante.  Pour rien au monde, Félicia n’avait envie de rester entre les mains de Toshirō. Elle ignorait qui était la cambrioleuse l’ayant aidé, et, pour le moment, elle n’avait pas vraiment la possibilité de lui être utile... De fait, cette femme avait tout à fait les moyens de se débrouiller par ses propres capacités.

Félicia fila dans la forêt, tout en continuant à entendre des bruits émanant du manoir. Une porte annexe venait de s’ouvrir, livrant passage à de multiples Yakuzas, qui enclenchèrent des lampes-torches.

« Retrouvez-là ! Ne la laissez pas s’échapper !
 -  C’est cette salope de Chatte Noire ! »

Sa notoriété commençait à courir contre elle... Félicia retrouva sa moto, mais elle n’avait aucun moyen de partir par la forêt. Les sentiers n’étaient pas conçus pour une moto, et il lui fallait donc filer sur la route longeant la villa japonaise... Et donc passer près des Yakuzas. Ces derniers se rapprochaient de la forêt quand Félicia décolla, filant à toute allure. Elle sentit les balles fuser autour d’elle, et accéléra encore plus, le vent venant fouetter ses cheveux. La Chatte Noire suivit la route, retournant vers la ville... Et, émanant du parking du manoir japonais, plusieurs voitures noires blindées s’élancèrent à sa poursuite.

*Décidemment, ils sont bien remontés...*

Il fallait croire que la Chatte Noire aimait faire tourner la tête des hommes...

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Répondre
Tags :