Subjuguée, hypnotisée... Pamela frissonnait devant ce regard rempli de désir et de soumission, lui rappelant tant de si bons souvenirs... La liberté de Pamela était mince, et tenait à peu de choses. Elle était sous liberté surveillée, car son passé criminel n’avait pas été oublié. Le SHIELD la surveillait, et elle savait que, si elle se mettait à déconner, l’organisation n’hésiterait pas à la mettre en prison, et ce malgré tous les services qu’elle avait rendus pour cette bande de boy scouts en costumes. Elle voyait le regard plein d’envie de Lucia, si similaire à tous ceux que les personnes qu’elle subjuguait lui faisaient. Les hommes qu’elle ensorcelait voulaient mourir pour elle. Trop souvent, les humains sous-estimaient la puissance du sexe, une force naturelle primitive face à laquelle peu de gens étaient préparés. La petite Lucia n’avait eu aucune chance, et ce d’autant plus qu’elle avait passé la matinée à dormir sur le divan, et donc à être inconsciemment agressée par les spores d’Ivy. Elle se pencha donc vers elle, et prononça « Madame » avec un tel degré de soumission que Pamela eut immédiatement d’autres idées... Ensuite, la femme l’embrassa, et la main de Pamela vint s’agripper à ses cheveux, la soulevant un peu, la décollant du divan.
Leurs lèvres se pressèrent ensemble, et la langue de Pamela fila dans la bouche de Lucia. Tout le monde connaissait les baisers mortels de Poison Ivy. Sa salive pouvait sécréter un poison mortel, comme une belle rose aux épines venimeuses. Cependant, Pamela contrôlait sa salive, et cette dernière était ici totalement inoffensive. Comment pourrait-elle vouloir faire du mal à un si joli bourgeon ? Pamela l’embrassait chaudement et généreusement, serrant ses mains contre son corps. Elle l’embrassait goulûment, et déplaça son autre main, venant titiller les fesses de Lucia, appuyant dessus, la soulevant un peu. Elle se releva alors, et, tandis qu’elle l’embrassait, des tentacules verdâtres jaillissaient de sa combinaison, venant délicatement s’enrouler autour des cuisses de Lucia, maintenant ainsi cette dernière contre son corps.
« Humm... Ma petite chérie... »
Pamela rompit le baiser, et les tentacules se retirèrent, retournant dans sa tenue. Elle déposa la femme, sur ses jambes, et conserva ses mains contre sa tête, venant ainsi nicher cette dernière contre ses seins. Avec un sourire sur le coin des lèvres, Pamela caressait tendrement ses cheveux.
« Nous sommes à l’heure du déjeuner, Lucia... J’ai préparé un mot pour les professeurs que tu aurais dû avoir ce matin, afin de justifier ton absence. Autrement dit, nous avons deux heures pour jouer ensemble, toi et moi... »
Le temps, toutefois, risquait de passer bien vite. Pamela caressait les cheveux de Lucia, la câlinant tendrement, puis elle s’écarta d’elle, et caressa l’une de ses plantes.
« Comme tu l’as peut-être compris, je ne suis pas vraiment humaine, Lucia... Disons que je suis à mi-chemin entre le statut d’être humaine et... Autre chose. »
Et, comme pour le lui montrer, elle caressa la plante verte... Et des tentacules verts jaillirent du pot de terre, poussant rapidement. De petits tentacules qui vinrent s’entortiller affectueusement autour du doigt de Pamela, qui tira légèrement dessus, avant de les relâcher.
« Et, dans ce bureau, je ne suis plus ta senseï... Mais ta Maîtresse. L’attirance que tu ressens pour moi est amplifiée par les spores qui s’échappent perpétuellement de mes corps... Et, comme tu es encore vierge, tu es incapable de résister face à tes pulsions hormonales... »
Elle lui sourit donc, et s’assit sur le bureau, en croisant les jambes.
« Maintenant, Lucia, ma petite esclave, viens à mes pieds, et embrasse-les, en me disant combien ta Maîtresse est belle, et combien tu aimerais qu’elle t’enlève ta virginité et butine ta fleur intime... »