Spécimen unique [Maya Da Silva]

Les tentacules qui la maintenaient étaient très solides. Ses bras et ses jambes disparaissaient dessous, et, autour de son corps bronzé, de multiples pinces et pointes étaient dressés en hauteur, tous reliés à un même corps massif qui se dressait au-dessus d’elle.

« Résistance du sujet aux pénétrations... Confirmation de caractéristiques surhumaines... »

La voix froide et forte qui émanait de la monolithique créature énonçait ses caractéristiques, tandis que, peu à peu, la femme semblait se réveiller du choc dans lequel elle avait été plongée. Le technogénéticien de Sarah Kerrigan, Abathur, menait des recherches préliminaires sur le corps de cette femme. La première et principale difficulté avait été de pénétrer sa chair à l’aide de seringues. Abathur s’était brisé sur sa peau, confirmant que cette dernière était épaisse. Pour ne rien arranger, Sarah n’avait pas réussi à rentrer dans son esprit. Ses tentatives d’intrusion mentale s’étaient heurtées à une barrière infranchissable, comme si elle avait rencontré un superfort nexusien dans la tête de cette jeune femme. Tout ce qu’elle avait pu glaner était son prénom : Maya. C’était peu, mais déjà beaucoup, si on considérait les résistances surnaturelles de cette femme.

Ses Formiens l’avaient capturé dans une grotte dans la région. Le combat avait été intense, et Sarah avait perdu de nombreux Formiens avant de réussir à la neutraliser. Ses Zerglings et ses Hydralisks avaient été pulvérisés par cette femme, de même que les quelques Brutalisks se trouvant dans le coin, et elle avait dû déployer ses nouvelles troupes en urgence, les Prétoriennes, de redoutables femmes transformées en impitoyables guerrières formiennes. Maya avait affronté ses troupes, provoquant des vibrations sonores qui avaient fait s’effondrer la caverne. Pour la neutraliser, les Prétoriennes avaient utilisé des armes tekhanes. Les Formiens n’avaient pas fait qu’affronter Maya, mais aussi des Tekhanes qui s’étaient apparemment lancées à sa poursuite, en utilisant des canons soniques. Il s’était avéré que ces armes étaient plutôt efficaces, et les Gardes Prétoriennes avaient pu terrasser ainsi la jeune femme, et partir avec elle avant que les renforts tekhans ne débarquent.

La Fourmilière était encerclée par des bases tekhanes, formant une épaisse ligne de défense, le Containment Point. Regroupant des milliers de soldates, des dizaines de bases et d’installations souterraines, c’était un épais damier qui encerclait la Fourmilière. Abathur se chargeait maintenant d’ausculter Maya, et avait déployé sur elle des tentacules énormes, suffisamment lourds pour retenir un Brutalisk, et avait enfoncé dans les oreilles de la femme des tentacules microscopiques, afin de répandre en elle des substances et d’effectuer des prélèvements.

« Ogranisme exceptionnel... reconnaissait-il de sa voix calme. Poursuite de l’étude... »

Les ultrasons étant la faiblesse de cette femme, Sarah s’était entourée de ses Prétoriennes. Elles pouvaient produire un hurlement sonore similaire à celui des Banshees. Bras croisés, la Reine des Lames se tenait devant le corps endormi, et nu, de cette femme, en hésitant. Devait-elle la tuer en la plongeant dans un bain d’acide ? Ou l’étudier ? Sa puissance était impressionnante, et dangereuse. Est-ce qu’elle était une nouvelle arme de ces maudites Tekhanes ? Tous les scénarios étaient possibles... Et Sarah voulait d’abord obtenir une réponse à ses questions avant de décider quoi faire de ce bout de femme.

Peu à peu, je reprends conscience de moi-même au milieu de ce noir absolue qui m’entoure. Ma tête me fait horriblement mal et j’ai encore ces sensations de nausées qui me retourne l’estomac tout comme mon cerveaux dans tous les sens. Par quoi au juste…… ah oui ça me revient.

_______________________________________

Je parcourais cette zone inexploré couvert d’un ciel aux nuages sombres de ce monde étrange en courant à une vitesse hypersonique, lorsque j’ai remarquais cette énorme météorite au loin, mais également toutes ces bases implantés tout autour. En rejoignant le sommet d’une colline pour avoir un aperçue plus détaillé c’était littéralement un véritable armée suréquiper d’engins, d’armes et de technologie futuriste quadrillant le périmètre du rocher spatial dont j’ignorais toujours les raisons d’un tel regroupement militaire. Le plus étrange était la flore environnementale qui se montrait plus dangereuse et agressif que gros prédateurs de terre, Un plante carnivore mutante et mobile, aux dents garnie de dents tranchant, a même tentée de bouffer toute crue. L’exploser d’un coup de poing fut facile. Au bout du compte, la surprise n’était pas terrible. Plus rien ne m’étonnait depuis ma rencontre inattendue avec Lastrim.
A peine je m’étais rapprochée d’une des bases composant la vaste ligne de front que les femmes soldats m’ont tout de suite braquée leurs fusils ultra high tech et n’ont tirée cash sans même se donner la peine de me demander ce que je faisais ici, alors que je m’étais présenter les mains en l’air. De suite par leurs incompréhension de me voir encore vivante et intacte après m’être prise des tirs ioniques en pleine face que dans leurs paniques elles m’ont traiter d’espionne formienne, attirant l’attentions de ces collègues plus loin et où je me suis retrouver comme une lapine à l’ouverture de la chasse. N’ayant d’autres choix que de me défendre, je n’avais pas d’autres choix que de m’enfuir au moment de me prendre un tir sonique qui, pour la première fois, m’avait presque neutralisée. Je les ai vite semés par sprint hypersonique pour ensuite me réfugier dans la grotte la plus proche, entre deux petites chaines montagneuses à moitié dévastées.
Sauf que pas d’chance…… elle était le refuge d’une horde de créatures extra-terrestres qui se sont jetées sur moi comme des hyènes se ruant sur une gazelle à terre. Créatures exterminaient par des ondes de choc surpuissante, mais inconsciemment je m’enfonçais dans la grotte à mesure que je combattais ces choses qui ne cessaient d’affluer. J’ai eu droit à tout, des femmes hybrides aliens et même des créatures gigantesques trainant aux milieux des vastes galeries souterraines. Tout est allé très vite. J’ai même commise la bêtise de condamnée le chemin de sortie derrière moi par l’effondrement de l’entrée ainsi que des galléries précédente par les secousses sismiques causaient par mes coups. Résultats des courses : je me suis piégeait moi-même.

Puis quelque chose de strident et d’horrible me frappa sauvagement par dérrière, et ce fut le néant……..

_______________________________________

Lentement, j’entrouvre les yeux avec difficulté, comme si j’avais des poids accrocher sur mes paupières. J’ai la vue encore troublée par le floue épais, mais je peux légèrement distinguer de multiples silhouettes féminines devant moi. Mon regard se déplace en bas et me permet de constater que je suis suspendue dans les airs par ce qui semble ressembler étrangement à des tentacules énormes entravant mes bras comme mes jambes. Puis vient cette sensation particulière d’être tripatouillée par quelque chose au dessus de moi. Je regarde vers cette direction, plissant les yeux pour mieux voir et ce que je vois me fait sursauter de peur !

Hiiinnnn !!!

Meu Deus (mon Dieu en Portugais) c’était quoi cette chose !!? Je me faisais étudier par une espèce de larve mutante à mille patte et ornée de pustules verdâtre aussi dégelasse que cette endroit aux allures d’intestins. L’endroit était éclairé par des bulbes bioluminescents au plafond, ressemblant à des cloques luisantes. Quand à l’odeur présente….. Heurk, qu’est-ce que ca pue la mort ! Ca sent autant que les égouts ! Vaut mieux éviter de respirer, alors je vide mes poumons. Respirer pour moi est purement secondaire et m’est utile uniquement pour pouvoir renifler l’air. Autre chose que je viens tout juste de remarquer c’est ma nudité entièrement exposée. Je déteste qu’on me mette à nue sans mon consentement, peu importe les raisons !  
Le floue disparait peu à peu et me permet enfin de mieux observer cette femme qui semble être la chef de ces monstres. A par les traits de son visage et la silhouette humaine de son corps, le reste est tout sauf humain : ses excroissances sur son corps, ses cheveux en chitine ainsi que ses deux membres dorsaux ressemblant à des ailes. Il semblerait qu’elle attendait mon réveil pour pouvoir converser avec moi. A ses côtés, tout un peloton de ces femmes-aliens alignée en arc de cercle. Une cinquantaine au moins.

-    Bon sang c’est quoi votre problème à vous dans ce putain de monde !? A peine j’arrive dans cette zone que des femmes soldats futuriste me tirent direct comme une lapine en me traitant « d’espionne Formienne » et à peine je me terre dans une grotte pour me cacher de leurs courroux que je tombe sur des monstres qui me sautent dessus ! Je savais que Terra était dangereuse mais je ne m’attendais pas à ce que ça le soit à un telle point ! Nan maieuh à côté de ça, l’Irak s’est le monde des bisounours et des poneys…….

Ça c’est le coup de gueule qui est sorti tout seule.

La femme émergea peu à peu... Rapidement. Son corps nu et bronzé suscitait l’excitation des primitifs Formiens autour d’elle, mais la présence de Kerrigan les apaisait. Les Prétoriennes, elles, étaient plus calmes, plus posées, restant juste vigilantes. Elles étaient les plus proches Formiennes de Sarah, et donc les plus tempérées, capables de réfléchir, et de modérer leurs pulsions sexuelles, contrairement à de simples Formiens, qui raisonnaient un peu comme des animaux. La Reine des Lames entendit la femme hurler en voyant le visage démoniaque d’Abathur. Il est vrai que, pour une première vision, le spectacle était des plus... Dérangeants. Le regard de la femme dériva ensuite, et les tentacules d’Abathur, prudemment, se serrèrent davantage. L’idée était de l’immobiliser totalement, de l’empêcher d’utiliser sa puissance, et de comprendre d’où une telle force lui venait. Tôt ou tard, Abathur trouverait, et trouverait aussi un moyen de la court-circuiter. Sarah avait confiance en lui, et elle laissa la femme parler... Et comprit, à son accent et à certaines références culturelles, comme « l’Irak », qu’elle ne venait pas de Terra, mais de ce monde sur lequel elle se rendait parfois... La Terre. Elle retira donc immédiatement l’hypothèse d’une Tekhane, sauf à ce qu’elle ait eu le cerveau lavé par ses génitrices.

Décroisant les bras, Sarah s’avança un peu vers elle.

« Tu es dans une zone de guerre, Maya... Mon peuple est en guerre contre l’autre, et les civils n’ont pas le droit d’entrer dans le Containment Point sans autorisation. Ces Tekhanes t’ont pris pour une menace... Tout comme moi. »

La main de Sarah se releva, et caressa le haut de la cuisse de Maya, appréciant la sensation de ce corps. Comme toujours, la beauté physique était un critère déterminant chez les Formiens. De fait, si Maya n’était pas aussi belle, elle ne se serait pas réveillée, et Sarah l’aurait tué dès qu’elle aurait compris son fonctionnement. L’Annexienne ne voulait tout simplement prendre aucun risque avec cette femme. Elle était visiblement perdue, et, en fermant les yeux, Sarah trouva le moyen d’aider sa cause, et envoya des ondes télépathiques dans la tête de Maya.

*[MT] Laisse-toi faire, Maya... Je vais t’expliquer ce qui se passe... Laisse la connexion s’établir... [/MT]*

Il ne fallait pas oublier que, avant d’être une Annexienne, Sarah Kerrigan avait été une Ghost exceptionnelle, dotée de pouvoirs psychiques surnaturels, même pour une Ghost. Elle avait, de fait, été un véritable prodige, et sa transformation en Annexienne n’avait fait qu’amplifier ses pouvoirs psychiques. Autrement dit, elle pouvait rentrer dans l’esprit de Maya et lui envoyer des idées. Son cerveau était comme une forteresse, mais Sarah avait ses propres armées. Des images défilèrent alors dans l’esprit de la belle femme, et, en retour, Sarah en reçut d’elle.

Marta Da Silva... Elle était née au Brésil, un vaste pays avec une immense forêt... Elle avait grandi dans un petit village sauvage...

Pendant ce temps, Maya voyait cette région, boisée et vaste, avant qu’un météore ne s’écrabouille dessus, dévastant la région, libérant des hordes de Formiens. Les monstres avaient envahi une proche ville, et les Tekhanes, pour les repousser, avaient envoyé une bombe nucléaire. Un immense champignon atomique vaporisa des millions de Formiens, et de nombreux réfugiés qui n’avaient malheureusement pas eu le temps d’évacuer...

Maya se révéla très vite être une enfant talentueuse, dotée de dons exceptionnels et incompréhensibles. Elle labourait les champs avec une force incroyable, mais n’avait jamais compris l’origine de son pouvoir, et avait rejoint Terra pour en savoir plus...

Maya put voir l’ancienne Sarah Kerrigan, une belle Ghost qui avait été envoyée sur une mission secrète avec une équipe, et avait été capturée par les Formiens... Avant de devenir la Reine des Lames. Elle put ainsi voir que Sarah était une créature hybride, une Formienne n’ayant pas oublié son passé d’humaine, et qui cherchait à mettre fin à la guerre en offrant à l’humanité ce dont elle avait besoin...

La connexion se rompit, et Sarah ouvrit les yeux, regardant la femme.

« Je peux t’aider à comprendre l’origine de tes pouvoirs, finit-elle par expliquer. Ne t’attache pas à l’apparence monstrueuse d’Abathur, il est un technogénéticien... Une sorte de génie, le seul qui soit véritablement à même de t’aider à comprendre ce qui t’arrive, et comment contrôler ta mutation. »

Son esprit était en tout cas très résistant, ce qui était vraiment impressionnant, dans la mesure où elle n’avait reçu aucun entraînement psychique destiné à endurcir ce dernier. C’était bluffant.

J’apprends sans trop de surprise que je venais de franchir un territoire déchiré par la guerre entre elle et sa race et les Tekhanes que j’ai croisaient plus tôt. La zone en question porte le nom de « Containement Point » pour être exacte. Ainsi donc tous s’explique ! En effet, ca devient logique que les Tekhanes de tout à l’heure m’ait tiré dessus en me voyant débouler sur cette terre ravagée par la guerre. Mais plus logique encore en voyant quelqu’un rester indemne après un tir ionique. Ça donne une idée du niveau de stress auquel sont soumises les femmes soldats à la surface.
Je vis mon interlocutrice s’approcher de moi, palpant d’un geste délicat la partie supérieur de ma cuisse qui me fit rougir le teint de mes joues par la sensation de bien être conféré. Non, je n’ai pas un sens du toucher plus sensible qu’un humain, juste un plaisir que je ressens sur cette zone spécifique.

La chef Formienne ferme les yeux puis aussitôt sa voix résonne dans ma tête à ma surprise. J’ai beau dire que plus rien ne m’étonne mais rien à faire, y a toujours un truc qui me fait cette effet. Une télépathe.
Hochant la tête affirmativement, je me laisse faire par les capacités télépathiques de la femme-alienne. S’en suit une série d’images et de sons défilant devant moi comme dans un film, retraçant l’histoire chronologique l’origine de la guerre faisant rage ici. D’abord une météorite s’écrasant au milieu d’une vaste étendue forestière dévastant celle-ci dans une onde de choc impressionnante, puis une image suivante où des légions entière de créatures Formiens évacuent le caillou de l’espace pour se ruer vers la ville la plus proche de la météorite, détruisant les bâtiments futuriste à feux et à sangs tout en dévorant des gens vivants. Visions d’horreurs qui me choque terriblement, me faisant écarquillée mes yeux. Pour se finir par l’atomisation totale de la zone envahie par un champion nucléaire sur les envahisseurs, où de nombreux civils périrent dans les flammes atomiques car n’ayant pas eu la chance d’avoir été évacués plus tôt.
J’ai même eu droit à une nouvelle image montrant une ravissante femme rousse en combinaison de combat futuriste, souriante. J’ai tout de suite pigée que c’était à quoi devait ressembler la chef Formienne avant d’être ce qu’elle est maintenant. Apparemment, elle faisait partie d’une commando envoyé en mission spécial dans un lieu appeler Harbor Bay qui a mal tourné. La jeune femme fut capturée par les Formiens déjà présents dans les lieux pour finalement subir une mutation par la même chose qui est en train de m’examiner, devenant ainsi la « Reine des lames » si je me dis à ses souvenirs retransmit. Autrement dit : la tête pensante officiel de l’essaim Formien. Du coup, je ressens son désir de vouloir mettre un terme à la guerre l’opposant aux Tekhos. Pas la paix pour ELLE et les formiens auquel elle s’est hybridée, mais bien une paix durable pour les deux camps adverses. Ça fait plaisir à savoir. Elle gagne déjà une bonne estime de ma part.

Le visionnage prend fin. La reine des Lames ajoute par la suite qu’elle souhaite, tout comme moi, à savoir ce qui peut bien me conférer ces capacités physiques monstrueuses et autres avantages dont je dispose et que j’ignore peut être. Cet Abathur qui me tripatouille s’agit en fait d’un « Technogénéticien » qui soit en mesure de percer l’origine de mes pouvoirs. En gros, un super génie du vivant. Ma foi ça tombe bien, car cela veut dire que la créature puisse être capable de découvrir comment fonctionne mes pouvoirs, répondant ainsi à une bonne partie des questions dont je me pose au sujet de mes pouvoirs. Mais d’un autre côté…… j’ai peur qu’en faisant cela, Abathur tente sournoisement de me priver de mes capacités surhumaines pour que sa maitresse veuille ensuite se débarrasser de moi en me donnant en pâture à ses monstres. C’est une probabilité extrêmement élevée, soit 90% selon mes estimations. Hors, j’ai nullement l’envie de finir ma vie ici.

-   Je vous suis très reconnaissante de m’aider à savoir ce qui me confère mes capacités physiques surhumaines. Toutefois…… qui me dit qu’une fois cela fait vous ne tenterez pas de m’ôter ces pouvoirs physiques pour pouvoir m’éliminer plus facilement ?

Ma dernière phrase fut marquée par un ton plus méfiant et moins aimable.

-   Cette guerre opposant les Tekhos et vous ne m’intéresse pas. Je n’ai rien avoir avec ce conflit et tout ce dont je souhaite une fois la réponse à l’une des grandes questions que je me pose aura été répondue est de quitté cette zone de guerre pour ne plus jamais y remettre les pieds.

Ma voix est moins austère, plus calme mais demeure toujours aussi méfiante. Je suis peut être sentimental mais pas naïf pour autant.

Sarah se faisait volontiers passer pour plus importante qu’elle ne l’était, pour la Reine de tout l’Essaim, et ce alors même qu’elle n’était qu’une simple Annexienne, parmi tant d’autres au sein de la Fourmilière. Elle était bien placée pour savoir que d’autres Annexiens, plus puissants qu’elle, la mésestimaient, et voyaient en elle une femme arrogante voulant les trahir en se faisant passer pour l’Overmind. La Fourmilière reposait sur une structure sociale intangible depuis des millénaires, avec, d’un côté, les Formiens, le « corps », et, de l’autre, les Annexiens, soit la « tête ». Cette division bipartite régissait toute la Nuée, d’un bout à l’autre de l’Univers, et ce dans n’importe quelle strate de la Nuée, que ce soit une vaste Flotte-ruche colonisant des centaines de planètes, ou un simple avant-poste formien, comme l’était la Fourmilière. L’Overmind était le seul maître, la pensée omnisciente et totalitaire, le « Dieu » suprême. Kerrigan, elle, était une étonnante évolution, adaptée à un monde comme Terra, un monde qui, avec surprise, avait réussi à résister aux assauts de l’avant-poste, alors même que sa technologie rudimentaire en faisait un monde facile à soumettre. Présent dans n’importe quelle cellule formienne, l’Overmind avait utilisé les Tekhanes pour constituer une créature hybride, une créature qui avait relancé la guerre, en multipliant les assauts, et en faisant preuve d’une ambition dévorante... Cette même ambition l’avait amené à cesser d’être une Cérébrate travaillant pour le compte de Zeratul, afin de devenir une Annexienne, et elle n’avait eu de cesse, par la suite, d’étendre l’influence de sa Horde, notamment en multipliant le nombre de Cérébrates.

Face à elle, Maya était nerveuse, partagée. Sarah sentait sa crainte, tout comme le plaisir qu’elle avait ressenti quand Kerrigan avait caressé sa belle cuisse sombre. Il fallait bien admettre que cette jeune femme était terriblement belle, et que son message télépathique l’avait rassuré. Elle avait peur de se faire doubler, et Sarah lui sourit. Avant de lui répondre, Maya se permit une autre remarque, sur l’indifférence qu’elle ressentait vis-à-vis de cette guerre. La Reine des Lames hocha lentement la tête, et sa main retourna caresser sa cuisse, se rapprochant de son aine, ses ongles pointus griffant cette peau tendre et chaude, sans pour autant lui faire mal... Simplement pour l’exciter davantage.

« Pour quelle raison voudrais-je te tuer, Maya ? Ou même te retirer tes pouvoirs ? Je ne le ferais que si tu te révèles hostile envers moi... Et, si tu doutes de mes intentions, sache que, si je voulais te tuer, je l’aurais déjà fait. Tu es très résistante, mais je doute que tu puisses survivre éternellement à un bain d’acide, ou à des nanocréatures formiennes implantées dans ton crâne, et qui peuvent faire fondre tes neurones... »

Est-ce que c’était du bluff ? Ou la vérité ? Difficile à dire, Sarah Kerrigan étant une grande manipulatrice. Elle continuait à caresser le corps de cette femme, et les tentacules l’immobilisant l’abaissèrent légèrement, rapprochant ainsi son visage de Sarah, à hauteur du sien. Son autre main se releva, et caressa l’un des seins de la femme, l’empoignant tendrement, le malaxant, pinçant son téton entre deux de ses doigts.

« Et puis, tu es trop belle pour que je te tue, ma chérie... Je comprends tout à fait tes réticences vis-à-vis de ta présence ici... Alors, que comptes-tu faire ? Une fois que la réponse à l’origine de tes pouvoirs te sera donnée, où comptes-tu aller ? As-tu de la famille à voir ? »

Elle pinça un peu plus fort le téton, son corps se rapprochant du sien. Dans l’assemblée, la méfiance à l’encontre de Maya se transforma en un léger frisson de désir, et les tentacules énormes retenant le corps de Maya serrèrent un peu plus fort ses membres. Abathur, contrairement aux autres Formiens, n’était pas une créature sexuellement intéressée. Il en pensait qu’à la science et à l’intelligence... Ce qui n’était pas le cas de Sarah, dont le corps se rapprochait encore plus de Maya.

Huumpf ♥

Dios, je dois avouer que les caresses de Kerrigan me font un bien être fou ! Un peu comme la sensation agréable que ressentent les chats quand on les caresses. Je soupire lentement avant de reporter mon regard sur mon interlocutrice.
Apparemment elle n’a nullement l’intention de supprimer mes pouvoirs et vu que je n’ai aucune idée de ce dont est capable ces créatures hautement avancée sur le plan biologique, en plus de pouvoir s’auto-améliorer, j’ai peu de doute sur sa capacité à pouvoir m’éliminée. Sachant qu’effectivement, elle aurait put s’en charger quand j’étais encore dans les vapes. Mais elle ne l’a pas fait, ce n’est pas son but rechercher. Du moins, tant que je ne me montre pas hostile à leurs encontre. Jusque-là pas de soucie ! Finalement j’ai peut-être une chance de m’en tirer vivante

-   C’est pas faux…..

Simple et efficace, que dire de plus ? Haaan ♥
En tout cas, ce que je fais instinctivement c’est de gémir de plaisir quand la main de la Reine des Lames se pose sur l’un de mes seins qu’elle caresse affectueusement et me fait même rougir. Et non je ne suis pas une lesbienne, mais difficile de ne pas résister à ce plaisir tactile sensuelle qui m’enivre. Ah….. AAAH !! Elle pince mon téton qui me fait trembler.
Oh….. tant mieux si je la trouve trop belle pour être éliminée ! Au moins ça augmente encore plus mes chances de survie et ça suffit à me rassurer. Haan ! Voilà qu’elle resserre ses doigts mon téton et m’électrise, se traduisant par un soupir de plaisir plus fort. Ça a même déclenché chez moi un réflexe soudain de bouger brusquement mes membres et d’étirer les énormes tentacules qui me retient avec une facilité déconcertante. Même en étant toutes tendue comme des cordes de mouillages, mais qui remet en cause leurs fiabilité pour pouvoir me retenir efficacement.

-   Hé bien….. oui, j’ai de la famille. Sur terre. Une fois que j’aurais eu ce que je souhaite, je sillonnerais Terra a la recherche du type qui m’a mise au monde. Celui qui est censé être mon père biologique que je ne connais pas. J’ai énormément de question à lui poser, toutes importantes les unes que les autres……

Les tentacules retenant Maya étaient suffisamment volumineux et épais pour retenir des Brutalisks, et, pourtant, quand cette dernière remua les bras, ils s’écartèrent avec elle... Sarah aurait pu les serrer davantage, mais c’était inutile. Cette femme disposait d’une puissance herculéenne, défiant la logique. Elle faisait partie de cette petite catégorie d’individus qu’on appelait les « supers », désignant les personnes ayant des capacités surnaturelles et redoutables, faisant d’eux des super-individus. Elle en avait la démonstration devant elle, et, outre la force surnaturelle de Maya, Sarah constata également qu’elle était loin de rester insensible à ses caresses et à ses attouchements, ce qui amena sur ses tendres lèvres un sourire mielleux, légèrement pervers.

« Hé bien….. oui, j’ai de la famille. Sur Terre. Une fois que j’aurais eu ce que je souhaite, je sillonnerais Terra à la recherche du type qui m’a mise au monde. Celui qui est censé être mon père biologique que je ne connais pas. J’ai énormément de question à lui poser, toutes importantes les unes que les autres... »

Sarah acquiesça devant cette phrase. Une Terrienne, donc... Venue sur Terra afin de se renseigner sur son père biologique. La Reine avait hoché la tête, et continua à jouer avec l’un des seins de la femme, avant de se rapprocher d’elle. Sa bouche se rapprocha ainsi de la sienne, et elle l’embrassa tendrement, plaquant ses lèvres contre les siennes, tout en continuant, d’une main, à jouer avec son sein, glissant dessus, pressant le téton, tandis que l’autre jouait avec ses cuisses, caressant sa peau nue et sombre. Toute nue, Maya s’offrait à elle sans restriction, et Sarah n’avait même pas besoin d’user de ses aphrodisiaques pour la convaincre de la suivre, ou de céder à ses vacances. Maya le faisait instinctivement, et c’était encore plus excitant ainsi. Elle était incapable de la repousser, et Sarah, en gémissant de plaisir, pressa davantage ses lèvres contre les siennes, prolongeant avec plaisir leur long baiser, sa langue ne tardant pas à s’enfoncer dans la bouche de la femme.

L’appendice lingual joua avec elle, roulant dans sa bouche, contre ses dents, et sa main se déplaça pour agripper les cheveux de Maya. Le baiser, délicieux, dura bien plusieurs minutes. La Reine n’avait aucune envie de le rompre, car elle sentait qu’elle tenait le bon bout pour amadouer cette femme... Elle jouait à un jeu dangereux, car, si jamais Maya apprenait que Sarah violait joyeusement ses prisonnières, et qu’elle appartenait à une race d’envahisseurs, elle risquait de s’énerver, et de massacrer une bonne partie de sa Fourmilière. Le risque en valait-il la chandelle ? Pas sûr... Mais c’était plus fort qu’elle. Sarah avait toujours aimé prendre des risques, et cette tendance se confirmait en ce moment, où, loin de se calmer, elle continuait à embrasser la femme, longuement, tendrement, sensuellement.

Ce fut un long baiser, qui dura plusieurs minutes, et pendant lequel les tentacules retenant Maya se desserrèrent beaucoup... Libre alors, à Maya, de voir si elle voulait récupérer l’usage de ses membres, ou si elle préférait rester immobilisée dedans.

« Je ne te promets pas de retrouver ton père biologique, Maya... Mais je peux t’aider à comprendre comment tes pouvoirs fonctionnent... »

Et, dans la foulée, elle en profiterait aussi pour voir s’il n’y avait pas, pour elle, un moyen d’améliorer ses Formiens... Comme en fabriquant des super-Formiens.

A peine je viens de lui cracher mes intentions qu’en plus de me taquiner le téton et ses douces caresses sur ma cuisse qu’elle vient plaquer ses lèvres en forme de cœur contre mes épaisses lèvres pulpeuses sans vergogne. Comme ça ! Bon sang mais qu’est ce qui me prends !? C’est pourtant pas mon genre d’petre aussi excitée d’embrasser une autre personne du même sexe ! Pourtant je n’ai pas l’impression qu’elle m’est empoissonnée, surtout que c’est chose impossible puisque j’en suis immunisée. Alors qu’est-ce que ça peut bien être pour que je veuille pas la repousser comme le ferais une fille mentalement saine !!?
Serais-ce possible que je sois….. lesbienne !? Seigneur Dieu….. j’aurais jamais crue ça. Vraie qu’en même temps j’ai jamais eu l’occasion d’avoir pareil expérience avec un homme, pour la simple et bonne raison que tous ceux que j’ai rencontrés étaient soit trop con, soit trop moche ou bien trop macho pour bien m’entendre. Aussi bien au Brésil qu’en France, là où j’ai passé ma formation de chef cuisinière étoilée. A moins que ce ne soit un fantasme de ma part à expérimenter cet instant, histoire de savoir ce que ça faisait d’embrasser une fille. Sachant que jusqu’à aujourd’hui je n’ai jamais connue de relation amoureuse. 

C’est donc avec plaisir que je me laisse embrasser par Reine des Lames, accompagnant le mouvement de ses lèvres avec les miennes, laissant sa main chitinienne se décoller de mon téton pour venir glisser dans mes cheveux et caresser l’arrière du crâne. Huuumpf…. c’est tellement booon…. et ce baiser langoureux si sensationnel par ce balai lingual. Impossible de vouloir arrêter de mon propre gré ! Mes joues ne sont que plus rouges tandis que mon corps se tord, se meut sous ce plaisir sensuelle, limite jouissif, que je ne fais plus attentions aux tentacules qui me retiennent captif. Pour peu qu’elles me retiennent vu la facilité déconcertante dont je bougeotte.
Si je l’voulais j’peux m’extirper des tentacules sans être obliger d’employer toute ma force. Juste à retirer calmement mes membres emprisonnés comme si je retournais le coin d’un drap pour me lever de mon lit. Hors je ne le fais pas. J’ai pas envie de montrer un signe d’hostilité qui viendrait tout gâcher, surtout celui-ci ! 

Mais ce moment de plaisir n’a pas duré bien longtemps. A peine cinq minutes, mais cinq minutes de pur plaisir que je ne regrette nullement. Ça restera comme étant ma plus grande expérience de toute ma vie ! Et tandis qu’elle éloigne ses lèvres des miennes et qu’elle rejoint son escouade plus loin, les énormes tentacules se desserrent d’un coup. Largement pour que je puisse retirer bras et jambes sans la moindre résistance. Chose que je fais à l’instant même !
Faut croire que malgré mes capacités surhumaines, être resté en X pendant un certain temps m’a engourdie mes membres. J’essaie donc de les soulager en les pliants plusieurs fois sur différentes intervalles de temps, afin de les désengourdir. Je n’oublie pas non plus de faire craquer mes cervicales en pivotant rapidement ma tête.
Qu’elle ne garantie pas de pouvoir trouver mon paternel ? Jhausse les épaules façon « je-m’en-foutiste » tant cela n’est pas si grave que ça.

-    Pas grave ! Pour l’instant ce qui m’intéresse c’est uniquement l’origine de mes pouvoirs. Toute façon j’ai pas beaucoup d’indice pour m’aider dans mes recherches….. pour ne pas dire aucune.....

Je pose un œil intrigué sur la créature répondant au nom tant éloquent d’Abathur. Celui censé faire le travail de décortication censé me donner la réponse.

-   Et sinon, s’en ait où pour mon gène ?

La bouche de Maya était délicieuse, tout comme le reste de son corps, que Sarah s’amusait à caresser, sans rester exclusivement sur ses seins. Elle palpait ainsi son dos, appréciant ce corps chaud et doux... Puis Maya se défit légèrement de son emprise. L’humaine était troublée, et, maintenant que les tentacules ne la retenaient plus, elle pouvait poser ses pieds sur un sol organique. On pouvait le sentir... Les murs n’étaient pas qu’un simple décor informel, mais une texture organique, vivante, comme le sol. Si on posait sa main sur le sol, on pouvait parfois le sentir pulser, comme s’il respirait, et que des poumons battaient là-dessous. En ce sens, la Fourmilière constituait réellement une construction atypique, qu’on ne trouvait nulle part ailleurs sur Terra, selon Kerrigan. Elle était le fruit d’une technologie organique millénaire, qui avait eu amplement le temps de se développer. Le nier, refuser de voir l’évidence, c’était être aveugle, ce que Kerrigan se refusait à être.

Elle se tenait face à Maya, après ce baiser, après ces promesses d’une relation sexuelle violente... Mais Kerrigan hésitait toujours. Est-ce que Maya accepterait de tomber enceinte ? Si Sarah lui faisait l’amour, il y avait fort à parier que des larves formiennes allaient pousser dans son ventre, et, pour être honnête, elle ne voulait pas se heurter à cette femme, ou risquer de la voir attaquer son antre. Les chances pour que Maya tue Kerrigan restaient très faibles, selon Sarah, mais elle pouvait toujours sérieusement endommager son nid... La prudence était donc de rigueur, ce qui était d’autant plus difficile que, avec la sexe, la parcimonie et la tempérance s’appliquaient rarement.

Fort heureusement, Maya n’avait pas envie de poursuivre cet échange buccal, et préféra reporter son attention sur Abathur. L’énorme Formien constituait une masse inquiétante et massive, quelque chose face à qui on aimait rester longtemps le loin possible. Il était aussi laid et dénué d’émotions qu’intelligent et doué. Il était à la Fourmilière ce qu’un super-ordinateur était aux Tekhanes : une masse cérébrale, une créature intelligente, qui réfléchissait sur le génome formien, sur son évolution, sur la mutation et sur le développement de nouvelles espèces, ainsi que sur l’amélioration des caractéristiques génétiques des espèces qui existaient déjà. C’était son technogénéticien, et, même si le sexe n’intéressait pas Abathur, Sarah ne pouvait qu’admettre l’écvidence : il était indispensable à sa Horde, et était l’une des raisons principales de l’influence grandissante de Kerrigan, ainsi que des percées technologiques que l’Annexienne avait réussi à accomplir. Sans Abathur, elle n’aurait jamais réussi à contrôler la Horde de feu Zeratul, et à l’améliorer.

La main de Sarah caressait l’épaule de Maya, tendrement, et Abathur répondit :

« Gènes mutantes repérées et diagnostiquées dans code génétique...
 -  Et donc ? »

Abathur répondit rapidement, ses bras tentaculaires, longs et maigres, se rapprochant entre eux, pour venir se toucher.

« Analyse concluante... Pic énergétique identifié et analysé comme source du pouvoir transmis... »

Un pic énergétique ? La Reine des Lames avait parfois bien du mal à comprendre Abathur, qui répondait un peu comme une machine, en ne disant jamais de mots inutiles :

« Pouvoir mutant consistant en une connexion à une dimension alternative composée d’énergie pure... »

Sarah hocha lentement la tête, comprenant peu à peu ce que l’homme voulait dire. Son regard se porta alors vers Maya, et elle entreprit de traduire ce qu’il venait de dire :

« Tu es un Portail dimensionnel, Maya... Ton pouvoir vient de là. »

C’était... Fascinant. Sarah n’aurait jamais cru ça possible !

En attendant que l’assistant de Sarah réponde à ma question, j’observe plus attentivement l’endroit où je me trouve que j’ai à peine survoler. Notamment le sol qui m’intrigue mais un truc de malade. J’ai l’impression de me trouver à l’intérieur d’un intestin tant la texture vivante et lisse semble vibrer spontanément toutes les cinq secondes tout au plus. Apparemment les Formiens sont capables de générer des structures et technologies de nature bio-organiques d’une façon dont j’ignore encore et dont je ne préfère même pas savoir. Chuis sûr est certaine que c’est en faisant un truc dégueulasse et qui doit couper l’appétit pour toute la journée.

L’info arrive enfin ! Je regarde la créature monolithique prendre son temps pour croiser le bout de ses longs bras, comme le ferais un homme d’affaire en pleine négociation…… Un pic énergétique !? Comment ça !? C’est quoi cette conclusion à deux balles ! Oui je suis impatiente mais j’y peux rien, sa fait trop longtemps que j’attends ce moment avec impatience !! Et puis sincèrement je vois pas en quoi un pic énergétique pourrait me transmettre des capacités physiques surhumaines !
Mon regard s’accroche fermement sur la créature à huit membres et plus, bras croisé sous ma poitrine avec le même rythme respiratoire que j’ai quand je suis en pleine concentration sur une nouvelle recette que je développe dans ma cuisine. Mon regard s’écarquille à mesure que la précision, courte mais significative, s’éclaircie et me donne l’air d’une femme qui vient de voir la vierge Marie.

J’apprends non pas du monstre parlant mais bien de Sarah que je suis un portail dimensionnel menant vers une dimension alternative. Ce n’est pas si explicatif que ça mais je crois avoir pigée le truc en fait. Je suis en fait alimentée constamment par cette « énergie pures » par le biais de ma connexion avec cette dimension et qui doit stimuler tout mon organisme à un niveau surhumain. C’est donc ça…… Finalement ce n’est donc pas le fait que je suis née avec un organisme mille fois plus développée que la normal, comme j’ai pu le croire depuis longtemps.
La Reine des Lames semblent avoir du mal à croire, remarque…. je suis un peu dans le même cas qu’elle. Je balance même ma tête lentement avec une moue de « not bad » plus étonnée que fière.

-    Je vois….. J’avoue que je m’attendais à tout sauf à ça. Je savais même pas que c’était possible, même après tout ce que j’ai vu sur ce monde…..

Pendant un instant je me gratte la tête avec une main, puis l’autre se planquant une hanche large avant de hausser les épaules, vu que je n’savais pas quoi dire. Cela ne veut pas dire pour autant que je suis déçu. Bien au contraire ! C’est juste que la révélation inattendue m’ait un peu coupé mon élan à vouloir l’exprimer ouvertement.

Je me tourne de nouveau vers la femme hybride.

-   Et bien je vous remercie infiniment, vous et votre assistant, pour m’avoir aidé dans l’une de mes objectifs les plus importants de ma vie. Maintenant si ça ne vous ennuyé pas, je vais devoir y aller. Mais ce serait impoli de me tirer d’ici sans vous offrir quelque chose en retour. Une façon de vous remercier pour votre aide ! Même si cela me gêne un peu, je suis prête à vous débarrasser d’une bonne partie des infanteries Tekhanes à la surface. C’est le moins que je puisse faire, mais ça reste mieux que rien !

Une singularité, voilà ce que cette Maya était... Sarah n’avait jamais entendu parler d’une telle créature, et n’aurait jamais cru qu’une telle chose soit possible, si elle ne l’avait pas vu en personne. Sa puissance, elle la tenait d’une liaison avec une autre dimension. Est-ce que c’était impossible ? Abathur avait-il pu se tromper ? Sarah savait que Terra était partagée de multiples Portails dimensionnels, des vortex et des ouvertures... Un joli bordel, alors, pourquoi ne pas soupçonner qu’un Portail pouvait s’incarner sur une créature vivante ? Abathur ne pouvait pas se tromper, Sarah avait foi en son jugement, et elle se tenait donc face à cette femme. Si son potentiel était lié à celui de toute une dimension, alors il était théoriquement infini... Théoriquement, car il suffisait que ce lien se rompe pour qu’il se brise. Maya avait sa réponse, et, visiblement, être ici ne la choquait pas.

*Dire que je trouvais ça curieux... Mais, avec une telle puissance, rien ne doit l’effrayer.*

Les possibilités offertes étaient immenses, ce que Maya ne tarda pas à avouer en se tournant vers elle, et en lui proposant son aide, comme pour la remercier :

« Et bien je vous remercie infiniment, vous et votre assistant, pour m’avoir aidé dans l’une de mes objectifs les plus importants de ma vie. Maintenant si ça ne vous ennuyé pas, je vais devoir y aller. Mais ce serait impoli de me tirer d’ici sans vous offrir quelque chose en retour. Une façon de vous remercier pour votre aide ! Même si cela me gêne un peu, je suis prête à vous débarrasser d’une bonne partie des infanteries Tekhanes à la surface. C’est le moins que je puisse faire, mais ça reste mieux que rien ! »

Se débarrasser d’une armée entière... Sarah esquissa un sourire, et se rapprocha un peu d’elle. Depuis des années, des centaines de milliers de Formiens tentaient inlassablement de broyer les Tekhanes, de forcer les lignes de défense du Containment Point. Même avec sa puissance, cette femme serait tuée... Ou capturée. Et, dans ce cas, Sarah ne pourrait pas bénéficier de son code génétique. Autrement dit, elle tirerait sa cartouche en un coup, mais elle pouvait toujours tenter d’autres approches... C’est ce qui l’amena donc, assez rapidement, à trouver une réponse satisfaisante. L’une de ses mains alla caresser l’une des joues de Maya, et son autre se déplaça pour empoigner l’un de ses seins, venant presser ce dernier, pinçant son téton. Aussi forte et belle soit-elle, maya ne semblait pas avoir une grande expérience sexuelle, ce que Sarah avait noté... Et, comme elle semblait suffisamment naïve pour croire être avec une personne sympathique, Sarah comptait bien en profiter pour obtenir ce qu’elle voulait... Son code génétique, afin de comprendre comment son organisme pouvait être relié à un Portail dimensionnel.

Elle se pencha donc vers elle, et sa main glissa de son sein pour caresser ses hanches sombres, et ainsi atteindre ses fesses, qu’elle serra doucement, en empoignant une, pour partager avec elle un tendre baiser.

« Tu es mon invitée, Maya... Si tu veux éponger ta dette, je ne demande qu’une chose... Que tu m’offres de beaux bébés. »

Un sourire malicieux se mit à éclairer ses lèvres.

 Au lieu de me répondre directement elle recommence une nouvelle fois à palper mon sein droit qu’elle serre entre ses doigts griffus d’un main, tandis que l’autre caresse l’une de mes joues.  Et dont je me laisse faire, tant je n’arrive pas à m’en passer. Limite un fantasme. Je soupire profondément et lentement, alors qu’un visage épanouie par un doux plaisir charnel se dessine. Cette expérience est tellement excitante que je pourrais faire ça toute la journée et même plus. D’autant plus que j’ai tendance à jouir le plus longtemps possible de quelque chose qui me plait : massage, tabac, etc….

Mais alors qu’elle m’embrasse une énième fois sur mes lèvres avant d’annoncer ce qu’elle veut de moi…. la par contre c’était moins plaisant que d’habitude. Mais alors la pas DU TOUT. Sur le coup j’ai tiré une tronche outrée puis j’ai subitement reculé de deux pas en arrière, main tendue en l’air comme pour dire « stop stop, on arrête là !! » tant la nouvelle m’a profondément choqué.

-   Whowhowho… du calme ! Ca par contre je n’suis pas d’accord ! Je suis d’accord pour donner quelque chose en guise de remerciement : un objet, un service…. mais tout sauf CA !! Faut pas déconner non plus !! Je n’ai nullement l’envie de me faire engrosser comme ça pour enfanter des horreurs !!!

La réponse à été violente, mais parfaitement compréhensible. Et je ne regrette nullement ce que j’ai fait. Elle été vraiment sérieuse quand elle a dit ça !? Non mais elle m’a prié pour une gourdasse de première ordre où quoi !!? La ca me plait de moins en moins cette histoire.

Enfanter des « horreurs »... Quand ce mot jaillit de sa bouche, ce fut comme si un frisson traversa la Ruche. Les Formiens alentour se crispèrent, ressentant l’agacement et l’irritation de leur Reine. Maya refusait d’aller jusqu’au bout, et Sarah n’oubliait pas sa puissance. Elle s’avança lentement vers elle, un sourire venant finalement se poser délicatement sur sa bouche. Maya tremblait ? Soit... Mais elle n’était pas dupe. Elle avait senti le plaisir irradier dans le corps de Maya quand Kerrigan l’avait caressé et empoigné.

« Donc, tuer des gens ne te dérange pas... Mais donner la vie te pose des soucis moraux ? Vous, les humains, aurez toujours une bien étrange conception de la moralité.... »

À quoi donc Maya pensait-elle en lui disant qu’elle était prête à massacrer des Tekhanes ? Il s’agissait bien de tuer des êtres humains... Qui n’avaient rien de plus horribles que les Formiens. Au moins, les Formiens étaient honnêtes dans leurs démarches et dans leurs approches. Sarah marchait lentement vers Maya, et le sol remua sous les jambes de Maya. Ses pieds s’y enfoncèrent alors, venant l’immobiliser, et Sarah tendit la main, déplaçant les bras de Maya. Des tentacules jaillirent alors, et immobilisèrent ses bras. Les tentacules avaient des ventouses qui se fixèrent sur la peau de Maya.

« Inutile de te débattre, Maya... Tu es forte, mais la puissance ne fait pas tout. Plus tu te débattras, et plus ces tentacules se resserreront autour de ton corps. »

C’était la même logique qu’un fil d’araignée. Plus on se débattait pour se libérer, et plus les fils serraient et devenaient collants. Sarah s’était à nouveau rapprochée d’elle, et massa ses seins, à nouveau.

« Je vais te faire l’amour, Maya, et tu me donneras des enfants... Et, si tu te débats, ce sont ces horreurs que tu as insultés qui te passeront dessus... »

Sarah prenait des risques en jouant avec cette femme, mais elle n’avait pas pour habitude de se laisser faire, surtout quand elle était chez elle. Ici, Sarah contrôlait absolument tout... Outre les Formiens, le décor était sien. Elle pouvait le remodeler comme elle voulait, car, chez les Formiens, tout était organique et vivant. Rien n’était qu’un simple objet immatériel et sans âme, tout était relié, ensemble, formant une immense et magnifique famille. Sarah recommençait donc à pincer les seins de Maya, et, pendant ce temps, les ventouses libéraient sur le corps de Maya un produit aphrodisiaque.

« Laisse-toi aller, Maya... Laisse parler le désir qui est en toi... » reprit alors Sarah, sur un ton plus tendre, sur une voix plus langoureuse.

J’ai comme l’impression d’avoir fait une grosse boulette en sortant une réponse aussi brutale. Les créatures qui servaient de larbins à la reine des lames ont été profondément blessés par ma remarque, comme quoi ils étaient loin d’être des monstres dépourvues de sentiments d’estime pour soi.  Et plus le temps passe, plus je commence à regretter amèrement d’avoir proposé d’offrir des vies humaines en échange du service rendue. J’ai lancé ça par pure improvise, étant donné que je n’avais pas trouvé d’autres alternatives en un si bref instant, même avec mon intellect surhumain. En grande partie à cause de la demande surréaliste et difficilement acceptable de Sarah pour moi. Et d’un côté, toute personne saine d’esprit aurait répondu la même chose que moi en refusant de faire naitre des créatures humanoïdes non-humain. C’est vrai quoi !!

J’ai bien peur qu’il est impossible de faire marche arrière en rectifiant le tir. Toutefois, je peux quand même essayer…..

-   Ben a vrai dire….. je p’têtre dit que j’étais d’accord pour tuer des tckhans pour vous en échange…. mais en fin d’compte je n’suis pas assez garce pour accepter de faucher des vies innoncentes….. C’est pas vraiment mon truc.
Et désolée si ce que je vous ai dit vous a blessé, vous et vos…. enfants… ou autres…. mais si je souhaite donner la vie c’est uniquement de mon plein grès et non pour être utilisé comme monnaie d’échange !

Me croiras-t ’elle ? Je l’ignore mais au moins je n’aurais pas à me culpabilisé de n’avoir pas tenté le coup pour se rattraper. Mais alors que l’impératrice formienne s’approche de moi, le tapis organique sous mes pieds prenait vie et je vis mes pieds s’y enfoncer façon sables mouvants. Puis ces aux tours d’une multitudes de tentacules qui surgissent de nulle part et viennent s’enrouler autour de mes bras pour m’entraver. Les choses sont clairs : Sarah ne compte pas que je part d’ici maintenant. Je reste quand même confiante envers mon hyperforce titanesque pour m’échapper de ce….. mhuumm…. ugggh….. rhaaa, mais c’est pas vrai !! Impossible de me défaire de ces excroissances visqueuses avec pleins de ventouses grosses comme des billes ! Elles ne sont que s’étirer sans jamais lâcher prise.
Sarah m’informe qu’aussi longtemps que je me débattrais, les tentacules renforceront leurs étreintes et s’enrouleront davantage sur tout mon corps. Pour le coup mon regard c’est fait plus menaçant…. et surtout plus perçant.

-    Peut-être….. mais encore faut t’il que tes tentacules ait la force nécessaire pour me contenir.

S’il y a bien une des choses que je déteste le plus, c’est qu’on ose me forcer la main. Et dans ces cas-là je peux me montrer, pour ainsi dire, très rancunière. La erine des larmes enfonce encore plus le couteau dans la plaie en avouant son envie de vouloir me « faire l’amour » pour m’engrosser pour lui faire mettre au mondes des créatures formiennes humanoïdes. Et ceux contre mon grés.

La…. elle vient de franchir un cap qu’elle n’aurais jamais du faire……
Ma tête se penche légèrement vers le bas, faisant tomber ma franche qui vient faire de l’ombre à la moitié de mon visage. Vachant partiellement mes yeux ne quittant pas ceux de mon interlocutrice.

-   Et moi je t’offre une dernière chance de me libérer et me laisser partir sans jamais que tu m’revois une nouvelle fois….. parce que sinon…. ca va très mal finir pour toi….. Mais à un point dont tu n’imagines pas la portée…..

Ce n’était pas des menaces, mais un avertissement. Oui... elle avait toujours ces créatures féminines avec elle, portant les armes qui m’ont misent dans l’inconscience, mais j’avais plus d’un tour dans mon sac pour me libérer de ce pétrin sans qu’elle n’ait eu le temps de faire feu sur moi.
Soudain…. je sens quelque chose s’infiltrer dans mon corps à travers les tentacules qui m’immobilisent. Que fait -elle ? Me laisser aller !? Ne me dite pas qu’elle……. Ô que non ma vieille……Mhuum…. même si sentir de nouveaux tes doigts griffus pincer mes seins

-   Ni….. ni compte même….. pas.

Et têtue comme je suis, ce ne sont pas ses menaces qui vont m’empêcher de tirer brutalement mes pieds hors du sol organique pour m’avancer vers elle, avec la ferme intention de la faire confronter aux conséquences de son choix. De nouveaux mes pieds s’enfoncent dans le sol qui resserre davantage son étreinte, mais cela ne fait que me ralentir. Les tentacules s’étirent et resserrent leurs emprises, jusqu’à ce que chacune, une par une, se rompent sous la traction d’une force qui semble n’avoir aucune illimite. De nouvelles tentacules jaillissent et sont de plus en plus nombreuse a tenté de me stopper dans ma marche inéducable.

Que m’arrive t’il…… pourquoi suis-je si attirer par cette femme soudainement ? Pourquoi est-ce que je la trouve si belle….. et que je souhaite à vouloir faire l’amour avec elle ? Ma chaleur corporelle grimpe en flèche…. ma motivation de vouloir lui faire mal s’amenuise de façon exponentielle. Impossible de quitter des yeux cette femme si belle…..

Si ravissante.

La Nature abritait des trésors inouïs et insoupçonnés, et dont les Formiens avaient su utiliser. La toile d’araignée était l’une de ces incroyables merveilles naturelles. Une toile d’araignée était un piège parfait. Quand une personne était coincée dedans, elle ne pouvait pas en sortir, et, plus elle se débattait, et plus la toile s’engluait sur elle-même. Les gros tentacules retenant Maya fonctionnaient ainsi. La force physique ne faisait parfois pas tout, car elle se retournait ici contre Maya. Plus elle se débattait, et plus les tentacules serraient, comprimant sa peau... Mais Maya était résistante, Sarah le sentait. Elle tirait sur les tentacules, afin de se libérer... Cependant, la Reine des Lames avait d’autres tours dans son sac, elle aussi, et elle était en train de les déployer. Autour d’elle, elle sentait sa Ruche, prête à se battre, si jamais Maya arrivait à se libérer. Sarah avait réuni autour d’elle de gros Formiens. Dissimulés derrière les murs, ils s’apprêtaient à bondir dès qu’elle leur en donnerait l’ordre... Mais la Reine n’avait pas perdu la chance de coucher avec cette femme. Elle la tenait, et il fallait aussi qu’elle montre au reste de sa Horde qu’elle était bien al Reine ici. Si Maya arrivait à lui tenir tête, et à gagner, son influence s’en retrouverait amoindrie. Ses Formiens ne comprendraient pas que leur Annexienne puisse échouer, et d’autres Annexiens pourraient en profiter pour récupérer ses troupes. Ainsi, Sarah agit rapidement, et de petits tentacules s’enfoncèrent dans les oreilles de la femme, remuant à l’intérieur. Une sensation particulièrement désagréable, mais nécessaire. La peau de Maya était trop résistante pour la percer facilement. Ce faisant, les tentacules s’enfoncèrent dans le corps de la femme, remuant comme de minuscules serpents, avant de répandre en elle de puissantes doses d’aphrodisiaque. Tout était relié au sein de la Fourmilière, comme un immense ensemble, et, depuis l’aube des temps, les Formiens avaient développé des aphrodisiaques ancestraux. Sarah les répandit en elle, à fortes doses, afin de briser les défenses mentales de Maya. De fait, elle envoya de grosses doses. Une seule d’entre elle suffisait à faire perdre la raison à n’importe qui, à transformer n’importe quel mâle, même le plus doux qui soit, en une bête sauvage et préhistorique. Le liquide se répandit dans les synapses de Maya, se déversant en elle, avec, en son sein, un peu du code génétique de Sarah Kerrigan.

Mue par une sorte de réflexe de survie, Maya réussit à arracher les tentacules, et à s’extraire du sol. Sarah resta là, et sentit la vague saisir ses Formiens. Elle les retint... L’organisme de Maya était résistant, mais, en lui, le venin agissait. La Reine ralentit sa marche en continuant à rendre le sol gluant, et en envoyant des tentacules sur elle. Maya avançait lentement, en grognant, se défaisant des tentacules, faisant trembler toute cette vaste pièce. Les Formiens grognaient. Le long de smurs, ses Chasseurs xénomorphes, de belles créatures noirâtres avec de longues queues reptiliennes, se trouvaient là, prêts à bondir sur elle pour la griffer violemment, ou pour cracher sur elle leur sang acidifié.

Sarah finit par croiser les bras. Maya avançait de plus en plus lentement, comme prise dans une sorte de spirale. Sarah sentait mieux ses pensées, maintenant... Elle esquissa un léger sourire. Elle avait joué, et elle avait perdu... Le venin étazit en elle, et les tentacules ne cherchaient même plus vraiment à la retenir. La femme se rapprochait de Sarah, ne se trouvant plus qu’à quelques mètres, et Kerrigan pouvait sentir l’attrait de la dame.

*À genoux.*

Le sol remua à nouveau, et Maya, déstabilisée, tomba en avant, à genoux devant Sarah. La Reine des Lames marcha alors vers elle, d’une démarche lente et sensuelle, et des tentacules jaillirent à nouveau du sol, pour s’enrouler autour des chevilles de la femme, non pas pour la restreindre, mais surtout pour l’empêcher de tomber. Sarah posa ses mains sur les cheveux de la femme, son basisn près de ses lèvres.

« Je ne suis pas ton ennemie, Maya... Et je ne veux pas d’une femme comme toi ici... Tu es trop dangereuse et trop instable... Mais ce n’est pas pour autant que je ne veux pas profiter de toi... »

Elle se concentra, et Maya put voir les plaques de chitine à hauteur de son bassin s’écarter un peu, révélant l’intimité de la femme... Puis une verge violette ne tarda pas à apparaître, et son extrémité vint taper contre les lèvres de la femme. Maya ne pouvait pas le savoir, mais tout l’environnement était toxique. Depuis des bulbes dans les coins, un gaz aphrodisiaque s’échappait continuellement, imprégnant l’air. Maya l’inhalait continuellement, et cet aphrodisiaque ne faisait que renforcer ce qu’elle avait déjà dans les veines. Les Tekhanes avaient bien compris que, quand on attaquait une ruche formienne, il fallait se protéger de tout, et venir avec un équipement spécial, afin de ne ressentir aucune influence externe.

Son sexe caressait les lèvres de la femme, en cherchant à forcer le passage.

« Viens... Viens, Maya... Toi comme moi, nous savons que tu en as envie... »