Nom : Inconnu
Prénom : Terpsichore
Surnom : Améthyste la ménade, L’Erotiste Améthyste, la rousse
Âge : 25 ans.
Sexe : féminin
Race : humaine
Orientation sexuelle : bi
Description physique : mon physique semble plaire aussi bien aux femmes qu’aux hommes… je suis femme plutôt grande, en effet, je mesure un mètre soixante-douze. La première chose qu’on remarque chez moi, ce sont mes magnifiques cheveux roux qui me tombent au niveau des cuisses. Mon corps est mince et athlétique et ma peau est d’une douceur extrême. J’ai une poitrine relativement généreuse avec des tétons visibles même quand je ne suis pas excitée. Mon surnom d’Améthyste vient de mon regard qui a la couleur de cette pierre fine. Mon nez est pointu et mes lèvres fines et sensuelles. Mes mains sont fines et j’ai de longs doigts terminés par des ongles longs verni de rouge.
Quand à mes vêtements, ils peuvent être normaux ou bien diaphane suivant mon humeur du jour.
Caractère : mon caractère est celui d’une femme qui aime la vie et qui ne dénigre jamais la beauté qu’elle soit intérieure ou bien extérieur. En effet, je ne vends pas mes charmes, juste mes danses, même si on me laisse souvent une bourse après mes ébats… j’accepte les dons, pas un paiement pour mes services sexuelles. Que l’on soit moche, petit, gros, maigre ou bien bien bâti, tout le monde a le droit d’avoir au moins la joie de connaître l’amour. Je fais partie de l’ordre des Prostituée Sacrée qui, par leur dévotion sexuelle, soignent l’âme et le corps des personnes qui viennent la voir. J’ai surmonté depuis longtemps le fait que je ne pourrais jamais avoir d’enfants…
Histoire : Je m’appelle Améthyste, enfin, c’est mon nom de scène, je suis une Erotiste… Mon vrai nom est Terpsichore et je rends hommage à Aphrodite, La Déesse de l'Amour et de la Beauté mais aussi à Apollon, le dieu des Arts et de la Musique. Mes points forts sont mon charisme, ma beauté, la danse, le chant, le sexe et la lyre.
Mais avant de vous raconter mon histoire, il faut que vous connaissiez la ville qui m’a vu naître, Antia.
La cité décadente d’Antia est située sur la côte méridionale du royaume d’Ashnard, sur une péninsule ramassée qui semble protégée de la terrible cha¬leur des Plaines Caniculaires. La cité est un exem¬ple de ce qui se produit lorsque l'exercice de la liberté l'emporte sur les responsabilités adultes, une tendance qui caractérise à l'évidence les cités du sud-ouest de l’Empire. Remarquée pour ses fêtes et ses promesses de plaisirs inconnus en d'autres lieux, Antia a également une forte tradition de commerce naval. Les marchands qui gouvernent pratiquement la cité en achetant des votes travaillent d'arrache-pied pour entretenir la ville tout comme sa réputation pour les plaisirs et le commerce.
Le gouvernement municipal est corrompu jus¬qu'à la moelle, ce qui ne faisait que refléter l'état de la ville. Antia était accueillante à l'extrême et ne limitait en rien ce qu'une personne pouvait choisir de s'infliger, ni souvent ce qu'elle choisissait d'infliger aux autres. La police d’Antia fermait les yeux sur le marché noir, y compris l'esclavage et des vices de toutes sortes, tant qu'elle perçoit les pots-de-vin correspondants. La seule chose que ne tolère pas cette cité de marchands était bien entendu le vol criminel.
La cité proposait également des transports maritimes, mais très peu de navires étaient conçus pour des passagers. La plupart étaient des navires marchands. On disait souvent en plaisantant qu’Antia est un lieu où beaucoup vont pour ne jamais revenir.
Voici mon histoire…
Je suis née le dix-huit mars, il y a vingt-cinq ans à Antia. Je ne me souviens guère de ma petite enfance, si ce n’est que Clio, la plus vieille de mes sœurs aînées, m’éleva tandis que notre mère gagnait de quoi nous nourrir. Elle n’avait que douze ans lors de ma naissance et elle s’occupait déjà de mes autres sœurs, Calliope, onze ans, Érato, dix ans, Euterpe, huit ans, Melpomène, sept ans, Polymnie, cinq ans, Thalie, trois ans, et Uranie, deux ans. D’après Clio, j’étais une enfant plutôt robuste, comme tous les enfants de ma mère, car je survécus aux premiers mois de ma vie.
Clio disait que j’étais, comme la plupart de mes sœurs, douée avec mes mains. Mais contrairement à mes trois sœurs aînées, je me passionnais dès l’âge de six ans pour le chant et la danse. Ma mère était ravie de me voir danser et chanter. De plus, j’avais déjà la beauté de la femme que je serais dans quelques d’années. Je crois que c’est à cette époque que Thalie commença à me détester. Elle se trouvait moins belle que mois. Pourtant, j’ai toujours trouvé ma sœur beaucoup, beaucoup plus belle que moi. Ma mère commença à m’apprendre les danses de bases.
Mon seul problème, c’était ma chevelure rousse (Même aujourd’hui, je la trouve très moche). Ce fut quelques semaines après mon huitième anniversaire que vint une jeune femme chez ma mère.
La dame était une magnifique jeune femme d’environ vingt-cinq ans aux cheveux noirs coupés court et à la peau laiteuse. Ses yeux verts pétillaient d’intelligence. Son nez était tout petit et ses lèvres pleines et charnues. Elle mesurait cinq pieds et deux pouces. Elle portait une tenue de voyage avec des bottes qui lui arrivait jusqu’aux cuisses.
Ma mère et elle discutèrent durant une bonne heure puis ma mère m’appela.
_ « Approche Terpsichore, dit ma mère. Voici dame Iona.
_ Bonjour, fis-je en tendant timidement une main.
_ Bonjour Terpsichore, répondit Iona avec un sourire et en me serrant la main. Ta maman m’a apprit que tu étais une petite fille très douée pour la danse et le chant. Vois-tu, je suis une Erotiste… Tu sais ce qu’est une Erotiste ?
_ Oui, c’est une danseuse.
_ C’est cela, veux-tu apprendre d’autres danses et d’autres chansons ?
_ Moi ? Mais je sais pas…
_ Je pourrais t’apprendre plein de danse et de chants, je cherche un ou une nouvelle apprentie. Et tu as l’âge requis pour débuter.
_ Vrai ? Je peux aller avec elle ? Demandais-je en regardant ma mère puis je me tournais vers Dame Iona. Mais et maman ? Et mes sœurs ? Est-ce que je les reverrais ?
_ Terpsichore, tu es une enfant qui a un grand cœur, je peux comprendre que tu veuilles rester avec ta famille.
_ Mais je veux apprendre… Je veux devenir une grande Erotiste comme vous dame Iona.
_ Alors, tu seras mon apprentie. Je vais t’emmener chez moi. Tu seras nourrie, logée, et habillée, dit Iona avec un sourire. Ta famille n’aura rien à payer pour ta formation.
_ C’est vrai, Terpsichore… Tu vivras chez dame Iona jusqu’à ce qu’elle estime que tu sois suffisamment instruite pour que tu puisses partir.
_ De plus, tu pourras revenir ici pour revoir tes parents et tes amis.
_ J’ai pas d’amis, fis-je platement. Mais j’aimerais revenir voir maman et mes sœurs.
_ Alors c’est décidé, nous partons cet après-midi, après le déjeuner. »
Après avoir pris notre déjeuner, nous partîmes chez dame Iona. J’entrais chez mon nouveau maître... c’était en fait une maison de trois étages, dont le troisième était réservé aux danses et aux expériences magiques. Le deuxième était l’étage des chambres et le rez-de-chaussée servait de salon, salle à manger, cuisine et salle de bain. Il y avait déjà deux apprenties de neuf et dix ans qui se nommaient respectivement Perina et Kerimis. Les deux fillettes m’accueillirent avec joie. Dame Iona les avait sûrement prévenues de mon arrivée. Elles me firent faire le tour la demeure qui me paraissait gigantesque.
Kerimis était l’aînée de nous trois. Elle était plutôt grande, élancée, avec de longs cheveux noirs. Sa peau était beaucoup plus foncée que celles des Arnashiennes. Elle devait venir des Royaumes du Sud. Ses yeux, d’un noir d’encre, semblaient pétiller de malice. Son nez était petit et un peu retroussé et ses lèvres pleines et sensuelles. Elle portait une robe d’artiste diaphane de couleur crème et était pieds nus.
Perina avait un visage fin et des yeux verts qui lui mangeaient le visage. Ses cours cheveux cuivrés étaient flamboyants. Sa peau était d’une blancheur laiteuse. Son nez était petit et ses lèvres minces dessinaient un sourire espiègle. Elle était à mis chemin entre ma taille et celle de Kerimis. Elle aussi portait une robe d’artiste diaphane mais de couleur verte et était, elle aussi, pieds nus.
_ « Je m’appelle Kerimis, fit l’aînée. Et elle, c’est Perina.
_ Je suis Terpsichore.
_ Nous avons des noms de scène, fit Perina. Moi c’est Blanche, à cause de ma peau laiteuse, et Kerimis, c’est Cacao. Toi aussi, tu devras avoir un nom de scène.
_ Je pourrais choisir ? Demandais-je.
_ Si dame Iona trouve ce nom évocateur d’un de tes atouts physiques.
_ Il y a longtemps que vous êtes là, toutes les deux ? Demandais-je.
_ Deux semaines, répondit Kerimis. Et Perina, une semaine. »
Nous fûmes dérangées par dame Iona.
_ « Terpsichore, Perina, Kerimis, venez par ici, dit Dame Iona. »
Elle s’était changée et portait une robe diaphane rouge. Nous la suivîmes dans le salon. Le salon était composé de deux fauteuils, d’un canapé en cuir noir et d’une table basse en verre. Sur les murs, trônait trois tableaux de peintres célèbres. Entre les deux portes-fenêtres, il y avait une armoire où se trouvaient nombre de livres d’histoires, de chants et de chorégraphies.
Dame Iona nous indiqua le canapé ou nous nous assîmes toutes les trois. Mes pieds ne touchaient pas le sol.
_ « Je vois que vous avez fait connaissance. Bon, Terpsichore, demain tu viendras avec moi chez la couturière. Nous te ferons faire une robe à la mesure de ton charme naturel. Je ne veux plus voir ces vêtements que tu portes. Déshabille-toi maintenant. Perina, tu vas chercher une de tes vieilles robes de travail.
_ Oui, maître. »
Tandis que Perina quittait le salon en courant, je me levais et commençais à retirer mes vêtements. J’étais rouge de honte de me montrer nues devant dame Iona et ses deux apprenties.
_ « Tournes-toi, Terpsichore. »
Je m’exécutais. Je voulais vraiment rester ici. Pour la première fois de ma vie, personne ne me jalousait de ma beauté. Je fis un tour sur moi-même et je vis Kerimis me faire un petit signe de tête rapide. Je vis aussi dame Iona me sourire.
_ « C’est très bien, tu obéis aux ordres, mais je veux aussi que tu me dises lorsque je serais trop sévère avec toi. »
Perina revint avec une de ses robes diaphanes blanches. Elle m’aida à m’habiller. La robe ne cachait que mon sexe et mon torse, laissant libre et visible le reste de mon corps.
_ « Oui, le blanc te va à ravir. Il te faut un nom de scène. As-tu une idée, Terpsichore ?
_ Améthyste, fis-je tout bas.
_ Je ne t’ai pas entendue.
_ Améthyste, répétais-je un peu plus fort.
_ Améthyste ? Tes yeux violets ont effectivement la nuance de l’Améthyste. C’est d’accord, Terpsichore. Ton nom de scène sera désormais Améthyste. Tu n’es pas bien grande pour l’instant, mais je sais très bien que tu grandiras, la robe de Perina est trop grande, enlève là et rhabille-toi avec tes vêtements. »
Je m’exécutais rapidement. Le lendemain matin, dame Iona et moi allâmes chez la couturière. Elle prit mes mesures et nous demanda de revenir deux jours plus tard. Ce que nous fîmes. J’étais fière d’avoir une robe diaphane blanche.
Dame Iona commença notre formation par les bases. Kerimis et Perina avaient déjà reçut, tout comme moi, une petite formation de danseuse.
* * * * *
Je me souviens de la première fois que je suis devenue une femme. Je devais avoir un peu moins de treize ans. Perina et Kerimis étaient devenues deux sublimes jeunes filles. C’était vers le milieu de l’hiver. Depuis quelques mois, mon corps changeait, mes seins grossissaient, des poils apparaissaient au niveau de mon sexe et de mes aisselles. Mes hanches étaient plus marquées. Les filles me regardaient me transformer en femme avec envie. En effet, j’avais bien grandit depuis mes huit mais je n’avais pas encore atteints ma taille définitive, mon corps était parfait, athlétique et très souple quoique un peu mince. Mon allure générale ensorcelait les jeunes garçons que nous croisions dans la rue lorsque dame Iona nous envoyait faire des courses pour elle.
Ce matin-là, il faisait frais dehors. La demeure de dame Iona était encore endormie. Une douleur fulgurante me prit les entrailles. Je restais sans bouger durant quelques minutes, puis je me levais et allais aux latrines. J’urinais, mais je sus de suite que quelque chose n’allait pas. Du sang coulait entre mes cuisses.
Dame Iona nous avait depuis longtemps, en fait depuis que Perina avait eut ses règles deux ans auparavant, expliquée que les femmes saignaient régulièrement. Kerimis avait eut ses règles deux semaines après Perina. Moi, j’appréhendais encore ce jour. Mais je sus que j’allais devenir une femme aujourd’hui. J’en étais fière car enfin, j’entrais dans le monde adulte. J’avais été mise à l’écart de mes deux amies et camarades à cause de cette différence, petite mais essentielle. Aujourd’hui ou bien demain, nous allions pouvoir reformer notre groupe.
Dame Iona me sourit quand j’entrais dans la cuisine. Quelque soit l’heure à laquelle on se levait, elle était toujours debout avant nous. De suite, elle comprit ce qui m’arrivait. Elle s’approcha de moi et me caressa les cheveux.
_ « Alors comme ça tu es devenue une femme aujourd’hui, me dit-elle en souriant. Tu en as mis du temps, mais tu es dans les temps. Tu as quoi… presque treize ans. C’est une étape importante pour une femme. J’espère que tout se passera bien. Perina a eut mal les premières fois qu’elle a eut ses règles.
_ C’est supportable. Je n’ai eut qu’une douleur fulgurante tout à l’heure, mais c’est passé, fis-je. »
Perina et Kerimis entrèrent sur ces mots mais en avait saisie la plus grande partie. Elles me félicitèrent dignement. Je savais que dame Iona avait emmenée Kerimis, le jour de ses quinze ans, Aux Délices des Plaisirs, un établissement de plaisir. Kerimis n’était donc plus vierge, enfin, je le supposais. Quand dame Iona était venue me voir chez mes parents, je ne savais pas exactement ce qu’étaient dame Iona, maintenant je le savais. C’était une prostituée de luxe.
Je savais aussi que Perina attendais avec impatience son anniversaire prochain, elle aurait quinze ans dans sept mois.
J’ais depuis ce jour un cycle menstruel de quarante-trois jours. Dame Iona trouva le cycle un peu long, mais moi, j’estimais que ce ne serait jamais assez long.
* * * * *
C’était mon treizième anniversaire, jamais je n’aurais cru avoir ma première relation sexuelle aussi tôt, même si celle-ci fut avec une mes deux meilleures amies, Kerimis. C’était bien après l’avoir fêté, il devait être neuf ou dix heures du soir, lorsque la jeune femme entra dans ma chambre.
_ « Que fais-tu ici ? Demandais-je tout bas.
_ Chut, dame Iona va t’entendre, répondit Kerimis sur le même ton. »
Ce qui m’étonnerait beaucoup pensais-je, vu qu’elle dormait dans la chambre la plus éloignée de la mienne.
_ « Tu es devenue une sublime jeune fille, fit Kerimis. Tu n’as que treize ans, mais tes seins sont déjà plus gros que les miens. Je suis vraiment plate comme une limande. Même Perina en a plus que moi.
_ Tu es une très belle femme, fis-je. Je suis sûre que tu pourras mettre les hommes et les femmes dans ton lit n’importe quand.
_ Ne dit pas de bêtises, Terpsichore. »
Kerimis s’était assise sur mon lit à ma gauche. Kerimis mit sa main sur ma cuisse. Elle me souriait. Elle avait de très belles dents blanches et droites.
_ « Je sais que tu es encore jeune, mais je voudrais t’offrir un cadeaux, mais je n’en ais pas les moyens. Tout ce que je peux t’offrir, c’est ceci. »
Elle approcha sa bouche de la mienne et m’embrassa. Ce qui me surprit le plus, ce n’était pas le fait qu’elle m’embrassa, mais la passion que j’y mettais. Je cherchais sa langue et la trouvait. Sa main droite se mit à caresser mon entrejambe. Instinctivement, j’ouvris les cuisses. La main de Kerimis s’y engouffra et entra dans mon slip. Elle se mit à caresser mon sexe tendrement.
Nos lèvres se séparèrent et je vis ses yeux noirs pétiller de désire. Moi-même, j’étais excitée. Dame Iona nous avait souvent décrit les attraits physiques du sexe, mais j’étais loin de m’imaginer la chaleur qui envahissait mon corps. Kerimis me caressait les seins, qu’elle trouvait si gros. Je lui caressais aussi le corps. Sans comprendre comment nous en étions arrivé là, je me retrouvais nue avec Kerimis au dessus de moi, nue elle aussi. Elle me souriait. Elle avait un corps magnifique, et si sa poitrine n’était pas très développée, elle était néanmoins conséquente.
Elle se retourna et me présenta sa chatte, tandis qu’elle commença à lécher la mienne. J’approchais doucement ma langue et commençais à lui titiller son mont de vénus.
J’ignore combien de temps cela dura, mais au bout d’un moment, j’eus, je le supposais, ce que dame Iona avait appelée un orgasme. Kerimis due avoir le sien quelques secondes après moi. Elle s’allongea à mon coté droit et sourit. Je lui rendis son sourire.
_ « C’est comment de faire l’amour avec un garçon ? Demandais-je.
_ La première fois, cela fait mal, mais en même temps c’est extraordinaire… ce que nous venons de faire n’est rien en comparaison de faire l’amour avec un garçon. Dans deux mois, c’est l’anniversaire de Perina. Dame Iona va l’emmener elle aussi Aux Délices des Plaisirs. J’espère qu’elle m’emmènera, moi aussi.
_ Tu en as de la chance d’avoir quinze ans, fis-je platement.
_ N’en crois rien, dame Iona est un très bon maître. J’ai appris, il y a quelques temps, que certains autres maîtres dépucelaient leurs apprenties dès l’âge de onze ans. Dame Iona préfère attendre que nous ayons la majorité pour pouvoir nous apprendre à maîtriser nos compétences plus facilement. Je trouve qu’à onze ans, on n’est pas prêt pour ces choses-là. Je pense que quatorze ans est le bon âge, mais dame Iona est notre maître et c’est elle qui décide.
_ Encore deux ans… »
Kerimis quitta mon lit et m’embrassa tendrement. Elle sortit de ma chambre me laissant seule.
* * * * *
Quelques mois plus tard, il se produisait dans toute la maison des choses bizarres, des objets volants dans les pièces, se fracassant par terre et se réparant tout seul quelques instants plus tard. Il y avait aussi des senteurs parfumées venants de moi. Je compris rapidement que cela venait de moi, mais je n’arrivais pas à contrôler ces capacités.
Dame Iona, qui était une femme intelligente, comprit, elle aussi, d’où venait ces étranges phénomènes. Nous discutâmes, toutes les deux.
_ « Tu deviens chaque jour plus impressionnante que je ne l’imaginais. Tu es une ensorceleuse, en plus d’être une barde.
_ Mais, j’en veux pas de ces pouvoirs. Je veux être une barde ! Pas une ensorceleuse !
_ Je sais mon chou. Je sais, mais que t’en veuilles ou pas, il sont en toi quand même. Ne gâche pas la possibilité d’augmenter tes capacités en refusant le sang qui est en toi. Un jour, je suis sûre que ces pouvoirs te viendront naturellement et te sauverons peut-être la vie. Alors, tu seras sincèrement soulagée de les avoir développés.
Finalement au bout de trois ou quatre semaines, ces phénomènes cessèrent.
* * * * *
Ce début d’hiver, durant ma quatorzième année, fut pour moi un hiver long et maladif. Bien que dans les plaines caniculaire et à Antia, il fasse chaud aussi bien en été qu’en hiver, la température sur Antia tomba aux alentours de seize degrés. Ce jour-là, en fin d’après-midi, je me sentais toute drôle. J’avais une forte fièvre et mon ventre me faisait mal. Ce n’était pas une de mes périodes menstruelles donc ça ne pouvait donc venir de là.
Je ne pus jamais atteindre ce jour-là ma chambre. Je m’évanouis à deux ou trois mètres de la porte de ma chambre. Dans mon délire des jours suivants, j’entendis des bribes de conversations. Une prêtresse d’Héra et une prêtresse d’Aphrodite furent dépêchées au près de moi. Chaque fois qu’elles venaient me voir, il me semblait que j’allais mieux durant quelques heures, puis la fièvre reprenait. Je ne me souvenais pas d’avoir mangé quoi que ce soit.
Les conversations parlaient de ma possible stérilité. Je ne comprenais pas alors de quoi il s’agissait. Ce n’est que dans les derniers jours de ma maladie que je compris. Je ne pourrais peut-être jamais avoir d’enfant.
* * * * *
Je restais prostrée dans mon lit durant tout le lendemain de la fin de ma maladie. Dame Iona vint me voir le soir.
_ « Comment te sens-tu ? Me demanda-t-elle.
_ Mieux, fis-je. »
Mais je ne pus retenir plus longtemps mes larmes. Je n’avais que quatorze ans ! Et je venais d’apprendre que je n’aurais jamais d’enfants. Dame Iona fut soudain près de moi. Elle me prit dans ses bras et me berça, comme le faisait ma grande sœur Lycosia. Je me calmais.
_ « Pourquoi ? Demandais-je. Pourquoi je ne peux pas avoir d’enfants ?
_ À cause de ta maladie, nous ignorons pourquoi elle t’a frappé, alors que Kerimis et Perina ne l’ont pas attrapées. Mais les prêtres d’Aphrodite sont d’accord sur un point, tu ne pourras jamais enfanter. Mais je pense que de toute manière, tu n’aurais pas eu beaucoup de petit. Ton corps tes règles trop espacées. Tu dois reprendre courage, ma petite. Je vais te dire une chose…
_ Laquelle ? Fis-je en reniflant.
_ Moi non plus, je ne peux avoir d’enfant. C’est pourquoi, je vous forme. Pour que mon art se perpétue à travers d’autres personnes.
_ Vous non plus, vous ne pouvez pas avoir d’enfant ?
_ Sinon, j’en aurais déjà eu au moins une demi-douzaine, répondit-elle en souriant. Cela ne t’empêchera pas d’avoir des relations sexuelles normales avec des hommes, ou des femmes. »
Savait-elle ce que nous faisions, certains soirs, toutes les trois ? Je crois bien que oui. Elle était bien capable de savoir que nous nous donnions du plaisir une ou deux fois par mois.
_ « Tu auras une vie totalement normale sauf sur ce point, continua-t-elle. J’en suis désolée. Mais il faut que tu admettes que jamais tu n’auras d’enfants.
_ J’aurais tant voulu donner une petite-fille ou un petit-fils à maman.
_ Ta mère a d’autres filles qui pourront avoir des enfants. Tu es jeune, Terpsichore, belle et talentueuse, beaucoup plus que Perina et Kerimis. Tu deviendras une excellente Erotiste.
_ Erotiste, c’est une prostituée de luxe, non ? Demandais-je. »
Dame Iona me regarda en souriant.
_ « En partie seulement, tu verras, il te faudra du temps pour achever ta formation. Actuellement, tu possèdes la plupart des dons des bardes, à l’exception des sorts. D’ici deux ou trois ans, tu les auras acquis. Je vais te dire une chose, tu es ma fierté personnelle. Oui, je suis fière de tes progrès en danse et en chant. La lyre laisse encore un peu à désirer, mais tu es exceptionnellement douée.
_ Merci, maître. »
* * * * *
A quinze ans, j’étais devenue une jeune fille à la beauté quasi-divine qui marchait d’une manière vraiment très sexy. J’avais laissée pousser mes cheveux noirs qui me tombaient maintenant au bas du dos. Nombreux étaient les garçons qui me voyaient, avec mes deux meilleures amies, régulièrement acheter les provisions pour la maison de dame Iona. Tous savaient que nous étions les apprenties de l’Erotiste Iona, et, à cause de cela, aucun n’osait nous adresser la parole. Je portais, ce jour-là, une robe de lin beige attachée par une ceinture de cuir noir dont la boucle étincelait, ainsi que des chaussures souple. En effet, dans la rue, dame Iona ne voulait pas que nous nous baladions en tenue d’artiste.
Nous rentrions tranquillement en ce dix-huit mars, j’étais très heureuse car c’était mon anniversaire, j’allais avoir quinze ans aujourd’hui même. Je souriais à mes amies car jamais dame Iona et elles n’avaient oubliées mon anniversaire. Dame Iona m’avait même donné quelques pièces d’argent pour acheter un bijou. Ce que j’avais fait en s’achetant un magnifique collier de verre soufflé multicolore. Il devait être quatre heures de l’après midi. Kerimis et Perina me félicitèrent pour l’achat du collier. Elles le trouvaient resplendissant.
Nous entrâmes dans la demeure de dame Iona.
_ « Ah ! Vous voila, fit dame Iona.
_ Oui, maître, nous avons fait les courses pour la semaine, répondis-je.
_ Je vois que tu t’es achetée un magnifique collier, Améthyste. C’est une breloque, mais il met en valeur des yeux violet clair. Ce soir, nous allons Aux Délices des Plaisirs, toutes les quatre. Nous dînerons là-bas et nous y passerons la nuit. »
Je dus rougir jusqu’à la racine de mes cheveux. Je savais ce que pensait Iona sur les relations sexuelles et j’étais encore vierge.
_ « Tu as compris ce qui va ce passer ce soir, n’est-ce pas ?
_ Oui, maître, je vais perdre ma virginité…
_ Cela te fait-il peur, Améthyste ?
_ Oui, maître, mais vous m’y avait préparée et j’ai posée des tas de questions aux filles.
_ Tu vois, l’acte de faire l’amour est merveilleux. Ce qui est sur, c’est que la première fois cela peu faire mal.
_ Je sais, maître. Je me sens prête pour ma première fois, dis-je en rougissant de plus bel.
_ Je serais présente, si tu le veux.
_ Je préférerais être seule, maître. »
* * * * *
Le soir est arrivé rapidement, j’étais nerveuse. Plusieurs fois, dame Iona et les filles me dirent de me décontracter. Dehors, la nuit était tombée depuis maintenant une demi-heure. Dans le ciel de Terra, notre monde, la lune était pratiquement au trois quart pleine.
Nous allâmes Aux Délices des Plaisirs, un établissement où les hommes et les femmes pouvaient dîner et prendre du plaisir avec de parfaits inconnus. Ceux-ci, pour la plupart, étaient des professionnels du plaisir, autant les femmes que les hommes. Le bâtiment était constitué de quatre étages. Le rez-de-chaussée comportait le restaurant avec ses alcôves privées. Le second et le troisième servaient aux plaisirs de la nuit. Le quatrième était réservé aux personnels de l’établissement et aux propriétaires.
Nous entrâmes dans l’établissement. Une jeune femme d’environ vingt-cinq ans aux longs cheveux noirs frisés se trouvait dans l’entrée. Elle portait une robe diaphane qui révélait une grande partie de son corps. Sur sa robe, il y avait une petite broche représentant un homme et une femme enlacés. C’était le symbole de l’établissement.
_ « Bienvenues Aux Délices des Plaisirs, dit-elle. Je suis Keliana votre hôtesse. Avez-vous réservé ?
_ Oui, répondit mon maître. Dame Iona et les demoiselles Améthyste, Cacao et Blanche. »
La femme prit une liste et la vérifia.
_ « Effectivement, vous êtes sur ma liste. Je vois que vous avez choisi le Grand Jeu… Vous serez dans l’alcôve numéro quinze, puis dans les chambres quatorze, quinze, seize et dix-sept. Vos partenaires seront les jeunes Mergen, Selmak, Thall et le grand Horad. Si vous voulez bien me suivre… »
Etait-ce un hasard ou bien dame Iona avait-elle indiqué mon âge et que c’était ma première fois ? Je l’ignorais, mais venant de dame Iona, tout était possible.
Keliana nous emmena à l’intérieur du restaurant. C’était magnifique, je ne peux que qualifier celui-ci de magnifique. Je n’osais imaginer le prix que dame Iona avait déboursé pour cette soirée. Je n’arrivais pas à décrire cette beauté. J’en étais si enchantée que j’avais presque oublié ce que je venais faire ici, à part dîner.
L’alcôve mesurait facilement douze mètres de diamètre avec une table ronde et un canapé qui faisait le tour. La table était d’un magnifique marbre noir quant au canapé, il était fait de velours d’un magnifique rouge carmin. Je m’asseyais sur le doux canapé tandis que dame Iona et les filles faisaient de même. A la tête de Kerimis et de Perina, je compris qu’elles étaient déjà excitées.
Dame Iona me prit la main et la serra, ce qui me détendit légèrement. J’attendais avec appréhension qu’arrivent nos partenaires. Ceux-ci arrivèrent quelques minutes plus tard.
Mergen était un jeune homme séduisant de seize ou dix-sept ans. Ses cheveux courts étaient noirs de geais. Ses yeux noirs étaient comme le charbon. Son nez était aquilin et ses lèvres fines et sensuelles. Il mesurait environ cinq pieds et six pouces. Il portait une tunique de soie blanche.
Horad était un homme pouvant avoir entre vingt-cinq et trente ans. Il avait des cheveux noirs mi-longs qui lui retombaient sur les épaules. Ses yeux étaient d’une jolie couleur verte. Son nez était petit et ses lèvres pleines. Il mesurait six pieds. Il portait lui aussi une tunique de soie, rouge celle-ci.
Selmak était d'une beauté remar¬quable même pour un homme. Cette beauté était peut-être due à ses cheveux noirs, et à ses yeux vert clair comme les miens. Son nez était très droit et ses lèvres charnues. Il pouvait avoir dix-neuf ans. Il portait une tunique de soie bleue qui cachait une musculature impressionnante. Il mesu¬rait six pieds.
Thall était le seul à avoir une peau noire et des cheveux noirs qui lui tombait sur les épaules. Ses yeux noisette étaient en amandes. Son nez était petit et cassé et ses lèvres très fines. Il pouvait avoir dix-sept ou dix-huit ans. Il mesurait près de cinq pieds et onze pouces. Il portait une tunique de soie verte.
Ils nous firent une révérence et s’essayèrent à notre table. Nous discutâmes tout en dînant. J’appris que Mergen n’était embauché dans cet établissement que depuis deux mois et qu’il avait dû faire différents apprentissages avant de faire parti du personnel.
J’étais comme hypnotisée par les paroles de Mergen, il parlait pour me mettre à l’aise tandis que nous dînions. Horad et dame Iona discutaient déjà de manière sensuelle, tandis que Kerimis et Perina embrassait réciproquement Selmak et Thall.
Je ne sus pas vraiment ce que j’avais mangé, j’étais vraiment trop absorbée par les paroles de Mergen. Au bout de ce qui me parut une éternité, il se leva et me proposa son bras. Dame Iona, les filles et leurs cavaliers étaient déjà parti depuis un petit moment. Docilement, je le suivis au premier étage.
Nous entrâmes dans la chambre numéro quinze. Dans celle-ci il y avait un lit double à baldaquin ainsi qu’une table de nuit à côté. Les draps étaient d’un blanc immaculé. Il y avait un paravent qui allait me permettre de me déshabiller en toute intimité. Il y avait une petite table, pour deux personnes, adossé contre un des murs de la chambre. Une porte s’ouvrait sur le mur nord. Mergen suivit mon regard.
_ « Si tu veux prendre un bain avant. Je sais que tu es encore vierge… Je peux aussi prendre un bain avec toi, pour que tu puisses te familiariser avec mon corps. »
J’acquiesçais mais ne bougeais pas. J’étais comme pétrifiée. Puis, Mergen se déshabilla lentement en s’approchant de moi.
_ « Tu veux que je t’aide ? Me demanda-t-il.
_ Non, je vais le faire moi-même, répondis-je. »
Je dégrafais ma robe qui tomba à mes pieds. En dessous, je portais une bande de tissus qui retenait mes seins et un simple cache sexe. Mergen s’était, lui aussi, mit en slip.
Des larmes perlèrent à mes yeux et soudain, j’éclatais en sanglots. De suite, Mergen fut près de moi. Il me caressa les cheveux, et me murmura des mots doux et gentils qui calmèrent peu à peu ma crise de larmes. Nous restâmes comme cela durant facilement une bonne demi-heure.
Quand je fut calmée, Mergen me prit la main et m’emmena dans la salle de bain. Un bain chaud et parfumé à la rose nous attendait.
_ « Tu sais que tu es une sublime jeune fille ?
_ Merci du compliment, fis-je en sentant le feu à mes joues. Je crois que tu n’es pas mal non plus. »
J’approchais mes lèvres des siennes en fermant les yeux. Ce fut pour moi comme un éclair. Nos langues se cherchèrent et se trouvèrent. Je sentais une étrange chaleur au niveau de mon bas ventre. Je m’éloignais soudain, les joues en feu. Je ne savais pas comment j’avais pu prendre les devants pour embrasser une personne encore inconnue deux heures plus tôt. Embrasser un garçon était sensiblement différents qu’une fille, mais j’aimais cette différence.
Je regardais le bain. J’avais une envie folle de prendre un bain… Avec lui… Je voulais le voir nu. Car savoir comment était fait un homme et le voir en vrai était complètement différent. Je retirais ce qui me restait de vêtements et entrais rapidement dans le bain, suivit de près par Mergen. Nous étions l’un en face de l’autre. Je devais rougir furieusement. J’avais ramené mes jambes contre ma poitrine.
_ « Je peux te laver le dos, si tu veux, me dit Mergen.
_ D’accord, fis-je en me retournant. »
Je l’entendis prendre un gant de toilette et un savon. Il frotta celui-ci sur le gant. Il commença par me frotter le dos gentiment, puis sensuellement. De nouveau, je sentais une étrange chaleur au niveau de mon bas ventre. Je soupirais de plaisir. Il m’embrassa sur la nuque puis sur les épaules. Je tournais la tête, avide de ses baisers. Sa langue entra dans ma bouche et se mit à chercher la mienne. Je répondis à son baiser d’une manière que je n’aurais jamais cru faire.
_ « Je peux te caresser les seins ? Me demanda-il.
_ Vas-y… »
Mergen approcha ses mains de ma poitrine et très doucement, il se mit à me la caresser. Je mis mes mains sur les siennes comme pour l’arrêter, mais je l’aidais. Je me retournais dans la baignoire, et me blottis contre lui. Sentant sa proximité, j’éclatais de nouveau en sanglot. Mon corps tremblait tout ce qu’il pouvait. De nouveau, il me caressa les cheveux, et me murmura des mots doux et gentils qui calmèrent ma deuxième et dernière crise de larmes.
_ « Tu es sublime, Améthyste. Tellement belle que je ne veux plus te voir pleurer, me dit-il en m’embrassant à nouveau. Sortons de la baignoire et allons dans la chambre.
_ D’accord, fis-je. »
Je me levais en même temps que lui. Je vis pour la première fois de ma vie, le sexe d’un homme. Je sentis me monter le feu à mes joues. Celui-ci était dressé. Mergen suivit mon regard, et loin de se cacher pris une serviette et essuya mon corps trempé. Je me laissais faire. Il laissa tomber la serviette et recommença à me caresser. Une de ses mains dans mes cheveux, tandis que l’autre se retrouvait au niveau de mon Mont de Vénus et le titillais. Il embrassait mes seins. Je sentais la chaleur au niveau de mon bas ventre devenir de plus en plus forte. Je gémissais de plaisir.
Mergen me pris soudain la main et m’emmena vers le lit.
_ « Allonges-toi, me dit-il gentiment. »
Je m’exécutais et m’allongeais sur le dos. J’étais terriblement excitée. Je ne pensais qu’à une seule chose, qu’il entre en moi, qu’il me pénètre, qu’il me fasse l’amour. Je pensais qu’il allait me pénétrer de suite, mais il se mit à me lécher mon minou. Je gémissais de plaisir renforcé par la langue qui entrait légèrement en moi. Sa tête était entre mes jambes. Je sentais ses cheveux contre mes cuisses. Je sentais mon souffle s’accélérer. J’étais prête à exploser de plaisir et il s’arrêta d’un coup. Je me soulevais sur les coudes pour le regarder. Il me souriait en approchant sa tête de mes seins. Un de ses doigts entrait légèrement dans mon Mont de Vénus tandis que sa langue parcourait mes seins.
Il s’avança vers moi et m’embrassa à nouveau. Il me pénétra doucement. D’instinct, je me raidis et je lâchais un cri de douleur.
_ « Ça va ? Je ne t’ai pas fait trop mal ?
_ Si, mais continue, j’en ai tellement envie, fis-je en me cramponnant à lui. »
Il continua son va et vient en moi, me faisant plus de bien que de mal. Je gémissais de plaisir, tandis qu’il me prenait et qu’il me caressait les seins. Je me mordis la lèvre pour éviter d’hurler mon plaisir. J’ignorais combien de temps cela dura. J’avais perdu toute notion de la réalité. Je sentis soudain qu’il jouit en moi et qu’il allait se retirer.
_ « Non ! Ne te retire pas, je veux encore te sentir en moi, dis-je dans un souffle dans son oreille.
_ Tu es sûre ?
_ Oui ! Criais-je.
Nous fîmes l’amour quatre fois de suite, et me pris aussi par derrière. C’est épuisé et en sueur que je m’endormis à sa droite.
* * * * *
Quand je me suis réveillée ce matin-là, j’étais un peu confuse. Je me demandais ou j’étais. Pas dans mon lit, car je n’avais qu’un lit à une place. Puis, je me souvins de ma nuit. Je sentis une présence près de moi à ma droite… Mergen …
J’avais un peu mal partout, surtout dans mon bas ventre. Dans le noir, je souriais. Je me tournais et cherchais une mèche et un briquet à amadou. J’allumais une bougie. Je le regardais tranquillement, observant le corps de mon amant malgré la pénombre. Son sexe était devenu mou. Je ne l’avais vu qu’en érection. Je fus prise d’une irrésistible envie de toucher ce membre.
_ « Tu peux toucher, si tu veux, dit Mergen en me faisant sursauter.
_ Tu m’as fait peur ! Fis-je. C’est vrai ? Je peux toucher ?
_ Si je te le dis. »
J’approchais doucement ma main droite de son sexe et le touchais. Il me sembla plutôt flasque au début, puis celui-ci se mit à gonfler et devint droit comme un piquet. Ma main gauche soupesa ses testicules. Je souriais et impulsivement, j’approchais ma bouche de son membre viril et le mit dans ma bouche. Je me mis à faire un va et viens sur son sexe. Je l’entendais gémir. Mon bas ventre redevenait chaud.
Délaissant le dard de Mergen, je me retournais et m’empalais à nouveau dessus, tandis que ses mains n’étaient pas en reste, elles me caressaient les seins, les épaules, les hanches, le sexe et le derrière.
Je sentis tout d’un coup, que j’allais exploser de plaisir et j’accélérais mon va-et-vient et je sus que Mergen venait de jouir en moi. Je m’allongeais sur lui pendant quelques instants en souriant. Je me retirais de Mergen, et m’allongeais auprès de lui. Mergen me caressait les cheveux couverts de sueur.
_ « On peut faire l’amour jusqu’à quand ? Demandais-je.
_ Je suis à toi pour toute la nuit, me répondit-il. »
Il me souriait et commença à me caresser les seins. Je répondis rapidement à celles-ci.
* * * * *
Je m’étirais après avoir fait une nouvelle fois l’amour. Mes jambes étaient recouvertes de sueur, de liquide d’amour et d’un filet de sang presque séché. J’étais nue sur le lit. La chandelle avait fini par s’éteindre. Je rallumais une nouvelle bougie et me levais. J’avais vraiment mal aux muscles de mon bas ventre. Je souriais et me dirigeais vers la salle de bain.
La baignoire était de toujours rempli d’eau chaude et parfumée à la rose. Je fus pris par un doute. Puis, je souriais, la baignoire devait être magique. Elle devait toujours avoir de l’eau chaude et parfumée. J’entrais dans la baignoire et commençais à me laver consciencieusement.
_ « Alors, jolie Améthyste, tu prends un bon bain ? Me demanda Mergen qui s’était approché jusqu’à la porte de la salle de bain. »
Je sursautais et me retournais. Je lui fis un sourire et l’invitais à prendre place dans la baignoire. Ce qu’il fit sans se faire prier.
Je me délassais dans les bras de Mergen lorsque l’on frappa à la porte. Mergen dit d’entrer. J’entendis quelqu’un déposer un plateau sur la table et quitter la pièce.
_ « Le petit déjeuner est prêt, me dit-il gentiment en m’embrassant sur la nuque.
_ Ça tombe bien, j’ai une faim de loup, fis-je. »
Je me levais de la baignoire et pris une serviette. Je m’essuyais rapidement tandis que Mergen sortait de la baignoire. C’est en serviette que nous nous installâmes à la table et déjeunâmes.
On frappa à nouveau à la porte. Je fis « entrez ! ». La porte s’ouvrit devant dame Iona.
_ « Bonjour Améthyste, Mergen. Tu as bien dormi ?
_ Oui, maître. Enfin, après… euh…. Fis-je en rougissant.
_ J’en conclus que tu as aimé le sexe, dit dame Iona.
_ Oui, maître, j’ai adoré.
_ Combien de fois ?
_ Neuf fois, maître, répondis-je en baissant la tête et en rougissant.
_ Eh ben, Mergen tu es un as.
_ Votre protégée m’a complètement épuisé cette nuit, dame Iona.
_ Améthyste, nous rentrons à ma demeure dans une petite heure, me dit dame Iona.
_ Je serais prête, maître. »
Dame Iona ressortit de la chambre.
* * * * *
Arrivée dans ma chambre, Kerimis et Perina y entrèrent. Elles me souriaient gentiment avec des yeux pétillants de malice et d’espièglerie.
_ « Alors ? Me demanda Perina.
_ Alors quoi ? Fis-je innocemment.
_ Comment c’était ? Demanda Kerimis.
_ Comment c’était quoi ? »
Je vis Kerimis lever les yeux au ciel et Perina soupirer.
_ « C’était merveilleusement bien, dis-je en souriant.
_ Combien de fois ? Demanda Perina.
_ Neuf, répondis-je en rougissant.
_ Neuf ! S’exclama Kerimis. Ma première fois, j’ai fait l’amour que trois fois.
_ C’est tout ? Demanda Perina. Moi, j’ai fais cinq fois l’amour.
_ Et cette fois ? Demandais-je.
_ Six, fit Kerimis.
_ Sept pour moi, dit Perina. »
Dame Iona entra dans ma chambre.
_ « Maintenant que vous êtes toutes les trois dépucelées, vous aurez une surcharge de travail. En plus des cours habituels, le soir, un prêtre ou une prêtresse d’Aphrodite viendra vous faire des cours plus complet sur les techniques sexuelles ainsi que sur les différentes religions qui existe.
_ Bien, maître, fîmes-nous en même temps. »
Des cours supplémentaires sur les techniques sexuelles ? Et sur les religions. Les religions ne m’intéressaient que modérément. Mais les techniques sexuelles serait sûrement suivit de cours pratiques et je crois que j’adorais faire l’amour.
* * * * *
Je me souviens parfaitement de mon premier sortilège, je devais avoir dix-sept ans, c’était un après-midi d’été, nous étouffions dans la demeure de dame Iona. Kerimis et Perina n’étaient pas plus avancées que moi. Je crois même que je dansais et chantais mieux qu’elle. Etant mes amies, elles ne m’en voulaient pas. Elles possédaient d’autres compétences que j’avais moi-même du mal à effectuer. Elles étaient tout aussi fières de moi que dame Iona. Moi aussi, j’étais fière d’être l’une des trois apprenties de dame Iona. Aucune de nous trois n’avaient encore réussi à lancer le moindre sortilège. Dame Iona recommençait chaque jour le même sortilège.
Je venais de boire un verre d’eau. Machinalement, je chantais une note de musique et effectuais un petit geste. Doucement, mes vêtements se mirent à me rafraîchir. Dame Iona me félicita et je vis une petite pointe de jalousie sur les visages de mes aînées. Elles doublèrent leurs efforts dans le travail et finirent par réussir à incanter des petits sortilèges, tout comme moi. J’ai appris à lancer Prestidigitation, Son imaginaire, Illumination et Berceuse.
* * * * *
L’esprit peut parfois être trompeur. J’ai toujours cru que mes sœurs avaient été contentes de mon sort. Je me fourvoyais complètement là-dessus. Je rencontrais Thalie, durant l’automne de cette année. Et si j’étais sincèrement heureuse de la revoir, je la trouvais changée, elle était devenue une femme à la maigreur inimaginable. Son visage était émacié, laissant apparaître les os de son crâne. Le reste de son corps ressemblait aussi à un squelette. J’ignorais à ce moment-là, qu’elle était devenue une nécromancienne… Elle portait une tenue sombre. A sa ceinture, il y avait une dague.
J’étreignis ma sœur qui m’invita à prendre un verre. Elle paya les consommations tandis que nous parlions de la famille. Elle m’apprit que ma mère avait déménagée deux mois plus tôt. Cela aurait dû me mettre la puce à l’oreille… mais j’avais hâte de revoir maman. Je la suivis dans une ruelle sombre. Elle se retourna soudain, sa dague à la main, et elle tenta d’enfoncer huit pouces d’acier dans mon ventre. J’esquivais rapidement et entamais une lutte pour ma survie. Je pense avoir eu beaucoup de chance, car durant l’affrontement, je réussis à lui prendre sa dague. Je l’enfonçais dans la poitrine de ma sœur.
Et Thalie cessa de bouger et commença à haleter. Des larmes coulèrent de mes yeux. Je m’agenouillais près de ma sœur et retirais la dague.
_ « Pourquoi ? Demandais-je. Qu’est-ce que je t’ais fait ?
_ Pourquoi ? Parce que tu es la plus jolie de nous toutes et la plus douée, répondit-elle en crachant du sang. Tu ne diras rien à maman ?
_ Maman ne saura jamais que tu as essayée de me tuer. Mais j’aurais toujours ta mort sur la conscience.
_ C’est pour ça que je te déteste, Terpsichore. Je sais que je vais bientôt mourir. Garde ma dague. J’ai froid. »
Ce fut les dernières paroles de ma sœur. J’emmenais son corps chez ma mère. La foule me regardait marcher avec ma sœur dans mes bras. Ma mère pleura la mort de sa fille, mais elle ne sut jamais que Thalie m’avait attaquée et que je l’avais tuée.
Je rentrais chez dame Iona, tard dans la nuit. Elle m’attendait avec Kerimis et Perina. Quand elle vit l’état de mes vêtements, elle me demanda des explications que je lui fournis. C’est en larmes que j’allais me coucher sans dîner. Je passais plusieurs semaines sans parler à qui que ce soit, à apprendre machinalement mes leçons.
Ma famille enterra Thalie dans la plus simple intimité. Il y eut, bien évidemment, une enquête qui se termina rapidement faute de témoins autre que moi. Le fait d’avoir enterré ma sœur rapidement avait empêché les prêtres d’Hadès d’interroger le cadavre de ma sœur.
* * * * *
Petit à petit, je repris confiance en moi. Kerimis et Perina n’étaient jamais très loin de moi et m’aidaient quand je me sentais seule. Il m’avait fallu plus de trois mois pour reprendre pied dans notre monde, dame Iona avait craint pendant un moment que je ne mette fin à mes jours. Jamais une telle idée ne m’avait traversé l’esprit. Dame Iona était un bon maître, et elle s’inquiétait sincèrement pour moi. Malheureusement, de cette confrontation il me resta des cauchemars que je faisais régulièrement. Dans ces cauchemars, c’était Thalie qui me tuait. Cela me réveillait à chaque fois et je hurlais de terreur.
Notre formation n’était pas encore terminée. Depuis quelques jours, dame Iona faisait venir un jeune maître d’armes pour nous former à certaines armes, le fouet, la dague, les épées courte et longue, l’arc court et j’en passe. C’est marrant, mais je dois dire que j’aimais les dagues. J’avais tuée ma sœur avec une dague et c’était l’arme que j’aimais utiliser. Certes, j’étais plus douée au lancement de la dague qu’au corps à corps.
Le maître d’armes s’appelait Garrick et pouvait avoir vingt-cinq ou vingt-six ans. Il était très beau, avec ses cheveux noirs coupé courts, sa peau blanche et ses yeux bleu clair. Son nez était droit et assez proéminant. Ses lèvres sensuelles avaient un sourire condescendant en nous regardant. Il mesurait cinq pieds et onze pouces. Il ne portait qu’une tunique légère avec des sandales. Ce sourire m’irritait et mes deux amies étaient dans le même cas.
Un soir, Garrick vint me voir dans ma chambre. Il voulait certainement me poser une question. Je le voyais hésiter sans ce petit sourire. Je l’encourageais de la tête et d’un petit sourire.
_ « Euh… Commença-t-il. Je… Enfin…
_ Mais encore, continuais-je. Vous aviez plus de bagou lors de notre entraînement.
_ Je sais. Est-il vrai que vous êtes une superbe danseuse.
_ Je sais danser, chanter et faire d’autres choses.
_ Dame Iona dit que vous avez de l’expérience dans les euh…
_ Dans les quoi ? Demandais-je, voyant où il voulait en venir. »
J’ouvris de grands yeux en comprenant qu’il ne devait sûrement guère connaître les voix de l’amour.
_ « Dans les choses de l’amour, finit-il par lâcher. »
Je lui souris et m’approchais de son oreille.
_ « Vous êtes vierge ? Demandais-je dans un murmure.
_ Euh… Oui… »
Et il devint d’un joli rouge. Un guerrier de son âge encore vierge. Cela me sidérait et m’intriguait.
_ « Eh bien, il fallait me le dire. Je serais ravie de vous faire partager mon expérience, fis-je d’un ton sensuel.
_ Je n’ai sais pas si je peux payer.
_ Je n’ai pas de tarif, je le fais pour le plaisir. A une condition, retirez ce sourire condescendant que vous avez avec nous.
_ D’accord. »
Je souriais et l’embrassais, tandis que mes mains commençaient à lui caressait le torse. Ce fut pour moi un moment magique, il était sacrement doué. Cela dura près de trois heures. Jamais, je n’aurais cru qu’il était vierge et pourtant, le début fut relativement laborieux. Ses première et deuxième tentatives furent purement et simplement catastrophiques, mais les suivantes me firent monter à des seuils de plaisir que je ne connaissais pas.
Je m’endormis à ses côtés. Je ne me réveillais que le lendemain matin. Je découvris une bourse que j’ouvris. Elle était pleine d’une demi-douzaine de pièces d’or. Jamais je n’avais été si riche. La suite de l’entraînement se fit sans heurte et sans sourire condescendant. Les filles comprirent qu’il s’était passé quelque chose entre lui et moi, mais elles ne m’en parlèrent pas. Garrick vint tous les jours que dura notre entraînement. Parfois, il me laissait qu’une ou deux pièces d’or, d’autres fois une dizaine voir plus. Jamais nous ne parlâmes d’argent. Je l’aimais bien, mais nous savions, tous les deux, que cela ne nous mènerait à rien de plus. Je crois que, de tous les amants que j’ai eus, c’est lui que je regrettais le plus.
Ce fut aussi durant cette formation aux armements, que je fis des choses bizarres, sans comprendre comment je faisais, je réussissais à me créer une armure magique une fois et un bouclier deux fois. Dame Iona, me rappela alors la conversation que nous avions eu, toutes les deux, quatre ans plus tôt.
* * * * *
Après Garrick, j’eus d’autres amants qui tout comme lui venaient me voir pour partager ma couche. Je ne faisais payer que mes prestations de danseuse et de chanteuse. Kerimis et Perina faisait le contraire. J’avais décidée que puisque je ne pouvais pas avoir d’enfants, je pouvais offrir mon expérience sexuelle gratuitement à ceux qui n’avaient pas la possibilité de le faire autrement.
Dame Iona m’avait dit qu’il existait des femmes, et des hommes, qui se faisaient appeler Prostituée Sacrée. Elles (ils) acceptaient de faire l’amour avec n’importe qui du moment qu’on leur demandait. Elles étaient capables de soigner les gens de leurs maux en ayant un rapport sexuel.
Je voulais devenir Erotiste, mais les Prostituées Sacrées semblaient aussi me correspondre. Je demandais à dame Iona si les deux carrières pouvaient se faire en même temps.
_ « Les Erotistes font payer leurs danses et leurs services sexuels, mais les Prostituées Sacrées ne font pas payer leurs services sexuels, me répondit-elle avec un petit sourire. Rien ne t’empêche de continuer ce que tu fais, faire payer tes danses, mais pas tes rapports sexuels, me répondit-elle avec un petit sourire. Les deux ne sont pas incompatibles. Mais le mieux c’est que tu rencontres une de ces Prostituées Sacrées. »
Dame Iona m’emmena dans une petite maison qui ne payait pas de mine. Nous fûmes accueillies par une sublime femme à la longue chevelure blonde qui lui descendait dans le dos. Ses yeux verts avaient la sensualité d’une femme entrant dans sa troisième décennie. Son nez était droit et ses lèvres sensuelles. Elle mesurait cinq pieds et six pouces. Elle portait une robe vert émeraude au décolleté plongeant qui se terminait juste au dessus du nombril. Et justement, sur le nombril, le symbole des Prostituée, un o duquel partait une flèche sur la droite et une croix vers le bas, était accroché. J’appris plus tard que c’était un piercing. Elle s’appelait Eliana.
Dame Iona expliqua mon point de vue à la prostituée sacrée. Celle-ci me souriait en hochant la tête.
_ « Je vois, dit dame Eliana. Iona a raison, rien ne t’empêche de faire payer tes danses, mais pas tes rapports sexuels. Je vais t’expliquer ce que sont les Prostituées Sacrées. Si tu as toujours envie de devenir l’une d’entre nous, reviens nous voir quand tu seras prête. »
Voici le résumé de ce que dame Eliana m’apprit sur les Prostituées Sacrée : la prostituée sacrée est entièrement dédiée à offrir son corps. La prostituée sacrée n’est par une tapineuse commune ou une prostituée de taverne - elle est une fidèle pieuse qui s’évertue elle-même à devenir une partenaire sexuelle pour tous et quiconque. De nombreuses prostituées refusent les paiement pour leurs services, bien que la plupart accepte des donations - la prostituée sacrée se permets de garder un petit montant pour elle-même, le reste étant reversé à des œuvres de charité. La prostituée sacrée s’évertue à accorder ses services uniquement si le « client » est vraiment désireux de communier avec la divinité titulaire de la prostituée. La majorité des prostituées sacrées sont heureuses de répondre à toutes les requêtes, sans regard du sexe, de la race, ou de la préférence. Il existe des sectes de prostituées sacrées avec leurs propres agendas spécifiques, mélangeant services sexuels avec des enchevêtrements d’intrigue. De nombreuses prostituées sacrées jonglent avec de nombreuses et terribles informations venant des confidences sur l’oreiller qui ont lieu avant, durant, et après leurs relations. En supplément des bénéfices évident d’avoir une relation sexuelle avec un partenaire compétent, et généralement avenant, tous les clients qui s’engage dans une liaison avec une prostituée sacrée peuvent trouver d’autres avantages, incluant les soins sur les effets débilitant, les blessures, et même la restauration de sorts perdus lors de leurs lancements. Les prostituées sacrées sont entraînées dans des techniques sexuelles impressionnantes et déroutantes en voulant plaire aux goûts (éventuellement inhabituel) de ceux qui viennent la voir. A cause de leur contact avec leur divinité, les prostituées sacrées aiment élever leur statut dans les communautés où elles offrent leurs services.
C’est ainsi que je débutais cette double carrière.
* * * * *
Durant les années suivantes, nous réussîmes à devenir ce que nous voulions, Kerimis et Perina et moi, j’avais enfin atteints le statut d’Erotiste, tout comme mes amies, mais moi, j’étais aussi devenue une Prostituée Sacrée. J’entrais dans le bureau de dame Iona, comme elle me l’avait demandée. Elle me regarda longuement et hocha la tête.
_ « Ta formation est terminée, tout comme celle de Kerimis et Perina.
_ C’est vrai ?
_ Oui, tu es prête à nous quitter.
_ Oh ! Merci ! Maître. Euh… Où vais-je aller, maître ?
_ A Ashnard, peut-être… Shiggetam est le propriétaire de « À la belle Aguiche. »
_ Plus de deux semaines de voyage… Il me faudra quelques jours pour me préparer. Maître, avant de partir, j’aimerai vous montrer quelque chose. »
Alors, j’incantais une armure de mage, et un bouclier.
_ « Ainsi, tu as acceptée ton héritage d’ensorceleur, dit-elle en me souriant.
_ Oui, maître. Je me suis entraînée en secret. De tels arcanes peuvent être utiles, c’est la dernière leçon que j’ai comprise.
_ Je suis très fière de toi, Terpsichore.
* * * * *
Je passais chez ma mère pour la prévenir de mon départ prochain. Ma mère était une femme a qui je ressemblais comme deux gouttes d’eau à l’exception de ma chevelure, mais j’avais acceptée le fait que cela plaisait à beaucoup de monde… ma mère m’offrit une dague, similaire à celle de ma sœur, Thalie. Je l’embrassais puis je partis vers le port ou je pris un navire marchand en direction d’Ashnard.
Situation de départ : très expérimenté…
Autres : Voici la liste des sorts de Barde, d'Ensorceleur et de Prostituée Sacrée, ainsi que des pouvoirs et objets magiques
Sorts de barde d'AméthysteNiveau 0 (illimité)Prestidigitation
Berceuse
Son imaginaire
Illumination
Lumières dansantes
Epilation
Niveau 1 (10 par jour)Soins légers
Feuille morte
Alarme
Graisse
Niveau 2 (7 par jour)Image miroir
Soins modérés
Invisibilité
Flou
Sort d'Ensorceleur d'AméthysteNiveau 0 (illimité)Ablution
Dégrisement
Réparation
Manipulation à distance
Détection de la magie
Etincelle
Niveau 1 (14 par jour)Armure de mage
Bouclier
Monture
Projectiles magiques
Ventriloquie
Niveau 2 (7 par jour)Rayon ardent
Flèche acide
Sorts de Prostituée Sacrée d'AméthysteNiveau 1 (3 par jour)Analyse de la fertilité
Préservatif
Charme-personne
Déguisement
Sanctuaire
Capacité de Barde :Représentation bardique (21 minutes) Inspiration vaillante (Sur). Un barde peut utiliser sa capacité de représentation bardique pour susciter la bravoure chez ses alliés (ainsi qu’en lui), les protéger contre la peur et améliorer leurs compétences martiales. Pour bénéficier de cet effet, un allié doit être capable de voir ou d’entendre le spectacle du barde. Il bénéficie alors d’un bonus de moral et d’un bonus d’aptitude aux jets d’attaque.
Fascination (Sur). Dès le niveau 1, un barde peut utiliser sa capacité de représentation bardique pour fasciner une ou plusieurs créatures. Celles-ci doivent se trouver dans un rayon de 27 m autour du barde et être capables de le voir, de l’entendre et de lui prêter attention. Le barde doit pouvoir voir ses cibles. Un combat proche ou un danger manifeste sont des distractions trop importantes pour que cette capacité puisse fonctionner. La fascination s’exerce sur deux créatures.
Inspiration talentueuse (Sur). Un barde peut utiliser sa capacité de représentation bardique pour aider un allié à mener à bien une tâche. Cet allié doit se trouver à 9 m du barde au plus et doit pouvoir l’entendre. Il reçoit alors un bonus d’aptitude à une compétence au choix et ce, tant que le barde maintient cet effet.
Capacité d'Ensorceleur :Arcane de lignage. Quand le personnage lance un sort à composante verbale, sans composante matérielle ni gestuelle, son niveau de lanceur de sorts est considéré comme d’un niveau de plus.
Pouvoir de lignage Charmante voix (8X/jour). Sheila peut utiliser le son de sa voix pour pousser une créature à ne pas agir. Ce
pouvoir fonctionne comme un sort "d’hébétement" mais il dépend du langage, dure quelques instants.
Fascination (Ext). Au niveau 3, le personnage est capable d’utiliser une compétence de Représentation pour fasciner une ou plusieurs créatures. Ceci fonctionne comme le pouvoir de représentation bardique mais dure 30 secondes.
Capacité d'Erotiste :Danses des fleurs parfuméesDanse du métal. De nombreuses Erotistes contraintes de se défendre dans les quartiers souvent miteux d'Antia et d'autres cités, apprennent à feinter et frapper avec des lames de corps à corps, tourbillonnant et virevoltant pour confondre leur adversaires. Lorsqu'elle utilise cette danse, l'Erotiste est considérée comme un maître de la feinte. En outre, elle augmente la puissance des blessures qu'elle inflige.
Danse du vent. Une Erotiste peut interpréter cette danse, dansant sauvagement et de façon imprévisible, pour augmenter sa capacité à combattre sur la défensive ou en utilisant une défense totale.
Danse de la promesse voilée. Une Erotiste peut accomplir cette danse afin que les autres soient mieux disposés à son égard. Pendant une heure après cette danse (qui prend au minimum une minute de représentation), elle bénéficie d'un bonus de compétence sur le bluff, diplomatie, psychologie et renseignement avec tous les individus ayant été spectateur de cette danse.
Capacité de Prostituée Sacrée :Aura d’aisance sexuelle (Ext) : au premier niveau, une prostituée sacrée irradie une aura mets les autres en confiance, spécialement en regard des matières sexuelles. La prostituée sacrée ajoute son niveau de classe à tous les jets de Bluff et de Diplomatie qui a une connotation sexuel, incluant séductions, flirts.
Soins sexuels I (Sur) : au deuxième niveau, les rapports sexuels d’une prostituée sacrée affecte ses partenaires. Le sujet doit avoir une relation sexuelle d’au minimum 20 minutes. Le sujet est guérit des conditions suivantes : confusion, hébétement, éblouissement, épuisement, fatigue, épuisement nerveux, nausée, maladie, et étourdissement. En plus, le partenaire de la prostituée sacrée est soigné d’un nombre de points de caractéristique affaiblit égal au modificateur de charisme de la prostituée sacrée. Ce soin ne se rapporte qu’à une seule caractéristique à la fois. Une prostituée sacrée peut utiliser cette capacité avec une autre prostituée sacrée mais une seule des deux peut bénéficier de cet effet.
Objets Magiques possédés (4 objets)
2 Dagues magiques identiques sans autres pouvoirs
Un anneau des Arcanes I qui lui permet de doubler tous ses sortilèges de niveau 1
Un anneau des Arcanes II qui lui permet de doubler tous ses sortilèges de niveau 2
Comment avez vous connu le forum : doublette
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : toujours pas