Avec Harley, Pamela pouvait expérimenter des manières très originales de faire l’amour. Elle avait depuis longtemps compris que, sous sa nouvelle forme, de simples coïts ne la satisfaisaient pas assez. Mais Harley était la seule amante que Pamela connaisse qui puisse, non seulement tenir le rythme, mais aussi apprécier tout ce que Pamela lui faisait. Ce n’était pas la première fois qu’Harley faisait l’amour avec ses plantes, mais, ici, c’était nettement différent. Auparavant, Ivy s’était dissimulée derrière des arguments scientifiques. Elle avait ainsi constaté que la symbiose qui existait entre elle et ses plantes était à double sens. Elle pouvait ressentir ce que ses plantes sentaient, mais, inversement, ses plantes ressentaient aussi les stimuli de leur Maîtresse. Expliquer cette symbiose en des termes compréhensibles était toutefois très difficile, car il s’agissait de quelque chose d’instinctif, et d’inné. Mais, pour le résumer grossièrement, selon qu’Ivy soit en colère ou, au contraire, excitée, ses tentacules se comportaient, soit de manière violente, soit de manière perverse… Avec cette circonstance que les plantes de Pamela n’avaient pas de morale, ni de retenue, et ne ressentaient pas la fatigue.
Autrement dit, le tentacule phallique qui avait poussé dans le bulbe où était retenu Harley n’était pas commandé directement par Ivy, mais agissait quand même comme une extension de sa propre volonté, et en lui prodiguant d’intenses sensations de plaisir. Quand Harley s’amusa à l’embrasser et à le lécher, Pamela ressentit ses baisers, ses caresses et ses coups de langue, comme si ce tentacule phallique sortait de son propre corps. Elle ne pouvait pas le décrire autrement, et c’était là, selon elle, la preuve qu’elle était en train de, peu à peu, se transcender. De fait, Ivy avait toujours considéré que, par sa nature profonde, elle était au-delà du statut de simple mortelle. Heureusement, Harley lui rappelait encore qu’il existait des plaisirs aussi simples qu’immenses.
« Hmmm… »
Elle léchait donc, fourrant sa langue dans l’intimité de sa beauté, crispant ses mains sur ses cuisses. Plus de doute possible, plus d’hésitation, elles vivaient bel et bien une idylle, une relation amoureuse qui ne demandait qu’à s’épanouir et à s’exprimer. Désormais, il n’y avait plus de Joker pour les empêcher de vivre heureuses, et, bientôt, il n’y aurait plus de Batman non plus. Ivy se sentait investie d’une force nouvelle, d’une énergie incroyable, et d’une affection aussi forte qu’incroyable envers son petit clown. La « petite laitue d’amour » prenait conscience de l’évidence : elle aimait Harley. Son insouciance, son humour, ce côté décalé qui la complétait si bien…
*Oui… Quels que puissent être mes projets, je ne les mènerais pas sans toi, mon amour… En tranchant la tête de cet affreux clown, tu as aussi tranché dans le vif, et dans nos vies mutuelles…*
Cette séance de sexe n’était donc pas qu’une séance de sexe, c’était aussi une célébration, une renaissance… Et, tandis qu’Harley avait enfoncé dans sa bouche le tentacule phallique du bulbe, Ivy se mit à remuer son bassin d’avant en arrière, tapant contre la paroi du végétal. Harley, depuis l’intérieur du cocon, pouvait ainsi voir les formes du corps de Pamela heurter le rebord du bulbe. Et le tentacule qui était dans sa bouche était à même hauteur que le bassin de Pamela, qui continuait à lécher goulûment le bourgeon intime de l’arlequin, approchant la jeune femme de l’orgasme.
Comment pouvait-elle lutter ? Outre le tentacule, il y avait aussi les deux autres tentacules qui s’attaquaient à ses seins. Ils étaient posés dessus, comme deux sangsues, et tiraient dessus, enroulant des langues autour des tétons, et léchant le contour, soit les seins de la femme, avec une multitude de petites langues tendres. Tout était fait pour exciter Harley, et, le long de ses jambes, des tentacules s’étaient enroulés sur sa peau, se crispant et se décrispant en fonction du plaisir de leur Maîtresse, écartant les jambes d’Harley l’une de l’autre.
La cyprine du clown filait dans la bouche de Pamela, qui continua à l’attaquer, à l’assaillir, titillant son bouton de plaisir, jusqu’à pousser Harley à l’orgasme. Sa mouille fusa joyeusement dans sa gorge, et Pamela écarta ensuite sa tête, laissant loin à un tentacule phallique de s’approcher, et de s’enfoncer dans son vagin. Un gros tentacule, comme Harley les aimait, et qui se mit à remuer d’avant en arrière, et à tourner sur place, vibrant. C’était comme une sorte de vibromasseur végétal géant.
« Hmmm… Ne t’inquiète pas, je n’en ai pas fini avec toi, Harley… »
Et, maintenant, elle comptait utiliser l’agilité exceptionnelle d’Harley à dessein. Toutefois, et avant de faire ça, Pamela nota que le bulbe s’était collé à sa peau. Quand elle se décolla, elle vit une partie du bulbe la suivre, et gémit alors, en réalisant que le tentacule phallique qui était en train de s’enfoncer dans la bouche d’Harley avait poussé de l’autre côté, se collant au corps d’Ivy, de sorte que ce tentacule était devenu… Une verge ! Une superbe verge qui s’était liée au corps de sa Maîtresse, agissant selon les désirs inconscients de l’Empoisonneuse.
« Hnnnn… !! »
Ses mains griffèrent les mollets d’Harley, tandis que les tentacules remuèrent plus vigoureusement en elle. Elle pouvait entendre les gémissements d’Harley, comme une délicieuse symphonie, et sourit de plaisir… Puis passa enfin aux choses sérieuses.
Elle s’écarta d’Harley, et se glissa dans son dos. Ce faisant, sa verge, qui n’était après tout qu’un tentacule végétal, décrivit un arc-de-cercle en la suivant, jusqu’à ce qu’elle positionne derrière Harley. Depuis cette position, l’Empoisonneuse put observer la belle rondeur de ses fesses, et esquissa un léger sourire, avant de poser chacune de ses mains sur le cul d’Harley, puis approcha sa bouche, et s’attaqua à son petit trou rose, venant le lécher tendrement.
Avant d’envoyer un tentacule dans cette zone, elle comptait bien la préparer…