Comment dire... Il était certain que l'homme aimait la femme, la désirait, mais à son contact, une chose était tout aussi certaine, il avait du mal à ne pas perdre ses crocs et ses griffes, et si cela lui semblait tout à fait normal de la traiter avec une déférence toute remarquable envers son rang, les choses n'étaient peut-être pas partagée de la part d'Alice, sans qu'il ne soit encore vraiment capable de le remarquer. Bien sur il y avait des indices qui ne mentaient pas, comme le fait de l'excitation, de l'accélération cardiaque, de l'attente muette de la femme quand il avait lentement fait glisser ses dents de vampire le long de sa nuque, mais comme si la sottise était une tare dont il n'était pas capable de se remettre en cette soirée surprenante, il ne vint pourtant pas à se rendre compte de ce que celle qu'il chérissait attendait. Une stupidité remarquable, ou plutôt, une certaine forme d'idéalisation de la princesse, malgré tout ce qu'il savait d'elle, à tel point qu'il se limitait bien malgré lui, alors même qu'il appréciait avoir une totale domination sur celle avec qui il passait du temps sous ou sur les draps. Quelle tristesse. Mais son cas n'était peut-être pas désespéré, après tout Alice semblait avoir bien compris que l'homme ne parvenait pas encore à se libérer de quelques préjugés, de quelques idées préconçues sur la nature des désirs et envies sexuelles de sa compagne, et c'est donc ainsi, d'une manière bien provocante, qu'elle vint à apposer lentement l'un de ses doigts ganté sur ses lèvres, l'amenant à arborer un religieux silence. Et elle parla, finement, pour le ramener à quelque chose que se promettait bien plus ardent que ses prudes caresses :
« Tu sais, Balthazar, parfois... Parfois, il faut laisser parler le corps... »
Le ton, l'expression, la voix... l'homme vint à se laisser complètement faire quand elle se permit ce commentaire des plus claires, lui faisant remarquer que malheureusement, que ce soit par malaise, crainte, ou une autre raison qu'il ne pouvait s'expliquer il... gagnait plus de temps qu'autre chose à continuer de déblatérer en cet instant l'expression d'un amour qu'elle avait déjà parfaitement comprise ! Non en revanche, il se sentit presque bercer par la douceur de ses caresses, le rythme lent et délicat qu'elle vint à produire en laissant lentement descendre ses mains sur son corps, passer sur son pectoral avec de biens délicates attentions, puis continuer sa descente sans que l'homme ne vienne perdre un instant le regard de la jeune femme, ses yeux pétillants d'envie, de besoins, d'une chaleur qu'elle essayait lentement de lui communiquer, avec un effet qui, pour la rassuré, était bien au rendez-vous. Aussi hypnotisé qu'il était, il vint bien vite à comprendre qu'elle n'avait pas envie d'avoir un chiot, surtout après qu'elle ait passée tant de temps à côtoyée Melinda, qui devait se trouver bien loin de la fine délicatesse dans son comportement naturel une fois au lit, alors ce n'est pas sans se trouver pour une fois bien trop calme qu'il vint à poser un regard critique sur son comportement de plus tôt ! Il voulait honorer le corps de la jeune femme, il voulait l'avoir rien que pour lui depuis des semaines, alors pourquoi agissait-elle comme un homme sans expérience, presque craintif ? Si il ne pouvait encore se donner de réponse, elle vint à lui en donner une, tandis qu'elle passa délicatement ses doigts sous sa ceinture, pour venir saisir son membre en sérieux état d'érection :
« Voilà... Lui parle à ta place, Balthazar... Et tu sais ce qu’il me dit, ce qu’il me murmure dans le creux de l’oreille ? Il me dit qu’il se moque de mon statut social, et que, peu importe que je sois une Princesse... »
Il la sentit glisser contre lui, monter à son oreille en se tendant le long de son corps, non sans jamais lâcher son sexe, et tandis qu'il commençait à bouillir intérieurement, se retenant temps qu'elle n'avait pas finit de lui parler, mais ne manquant pas de frémir longuement. Là, elle venait de le débloquer en partie, mais ce n'était pas encore assez... Par chance, ou par maîtrise, elle avait toutefois avoir les mots parfaits pour venir véritablement le libérer :
« ...Lui, il a envie de me baiser bien fort...
- Oh d'accord, se permet-il d'une voie légèrement malicieuse. Très bien ma belle Alice, toute mes excuses, je vais te montrer qu'il n'y a pas que lui ! »
Se décalant volontairement sur le coté, l'amenant donc à glisser sur le matelas avec un geste qui se veut encore calme, il se positionne au dessus d'elle sans attendre, afin de la bloquer sous lui, et vient avec un comportement tout à fait plus honnête lui voler un autre baiser, alors que la main sur sa joue quitte la douceur de sa peau pour descendre le long de son cou. Quelle différence ? Le baiser, langoureux, passionné, il le rallonge encore et encore alors que ses doigts se baladent sur sa peau nue, puis viennent attraper le haut de sa guêpière, et l'obliger à libérer la poitrine d'Alice, laissant les deux orbes de chairs se révéler à son oeil attentif, toujours soutenus par en-dessous par le tissu tendu. Quand il quitte ses lèvres avec un souffle chaud, qu'il n'essaye nullement de cacher c'est pour descendre lentement le visage vers ses seins, où il vient délicatement sortir la langue pour les goûter avec plaisir, tandis que sa main désormais libre vient quérir celui qui ne reçoit pas d'attention pour le presser dans sa paume, la malaxant et le caressant en de longs mouvements circulaires. Mais plus que tout cela, il avait une envie, quelque chose qu'il n'avait pas encore fait à qui que ce soit, et dont il voulait tester l'efficacité. Alors quel meilleur moment pour le faire que sur la femme qu'il désirait tant, qu'il voulait tant, afin de voir si l'effet déjà particulièrement puissants de ses crocs pouvait trouver une forme de renforcement, outre l'excitation certaine de celle qu'il comptait faire frémi de bonheur durent les prochaines heures de cette nuit naissante ?
Sortant lentement les dents, les faisant passer sur la poitrine gonflée de la demoiselle, et se trouvant une posture un peu plus stable en venant installer son genou entre les jambes de la demoiselle, la forçant par là à écarter un peu les siennes, il prit un léger souffle, puis se lança enfin : La morsure si particulière des vampires, il ne vint pas la faire à son cou, mais préféra de manière étonnante la produire sur la chair rebondie et douce de son sein droit, mordant au plus près de son coeur, et écoutant en cet instant les palpitations croissante de la jeune femme avec ce doux bonheur de la savoir des plus sensibles à son approche. De manière bien plus mesurée désormais, il vint à continuer de remonter sa jambe, de manière à venir la presser contre l'intimité encore couverte d'Alice, et se mit à accomplir de longues succions sur sa poitrine gorgée de sang, tandis que l'autre main, désormais assurée, vint à venir princer le tétons de la jeune femme, le tirant pour le décontracté légèrement, avant de le faire vriller de droite à gauche entre son pouce et son index, afin d'accompagner la morsure. Le vêtement qu'elle portait le gênait, mais il ne comptait pas s'y attaqué de suite, il prenait son temps, elle avait réussi à le réveiller de sa douce rêverie amoureuse, et il se sentait enfin en forme, prêt à répondre à toutes les attentes de la demoiselle sans douter. Oui de lui imposer les siennes sans qu'il ne vienne à les rejetées ! C'est d'ailleurs après une bonne minute d'une longue morsure qu'il sortit ses crocs de sa chair, avant de passer un fin coup de langue pour récupérer le sang perlant, et redresser le visage pour la regarder avec une douce flamme dans le regard.
« Depuis le temps que cette poitrine me faisait de l'oeil. »
Le ton est aussi provocateur qu'amusé, et tandis qu'il lui adresse un délicat sourire, ses doigts viennent chercher la ficelle dans son dos, afin de la délier.