Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Mentor, Maître ou Menteur ? [PV : Stephen Connor]

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Griselda

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    Description
    Reine d'Alfenard, petit royaume en guerre contre Ashnard.
    
    Sorcière spécialisée dans l'hypnose de ses victimes, de la magie noire et du feu.
Au début, Griselda avait été heureuse de recevoir la bénédiction de l'entité vaporeuse. Mais elle avait vite déchanté. Certes cela lui avait permit de s'octroyer une vengeance longue et douloureuse. Certes elle avait désormais un fief à elle. Mais elle avait aussi récolté les responsabilités qui vont avec ses pouvoirs.

Protéger Alfenard.

Et ce n'était pas une mince affaire. Son territoire bordait celui d'Ashnard. Griselda avait rompu les liens qui unissaient les deux contrées. Elle ne voyait pas l'intérêt de laisser  à Ashnard le loisir de ponctionner des taxes ainsi que de se servir de sa ville comme remparts contre d’ennemis. L'entreprise n'avait pas été aisée mais elle avait fini par s'imposer et à clairement définir une frontière sur laquelle était repoussés les assaillants. Mordret semblait se rire d'elle. Il n'envoyait que de petites armées, de simples guerriers sans grande envergure.

Du moins jusqu'à ce jour. Griselda se tenait au balcon et, elle avait tant et si bien attisé les flammes de la colère qu'elle en voyait au loin une fumée grisâtre signe que la terre était foulée par de nombreuses âmes. Cela ne l'inquiétait pas, elle ne sentait pas de menace réelle. Mais à mesure que l'armée se rapprochait, il y avait quelque chose de plus grand qui émergeait du troupeau. De façon inexplicable pour elle, elle ressenti la puissance de l'être qui s'avançait. Une puissance malfaisante et qui l'écrasait. Une puissance qui écraserait sans difficulté la maigre défense d'Alfenard.

Griselda rentra dans son domaine suivit de près par une jeune femme. Elle était une sorte de dame de compagnie. Griselda l'avait trouvé au fond d'un cachot. Elle était l'un des jouets de l'ancien Seigneur. La jeune femme était l'une des rares personne à ne pas avoir été manipulée mentalement. Trop heureuse de sortir de son trou, elle était resté  au service de Griselda et cette dernière le lui rendait bien. La jeune femme, du nom de Calsiria, était une ancienne Noble et avait aussi apprit à lire et à écrire à sa nouvelle Maîtresse.


- Nous sommes dans de sales draps.

- Vous êtes sûre que vous ne pou...

- Certaine. Il va nous balayer. Peut-être si j'avais pu m'entraîner plus, développer ma force...autant que...



Que lui. Ses souvenirs étaient flous de cette nuit là mais elle l'avait ressentit, dès sa transformation. Sa puissance. Elle était bien plus imposante et sur le moment, elle l'avait même effrayée. Bien sûr, elle ne savait pas où il était et encore moins s'il avait l'intention de l'aider à nouveau. Mais s'il ne souhaitait pas avoir  à faire avec elle, pourquoi la marquer dans ce cas ? Au point où elle en était, elle devait tenter sa chance. L'appeler, une seconde fois.

Calsiria était contre, estimant qu'un démon n'était pas forcement une bonne idée. Elle déposa au centre de la salle un enchevêtrements de pierres. Un ignorant n'y verrait là qu'un amoncellement de pierres. C'était un point d'attache. Griselda l'avait étudié dans un grimoire de la bibliothèque et espérait que ça l'aiderai à ne pas se perdre. Elle se posa au centre et se concentra. Le peu de magie qui avait servi à lui faire un joli tatouage sur le front lui servait de catalyseur. Les yeux clos, elle se concentra, entrant peu à peu dans une sorte de transe muette. D'un coup, elle sentit la terre trembler sous ses pieds. Elle fit quelque pas de côté mais le sol parut se dérober sous ses pieds. Elle voulut sauter de côté, par réflexe, et perdit l'équilibre. Et tandis que le vertige s'accentuait, elle se sentit engloutie par le sol, comme si la terre voulait la dévorer toute entière. Elle entendit un fracas de pierres et fut happée. Elle chuta lourdement sur le sol.

Ce fut la douleur qui vrillait son crâne qui la réveilla. Lentement avec mille précautions, ne sachant où elle se trouvait exactement, elle se tourna pour se retrouver sur le dos. Chaque mouvement faisait naître des éclairs de douleur dans tête. Elle appela doucement Calsiria, elle ne pouvait guère faire plus, le son de sa propre voix lui était une souffrance. Mais Calsiria ne semblait pas l'entendre. La lumière avait changé ; elle était plus présente, mais semblait étrangement atténuée. Du regard, elle fit le tour de son habitacle, prenant, peu à peu, la réelle mesure de la pièce dans laquelle elle se trouvait. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise : Elle était là. Elle en était sûre. La forme. Elle était loin d'elle, comme dans une phase. Griselda comprit qu'elle n'était pas complètement matérialisée. Elle se releva péniblement et s'approcha des murs pour les effleurer du bout des doigts.


- Hey ! Vous m'entendez...j'ai besoin...


Et puis plus rien. Une nouvelle fois le noir et la douleur infernal vrillant ses tempes. Elle n'avait pas encore l'opportunité d'exercer ce genre de magie de façon plus prolongée. Elle devait se rendre à l'évidence. Il ne viendrait pas. Griselda ne se désarma pas et décida d'aller se confronter à l'imposante créature qui marchait vers son fief. Elle ne lui laisserai pas vivante. Elle sorti alors de sa forteresse pour affronter directement l'ennemis. Elle ordonna aux gens les plus faible de fuir dans la foret.


A porté de sa magie, elle insuffla peu à peu son hypnotique poison dans les veines des guerriers les plus proches. Elle les fit se retourner contre leurs pairs. Le démon ne laissa aucune opportunité  à ses sbires d'attaquer. Il ravagea la totalité des guerriers sans se soucier de qui était un allié ou non. Griselda n'y vit qu'un funeste augure. Le démon, ou quoi qu'il puisse être, se sentait suffisamment fort pour s'en venir seul. Et en une fraction de seconde, il parcouru les derniers mètres le séparant de sa destination. Griselda ne put que sentir ses cheveux être bousculés par le vent. Il l'avait dépassé et avait fondu sur la pauvre Calsiria qui n'avait pas fuit avec les autres. Griselda grogna intérieurement. Il la tenait par le cou, lui faisant quitter le sol pour mettre son visage à sa hauteur. C'est avec un profond dégoût qu'elle le vit glisser sa langue sur les joues de Calsiria.

- Lâche la immédiatement !

La créature se gaussa un instant avant de constater que sa main ne lui répondait plus. Elle s'ouvrait pour laisser la jeune femme tomber au sol, évanouie. Incrédule, il ne fit pas attention  à Charles. L'anaconda s'était propulsé vers lui, l'attrapant à son tour à la gorge, enfonçant ses crocs venimeux dans sa chair si tendre à cet endroit. Ce fut pourtant sans aucune difficulté que le monstre repoussa la bête l'envoyant valser contre un rocher. Il retourna son regard, un peu moins présomptueux, sur Griselda.

- Surpris on dirait.

Oui, bon, elle aussi du coup. Par contre, elle l'avait mis en colère et Griselda doutait de pouvoir renouveler l'expérience et l'empêcher de lui briser le cou.
« Modifié: mardi 01 décembre 2015, 17:36:55 par Griselda »

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Re : Mentor, Maître ou Menteur ? [PV : Stephen Connor]

Réponse 1 lundi 01 septembre 2014, 17:49:45

Une voix. Cette voix. Elle résonnait dans sa tête, la martelant. Griselda fronça les sourcils. Elle ne comprenait pas les paroles. Quelle force ? Si elle était venue lui demander de l'aide ce n'était certainement pas pour lui faire une démonstration de sa puissance. Elle sentira bientôt sa présence. Ses mires iront capter l'image de celui qui l'avait changée. La surprise sera de mise tant l'apparence  de l'entité l'empêchait de découvrir ses traits. Elle sais que c'est lui et pourtant ne le reconnaît pas. Elle se tourna… pour se trouver face à la gueule béante de l'individu qui dirigeait l'attaque, qui se tenait derrière elle à quelques centimètres à peine de son dos.

Elle eut un mouvement de recul mais ne parvint pas à faire quoi que ce soit. Il la regardait. Ses pupilles glacées plongeaient dans ses yeux. Elle était pétrifiée. Elle pouvait sentir son haleine brûlante. Elle pouvait sentir l'odeur de la mort. Sa mort se tenait à quelques centimètres d'elle et la fixait en souriant. Alors qu'elle se sentait prête à défaillir, elle entendit une dernière phrase, la glaçant encore plus. La main du commandant serrant fermement le cou de la jeune femme, l'asphyxiant, cherchant à réduire sa réflexion et sa capacité  à lui voler la sienne. Griselda s'y revoyait, dans ses pires cauchemars. Nul doute que la créature n'allait pas s'embarrasser de pudeur. Il n'avait même pas remarqué qu'un sectateur allait être au première loge pour admirer.

Il la plaqua avec violence contre le mur de l'enceinte qui tenait encore derrière eux.

D'un geste rapide, il défit l'espèce de braie de peau qu'il portait encore, la laissant tomber au sol, révélant une virilité à semi dressée, d'une couleur rouge vive, qui semblait parcourue par un fin réseau veineux luisants. Il saisit, de ses imposantes mains griffues, le manteau de Griselda et le déchira, révélant un haut en fine soie qu'elle portait  en dessous. Les mains griffues et avides se jetèrent sur sa poitrine, réduisant le bel apparat en lambeaux, déchirant son vêtement et éraflant au passage la peau délicate de sa poitrine. Il tira encore brutalement sur son soutien gorge, l'arrachant en la faisant crier de douleur.  Sa large paume, brutale et inhumaine, se posa sur son entrecuisse, forçant ses jambes à s'écarter et il se mit à masser son entrejambe souriant inlassablement.

La créature était d'une force prodigieuse. Sa poigne terrible la colla encore mieux contre le mur âpre dont les rugosités blessèrent son dos. Une main sur sa poitrine, lui coupant le souffle, l'autre vint saisir son bas et, tirant dessus vivement, avant de le faire chuter au sol. Elle tentait encore vainement d'échapper à la prise qui l'étouffait, lorsqu'il saisit le fin tissu de son dessous et le déchira du bout de sa griffe, aiguisée comme le fil d'un rasoir. La créature colla son corps contre celui de la jeune femme, une langue fourchue jaillit de sa gueule béante et laissa une traînée luisante sur sa joue et son cou, à la naissance se sa poitrine.

Elle sentit soudain qu'on la saisissait par les reins, qu'un muscle puissant s'enroulait autour de son corps et se rendit compte que la queue du monstre s'enroulait autour de sa taillecomme son anaconda savait si bien faire pour l'étreindre contre lui. Ses mains, à présent libres, se saisirent de ses fesses et la soulevèrent, écartant ses cuisses. Le gland, rouge vif et luisant d'humidité, vint se presser contre les lèvres intimes de Griselda. Elle voulut se  dérober, échapper à la pénétration imminente. Mais c'était un combat perdu d'avance. La créature donna un coup de reins et introduisit les deux tiers de son sexe dans son intimité. Il enfonça ses griffes dans la peau de ses fesses et commença un va et vient profond et sauvage, écartant sa chair, forçant son passage en elle.

Une guerrière qui allait à la mort en faisant l'amour à mort. Elle se mit lentement à onduler sur cet avatar de sexe qui la déchirait, transcendant la douleur, aspirant le sexe qui pourfendait ses chairs comme si elle pouvait en tirer un nectar, répondant à chaque nouvelle onde de douleur par un mouvement plus marqué de ses hanches, cherchant le plaisir de la chose, cherchant sa délivrance.

Il n'en revenait pas, elle participait et il sentait ses organes parcourut de sentiments incroyables, il adorait ce qu'il ressentait. Il eut un orgasme, ou quelque chose s'en approchant, libérant des jets de matières organiques reconstitués et mélangé à de l'acide dilué il voulait son plaisir dans son agonie, il la voulait se dissolvant dans sa jouissance. Soudain il se rendit compte qu'elle n'était plus la, plus vraiment, elle était ailleurs, et pourtant présente, elle était là. Dans son dos.

  - Pathétique.

S'il lui avait bien saisit la gorge, le reste n'était qu'illusion. Un leurre. Griselda était entré dans son esprit, lui offrant ce qu'il désirait si ardemment. Pendant son rêve, la jeune femme s'était introduit dans son esprit, bien plus profondément que lui dans son corps. Elle avait profité de sa béatitude pour investir sa conscience. Il lui appartenait. S'il était vrai qu'il était puissant physiquement, la barrière psychique n'était pas son point le plus redoutable. Elle en avait profité à son avantage. Pendant la transe, Griselda avait partagé la vision avec son Maître, utilisant l'union qu'il y avait entre eux.

- Arrêtes donc tes hommes et capitules !

Dans un bruit mat, une longue épée vint se planter dans le sol près de Griselda. Elle était magnifique, brillante de couleurs chatoyantes et ondulantes. Le combat avait cessé autour d'eux. Tous fixaient l'origine de cette nouvelle attaque. Une démone aux galbes alléchants et aux membres étrangement semblable à ceux d'un faucon. Sans même comprendre ce qu'il se passait, Griselda s'effondra au sol. Elle se sentait de plus en plus faible. Sa vie lui semblait aspirée. Elle était vidée de son énergie vitale. C'était si facile pour la démone qu'elle s'obligea à faire une mou déçue. Elle s'étonnait tout de même que Griselda ait pût obtenir un moment le contrôle de sa créature. L'épée revint vers la démone qui, avec fureur la relança vers Griselda. A bout de force, son corps refusa de la porter. Dans un sursaut, elle eut une réaction, une réaction qui elle l'espérait serait suffisamment rapide pour ne pas être la dernière.

- Aides moi !

Non, elle ne parlait pas à son Maître comme il nommait lui même, elle parlait à sa chose. La créature n'avait plus l'opportunité de reprendre le contrôle d'elle même. Celle ci fondit sur la démone plus rapide que jamais stoppant l'attaque in extremis. Griselda n'avait pas la résistance nécessaire, elle n'était, bien que pourvu de pouvoirs fantastiques, qu'une simple humaine. Une enveloppe de chair et d'os prête  à rompre sous le moindre choc. Alors elle devait se servir de ses armes. S'aider toute seule puisque l'armure ne voulait pas bouger d'un cil. Ses pupilles tentèrent de capter le regard du Maître mais il n'y avait rien à regarder. Elle cherchait à voir si elle méritait qu'il daigne encore s'intéresser à elle ou si cette démonstration l'avait au contraire rebuté. L'oeillade n'échappa pas à la démone qui se persuada que l'être immobile était le véritable marionnettiste  et qu'il se jouaient d'eux depuis le début.

C'est vers le Maître que la démone se dirigeait à présent, écartant toutes tentatives de son ancien sous fifre de l'empêcher d'aller au combat.

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Re : Mentor, Maître ou Menteur ? [PV : Stephen Connor]

Réponse 2 jeudi 11 septembre 2014, 22:41:47

Griselda se laissait emporter, absente. Elle ne ressentait rien, plus rien qu'une sensation de vide. Comme si elle avait été happée par un gouffre sans fin. Elle ne savait plus rien. Et elle se laissait aller dans un flou comme dans un refuge froid où elle souhaitait trouver le repos. Loin, très loin, elle entendait les battements d’un cœur. Et cette voix. Toujours. Elle semblait la rappeler. Griselda le dévisagea, interloquée. Elle se demandait si ses sens, si secoués et éprouvés par les derniers événements, ne lui jouaient pas un tour grotesque.

Bouche bée, le front plissé par l'effort de concentration, fronçant les sourcils, elle tentait de déchiffrer le visage impénétrable du démon pour y lire la confirmation de ce qu'elle pensait avoir entendu. Sa femme ? Voilà une nouvelle à laquelle Griselda ne s'attendait pas. Certes elle avait bien comprit qu'ils avaient passés tout deux un contrat. Ce contrat ne lui semblait pourtant pas  être un contrat de mariage. Non, elle n'était épouse de personne. Elle ne savait plus. Et ça ne semblait plus important maintenant qu'elle sentait la vie s'échapper comme un torrent hors de son lit. Elle assista impuissante à la scène. Son sauveur s'active enfin. Sera-ce suffisant ?

Il maîtrisa rapidement la situation. L'écart de puissance entre eux venait clairement de s'afficher. Un maigre sourire s'aventura sur son visage. Alors que la démone montrait une toute nouvelle habilitée, le Maître vint protéger sa belle. Rouge de confusion et tremblante, Griselda avait l'impression que la main secourable, qui se posait sur elle pour l'aider à se relever, brûlait ses chairs. Puis la chaleur se diffusa à l'ensemble de son être. Son corps regagnait en force. Elle se ravivait. Alors qu'elle allait le remercier, il fila vers la démone aux ailes déployées.

Lentement, elle se releva, fit quelques pas hésitants et chancelants vers la démone. Peu à peu, une foule de pensées émergeait dans son esprit, mélange kaléidoscopique d'émotions et de souvenirs, télescopage de douceur et de souffrance. Elle s'arrêta à mi-chemin et se retourna. Derrière elle, son Anaconda avait lui aussi reprit de sa vaillance et glissait vers elle. Elle le laissa s'enrouler autour d'elle, protecteur. Griselda le gratifia d'une caresse, sa main effleurant à peine les écailles noires. Son regard chercha alors son amie et sans même un mot le serpent comprit ce qu'il devait faire. Le haut de son corps reprit forme humaine et souleva doucement le corps meurtrie de Calsiria. Il la ramènera dans le château où Griselda savait que les soins lui seront prodigués.

L'esprit plus tranquille, elle reprit sa marche vers son mentor qui entre-temps avait maîtrisé celle qui venait de lui siphonner la vie. Il lui laissait le choix et Griselda eut l'impression de passer un test. Que cherchait il à savoir ? Y avait il réellement quelque chose à entrevoir ? Griselda posa une main délicate sur le bras de son Maître. Un contact à peine perceptible. Une simple pression rassurante pour la jeune femme.

- Peut-être devrais je laisser ton bourreau faire glisser la tranchant de son arme sur ta jolie gorge.

A ces mots la démone secoua vivement la tête, tentant de se débattre. L'acte ne fit que renforcer la poigne qui lui serrait la gorge ne laissant qu'un mince filet d'air arriver à ses poumons. Griselda se laissa descendre, sa main glissant elle aussi, pour s'accroupir à coté du visage de la captive. Elle dégagea une mèche de cheveux qui lui barrait le visage. Douce, presque maternelle.

- Non. Ce serait trop simple. Nous allons te garder avec nous. Tu vas servir un nouveau Maître. Et puis...tu m'as pris quelque chose que je compte bien récupérer.


Griselda le savait, si l'homme en armure relâchait son emprise, la démone ne mettrait pas longtemps à la remettre à genoux. Elle ne pouvait pas demander à son Maître de rester ad vitam æternam à ses cotés  pour s'assurer que la démone resterait sage. Du coin de l'oeil, elle ordonna à sa nouvelle créature d'utiliser sa rapidité pour aller lui chercher un objet. Elle n'avait plus besoin de lui parler. Elle savait. Ses moindres désirs seraient satisfaits. Elle revint rapidement ne laissant même pas une minute en suspend durant laquelle Griselda avait vissé son regard vers celui de son Maître, ou du moins ce que les fentes de son casques laissaient entrevoir. C'était la seconde fois qu'elle le voyait et pourtant, elle ne l'avait jamais vu.

La créature tendit alors à Griselda trois anneaux en métal gris. Un grand et deux petits. Elle les plaça rapidement sur la démone. Un autour du cou, les deux autres pour ses poignets. Griselda n'avait aucune idée de quoi était composé exactement les anneaux. Elle savait juste qu'ils annihilaient la magie qui coulait dans les veines des porteurs. Les artefacts n'étaient pas assez puissant pour que la démone soit complètement désinvestit de ses pouvoirs. Cependant, ils permettaient à Griselda d'exercer une infime partie de contrôle sur elle. La démone n'avait plus de volonté de se rebeller. Elle pouvait hurler, injurier, cracher autant que son corps le lui permettait mais elle n'était plus capable ni de se rebeller, ni de fuir.

Elle laissa à sa créature le loisir de ramener son ancienne Maîtresse aux cachots. Là bas elle se servira d'elle. Même si ça doit lui prendre un peu de temps, elle la convertira à sa cause. Griselda demandera aux soldats ennemis de se rendre. La peur aidant, ils laisseront leurs armes tomber au sol. Eux aussi seront conduit aux cachots. Le combat était terminé. Elle se retourne vers son Maître et s'avance à pas lent vers lui.

- Je suis une ingrate...je ne vous ai même pas remercié. Que pourrai-je faire pour cela...

Elle ne lui avouera pas, mais sa présence lui a manqué. Elle vient se loger dans ses bras. Elle joue avec le feu, elle le sait. Qu'importe. Ses paumes vinrent gratifier le bras du démon de lentes caresses. Remontant le long de celui ci. Elle effleurera du bout des doigts le torse puissant du Maître. Son visage enfoui au creux de son coup distillait son souffle chaud. Elle essaye de le ressentir mais se heurte à son armure. Elle est froide. Dure. Impitoyable.

- Pas comme ça...

Elle aurait voulu qu'il la prenne dans ses bras, l'attire à lui. Elle aurait souhaité respirer sa peau, poser sa bouche pour de longs et doux baisers dans son cou, défaire l'étau emprisonnant sa virilité, sentir ses mains gantées sur elle. Elle aurait voulu ... mais, elle lui sourit, complice, émerveillée encore une fois qu'il vienne la surprendre d'une nouvelle intervention. Elle se détourne, non sans peine, de son regard brûlant, de son propre désir. Elle se détache et telle une brise s'échappe. Elle fait quelques pas en arrière, semble se raviser, s'arrête. Se retournant, elle lui envoie un baiser du bout des doigts avant de s'enfuir.

- J'espère que vous me ferez l'honneur de me visiter.

Sa demeure, son domaine...ou tout simplement elle. Elle n'a pas encore vue à quoi elle ressemblait mais, ses vêtements déchirées le visage et les jambes souillés de traînées de sang et de diverses salissures, les yeux brillants de fièvre, elle était effrayante et ressemblait plus à une rescapée au bout du rouleau qu'à une fière combattante. Elle voulait lui offrir une femme désirable. Une femme sensuelle. Elle l'enjoint à le suivre dans les méandre de son petit royaume.

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Re : Mentor, Maître ou Menteur ? [PV : Stephen Connor]

Réponse 3 vendredi 03 octobre 2014, 22:32:32

Le compliment la touchait mais elle le savait faux. Si son Maître n'était pas venu à elle, s'il avait ignoré son appel, elle serait à présent, au pire devenue son esclave, au mieux morte des coups de la démone. C'était sa victoire à lui et non la sienne. Elle n'en parlera pas. La suite des événements était bien plus intéressante pour la jeune femme. Le démon avait ordonné et en bonne servante, elle avait obéit. Elle le regardait se défaire de son casque. L'objet tomba dans un bruit sourd, soulevant une fumée de sable.

Griselda ne savait pas quoi penser. Elle s'était imaginée beaucoup de chose concernant son physique. Du plus simple au plus farfelu. Pour Griselda un démon devait au moins avoir quelque chose d'étrange à ses yeux d'humaine. La vue de ses deux derniers opposant n'avait fait que renforcer ce fait. Le démon sous ses yeux, et à présent dépourvu de toute armure, n'avait pas grand chose qui pouvait le comparer à un être des Enfers. Il était humain. Elle lui concédait une chose, il était diaboliquement beau. Elle se demandait seulement si cette apparence représentait sa véritable forme ou si elle n'était qu'une couverture afin de ne pas effrayer les humains.

Il glissa comme un serpent se faufilant derrière elle. Elle perçu sa chaleur dans son dos, son souffle sur sa nuque. Elle avait chaud. Une douce chaleur. Elle est comme figée, comme une poupée arrêtée qui attendrait qu’on remonte son mécanisme. Il se pencha sur elle, ses lèvres près des siennes. Les lippes se frôlèrent mais ne se touchèrent finalement pas. Elle sourit. Un prêté pour un rendu. Il ordonne mais elle ne bouge pas. Pas comme elle le devrait.

- Une toute petite minute.

Elle pivota sur elle même, se gardant bien de faire bouger les mains impérieuses du démon de sur ses hanches. Face à lui, elle admirait enfin on visage. Elle le détail un peu. Elle à l'impression qu'il n'est pas réel. Sa vue semble lui jouer des tours. Ses doigts viennent jouer avec les contours de son menton. Ils remontent, suivant les courbes de sa mâchoire. Ils dévient, effleurent à peine la lèvre inférieure. elle élèvera lentement sa main et caressera doucement les contours du visage si humain, effleurant sa bouche de la pulpe de ses doigts, redessinant la courbe de ses arcades d'une lente caresse. Sa main tremblait. Son corps vibrait. Et il lui semblait entendre leurs deux coeurs battre en écho. Ne le quittant pas des yeux, elle se laissa aller contre le large torse protecteur, incapable de parler. Elle était collée à lui, sa poitrine n'osant pas se poser complètement contre le tissus. Griselda se rendit compte qu'elle se laissait gagner par un émoi qui n'était pas approprié au lieu. Ce fut presque violement qu'elle se retira mettant une distance sécurisante entre eux.

- Pardon, je suis maladroite. Visiter. De fond en comble. Allons y.

Elle prit sur elle, se ressaisissant bon gré mal gré. Elle prit son bras comme une courtisane l'aurait fait avec son chevalier et elle engagea la marche. Ils passèrent les mur d'enceinte de la ville où les attendaient moult personnages. Après la victoire, les habitants s'étaient égayés et avait affublé le démon d'un surnom. Il était un gardien pour leur petite cité. Ils étaient reconnaissants mais n'avaient que peu de moyens de lui rendre la pareille. Les gardes durent retenir les plus véhéments qui cherchaient à toucher le sauveur. Griselda invita les citoyens à faire une fête les enjoignant à profiter de la victoire qui leur était accordée. Rapidement les rues se remplirent de table. Les femmes préparèrent de nombreux plats copieux tandis que les hommes embrochaient des porcs*qui allèrent dorer sur des feux crépitants.

Ils montèrent de monumentaux escaliers en marbre pour arriver sur une terrasse. Elle surplombait le territoire de la Reine d'Alfenard. Elle lui montra d'abord la foret sur le flan Est, qu'il connaissait bien. C'est là qu'ils se sont rencontrés, qu'ils se sont unis. En contre bas, la ville d'où on pouvait voir l'effervescence et les senteurs des festivités à venir. Plus avant on découvrait de larges étendues aux couleurs mordorées. Du blé, de l'orge, des vignes. Telle était Alfenard, une contré paysanne qui s'étendait sur des centaines voire des milliers d'hectares. Sur le flan Ouest, on y trouvait les abord des terres d'Ashnard.

- Quand j'ai pris le pouvoir ici, grâce à vous, Ashnard n'a rien trouvé à redire. Au début, je respectait les règles, je payais les taxes, je livrais le blé...jusqu'à ce que je comprenne que mon peuple se mourrait et qu'Ashnard ne daignerai pas lever le petit doigt. J'ai donc fait une bêtise. J'ai renforcé les frontières.

Bien sûr cela n'avait pas plu. Griselda se souvint qu'on l'avait raillée. Ashnard n'avait pas prit au sérieux la décision de la nouvelle, autoproclamée, Reine d'Alfenard.

- Eux qui ne voyaient que de pauvres fermiers sans qui la vie pouvait bien continué se sont vite ravisé. Alfenard est l'un des rares apport en nourriture de ce coté ci de leur pays. Sans nous, la famine à vite été présente. Puis la maladie. Et le plus intéressant, l'insubordination. La révolte gronde, les Noble gens ont faim et c'est Ashnard qui en paye les frais.

Griselda savait qu'elle ne touchait qu'un infime morceau du territoire Ashnardien, mais ça lui plaisait de savoir que sa petite vengeance portait ses fruits. Elle ne sait pas jusqu'où ça ira mais elle ne se laissera pas prendre son domaine.

- J'ai trouvé un nouvel Empire avec qui j'ai négocié à bon prix la vente de nos denrées. L'empire de Vapeur semble friand de notre vin. J'ai d'abord demandé de l'or sonnant et trébuchant mais leur dernière commande va être payée de façon différente. L'Empire de Vapeur possède des armes intéressantes...et je vais en avoir afin de renforcer mes défenses.

Bien qu'Alfenard possède une armée, la cité n'est pas dotée d'engins de siège ou même d'armures aussi sophistiquées que celle de son opposant. Elle compte bien combler son déficit en allant à la pèche chez des alliers. Griselda se rend soudain compte qu'elle ennui probablement son Maître avec ces histoires. Ce n'est peut-être pas le fief auquel il s'attendait. Ce n'est finalement qu'une contrée gorgée d'hommes aux culs-terreux qui se bat contre une autre contrée qui risque un jour de l'engloutir.

Un homme vient alors les déranger. Un garde qui semble essoufflé. Il vient des geôles.

- Pardonnez moi madame mais votre captive...nous sommes en train de perdre le contrôle de la situation.

Griselda à un moment de flottement. Elle sais qu'elle a encore l'emprise sur elle. Elle est incapable de leur faire du mal...

- Cher Maître, puisque vous devez visiter les fonds et les combles nous allons commencer par les fonds.

Griselda va à la suite de son garde et entraîne ledit Maître avec elle. Ils redescendent les escaliers pour aller longer le mur du château. Un petite porte en bois, insignifiante est ouverte et ils s'engouffrent à l'intérieur. Là le spectacle déplait immédiatement à Griselda. Ses hommes sont tous en train de se battre. Une véritable orgie sans sexe. Elle comprend rapidement. Bien que sous l'emprise des bijoux, la démone à trouvé un moyen pour renverser la situation. Elle les manipule comme elle même sait le faire.

- J'aurai du être plus vigilante. Il faudrait que j'arrive à briser son esprit...mais je ne veux pas détruire son corps, il pourrait être utile.

La démone se tourne vers Griselda en l'entendant parler. Elle s'apprêtait à lui dire quelque chose mais elle est stoppée dans son élan. Elle fixe alors le Maître de Griselda.

- Je te connais, sale chien ! Comment oses tu t'attaquer à tes pairs. Helel, tu ne paye rien pour attendre.

Griselda comprend que son Maître à pour nom Helel. Et aussi qu'elle l'a peut-être mis dans une situation délicate.

*Do you remember ?
« Modifié: vendredi 03 octobre 2014, 23:01:39 par Griselda »

Griselda

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Re : Mentor, Maître ou Menteur ? [PV : Stephen Connor]

Réponse 4 vendredi 07 novembre 2014, 21:26:11

Griselda aurait voulut se faire toute petite. Le comportement de ses hommes la rendait nauséeuse. Elle profita da la discussion entre les deux démons pour s'occuper de sa garde. Elle gardait néanmoins une oreille attentive aux dires des deux protagonistes.

- Vous me faites honte...bande de crétins !

Les hommes arrêtèrent de se battre. Griselda se détourna d'eux pour revenir vers Helel. Elle opina du chef à la proposition du démon, approuvant. L'épuiser physiquement et mentalement serait une bonne chose pour Griselda, plus la démone serait faible plus il serait facile pour elle de prendre le contrôle sur son esprit. Seulement, avec leurs joutes inutiles, ses gardes étaient en piteux état. Ils ne tiendraient pas longtemps, c'était dommage. Griselda ordonna alors au  geôlier d'ouvrir la cage et de la placer au centre de la salle. Elle était debout, les mains et bras au dessus de la tête, attachée à un anneau fiché dans la pierre du plafond. Griselda s'approcha d'elle, caressa sa joue. La démone voulu se rétracter pour fuir cette peau d'humaine mais c'est à peine si son corps pu bouger. Griselda savait parfaitement qu'à cette distance, avec cette promiscuité, la démone ne pourrait plus exercer de mouvements visant à s'enfuir de quoi que ce soit. La Reine prit soin de détailler sa prisonnière. Elle n'avait que peu de vêtements sur elle. C'était pourtant encore bien trop.

- Ces gardes ne méritent pas de te toucher. Je vais aller t'en chercher d'autres, des plus...compétitifs.

La jeune femme, suivit d'un garde, alla dans la salle voisine. C'était la prison réservée aux prisonniers d'Ashnard. Elle en sélectionna quatre. Les moins abîmés. Et surtout ceux qui semblaient avoir encore de la hargne. Elle revint avec ces hommes qui étaient encore quelques heures auparavant aux ordres de la démone. Elle fit se placer les hommes devant leur ancienne chef et alla vers le fond de la pièce. Une armoire toute simple fut ouverte d'où Griselda sorti une fiole. Elle s'approcha de la démone qui pestait contre Helel et elle retira le bouchon doucement, en humant l'odeur.

Calsiria lui avait parlé de ce liquide. Elle le maudissait. L'ancien Seigneur s'en servait régulièrement lorsqu'il souhaitait s'offrir les faveurs de ses esclaves. Une petite goutte suffisait  pour faire perdre la raison à une jeune humaine. Griselda ne savait pas combien il en faudrait pour que la captive change de ton. Le geôlier attrapa sa chevelure et tira violement vers l'arrière. D'une main, Griselda lui fit ouvrir la bouche et y versa la moitié de la fiole.

Sa main parcouru la corps de la démone et se décala un peu pour laisser la vue aux hommes. Elle détacha les lanières de cuir qui retenait le galbe de sa poitrine. Elle fit doucement glisser le tissus sur sa peau, révélant une poitrine déjà gonflée de désir qu'elle réprimait. Le tissus rejoignit lentement le sol tandis que la Reine oeuvrait à retirer l'attache du bas. Griselda entreprit d'explorer le corps de ses doigts fins. Elle s'attarda sur ces seins, un moment, agaçant les mamelons que le désir durcissait avant de reprendre sa route vers son ventre, caressante, reprenant son exploration vers l'intime de son delta.
 
- Tu sens ce que tu es ? Une chienne, rien de plus.

Elle se recula un peu et elle s'adressa aux autres prisonniers.

- Très bien messieurs, je vous offre un choix très simple. Soit on vous torture jusqu'à ce que votre corps rompe, soit vous la baisez comme la dernière des chiennes. Afin de vous aider dans ce choix cornélien, sachez que la seconde option vous apportera en prime un traitement de faveur pendant votre séjour dans mes geôles. Nourriture, alcool...femmes.

Griselda s'éloigna tandis que les hommes hésitaient sur la marche à suivre. Pour eux il y avait forcement un piège. Griselda ordonna à son geôlier de détacher la captive. L'homme hésita mais devant le regard de sa Maîtresse il s'exécuta.

Elle se jeta à quatre pattes, la croupe agitée d'un balancement obscène, tendue vers les gardes, frémissante d'attente, les muscles rendus douloureux par le désir ignoble qui avait prit possession d'elle. Elle ouvrait la bouche, léchait ses lèvres d'une manière outrageusement suggestive, et enfonçait les ongles d'une de ses mains dans ses fesses pour ouvrir son corps.

C'était comme si les flammes de l'Enfer se déversait en elle. Elles déferlaient brusquement dans son ventre, se rassemblant comme un magma volcanique, incendiant son intimité, faisant basculer sa raison. La démone haletait et ses chairs, enflammées, avides, n'attendaient plus qu'une chose pour être satisfaites. Être prise, possédée sauvagement.

- Oh oui, prenez-moi ! Défoncez-moi comme une chienne ! Tous, oui, tous !

Un des gardes la saisit brutalement par les cheveux et fit en sorte qu'elle le regarde droit dans les yeux. Griselda pouvait sentir de la rancoeur venant de l'homme. Il semblait vouloir se venger et l'occasion était donnée.  Le garde se posta à genoux devant elle, attrapant sa tête entre les paumes de ses mains, il enfonça son membre dans sa bouche, poussant son dard dans sa gorge jusqu'à l'étouffer. Le membre épais de l'homme disparut en elle, avant de ressortir pour replonger encore plus violemment. Un second garde se positionna derrière elle. Il enfonça son membre dans son intimité, la pénétrant d'une seule et longue poussée. Les mains agrippées à sa taille, il la besognait sauvagement. Le nez de la démone vint s'écraser contre le pubis du garde tandis que la hampe noueuse pulsait contre son palais. Les deux autres avaient saisi ses seins et les pinçaient cruellement tandis qu'ils se masturbaient. Les deux soldats qui la possédaient avaient accordé leurs coups de reins, pour la pénétrer simultanément, retirant leurs verges tendues en même temps, pour les enfoncer à nouveau, d'une poussée commune.

Elle n'était plus qu'un animal en rut. La douleur parfois, autant morale que physique, parvenait à lui rendre un peu de raison, mais ce n'était qu'une brève accalmie, vite diluée par les effets conjoints de l'onguent de Griselda et de la brutalité des soldats. Pendant cet instant, en un éclair, elle eut la sensation qu'elle allait en mourir et elle pria mentalement pour que son voeu soit exaucé. Elle savait qu'elle ne teindrait pas. Son corps ou son esprit allait finir lâcher, avant que les gardes ne tombent d'épuisement. Puis, l'ardeur lubrique reprenait le dessus. Elle happa plus fort le vit du soldat devant elle qui pourtant lui coupait le souffle et provoquait ses nausées, tout en donnant de furieux coups de reins, pour que celui qui pénétrait son intimité s'enfonce plus loin et plus fort en elle. En reprenant sa respiration, elle feulait à l'adresse de ses quatre assaillants.

Griselda vit le regard de la démone dévier. C'était Helel qu'elle regardait. Son regard était implorant. Elle n'implorait pas qu'il fasse cesser ce petit manège, mais que ce soit lui qui en soit le metteur en scène, voire même l'acteur principal. Griselda ne pouvait que comprendre. Elle avait souvenir de leur nuit passée dans la foret, cette nuit où il l'avait fait d'elle bien plus qu'une Reine. Les images virent  fleurir dans son esprit, des images d'autant plus équivoques que l'ombre avait désormais un visage. Elle fut prit d'une frisson. Machinalement elle triturait la fiole. Sans qu'elle ne s'en rende compte, une partie de sa mémoire érotique vint traverser l'esprit d'Helel.

Les soldats de Griselda, toujours au fond de la salle, s'impatientaient. Ils grognaient sous l'effet de la frustration. Nombre d'entre eux avaient saisie leurs membres pour participer à leur manière.

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Re : Mentor, Maître ou Menteur ? [PV : Stephen Connor]

Réponse 5 mercredi 01 avril 2015, 17:53:00

Griselda sentait le beau démon venir caresser ses courbes et ne pouvait qu'apprécier. Elle frémissait, sentant son corps prêt à répondre à ses caresses, avide d'en recevoir. Il l'entraîna dans l'ombre de la pièce, là où les regards distinguaient avec peine leurs jeux. Entre ses rondeurs, le sexe du démon pulsait lentement. La chaleur du désir montait entre eux. Griselda répliquait à chaque caresses par une autre. Son corps ondulait entre ses mains en réponse à ses provocations. Son souffle devenait plus rauque. L'envie incendiait son corps et elle gémissait chaque fois qu'Helel poussait plus loin ses frôlements. Ce qui se passait autour d'eux semblait flou, perdant en intérêt. Pourtant, ce dernier fut ravivé. Elle voyait fort bien ce qui se passait sous ses yeux et ne pouvait nier que cela embrasait ses sens un peu plus.

Les hommes jouissaient tour à tour, rendant la démone de plus en plus avide et de plus en plus faible. Celui qui forçait ses reins, enfonça son membre toujours plus profondément, en tirant sa tête en arrière pour la coller contre son torse, la forçant à lâcher le chibre implacable qui remplissait sa bouche. Ce sexe, enduit de salive vint rapidement se coller contre son intimité, le deuxième soldat ne voulant pas abandonner son plaisir. Prise dans l'étau de ces deux masses de muscles, elle sentit le vit chercher son chemin en elle et, enfin, remplir son ventre. Les deux membres allaient et venaient en elle à un rythme effréné.

Les deux hommes restèrent un moment à pilonner ses antres sans donner de répit au corps féminin. Les soldats mis à l'écart virent reprendre ce qu'ils leur revenaient de droit. L'homme pénétrant son vagin força la captive à le suivre. S'allongeant sur un banc, il l'entraîna vers lui de façon à ce qu'elle vienne s'empaler sur son vit toujours dressé. Elle retomba mollement sur lui. De cette manière, il laissait tout loisir à un autre soldat de reprendre sa gorge pendant que celui qui prenait son cul la forçait à engloutir la verge qui se tendait devant son nez.

- La vue est plaisante, mais parfois, plus que de regarder, il est mieux de participer.

Griselda se retourna vers Helel, gardant bien une position favorable pour être vue de la démone. Elle se colla à lui. Elle se cambre, ondule doucement à la recherche de ses doigts et sent ses seins se tendre douloureusement: Elle le veut et lance ses mains à l'assaut de son corps, ses hanches à la rencontre de son bas-ventre, provocante et lascive, affamée. Une des ses mains vient saisir sa nuque avec douceur, ses doigts glissant dans la chevelure. Ses lippes viennent capturer les siennes avec tendresse, les yeux clos. Cette bouche moelleuse et tendre qui épouse la sienne si parfaitement, cette bouche qui est venue cueillir des frissons sur la peau si fragile du cou. Son autre main glissait sur le torse musculeux. Elle dévala pour aller se saisir du vit tendant le tissu. Elle le massa lentement, s'accordant au rythme du baiser.

Sa main, posée sur la verge tendue, se crispa légèrement et elle sentit le vit frémir et se tendre plus encore. Elle se mit à genoux devant lui, le visage à hauteur de la proéminence qui déformait son pantalon, sans relâcher la pression qui maintenait sa main sur son dard. Elle défit la ceinture qui retenait son pantalon de toile, le laissant glisser le long de ses cuisses. Son sexe apparut, libre de toute entrave, se balançant comme un serpent devant les yeux de Griselda. Elle referma sa main sur la chair vibrante de son membre et commença un lent mouvement de va et vient. Elle se sentait comme ivre, ivre et brûlante, toute dédiée au plaisir de son merveilleux maître, à genoux devant lui, fascinée, soumise à la puissance du désir, dévorée par la peur mais ne souhaitant surtout pas fuir.

Le ventre palpitant, le coeur cognant dans sa poitrine comprimée, et le souffle chaud, elle entrouvrit doucement les lèvres, laissant échapper un petit bout de langue. Et la pointe de sa langue vint dessiner les contours du gland, suivant les arrondis et les plis de la chair, s'immisçant dans les failles. Elle ouvrit lentement sa bouche plus encore, tout en caressant et pétrissant les deux masses chaudes qui durcissaient sous ses doigts, léchant la hampe comme elle aurait lisser la surface d'un marbre, cherchant la pulsation d'un veine, s'y attachant un moment, montant et descendant en utilisant toute la surface de sa langue, appliquée et curieuse des sensations qu'elle faisait naître et qui traversait tout son être alors qu’elle oeuvrait. Elle arrondit enfin les lèvres et laissa le gland pénétrer un peu, le roulant avec sa langue mais ne cédant pas à la poussée, refusant encore son intromission.

Griselda passait pour être une femme frigide. Dans son royaume, nuls ignoraient son histoire. Tous savaient les viols et les humiliations. Et tous savaient que depuis elle se refusait à qui que ce soit. Pour le garde, la voir là, soumise, c'était un stimulant bien plus fort qu'un aphrodisiaque. Il pesta avant d'aller vers la démone. La frustration était à son comble et l'homme ne supportait plus de rester spectateur. Il s'imposa entre les hommes, galvanisé par la vue de sa Reine. Il empoigna fermement la chevelure de la démone, faisant fi des protestations des autres. De fait, deux hommes vinrent présenter leurs sexes à sa bouche, s'enfonçant à tour de rôles dans sa gorge, se succédant entre ses lèvres, qui happaient goulûment leurs imposantes virilités.

Pourtant, elle suffoquait, privée de son souffle par l'invasion des membres qui ne lui laissaient aucun répit, écrasée par l'étreinte animale des deux corps durs, qui la pressaient et la défonçaient sans ménagement. Mais, le feu dans son ventre ne faiblissait pas. Son corps cependant s'amollissait. Elle n'était plus qu'une poupée de chiffons, dansant sous les coups de boutoir, sans volonté propre, privée de parole, réduite à l'état d'un gémissement rauque et de plus en plus ténu, maintenue encore à l'état conscient par un désir implacable et furieux qui tourmentait ses sens et sa raison.

Ils allaient de plus en plus vite, enfonçant leurs griffes dans le corps de la jeune femme, sortant leurs membres pour la pénétrer plus loin, plus fort. Elle sentit le chibre qui perforait ses reins gonfler et se répandre en elle, attisant encore davantage le feu de son désir en la remplissant de sa semence lourde. Les deux soldats qui forçaient sa bouche entreprirent de la pénétrer ensemble, écartelant ses lèvres, forçant l'entrée de sa gorge, tandis que celui qui continuait à pilonner son ventre mordait ses seins, en se répandant dans son intimité comme de la lave en fusion. Elle défaillait.

Les deux dards, qui s'enfonçaient dans sa gorge, l'étouffaient. Ils étaient sur le point de se vider en elle, gonflant contre sa langue. Les mains calleuses des hommes se saisirent de sa tête, l'immobilisant tandis que le premier des gardes se répandait dans sa gorge. Un voile obscurcissait ses yeux, lorsque le garde restant, se retirant vivement de sa gorge, éjacula sur elle sa semence, qui couvrit sa gorge et son visage. Elle releva des yeux vagues. Exsangue et hébétée, le corps secoué de spasmes, le ventre pulsant de désir, la démone observait la scène, le regard trouble et voilé, sans rien comprendre.

Elle roula sur le sol, comme un vulgaire objet que l'on abandonne au plancher. Gémissante, elle se recroquevilla sur elle-même, enserrant son ventre brûlant dans ses bras croisés, se balançant d’avant en arrière. De sa bouche s’échappait une étrange mélopée douloureuse

- Encore, prenez moi encore !

Et brusquement la nausée la submergea. Elle se redressa, en chancelant, hoqueta, ouvrit la bouche… et déversa un flot de semence et de fiel, pliée en deux, s’appuyant sur avant bras pour ne pas s’effondrer. La nausée s’apaisa aussi brutalement qu’elle était venue. Elle releva péniblement la tête. Le sang pulsait dans ses tempes, si fort, si douloureusement qu’elle avait du mal à garder les yeux ouverts. Et dans ses entrailles, le feu de l’enfer, ne connaissant qu’une courte trêve, recommençait déjà à darder son lancinant message de perversion. Elle tourna ses yeux vers le démon les yeux implorant.

- Pitié Helel, prends moi ! Baise moi !

Elle essayait de le regarder, pâle, les joues marquées par deux tâches d’un rouge violent, mais sa tête retomba sur sa poitrine, son souffle se fit chaotique Elle reprenait son chant de sirène maudite.En entendant ces dernières paroles, Griselda su que pour la démone c'était terminé, elle aurait pu rire si elle n'avait pas été occupée. Les lèvres de la Reine s'entrouvrirent un peu plus, prêtes à englober le mat de chair.

- Regardes bien catin !

Et elle avança doucement sur la hampe, une main tenant la base du membre, salivant abondamment pour s’aider dans la progression ; elle entama un va et vient très lent, essayant à chaque fois de prendre un peu plus du vit dans sa bouche. Griselda ne laisserait certainement pas la démone passer avant elle !

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Re : Mentor, Maître ou Menteur ? [PV : Stephen Connor]

Réponse 6 mardi 01 décembre 2015, 17:32:32

Ce fut un regard limpide, brillant de désir, voilé d'une curieuse douceur presque incongrue qu'Helel pu voir. Oui elle le regardait. Ses yeux étaient rivés sur lui, jaugeant chaque réaction, chaque mouvement de ses muscles puissants. Elle plongeait ses yeux dans les siens, cherchant à y lire ce qu’il attendait, ce qu’il désirait.

Griselda goba alors doucement le gland, aspirant avec application, le faisant pénétrer plus avant dans son palais pour le rouler dans la chaleur de sa bouche, le pétrir contre la voûte de son palais, malaxer la matière vivante et vibrante qui emplissait sa bouche. Elle ne pensait plus à rien d’autre qu’à cette masse palpitante qu’elle était en train de sculpter de ses caresses, telles que son maître les avaient voulues, cherchant le juste toucher, l'instant où la chair devenait plus dense, frémissait davantage.

Elle hoqueta quand elle sentit glisser la hampe, plus loin dans sa gorge, sous l’action de sa langue qui lapait et de sa bouche qui aspirait. Mais elle maintint la pression sur la chair,  qu’elle sentait durcir et emplir plus encore sa bouche. Elle voulait faire une grande œuvre. Soudain, le souffle lui manqua. Elle eut un haut le cœur si violent que, les larmes aux yeux, elle dut se dégager pour aspirer un grande goulée d’air. Un filet de salive unissait encore la tige vibrante à sa bouche. Elle leva un regard empli d'appréhension vers son maître. Etait-elle à la hauteur seulement ?

Dans le fond de la salle, là où plus personne ne regardait dû à l'effervescence des lieux, une porte s'ouvrit sur deux hommes. L'un deux était Charles, l'ancien époux de Griselda sous sa forme humaine et à ses coté le second de la générale. Ils s'infiltrèrent silencieusement parmi les gardes. Charles se détacha de la créature, se collant à un mur, surveillant sans un mot. La créature sans nom poussa avec brutalité les gardes qui ouvraient les entrailles de la démone. Ils voulurent se rebiffer, remettre à sa place celui qui tentait de les dominer. Mais dès que leurs regards croisèrent celui de l'infâme prenant place, ils se reculèrent sans broncher.

Ils avaient peur, non sans raison. La peur de cet être dangereux qui pouvaient les découper en une demi seconde. La Reine possédait elle la créature ou avait elle un libre arbitre ? Ils n'en savaient rien et nul doute que le moment n'était plus pour le demander. Dans le doute aucun ne souhaitait se voir démembrer. La démone était d'une compagnie sympathique mais pas au point de risquer leurs peaux. Elle se senti abandonnée, relâchée. Elle tomba sur ses avant bras le souffle court. Ses yeux à peine capable de voir distinctement se posèrent sur la créature. Bien que floue, celle ci était bien reconnaissable.

Elle y voyait une délivrance là où il n'y avait rien d'autre que souffrance. Il l'attrapa comme si elle n'était qu'un vulgaire paquet pour la forcer à se mettre à genoux. Sans aucune douceur, il lui fit écarter ses cuisses encore tremblantes de plaisir et de peur.

- Comment oses-tu ?

Elle avait rugit sourdement. Une voix à peine audible et pourtant farouche. Peur, colère, révolte... tout ce qu'elle avait tenté de juguler remontait en elle d'un seul coup, une bouffée d'énergie violente, ardente qui lui rendait une audace de guerrière d'un combat impossible et sans merci.

- Comment oses-tu, esclave ? Tu es à moi tu entends, à moi seule ! Obéis-moi!

Le doigt de la démone pointa en direction d'Helel et Griselda. Elle comptait le faire attaquer et profiter de la débandade pour s'enfuir. La créature eut alors un sourire mauvais, ce qui chez elle rendait le spectacle encore plus terrible.

- Ne crois pas que je ne tirerai pas ma revanche de toi, mais ce que je veux c'est ta soumission, ce que j'attends de toi c'est l'obéissance, deviens ma putain et tu seras sauvée. Refuse, et je te réduirai à l'état de loque. Tu dois devenir ma chienne, soumets-toi !


Elle se tut le souffle coupé, campée sur ses jambes tremblantes, le défiant des yeux, de tout son corps rebelle et effaré. Elle savait qu'il ne pouvait parler la langue des humains, seuls des grognements lui servaient de conversation. Cette tirade trop policée ne pouvait venir que de la Reine. C'était ses mots à elle. Mentalement, elle cherchait une issue et ses pensées se diluaient, la fuyaient dans un néant affolant, dans la tentation de la perdition. Sa voix ne fut plus qu'un murmure las, déjà consentante à tout ce qui adviendrait.

Sans la moindre délicatesse, la créature perfora ses reins faisant entrer son pieux de chairs au plus profond. Il se retira aussitôt et arrivé à l'orée replongea. Il la besogna comme un animal aurait pu le faire. Le membre était bien plus imposant que celui des gardes et faisait naître un feu bien plus ardant dans le ventre de la démone. L'incendie se propagea rapidement, beaucoup trop rapidement. Les yeux voilés par un éclat de lumière elle hurla sa jouissance. Elle sentit les flots de semence pulser dans ses reins, son amant, pesant sur son dos, la forçant à se courber. Sous la déflagration du plaisir, elle baissa ses épaules nues, vaincue. Mais la lumière s'éclipsa la laissant ahurie, effondrée sur le sol.

Elle avait un goût métallique dans la bouche. Elle se dit qu'elle avait dû se mordre. Elle avait l'impression d'être à demi morte. Quelque chose venait de mourir en elle. Et quelque chose y était né. Et de cette chose là elle ne voulait rien savoir. Voilà pourquoi elle peinait à s'extraire des limbes de la jouissance démesurée qui l'avait engloutie. Il se retira de son corps, sans plus s'occuper d'elle, se redressa en souriant. Il allait se rajuster mais se ravisa avec un sourire mauvais. Se tournant vers la démone, il l'empoigna par les cheveux et, la tirant vers son sexe, enfonça son chibre amolli entre ses lèvres entrouvertes.

- Nettoie et que je n'ai plus à le demander à l'avenir.

Elle s'appliqua mollement, dans un état de semi conscience, à nettoyer la verge qu'il lui tendait. Il la laissa faire un peu, observant son corps qui tremblait et chaloupait en oeuvrant puis se retira. Elle l'en remercia intérieurement parce qu'elle sentait le feu renaître dans son ventre et savait qu'elle ne pouvait plus le souhaiter. Elle resta là, assise sur ses talons. Elle ne cherchera pas d'échappatoire. Sa bouche tremblera faiblement pour laisser s'échapper quelques murmures plaintifs. Son regards fut happé par la scène qui se déroulait sous ses yeux. Une ronde de soldats qui s'affairaient à se masturber. En rampant, comme la chienne qu'elle devenait, elle se fraya un chemin entre eux afin d'observer elle aussi. Elle resta là, observant, l'échine courbée. Elle était dans l'attente. Elle attendait un ordre, quel qu'il soit.

Griselda entrouvrit une nouvelle fois la bouche, faisant coulisser le membre tendu entre ses lèvres moelleuses et offertes, l'accompagnant de sa langue, le pressant avec force, avec tendresse, avec passion. Elle laissa glisser la hampe vers sa gorge,  pompant la chair, suçant, malaxant sans relâche, jugulant sa nausée. Elle eut l'impression qu'un pieu de soie chaude venait butter au fond de sa gorge, un pieu qui palpitait, et que sa langue faisait frémir et se tendre plus fort. Elle polissait le membre avec une énergie farouche, respirant à peine, faisant aller et venir ses lèvres et sa langue sur la chair gonflée, comme si elle devait lui donner une forme plus belle, plus ample encore.

Elle étouffait chaque fois que son nez venait butter contre la toison pubienne de son maître, s'éloignait alors un peu et revenait encore, happant le membre, le lapant, l'entourant, le frottant, offrant sa gorge pour lui donner un écrin où s'épanouir, guettant chaque frémissement, chaque crispation de ses mains sur ses cheveux, se donnant, par sa bouche, toute entière au plaisir d'Helel. Sa main, sans qu'elle ne s'en rende compte, cherchait sa chair palpitante, caressant ses seins tendus et douloureux, effleurant son ventre brûlant. le trouble qui s'emparait d'elle devenait tangible. Elle perdait pieds, son intimité pulsait douloureusement son désir, et elle y plaqua sa main, sentant transpercer, à travers la soie légère, la moiteur de son désir...

Griselda

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Re : Mentor, Maître ou Menteur ? [PV : Stephen Connor]

Réponse 7 samedi 16 janvier 2016, 18:48:05

Ses va-et-vient se firent de plus en plus rapides sur le sexe d'Helel, celui-ci l'accompagnant. Son sexe glissait en elle, rentrant et sortant dans l’antre humide de sa gorge. Dès que le membre lui en laissait la possibilité, elle le parcourait de sa langue, le léchant, le titillant, l’agaçant, et la hampe de chair revenait en elle, l’occupant encore, l’étouffant pour ressortir et revenir encore. La Reine se perdait peu à peu dans la volupté.

Des profondeurs de l'abandon où elle s'était plongée, Griselda perçut pourtant la chaleur d'une présence nouvelle, soudain toute proche. Une fragrance qui vint titiller son odorat et lui évoquer une réminiscence imprécise. Elle imposa une légère modification dans le rythme des caresses qu'elle prodiguait. Un moment, elle hésita à sortir de son voluptueux bien-être mais elle finit par céder à la curiosité. Redressant la tête, elle dessilla lentement les paupières et se trouva dans l'ombre du corps qui lui faisait face. Peinant à accommoder, elle détailla lentement la silhouette, relevant son visage vers celle qui la dominait et découvrit un sourire qu'elle identifia immédiatement. La démone se tenait derrière elle, son intimité luisante de plaisir à hauteur de son visage.

Sans attendre, Griselda reprit sa dive torture pendant qu'elle sentait sur son dos le poids de l'esclave venir s'appuyer contre elle, doucement. La démone entreprit de descendre explorer le corps de sa nouvelle Maîtresse. De mains gourmande elle s'attarda sur ses seins, un moment, agaçant les mamelons que le désir durcissait avant de reprendre sa route vers son ventre. Caressant du bout de la langue son dos, poursuivant son exploration vers l'intime de son delta. Un moment elle caressa l'intérieur des cuisses de Griselda avant d'oser enfin poser sa bouche sur les rondeurs musclés de celle ci. Doucement le bout de sa langue apprécia le goût avant de les écarter, recueillant l'humidité et insinuant rapidement sa langue faisant réagir la Reine qui émit une plainte étouffée en sortant le sexe d'Helel de sa bouche. Elle en profita pour répondre à sa question.

- Oh Helel...ton chibre m'a manqué...bien plus que tu ne l'imagine...

A peine son aveux formulé, Helel se détacha d'elle la relevant ave lenteur, surprenant la jeune femme qui n'eut pas l'occasion de terminer son oeuvre. Le démon descendit, couvrant le corps tendu de sa femme d'attention qui ne faisait qu'attiser encore plus le désir de la Reine. Helel mit un genoux devant elle, tirant sa taille afin qu'elle sente son souffle agacer son bas ventre. Ecartant ses cuisses, il s'abaissa pour aller cueillir le bourgeon, en une caresse affolante, du bout de sa langue. La bouche du beau diable s'activait sur son intimité, effleurant les grandes lèvres, léchant l'entrée de sa grotte, lui arrachant des soupirs. La chienne, elle, savait ce qu'elle avait à faire et caressait lascivement la Reine devant les gardes. L'assistance s'était rapproché gardant cependant une distance respectueuse.

Griselda ne pouvait nier que le toucher délicat des mains de ses deux comparses, dont les doigts naviguaient suavement de l'intérieur de ses cuisses à son intimité, était loin de la laisser de marbre. Dans cette position si indécente, qui lui était imposée, les caresses, qui passaient des frôlements étonnants à des effleurements plus précis sur la peau nue, reçues ou données, étaient de l'ordre à chavirer les sens des plus réfractaires. Et Griselda était loin d'être réfractaire à ce genre de plaisir. D'autant que sous leurs yeux, au centre du demi cercle que formait leur triade érotique, les deux démons mêlaient leurs mains et leurs bouches dans un dialogue de peau d'une lenteur terriblement sensuelle et qui évoquait un feu encore contenu.

Les paupières à demi closes, regard happé par le ballet des deux corps, retenant ses soupirs, Griselda se livrait aux caresses en rendant frémissement pour frémissement. Ce que son corps recevait et accueillait avec ravissement. L'immobilité forcée, dans la posture obscène, la sensation de n'être qu'un élément du décor, entravaient sa volupté. Bien que prenant un indéniable plaisir, elle aurait voulu pouvoir bouger, oser suivre les élans de sa chair, obéir à cette envie d'aller et venir. Elle bascula un peu, offrant davantage son sexe épanoui, détourna la tête et ferma les yeux. Ainsi elle plongeait en elle, sur ses sensations, sur le ressenti de ses doigts jouant sur la nacre des chairs jumelles qui l'encadraient.

Griselda gémit doucement tandis que la langue d'Helel s'enfonçait en elle, goûtant ses chairs trempées. Elle poussa son ventre contre la bouche qui la dévorait avec talent tandis que les hommes tournaient autour d'eux. Elle frémit sous la sollicitation et se tendit d'appréhension. Cependant, elle se cambra davantage, offrant son intimité ruisselante aux caresses linguales, signant avec son corps une acceptation que sa bouche n'osait proférer. Tout contre elle, elle sentait sa bouche sur son sexe ouvert. Sa langue habile et rapide explorait chaque parcelle de son corps, la fouillait, la prenait, entrait en elle et buvait les sucs qui s'échappaient de sa fente ouverte.

La chienne parcourait la peau du fessier de Griselda en lentes caresses, posant délicatement sa bouche sur elle, jouant avec le velouté satiné du fessier tendu vers elle. Sa langue parcourait chaque millimètre, chaque parcelle de peau tendue. Lentement, elle se laissait glisser le long de la courbe de ses reins pour atteindre le sillon de ses fesses et déposer sa langue sur le passage qui menait à sa rosette. Doucement sa langue atteignit l'ourlet sombre et se mit à tourner autour de l'anneau qui pulsait, venant l'effleurer doucement, le caressant, le titillant, le forçant petit à petit attrapant son sexe de sa bouche et le dévorant avec voracité.
Le gémissement de Griselda s'éleva, net et franc au-dessus des souffles retenus, comme un accord, une note marquant le début de sa perdition. Des ongles, elle griffait les épaules du démon, ondulant doucement pour s'offrir davantage à la caresse, totalement immergée dans les sensations multiples que faisaient naître en elle sa position. Elle se cambra davantage, s'ouvrit et poussa ses reins vers cette bouche qui la torturaient en la sollicitant et en l'impatientant. Griselda ondula sur la langue de la démone qui jouaient à présent en elle, tout en plongeant ses yeux dans ceux d'Helel. Les caresses de Griselda, bien qu'attentionnées, étaient maladroites, tant il était difficile de donner du plaisir à deux personnes tout en en recevant.

 - Ah oui ! Encore...plus, j'en veux plus...Oui ! Oui...

La démone jouait avec elle tandis que les gardes se contorsionnaient pour saisir la scène sous son meilleur angle. La démone, doucement, poussait sa langue dans les reins de Griselda, s'enfonçant dans son corps puis s'en retirant. Elle jouait avec détermination, ouvrant le passage dans le corps tendu, le faisant attendre, supplier en longs frémissements. Dévorant les reins de la jeune femme avec voracité, elle sentait les barrières s'effondrer sous ses caresses ; le corps de Griselda se mouvait maintenant au rythme de sa savante caresse et son sexe ruisselait. Bientôt les doigts de la chienne vinrent se poser sur sa rosette. Un doigt curieux et fureteur vint chercher son chemin dans son corps, vite rejoint par un deuxième et, de concert, ils se mirent à jouer en elle pour ouvrir le passage davantage et s'enfoncer encore plus loin.

Les gardes perdaient la tête en entendant les cris et gémissements. Eux aussi voulaient leur part du gâteau. Ils ne savaient pas comment s'y prendre. Retourner fourrer la démone qui n'attendait que ça ou prendre sa place et s'aventurer à défoncer le cul de leur Reine ? Un des gardes fit un autre choix et se positionna à la droite d'Helel.

- C'est mon tour. Pousse toi l'étranger !

Un ordre. Une invective auquel le garde ne comptait pas voir Helel résister. Griselda n'entendait plus. Bouche entrouverte, elle gémissait doucement, une de ses mains parcourant ses seins gonflés et tendu, les pinçant parfois. Elle ployait et tendait ses jambes sous la montée du plaisir, se rendant et s'offrant à chaque fois davantage. Elle avait cessé de penser, se livrant entièrement au trouble de ses chairs, au flux de lave qui gagnait son sang, au feu qui grondait dans son ventre. Et moins elle se contrôlait et plus forte croissait en elle une faim insatiable, plus grand s'ouvrait l'abîme de son désir et l'envie d'être possédée, emplie, anéantie dans le plaisir, rendue à une pure animalité.

Le garde posa sa dextre sur l'épaule d'Helel en signe de supériorité mal placée. L'homme semblait oublier qui il était et ne voyait plus que part son envie. Charles du fond de la salle se transforma alors, redevenant l'animal favori de Griselda. Il sinua jusqu'à être derrière le garde. L'animal était silencieux et patienta sagement. Il guettait un ordre de sa Maîtresse ou de son amant. Après tout qui sait lui aussi n'aurait pas droit de satisfaire sa faim...

Griselda

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    Sorcière spécialisée dans l'hypnose de ses victimes, de la magie noire et du feu.

Re : Mentor, Maître ou Menteur ? [PV : Stephen Connor]

Réponse 8 mercredi 17 mai 2017, 19:58:55

L'homme ne lutta plus. Il était paralysé. Sa mort fut aussi rapide que violente. Charles avait un appétit d'ogre, certainement la magie l'avait rendue instable. Griselda ne vit qu'à peine ce qui se passait à coté d'elle. Cela n'avait aucune importance. Seul le plaisir restait maître de ses sensations. Les acteurs quittèrent la scène sans un bruit.

Il l'avait mise à la torture, la caressant, frôlant ses chairs, effleurant ou pétrissant, dans un jeu qui semblait devoir durer sans trêve. Au comble de l'excitation, elle s'était laissée allée contre la démone, appuyant sa tête contre son épaule, cédant sous les attouchements. Elle n'était plus que ces formes callipyges, tendues, palpitantes, électrisée, tout son être condensé dans ses rotondités. Griselda devenait impatiente. Son corps devenait Maître et semblait se mouvoir sans que la Reine n'y puisse résister. L'une de ses jambes remonta le long de celle de son amant. Son genou s'accrocha à la hanche solide. D'une main habile, elle fit glisser la hampe pour la caler contre son intimité brûlante.

Et sentir la verge se presser en ce centre si bien échauffé, lui fit l'effet d'une déflagration. Elle se cambra, en gémissant, poussant sur ses bras, et pressa son sexe frémissant d'impatience contre le dard, cherchant de sa peau sensibilisée le frôlement du gland, sa caresse humide. Elle frémit plus fort encore. Sans le voir, rien qu'au toucher, ce membre là semblait tout aussi impressionnant que la dernière fois, sinon davantage. Et il lui parut aussi dur que l'ébène. C'était affolant : l'absence de mot, cette virilité si imposante, cette situation qui la faisait si putain, juste un sexe offert pour un désir aussi grand. Son ventre se contractait d'angoisse et de désir tandis qu'elle ondulait doucement.

Griselda n'aurait sût répondre à la requête. Sa voix refusait de libérer les mots de sa bouche. Le souffle court, les sens bousculés, son esprit trop embrumé, autant d'indices qui pouvaient expliquer l'absence de réponse. Lascives, ses mains glissèrent sur le torse musculeux. Elle en dessinait chaque contour. Ses dextres vinrent se placer sur ses bras qu'elle fit remonter avec lenteur, venant s'agripper à son cou. Sa bouche se posa sur les lèvres de son amant ô combien particulier. Elle l'embrassa avec une certaine douceur, les yeux clos, laissant sa langue se frayer un chemin pour venir caresser la sienne.

Entre ses cuisses elle pouvait sentir le vit palpiter chaudement contre son intimité. Doucement, le bout du gland écarta les pétales de son sexe, sans entrer, sans franchir le dernier rempart. Elle entama un lent mouvement circulaire, sur les chairs ouvertes et palpitantes, lui tirant des gémissements de plaisir. Elle glissa lentement. Elle le voulait plus loin. Plus profondément. Sentir son être bousculer d'avant en arrière. Mais elle ne pouvait pas. Pas encore. Pas sans son ordre.

La démone repoussa la tête de Griselda et vint caresser doucement l'oeillet humide et palpitant. Sa main vint se frotter contre la rosette. La Reine en râla tant elle sentait l'ensemble de son épiderme devenir électrique. Elle subissait l'assaut de sa nouvelle esclave qui, bien que doux et retenu, n'en n'était pas moins perturbant et suffisant pour la faire chavirer totalement. Elle avait toutes les peines du monde à concentrer ses énergies. Elle ne souhaitait qu'une chose, se laisser aller, s'abandonner totalement à cette possession, se liquéfier dans le plaisir qui brûlait son ventre. Mais la démone insistait, la poussant vers l'avant en appuyant sur sa croupe, tirant plus encore la pointe de ses seins. Et le corps palpitant de Griselda ne demandait pas le répit, bien au contraire. Elle fit un effort pour reprendre le contrôle de ses muscles, ne pas céder d'avantage à l'ivresse qui l'envahissait, et se positionna du mieux qu'elle put, cherchant la pénétration, le souffle court, le corps douloureux, tiraillée entre plaisir et contrainte, guidée par la main magnanime de la rousse.

Enfin, sentant une once de clarté éclairer son esprit, la Reine plongea ses yeux dans ceux d'Helel, longuement, avant de se mettre à parler.

-  Oh oui mon Amour, je la veux ! Prends moi ! Dépêche-toi...Baise-moi !

Et elle gémissait faiblement, cessant de lutter contre le plaisir que faisait naître ses attouchements, se livrant à l'habileté de sa caresse comme elle s'était livré à sa fougue et à son feu. Et un nouveau brasier irradiait son ventre, insoutenable, la faisant chavirer, le cœur palpitant, dans un abîme de volupté où elle sentait qu'elle perdait pied, qu'elle perdait toute défense et toute notion de lieu. Elle fondait, se liquéfiait sous la poigne puissante qui la maintenait, sous la main si douce qui l'explorait, sous la langue qui la faisait vibrer intensément et elle se cramponnait à son époux de toutes ses forces, pour ne pas hurler sous la montée du plaisir.
« Modifié: jeudi 18 mai 2017, 00:25:28 par Griselda »

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Re : Mentor, Maître ou Menteur ? [PV : Stephen Connor]

Réponse 9 jeudi 11 janvier 2018, 11:48:46

Elle mordait ses lèvres pour ne pas l'interpeller, frémissait dans l'attente, inquiète et impatiente, fermant les yeux sur un soupir étouffé ou les ouvrant grand pour le chercher du regard, l'interroger en silence, le provoquer de la lueur de ses prunelles. Elle savait qu'il prendrait tout son temps pour décider de ce qu'il ferait. Il aimait ce jeu d'avant le jeu, cette phase toute cérébrale où l'esprit bascule un peu, où tous les possibles sont ouverts. Elle les aimait aussi ces préliminaires de tensions qui exacerbaient ses nerfs, la préparant à tout vouloir, à tout céder, à tout abandonner pour être libre de son envol. Elle attendait, le souffle court. Inquiète un peu. Impatiente infiniment.

Et enfin il fit glisser son gland contre les lèvres trempées de désir. Il appuya son membre à l'orée de son intimité et fit pénétrer la hampe dure dans l'antre ouvert, palpitante de son plaisir. Il glissa en elle, enfonçant toute la longueur de son pieu imposant, l'empalant sur son désir brûlant. Et elle s'abandonna à la sensation si puissante de possession. Son corps se relâcha sur le sexe offert puis se contracta à nouveau pour s'y visser totalement. Elle était emplie, prise, possédée par l'impressionnant démon et ses chairs s'ouvraient pour l'accueillir.

Elle l'enveloppait, le happait comme si sa vie en dépendait. Et le plaisir irradiait tout son être à travers les flèches de douleur. Elle se donnait. Et se mit à onduler sur la hampe la cherchant encore, s'y enfonçant de tout son désir rassemblé sur ce sexe. Elle lui donnait sa sève, sa chair, ses palpitations. Il la faisait naître au plaisir, un plaisir vertigineux, déroutant, fantastique qui la saisissait entièrement, balayait sa raison, brisait sa voix dans un long gémissement de fond de gorge.

Elle enserrait son sexe, serrant ces lèvres intimes autour de lui, l'étreignant douloureusement de son désir. Il bougeait de plus en plus, ses mouvements seuls suffisaient à la mener vers le plaisir. Elle se cabra tendant son corps vers lui dans un feulement.

Le démone était désireuse. Par le plaisir qu'éprouvait sa Reine, elle ne faisait qu'éprouver le sien. Mais sa frustration de seconde n'était que grandissante. Et comme pour se faire justice, elle tira sur sa chevelure, profitant de la position de faiblesse, tant physique que psychique. Elle força les lèvres de Griselda dans un baiser langoureux. La Reine n'y offrit qu'une maigre résistance.

A nouveau, elle afficha un bref sourire de satisfaction. Sa main avait reprit ses caresses et son index s'enfonçait dans son anneau le plus étroit. Elle s'évertuait à conserver un mouvement régulier et constant. Peu à peu, elle la sentait s'ouvrir sous la caresse et se tendre vers elle pour accueillir le doigt qui la forçait.

Griselda rejeta ses bras de chaque côté de sa tête n'étant plus que ce corps tendu, ses deux bouches offertes et gourmandes, caressantes et affamées.

Elle la soulevait presque alors qu'elle émettait des bruits obscènes, gémissante contre ses lèvres. A présent, son index coulissait sans le moindre problème en elle, allant et venant dans sa chaleur qui l'étreignait. Elle sortit son doigt et se mit à masser l'oeillet en y joignant son majeur.

-  Sens ! Tu sens la chienne en chaleur, la femelle coulante comme une fontaine, fornicatrice !

D'une poussée ses deux doigts s'enfoncèrent, forçant ses reins alors qu'elle appuyait sur sa bouche pour y enfoncer plus profondément sa langue entre ses lèvres. Et tandis qu'elle l'obligeait à accepter les doigts, elle commença à les faire aller et venir sans plus de ménagement, la pistonnant avec force. Elle ouvrit la bouche pour crier son désarroi et les doigts s'y enfoncèrent. Dans une extrême confusion, elle goûta, pour la première fois, la saveur de la luxure. Forçant ses reins à un rythme soutenu, il tirait de sa gorge de longs gémissements de douleurs et de plaisir outrageusement mélangés qui se transformaient en gargouillis sur la bouche qui ne l'avait pas quitté.

C'était plus que ne pouvaient en supporter ses jeunes années et ses jambes se dérobèrent. Elle dut à la sollicitude d'Hellel de ne pas se blesser dans son étourdissement. Il la retint d'un bras puissant peut-être même sans sans rendre compte. Elle frissonnait entre ses bras et son cœur cognait aussi fort que celui d'un petit oiseau captif. Il jugea qu'il était temps de lui offrir une nouvelle épreuve et de la préparer à accepter la suite de sa leçon. Quand il la gifla, cela ne fit qu'aviver son appétit. Elle lui jeta un regard fauve, prête à bondir.

Mais le démon ne lui laissa pas le temps de réagir. Le petit jeu cessa d'un coup et Griselda se senti soulevée par la force du démon. Elle comprit qu'un nouveau chapitre s'ouvrait. Elle était incapable de refuser, incapable de nier. Elle le voulait toujours plus encore. La démone lia ses poignet, lui faisant presque mal. Elle se retrouvait dans une positon inconfortable. Bien que la table sur laquelle on venait de la poser était parsemé de papier, sa peau nue était par endroit chauffée par le bois apparent. Son corps rougissait, laissant des marques, excitant encore plus sa peau. Son corps grondait d'envie, en voulait plus encore. De son sexe trempé, son désir coulait sur leurs cuisses. L'intromission du doigt d'Hellel la fit grogner et sa croupe chercha à se l'approprier.

-  Le mieux est encore...de vérifier, et puis si elle n'a pas fait correctement son devoir...elle sera punie !

Comme la dernière des catins.

Griselda avait une confiance sans borne en Helel la certitude que cet homme, ce géant qui pouvait avoir une allure si effrayante, jamais ne lui ferait aucun mal ni ne pourrait lui nuire. Et il lui avait prouvé, au pire moment. Sa confiance était si grande qu'elle n'aurait pas hésité une seconde à lui faire le don total de sa personne si.... si seulement il le lui demandait. Elle leva la tête et attrapa le regard de la démone qui lui empoigna les cheveux, tirant sa tête vers elle. Elle l'embrassa avec fougue, sans retenue. Griselda lui mordillera la lèvre d'impatience et d'exaltation à la fois. Elle gémissait toujours et ondulait sa croupe au rythme que lui imposait le démon, voire tentait de le provoquer. Elle s'abandonnait à lui et à ses ordres, le corps tendus, douloureux dans l'attente.

Griseldä

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Re : Mentor, Maître ou Menteur ? [PV : Stephen Connor]

Réponse 10 samedi 16 mars 2019, 20:05:55

Le baiser passionné fut rompu en un mouvement sec de son Maître sur sa chevelure, lui rappelant qu’elle ne pouvait que subir. Elle cria. Le plaisir s’insinuait, lui faisait perdre toute notion. La démone vint rapidement prendre sa place auprès d’elle. Dès que la bouche de sa nouvelle Maîtresse toucha sa peau, le plaisir remonta d’un cran en elle. Elle sentait la langue glisser sur ses mamelons tendus, les dents venir effleurer les pointes, les lèvres lui happer sa chair. Et ça la rendait que plus demandeuse. Ce n’était pas assez. Hellel lui tint des paroles qui lui tirèrent un semblant de sourire.

- Pourvu…une fille...cette fois…

Une phrase qui annonçait deux choses : elle avait un enfant et c’était un garçon. Cela n’avait rien d’étonnant, tant de temps s’était écoulé. Elle avait pu avoir un fils de n’importe qui…n’importe quand. C’est tout ce qu’elle était parvenue à dire avant que la démone ne plaque sa bouche sur son intimité.

La sensation lui noua le ventre sur un spasme de plaisir et elle plongea sa langue dans l'intimité qu'elle harcelait voluptueusement, se délectant du nectar qu'elle y faisait sourdre. Elle se cambra plus fort en ronronnant de plaisir. Elle savait quel spectacle elle offrait, combien elle était indécente offrant et s'offrant avec une passion mal contenue. Elle savait et le voulait. Elle était un corps dolent et brûlant à la fois, poupée de chair offerte à son amour de Maître et aux yeux de son esclave. Son ventre s'affolait, palpitant de désir à la pensée de ce don. Elle voulait tout à la fois, se donner, prendre et être prise. La puissance de son désir l'effarait et l'emportait.

Le membre, comme une barre d’acier, la perforait de sa présence impérieuse. La démone rabattit plus fort encore sa tête sur son sexe.

- Lèche-moi. Montre à ton Maître comment tu peux donner et recevoir pour son plus grand plaisir petite chienne.

Hellel enfoncé dans ses reins entama un va et vient fougueux, la prenant comme un métronome, sans la moindre hésitation. Le sexe qui la prenait était une véritable machine qui semblait ne jamais vouloir cesser son œuvre en elle. Il fallait toute la force et la volonté de la démone pour arriver à maintenir la bouche de la jeune femme contre son sexe tant l'homme s'échinait à grands coups de boutoir.

Et malgré les efforts conjugués de son esclave et le désir sincère et presque rageur de Griselda de donner du plaisir autant qu'elle recevait de feu dans ses reins, elle ne put s'empêcher de relever la tête pour pousser des râles de plus en plus rapprochés sous les assauts répétés qui ne lui laissaient aucun répit. Elle perdit toute contenance sous la cadence infernale qui lui était imposée, devenant de moins en moins apte à s'occuper de sa compagne. La houle du plaisir, mêlée à la douleur de la pénétration sans concession, ravageait sa volonté, brisait ses élans.

Elle feulait sans trêve, bouche ouverte, langue tendue sans plus atteindre son but qu'épisodiquement, jambes tremblantes sous les claquements de l'intromission. Dans un éclair de lucidité, elle tenta de se ressaisir, de modifier le rythme de la pénétration en s'arque boutant puis en ondulant deux trois fois plus lentement afin d'atténuer ses sensations. Mais les mains puissantes la firent céder et le chibre impérieux la perfora plus fort encore. Elle pensa qu'il la déchirait, qu’il la tuait. Le plaisir, violent et sauvage, l'anéantissait. Elle cria comme elle put.
 
L'homme ne ralentissait pas le moins du monde son rythme bien qu’il dût percevoir parfaitement ses efforts pour lui échapper. Bien au contraire. Il savait ce qu'il avait à faire redoubla d'ardeur, utilisant Griselda comme un jouet. Elle l'entendait à présent ahaner dans son dos alors qu'il accélérait et intensifiait sa prise sur elle, serrant son cou inexorablement. Le sexe entrant et sortant de ses reins, glissant dans son corps avec une fougue affolante, la poussait jusqu'au déséquilibre. Elle s'effondra, la bouche plaquée sur le sexe impatient, incapable de se maintenir davantage. La démone la reçut, s'accrocha à elle, les deux mains dans ses cheveux, la maintenant fermement plaquée contre son intimité, et tendit ses hanches frénétiquement vers sa bouche, secouant la tête de gauche à droite. Il était temps pour elle de laisser venir le plaisir. Elle cria soudain en s'arc-boutant, un long hululement qui rebondit contre les murs de la chambre, s'abandonnant à la jouissance.

Le visage plaqué à l'intimité, presque à étouffer, Griselda sentait sa partenaire ruisseler sur ses lèvres, secouée de spasme et, presque en apnée, dolente, elle recueillait le fruit de son plaisir du bout de la langue. La démone reprit son souffle lentement, caressant la nuque trempée de transpiration de la jeune femme qui continuait à la cajoler malgré l'inconfort de sa position. Elle tira les cheveux de sa Reine vers l'arrière pour l'obliger à arquer davantage son corps, lui donnant l’impression qu’Hellel la pistonnait de plus belle, la prenant avec furie. Elle s’empara de ses seins, tout en les malaxant avec avidité alors qu’il la défonçait de coups de reins rageurs.

Griselda s'abandonna complètement à sa puissance, à ses exigences, le regard aveuglé cherchant parfois désespérément à se fixer dans l'espace sur un point hypothétique, comme pour y accrocher la fierté de son abandon. Et puis, sa tête s'inclinant dans la houle, son corps cédant, s'offrant toujours davantage, elle ne fut plus que docilité et feu, chair offerte, jouet ardent et ballotté, se cabrant sous les coups de reins dans des feulements gutturaux. Cette force qui l'emportait, ne lui laissant aucune échappatoire, l'affolait, lui faisait perdre toute notion de temps et de lieu, la brisait comme une vague sur un rocher.

Elle gémit encore alors qu’Hellel dans ses reins continuait à la forcer ; elle se laissa emporter par le plaisir sous les yeux de son seul Maître, dans un long gémissement. Elle avait l’impression de perdre pied, de perdre la raison.

Elle était poussée et tirée dans un mouvement inlassable. Ses seins lui semblaient durs tant ils étaient tendus et répondaient aux sollicitations et les cordes frottaient sur sa peau comme une caresse démultipliée. Violente et troublante caresse qui exacerbait sa sensation d'être prise comme une chose, petit jouet d'un désir qui la dévorait au sens littéral. Elle sentit qu'elle plongeait dans le délire de la jouissance, dans le feu et la liquéfaction et elle gémit son plaisir en un long râle tandis qu'Hellel la pilonnait sans relâche.

Son cœur s'accéléra et une sueur froide glissa dans son dos. Elle comprit qu'elle était en train de perdre connaissance et battit avec ses bras dans un geste désespéré, ses doigts tentant de s’agripper à quelque chose. L'orgasme montait en elle aussi brutal qu'un cyclone, ravageant ses sens comme la hampe de chair ravageait délicieusement son intimité alors que tout son être appelait le corps de son Maitre…

Griselda Nadjela

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Re : Mentor, Maître ou Menteur ? [PV : Stephen Connor]

Réponse 11 samedi 23 juillet 2022, 02:30:24

Elle, qui aimait toujours donner du plaisir à son seigneur démon, voulait maintenant le recevoir. L’air lui manquait, elle suffoquait, elle cru être emportée dans une sorte d’ouragan dévastateur, soudain grisée comme on peut l’être quand le vent fouette votre corps et que l’on craint qu’une chose, c’est de décoller et de se perdre dans les nues.

Des rafales secouaient son corps, et puis… C’est venu : elle est partie droit dans le ciel, comme un trait de lumière. Elle aspirait une dernière bouffée d’air dans un cri qu’elle ravalait, tous ses muscles se crispèrent, son buste se redressa tendu par un spasme. Haletante, elle resserra ses cuisses, emprisonnant ce sexe d’homme, puis elle s’est relâchée.

Dans les brumes de sa raison, le nom d'Helel raisonnait doucement et s’insinuait en elle comme une caresse apaisante sur ses sens malmenés. Les yeux clos, Griselda sentit son corps se détendre lentement, les bouillonnements de son sang se calmer peu à peu, son esprit émerger des flammes dévorantes et de la volupté. Elle avait la sensation diffuse d'être entraînée par une marée refluant, baignée doucement par des vagues suaves qui léchaient ses chairs martyrisées. 

Le feu en elle cédait du terrain. Les flammes s'apaisaient, déclinaient et devenaient braises. Quelque chose de doux et de lumineux frémissait en elle, quelque chose qui faisait battre son cœur plus fort que les appels chaotiques de son corps, plus fort que la dictature de ses sens. Le désir se maintenait encore mais comme un appel lointain et douloureux. Elle eut un soubresaut et sa bouche happa l'air comme après une noyade.

Comme une série de dominos, ils s'effondrèrent les uns sur les autres, secouées de spasmes, corps palpitants. Il y eut un moment de silence où l'on n'entendit plus que le bruit des respirations qui tentaient de retrouver un rythme plus naturel. Helel se dégagea délicatement du corps de Griselda. Elle-même se rassemblait pour se tenir debout.

- Abandonner mon humanité…je ne suis pas certaine qu’il en reste grand-chose à dire vrai.

La voix de Griselda était teintée de tristesse pendant qu'elle parlait. La reine regarda le beau diable avec un mélange de crainte et de résignation. En serrant Helel tout contre elle pour répondre à son étreinte, ses mains vinrent effleurer le dos souple et musclé du Maître, se délectant de pouvoir glisser de cette chair ferme et chaude. Elle finit par attraper une des serviettes que lui tendait sa nouvelle servante et se sécha sommairement. Elle s’enroula ensuite dans la serviette en nouant juste au-dessus de sa poitrine.

– Restes ici, on va s’occuper de toi !

La démone obéit non sans un peu de déception lisible sur son visage. Mais Griselda voulait discuter de seul à seul avec son époux.

– Viens…mes bains privés nous donneront un endroit parfait pour discuter tranquillement.

Griselda lui fit un sourire, et Helel dut la suivre à travers le dédale d'escaliers et de pièces, jusqu'à ce qu'ils atteignent un endroit qui semblait hors du temps dans le château, comme une alcôve qui avait été construit pour la volupté : un vaste et profond bain placé au centre de la pièce avec suffisamment d'espace pour marcher autour, et un grand miroir au mur qui pouvait être utilisé à de multiples fins. Une odeur enivrante, portée par les vapeurs d'eau chaudes, circulait.

Elle fit glisser la serviette le long de son corps qui s’effondra au sol et entra lentement dans l’eau chaude. Elle alla s’assoir sur le coté s’adossant contre le marbre frais, ses longs cheveux étalés sur l'eau coulaient en cascade. Elle attarda son regard sur Helel, l’invitant bien évidement à venir auprès d’elle. Cependant, elle ne s’offrit pas à lui comme elle aurait peut-être dû.

- J’ai quelques chose à t’avouer et…j’ai peur de ta réaction.

Elle se mordit les lèvres. Elle ne savait pas trop par où commencer. Elle ne savait même pas si au fond ça l’intéresserait ou s’il allait être furieux. Comment étaient les mœurs en Enfer pour ce genre de chose ?

- J’ai essayé de te retrouver tu sais ? Je suis allé en Enfer mais…je suis tombée sur une cohorte de créatures féminines. Un harem je pense…le tiens peut-être. Et c’est là que je me suis rendu compte que je ne savais même pas comment te décrire, ni donner un nom. J’ai donc été chassée. Si j'avais su être une de tes épouses j'aurais fait valoir mon droit de visite avec plus d'ardeur.

Toujours est-il qu’elle était dans l’ignorance et à ce moment-là, elle serait probablement devenue une esclave, ou morte, si elle n’avait pas eu ses pouvoirs pour la protéger.

- J’aurai aimé recommencer mais…je me suis rendue compte que j’étais enceinte. J’ai été mitigée à cette nouvelle. Si cet enfant avait été celui de mon ancien seigneur…mais j’ai voulu lui donner une chance, après tout il n’était pas responsable de mes malheurs. Je me suis donc calmée, j’ai cessé d’essayer de te retrouver, je ne voulais pas risquer sa vie. Et puis il est né. Ses yeux rouges m’ont rapidement convaincu de qui pouvait être le père…en grandissant, ses aptitudes magiques aussi.

Elle avait pu le sentir, son fils avait une aura démoniaque.

- Nous avons une relation…compliqué. Il a fui et pense certainement que j’ignore où il est. Il se fait appeler Kokiji. Tu dois te dire que je me fou de toi à t’annoncer ça comme ça. Si tu savais comme j’aurais aimé qu’on se retrouve bien avant ! Malheureusement ma vie ici est bien chargée.

Elle ferma les yeux et soupira pour se donner du courage. Ensuite elle fit face à son Maître sans vraiment savoir à quelle sauce elle allait être dévorée.

Griselda Nadjela

Créature

Re : Mentor, Maître ou Menteur ? [PV : Stephen Connor]

Réponse 12 vendredi 05 août 2022, 19:12:51

L'homme entra à son tour dans le bain et rassura sa belle épouse qui profita de son entrée pour le regarder. Il était nu et son corps parfait s'enfonçait dans l'eau qui venait cacher ses formes sculpturales. Helel ne semblait pas prendre ombrage de la nouvelle sur leur fils, la Reine en fut soulagée. Elle craignait qu’il lui reproche de lui avoir caché un descendant et qu’il n’ait pas pu en faire un fils démoniaque digne de ce nom. Elle craignait aussi qu’il ne désire pas d’enfant et qu’il tente de s’en débarrasser, ce qui de facto aurait révoqué la fidélité de la Reine à son égard.

Le démon lui posa alors une nouvelle fois la question sur sa transformation en démone. Pour donner corps à sa demande, il lui intima d’un geste de la main de regarder le miroir. Elle se vit d’abord avec Helel qui se rapprochait d’elle. Sa forme changea dans le miroir alors que celle du démon restait intact. Il lui montrait des transformations possibles. Elle se vit en démone rouge et pourvue de cornes pour ensuite se parer de miles bijoux et devenir plus sombre.

Pendant cette vue sur son potentiel avenir, Griselda senti la langue d’Helel venir lui lécher la joue. De façon presque instinctive, sa main se posa sur la cuisse du démon, caressante. Le désir revenait prendre son dû au sein de son corps.

Quand il lui demanda de l’embrasser, Griselda ne se fit pas prier mais elle se méprit sur les intentions du beau mâle. Elle vint coller ses lèvres aux siennes, tout en posant ses mains sur le torse musculeux. D’un geste souple, elle enjamba les genoux d’Helel afin de venir s’assoir, à califourchon, face à lui.

Mais ce qui suivit la déstabilisa un instant. Non pas que le sort en lui-même l’impressionnait, c’était juste qu’en cet instant T, elle ne s’attendait pas à une telle magie. Ils se retrouvèrent transportés ailleurs. Cette transposition lui asséna un instant d’inquiétude. Elle n’avait prévenue personne qu’elle partait et donc laissait son royaume sans surveillance. Celle qui était son bras droit lui avait dit de prendre des vacances afin de se ressourcer mais peut-être pas partir ainsi.

Cependant, elle était intriguée. Afin de mieux voir ce qui l’entourait, elle se redressa en donnant un très léger mouvement de la hanche contre son bassin. Un soupir ténu s’échappa de ses lèvres. L’eau étant moins haute dans le bassin, l’on pouvait découvrir les valons de sa poitrine. Les mamelons n’en étaient qu’à moitié immergés et se retrouvaient en contact avec la surface de l'eau.

Elle découvrit une salle ornée de bois et comprit rapidement qu’elle se retrouvait dans ce qui ressemblait à une salle de bain à l’allure de hammam. Griselda le regarda, l’interrogeant du regard. Elle passa ses doigts sur chacun des muscles de son torse en lui parlant. Petit à petit, ils descendaient...toujours plus bas. Elle regarda ses yeux, les pupilles dilatées par le désir, et elle parla d'un ton léger et séducteur.

- Je ne sais pas quoi dire, mon cher époux. Les démons sont très rusés, ils ne sont pas fiables. Ils m'ont trahi plusieurs fois. Mais tu n’es pas comme eux n’est-ce pas ?

Ses mains se plaquèrent sur le torse musculeux remontant lentement avant de venir s’enrouler autour de son cou. Elle se pressa contre lui et ondula lentement. Ses lèvres vinrent effleurer sa nuque, la courbe de son épaule et retournèrent vers son oreille.

- Les humains n’ont pas qu’un seul péché…il varie...ça va, ça vient…

Elle se coucha sur lui, ses seins aux tétons durcis s’écrasant sur son torse. Elle se blottit contre lui, son corps voluptueux contre le sien. La tête penchée, elle suça et lécha sa peau, titillant son lobe d’oreille.

- La colère m'a tenue compagnie très longtemps, je pense que l'orgueil me maintient à mon statut de Reine...mais là...tout de suite...c'est plutôt l'envie de luxure qui accapare mon corps.

Elle lui mordit le cou, juste un peu. Elle recula pour le regarder, les yeux brillants. Elle posa sa main sur sa joue, faisant courir ses doigts sur la surface lisse de sa peau.

– Il y a bien longtemps que je t’ai abandonnée ma confiance, alors tu peux avoir mon âme aussi.

Ainsi on pourrait dire qu’elle lui appartenait corps et âme.


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