Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

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Catalina Taylor

Humain(e)

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    Riche veuve, par treize fois, qui s'est exilée à Seïkusu et qui investit dans différents secteurs d'économie de la ville.
    Peu farouche quand elle trouve quelqu'un à son goût, mais secrète quant à son passé.

Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

jeudi 17 juillet 2014, 17:31:46

Le coffret reposait soigneusement sur la place passager de sa voiture. Au volant, Catalina sifflotait un petit air de musique que délivrait les basses à l'arrière. Elle évita les bouchons du centre-ville, faisant un petit détour, pour arriver sans encombre au centre commercial. Il y avait là une bijouterie un peu spéciale. Une bijouterie de luxe, dont le gérant avait un talent inégalé pour restaurer les pièces anciennes et hors de prix.

Catalina, pour sa part, possédait une incroyable collections de ces pièces anciennes et hors de prix. Héritages, pour la plupart. Sauf la pièce qu'elle apportait ce jour-là à la bijouterie. C'était une parure de diamants qu'elle avait payé, aux enchères, le mois dernier. Venant de récupérer son prix, elle faisait un passage obligé par la bijouterie pour rendre leur splendeurs aux pierres et à l'argent qui composaient la parure.

Elle se gara rapidement, et entra dans la galerie commerciale. Le coffret précautionneusement déposé au fond de son sac Armani, elle s'avança sans hésitation vers l'artisan bijoutier. Comme convenu au téléphone, il la conduisit dans une petite pièce sous haute sécurité. Elle déposa le coffret, et il la ramena dans la boutique. Elle reviendrait dans trois heures pour chercher son bien.

En attendant, glissant le reçu dans son décolleté, la belle fit du shopping. Elle avait beau être riche, aimer le luxe et les belles choses, elle trouvait son bonheur dans les boutiques les plus humbles, parfois.

Comme aujourd'hui.

Elle finit son shopping, et, portant ses derniers sacs, elle entra dans la bijouterie. Elle avait six sac plastiques. Et le triple était déjà chargé dans la voiture. Bientôt, elle serait de retour chez elle, et boirait un bon verre de vin sur la terrasse, contemplant son acquisition restaurée.

Normalement.

Mais rien ne se passa normalement.

Alors qu'elle tournait le dos à l'entrée, appuyée sur le comptoir pour régler par carte le montant de la restauration, un courant d'air frais passa sous son tee-shirt. Elle tira un peu dessus, venant couvrir la peau du bas de son dos. Ses doigts effleurèrent le tanga qui dépassait, et elle remonta aussi son petit short moulant, taille basse.

Reprenant sa carte, elle se frotta le mollet avec un pied, le talon venant gratter délicatement l'endroit qui la démangeait.

« Je vous remercie Monsieur. Je n'hésiterais pas à rev- Eh ! »

Un bras emprisonna son buste, tandis qu'une main vint étouffer les cris qu'elle pourrait pousser. Plaquée contre un torse masculin, Catalina ne put que laisser ses sacs tomber par terre. Le coffret à bijoux était encore sous le comptoir, prêt à être récupéré. Mais pour le moment, ça paraissait compromis.

Un autre homme mit en joue l'artisan. Un troisième et un quatrième venaient fracasser les vitrines pour embarquer ce qu'ils pouvaient.

Manque de chance, la grille commença à se refermer dès que l'alarme résonna. Et cette dernière s'enclencha dès qu'une vitre fut cassée. Les quelques clients du magasins étaient menacés par un cinquième et un sixième homme.

« Tout le monde se met à plat ventre, les mains sur le haut de la tête ! Ceci est un hold up. Mais vous devez vous en doutez. Ne résistez pas, et tout se passera bien. Mes collègues vont passer parmi vous pour récupérer vos objets précieux et votre argent. Donnez leur ce qu'ils demandent. Pas de négociations, ou ça se passera mal. Allez, exécution ! »

Celui qui venait de parler maintenant fermement Catalina. Il libéra ses lèvres, venant ramasser le sac Armani tombé au sol. Ce faisant, il obligea la jeune femme à se plier en même temps que lui, et s'amusa de la sentir réticence au contact de sa masculinité contre ses fesses.

La jeune femme n'était pas foncièrement difficile, mais dans la circonstance actuelle, elle n'était absolument pas excitée par les braqueurs. Elle était très attachée au luxe, et à sa fortune. Dès qu'on commençait à l'en dépouiller, ça se passait très mal.

Heureusement, elle avait mit des stilettos aujourd'hui. Les escarpins noirs, à semelle rouge, possédaient un talon aiguille haut de dix-huit centimètres. Elle n'hésita pas une seconde à le planter dans le pied de celui qui la retenait.

« Lâchez-moi ! »

Et laissez mes possessions en paix, bordel !

La fin de sa phrase mourut dans sa gorge quand le braqueur la plaqua face contre le comptoir, venant coincer ses jambes entre les siennes. Il entravait ses mouvements, et tordit ses bras dans son dos. Elle laissa un gémissement de douleur lui échapper.

« Ne t'avises pas de recommencer, salope, où je te jures, j'te prends à sec, là, sur le comptoir. Et tu ne pas kiffer. Salope d'américaine. »

Elle tenta de résister, mais tandis qu'une des mains du braqueur maintenant ses mains, la seconde l'étouffait presque.

« Allez, bougez-vous le cul, il faut qu'on se tire d'ici au plus vite. Six, occupes-toi de la sortie de secours. Cinq, va aider Trois et Quatre à ramasser le blé. Deux, garde tout le monde en joue. Quant à toi, petite pute américaine, tu vas nous servir de monnaie d'échange en cas de problèmes. »

Dès que le butin fut amassé, le coffret de Catalina restant sauf et caché, les braqueurs se ruèrent vers une sortie qui n'était pas grillagée. Le chef du groupe traîna Catalina avec lui, agrippant ses cheveux d'une poigne ferme et dénuée de douceur. Elle sentit la fraîcheur du canon d'une arme contre sa tempe, et suivit le rythme sans broncher, n'ayant pas envie de voir sa cervelle recouvrir les dalles blanches de la galerie commerciale.

Malgré leurs précautions, les bandits n'allèrent pas loin. Un barrage de flic fermait les sorties du centre commercial. Les gangsters se réfugièrent alors dans les toilettes féminines. Ces dernières étaient vides, sans doute évacuées par les policiers.

« Bon, les gars. Trouvez l'aération d'ici. Et faites-moi une putain de sortie de secours ! »

Voulant respirer convenablement, alors que la main du bandit couvrait tout le bas de son visage, Catalina le mordit férocement. Rageur, le chef saisit une grosse poignée de ses cheveux, et la balança, tête la première, contre les lavabos. Le front de la jeune femme heurta le miroir, qui se brisa. Mais le gangster lui garda la tête appuyée contre les bris de glace, même s'ils entaillaient férocement la peau de la veuve, et que le sang se mettait à couler.

« Toi, salope, tu vas prendre cher. Tu cherches à avoir mal ? Tu vas être servie. »

La jeune femme eut juste le temps d'entendre le bruit d'une ceinture qu'on ouvre, et qu'on retire, avant de lâcher une exclamation de douleur. Il lui avait fouetté les jambes avec. La boucle de ceinture égratignant ses cuisses nues.

Rageur, il déchira le tee-shirt donc le dos était en dentelle, et remit un coup. Elle hurla de nouveau. Puis il tira, sa main tenant toujours ses cheveux, et la balança violemment contre un cabinet de toilette. Juste au moment où il brandissait son fouet improvisé, une voix amplifiée par un mégaphone résonna :

« Relâchez l'otage, et vous vous en sortirez en vie. Vous êtes encerclés. Vous n'avez aucun moyen de vous en sortir. »

Un peu sonnée, Catalina se recroquevilla sur elle-même, maintenant son tee-shirt fichu contre son buste. Elle avait atrocement mal aux cuisses et au dos. Ainsi qu'à la tête. Mais elle tentait de trouver un moyen de s'évader, tandis que les braqueurs ôtaient leurs masques.

« Grouillez-vous le cul les mecs. »
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 16:25:22 par Catalina Taylor »
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2eab41 - Paroles de Catalina.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

Réponse 1 jeudi 17 juillet 2014, 19:56:11

Vous savez ce qui est amusant dans cette histoire ? Dans cette histoire, Gabriel n'avait rien à foutre ni des otages, ni des flics ! Gabriel… bah il était pour Gabriel… c'était con mais c'était comme ça ! Il avait regardé la bijouterie, d'en face. Putain, c'était une vraie connerie…

IL y avait dans ce coin du centre commercial, un dealer à la petite semaine, un mec qui dealait pour rembourser des dettes, notamment à Gabriel. Et aujourd'hui, le blondinet était venu dans le coin pour voir si il pouvait lui rembourser quelques maigres intérêts… ouais, la fin de mois était sans doute un peu tendue… ou alors il avait besoin d'un peu de blé rapidos… aussi Gabriel était-kil en train de le secouer comme un prunier dans un coin pour lui faire comprendre sa nécessité…

Une sirène retentit et après une dernière mandale au salopard qui tentait de lui soutirer son porte-monnaie en se débattant pour sortir de sa poigne et enfin, il sourit et regarda, laissant le mec sonné tituber vers la sortie, Gabriel, lui, tâta son holster de poitrine et tâta son arme de poing, plus petite qu'il dissimulait dans un holster de mollet. IL vérifia les chargeurs. Ils étaient pleins. Parfait ! Il savait qu'il risquait de devoir s'en servir… Il commença à marcher dans le centre commercial, à contre courant, cherchant à trouver la source des emmerdes, jusqu'à tomber sur un agent qui lui bloqua le passage. IL lui montra son badge pour continuer et on le laissa passer….

Il ne fallut pas dix minutes pour que son téléphone ne sonne… il décrocha pour entendre une voix féminine et peu engageante lui parler… une autre lieutenant de police, à n'en pas douter…

« Valmy… je me charge de cette histoire et on m'a dit que tétais resté dedans ! Tu te tires vite fait sinon, ça va pas être plaisant à voir… t'as rien à foutre ici… et si on te laisse faire tu finiras par faire tuer quelqu'un… alors tu vas au barrage sud le plus vite possible ! Et tu y restes ! »

Gabriel ne prit me pas la peine de répondre. Il se saisit de son téléphone, raccrocha et le jeta au sol, depuis le troisième étage du centre commercial. Le portable décrivit une jolie courbe avant de se fracasser bien plus bas… Le jeune homme soupira… de toute manière le portable ne lui plaisait pas…

Dans les hauts parleurs du centre, il y eut la même voix que celle qui se trouvait dans son téléphone avant son explosion  par son propriétaire… sortir, être cernés… putain… chier… il était fait comme un rat avec les salopards… soit… mais bon, c'était un peu ce qu'il avait cherché, en ne rejoignant pas le barrage de flic à l'entrée sud, non ?

Gabriel n'était pas du genre à jouer les héro, mais en même temps… merde quoi !  Soi il réussisait à les arrêter, on lui foutrait la paix pendant plusieurs semaines sur le bon bon boulot accompli !  Et ptetre qu'au passage, il pourrait se faire quelques milliers de yens, ça pouvait toujours être utile…

Gabriel remonta plus moins jusqu'à la source. Une bijouterie, et pas n'importe quoi comme bijouterie… c'est alors que Gabriel compris une chose de sure : c'était pas avec le genre de butins que se trimballaient les voleurs qu'il allait s'arrndir un peu le porte monnaie… en effet, il était sur et certains que pour une telle tâche, c'était désormais foutu pour lui ! Bon, tant pis, puisqu'il était là…

D'un seul coup, les lumières intérieures s'éteignirent. Il y avait encore une bonne dose de lumière naturelle, grâce à la verrière du toit, mais cela ne suffisait pas à garder les mecs immobiles non, au contraire, ils auraient encore plus envie de se motiver à sortir d'ici à toute vitesse…

Et ils avaient un otage en prime… putain, c'était du joli… il regarda un peu alentour… bon, étant jeune il avait fait plusieurs braquages avec plus ou moins de succès… réfléchissons… en sortant, à leur place, il serait parti… par là ! IL commença à foncer dans la direction avant de se rendre compte qu'il s'agissait de l'origine d'une partie des sirènes de police, alors, il bifurqua aussi sec vers les chiottes des mecs… pas là… bon très bien… alors, par où ? IL n'eut pas le temps de réfléchir, entendant des pas de ranjos qui galopaient dans le couloir avant de s'immobiliser.

« Ils sont partis pas là ! »

« Par là ? T'es sur, mais bordel, c'est une impasse ! »

Au moins, les pialleurs lui avaient donné un peu d'indications ! Gabriel soupira et leva les yeux aux ciel… bon dieu comme tout ça ne servait à rien… au final, il allait être foutrement inutile, tiens ! Attendez une minute… tout l'endroit était fait avec des faux plafonds comme ça ? Alors peut être…

Il jeta un coup d'oeil à droite et à gauche… BINGO ! Il savait comment il allait faire. En effet, il avait vu un mais de technicien et une dalle du faux plafond qui avait été enlevée… oui, il devait y avoir des conduits électriques au dessus ! Parfait ! Il sourit. Le courant et lui, ça faisait un…

Utilisant l'échelle, il entra dans le faux plafond… certes, ce n'était pas fait  pour ça, mais au moins, il savait qu'il était invisible… inaudible, ce n'était peut être pas encore ça…. Il saisit les cables électriques à pleine main et envoya une bonne dose de jus. Il y eut une odeur de caoutchouc cramé et le courant se rétablit dans la zone. Ainsi, il pouvait se repérer à la lumière qui filtrait d'en dessous et par les bouches d'aérations… il continua jusqu'à entendre un bruit :  des grommellements…

« Vousdrai l'y voir… l'aération… connard va... »

Gabriel haussa les épaules, ça devait être par là sans doute… Il s'approcha et jeta un coup d'oeil furtif… ouais, il y avait plusieurs mecs là dedans… bon, comment y aller… a la douce ou pas ? Heu, oubliez, il ne savait pas y aller très doucement… en fait, c'était même tout le contraire… il s'arque bouta, plaça ses pieds contre la grile et donna un violent coup de pieds… les deux à la fois. IL y eut un craquement sonore quand la grille tomba et un cri, vous savez, genre le mec qui se la prend sur le crâne, avant qu'elle ne heurte le sol… ouais, finesse et lui…

IL entendit le bruit du chien qu'on arme et attendit… attendit…. Avant de balancer ;

« Police, rendez-vous ! »

Catalina Taylor

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Re : Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

Réponse 2 jeudi 17 juillet 2014, 21:12:19

Pendant que les gangster cherchaient à faire une sortie de secours par les conduits d'aération, le chef de ce petit monde tournait dangereusement autour de Catalina. Avec sa ceinture, il la frappait. Les jambes. Les bras. Le dos. A chaque fois, un gémissement quittait les lèvres de la brune. Elle serrait les dents pour ne pas crier. Mais elle ne pouvait réprimer ce son. Elle avait beau se mordre la langue ou les lèvres, ça sortait toujours. La veuve n'était pas adepte de relation sadomasochistes, ce n'était pas pour un rien. Se faire dominer un peu, dans le feu de l'action, oui, okay. Mais elle n'aimait pas avoir mal, ni se sentir inférieure et humiliée en général.

« Je crois que je vais m'amuser un peu avec toi avant de te relâcher. J'aime bien souiller les petites salopes américaines qui se croient tout permis. Tu vas voir, petite pute, tu vas être "chouchoutée" ! »

Catalina frémit. Le ton de sa voix ne plus plaisait pas. Ce braqueur, un japonais grand et baraqué, était sans aucun doute raciste. La veuve n'aimait pas la tournure des évènements.

« Va te faire foutre. »

Simple et concise, sa réponse transpirait le mépris et la haine. Si elle le pouvait, elle lui mettrait sa misère à ce type. Elle n'était pas une de ces oies blanches qui s'évanouissent au moindre problème. Elle avait déjà tué. Elle savait se défendre. Bon, là, en l'occurence, elle a été prise de court. Et seule, contre six hommes armés, elle ne faisait pas le poids.

Loin de perdre son sang-froid, la veuve lui cracha ensuite à la gueule, lorsqu'il saisit sa chevelure d'une main pour forcer un baiser. Elle lui mordit férocement la main, quand il essaya de lui en coller une, et elle se fraya un chemin jusqu'au lavabo en face.

« Salope ! »

Il était plus rapide qu'il ne le paraissait. En deux secondes, il fondit sur elle et l'immobilisa. La veuve noire eut beau cracher, et se débattre, rien n'y fit. Il la maintenait plaquée contre le sol sans effort, bloquant ses deux poignets avec une seule de ses mains. De l'autre, il finit d'arracher le tee-shirt, le balançant au loin, et ne se privait pas de tâter la marchandise encore emprisonnée dans le soutien-gorge noir.

Elle ne pouvait même pas remonter ses genoux contre elle pour se débattre. Il était à califourchon sur elle, et enserrait ses jambes entre les siennes. Il ne tarda pas à chercher à déboutonner son short en jean. Même en remuant tout ce qu'elle pouvait, en ruant comme une vraie furie, Catalina ne réussit pas à se débarasser de l'homme.

Par contre, la grille d'aération qui tomba et qui lui tomba sur le coin du nez, ça, ce fut efficace. L'homme jura, et prit la grille qu'il balança dans un coin. Saisissant à nouveau les cheveux de la jeune femme, sans douceur, il la tira contre lui, la remontant pour la plaquer contre son buste. Le canon d'acier revint effleurer sa tempe, et s'y appuyer fermement.

« Police, rendez-vous ! »

Le gangster ricana.

« Si tu entres, je la bute ! »

Il ôta même la sécurité de l'arme. Ses hommes avaient tous la leur brandie vers le trou dans la grille d'aération.

D'un signe de tête, le chef ordonna à l'un de ses hommes, le numéro quatre, de s'avancer pour voir où était le flic. Pendant ce temps, il reprit.

« En attendant, j'vais me la faire si tu décampe pas presto, mec. Elle a l'air bonne en plus... Aïe, salope ! J'vais t'niquer, sale américaine de merde ! »

Catalina venait de lui donner un violent coup de tête. Le craquement indiquait qu'elle lui avait pété le nez. Elle profita de son geste pour s'esquiver, se mettant à l'abri dans une cabine de toilettes qu'elle ferma. Maigre protection, mais c'était un début quand même.

« Sale garce, reviens ici ! »

Un ricanement lui répondit.

« Va te faire foutre. »
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 16:25:40 par Catalina Taylor »
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Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

Réponse 3 jeudi 17 juillet 2014, 22:37:05

La réaction des braqueurs ne tarda pas, malgré sa bonne position, bien à couvert évidemment, quoiqu'il ne donnait pas cher de faux plafond si ils tiraient dedans,  il vit l'otage, à moitié nue, marquée à plusieurs endroits sur le corps par des blessures et des bleus, enfin, blessures, de simples égratignures, bon, elle allait encore bien ! Il reconnaissait volontiers néanmoins qu'elle n'était pas dans la situation la plus parfaite, non, la plus parfaite, ça aurait été sous lui… mais bref, il n'allait pas commencer à fantasmer alors qu'il devait la sauver, n'est-ce pas ! Enfin, la sauver… si jamais elle n'était pas  sauvable, tant pis !

IL l'entendit gueuler qu'il allait se la faire s'il ne déguerpissait pas… bah vas y !  Tape la toi pauvre con ! Si jamais il baissait son froc,  il cesserait de viser, et si il cessait de viser, Gabriel lui décocherait une balle dans les tripes ! Il n'hésiterait pas un seul instant !  Donc qu'il se tape la minette, qu'est-ce que ça pouvait lui foutre… au mieu ça lui simplifierait la vie…

En l'entendant parler, il entendit ce qu'il ne fallait pas… putain, encore des enfoirés qui avaient une dents contre les gaijins !  Les étrangers. Il avait assez douillé comme ça durant toute sa jeunesse… il avait vécu toute sa vie au japon et il avait toujours pris dans les dents les moqueries sur son physique, en effet, reconnaissez que ni ses cheveux blonds, ni ses yeux bleus n'étaient vraiment locaux… ce type il allait se le faire… mais il ne le tuerait pas, non, il lui maraverait sa putain de gueule de con ! A coups de poings, et à coups de pieds !  IL lui briserait tous les os du corps et les réduiraient en poussière. Ensuite, et ensuite seulement, il se déciderait à le livrer à la police, un peu de charité tout de même… putain le mec avait du pot… quelques années auparavant, il l'aurait traîné sur dix kilomètres derrière sa bécane…

Il ne regarda pas, sachant que si jamais il montrait sa tête on lui tirerait dessus, mais il se passait des truc intéressant, au bruit, quelqu'un venait de se faire mpéter le pif et quelqu'un s'était enfermé… okay, donc elle s'était enfermée et avait pété le nez à quelqu'un… un point pour elle… il profita de cette distraction pour regarder… cabine du fond… il notait…. Bon… alors… il se mit à ramper vers le fond de la pièce… comptant les dalles…

Au bout  d'une dizaine, il se stoppa et commença à rogner des ongles la dalle pour s'en saisir et la soulever. Vous connaissez cette matière à la con, qui résiste que dalle à l'humidité… il finit par la soulever… il était juste au dessus du mauvais chiotte… bon, ça devait être un chouillat plus loin… heureusement, avec le bruit de la police, les vocifération du gars et la fait que les parois des chiottes individuels atteignaient presque le faux plafond. Aussi, il était  tout à fait tranquille…

IL reposa la dalle et continu un peu plus loin… et souleva de nouveau. C'était bon, il était juste au dessus. Se servant des toilettes en eux-même, il se glissa derrière la jeune femme et lui mit la main sur la bouche avant de lui murmurer à l'oreille.

« Ecoute, chérie, je vais t'aider à monter dans le faux plafond, reste là haut, ne bouge pas, pas le moindre bruit et je te rejoins, ensuite on se tire d'ici... »

Il ne restait plus qu'à espérer qu'elle daigne se taire – mal parti, c'était une gonzesse après tout… mais il fallait qu'elle se taise, non ? Il la regarda et comme si il la sentait sur le posint de poser une question, il la musela avec ses lèvres avant de glisser sa main sur ses lèvres. IL lui dévoilà le badge qui lui pendait autour du cou. Au moins, maintenant, elle savait qu'il était venue pour l'aider !

Il la regarda de pied en cape et s'installa les pieds sur la cuvette pour être comme invisible aux yeux des autres et il lui glissa dans la main son flingue du mollet pour ensuite joindre ses mains et lui faire la courte échelle… ensuite, il déclencherait les vraies hostilités… surtout que de l'autre côté de la porte, c'était l'escalade, le mec semblait prêt à faire péter a porter avec un bon tir dans la serrure...

Catalina Taylor

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Re : Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

Réponse 4 jeudi 17 juillet 2014, 23:14:44

Catalina s'appuyait contre la porte des toilettes, résistant aux assauts à l'extérieur. Elle s'arc-boutait pour contenir la porte qui tanguait.

Elle se recula un instant, manquant de tomber, quand une présence dans son dos se fit sentir. Elle ne prononça pas un mot. De toute façon, une main vint bien vite couvrir sa bouche pour l'en empêcher. Elle se raidit, et son esprit tournait à vive allure. Non, ça ne pouvait pas être un des gangsters. Si ?

« Ecoute, chérie, je vais t'aider à monter dans le faux plafond, reste là haut, ne bouge pas, pas le moindre bruit et je te rejoins, ensuite on se tire d'ici... »

Non, pas les gangsters. La voix était celle du flic. Elle en fut rassurée. La tension quitta ses épaules, pour un instant. Elle se retourna vers lui, reconnaissante. Elle n'eut pas le temps d'esquisser un autre geste. Il la surprit, venant poser ses lèvres contre les siennes. L'espace d'un moment, Catalina resta surprise. Elle ne l'avait pas vu venir ça. Elle n'avait même pas eu le temps de l'observer.

Alors qu'elle se détendait, il remit sa main. Elle rouvrit les yeux. Elle ne se souvenait pas de les avoir fermés. Il lui montra sa plaque, confirmant ses soupçons. C'était bien le flic. Après qu'il se soit installé sur la cuvette des toilettes, il lui fila son flingue. Enfin, l'un d'eux.

Elle le prit. Elle savait s'en servir. La dextérité avec laquelle elle vérifia la sécurité en montrait long sur sa maîtrise. Elle hocha la tête pour le remercier. Il lui fit la courte échelle, et elle grimpa souplement, se hissant au-dessus, dans le conduit d'aération. Juste à temps, sans doute, car la porte finit par sauter, une balle ayant eu raison de la serrure.

En haut, avec un flingue à la main, Catalina ne sut soudain que faire. Elle rampa un peu, et observa une dalle descellée. Elle l'enleva alors à nouveau, et jeta un oeil. Elle avait une vue imprenable sur les miroirs. Ces derniers lui montraient le dos des hommes qui se pressaient autour de la cabine qu'elle venait de quitter. Merde.

Elle arma le flingue. Se maintenant agilement dans le conduit d'aération, elle passa la tête pour se mettre en position. Ses longs cheveux bruns cascadaient dans le vide, tandis qu'elle tendait les bras, et qu'elle visait le dos d'un des gangsters. Elle prit une grande inspiration, et elle tira. Une fois. Deux fois. Trois fois. Autant de fois qu'il y avait de balles dans le chargeur. Puis elle remonta prestement, et s'éloigna le plus possible des toilettes des femmes. Elle ne pouvait rien faire de plus pour aider le flic. Elle en avait peut-être eu trois. Ou quatre. Elle les avait sûrement blessés assez grièvement, étant donné qu'elle visait à hauteur de poitrine.

Mais elle n'en savait rien, dans le fond.

« Pitié, faites qu'il s'en sorte... Faites qu'il revienne. »
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 16:26:19 par Catalina Taylor »
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Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

Réponse 5 vendredi 18 juillet 2014, 01:49:42

Outre sa surprise pour le baiser, il nota rapidement avec quelle habitude elle vérifiait la sécurité de cette arme de poing assez petite mais adaptée à la main de la jeune femme. C'était entre autres pour ça qu'il lui avait passé celui-là, et aussi, parce que comme tout homme fort de son organe reproducteur, il avait besoin de garder le gros flingue bien dur ! Cliché ? Peut être, mais personne, personne ne laisserait Gabriel se priver du plaisir  d'en foutre plein la gueule de ce salopard d'anti gaijin ! Et il irait avec la crosse bien sur…

Il arma son arme après avoir vérifié qu'elle s'en était allée. Et il sourit alors qu'il fit entrer une balle dans la chambre  et attendit, assis sur la cuvette, pointant son arme vers la porte. Il attendait que l'un de ces cons ouvre la porte par la force ! Il inspira à fond et s'apprêta à tirer.

Il y eut un coup de feu, puis un deuxième… puis un troisième… puis un quatrième enfin, il tira…. Silence complet. Puis la porte s'ouvrit avec fracas et un homme, sns doute le chef, se tenait devant lui, et sans laisser le temps à Gabriel de tirer, il fit feu…. Gabriel sentit une violente douleur lui endolorir toute l'épaule… le mec voulut tirer de nouveau… peine perdue l'arme s'était enrayée… le sang commençait à dégouliner de la plaie où la balle et le tissu étaient restés… putain de saloperie… mais c'était que ça faisait mal bordel… en soit, ça faisait juste une marque de plus sur le coprs, mais surtout ils avaient besoin d'un coup de main…

D'un autre côté, il était surpris du calme du coin… la police n'intervenait toujours pas… bordel, mais sur le coup, il aurait eu besoin d'un coup de main…. Fort de sa solitude, il sauta sur l'autre et le bouscula ainsi pour le faire tomber, sous lui… il regarda alentour, bien qu'aveuglé par la douleur… il y avait déjà plus de la moitié des hommes à tarre et les autres étaient apparemment affolés… bonjour l'équipe de pros…

Il se roula sous le côté en voyant l'homme allongé sous lui… il y avait du sang sur le carrelage sous son crâne chier… il lui aurait bien appris la vie, bordel… il regarda les deux autres, changea son arme de main et tira sur les deux salopards restants… il se sentait minable, tellement minable… putain il était rageur, tellement rageur… il aurait voulu tout démolir !  IL commença à se redresser et vit enfin la flicaille débarquer… heureusement, il avait loupé ses deux tirs…. Bordel de merde, putain de bordel de merde…

« Homme à terre, on a un homme à terre ! »

Gabriel pris la radio et la lança à la figure de la jeune femme qui venait de lancer l'appel pour une ambulance. Puis, il envoya un coup de pied dans les roupignolles du gars qui s'approchait pour l'aider à se relever… bon dieu, il avait pas besoin de cela… une fois debout, il envoya un bon coup de pied dans les côtes du chef de bande qui craquèrent avant qu'on n'éloigne Gabriel… il s'éloigna et d'un pas furieux, il sortit le la pièce. IL sortit de la poièce et quand on voulu l'empêcher de passer, il mit au troufion un coup de genou dans l'estomac. Le tissu était imbibé de sang et si Gabriel avait mal, il avait les boules. IL était frustré… pas un gramme de pognon, pas un seul exutoire, et la fille s'était barrée et le privant des deux à tous les coups, même pas la fille en récompense….

Putain en plus il était sur qu'elle s'était tirée avec une partie du butin et l'avait pla,nté là, dans la merde… putain, tu parles d'une veine… et putain ce qu'il avait besoin de régler le problème d'épaule !  IL regarda alentour et visa un banc dans un coin et s'y installa pour sortir de sa bottine façon western un couteau, il s'agissait d'un couteau tout simple, mais fin et bien aiguisé… il taillada le tissu autour de la plaie et il  tira d'un coup sec sur le tissu pour le sortir de la plaie. Il serra les dents mais jura tout de même comme u charretier… puis, se plaçant face à une vitrine qui reflétait assez bien les images pour qu'il  s'enfonce le couteau dans l'épaule… il émit cette fois un gémissement. Il lui fallut plusieurs tentatives pour retrouver la balle avant de finalement  l'expulser dans un cri de douleur… putain… plus personne ne lui f'rait ça, plus jamais ! Il se le faisait tout seul depuis qu'il avait compris qu'un loub' après un règlement de compte, ça allait pas chez le toubib… et aussi que son sang pouvait faire désordre avec son don… il fallait qu'il rentre se recoudre la plaie… et ensuite, au dodo !

Putain de bordel… et faire de la moto avec une plaie ouverte comme ça, si c'était pas de la connerie… bon, il était garé où, déjà ?

Catalina Taylor

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Re : Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

Réponse 6 vendredi 18 juillet 2014, 15:10:43

Après être sortie du conduit d'aération, Catalina se demanda quoi faire. Un policier, passant en courant non loin d'elle, l'aiguilla. Elle lui courut après, en le hélant. Elle prit soin de cacher l'arme de poing dans la ceinture de son jean, au creux de ses reins, et le rattrapa.

« Monsieur ! Monsieur l'agent ! Je suis heureuse de vous trouver. »

Il la regarda de pied en cap, intrigué par l'absence de tee-shirt et par les traces de coups sur son corps.

« Vous ne devriez pas être là madame, il y a une intervention en cours. »

Reprenant son souffle, elle hocha la tête.

« Je sais. Je... J'étais l'otage des braqueurs de la bijouterie. Un homme, un policier, est intervenu. Par les conduits d'aérations. Il est sûrement en danger. Il faut aller l'aider. »

De stupeur, le policier écarquilla les yeux.

« Pardon ? Oh. Bien. Euh. Attendez un instant. Suivez-moi. »

Il se retourna, et parla dans sa radio. Il informa ses collègues. Ils pouvaient entrer. L'otage était sauf. Mais l'un des leurs étaient avec les braqueurs. Puis il se tourna vers la jeune veuve, et l'entoura d'un bras protecteur.

« Venez, on va soigner vos blessures. »

S'il remarqua l'arme dans la ceinture de son jean, il n'en montra rien. Il l'accompagna près d'une ambulance. Un homme se chargea d'elle tandis que le policier lui demanda de rester dans le coin, pour sa déposition. Elle hocha la tête, et laissa l'ambulancier soigner les différentes blessures qu'elle avait, et l'entourer avec une couverture de survie.

Le policier qu'elle avait vu un peu plus tôt revint vers elle.

« Alors, mademoiselle. Quelle est votre nom ? »

Elle répondit aimablement. Il lui posa tout un tas de question, et elle y répondit en toute franchise. Elle raconta comment les braqueurs avaient débarqués, elle raconta le trajet vers les toilettes, elle raconta les coups qu'elle avait reçus... Elle omit le passage du baiser, mais raconta que, pour qu'elle puisse se protéger, le policier dans les toilettes lui avait donné son arme. Elle raconta qu'elle avait tiré à l'aveuglette, un peu plus tard, et qu'elle était sortie des conduits d'aérations. Pour finir, elle lui donna l'arme, et demanda :

« Et ce policier, qui m'a sauvée. Il est où ? »

Incapable de répondre, son interlocuteur haussa les épaules.

« Vous savez, Valmy est un peu spécial. Un peu borderlines, si vous voyez ce que je veux dire. »

Catalina hocha la tête. Depuis sa rencontre avec Nathan, elle n'avait pas eu affaire à la police. Mais avec cet agent Valmy, elle était de nouveau convaincue qu'elle préférait ces hommes-là, qui agissent par instinct, peu importe les ordres, plutôt qu'en respectant à la lettre un règlement qui allait faire tuer des gens, selon les situations.

« Très bien. Je peux y aller maintenant ? »

Il lui demanda son adresse, et un numéro où la joindre, et il lui fit signe qu'elle pouvait s'en aller. Elle serait recontactée un peu plus tard, pour l'identification formelle des corps et des braqueurs restants encore en vie.

Remerciant le policier, et l'ambulancier, la jeune femme retourna dans le centre commercial. Elle chercha son héros du jour, mais son regard ne le vit nulle part. Alors elle se dirigea vers la bijouterie. Elle s'enquit de la santé du bijoutier, et des autres clients. Elle récupéra aussi ses sacs de shopping, son sac à main et son coffret de bijoux. Elle retournerait, dans la semaine, au commissariat pour récupérer les biens qui lui appartenaient et que les braqueurs avaient emportés.

Pour le moment, elle quitta le centre commercial, et partit s'installer au volant de sa voiture, après avoir rangé ses affaires. Ôtant la couverture de survie, qu'elle plia soigneusement, elle chercha un peu dans ses acquisitions du jour et elle enfila un chemisier échancré, noir, se mariant bien avec son short en jean et ses escarpins. Sa poitrine était mise en valeur, et sa taille fine également.

Lorsqu'elle leva le regard, elle aperçut un visage familier. Le policier lui ayant sauvé la vie. L'agent Valmy. Précipitamment, elle sortit de sa voiture, et courut vers lui.

« Agent Valmy ! »

Elle le héla, et arriva finalement près de lui. Encore contusionnée, mais plus présentable déjà.

« Je vous vous remerci- Oh, vous allez bien ? »

Elle avisa, au cours de sa phrase, la blessure qu'il avait à l'épaule.

« Vous désirez que je vous amène voir un ambulancier ? Ou que je vous ramène quelque part ? Vous ne pouvez pas conduire dans cet état... Ce serait dangereux. Dites-moi ce que je peux faire pour vous aider. C'est la moindre des choses après ce que vous avez fait pour me sauver. »
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 16:26:38 par Catalina Taylor »
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Gabriel Valmy

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Re : Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

Réponse 7 samedi 19 juillet 2014, 18:08:47

ON ne pouvait pas reprocher à Gabriel d'être un douillet… il n'allait pas à l'hôpital si on ne le forçait pas et l n'allait chez le médecin qu'à l'article de la mort. En général, ses blessures, il s'en occupait tout seul… en rentrant il servirait deux whisky, un pour la plaie un pour la soif, il gueulerait un bon coup parce que ça pique et ensuite il se recoudrai la plaie lui-même. Watanabe, un pote à lui, lui obtenait du fil chirurgical et un peu de matos du même genre qui tombaient du camion et en échange, Gabriel fermait les yeux… un échange qui convenait à tout le monde ! Non ?

Il lui fallait avant tout chercher à rentrer chez lui… ça, ça allait pas être une partie de plaisir… il regarda alentour et vit sa moto… bon dieu, il avait au moins cinq cents mètres pour l'atteindre… certes, il n'habitait pas loin, mais c'était pas la porte à côté non plus… conduire une moto avec une épaule dans cet état il l'avait fait… mais ce n'était pas pour autant une bonne chose… il l'avait fait en pleine campagne à trois heures du matin : les routes étaient désertes ! Il soupira… putain ce que ça faisait mal… ol continua à marcher quand on l'arrêta, lui attrapant l'épaule… oui, l'épaule blessée…

« Hep monsieur, où allez-vous comme ça ? Hein, Valmy ? Mais tu fous quoi bon dieu, o te cherche !  T'as une balle dans l'épaule, espèce de trou du cul !  Va voir l'ambulance,elle est là pour toi, en partie, du con ! »

Gabriel lui saisit la main avec lenteur, et lui tordit violamment le poignet, le lui rabattant dans le dos pour ensuite lui faucher les jambes et reprendre sa route. Ces mecs le mettait de mauvaise humeur, il n'était pas une fillette qui avait besoin d'aide. Il avait besoin de rentrer chez lui et de se soigner…. Pas d'écouter des mariolles qui n'étaient pas plus efficaces que des G.I. dans une bibliothèque !

Il reprit sa route sans un mot jusqu'à être de nouveau hélé… putain, mais il avait fait quoi au juste à ce putain de gosse armé d'une loupe sur la fourmilière humaine qu'était Dieu pour qu'on ne cesse de l'emmerder… nil ne se retourna pas, se contenta de lever le majeur dans la direction de la voix avant de sortir enfin du centre commercial… bon, le plus gros du trajet était fait… il pouvait prendre une pause… il avait besoin de se réconforter… alors… il prit dans sa veste son paquet de clope… saloperie… il était imbibé de sang… il faillit le jeter, mais regarda quand même s'il n'y en avait pas une de potable… Ah ! Si !  Ouf ! IL s'en saisit et jeta le reste dans le caniveau. Merde à l'environnement !

Il se l'alluma et se mit à fumer tranquillement. Il repartirait quand sa clope  serait terminée ! Il prit ue bouffée et dans l'instant, il se mit à tousser… putain de merde !  IL pouvait même plus fumer tranquille ! Il jeta sa clope avec rage sur le trottoir sans même chercher à écraser le mégot.

IL ne se releva as de suite il lui fallait reprendre un peu de courage d'abord...enfin, si on lui laissait en reprendre… mais comme c'était une voix féminine il leva les yeux vers la personne…. Tiens… l'otage…. Elle était ptetre pas complice en fait… il haussa l'apaule (l'autre le faisait trop souffrir pour ça avant de chercher à répliquer quelque chose… en fait non, il resta silencieux…

Oui, il saignait… étrangement, c'était le résultat d'une balle dans le bras. Oui, ça faisait saigner… c'était surprenant n'est-ce pas ? Il en tombait des nues…. Oui, le mauvais poil était bien là… il ne répondit pas à sa question sur le fait qu'il aile bien… si il allait bien il serait pas assis sur ces putains de marches comme un clodo.. enfin, il avait affaire à une jeune femme reconnaissante, il pouvait donc bien fanfaronner un peu au lieu de faire la gueule….

Péniblement il se releva avant de prendre la parole sur un ton, pas décontracter, faut pas déconner, mais presque désinvolte…

« Ça va, ça va !  J'ai l'habitude… mon toubib dit que je dois avoir plus de plomb que de sang dans le corps à force… je vais rentrer chez moi, recoudre ça, me taper une bonne nuit de sommeil et du vautrage canapé devant des films débiles, alors à moins que vous n'ayez une jolie blouse blanche pour jouer les infirmières à domicile, non, y a rien à faire… et hors de question que quelqu'un me fauche ma bécane au passage, ce qui se passera si je la laisse ici... »

Il eut un petit sourire, mais étrangemet, il n'avait rien d'éclatant, non, c'était un sourire fatigué, lessivé, blasé… et il avait les traits tirés, ne pas voir que cela relevait de la fanfaronnade était de l'aveuglement… il sortit de sa poche la balle encore couverte de sang et la lui lança doucement.

« Cadeau souvenir... »

Puis regardant la balle de nouveau il se dit qu'une dernière esbrouf ne ferait pas de mal, alors qu'il cru bon de rajouter…

« Ça fait cher le baiser, non ? »

Il fallait peut être cesser de faire le mariolle, maintenant, car là, il se vidait de son sang, quand même...

Catalina Taylor

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Re : Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

Réponse 8 samedi 19 juillet 2014, 23:39:45

« Ça va, ça va !  J'ai l'habitude… mon toubib dit que je dois avoir plus de plomb que de sang dans le corps à force… je vais rentrer chez moi, recoudre ça, me taper une bonne nuit de sommeil et du vautrage canapé devant des films débiles, alors à moins que vous n'ayez une jolie blouse blanche pour jouer les infirmières à domicile, non, y a rien à faire… et hors de question que quelqu'un me fauche ma bécane au passage, ce qui se passera si je la laisse ici... »

Il essayait de se montrer rassurant. Ou bien, il le pensait vraiment. Catalina ignorait ce qu'elle devait en penser. Mais le laisser rentrer ainsi, blessé... Ce serait déraisonnable. Et s'il lui arrivait le moindre ennuis, elle se sentirait responsable. Coupable. Elle l'était déjà bien assez. Il s'était fait blessé en la sauvant des griffes de ces pervers racistes. Le moins qu'elle pouvait faire, c'était de l'aider. N'est-ce pas ?

Elle attrapa ce qu'il lui lança au vol. Une balle. La balle, probablement. Celle qu'il a dû retirer de son épaule.

« Cadeau souvenir... »

Elle eut un ricanement peu convaincu. Mais ses doigts se refermèrent sur la petite balle métallique. Elle la fit rouler entre ses doigts, songeuse. Un petit rire échappa à la veuve lorsqu'il blagua.

« Ça fait cher le baiser, non ? »

Son sourire s'élargit, et elle se rapprocha du policier. Son regard pétilla, et se fit joueur.

« Vous savez, je peux peut-être faire un rabais sur le prochain. »

Ouh là, ça commençait à déraper. Du calme, Cata'... T'excite pas... se dit-elle. Pourtant, il y a une chose qu'elle ne pouvait nier. Le voir jouer les héros, ça avait indéniablement attiré son attention. Ça avait titillé son imagination. Sa libido, peut-être même.

« Mais vous êtes sûr que ça va aller pour rentrer ? Parce que s'il faut une blouse blanche, je crois bien avoir acheté une robe qui fera cet office, cet après-midi... »

Un sourire en coin naquit sur le visage de la veuve. Elle blaguait, mais elle était quand même inquiète. Elle se sentait déjà tellement coupable, en voyant l'air pâle qu'il arborait, et la gravité de la blessure...

« Laissez-moi au moins vous suivre en voiture, je me sentirais vraiment mal s'il vous arrivait quelque chose sur le retour, en sachant que c'est à cause de moi que vous êtes blessés. Et puis, entre compatriote, il faut bien s'entraider. »

Par compatriote, elle entendait "étranger". Elle voulait juste souligner que, comme elle, il n'apparaissait que comme un étranger, malgré le fait qu'il semblait s'être plutôt bien intégré, si elle en jugeait par son poste. En fait, elle ignorait tout de lui, mais ça ne l'empêchait pas d'éprouver de l'empathie.

« Je tiens beaucoup à vous remercier pour ce que vous avez fait. Vous avez risqué votre vie pour moi. Pour arrêter ces braqueurs. »
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 16:27:05 par Catalina Taylor »
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Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

Réponse 9 mardi 22 juillet 2014, 21:57:58

Au moins, elle avait compris une chose : on n'empêchait pas Gabriel, aussi tête de lard qu'il puisse se montrer, de faire quelque chose qu'il ne voulait pas. Voir un toubib, par exemple ! OU l'emmener à l'hôpital. Pire, elle rentrait dans son jeu, ce qui était, pour quelqu'un d'à peu près objectif, l'aider à ne pas se faire soigner comme il fallait était du suicide selon les médecins, mais Gabriel avait le crâne plus épais que les murs de son immeuble...

Après, si elle voulait jouer les infirmières à domicile, il n'allait pas se plaindre, hein !  Après tout, avec des dessous très sexies et une jolie blouse blanche, ce serait parfait, non ? Il sourit à cette idée, un peu goguenard et avec une lueur, un poil lubrique dans ses yeux voilés de souffrance.

Intérieurement, il la remerciait de se soucier de lui comme ça, extérieurement, si elle lui avait proposé son aide de manière plus prononcée, il l'aurait envoyée se faire foutre sans la moindre vergogne. Là était tout le paradoxe de Gabriel, et sans doute une parye de son charme : une personne pleine et entière la moindre once de compromis ! Il les refusait  et les refuserait toujours...

Enfin, si elle voulait le suivre jusqu'à chez-lui pour être sur qu'il rentre bien, il n'en voyait pas de problèmes à cela, toutefois, il il ne put s'empêcher une ou deux dernière esbroufs… que voulez-vous il tait comme ça… on ne le changerait pas, c'était sa manière à lui de jouer les héros…

« Okay, ça me va ! Mais attention, hein !  Blouse (robe) blanche et dessous sexy pour aller avec hein !  ON rigole pas sur l'uniforme de travail »

Il eut un léger sourire, comme si il avait autre chose à balancer epuis sa besace, et finalement, lâcha sur un ton mi-figue mi raisin, il lui lança, comme un défi, un jeu, voir si elle en était capable, ou si, comme il le pensait, elle se dégonflerait… en bref, si elle voulait vraiment donner un coup de main où si c'était juste du flan…

« Par contre, autant te prévenir, chérie, je vais pas ralentir pour te faire plaisir… alors tu as intérêt à avoir une conduite sportive ! »

IL sourit et sortit les clés pour mettre le contact sur sa moto, et, s'appuyant sur son bras valide, il fit vrombir le moteur et démarra sans attendre son feu vert, mais roula doucement le temps qu'elle monte dans la voiture pour le suivre. IL avait une fâcheuse tendance à partir sur le côté non blessé, où sa prise était plus ferme. Il tentait de rattraper tout ceala, mais à grand peine, aussi, la conduite carrément casse-cou qu'il avait l'habitude d'utiliser n'était plus qu'assez mesurée, donc en somme, le suivre était aisé sans se mettre en danger… bien sur, le casque pouvait aller se faire mettre…

Il finit par arriver devant ses escaliers et ne prit pas la peine de ranger la moto, enleva juste le contact et s'alluma une nouvelle clope pour tirer quelques nbouffées… tu parles d'une conduite. Il avait conduit comme une petite vieille… il avait un peu les boules… il n'eut même pas besoin de s'asseoir pour attendre la suivante, mais ayant trop les boules, il n'eut pas un mot pour elle mais monta directement dans l'appart et de là, dans la salle de bain pour s'occuper de la plaie, laissant les portes de sa garçonnière ouvertes...

« C'est ouvert ! »

Catalina Taylor

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Re : Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

Réponse 10 mardi 22 juillet 2014, 22:35:24

« Okay, ça me va ! Mais attention, hein !  Blouse (robe) blanche et dessous sexy pour aller avec hein !  On rigole pas sur l'uniforme de travail... »

Catalina rit légèrement. Elle hocha la tête, reprenant un air sérieux.

« Absolument. On ne plaisante jamais avec ça. »

Elle lui offrit un doux sourire, mais se souciait quand même de sa blessure. Allait-il réussir à conduire avec elle ? Elle l'espérait. Elle ne le lâcherait pas d'une semelle en voiture, prête à s'arrêter au moindre soucis.

« Par contre, autant te prévenir, chérie, je vais pas ralentir pour te faire plaisir… alors tu as intérêt à avoir une conduite sportive ! »

Le sourire de Catalina se fit assuré. S'il savait comment elle conduisait, par moment. Certaines de ses missions, autrefois, comportaient des bagnoles infiniment plus luxueuses et plus rapides que celle qu'elle avait aujourd'hui. Elle se faisait plaisir. Ça lui manquait un peu, d'ailleurs.

Elle remonta dans sa voiture, gardant l'oeil sur le flic. Elle démarra rapidement, et le rattrapa assez vite. Par contre, contrairement à ce qu'il annonçait, il roula plutôt prudemment. Sa blessure, sûrement. Car, étant donné l'aperçu qu'elle avait eu de son caractère, il devait être le genre de mec à allumer sévère en moto. Le genre de mec dangereux qui l'attirait pas mal.

Ils arrivèrent sans encombre devant chez lui. Elle se gara, soigneusement, et verrouilla sa voiture. Ce quartier, où il habitait, n'était pas réputé. Mais elle se dit qu'elle aurait peut-être vue sur la voiture depuis une des fenêtres de chez le blond.

Elle arriva devant les escaliers. La voix de son sauveur lui parvint alors.

« C'est ouvert ! »

Elle entra donc par la porte laissée ouverte. Ses pas la menèrent en direction de la voix, et elle arriva sur le seuil de la salle de bain.

« Vous allez bien ? »

Son regard se porta vers la blessure, inquiète. Elle se permit toutefois une plaisanterie, pour ne pas l'embarrasser.

« Je suis désolée, j'ai oublié mon uniforme dans la voiture. Je peux jouer l'infirmière quand même ? »

Un sourire effleura ses lèvres. C'était le moins qu'elle puisse faire pour lui, de l'aider avec sa plaie.

Elle entra d'un pas décidé dans la salle de bain, et prit un bout de coton qui dépassait d'une étagère. Elle chercha un peu, et dénicha l'alcool pour stériliser en cas d'infection, et en versa sur le coton. D'autorité, elle se retourna vers le policier, appliquant le coton sur la blessure. Elle tamponna délicatement dessus, et autour, nettoyant le sang qui s'en écoulait toujours.

« Vous avez de quoi refermer une blessure comme ça ? Une aiguille et du fil ? Ou même la lame d'un couteau chauffé à blanc ? »

Elle s'y connaissait un peu en soins de secours. Elle lui proposait ses solutions d'une voix douce, et réconfortante. Chaleureuse et aimable, elle s'efforçait de faire au mieux pour l'agent Valmy.
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 16:27:21 par Catalina Taylor »
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Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

Réponse 11 mercredi 23 juillet 2014, 23:07:53

Au moins, elle avait compris l'essentiel… elle avait compris qu'il ne tolèrerait pas grand-chose avant d'être remis… surtout pas qu'on le contrarie… la contrariété tait la source première des saloperies qu'il pouvait faire ou dire… alors autant éviter, n'est-ce pas ? Car Gabriel était capable d'aller si loin qu'il le regretterait presque lui-même, c'était vous dire… IL sourit à cette pensée :  envoyer quelqu'un qui voulait l'aider était un véritable sport pour lui…

Il lui sourit alors qu'elle venait, elle n'était pas en tenue… soupirant, il regarda la jeune femme se servir dans son placard à pharmacie, prenant de quoi désinfecter la plaie et, sans crier gare, le lui appliquer sur la plaie. Il serra les dents et serra les poings pour tenir… putain ce que ça faisait mal… il ne pipa néanmoins mot et ne parla que quand cela fut terminé, pour ne pas trembler.

« Putain, mais ça fait mal bordel… et puis, on avait un accord, non ? Où est la tenue d'infirmière ? Et les dessous sexies ? Enfin quoi, merde, on déconne pas avec les anésthésiants ! »

IL se releva et quitta la salle de bain, d'un mouvement un peu brusue. Il avaot besoin de soulager un peu son épaule de l'alcool sur la plaie, un alcool qui arrachait bien la gueule. Voilà pourquoi la bouteille était quasiment pleine… il utilisait autre chose… il s'approcha d'un meuble et sortit un brandy ma foi pas dégueu et en remplit trois petits verres.

« ON reprendra quand tu te seras changée ! »

Il but le premier verre, pour le courage, appliqua le second sur la plaie, pour désinfecter… il eut envie de chialer tant ça brûlait, mais au moins, c'était efficace… quant au troisième verre, c'était pour la soif. Il retourna dans la salle de bain en silence pour s'approcher du grand miroir qui encadrait le lavabo…

Il sortit l'aiguille et le fil chirurgical d'une petite trousse de soin tout ce qu'il y avait de plus simple. Il sourit et sortit de la poche de son futal un briquet, avant de retirer définitivement le t-shirt qui le gênait plus qu'autre chose. Il le saisit et le découpa pour ne pas se faire de mal à l'épaule… enfin, il se concentra et se dit qu'il avait tout ce qui lui fallait… Il regarda alentour et ne la voyant pas revenir de suite, il soupira et planta l'aiguille dans sa chair pour faire le premier point…

« Dis, t'es toujours là, chérie ? Parce que j'avoue que si t'es en tenue j'aurai peut être usage de tes petites mimines pour la couture ! »

Il avait les mains qui tremblaient trop pour qu'il ne puisse faire quoi que ce soit ! Mais hors de question de l'admettre….

Catalina Taylor

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Re : Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

Réponse 12 jeudi 24 juillet 2014, 15:03:14

« Putain, mais ça fait mal bordel… et puis, on avait un accord, non ? Où est la tenue d'infirmière ? Et les dessous sexy ? Enfin quoi, merde, on déconne pas avec les anesthésiants ! »

Catalina se mordit l'intérieur des joues pour ne pas rire. Ce n'était pas drôle. C'est vrai que ça faisait un mal de chien. Elle-même avait déjà eu ce genre de soin à pratiquer sur elle, et ça n'était pas une partie de plaisir. Mais, en serrant les dents, et en laissant filtrer des jurons entre elle, ça se passait. Oui, jurer quand on a mal, ça atténue la souffrance. C'est peut-être uniquement psychologique, mais ça marche.

Elle le laissa partir brusquement, jetant le coton déjà imbibé de sang autant que de désinfectant. Se rinçant les mains sous le robinet, elle passa un coup d'eau dans son cou, et dans son décolleté, apaisant la bouffée de chaleur qui lui venait. Elle passa ensuite sa main dans les cheveux, les remettant dans un semblant d'ordre, et soupira.

« On reprendra quand tu te seras changée ! »

Un sourire effleura ses lèvres. Elle l'observa revenir, et sentit l'alcool qu'il venait sans doute de boire. Et de mettre sur sa plaie, à en juger le tissu imbibé de sang et de boisson. Par respect, elle quitta alors la salle de bain, venant faire les cent pas dans la pièce d'à côté. Elle se frotta les mains de temps à autres, tremblant encore un peu depuis sa capture et sa libération. Elle n'avait pas été en état de choc, mais quand l'adrénaline retombait, on le sentait.

« Dis, t'es toujours là, chérie ? Parce que j'avoue que si t'es en tenue j'aurai peut être usage de tes petites mimines pour la couture ! »

Un petit rire secoua sa cage thoracique, achevant d'apaiser ses nerfs mis à rude épreuves. Non, elle ne s'était pas changée. Mais en arrivant dans la salle de bain, elle ouvrit les boutons de son petit chemisier noir, dévoilant un soutien-gorge en satin blanc, bordé de dentelle, mettant en valeur sa poitrine généreuse. Elle baissa légèrement son short. Juste assez pour que l'homme puisse voir ses hanches nues, et les délicats motifs du tanga qu'elle portait dépasser dans le bas de son dos.

Elle ne se déshabillait pas aussi rapidement, d'habitude. Enfin, sauf peut-être cette nuit-là, en revenant du gala, avec ce beau policier... L'uniforme, décidément... Même sans uniforme en fait. La plaque, peut-être. Ou les armes. Ou le côté ténébreux. Quoi qu'il en soit, elle s'efforçait de le mettre à l'aise. Voir une jolie jeune femme presque déshabillée pouvait le distraire suffisamment afin qu'elle suture sa plaie.

« Je n'ai pas eu le temps d'aller chercher ma robe, mais je me suis dit que, comme je suis, ça ne devrait pas poser de problème. On garde le côté sexy, non ? »

Un sourire éclaira son visage, alors qu'elle le fit asseoir contre le lavabo, et qu'elle se penchait sur la blessure.

« Serres les dents, agrippe mes hanches même, si ça te fait plaisir. Parce que ça va piquer un petit peu. »

Très professionnelle, elle saisit l'aiguille d'une main. La veuve la désinfecta, et prit un coton propre pour nettoyer le sang, avant de commencer les sutures. Minutieuse, elle s'efforçait néanmoins de travailler le plus vite possible. Quelques points après, elle noua le fil, et le coupa. C'était fini.

Ce qu'elle détestait faire du mal aux gens. Même pour leur bien. Elle avait serré les dents à chaque fois que l'aiguille traversait la chair. A chaque fois que la pointe effilée rencontrait une petite résistance. Elle souffla quand elle nettoya le sang qui suintait encore un peu, et qu'elle reposa l'aiguille sur le lavabo. Elle avait un peu blêmit, mais son regard chercha celui de l'agent de police pour s'assurer qu'il allait bien.

« C'est bon ? Vous voulez un verre pour faire passer la douleur ? »

Elle se rendit compte, à cet instant, qu'elle l'avait tutoyé juste avant de le suturer. Et qu'elle repassait au vouvoiement. Un sourire gêné flotta un instant sur ses lèvres, avant qu'elle ne hausse les épaules.

Maintenant que la suture était finie, s'il le voulait, elle irait volontiers chercher sa petite robe blanche, moulante, pour jouer les infirmières dévouée. Mais avant, elle voulait être sûr que ça allait.
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 16:27:40 par Catalina Taylor »
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Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

Réponse 13 mardi 05 août 2014, 22:08:43

Gabriel, macho de première ou porc misogyne ? Ptetre un peu des deux… en effet, demander à une femme de faire de la couture en cet instant, mais trouver un moyen de pester et de cracher sur les autres était un bon moyen de calmer la douleur, au même titre qu'un verre de gnôle (dans le gosier, pas sur la plaie, bien sur). Aussi, si il lui en envoyait un peu dans les dents, il fallait reconnaître que ça le soulageait énormément.

Mais apparemment, elle n'en avait pas pris ombrage. Qui aurait pu ? En effet, il parlait beaucoup, et souvent, il parlait encore plus à tort et à travers… et quand il était blessé, c'était pire… et ce,même si elle était particulièrement sexy… ça, fallait le reconnaître, elle savait mettre en valeur ses courbes ravageuses… bon, allez, il allait bien lui accorder un passe droit. IL opina du chef et la laissa approcher… après tout, le flic devait bien la laisser le soigner, non ? Après tout, ça pogne tremblait trop…

Mais il n'avait jamais entendu l'euphémisme piquer un peu… que l'aiguille rentre dans ses chairs, ça ne lui posait aucun problème. Jamais, mais la vraie douleur, c'était le fil, aussi fin soit-il, qui glissait dans chaque trou fait le long de la plaie… ça, c'était la vraie saloperie du moment… Aussi, il ne refusa pas son offre, serrer les dents… ouais, c'était nécessaire… quand à l'agriper par les hanches… oui, c'était pas une mauvaise idée, surtout quand on tapait un peu plus bas que les hanche pour venir lui passer le bras autour des fesses quitte à en serrent une entre ses doigts, de toute ses forces à chaque fois que la douleur augmentait…

Quand enfin, elle lui annonça que c'était fini, il expira dans un grand soupir de soulagement. Bon dieu ce que c'était une bonne chose que de savoir que c'était fini ! Ouf !  IL était d'avis qu'il valait mieux, en fin de compte, avoir un truc sexy à mater et peloter pendant ce genre de moment, ça aidait à bien supporter la douleur…. Il sourit à cette idée et opina du chef devant sa proposition. Oui, un verre, ça lui ferait le plus grand bien. IL en avait foutrement besoin.

« Ouais, chérie, un bon whisky bien sec ! Voilà ce qu'il me faut. Dans l’encoignure du salon. Y a une bouteille entamée et y a déjà un verre de sorti sur la table…. »

IL lui sourit et se leva avant de prendre les bandages et de mettre une compresse qu'il attacha avec du sparadrap. Oui, ça ferait mal quand il le retirerait mais qu'importe ! Il la rejoignit là bas en faisant un crochet dans sa piaule pour mettre un T -shirt propre et par le vide ordure où il jeta son Tee-shirt foutu… putain, d'ailleurs, en parlant de cela, il lui faudrait impérativement changer son trench-coat qui était troué du coup… car hors de question de le repriser. D'abord car il n'avait pas le talent pour ça, mais aussi parce que ça ferait moche sur le  manteau…

« Allez, file te changer, parce que même si c'est soigné dans les règles pour l'épaule, faut pas que je me serve du bras pour quelques heures/jours, au cas où, pour pas faire péter tes points… ce serait con hein ? »

IL sourit, un peu goguenard…

« Ouais, une infirmière à domicile juste le temps que je puisse réutiliser mon bras sereinement ne serait pas de refus. ET en échange, y aura une belle récompense... »

Son regard s'illumina, malicieux… des récompenses, il en avait moult possibles à lui offrir...

Catalina Taylor

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    Peu farouche quand elle trouve quelqu'un à son goût, mais secrète quant à son passé.

Re : Prise d'otage de haut vol [Gabriel Valmy]

Réponse 14 mardi 12 août 2014, 19:17:17

« Ouais, chérie, un bon whisky bien sec ! Voilà ce qu'il me faut. Dans l’encoignure du salon. Y a une bouteille entamée et y a déjà un verre de sorti sur la table…. »

Hochant la tête, Catalina se lava les mains pour enlever le sang, et sortit de la salle de bain. Elle aperçut directement la bouteille dont il lui parlait, et rempli le verre à moitié. Particulièrement serviable, elle le lui apporta, un sourire amical aux lèvres.

« Allez, file te changer, parce que même si c'est soigné dans les règles pour l'épaule, faut pas que je me serve du bras pour quelques heures/jours, au cas où, pour pas faire péter tes points… ce serait con hein ? »

Un petit rire lui échappa, et elle prit ses clés. Elle adressa un clin d'oeil à son "patient", et sortit brièvement pour aller à sa voiture. Elle fouilla dans ses sacs, jusqu'à trouver la robe parfaite. Blanche, cintrée à la taille, avec un ruban écru pour souligner sa taille et ses hanches. Décolleté sage, mais quelques agrafes parfaitement dissimulées sur le devant permettaient de la faire devenir plus aguicheuse si besoin. Sans oublier la fermeture dans le dos.

Elle l'emporta, ses doigts agrippant la dentelle du corsage pour la remettre dans le sac, avec les sous-vêtements assortis, et elle referma la voiture. Elle gagna rapidement le pallier du flic, et se glissa dans l'appartement, refermant soigneusement la porte derrière elle. Porte déjà bien abîmée, il faut le dire.

« Ouais, une infirmière à domicile juste le temps que je puisse réutiliser mon bras sereinement ne serait pas de refus. Et en échange, y aura une belle récompense... »

Un sourire éclaira ses lèvres, et elle s'enferma dans la salle de bain pour se changer.

« J'en ai pour une minutes ou deux... »

Elle referma la porte, et entreprit de se changer. Elle ne tarda pas, et ne mit pas plus de deux minutes pour être prête. La veuve se regarda ensuite dans le miroir, et sortit son maquillage de son sac. Elle fit des retouches, remettant un peu de crayon, de mascara, et de rouge à lèvre. Parfait, songea-t-elle en envoyant un baiser au miroir.

Elle ressortit de la salle de bain, avec un soupçon d'hésitation. Elle n'avait pas oublié de mettre des bas noirs, opacifiés, dont les bords en dentelles pouvaient être aperçu quand elle marchait. Perchée sur ses stilettos, elle se posa contre le coin de la table.

« Mon patient se sent-il mieux après ce verre ? »

Un sourire étira ses lèvres, et elle croisa légèrement les jambes, la droite venant se balancer contre la gauche.
« Modifié: samedi 22 novembre 2014, 16:28:09 par Catalina Taylor »
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