La tour du Magicien [Pv : Synesa]

Kelarn n'était pas tranquille. Voilà maintenant des jours que les murs avaient des yeux et des oreilles. Il n'en dormait presque plus la nuit, sentant un regard venu d'outre tombe se poser sur lui. Il se réveillait en sueur, avec la sensation de ne plus être seul. Des murmures le faisaient frissonner d'horreur, et alors qu'il accourait dans une pièce pour en connaître l'origine. Rien d'autre que des bruissements furtif d'ombre qui s'enfuyaient.
Des rats sans doute... mais la rat ne murmuraient pas, et n'avaient aucun raison de l'espionner.

Tout avait commencé alors qu'il rédigeait un puissant sortilège qu'il avait mit au point. L'elfe centenaire était réputé pour son talent en la matière et il exerçait différent type de magie, se plaisant à les regrouper, les croiser, pour bien souvent en faire d'étonnante combinaison. Parfois magnifique... mais parfois désastreuse.
Aussi, il avait décidé de s'éloigner de la société. Faisant construire une tour avec sa fortune personnelle en plein milieux de landes dévastées. Une construction modeste, grande tour de cinq étage. Sa chambre était au sommet, l'atelier de magie et d'alchimie juste en dessous. Les autres étages faisaient office de salle à manger, cuisine et dépôt de toute sorte. Chaque étage relié avec un escalier en colimaçon. Il y vivait seul depuis quelques dizaine d'année, depuis qu'il c'était réellement lancé dans ses expériences magiques. Enfin, seul était devenu un luxe qu'il n'osait se permettre... car a chaque fois qu'il se plongeait sur son grimoire, il se sentait comme oppresser par des milliers de regard. Des liens magiques qu'il présentait mais rien de plus.

Fort de sa réputation et de ses faits d'armes glorieux. Lone avait été grassement payer par le mage pour faire office de garde du corps. Et ce pour une durée indéterminé. Le capitaine mercenaire avait d'abord refusé, préférant sa vie d'aventure et de voyage... mais il y avait des sommes auxquelles on ne savait refuser.
Aussi, lui et 12 hommes d'armes et lui même vivaient donc dans la tour pour la surveiller à prix d'or.
Le dépôt avait été aménagé en dortoir mais cela ne suffisait pas, la moitié d'entre eux dormait donc dehors dans un campement de fortune, attendant que le mage fasse construire une petite annexe.
Il était devenu assez parano à la limite de obsessionnelle en matière de sécurité. Et visiblement, il ne comptait pas s'arrêter la, en vu d'une nouvelle mercenaire qui était arrivé au matin. Une ravissante jeune elfe du nom de Synesa, dont on lui avait fortement vanté les mérites. Et étant elfe tout les deux, le mage lui avait porté plus facilement sa confiance... espérant que tout cela suffise à endiguer le mal qui planait sur sa tour et ses précieux parchemins et grimoire de sortilège.

Synesa allongeait négligemment ses jambes nues sous la table couverte de différents mets, du miel, du pain, du lait et des fruits exotiques. Elle avait été heureusement surprise les premiers jours à la tour que celle-ci dispose d'autant d'aliments exquis, variés et différents. C'était dû à ses compagnons de fortune, la plupart avaient des origines variées et différentes et avaient donc pris soin, avec la somme importante que leur avait attribué le mage lors de leur entrée en service, d'acheter leurs mets  préférés avant de venir s'exiler dans cette tout, abandonnée de toute civilisation, au milieu d'une colline et non loin d'une forêt que l'on disait maudite.
Synesa était la dernière recrue du magicien, arrivée il y avait déjà une douzaine de jours, et il n'y avait eu, jusque là, aucun problème à signaler. Pourtant, cela ne rassurait Kelarn, le mage était de plus en plus en proie à la peur, il ne dormait presque plus, mangeait peu, pour se réfugier dans ses expériences qui semblaient lui prendre tout son temps. Même si la folie le gagnait, Synesa l'appréciait beaucoup, il lui rappelait son oncle adoptif, et Kelarn n'avait pas hésité à la prendre sous son aile en apprenant qu'elle disposait de certaines connaissances magiques, cela lui faisait une oreille à qui confier ses expériences et les problèmes qu'il pouvait rencontrer.

La jeune semi-elfe ne put empêcher un bâillement et s'étira de tout son corps. Elle venait à peine de sortir de son sommeil et était encore toute courbaturée d'avoir dû veiller une partie de la nuit puis de la journée au sommet de la tour à observer si une quelconque menace devait surgir, mais rien. Toutefois, elle n'avait pas trop à se plaindre, le magicien payait très bien et, par compassion pour elle, étant la seule femme, et amitié du fait qu'elle soit une elfe, il lui avait arrangé un lit dans une pièce remplie de livres et de vieux grimoire, lui accordant une certaine intimité. Par ailleurs, aujourd'hui, une pause de quelques heures lui était accordée, les autres compagnons d'armes étaient soit en train de dormir, de surveiller les environs ou bien, trois d'entre eux, partis chasser du gibier. Elle se retrouvait donc seule âme à errer dans la tour, à l'exception du mage encore enfermé.
Synesa portait donc une simple robe, celle avec laquelle elle dormait, qui épousait doucement ses courbes tout en leur assurant une certaine liberté, comme ses seins qui se mouvait en fonction de ses mouvements. Synesa portait des tenues provocantes, bien que les autres s'y soient habitués, elle savait néanmoins que cette robe l'était quand même beaucoup trop. La semi-elfe finit tranquillement de manger puis retourna dans sa chambre s'habiller.
Une fois revêtue de sa tenue traditionnelle légère, elle alla voir comment se portait Kelarn, avant de retourner guetter depuis le nie de pie qu'était le sommet de la tour.

Kelarn travaillait dans une grande pièce, aux nombreuses fenêtres qui montraient le soleil en train de se coucher.

-Tout va bien avec vos expériences Kelarn ?

-Oui Synesa, je crois que j'ai presque compris comment protéger la tour d'intrusion extérieure.

Puis il retourna dans ses expériences. Synesa ne dit rien, ce n'était pas la première fois qu'il croyait y arriver et surement pas la dernière.

Une fois en haut, elle sentit le vent caresser doucement son corps, nu en grande partie. Elle se revêtit d'une longue cape noire et d'un capuchon, puis s'assit sur l'un des créneaux, en attendant que la nuit passe.

Une ombre, rien qu'une ombre dans la nuit noir, et puis plus rien.
La large main du seigneur pourpre vient frapper l'arrière du crâne de berserker, il lui reprocha son manque de discrétion. Si une vigie était placée en hauteur, il y aurait fort à parié qu'elle les ait repérer. Ou qu'elle se doute de quelque chose. Ils se turent tous, respirant le plus lentement possible, à l'affût du moindre bruit qui leur signalerait avoir été repéré.

Mais il ne fallait s'en prendre qu'à lui même, il aurait presque mieux fait de faire cela lui même. Ses démons n'avaient rien de furtif, vu leur taille imposante, et la sienne d'ailleurs. Ils avaient d'ailleurs dû se séparer en trois petit groupe de quatre afin de reste suffisamment à couvert derrière quelque amoncellement de roche. L'un des groupes était situé au nord de la tour, attendant les premiers cris pour intervenir. Arsl'ath Malk et l'autre groupe était positionné à l'Est, caché derrière des roches dont l'espacement qu'il y avaient entre elles permit au seigneur pourpre d'observer ses proies. Les trois chasseurs n'avaient montré aucune résistance et étaient tombé sous leur coup sans peine. Enfin deux d'entre eux en tout cas... le dernier devait probablement encore service de déversoir sexuelle pour un second groupe d'une dizaine de démon. Ils étaient cachés à quelques lieux de la, juste au cas où les choses tourneraient mal. Et elle le pouvait, le démon avait toute les raisons de le croire en tout cas. Ses méphites, petits espions discrets avec le don de voyance, avaient recueilli de précieuse information sur leur hôte de la soirée et sa puissance n'était pas négligeable, surtout que l'opération visait à se qu'il reste vivant. Les méphites avaient épié le moindre de ses faits et geste, se téléportant la nuit chez lui pour lire ses parchemins de magie, ses grimoires et ce qu'il était venu chercher. Kelarn n'avait pas rêver une seule fois durant ses longues semaines précédents cette nuit, seulement, le fourberie du démon est de faire croire qu'ils n'existent pas.


Mais aujourd'hui, tous allaient avoir la preuve irréfutable qu'ils existaient belle et bien. Les larges yeux froid et malveillant du démon étaient fixés sur la mortelle installée sur le créneaux, de la elle disposait d'une bonne vu, et il serait difficile d'atteindre le campement de fortune sans se faire repérer.
Le groupe au Nord était cependant dans son dos. Ils n'y avaient alors plus qu'à espérer qu'elle ne se retournerait pas durant la manœuvre. Arsl'ath Malk ouvrit la bouche et un claquement tout à fait inimitable et méconnaissable des mortels de se monde résonne de façon presque imperceptible. Il fallait avoir l'ouïe extrêmement fine pour l'entendre.
Mais les démons de l'autre côté eux, comprirent parfaitement se signal. Ils optèrent pour une démarche féline, rampant au sol comme des animaux encerclant leur proie avant de bondir au dernier moment. Leur lourde arme était soigneusement fixé dans leur dos ou maintenant entre leur croc effrayant... Ils cherchaient à se rapprocher au maximum de la tour avant d'attaquer, le mot d'ordre était "Discrétion absolue" si le magicien se rendait compte trop tôt de leur présence, il pourrait préparer un sort de téléportation et s'enfuir avec l'objet de leur convoitise. Pire encore, il pourrait prendre peur et décider de tout bruler autour de lui, réduisant à néant tout les efforts déployé par le seigneur pourpre.

La tactique était très simple, pour que les berserker comprennent. D'abord, s'approcher sans faire de bruit, et quand il y avait du bruit, tuer tout le monde SANS CRIER... leur maître avait bien insister sur ce point sans qu'ils comprennent pourquoi. Lui se son côté en profiterait pour grimper au sommet de la tour, rentrer dans la chambre du magicien par une fenêtre pour le neutraliser et faire en sorte qu'il garde la vie sauve... un plan Très simple, que le seigneur pourpre espérait ne pas voir échouer par l'incompétence de ses troupes.

La jeune semi-elfe avait sommeil en haut de cette tour. Ce n'était pas tant qu'elle ne dormait pas assez, que rien ne se passait. La lune éclairait doucement et faiblement le paysage sans qu'il n'y ait rien d'inquiétant sur des lieues à la ronde. Un nuage passa devant l'astre, et le silence continuait de régner. Synesa continuait d'observer les alentours, jetant des coups d'œil vers la forêt. Le seul mouvement qu'il y avait était celui du vent à travers les arbres et les feuillages.

Soudainement, le tonnerre semblait avoir frappé et toute la tour trembla. Synesa avait, de par sa mère, une habileté elfique, et heureusement, car n'importe qui d'autre qui se serait trouvé à sa place en haut de la tour et sur les créneaux aurait basculer dans le vide pour se tuer en bas. De même, un vent violent venait soudainement de se lever, battant sa cape et relevant son capuchon. Synesa ne savait pas s'il s'agissait d'une attaque ou non, et elle ne comprenait pas l'origine de la secousse.

La jeune femme venait de s'emparer d'une lame elfique incurvée et tranchante, ne sachant si le danger venait de l'intérieur ou de l'extérieur de la tour. Son arc se trouvait non loin également, ainsi qu'un fourreau remplie de flèches aux pointes tranchantes.

Synesa regarda en bas de la tour, elle vit deux de ses compagnons d'arme s'engouffrer dans la tour. Elle était inquiète et ne comprenait pas ce qui se passait, elle hésitait à rentrer à l'intérieur de la tour afin de savoir ce qu'il se passait. Finalement elle fendit l'air à son tour, ouvrant la porte et descendant les escaliers à la recherche d'information.

Au détour de l'escalier en colimaçon, elle faillit percuter Lone qui courait en trombe lui aussi.
-Synesa, on a besoin de ton aide, c'est Kelarn, suis moi !

La jeune femme n'eut pas le temps de poser de questions, que déjà Lone descendait les escaliers, et elle à sa suite. Il la mena dans la laboratoire du mage. Celui-ci était allongé, l'air faible, et gémissant sur un lit de fortune lorsque, trop pris dans une expérience, il ne prenait même pas la peine de retourner dans sa chambre pour dormir mais se reposait peu de temps au milieu de ses expériences. Quelques soldats étaient autour de lui, mais ne savaient pas comment s'y prendre avec la mage qui était dans un pitoyable état.

-Qu'est-ce qui s'est passé ? Leur demanda-t-elle, inquiété d'une éventuelle attaque.

-On pense qu'une de ses expériences à mal tourné, quand on est rentré des fioles étaient renversées et de la fumée avait envahie la pièce.

Elle alla voir ce qu'avait le mage, palpant son corps, puis regardant les fioles tombées. Elle détacha sa cape pour accorder plus de liberté à ses mouvements. Malgré sa légère tenue, aucun soldat n'y fit attention, même Dorne, qui avait le physique et la corpulence d'un troll et qui jetait toujours sur elle des regards furtifs et désireux de voir plus était trop préoccupé pour tenter de se rincer l'œil.

-C'est bien une expérience qui a mal tourné, annonça-t-elle. Je vais faire une potion pour le rétablir, mais il lui faut aussi beaucoup de sommeil et de l'air. Vous deux, dit-elle en désignant deux soldats parmi les six présents, aller me chercher des fleurs du Roi et des roses d'été blanc, il y en a en bordure deux forêts. Je vais aller commencer à préparer la potion.

Synesa descendit habilement les marches quatre à quatre, avec toute la grâce d'une elfe. Une fois dans la cuisine elle se mit à sortir les ingrédients nécessaires à la préparation de potion après avoir allumé les bougies. La lune était toujours cachée derrière les nuages et la nuit était d'encre.

Une forte détonation et tous les démons s’aplatirent davantage sur leur position... Ils étaient là, à ramper lentement vers la tour, se déplacement comme des lézards, le ventre rasant le sol, leur membres les hissant avec précaution. Alliant vitesse et le plus de discrétion possible. Mais cette explosion changea la donne. Deux d'entre eux, en restant immobile étaient bien dissimulé par quelques hautes herbes et autre rocher. Le troisième roula sur le côté pour se cacher derrière un rocher... mais le quatrième n'avait aucune solution à portée de lui. Aussi décida-t-il de ne pas bouger, retenant son souffle rauque et bestial dans sa large cage thoracique. Scrutant l'arrière de la tour pour voir si quelqu'un arriveraient.
Il ne l’espérait pas, il serait en effet très fâcheux de décevoir son maître.

Mais rien ne se produisit, bien au contraire, deux gardes en poste devant la tour rentrèrent précipitamment. Merveilleux ! Encore plus merveilleux lorsque la vigie disparu de son poste… Arsl’ath Malk alla même jusqu’à se redresser de son poste, observant les alentours en apparence désert. Il ricana doucement et reproduit le même claquement caractéristique qu’il avait fait plus tôt. Les autres démons sortirent de leur cachette calmement, doucement, se faisant le plus léger possible, dégainant leurs immenses et rudimentaires armes dans une lenteur excessive.

Le seigneur pourpre fit de même, il pointa de son gros doigts le campement de fortune et fit signe à plusieurs démons de le suivre. Les autres convergèrent vers la tour.
Lui à l’inverse de ses troupes ne faisait pas d’effort pour être discret, il était fait de magie pur et était apte à masqué sa présence pour les esprits faibles ou engourdis. En proie au sommeil ou à la peur par exemple…
Un sourire carnassier se dessina sur son visage alors qu’il entendait le souffle lourd du sommeil des hommes. En tout cas de l’un d’entre eux, car les deux autres étaient assis en tailleur dans une petite hutte bancale et semblaient occupé. Peut-être un jeu de carte, car ils semblaient s’accuser de tricherie. Aller savoir pourquoi l’explosion ne les avait pas inquiéter. L’ivresse, la paresse, l’indifférence… autant de qualité que le seigneur démon reconnaissait bien là chez les hommes, des qualités, ou plutôt des défauts qui leur couteraient cher.

Deux démons étaient dressé devant la maigre porte de bois de la hutte… le seigneur pourpre lui c’était accordé la proie la plus facile. Se glissant sous la tente de celui qui dormait. Il l’enjamba calmement. Redressa lentement son épée qu’il tenait à deux mains !

- Chut petit homme… tu es de ceux qui ne souffriront pas !

La lame se planta lourdement dans son torse, déchirant sa char et brisant ses os. Mais le bougre ne mourra pas sur le coup, il ouvrit de grand yeux en proie à la douleur et à l’horreur avant d’hurler.
Le démon fronça ces sourcils d’écailles et écrasa son pied sur la tête du garde qui explosa comme une courge.

- Je t’ai dit de fermer ta gueule putain…

Les deux autres dans la hutte se levèrent et ouvrir la porte, tombant nez à nez avec deux berserkers immondes. Le premier se vit planter une sorte de coupoir géant dans le ventre, ressortant de l’autre côté de son corps avec une bonne partie de ses viscères. L’autre garde se recula d’un pas et chercha à attraper son épée… Mais le lourd corps du berserker bondit sur lui en un éclair, et sa large gueule s’enroula autour de sa gorge pour lui sectionner la trachée.

Au même instant,  huit autres berserkers entamèrent d’escalader la tour, plantant leur griffe dans les jonts de la brique plus friable. Deux d’entre eux s’approchèrent discrètement de la porte, l’un était armée d’une hache à deux mains tandis que l’autre avait une machette rouillée.

La semi-elfe était de retour dans la cuisine, au troisième étage, puisque dans cette même pièce était ranger différents ingrédients utiles à la potion qu'elle voulait préparer. Synesa avait déjà récupérer les fioles et ingrédients se trouvant dans le laboratoire pour faire une mixture qui rétablirait le mage. Elle alluma le feu dans la cheminée et y posa une marmite dans laquelle elle y mit les composants de la potion à l'exception de ceux qu'étaient allés chercher ses compagnons d'armes. Elle profita du fait qu'elle n'ait rien d'autres à faire que d'attendre que cela se mette à bouillir pour faire une autre potion qui ne nécessitait pas d'être chauffée et dont elle avait tous les ingrédients à portée de main. Cette deuxième potion était un puissant somnifère, elle pensait le donner au mage pour que celui-ci puisse se reposer et être transporté dans sa chambre.

La jeune femme, concentrée dans la préparation de ses potions, ne jeta pas une seule fois un coup d'oeil à la fenêtre, ce qui lui aurait permis de voir des ombres se faufiler discrètement vers la tour, du sang coulant de leurs épées. Synesa ne prit attention qu'aux intrus lorsqu'elle entendit des bruits venir des étages inférieurs. Elle pensa tout d'abord qu'il s'agissait du mage, probablement en proie à une violente crise après ce choc mais des coups d'épée se firent aussi entendre.

Cependant, la semi-elfe n'eut pas le temps d'aller à la rencontre de cette agitation inconnue que la porte de la cuisine fut fracassée d'un seul coup laissant apparaître une créature que Synesa distingua rapidement, c'était un berseker, elle le reconnaissait aux descriptions dans les livres. Il s'avança une épée à la main droit devant elle. La jeune femme regarda rapidement autour d'elle et porta la main à sa hanche mais elle avait oublié son épée, elle devait se trouver quelques étages plus bas, dans le laboratoire du mage. Un violent coup d'épée vint essayer de la pourfendre, elle réussit à l'éviter en sautant en arrière mais cela alla décrocher la marmite qui fit tomber des buches sur le plancher.
Synesa n'eut pas le temps de s'en préocuper que la créature réattaquait, de nouveau son agilité elfique la sauva et elle esquiva le coup avec agilité. Elle l'esquiva encore quand un coup vint fendre la table en deux.

Elle sauta par dessus ce qui restait de portes alors que le feu commençait à se répandre sur le plancher, et le berseker à ses trousses. Un deuxième se trouvait dans les marches et qui s'apprêtait à venir dans la cuisine, elle attrapa sa lame et d'un violent coup de pied et grâce à la surprise elle le fit tomber de plusieurs marches, et elle conserva l'arme de l'adversaire. Elle se dirigea alors vers le haut de la tour, ne pouvant redescendre alors que d'autres déjà montaient les marches. Synesa en blessa un au bras mais face aux assauts répétés elle ne put que reculer et rapidement elle se retrouva dans la bibliothèque, le dernier étage de la tour. La semi-elfe eut le temps de barrer la porte avec une table. Elle jeta un coup d'oeil dehors mais vit les flammes sortirent de la fenêtre de la cuisine. Heureusement, un sortilège protégeait la tour des incendies, il ne l'éteindrait pas mais au moins le ralentirait beaucoup.

La porte céda brusquement en de nombreux morceaux et plusieurs bersekers en surgirent. Sa lame fendit les chairs ennemis, mais une ennemie vint frapper son épaulette et elle lâcha son arme. Evitant les différentes attaques ennemies mais n'ayant plus aucun moyen de contre-attaquer. Lorsqu'elle eut un moment de repis et qu'elle se tenait assez loin de ses ennemis, elle demanda :

-mais, vous êtes qui bon sang ?

Une nouvelle lame vint frôler son ventre.

Les forces en présence pour mener à bien cette opération étaient disproportionnées. Le seigneur pourpre était ainsi, loin d’être lâche mais ne cherchant pas toujours de gloire, juste du résultat.
Tous les moyens lui semblaient bons. Alors que ça présence était suffisante, il avait décidé d’amener plus ou moins le même nombre de guerrier qu’il y avait de gardien, et un second groupe attendait toujours plus loin. Six d’entre eux étaient mort, et les affrontements qui suivraient, ressembleraient plus à un massacre qu’à une bataille.

L’épée du seigneur pourpre s’arracha du corps décapité qui gisait sous lui, il s’avança d’un pas décidé de la tour alors que ses troupes l’avaient presque complètement escalader.
Deux gardes sortirent subitement, tombant comme un cheveu dans la soupe, nez à nez avec les deux berserkers qui s’apprêtaient à rentrer.
Tous s’observèrent un moment, alors qu’un silence de mort c’était emparé l’espace d’une seconde de la tour et de ses occupants. L’un des gardes chercha à prendre sa hache tout en hurlant, mais Malheur, l’épée à deux mains sur seigneur démon tournoya dans les airs avant de l’empaler contre le mur. Le second prit peut et s’engouffra dans la tour en cherchant à fermer la porte.

- Demoooooooooooooon !

Hurla-t-il alors que son corps s’appuyait de tout son poids contre la porte. Le bras d’un berserker passa inextremiste et une lutte inégale commença pour savoir si la porte se fermerait ou pas. Un coup d’épaule vient répondre à cette question, arrachant la porte de ses gonds et faisant tomber le garde sur ses fesses. Il empoigna son épée mais sa tête s’envola alors que les deux démons pénétrèrent dans la tour. On se rua dans l’escalier en colimaçon, et un lancier se présenta aux assaillants. Il chargea sans réfléchir, très vite suivit des cinq derniers hommes de cette tour. Sa lance transperça la chair, et une seconde vient l’assisté, poussant le berserker meurtri hors de la bâtisse. Le second démon se jeta dans la foule mais une gigantesque flamberge* vient lui trancher net la tête. Lone n’étais pas du genre à se laisser faire sans combattre, et il était persuadé à en avoir vu d’autre.
Deux autres berserkers s’engouffrèrent pour un second round rapide et brutal. La hache de l’un d’entre eux explosa la crâne casqué d’un garde, l’autre vient s’empaler sur une lance mais parvient et planter ses gros dans son adversaire direct.
Lone releva sa lourde épée et l’abattis sur une engeance qui grogna et hurla. Il dû s’y reprendre à plusieurs fois.

Ils étaient à trois contre un à présent, mais la donne changea vite alors qu’un gigantesque démon rouge, qui peinait même à rentrer par la porte, se présenta aux humains.
Il tenait dans ses mains une épée bien plus grande que leur taille respective et arborait un sourire sadique et cruel. Un garde le chargea mais le dernier berserker ce rua sur lui. L’autre garde chercha à remonter les escaliers en hurlant alors qu’à chaque étage, les assaillants rentraient par les fenêtres.

Lone se trouvait seul, face au seigneur démoniaque. Celui-ci s’avança d’un pas assuré, trop assuré, car la longue flamberge vient entailler sérieusement son visage.
Arsl’ath Malk ne cessa pourtant pas de sourire et sa main agrippa vivement le crâne de Lone.

- Insecte !

Il sera de toute ses forces et la tête du capitaine mercenaire explosa… le combat été déjà fini. Et à l’étage le fuyard fut réceptionné par deux berserkers qui le tuèrent sans une once de pitié. La tour était leur, il ne suffisait plus qu’à capturer le mage et peut être éliminé quelques survivants restant. Ses méphites avaient vu une elfe parmi la garde, et elle ne jonchait pas le sol du hall. Surement que ses berserkers à l’étage étaient en train de la massacré… ou pire.
Le seigneur pourpre monta à la suite de sa troupe, amusé et content que son plan se soit déroulé exactement comme prévu.


La femme se battait avec la force du désespoir. Elle était acculée, sans arme et bien trop frêle pour se risquer dans une lutte au corps à corps.
La peur, le désespoir… lorsque cette lumière s’éteignait dans le cœur des mortels, il n’y avait rien de plus délicieux pour le démon qui inspira un grand coup en l’entendant hurler.
Il finit de gravir les marches et observa rapidement ce qu’il se passait.

- Suffit ! Laissez la…

Au même instant, un corps roula dans les escaliers de l’étage d’en haut et Kelarn s’écrasa sur le plancher de cet étage.

- Aaaaaaaaaaah bien… le voilà, le fils prodige !

Il s’en approcha alors que les démons encerclant Synesa se calmèrent, prenant peu à peu conscience de la situation qui se portait à eux. L’ivresse du combat les souvent agir dans la hâte et leur cerveau bestial n’avait le temps d’être cruel. Mais une fois stoppé par le maître, ils purent constater, que c’était une bien jolie créature qu’ils avaient sous leur nez. Et ils ne se privèrent pas de la flairer comme un morceau de viande… c’était tout ce qu’elle était à présent.

- Que lui est il arrivé ?

Il jeta un regard assassin au berserker qui l’avait jeté dans les escaliers.

- QUE LUI AS-TU FAIS VULGAIRE SAC A FOUTRE !

Le démon se recroquevilla, comme un chien qu’on punissait. Il chercha tout de même à se défendre en pointant Synesa du doigt, rejetant toute la faute sur elle.
Le seigneur pourpre décida donc d’enfin lui porter son attention.

- Que lui est-il arrivé sale putain ?… PARLE

Ce dernier mot résonna anormalement, faisant trembler la tour et le plancher sur lequel ils étaient.

La jeune femme fut surprise et inquiète lorsqu'elle vit le corps désarticulé du mage tomber des marches, inconscient malgré le choc et les blessures au visage. Elle fut rassurée de voir la poitrine du mage se soulever, lentement. Au moins il était encore vivant, même si elle ne savait pas si c'était une bonne chose ou non, à cause des circonstances. Les créatures semblaient êtres venues pour lui, et étaient prêtes à tout, ses compagnons d'armes avaient probablement été exécutés, sans aucune pitié. Finalement, la peur paranoïaque du mage n'était pas infondée, et eux ne s'étaient pas méfiés.

Lorsqu'elle entendit la créature la désigner ainsi, elle lui jeta un regard noir, sévère, devant cette lâcheté. Elle recula de quelques pas, par précaution et ne sachant quand ils allaient la réattaquer, ces adversaires étaient impulsifs, prêts à faire couler autant de sang que possible pour accomplir leurs missions dévastatrices. Synesa n'apprécia pas le ton et la vulgarité de celui qui semblait être leur chef, mais elle pris sur elle pour lui répondre :

-un accident dans une préparation de potions. Il ne vous sera d'aucune utilité pour l'heure, il a besoin de temps pour se rétablir.

Une poutre craqua, cela venait de la cuisine. Les flammes avaient totalement envahies la pièce, et elle ignorait combien de temps encore il lui faudrait gagner pour que le feu se répande. La semi-elfe recula encore de quelques pas, avec la grâce de félin propre au peuple dont elle était en partie issue.

Une créature indisciplinée s'était faufilée entre les rayons de la bibliothèque et tenta de lui sauter dessus. Synesa put le repousser d'un coup de pied, mais elle se retrouva aculée contre le mur, et la fenêtre. La créature, rendue folle par la bataille, tenta de la réattaquer, elle l'évita et utilisa le crâne de l'ennemi comme un moyen de briser la fenêtre.

La semi-elfe en profita pour s'échapper rapidement par la fenêtre, gagnant le toit aussi vite qu'elle était sortie. Mais sur le toit, les créatures ne tardèrent pas à la rejoindre et à l'encercler. Elle était de nouveau prise au piège et sans armes.

Un berserker chercha à rattraper l’elfe agile et rapide, mais celle-ci se jeta par la fenêtre avec bien trop d’habilité. Le démon emporté dans son élan ne réussit qu’a passé par le rebord en pierre pour aller s’écraser au bas de la tour en hurlant.
L’elfe était aussi véloce qu’un chat et avant même qu’Arsl’ath Malk se penche à la fenêtre, elle était déjà sur sommet de la tour. Le seigneur pourpre observa avec mépris et amusement son guerrier en bas de la tour qui semblait s’être brisé quelque chose à voir la difficulté qu’il avait de se relever. Il lança ses mains griffues dans la brique et se jeta dans le vide pour se positionné sur les flancs de la tour…

- Pas de survivant…

Il grimpa avec une rapidité déconcertante, suivi de deux autres démons. A l’étage un berserker resta penché par-dessus le corps inerte de Kelarn, tandis que les autres déboulèrent par les escaliers. Sur le plancher du dernier étage de la tour, l’elfe se tenait prête au combat malgré qu’elle soit désarmée. Son assurance et sa combativité agaça le seigneur pourpre qui passait actuellement par-dessus la meurtrière… Ses guerriers l’avaient encerclé et continuaient de la flairer nerveusement, avec quelques choses d’animal dans leur gestuelle. L’un d’entre eux dégaina son sabre et s’approcha d’elle, mais la large main d’Arsl’ath Malk poussa tira celui-ci loin derrière.

- Je n’en ai pas fini avec elle… Un accident ! Qui es-tu ? Son assistante ? Quand sera-t-il sur pied ? Tu es certain de ce que tu m’affirmes ?

Il s’approcha à grand enjambé et attrapa avec vivacité la gorge de la pauvre petite elfe pour venir la soulever haut, très haut du sol, au niveau de son visage. La rapprochant d’avantage de lui, comme pour lui faire prendre conscience de l’ampleur de sa laideur et de l’horreur qu’il était. Après quelques longues secondes à la priver d’oxygène il la souleva de son bras pour la jeter sur le sol aux pieds d’un berserker qui l’agrippa sans douceur pour la mettre à genoux. Ses deux bras tenaient fermement ceux de la jeune guerrière. Un autre en profita pour lui tirer la tête en arrière et glisser un gros doigt puant dans sa bouche.

- Si j’tais toua ! J’p’rlrais p’tiote ! HAHAHAHAHA

Et l’ensemble de la troupe ricana alors que leur seigneur restait droit et fier, bras croisé, un regard assassin posé sur sa prisonnière.

La poitrine de la jeune femme se soulevait avec force alors que l'immonde créature venait de la lâcher. Synesa avait bien cru ses derniers jours arrivés face à la fureur de cet adversaire, mais la pression s'était soudainement relachée et l'oxygène venait ressourcer son corps. Mais à peine avait-elle ce répit qu'une nouvelle pression se fit, on lui maintint les bras derrière le dos, ce qui réhaussa sa poitrine et Synesa se demanda si les rubans n'allaient pas s'écarter un peu trop, heureusement ce ne fut pas le cas.

Quand l'une de ces créatures répugnantes lui mit un doigt dans la bouche, elle finit par réussir à détourner le visage pour l'en enlever alors qu'il s'amusait à y tourner son doigt. L'odeur nauséabonde de son doigt resta un moment dans sa bouche. La semi-elfe se tourna alors vers leur chef

-j'étais payée pour le protéger. Sinon je vous l'ai déjà dis, il a besoin de temps, et de repos. Vous n'obtiendrez rien de lui pour le moment.


Synesa profita d'un moment de relâchement de la part de la créature derrière elle pour lui donner un violent coup de tête qui atteignit son entrejambe, d'après ce qu'elle sentit, la taille était plutôt remarquable. La jeune femme frappa le berseker qui lui avait tenu les cheveux d'un coup de pied haut placé, au niveau des poumons, ce qui lui fit perdre le souffle un moment.

Cependant, à peine la semi-elfe avait-elle acquis sa liberté que déjà d'autres mains se posèrent sur elles pour la maintenir immobile. On lui pris de nouveau les bras, en la mettant à genoux, devant leur maître. Néanmoins, ils ne devaient pas tous lui vouloir du mal, en tout cas pas vraiment, elle en avait sentit un glisser sa main contre ses fesses.

Ils la relevèrent pour la présenter à leur chef, elle était presque contre lui. Synesa sentit la créature qui la tenait fermement derrière elle connaître un début d'érection au contact de la peau nue de la jeune femme contre lui, et en particulier ses fesses. Cela la fit sourir d'orgueil.

-je pense que vous ne me tuerez pas, je vous ait tous dis et vous avez tout ce que vous voulez avec le mage

Les berserkers agglutinés derrière Synesa ne purent s'empêcher de la peloter lentement, sans douceur, avec un mépris évident pour l'individu qu'elle était. Elle n'était qu'objet, un vulgaire réceptacle à foutre démoniaque. Et vu que leur maître leur avait interdit de la tuer, c'est qu'il avait d'autre intentions à son égard. Pour le plus grand bonheur de sa troupe qui espérait sans s'en cacher, qu'il allait pouvoir la faire tourner.
Comme des bêtes, ils humectaient, certains salivaient, d'autres se léchaient les babines bruyamment. Une main franchi un cap, malaxant ouvertement ses fesses à peine voilé par une lingerie provocante.

Le seigneur pourpre ne bougea pas, gardant les bras croisés et un visage impassible, empreint d'une légère pointe de fureur. Les démons observèrent leur maître, comme des chiens tentant de faire quelques choses qu'ils savaient interdis, mais espéraient que cette fois exceptionnellement ils pourraient franchir la limite.
Leur maître ne dit rien, se contentant d'observer Synesa avec un léger sourire en coin.
Les berserkers continuèrent donc leur vicieuse investigation sur le corps de l'elfe. On la poussa contre Arsl'ath Malk qui était tel un mur. Un démon arracha d'un coup sec les lanières retenant l'armure de la guerrière. Cette dernière tomba au sol, dénudant le haut du corps de l'elfe. Une autre main arracha son string, ne la laissant plus qu'en porte jarretelle. D'autres s'occupèrent de la mettre à nue... Elle était coincé, sa grosse poitrine comprimée contre le bassin du seigneur pourpre qui ne bougea toujours pas.

La main sur ses fesses fut rapidement rejoint par une seconde, puis une troisième. On les malmenaient sans douceur, jusqu'à les écarter brutalement pour qu'un large doigt s'y plante d'un coup sec. Le va et vient fut douloureuse, rien n'avait été fait pour la lubrifier.
Le sourire d'Arsl'ath Malk s’empara de l'entierté de son visage alors qu'il la voyait réagir face à cette intrusion timide dans son corps.
 
- Besoin de temps dis tu... c'est fâcheux, nous étions venu pour lui ! Expliques moi comment faire patienter mes fougueux guerriers ? Eux qui ont continuellement besoin de se défouler...

Suite a ses mots, l'elfe put sentir une force primitive la tirer en arrière... on la força à se mettre à quatre patte. L'un des démons l’enjamba pour maintenir fermement ses cheveux, laissant son sexe répugnant glissé le long de son dos. Un autre se posta derrière, tâtonnant entre ses fesses pour en localiser l'entrer. Une fois cela fait, un large gland humide et pustuleux se pressa contre son petit trou fraichement agresser.
En face d'elle, plusieurs démons se postèrent, reniflant son visage et la giflant sauvagement. Rapidement, on enfonça un ou deux doigts dans la bouche et on vient lui cracher au visage.
Le berserker aimait s'amuser avec ses victimes...

Une énorme claque résonna sur le petit cul de l'elfe alors que le pieux qui s'y présentait venait de la transpercer dans un bruit de chair qu'on malmenait. Une seconde claque résonna, celui d'un bassin qui claquait sur son cul. Et tout ça sans le moindre préparatif...

Synesa ne s'était pas attendue à ce que cela se déroule aussi rapidement, ni prenne une telle tournure, et autant à son désavantage.  La jeune semi-elfe n'eut pas le temps de se couvrir quand elle sentit son armure tomber, libérant ses seins, puis quand ils découvrirent son intimité, ce qu'il restait de son string dans l'énorme main de l'un de ces bersekers. Elle fut surprise quand elle sentit un de leurs doigts s'enfoncer en elle alors qu'ils l'avaient mise à quatre pattes, mais celui ci fut rapidement remplacé par un sexe plus grand que celui d'un être humain et qui alla directement la transpercer.

La semi-elfe poussa un cri de douleur, mais heureusement le sexe de la créature n'était pas encore complètement dur, elle le sentit bander de plus en plus alors qu'il lui donnait de violent coups de reins, profondément en elle, son bassin frappant les fesses de l'elfe alors que son sexe semblait vouloir aller toujours plus loin en elle.

Elle avait connu des relations atypiques avec des créatures, mais là il n'y avait aucune préparation qu'un désir de la chevaucher. Synesa sentait un autre sexe, sur son dos cette fois, un berseker caressait son pénis dégoulinant de liquide pré-séminale. Il lui tira les cheveux, et devant elle un sexe pointant comme une tour et dirigé vers sa bouche. Synesa avait en face d'elle leur commandant mais celui-ci s'était donc écarté au profit d'un sexe n'espérant que d'être assouvi.

Le sexe se colla à sa bouche, qu'elle ouvrit pour recueillir ce fameux spécimen, rapidement couvert de la salive de la jeune femme alors qu'il faisait des vas et viens en elle. Le berseker qui s'acharnait sur ses fesses épprouvait une importante satisfaction à ramoner cet intérieur chaud. Le mouvement de ses seins se ballotant au rythme de la pénétration du berseker hypnotisaient certaines de ces creatures qui se défirent rapidement du peu de vêtements qu'elles avaient pour se masturber, impatients de plonger leurs sexes brulant en elle et d'en ressentir tout le plaisir.

Synesa ne pensait même plus à s'échapper, une solution qui lui semblait difficle, d'autant que depuis un sort jeté par un seigneur, elle voulait éprouver du plaisir et en donner.

Elle était Extrêmement docile ! Anormalement... expérimentée en la matière. Intéressant, pensa la seigneur pourpre qui l'observait se faire prendre comme un vulgaire réceptacle à foutre démoniaque.
La résistance amenait plus de souffrance, et c'était là le jeu de ses créatures immondes et sans cœur. L'elfe avait dû le comprendre rapidement ou en avoir fait les frais. Elle ne chercha même pas à fermer ses lèvres lorsqu'on lui présenta une verge répugnante. Certains pouvaient en être déçu, tandis que d'autres y voyaient un défi supplémentaire. Cherchant à pousser toujours plus loin les limites de l'acceptation des mortels. Elle semblait se contenter de son sort, et c'était tout bonnement inconcevable pour la bande de démon violente et cruelle qu'ils formaient.
Aussi, leur jeu, serait de la forcer à pleurer, à les supplier d'arrêter... et ainsi, Arsl'ath Malk prendrait son pied.
Il n'était pas comme les démons de rang inférieur. Ceux-ci éprouvaient des émotions très proche du commun de mortel, avec des pulsions similaires et leur conception du plaisir était quasiment similaire avec celle d'un homme.
Mais le seigneur pourpre... était d'un autre genre ! Le sexe n'était qu'un moyen de pousser leur cœur des Hommes dans des émotions si vive et si intense qu'il pouvait sans nourrir. Fondamentalement, le physique des gens de Terra ne lui inspirait pas grand chose, mais la souffrance dans leur yeux ou la perversion dans leur cœur, alors qu'il les secouait de son glaive de chair, était ce qui lui plaisait. C'était là où il nourrissait pleinement son appétit qu'on pouvait comparé à l'appétit sexuel d'un humain.

Cette douce elfe, prise en sandwich entre deux démons ne faisaient pas exception à la règle... et c'était plus la situation, l'humiliation qu'elle allait enduré qui plairait à Arsl'ath Malk. Alors que ses démons, voyaient Synesa comme une plante merveilleusement bandante qu'il fallait à tout prit remplir de leur semence.
Et ils n'y allèrent pas de main morte. La pauvre pouvait sentir les doigts griffues de celui qui la sodomisait, dans ses hanches, faisant perlé quelques goûtes de sang alors qu'il s'acharnait comme un diable. Son sexe déformé ramonait sans douceur sa croupe, allant et venant maladroitement, se tordant comme une immonde limace grasse et gluante.
Le berserker qui l'enjambait commença a sa masturber, enroulant son sexe dans les cheveux argentés de cette pauvre elfe. Son liquide pré-séminal se rependit généreusement dans sa tignasse alors qu'il accélérât la cadence, secouant la tête de celle-ci.
Devant elle, les démons se battaient pour lui bourrer la bouche. Celui qui était occupé en avait conscience et il ne ménagea pas ses efforts, cherchant à se procuré un maximum de plaisir avant que des griffes ne lui entaille la chair et qu'on le pousse... comme des chiens affamés sur le dernier bout de viande. Un autre se présenta donc, mais il fut immédiatement repoussé et un plus imposant força son énorme verge entre les lèvres de l'elfe. Elle dû ouvrir sa bouche à l'extrême, raclant ses dents contre le membre du démon et étirant ses lèvres au point d'en éprouver une grande douleur.

Les autres autours ricanaient tout en s'approchant... un main s'empara de l'un de ses seins que fut pétrit sans douceur. De gros doigt puant pincèrent le nez de la pauvrette, provocant l'hilarité générale.
Le démon coincé entre ses lèvres en profita pour faire aller et venir son gland bien dans le fond de sa gorge, bloquant ainsi toute possibilité de respirer... la pauvre elfe subira se traitement de long moment, ne pouvant absolument rien faire car des mains maintiendront ses bras bien en place, afin qu'elle reste bien sagement à quatre pattes comme la chienne qu'elle était, est, et sera pour de longue heure... voir plus longtemps si l'envie leur en prend.