Eiki bandait tellement mal qu’il en avait mal, mais sacrément mal. Il était incapable de se dire à quand remontait une telle érection et une telle situation. Grisante, électrique, il avait l’impression qu’un transformateur électrique venait d’exploser le long de ses cuisses. Dans son imagination enfiévrée par le désir et par la bouche magique de Jessica, qui était comme un puits sans fin de plaisir profond, il imaginait son sexe prendre la forme d’un piston, d’une machine industrielle qui allait déboîter le corps de cette Australienne chaude comme le Mont Fuji. Son trouble et son plaisir augmenta encore d’un cran quand, joueuse, elle enfonça sa langue dans sa bouche. Eiki sursauta quand la langue de la femme heurta la sienne, et il redressa les dents, en craignant de la mordre. Ce serait l’accident bête ! Il tremblait, et crispa ses doigts sur le corps de la femme, notamment son épaule, afin de se détendre. Yeux clos, Eiki s’absorbait contre elle, convaincu d’être, ici, l’élève. C’était avec humilité& qu’il acceptait cette situation. Il avait initialement craint que son statut de novice ne soit un obstacle aux yeux de Jessica, car il se disait alors, naïvement, qu’elle recherchait, au sein du corps enseignant, un amant expérimenté, le mâle viril qui la changerait de tous les éjaculateurs précoces qu’elle devait s’enfiler dans sa classe. Pour le coup, c’était lui qui avait raté la marche dans la salle de classe, et notre courageux senseï (qui adorait la manière dont Jessica le disait, avec ce souffle le long de ses lèvres et cette aspiration rose qui ressortait de sa bouche) entendait bien se rattraper en ce moment.
Même si Jessica n’était pas chez elle, c’était elle qui menait la danse, et elle le lui montrait en ce moment, en l’embrassant tendrement, longuement. Elle jouait avec l’homme, lui montrant toute son expertise dans ce domaine, tout son talent, un talent certain et indéniable, qui ne demandait qu’à s’affirmer, et qui croissait à chaque fois. Il goûtait à ses lèvres, et jouait avec sa langue, déplaçant la sienne, en constatant qu’elle n’était pas figée à son palais. C’est ce qu’on appelait un French Kiss, du nom de ce peuple spécialiste en baisers.
« Hum... »
Il soupira contre la bouche de la femme, et sentit cette dernière remuer un peu. Son sexe heurtait ses cuisses, et il soupira quand les jambes de la femme s’enroulèrent autour de sa taille. Eiki se redressa alors, et posa une main sur les cheveux de la femme, glissant l’autre le long de sa nuque, et la souleva. Elle était lourde, mais lui était fort. Sans être baraqué comme Schwarzenegger, Eiki faisait souvent du sport, s’entraînant, et on en voyait les résultats en ce moment. Il souleva Jessica au milieu de ce salon, sans rompre le baiser, la serrant contre lui, serrant si fort qu’il craignait même de l’étouffer. Les seins de la femme formaient comme deux tisons de plaisir qui s’enfonçaient contre son torse, le faisant trembler. Le plaisir affluait dans tout son corps, un plaisir jouissif et bienvenu. Sa main caressait son débardeur, et glissait parfois sur sa peau. Une peau douce, chaude, mais empreinte d’une sorte de fraîcheur innée qui le faisait trembler. Il l’embrassait, encore et encore, sans relâche, les minutes défilant à toute allure.
Elle maîtrisait la danse, et ce fut elle qui rompit le baiser, un baiser qui avait balayé toutes les interrogations et tous les doutes d’Eiki. Au diable Mashi, au diable le regard des autres, au diable tout sauf eux deux ! C’était la seule chose qu’Eiki voulait en ce moment : elle. Leur baiser se termina trop tôt pour Eiki, et, alors qu’il voulait l’embrasser à nouveau, en rapprochant instinctivement son visage du sien, Jessica le repoussa. Ses chevilles heurtèrent le canapé, et, dans un soupir, il s’affala dessus.
Divine et magnifique, elle se dressait là, au milieu de son salon, et EIki déglutit à nouveau. Elle avait joué avec lui pendant ce baiser, joué en se servant de son bassin, joué avec son corps, avec ses lèvres, ses doigts... Une véritable experte qui se rapprocha lentement de lui. Son membre turgescent tapait contre son pantalon, et, alors qu’elle se rapprochait, le souffle vint à lui manquer.
« Je... Jessica... »
Le courageux professeur déglutit quand elle se rapprocha, se mettant à califourchon sur le canapé, l’encerclant totalement. Plus aucune échappatoire. Il releva la tête, voyant son beau visage se découper par-delà les obus de chair. Son petit short noir heurta son pantalon, et elle appuya dessus, comme si elle enfonçait sa main sur un buzzer qui déclencherait des réactions chimiques dans tout le corps d’Eiki.
Elle lui parla alors, de sa voix mielleuse, de sa voix sensuelle et magnifique, en résumant très bien sa situation. Sans pouvoir se l’expliquer, l’entendre dire qu’il bandait « très fort » déclencha en lui une onde masculine de satisfaction, comme une sorte de virilité inconsciente et néanderthalienne. Il n’arrivait plus à parler, et elle l’embrassa sur tout le pourtour du visage, chacun des baisers déclenchant en lui comme des hoquets de stupeur et de plaisir. Elle le manipulait comme une poupée gonflable masculine, car elle savait que l’homme ne manquait pas de volonté et d’envie, mais d’expérience. Il sentait les mains de la femme remuer sur sa chemise, une chemise trempée, et, tout en l’embrassant, en déplaçant sa tête sur tout son visage, elle parlait, lui disant des mots chaleureux, envoûtants, qui le berçaient et le faisaient rêver. À lui... Toute à lui... Rien qu’à lui. Dans les faits, c’était plutôt l’inverse, mais il saisissait volontiers l’idée.
Elle lui dicta alors ses ordres, et il répondit presque instinctivement. Ses mains étaient alors dans le vide, et il les posa sur les hanches de la femme, les caressant, et les remonta vers ses seins. Il tira sur les rebords du débardeur, et fit sortir les seins, en déglutissant lentement.
« Tes... Tes seins... Ils... Ils sont si gros, J-Jess’... »
L’homme déglutit à nouveau, et approcha son visage, puis le glissa entre ses seins, et déposa ensuite ses lèvres sur l’un de ses seins. Il s’y enfonça un peu, et déposa un baiser dessus, puis approcha sa langue de l’un de ses tétons, ce petit bout rose pointu et tendre. Sa langue était nerveuse, et il reprit son souffle, fermant les yeux, avant de le lécher et de le suçoter. Ses mains, elles, retournèrent caresser le corps de la femme, et filèrent dans son dos, afin de plaquer son visage contre le sien. Ses mains étaient dans le bas de son dos, la ceinturant, et il entreprit d’en laisser tomber une, se rapprochant ainsi de ses fesses, son délicieux cul, qui le hantait, et le hantait encore plus depuis qu’il l’avait vu, serré dans ce short noir.
« Hnnn... »
Sa tête était contre l’un de ses seins, s’absorbant dans ce plaisir qu’elle lui offrait... Et qu’il acceptait sans aucun problème.