Décompresser ! -Mercury-

Impossible de ne pas exploser quand un Responsable mal odorant vous crie dessus sans aucune raison. Elle n'avait pourtant commis aucune erreur, pas bégayé au téléphone, pas arrivée en retard, pas insulté un gros fournisseurs... Non non... Elle n'avait rien fait qui puisse expliquer la soufflante qu'elle avait dû subir sans broncher, durant de longues minutes, par un petit chef tyrannique qui se pensait certainement dans son bon droit, de hurler sur les employées, sous prétexte qu'il était au dessus d'elle dans la hiérarchie.

S'acharnant, il avait fait en sorte qu'elle ait à refaire l'ensemble du fichier-clients pour le lendemain, spécialement pour cette grosse réunion, importante, ... Kara était la dernière à partir du bureau, elle avait dévoré un sachet de bonbons du distributeurs de confiseries sans que cela ne la cale, mais impossible, pas le temps. Elle s'arracha les cheveux, pesta, grogna, et fut finalement délogée de son bureau par l'équipe de nettoyage : dehors madame, on ferme.

Il était tard, elle n'avait pas beaucoup mangé, elle se sentait hargneuse, vexée d'avoir été humiliée par un gros porc dégarni. Elle avait besoin de se défouler, de penser à autre chose... Résistant à l'envie d'aller immédiatement à son appartement pour enfiler un vieux jogging et rejoindre ses "amis" virtuels pour se plaindre, et éventuellement se faire consoler par des phrases toutes faites, Kara s'arrêta une station de métro plus loin et pénétra dans le nightclub qui faisait l'angle de la rue.

Elle y allait de temps en temps, c'était assez grand pour qu'elle n'ait pas l'affreuse surprise de croiser quelqu'un qu'elle connaissait, et pas non plus immense, histoire de ne pas être noyée dans la masse. Sa mine était anormalement grognon, après sa soirée immonde, elle avait besoin d'un remontant ! Le videur la laissa passer, même si elle avait plutôt le look de la working girl plutôt que de la clubbeuse, mais il fallait de tout... C'était assez courant, les employés de bureau qui venaient chercher le salut dans l'alcool, la danse, voire plus...

Déposant au vestiaire sa veste, elle slaloma entre les clients qui profitaient déjà de la soirée et se fraya un chemin jusqu'au comptoir. Il y avait un mec et une nana, affairés à servir les consommations, et l'affluence du début de soirée qui commence sur les chapeaux de roue était palpable.

"Bonsoir..." Pas de réponse. "Hé ! Bonsoir !" La musique était beaucoup trop forte. Ou alors, elle était transparente ? Son visage pincé se crispa encore, elle grimaça, se sentit encore une fois vexée. Mais qu'avaient-ils tous aujourd'hui ?!

La conspiration n'était pas finie... Kara décida de faire demi-tour, tant pis pour la soirée de décompression, elle allait rentrer chez elle, enfiler une vieille chemise, ouvrir un pot de Ben&Jerry's et jouer en ligne toute la nuit. Mais avant de s'éloigner elle pesta un "Connards !" bien vifs, à l'attention des serveurs.

Elle l’avait cherché tout le début de soirée…

« Tiens !! Humph ! Han ! »

Et elle l’avait trouvé…

Les grognements de Mercury accompagnaient les gémissements féminins dans la pièce froide des toilettes… Cela faisait 10min qu’il avait commencé à la limer en bonne et due forme, elle était trempée…

Une bonne demi-heure avant, quand cette jolie biche blonde l’avait abordé il avait tout de suite compris ce qu’elle cherchait et après l’avoir entendue débiter son lot d’inepties dans une conversation sans intérêt il s’était décidé à lui trouver une meilleure utilité à cette petite minette de 20 ans….

« Oui….. baises moi bien… » gémissait elle… elle était superbe ainsi, à cheval sur un chiotte de boite de nuit, genoux sur la lunette, ses talons aiguilles touchant presque l’intérieur de la porte…. Ses collants étaient retroussés à mi cuisses de même que son string…. Les hanches de Mercury venaient s’écraser contre ses fesses avec un « schlac » régulier, ses mains crispées sur ses fesses…. Rien de tel qu’une levrette improvisée avec une jeune inconnue pour commencer la soirée….

« Humm !!! Bébé ! » gémit il d’un coup en retirant son membre congestionner pour arroser de semence chaude ses fesses et son entrejambe ravagé, il cligna des yeux en respirant lentement, attendant que sa jouissance se termine…

« Trop bon…. » murmura t’elle les cheveux collés à son visage en nage….

« Comme tu dis… » fit il en esquissant un sourire, il attrapa le rouleau de papier toilette fixé à la cloison et le fit tourner sur lui-même d’une main avant de le déchirer pour s’essuyer le pieu qui perdait lentement en taille… C’est comme ça qu’il concevait une bonne baise, sauvage, immédiat et à la limite du crade…
Il se recula pour la laisser se mettre debout et s’essuyer comme il faut tandis qu’il déverrouillait la porte… les quelques filles qui se remaquillaient devant le grand miroir ne furent pas surprises de les voir sortir, fut le boucan qu’il faisait… un bruit bien entendu nettement couvert par les caissons de basse de la salle principale où la musique donnait à plein régime… il reboucla son jean et s’approcha du lava bo pour s’asperger le visage d’eau et se recoiffer… il sentit sa chemise, ses dessous de bras… RAS… le temps que la petite lui écrive son numéro de téléphone dans le creux de la main et le voila qui ressortait dans l’arène bruyante…
Se faufilant sur le dance floor il s’approcha du bar, prêt à passer de l’autre côté pour reprendre son shift, Yoko  sa collègue l’avait remplacé avec Chris le nouveau… Il entendit une sorte de clameur indistincte prêt de lui qui ressemblait à une insulte…

* Houla* Apparemment une nana, brunette la trentaine, bien roulée, avait quelque griefs avec ses collègues, leur crachant des noms d’oiseaux en s’éloignant du bar… Il vint prêt d’elle et se cogna doucement contre son dos…

« Désolé !! » fit il dans le boucan et la pénombre, les spots rouges et bleus les éclairant par intermitence… levant les mains en évidence comme le veut la coutume pour montrer qu’il n’avait pas voulu lui saisir le boule, il s’approcha et lui passa une main doucement sur le côté du visage, peut être au risque de la choquer et vint lui parler à l’oreille…

« Je dis : désolé ! T’as un prob au bar ? C’est des cons ! » il se recula d’un centimètre, serrés qu’ils étaient au milieu de la horde, retirant sa main de son visage il lui prit sa main et commença à aller vers le bar… Il avait envie d’un petit jeu, l’envie de se faire passer pour un trou duc anonyme standard…
Arrivant devant le comptoir gluant d’alcool séché et couvert de verre à cocktail vide il joua des épaules pour parvenir au bord et interpeller le jeune homme derrière en lui jetant un glaçon dans le dos, faisant deux trois signes et parlant sous couvert de la musique de sorte que la demoiselle ne puisse pas l’entendre…

Il se retourna vers elle et haussa les épaules, l’’air de dire « mission accomplie », s’approchant il lui dit de nouveau à l’oreille

« Hésite pas à t’imposer ! », se retournant il vit que son collègue venait de poser un long island et une vodka pèche, prenant les verres il la laissa choisir et sirota légèrement celui qui lui restait…

« J’t’ai jamais croisé ici ! » lui dit il à l’oreille en se penchant, il essaya de la détailler de la tête aux pieds, difficile ici…

Et comme si tout ça ne suffisait pas, un choc la fit avancer d'un pas plus vite. C'était léger, mais quand on est déjà agacée, ça devient une montagne. Kara se tourna derechef avec l'intention d'engueuler le maladroit mais... elle avait déjà une paume contre sa joue et une bouche près de son oreille. C'était quoi ce plan ?

Elle n'avait pas été assez vive pour le virer par une gifle, et en réalité, elle avait été prise de court, et troublée par la voix et l'attitude du type qui l'avait heurtée. M'enfin, pas facile de dire à quoi il ressemblait vraiment, elle n'avait pas eu le temps de le détaillé, encore savait-elle qu'il était brun enfin pas blond, et qu'il n'avait pas l'air hideux... C'était large. Grognon, elle fut terriblement satisfaite d'entendre quelqu'un aller dans son sens au sujet des connards du bar, et ne se priva pas pour acquiescer :

"Ah ça, tu l'as dit. Un quart d'heure que je les appelle, super professionnel..." Ahhh... râler. Un passe-temps tellement agréable. Se défouler sur quelqu'un d'autre, c'était tellement bon, surtout quand on partageait ça avec quelqu'un d'autre, parce que grogner toute seule dans son coin la rendait seulement acariâtre.

Kara sembla donc un peu moins maussade, et si l'attitude directe du mec était à la fois choquante et à la fois agréablement surprenante, la Working Girl sembla apprécier sa spontanéité cavalière. Il lui prit la main et elle fut entraînée jusqu'au bar, revenant sur ses pas, se laissant porter un peu incrédule... Non mais ce n'était pas si grave si elle ne buvait pas ce soir, elle aurait très bien pu passer la nuit sur Internet à tuer des créatures hideuses sur un jeu vidéo... Mais voilà, elle était un peu curieuse de savoir ce qu'il avait en tête, et maintenant qu'elle pouvait un peu mieux dévisager son postérieur qui lui montrait la voie, Kara trouvait moins d'attrait à sa soirée pyjama.

Enfin, victorieux, il rapporta deux trophées d'un air faussement blasé. Comme s'il n'avait pas décroché la lune, mais avait seulement réussi là où elle avait échoué. Et comme si ce n'était pas si compliqué que cela. Suffisait d'un glaçon, quoi... Kara leva un sourcil, ravala sa mauvaise humeur à voir son petit sourire et sa barbe parfaitement taillée, alliée à des yeux assez charmeurs. Bon. Okay. Elle allait le prendre, ce verre.

Pas le temps d'hésiter entre les deux, la vodka pêche lui plaisait davantage niveau couleur. Elle s'en saisit en se faisant la remarque que, décidément, ce type prenait tous les prétextes pour lui murmurer des trucs à l'oreille. Comment ça la musique était trop forte ? Ah oui. C'est vrai. Kara eut un petit sourire, en haussant une épaule.

"J'viens pas souvent, j'aime pas trop la musique qu'ils passent." Fit-elle en s'efforçant de parler distinctement malgré les boum boum. D'accord, sa technique était la bonne, alors Kara l'imita, s'approcha un peu plus, et après tout, ce n'était pas si désagréable. "J'aime pas leur musique." Répéta-t-elle.

Et en général, causer en boîte, ce n'était vraiment pas sa tasse de thé. Hurler trois ou autre fois la même chose, c'était pénible à la longue. Mais elle tenait à ajouter :

"Merci pour le drink." A nouveau contre son oreille, et le changement de chanson n'aida pas ses tympans à aller mieux, ni leurs deux corps à s'écarter. C'était encore plus rythmé. Enfin, encore plus fort en basses, quoi. Elle soupira, tourna les yeux à droite et à gauche, et à nouveau, sa joue vint frôler la sienne.

"Il y a une deuxième salle là bas, je sais pas si tu connais. C'est mieux pour parler." Bah, ouais. Parler. Un type charmant venait de lui offrir un verre, elle n'allait quand même pas l'envoyer balader, même après une mauvaise journée ? Kara, ignorant tout de la réelle identité de son compagnon de boisson, lui saisit la main et l'entraîna à son tour à travers la foule. Entre quelques coups plus ou moins doux, des slaloms, des bouchons... elle poussa une porte battante, descendit plusieurs marches, et la seconde salle du nightclub s'offrait à eux.

Plus petite, moins bondée, une musique électro toujours, mais beaucoup moins néfaste pour les oreilles. La moyenne d'âge était plus élevée (plus de vingt cinq ans quoi, c'est pas vieux !), mais au moins, on pouvait parler un peu mieux. Kara s'installa dans un fauteuil devant une table basse où elle posa son verre, et profita d'une lumière moins éblouissante, plus lounge, pour détailler un peu mieux son interlocuteur. Le petit sourire qu'elle avait semblait satisfait de ce qu'elle voyait. Elle était curieuse d'en savoir plus...

"Ca t'ennuie pas qu'on ait bougé ? Je ne supporte pas cette musique... J'sais pas pourquoi je suis venue ici d'ailleurs..." Finit-elle sur un relent bougon.

Ah tiens, la voila qui prend les devants, bonne accroche, il lui plaisait, ça se sentait, elle semblait avoir assez de plomb dans la tête pour savoir ce qu’elle veut sans jouer les saintes nitouches comme une vulgaire gamine de vingt piges…. Il avait fermé les yeux quand elle s’était approchée pour lui parler à l’oreille, tournant imperceptiblement la tête vers la sienne, sa bouche presque en contact avec son oreille alors que la voix de cette fille montait dans la sienne, il inspira pour sentir son parfum, son odeur…. Machinalement il avait levé les bras pour prendre du bout des doigts ses coudes graciles et ses avant bras pendant qu’elle lui parlait…

Elle lui prit la main, ce qui l’electrisa… Bien sur il la lui avait pris il y a un instant mais là c’était différent… prendre un main et se faire prendre une main sont deux sensations très éloignées, il affermit légèrement ses doigts autour des siens tandis qu’elle le remorquait à travers la foule…

« ….. » il se l’imagina lui faisant poser sa main sur la surface chaude et tendre de ses cuisses gainées d’un collant et la faire remonter le long jusqu’à une zone plus chaude et moite… cette seule perspective lui fit doucement gonfler son membre sous la surface du jean… oui ma belle, emmènes moi où tu veux…

La seconde salle était en effet plus « calme », pas de spot tournant et clignotant mais une lumière tamisée agrémentée de légers fumigènes… des tables basses avec de grandes banquettes, des petits poufs et de grosses poufs ça et là également… Il allait s’asseoir en face d’elle mais se ravisa et tourna autour de la table pour venir se mettre sur la banquette à ses côtés, une jambe pliée et posée dessus et son bras posé le long du dossier, il la détailla lui aussi…. Vraiment craquante… une sorte d’incarnation vivante de tous les fantasmes qu’on peut avoir sur la secrétaire de direction typique, si tant est qu’elle le soit en effet…

« Non ça m'ennuie pas du tout... Tu sais c’est pas la musique qui compte, c’est surtout le rythme… Moi non plus j’aime pas forcément ce genre de musique, l’essentiel c’est de bouger, oublier un peu la journée… t’aimes pas danser ? » demanda t-il… il allait surement se faire engueuler par le patron pour avoir déserter ainsi son poste alors qu’il devait reprendre son shift, mais cette nana lui donnait les crocs…

« Comment tu t’ap… ? » il s’était interrompu car ils avaient tous deux posé la question en même temps, il sourit et la regarda dans les yeux, prenant une inspiration avant de parler comme si il avait une envie subite…

« Je me disais… avant qu’on se présente, qu’on fasse connaissance tout ça… tu préfèrerais pas qu’on baise plutôt… hum ? » demanda t-il avec une candeur mêlée de naturel

C'était beaucoup mieux dans ce genre d'ambiance qu'au dessus, du moins, Kara était partie pour lui expliquer qu'elle aimait danser, enfin surtout après quelques verres, qu'elle se fichait dans ce cas-là de la musique, pourvu qu'elle ne soit pas toute seule sur la piste, bien sûr. Se déhancher toute seule même pompette, Kara n'était pas assez sure d'elle pour oser... ou alors il fallait qu'on l'aide un peu...

Ils avaient ouvert la bouche en même temps, après tout, elle aurait bien aimé pouvoir le remercier de lui avoir offert un verre, et une chance de se "venger" des deux connards de barmen, sans finir sa soirée au fond d'un pot de crème glacée à la vanille. Hasard ou pas, Kara eut un petit rire face au mimétisme de leur réplique, et une seconde, resta immobile, captée par le regard, droit dans ses yeux, de ce type.

Whoua. Intense, comme regard. Ils semblaient être sur même longueur d'ondes, c'était plaisant, ce mec ne semblait pas se prendre la tête, mais avait quand même une attitude réfléchie, un chouïa négligé, nonchalant, mais tout ceci était réfléchi tout de même, elle en était persuadée. Du moins le crut-elle, s'attendant à une petite remarque genre "hé, mais les grands esprits se rencontrent", prétexte à un peu de drague, puisqu'elle avait changé son air bougon par une attitude avenante, curieuse, et un peu charmeuse. On ne se refait pas. Kara but une gorgée de sa vodka pêche.

"Je m'appelle Ka..." Elle n'eut pas le temps d'en dire plus, son compagnon de boisson venait d'ouvrir la bouche. Et quelle proposition ?! Elle manqua s'étouffer avec le liquide dans la bouche, et ses deux billes bleues s'arrondirent. Ah ouais ? Comme ça ? Genre, on baise. Ca fait deux secondes qu'on se connait.

En un instant, elle avait levé un sourcil. Okay, les choses étaient claire maintenant, il n'avait même pas envie de se faire chier à flirter et sous-entendre des trucs. Quel mauvais joueur, il voulait le trésor avant l'abordage, bel esprit. Hum. En réalité, cette audace venait de saisir la jeune femme, étonnement certes, mais c'était plaisant, qu'il se fiche de tout pour simplement exposer son envie. Elle eut un petit rire bas, cachant ses dents derrière sa main, dans une attitude un peu pincée, sans doute accentuée par son parfait costume de Working Girl. Mais ses yeux exprimaient le contraire... S'il était aussi cavalier dans tous les domaines, Kara demandait à voir.

Elle se redressa, bombant légèrement la poitrine, peut-être involontairement, allez savoir, et posa sa main sur sa cuisse, pour appuyer ses paroles.

"Sans finir mon verre ?" Elle avait un visage à la peau claire, impeccable, lisse, ses petites lèvres corail avaient un sourire angélique mais on ne pouvait pas dire qu'elle avait l'air innocente, malgré son faciès. Sans doute à cause de sa main qui remontait le long de son jean, alors qu'elle restait accrochée à ses yeux avec insistance.

De sa main droite, elle leva de nouveau son verre jusqu'à ses lèvres, ne cilla pas, garda son regard dans le sien d'un air provocant, et le vida lentement, à très petites gorgées. Une fois la vodka enfilée, la chaleur monta d'un grand encore, même si la proposition de ce gars avait fait monter la température.

"Tu me diras quel prénom je dois gémir." Son joli sourire, une peau rosée et de grands yeux pétillants ne suffirent pas à donner à sa phrase un peu de vertu. Sa main frôla dangereusement l'entre-jambe de son futur amant, le sourire de Kara s'agrandit sur la droite.

- Hé, tu danses ?

Hein ? Kara se retourna, surprise par une grosse paluche qui venait d'écarter ses cheveux courts pour se poser sur son épaule. Des mains avec des ongles dégueulasses... Elles appartenaient à un grand type assez mince, le crâne pratiquement rasé, des boucles d'oreille en diamant et une chemise dans une matière synthétique qui laissaient voir de belles auréoles sous ses bras... La classe totale. Ah, lui aussi il était audacieux. Mais la main de Kara, sur le point d'aller effleurer le bas-ventre d'un mec assis tout contre elle, ce n'était pas déjà assez explicite pour ce lourdeau ? 

Il hocha la tête d’un air compréhensif

« Oui, je penses que tu peux le finir… » fit il amusé… son membre gonflé et chaud donna un acoup sous le tissus de son jean quand elle posa sa main sur sa cuisse, ça y est, il était allumé, il la voulait et il la voulait maintenant… Connaître son odeur, le gout de sa sueur, le gout de son sexe, la chaleur de ses entrailles, elle devait y passer, impossible d’y couper…

« Qu… » alors qu’elle montait lentement sa main en le fixant dans les yeux au risque de le faire exploser et qu’il l’allonge directement sur le bar pour la sauter sauvagement, une sorte de jackie tuning absolument gerbant venait de l’aborder… comme ça, tranquille le mec, il la voyait en train de flirter et venait s’immiscer comme cela, on devait lui accorder d’avoir une sacrée paire de burne pour avoir ce culot….

« Crèèèèèèève !!!!! » rugit Mercury en lui poignardant à plusieurs reprise la jugulaire avec une bouteille qu’il venait de briser en deux, le sang l’aspergeant par hectolitres… Il secoua la tête incrédule pour chasser cette vision qu’il venait d’avoir et se leva pour saisir lentement la main du type qu’il rêvait d’égorger…

« Hey trou duc… retires tes mains de ma propriété… » fit il froidement, il était prêt à lui faire les météores de pégase là, en effet c’était chasse gardée là, ils étaient tous les deux, la belle brunette inconnue et Mercury, à la limite de commencer les préliminaires… et voila que ce gros sac à foutre venait se planter entre eux deux…

Et alors que le gros cono levait un poing pour lui en coller une, Mercury fut plus rapide, se penchant en avant pour lui mettre un énorme coup de boule dans les couilles (chose absolument impossible à faire irl)… il s’écrasa au sol en gémissant….

« Gémit simplement mon trésor, ça suffira… » glissa t-il à la jeune femme avant de se rasseoir dans la pénombre à ses côtés…

« Tu veux commencer par quelque chose en particulier… ? »  demanda t-il curieux en passant le bout d’un doigt sur sa joue… elle avait la peau vraiment douce…

« Des envies ? Des tabous ? »

Kara avait eu juste le temps de retirer sa main de la cuisse de son futur plan cul qu'elle le voyait déjà défendant sa vertu de manière tellement chevaleresque... Les sourcils levés, elle laissa les deux coqs s'entretuer d'un air légèrement amusé. Ah, elle avait été traitée de "propriété" comme il aurait dit "de mon bétail" mais elle n'allait pas s'offusquer pour si peu. Ce mec lui avait directement proposé un verre, et de sauter la case drague pour tout de suite aller à l'essentiel, pourquoi s'étonner qu'il ne la prenne que pour un corps ?

Kara n'était pas du genre à se sentir insultée pour ce genre de comportement. Si elle avait été blessée qu'on la prenne pour une "chose" aussi ostensiblement, elle aurait sans doute dès le début tourné les talons devant le bagou du type. Au lieu de cela, ce machisme vulgaire la titillait, elle trouvait ça couillu, en vérité. Jusqu'où pourrait-il aller ? Il ne manquait pas d'air et était très sûr de lui, peut-être avait-elle envie d'être là quand il tomberait de son piédestal. On sait tous la misérable faiblesse des hommes...

Une fois l'opportun expédié au tapis, il reprit la conversation là où ils l'avaient laissée, et Kara sembla amusée, un peu distraite peut-être, histoire qu'il ne pense pas que c'était du tout cuit. Mais la situation lui plaisait, enfin, plutôt crever que de le lui faire voir.

"Pour commencer ?" Kara se leva et vint poser ses fesses sur ses genoux. Ca devrait refroidir d'autres éventuels concurrents, en plus du coup de boule. "... Tu devrais finir ton verre." Un petit sourire en coin et elle passait un bras autour de ses épaules, tournant le dos à la salle, lui laissant le champ libre de sa seconde main pour reprendre là où elle avait été interrompue.

"J'ai pas de tabou, mais si quelque chose ne me plait pas, je te le ferais savoir." Fit-elle en collant ses lèvres contre son oreille. Cette fois, ce n'était pas pour couvrir le bruit de la musique trop forte. Sa main remonta jusqu'à son entre-jambe, où elle put constater qu'elle lui faisait de l'effet. "Oh..." Murmura Kara, jouant les effarouchées. "Tu as l'air à l'étroit là dedans." Elle sembla s'en amuser, mais se contenta de caresser au travers du jean suffisamment pour faire monter la pression. Il fallait avouer que ce simple effleurement lui donnait également des suées, il avait réussi à la faire changer d'humeur en quelques secondes, par quelques petits mots osés.

Ainsi assise, sa jupe de tailleur fendue remontait assez pour laisser apparaître discrètement une dentelle en haut de sa cuisse, et elle croisa les jambes pour tirer encore un peu sur le tissu dévoilant une jarretelle. Old School ? C'est vrai, mais on se sent toujours plus forte pour combattre le monde du travail en se sentant sexy.

Kara retira son bras autour de ses épaules, se pencha en se cambrant pour récupérer le verre qu'il avait laissé sur la petite table devant eux, et lui colla dans la main. "Bois, Trésor." Insista-t-elle, s'assurant qu'il ferait diversion pendant qu'elle retirait sa boucle de ceinture et le bruit du zip fut totalement atténué par la musique de fond. Elle tournait toujours le dos à la salle, lui permettant d'agir en toute impunité... Et sa main glissa sous l'élastique du boxer. Il avait l'air tellement pressé au point de sauter toutes les étapes, Kara lui donnerait ce qu'il veut, elle était curieuse de voir s'il serait aussi prometteur que son joli minois le présageait, et son audace l'excitait. S'il voulait se servir sans demander ni pardon ni merci, elle était décidée à elle aussi en profiter.

"J'ai les mains froides, hein ?" ronronna-t-elle la bouche contre le lob de son oreille, alors qu'elle pouvait désormais faire glisser sa paume contre la longueur compressée que cachait encore son pantalon.

« C’est gentil de me l’autoriser, bébé… » murmura t-il quand elle l’enjoignit à finir son verre, c’est vrai qu’au prix que ça coute, autant y gouter… Non pas qu’il eu à débourser quoi que ce soit vu qu’il est de la maison…

Il la laissa venir s’asseoir sur ses cuisses, elle passa un bras autour de son cou, son parfum était plus proche, il en sentait les effluves et cela l’enivrait.... Une de ses mains lui caressait le dos, se crispant sur le tissu de cette petite veste de tailleur… il finit par la descendre au niveau de sa taille pour la passer en dessous et toucher son chemisier doucement…

Il l’avait appelé « bébé »… c’était le signe… le signe qu’il avait envie d’elle au point que plus rien dans cette salle ne compte hormis cette femme… conquérir une femme et la posséder entièrement le temps d’un rapport charnel était une chose divine… bientôt il allait la connaître mieux qu’aucun des pauvres nullos de cette boite… cela le rendait fou d’excitation… Pas de tabous? Tiens tiens... t'as pas idée de ce que je vais te faire mon ange...

« Humph… » grogna t-il quand elle effleura la proéminence de son jean… à l’étroit ? Elle avait l’art de l’euphémisme…

« A ton avis… ? » répondit il avec défie « Est-ce que je le serai autant en toi ? » glissa t-il l’air de rien

Il se mordit faiblement la lèvre de la pointe d’une canine quand il découvrit qu’elle avait la panoplie complète de la garce de bureau… le porte-jarretelle sous la jupe-tailleur….

« Han salope… » lui murmura t-il à l’oreille, il enserra le cartilage entre ses dents faiblement, le souffle court… peut être allait il bien la sauter ici même finalement, allez savoir…
Inconsciemment et dans l’excitation de cette découverte il avait tiré sur l’arrière du chemisier pour le déloger de sous la jupe, touchant enfin le creux de ses reins chauds, faisant glisser ses doigts le long de sa colonne… enserrant fiévreusement la peau de son ventre tendre… Elle se pencha un court instant pour saisir son verre sur la table, aussi ne se fit il pas attendre pour la tenir par les hanches se faisant… ainsi assise sur lui et penchée elle était pratiquement offerte à sa queue… La lui planter… bon dieu qu’il avait envie de la lui planter…

« Merci bébé… » dit il avec tendresse quand elle lui mit le verre sous le nez… posant sa main libre sur la sienne il lui fit incliner le verre pour avaler le cocktail jusqu’à ce qu’il n’en reste rien… Sa main qui lui tenait les côtes sous son chemisier se crispa tandis qu’il se redressait en la plaquant contre lui… le temps de se pencher pour poser lui-même le verre vide… il se cala de nouveau contre le dossier de la banquette… fermant à demi les yeux quand elle commença à passer une main dans son boxer…

« ….. » il sentit bientôt les fins doigts manucurés et doux frôler la surface marbrée de veines et chaude de sa queue, sous le sensation il se contracta, presque à point de faire perler une légère goutte sur la pointe encore masquée… il portait à droite, et son membre compressé était encore coincé sur toute sa longueur, il fallait le dégager… Il serra les fesses en levant une seule cuisse, soulevant légèrement sa « camarade de jeu », espace suffisant pour qu’il passe un pouce sous le coté droit de son boxer afin de libérer la bête qui se détendit droite et congestionnée, pouvant être prise enfin au creux de cette main… la pointe douce et satinée, gorgé de sang et prete à lui explorer les entrailles fin heurter le creux de la main de Kara…

« Han putain… » lâcha t-il avec excitation, se cambrant pour enfoncer encore sa verge dans le creux de la main de cette inconnue, lui faisant explicitement comprendre qu’il fallait la lui saisir fermement…

« Vas y…. serres moi bien bébé… » gémit il en posant son visage dans le creux de son cou… son nez remonta à la naissance de son oreille, ses dents raclèrent doucement la peau de son cou…

« Fais voir… » glissa t-il d’une voix rauque… il voulait la caresser… l’explorer légèrement, mettre les doigts là où on peux se salir avec les filles pas sages… sa main glissa hors du chemisier pour venir s’enrouler autour de ses fesses, il lui mit une petite tape avec impatience, saisissant sa fesse gainée de tissu pour la soulever… il la laissa prendre appuie sur le sol quelques secondes de manière à glisser la main sous elle pour attraper le rebord de la jupe et le tirer en arrière, la faisant rasseoir sur ses cuisses… Tant est si bien qu’elle avait ses fesses directement posée sur le jean, sa jupe pratiquement entièrement retroussée, il fallait seulement maintenir l’illusion par rapport aux autres gens…

« Je sens d’ici que tu mouille, mon ange… » lui dit il avec un petit sourire sadique… il avait la main directement en contact avec la peau de ses fesses… Alors ma petite… ? Culotte ? String ? Boxer ? Quel genre est tu en train de salir ? Et surtout… quel gout tu as ? Il se contracta par anticipation au creux de sa main…

Quelle expertise il devait avoir de ce genre de situation pour être aussi ingénieux, et savoir au mieux articuler les mouvements et les contorsions pour arriver à ses fins ? Ce devait être un pro des jupes serrées et des pantalons étroit, il avait la dextérité nécessaire, ce qui laissait Kara rêveuse quant à la suite.

Toutes ses petites phrases murmurées avec cette voix grave ne faisaient que l'électriser d'avantage, d'autant plus depuis qu'elle avait contre la paume les veines exacerbée d'un membre chaud, et qu'elle sentait parfaitement à travers le tissus de ses sous-vêtements des doigts insistants.

Son string allait souffrir ce soir, alors qu'elle avait pensé le préserver de tout dommage en rentrant paisiblement chez elle... Mais elle ne regrettait aucunement. Désormais, sa peau était parcourue de légers frissons, la température de son corps venait de monter d'un cran. Sa main enserra la chair, fit rouler ses doigts sur toute la longueur disponible et cala sa joue contre la sienne pour l'empêcher de quitter cette position. Son nez dans son cou, son souffle sur sa peau, il avait interdiction de bouger.

En se cambrant, Kara accentua son poids sur sa main et ses genoux, pour accentuer le contact et sa bouche était à hauteur de son oreille.

"Tu t'attendais au contraire ?"

Tous ces petits noms et les dents qu'elle avait senti sur la peau de son cou résonnaient encore en elle, son rythme cardiaque accélérait, sa respiration ne tarderait pas à accélérer et à devenir rauque.

"Je te fais de l'effet" constata-t-elle en levant un sourcil presque ironique en commençant des mouvements plus appuyés de va et vient en inspirant contre son lobe d'oreille et venir le mordiller légèrement. Qu'il s'agisse de son occupation ou de sentir les doigts du barman contre elle, la tension se faisait sentir en elle, elle se raidissait par instant, et les mouvements de sa main furent bientôt trop entraînant pour qu'elle puisse se retenir d'onduler légèrement du bassin, signe qu'effectivement, il devait sentir sous le tissus son excitation monter.

Si elle n'avait pas été certaine qu'on allait l'observer, elle aurait céder à l'envie viscérale de le prendre en bouche, de connaître quel goût il avait. L'idée même qui venait de s'imposer à elle fit grimper son désir, et à défaut de lécher la peau de sa queue, suça le lobe à sa disposition, puis dessina de sa langue les contours de sa mâchoire, ses dents raclant son menton. Si elle devait attendre pour courber l'échine, peut-être pourrait-elle avait un avant-goût de ce qui l'attendait ?

Sa bouche se posa sur sa joue, puis à la commissure de ses lèvres. C'eut été si romantique si elle n'était pas en train de le branler avec ferveur, et que sa main libre ne pénétrait pas dans la jungle de ses cheveux noirs.

"Trouves-nous une remise ou un placard à balai, qu'on soit plus à l'aise..." Souffla Kara contre ses lèvres, le regard effervescent.

La main fine se contractait sur sa queue, répondant à ses faibles mouvements dus au peu d’amplitude dont il disposait, les doigts doux aux ongles vernis l’enserraient totalement comme un véritable étuis à jouissance… il voulait sentir la pointe de ses doigts caresser le frein et la calotte luisante et gonflée… le souffle court il se mordit la pulpe des lèvres…

« Vas y… vas y… plus vite…. » souffla t-il à court d’air… il avait désormais de quoi occuper ses deux mains, l’une passée sous la courte veste de tailleur englobait un de ses seins, le soupesait à travers les multiples couches de tissus, le malaxait… Son autre main presque coincée entre ses fesses et sa cuisse se crispait sur la peau satinée, elle fouetta rapidement la peau d’une petite tape tandis qu’il s’enhardissait encore plus… il sentait le fin cordon de dentelle noir du string que ses doigts frôlaient par intermittence…

« Tu veux me sucer bébé… ? » répondit il… souhaitait elle de la discrétion un peu d’intimité ? Voulait-elle éviter les regards ? Un quelconque dérangement ? Ou  peut être avait elle peur qu’on la voit s’adonner à ce comportement de chienne en chaleur ? Honte ? Allons donc… qui l’empêchait ?

Ce faisant sa main qui cherchait avidement à comprimer son sein dans son écrin de tissu avait agrippé son décolleté et tira dessus avec force, passant ses doigts sous le bonnet du soutien gorge jusqu’à ce que le sein soit pratiquement éjecté en dehors et coinça le bonnet écrabouillé et enroulé dans le tissus juste en dessous, laissant le sein nu reposé dessus… arrachant son visage du cou en sueur de l’inconnue il se jeta langue en avant sur le globe de chair et referma ses dents autour du mamelon… rabattant le pan de la veste sur son visage il la téta fiévreusement, lécha et suça de manière à durcir ce salopard de téton qui le défiait… sa main qui avait fait son travail pour le sein descendit en une seconde au niveau de ses cuisses pour se ruer sur le « V » obscur qui s’étendait au dessus des jarretelles… ses doigts effleurèrent le tissus chaud et moite…

« Hnnn sale petite… » énervée pas l’étroitesse du passage, sa main vint d’elle-même prendre un des genoux gainé de collant pour le pousser loin de son semblable, lui faisant écarter les cuisses pour revenir à la charge et cette fois lui raser l’intérieur de la cuisse de ses ongles jusqu’à atteindre la bordure du string et passer en dessous… un fine toison clairsemée et humide et immédiatement l’humeur visqueuse lui enduisit les doigts… ses lèvres féroces firent un léger sourire plaqué contre son aréole…
Ses doigts caressèrent sa chatte avant de s’unir deux par deux pour la pénétrer, il les recroquevilla en elle, les tournant, les écartant…

« Tu te fous de ma gueule ? » fit il avec agréssivité.. ses lèvres, sa langue, ses dents se décolèrent de son téton rougi et il la regarda comme si il allait la réduire en cendre…

« On va nulle part… tu vas nulle part… » fit il en bandant les muscles de ses cuisses pour la faire soulever, toujours assise en travers sur ses cuisses… il extirpa ses doigts souillé d’elle et lui cramponna un genou pour la faire se rapprocher, serrant sa fesse de sa main opposée et la faisant se soulever…

« …. » il ne quitta pas ses yeux du regard… sa main lâcha sa fesse et vint saisir sa queue pour l’orienter à la verticale, son string enroulé sur le coté et collé à sa fesse, il la fit s’asseoir sur son pieu surchauffé, ses yeux se révulsèrent et il ferma les yeux, se cambrant en elle… La baiser toute habillée était aussi excitant que de le faire dans la pénombre de ce lieu public à deux pas d’une table bondée…

« Bordel de merde… » fit il d’une voix muette, serrant de nouveau sa fesse et donnant un coup vif imperceptible tant sa position lui interdisait de bouger… elle était si chaude et humide, un bonheur…

A quoi c'était attendu Kara ? Ce mec avait proposé de la sauter avant même de lui demander son prénom, alors pour les petits coins isolés et calmes, il fallait s'en douter, c'était manqué.

"Ouh-hhumm" Lâcha-t-elle entre ses dents lorsqu'elle se sentit percée par le membre du barman, dont elle s'était assurée la vigueur avant. L'excitation qu'il avait su faire monter en elle et se savoir pénétrée dans un coin d'une discothèque sans prendre la peine de se cacher outre mesure ne faisait qu'augmenter sa fièvre.

Elle se mordilla la lèvre pour éviter tout haussement de ton et ferma les yeux en sentant entrer en elle le pieu brûlant écartant la chair humide, elle se contracta une seconde.

"Han !"  Lorsqu'elle rouvrit les yeux, surprise par un à-coup vif, elle se retint en enroulant un bras autour des épaules du beau brun, et répondit avec une ondulation langoureuse du bassin.

Il n'allait pas pouvoir mener la danse et n'en faire qu'à sa tête, cette fois, vu leur position, elle pourrait maîtriser un peu la situation, car ses mouvements étaient limités à quelques pics brusques, tout au plus. Il lui restait ses mains, bien sûr, mais elle avait le contrôle de leurs échanges, et comptait bien le lui signifier.

Elle fit rouler sa tête en un cercle lent sur l'axe de sa nuque de manière sensuelle, la longueur de son cou accentuée par son décolleté et un sein exhibé, et balança ses hanches dans le sens inverse, avec une lenteur qui l'agacerait certainement.

"Hey !" Un second coup de butoir la menaça, cassant son petit jeu voluptueux. Ce n'était pas l'endroit pour cela, visiblement... Il voulait la sauter vite fait bien fait, elle avait encore en tête son regard haineux lorsqu'elle avait proposé de se trouver un petit placard bien tranquille où elle aurait pu exprimer ses envies au mieux. Non... vraisemblablement, les envies de monsieur prônaient sur les siennes.

Elle eut un long soupir, empoigna les cheveux sombres et courts d'une main ferme, et le força à pencher la tête en arrière. Sa langue remonta de sa clavicule à son menton et elle plaqua sa main libre sur le bas de son visage, serrant sa mâchoire.

"Maintenant tu la fermes, et tu me laisses faire." Lui murmura-t-elle à l'oreille d'une voix qui était loin d'être celle d'une maîtresse-femme, plutôt douce, plutôt tendre, qui contrastait avec ses paroles. La poigne dont elle faisait preuve n'était pas anodine, certes moins forte que celle d'un homme, mais assez puissante pour arracher quelques touffes de cheveux ou une belle gifle.

Sans relâcher la chevelure, Kara put enfin remuer le bassin avec souplesse, ses fesses pressées sur son bas-ventre. D'abord d'un rythme lent pour imposer sa façon de faire, elle accentua sa prise dans les cheveux du barman et lâcha sa mâchoire quand elle fut sure qu'il coopérait. Il ne fallait pas se leurrer, elle n'allait pas réussir à tenir ce mouvement lascif très longtemps, elle avait les entrailles en feu et les frissons qui lui parcouraient la colonne vertébrales attestaient d'une envie d'un peu plus de tempo.

« T’es trop bonne… putain… » siffla t il les yeux dilatés par l’excitation, il suivait ses ondulations du bassin par les acoups de sa queue fichée en elle… Il la sentait si humide, elle ruisselait lentement sur ses cuisses… elle devait avoir si bon goût, il crever d’envie de s’en assurer en lui bouffant copieusement le minou et toutes ses parties tendres… à vrai dire il mourrait d’envie de lui faire tout un tas de choses, aussi dégradantes les unes que les autres… il suffisait de la regarder, moite et ondulante sur lui, pour avoir envie de la traiter comme la dernière des putes…

L’instant d’après elle lui tenait les cheveux et il n’était plus rien qu’un chien en rut, et il adorait cela aussi… oh oui, traite moi comme une merde, comme un objet… une queue, je ne suis que ta queue chérie…

« Je t’aime bébé… » c’était sorti comme ça, aussi fiévreusement que sa queue, elle, était rentrée… le pensait il ? Qu’importe, la passion, l’instinct, le cul parlait… son souffle était court… assise et serrée comme ça sa chatte était probablement deux fois plus serrée qu’à la normale… il allait pas tarder à partir en elle si ça continuait…

« Tu avale ? » demanda t-il sans retenue alors qu’une goutte de sueur roula sur son front… ses cheveux devenaient collant… il lui tenait la hanche et la fesse opposé à lui pour donner de la force à ses coups de queue…. Il souffla et retroussa son nez comme un lion courroucé…

« Non, attends… » il lui cramponna les hanches pour la faire se soulever et s’extirper de ses entrailles… un filet de cyprine coulant abondamment sur ses jarretelles, il réajusta son pantalon et se leva…

« Viens ! » fit il en partant dans la salle… l’avantage quand on fait parti d’un staff de nightclub c’est qu’on a une VIP room, et quand on se lance dans des acrobaties un peu plus détaillées mieux vaut de quoi s’allonger…

Passant une porte il disparu dans l’obscurité de l’autre côté, allumant une sorte de veilleuse près d’un sofa, elle eut à peine passé la porte qu’il la claqua derrière lui, pantalon sur les chevilles et queue dressée et raide comme du roc, lui attrapant la nuque il l’embrassa en la plaquant contre la porte, prenant sa jupe pour la remonter, aspirant sa lèvres inférieure il la mordilla en la regardant, lécha son menton et sa joue avant de descendre jusqu’à s’accroupir, il lui enleva une chaussure et posa le pied sur son épaule, écartant sa cuisse vers l’extérieur… elle sentait la fille souillée à 3  mètres… sa queue se contracta encore…

« Ouvres moi tout ça… » murmura t-il, son nez vint s’écraser sur la toison de son mont de venus alors que sa langue passa sur son sexe, le lapa, le fouetta, entrant pour la baiser de quelques centimètres… sa main au doigts écartés était posée autour et dilatait les replis de chair humides…

« hmmm… ça te plait ? » il continua de lui lécher le minou ainsi pendant 5 minutes, tenant sa main sur la sienne posée sur ses cheveux… avalant sa salive et la cyprine il se redressa en essuyant son menton, il l’embrassa…

« Je veux baiser ta bouche… » lui dit il simplement, l’amenant vers le sofa pour la faire asseoir, il se mit face à elle, une main sur la hanche… fais toi plaisir ma belle…

Elle avait été frustrée quand elle avait senti glisser en elle le sexe du Barman, au point de lui échapper, mais il semblait avoir changé d'avis et elle se fit tirer par la main en direction d'une porte de service. Peu importait où c'était, pourquoi il savait où aller, elle avait les jambes tremblantes et avait déjà eu du mal à marcher droit.

La porte, son dos immédiatement plaqué contre, elle lâcha un gémissement en sentant la langue la fouiller. Cette chaleur, ce feu qui lui brûlait la peau, elle manqua de perdre l'équilibre face aux assauts méticuleux mais imprévisibles, et se rattrapa aux cheveux de son amant. Il avait trop parlé avant, elle n'avait pas fait attention à tout, parce qu'elle était trop occupée à retenir ses sons rauques, mais maintenant qu'ils étaient dans un endroit plus propice, Kara pouvait faire entendre le son de sa voix.

Impossible pour elle de rester muette, elle ne savait pas faire discrètement. "Hhmmm..." Une fois la surprise fulgurante passée, elle put au mieux écarter sa cuisse qui frottait contre sa joue, et caler son pied sur son épaule correctement. Il avait l'air assoiffé, mort de soif, la hâte qu'il avait eue, fougueuse... Ca la rendait folle, elle se sentait mouiller et manquer d'air.

"O... Oui... ça me ... han... ça me plait..." Réussit-elle à répondre, sa main accompagnant le mouvement de sa tête.

Elle fut contrainte de passer sa langue sur ses lèvres pour qu'elles ne soient pas totalement desséchée, et sa bouche ouverte accueillit son baiser débordant avec gloutonnerie. Sa langue dans sa bouche lui rappelait encore les mouvements frénétiques qu'elle avait senti en elle, et Kara dévora ses lèvres, le décoiffa totalement.

Aux derniers mots du Barman, elle serra les cuisses, sentant couler sur ses jarretelles la preuve irréfutable qu'elle était folle de désir. Installée sur le sofa, sans demander quoi que ce soit d'autre, elle prit une seconde pour contempler en contre-plongée les cuisses nues et ce sexe tendu vers elle, raide, nervuré, appétissant... Elle remonta sa main le long de sa jambe, caressa ses bourses furtivement, et empoigna à nouveau sa queue, pour la diriger vers sa bouche.

Ses lèvres s'entrouvrirent lentement, en levant les yeux vers son visage, laissant passer la pointe lisse et douce sur la pulpe, la faisant glisser contre sa langue. Quelques mouvements lents de va et vient et elle vint lécher toute la longueur, une expression d'extase sur son visage de porcelaine. En aspirant de nouveau, elle inclina la tête pour faire gonfler l'intérieur de sa joue, et plissa les yeux de plaisir et d'excitation, ne pouvant se retenir de plaquer une main entre ses cuisses humides.

Sa main libre accompagna les coups de reins que donnait désormais le beau brun en sueur, en enserrant le pieu à la base. Le rythme s'accélérait, elle n'était pas sure de pouvoir contrôler quoi que ce soit dans cette situation, tant elle aimait sentir ce bulbe rond contre son palais strié. Alors que son index trouvait son clitoris, elle poussa un gémissement étouffé par le membre enfoncé loin dans sa bouche, et agrippa une fesse ferme et masculine.

« Hin… » fit il avec un rictus de plaisir sadique et dominateur, ses lèvres séchées par la chaleur s’entrouvrirent pour aspirer de l’air, il le bloqua dans sa gorge… ses fesses se contractèrent tandis qu’il cambra sa queue contre son palais…

« Han… » râla t-il en relâchant l’air bloqué, cette langue, ces lèvres serrées comme un cul à pilonner, la chaleur visqueuse de l’intérieur de sa joue…

« Ouais.. suces moi bien… » souffla t-il en donnant un léger coup de rein pour tenter d’atteindre ses amygdales… sa main vint caresser sa joue gonflée et vint agripper ses cheveux, l’autre main la rejoignit pour capturer tous ses cheveux et les éventuelles mèches rebelles qui pouvaient barrer son front et lui les tint en un chignon ferme, lui donnant un bon point d’accroche pour les amplitudes de son bassin… quelle pute, mais quelle pute… suces encore et encore…

« Ouais t’arrêtes pas ! » grogna t-il, il sentait sa main enserrer la base de sa queue, cela ne l’en raidissait que plus encore, il allait et venait… observait avec délectation la peau rougie et marbrée de veine de sa queue sortir d’entre ses lèvres, trempée de salive, et se réenfourner encore plus vite, comme si il avait devant lui son cul offert en levrette juste bon à être cramponné…

« Humphhh…. Vas y lèches… lèches bien… » sa main libre vint serrer la sienne sur sa queue et la faire sortir de sa bouche, il la passa sur sa joue, laissant un sillage humide et la cala contre le côté de son nez, le gland lisse et soyeux posé contre la naissance de son sourcil, qu’elle la lèche comme si ça vie en dépendait, comme si c’était l’unique source désaltérante dans un désert brûlant… serrant les dents de mépris et d’excitation il fouetta le bord de ses lèvres avec et sa joue… lui tenant la mâchoire de sa main en pince…

« Tu l’aimes hein ? » demanda t-il avant de glisser deux doigts sur sa langue et dans sa bouche… elle était sa chose… ça ne suffisait pas, il voulait qu’elle le souille aussi, il voulait se rabaisser, lui rendre la pareille, enfouir son visage entre ses putains de cuisses douces et chaudes à nouveau…. Lui tirant sur le chignon il la  repoussa en arrière, laissant ses cheveux moites en bataille… le sofa était suffisant large sur son assise pour permettre de reposer sur le flanc à deux sans aucun souci, c’était parfait…

« J’en veux encore… mais tu vas me laisser te le bouffer un peu bébé… ok.. ? » lui dit il en l’embrassant tendrement, se couchant sur le flanc il la laissa s’installer en sens inverse, et bientôt l’odeur de sa délicieuse petite chatte souillée lui vint à nouveau aux narines, sa langue en frétillait d’avance…

« Donnes moi ça… donnes la moi… » gémit il, il voulait la voir écarter sa cuisses pour y plonger… sa bouche vint se coller à son entrejambe ravagé… il aspira, puis tendit la langue, elle entra… fit un cercle, ondula… revint au creux de sa bouche pour savourer, comme un serpent hume une souris… la fine toison collante frottait à son menton, baissant sa langue il vint effleurer la petite pointe de chair, guettant ses soubressauts et attendant qu’elle le reprenne en bouche…. Il appuya de la pointe de la langue dessus, mit ses lèvres en « O » et vint l’aspirer doucement, le fouetta rapidement plusieurs fois, mettant son muscle rapeux et chaud à plat il lécha tout d’un coup et vint passer entre ses fesses en sueur…

Kara se contracta et lâcha un juron entre ses dents. Trempée d'avoir autant enfouie le membre chaud dans sa gorge, d'en avoir senti la raideur cogner contre son palais, elle avait encore la langue pâteuse et la mâchoire ankylosée. Mais comment faire la fine bouche lorsqu'on lui tend de nouveau cette queue délicieuse ? Même après une journée de travail abjecte et l'initiale envie d'aller grogner dans son lit, impossible de résister à cet appel viscéral d'obscénité, de cette rondeur luisante et douce qui caresse sa bouche.

La chaleur remonte en un éclair le long de sa colonne vertébrale lorsqu'elle sent son clitoris frôlé, comme une décharge électrique qui la fait trembler, puis se contracter toute entière. Un sursaut, presqu'un mouvement de recul du bassin tant elle est électrisée, et elle replace correctement ses genoux pour offrir le meilleur angle à la langue qui la patrouille.

En gémissant un râle qu'elle ne contient plus, le gland pénètre sa bouche et elle se retrouve sans voix, avalant au maximum la queue offerte. Difficile de bien travailler quand on est autant déconcentrée, Kara prit une profonde respiration et ferma les yeux, savourant le goût de cette peau avec gourmandise, remontant rapidement, collant le plat de sa langue sur la longueur. Sa lèvre inférieure, charnue, glisse sur le membre visqueux avec une facilité déconcertante, mais un coup de langue plus intense lui fait se contracter, et elle enserre plus fort encore le pieu de chair.

Profitant d'une seconde de répit pour respirer, elle prit appui sur une seule main et reprit possession de cette trique d'un geste ferme, sa paume glissa facilement, et elle goba le bout rond avec avidité. Malgré tout, ses coups de langue étaient moins réguliers, elle peinait à garder un rythme soutenu, trop tremblante désormais. Son corps parcourus de frissons nerveux, elle décolla sa bouche de son sexe, n'y tenant plus.

Elle continuait d'aller et venir d'une main serrée sur lui, mais elle se redressa un peu, se cambra, et finalement, ne retint plus ses mouvements de bassin. Simulant à merveille les ébats frénétiques, elle sembla se perdre, oublier où elle se trouver, ne se contenter que de cette langue en elle, s'en servant sans vergogne, ne se souciant que du plaisir qu'elle ressentait.

"Encore... encore..." Gémit-elle, plaintive, sa main lâcha la queue brûlante et rouge pour qu'elle puisse correctement prendre appui sur ses hanches, et reprendre de plus belle l'ondulation de ses fesses. Les picotements dans ses cuisses et les contractions autour de la langues qui frémissait dans ses entrailles ne lui suffirent bientôt plus, elle chercha à se relever, mais les mains du Barman l'en empêchèrent.

"J'ai trop envie de toi. Maintenant. J'ai envie de plus gros. Plus dur." Elle s'arqua sous le coup d'un nouveau choc et lança une vocalise grave. "Mets-la moi... Maintenant." Gémit-elle, la tête en arrière.