Nom :
Chi-You
Surnoms :
La Grande Guerrière
L'Esprit des Batailles
Age :
plus de 2 millénaires, mais il n'existait pas de calendrier précis à l'époque...
Sexe :
Femme (encore que... Futanari passerait mieux, même si à l'époque le terme n'existait pas)
Espèce :
en gros, Déesse
en détail, Esprit divin
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Description physique :
Chi-You ressemble beaucoup à l'humaine qu'elle a été, il y a très longtemps... À une époque où l'espérance de vie était bien plus courte et le développement corporel moins important. Il en résulte que Chi-You ne mesure que 1 mètre cinquante-deux, pour un poids de quarante kilogrammes. Oui, elle est taillée comme une crevette... Mais n'allez pas lui dire, elle est susceptible à ce sujet... Ses formes sont, comme on s'en doute, peu développées. Sa poitrine peine à se faire remarquer, et ne remplirait pas la main d'un ado. Un autre sujet à ne pas aborder en sa présence, sous peine de l'énerver sérieusement. Si son abondante chevelure corbeau est restée la même toute sa vie, sa peau initialement pale a été tant burinée par le soleil et la vie au grand air qu'elle en est devenue brune. Ce qui contraste fortement avec ses yeux, bleu pale, aux sourcils mystérieusement blancs.
Telle était Chi-You humaine, qu'en est-il de la Chi-You d'aujourd'hui ?
Et bien la Chi-You divine doit beaucoup aux histoires qui lui ont été associées après sa mort. Ses talents guerriers ont donné naissance à des légendes lui donnant l'esprit du taureau sauvage, d'autres assurant qu'elle frappait si vite que ses bras se démultipliaient... En conséquence, Chi-You s'est vue hériter de 2 paires supplémentaires de bras, ainsi que la puissance physique d'un auroch. Ah, les humains inventant leur dieux, que de bonheur dans le résultat...
Le résultat, justement, parlons-en.
Si Chi-You a une apparence relativement humaine, ses bras et ses jambes ont adopté une forme différente de celle de membres humains. Concrètement, la peau prend une teinte vert foncé, puis semble se densifier et se solidifier à mesure que l'on se rapproche de l'articulation médiane. Finalement, à partir du coude et du genou, les membres de Chi-You semblent être fait de jade aux veines iridescentes. À noter que ses 2 paires additionnelles de bras, dont l'articulation de l'épaule disparaît dans sa masse chevelue, ont eux cette apparence de jade sur toute leur longueur.
Les légendes lui ayant adjoint l'esprit d'un taureau, Chi-You porte tout naturellement des signes de cette association. À commencer par sa coiffe, qui tient ses cheveux vers l'arrière, dont la forme n'est pas sans rappeler les cornes de l'animal. De même, ses pieds ont vu leur forme modifiée pour adopter celle de sabots fendus, alors que ses chevilles et ses poignets sont recouverts de bracelets de fourrure, de taureau bien évidemment. Enfin ses vêtements sont faits à partir de la peau et de la fourrure de la bête.
Puisque l'on parle de vêtements, Chi-You avait la réputation de ne pas porter d'armure, qu'elle jugeait encombrante et inutile. Pas d'armure, donc plus facile de bouger et de tuer l'ennemi, et une fois l'ennemi mort, plus besoin d'armure, telle était sa pensée. Pensée qui fut déformée par les légendes, au point que les plus osées avançaient que Chi-You se rendait au combat intégralement nue, comme pour défier les lames de la toucher. L'esprit échappa au naturisme forcé, en revanche sa tenue est très minimaliste. Un court top lui cache l'essentiel de sa poitrine, et sa féminité est dissimulée par une petite pièce de jade, reliée à un pagne de fourrure qui lui couvre l'arrière.
Dernier détail. Du fait de son caractère très affirmé et des histoires à son sujet, certaines légendes de beuveries, graveleuses, lui greffèrent un élément particulier. Chi-You peut donc à souhait remplacer sa féminité par l'organe viril de l'animal qui lui est associé, pour le meilleur et pour le pire...
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Caractère :
Par où commencer, pour décrire la psyché de Chi-You ? Elle n'est pas complexe, seulement il y a tant à dire...
Ancienne guerrière et chef de tribu, Chi-You a une mentalité belligérante. La furie des batailles coule dans ses veines, et c'est pour et par le combat qu'elle vit. Ainsi, Chi-You ne manque jamais une occasion de se battre, allant parfois jusqu'à provoquer de telles occasions. Au combat, sa rage de vaincre éclate au grand jour, et elle se jette à corps perdu dans la mêlée. Pour autant, elle n'a rien d'une enragée ou d'une berserk. Si l'on prenait le temps de l'observer attentivement, on se rendrait compte qu'elle est animée par la joie. Oui, la joie. La plus pure joie, celle qui nous fait prendre conscience que nous sommes pleinement vivants. Malheureusement son entourage a plus l'impression de voir une psychopathe déchaînée et avide de sang... Pour autant Chi-You se bat avec honneur. Elle n'utilise pas de coup bas, affronte ses adversaires loyalement et de face. De même, elle ne fait pas couler inutilement le sang, surtout si c'est celui d'innocents, de non-combattants ou de guerriers se rendant. Inversement Chi-You éprouve une grande satisfaction à être confrontée à des opposants coriaces, ce qui se voit à l'immense sourire sur ses lèvres.
En dehors des combats, Chi-You est une très bonne vivante. Honnête envers elle-même, elle s'exprime librement et sans contraintes, quoique parfois avec quelque excès. D'une manière générale, si elle a quelque-chose à dire ou un sentiment sur le cœur, elle l'exprimera. Elle est ainsi franche jusqu'à l'insulte, ce qui n'est pas toujours du goût de tout le monde... De même, les concepts de « subtilité » et de « diplomatie » lui sont inconnus. Spontanée et impulsive, Chi-You s'emporte pour un rien, en bien comme en mal. Elle est donc souvent à l'origine de bagarres diverses, dans lesquelles elle se lance avec entrain.
Chi-You est également une fêtarde endurcie. En dépit de la petite taille, son estomac semble sans fond, et elle est capable d'engloutir des quantités ahurissantes de nourriture et de boisson comme qui rigole. Dans de telles situations elle se montre encore plus enjouée que d'ordinaire, et essayera le plus souvent d’entraîner son voisinage avec elle.
Comme il a déjà été dit, Chi-You a un grand sens de l'honneur. Si elle aime plus que tout se battre, elle ne dispense pas la mort à tour de bras. Les pogroms, saccages, pillages et massacres n'ont pour elle aucun sens, et en toute franchise la dégouttent. De même, elle ne tuera jamais quelqu'un qui refuse le combat. Son honnêteté et sa franchise s'expriment aussi dans sa façon de combattre. Chi-You cherchera la victoire non pas dans l'usure, l'exploitation des faiblesses de l'adversaire ou l'usage d'un avantage quelconque, mais bien par le choc de son talent martial contre celui de son opposant. Elle peut ainsi refuser le combat si elle juge celui-ci trop déloyal pour son adversaire, par exemple contre un soldat épuisé et blessé, ou un villageois désespéré armé d'un simple bâton.
En revanche la réciproque est fausse, Chi-You ne tournera jamais le dos à la difficulté. En tant que guerrière, être confrontée à de formidables opposants fait bouillir son sang et enflamme son esprit, et elle ne cessera le combat qu'avec sa victoire, ou sa défaite.
Il n'est guère étonnant, au vu de son tempérament belliqueux, de constater que Chi-You ne se laisse pas facilement marcher sur les pieds. Aussi au quotidien il est presque impossible de la tenir, elle fera ce qu'elle veut et flûte aux autres. Lui donner un ordre en espérant qu'elle obéisse relève de l'utopie, et se termine généralement par son poing dans votre nez... Et les choses ne sont pas facilitées par le manque de finesse et de réflexion de Chi-You. Soyons clair, elle est intelligente, seulement elle a tendance à favoriser l'expression de ses poings à celle de sa tête, ce qui n'est pas sans conséquences sur son entourage... Pour ne rien arranger Chi-You a une patience très limitée, et est très susceptible. Un collègue dieu a dit un jour : « Chi-You me fait penser à Hercules. À manipuler avec précaution, sous peine de la voir exploser, puis exploser tout ce qui passe à portée. ».
Cela étant Chi-You peut faire preuve de retenue, voire parfois d'obéissance. Ce genre de reconnaissance est néanmoins rare, et il faut que la personne à l'origine d'un tel retournement ait quelque-chose de très méritant pour que Chi-you accepte de lui prêter allégeance...
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Histoire :
Chi-You est née il y à très, très longtemps, avant l’apparition d'un certain Jésus à l'Ouest, dans les plaines qui porteront bien plus tard les noms de Mongolie et de Chine. Fille du chef de sa tribu, son tempérament de feu et sa férocité au combat ne tardèrent pas à se faire remarquer. Certains anciens racontent qu'elle savait déjà se battre avant de savoir parler. Chi-You s'imposa donc naturellement à la tête des autres enfants de la tribu, qui apprirent bien vite à respecter cette jeune fille. Et ceux qui ne voulaient pas obéir à une fille plus jeune qu'eux finirent par revoir leur jugement, généralement couverts de bleus et le nez en sang.
Chi-You connut son premier succès quand, adolescente, elle prit la décision d'avoir son cheval. Il faut savoir qu'en ses temps l'élevage de chevaux n'existait pas. Les animaux sauvages étaient capturés puis domptés, ce qui n'était pas sans risque pour le futur cavalier. Plus qu'un honneur, avoir un cheval était un signe de force, de puissance. Chi-You partit donc dans les plaines, seule, capturer un des nombreux purs-sang qui y vivaient. La pratique est des plus ardues. Pour réussir, elle devait d'abord réussir à s'approcher de l'animal sans qu'il ne la détecte, puis grimper sur son dos et lui passer la longe, et tenir jusqu'à ce que l'animal accepte sa domination et se soumette, généralement après avoir lutté de toutes ses forces. Chi-You passa ainsi plusieurs jours à guetter les troupeaux de chevaux. S'approcher discrètement lui demanda plusieurs heures, avançant aussi lentement que possible. Et une fois sur le dos de la bête, il lui fallut lutter et tenir pendant plusieurs heures encore, alors que l'animal ruait dans tout les sens pour se débarrasser d'elle.
Chi-You finit par rentrer au campement, triomphale, juchée sur le dos de son étalon. Une grande fête fut organisée en son honneur, et son père admit que sa fille était bien sa digne héritière. À la fin de la soirée, Chi-You avait gagné le droit de s’asseoir à la table des guerriers.
Par la suite la fille et le père partaient au combat cote à cote. Voir une femme guerroyer n'était déjà pas commun, mais une femme aussi féroce que Chi-You... Son acharnement tenace fut souvent l'élément clé lorsque l'issue de la bataille était incertaine, inspirant sa tribu tout en démoralisant ses adversaires. Chi-You gagna ainsi le respect et la confiance des hommes de son père, même des plus réticents à la laisser combattre avec eux.
Quand le père de Chi-You, vieillissant, décida que ce serait sa fille unique qui lui succédait en tant que chef de tribu, il n'y eu aucune contestation. Il y eu juste quelques réserves émises, relatives au jeune age de la nouvelle chef et le regard des autres tribus, qui pourraient y voir un signe de faiblesse. La première décision de Chi-You fut donc de dissiper tous les doutes. Entourée des hommes qui avaient conseillé sont père, elle s'attela à mieux comprendre la vie de son clan, tandis qu'avec ses guerriers elle matait toute tentative opportuniste. La fille poursuivit ainsi l’œuvre de son père, maintenant la prospérité de sa tribu.
Mais Chi-You ne se contenta pas de cette vie. Plus ambitieuse que son père, elle déclara que sa tribu méritait mieux, et que pour cela, il lui fallait de nouvelles terres. Sa tribu, confiante et soudée, se rangea à sa suite, et commença ses conquêtes. Si Chi-You ne put remporter toutes ses batailles, en dépit de ses talents martiaux, force est de constater qu'elle gagna beaucoup plus qu'elle ne perdit de combats, et que son avance était indéniable. Chi-You fut donc à même de concenvoir les prémices d'un empire, mais le sort en décida autrement.
Devant son avance, plusieurs tribus hostiles décidèrent de joindre leurs forces pour l'écraser, puis se disputer les restes. Rapidement une armée conséquente se mit en marche vers le village du clan de Chi-You. Quand elle l'apprit, il était déjà trop tard pour organiser la défense de la place, et jamais les villageois pourraient fuir les soldats ennemis. Chi-You prit alors une décision des plus dures : elle se porterait à la rencontre de cette armée, et la retiendrait le plus longtemps possible. Beaucoup protestèrent, argumentant qu'elle était leur chef, elle devait survivre. Mais pour Chi-You, en tant que chef, c'était son devoir de protéger les siens. Elle irait, quelque-soit l'avis des ses guerriers. Ceux-ci, d'abord opposés à cette idée, qui équivalait pour eux à un sacrifice, finirent par être gagnés par la détermination qui animait leur chef. Saisissant leurs armes, ils se mirent à marcher à sa suite. Chi-You protégeait son clan, et ils protégeraient leur chef.
Les deux armées se retrouvèrent rapidement face-à-face. La réputation de Chi-You la précédait, beaucoup de soldats ennemis hésitèrent à charger, hantés par les récits de bataille relatant sa fureur au combat. La guerrière ne leur laissa pas le temps de retrouver leur courage : elle se porta d'elle même à leur rencontre, entraînant ses hommes avec elle, malgré la supériorité numérique de ses opposants. Pendant un temps qui sembla infini aux combattants, le fracas des armes résonna dans la plaine. Véritable incarnation de mort, Chi-You, au milieu du tourbillon, fauchait avec une détermination sans pareille les rangs adverses. Autour d'elle, ses hommes, inspirés par les prouesses de celle qui les menait, se battaient avec férocité et faisaient payer très cher chaque mort. Voyant leur armée perdre du terrain, les chefs ennemis perdirent confiance et sonnèrent la retraite.
Les hommes de Chi-You n'en revenaient pas : contre toute attente, ils avaient repoussé leurs assaillants. Il avaient gagné ! Ils laissèrent alors éclater leur joie, jusqu'à se rendre compte que Chi-You ne partageait pas leur allégresse. Un des guerriers s'approcha, et constata avec horreur la vérité.
Pendant la bataille, Chi-You avait été blessée, à plusieurs reprises, et parfois gravement. Mais en débit de la douleur, elle avait continué de lutter, sans répit, sans relâche, sans considérations, jusqu'à ce que sa conscience s'éteigne sous l'effort demandé et toujours plus grand. Il ne restait de la grande guerrière que ses instincts : Chi-You avait terminé de lutter inconsciente, seulement guidée par sa volonté.
Autour de la jeune femme c'était la consternation, la crainte, le chagrin et la vénération. Les hommes n'en revenaient pas du miracle qui c'était produit sous leur yeux. Par delà la mort de son corps, Chi-You s'était battue pour protéger les siens. Pour ses guerriers elle avait transcendé sa condition de simple humaine mortelle : elle était devenue une déesse.
Son corps fut ramené, et devint un objet de vénération pour les générations à suivre. On enseignât aux jeunes la légende de Chi-You, tout homme prenant les armes venait s'agenouiller devant sa tombe, priant la grande guerrière de lui accorder sa bénédiction. Tout le monde était persuadé que l'esprit de Chi-You était parmi eux et les observait, et tous lui rendait hommage. Et c'est la force de ces hommages, toutes ses consciences persuadées de l'existence d'une entité issue de Chi-You, qui se cristallisa sous la forme de Chi-You, l'esprit des batailles.
Bien des années après la mort de Chi-You, sa tribu était entrée en guerre contre une tribu voisine, et les deux armées avaient décidées d'en finir. Alors qu'ils perdaient la bataille, le général de sa tribu remit son destin entre les mains de sa déesse, qu'elle lui pardonne de n'avoir pu mener son armée à la victoire. La déesse réagit autrement.
Le ciel jusque là dégagé se couvrit soudain, d'épais nuages noirs convergèrent et commencèrent à tournoyer. Le temps sembla se suspendre, tous les belligérants s'arrêtant pour regarder quel prodige était en train de se produire. Un roulement sourd monta des profondeurs de la terre, et soudainement un éclair jaillit du centre du maelstrom, frappant le sol dans un flash de lumière aveuglante. Quand le général eu récupéré l'usage de sa vue, son regard tomba sur un étalon au poil noir, qui piaffait d'impatience. Et juchée sur cet étalon, se trouvait une personne qu'il avait vu mourir il y a bien longtemps, quand il était encore un jeune homme marchant à la suite de son père, pour une bataille qui s'annonçait être un sacrifice.
Chi-You, la grande guerrière, l'esprit des batailles, était redescendue des cieux combattre au coté de son clan.
Il va sans dire qu'entre son entrée spectaculaire, son apparence clairement divine et les ravages qu'elle causa quand elle chargea à travers les rangs ennemis, la situation fut complètement retournée. Et c'est au milieu d'une foule pour le moins en délire que Chi-You entra dans les murs de la ville qui avait été autrefois la sienne. Elle fut reçue par celui qui lui avait succédé, avec tout les honneurs dus à son nouveau statut de déesse. Et son vieil idéal de conquête fut à nouveau à l'ordre du jour.
En dehors des murs, la nouvelle qu'une déesse s'était incarnée et avait rejoint la tribu se répandit comme une traînée de poudre, et avec elle la crainte. Comment lutter contre une armée soutenue par une déesse ? De nombreuses tribus se rendirent donc spontanément quand elles apprirent la volonté expansionniste du clan de Chi-You, craignant la colère de celle-ci. Certaines tentèrent bien de résister, mais n'avaient ni motivation ni moral, aussi elles furent vite vaincues et intégrées. En quelques années, le clan de Chi-You avait instauré un véritable empire, qui prendra le nom d'empire des Han dans les livres d'histoire.
La paix s'installa, et Chi-You, lasse, s'en retourna aux Cieux parmi les autres dieux. N'ayant pas conscience du temps qui passait, elle ne vit pas les dynasties changer et d'autres croyances la remplacer. Elle redescendit parfois sur Terre, mais n'ayant plus personne qui se souvenait d'elle, ces voyages prenaient de moins en moins de sens. Finalement elle se retira définitivement aux Cieux. Boire en compagnie de Bacchus et Mars était bien plus amusant, surtout quand ça débouchait sur une bonne bagarre (quand ce n'était pas quelque déesse dont le ministère gérait les affaires du sexe qui la réquisitionnait pour son attribut viril...) ! Du moins avant que d'autres croyances les remplacent, les condamnant à l'extinction... Et Chi-You, qui de part sa nature ne souffrait pas des mêmes inconvénients que les dieux purs et durs, à une éternité d'errance...
Ce n'est que récemment que Chi-You sentit qu'un dieu de l'ancien temps avait survécu. Plus précisément, une déesse, Aphrodite. La déesse de l'Amour (et de tout ce qui s'y rapporte...) lui parla du plan parallèle qu'elle avait créé, Terra. Enchantée à l'idée des aventures qui pouvaient l'y attendre, Chi-You ne se fit pas prier et sauta dans la première faille qu'elle trouva. Depuis la déesse parcourt librement Terra, vivant au jour le jour et n'ayant pas l'intention de s'arrêter avant longtemps !
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Chi-You l'esprit divin, en détails :
Comme il a été dit au début, Chi-You n'est pas une déesse à proprement parler, comme Zeus, Minerve, Kannon ou les autres. Elle est l'âme de la mortelle Chi-You, transcendée en être divin par la force des prières qui lui furent offertes. Ce qui s'accompagne de quelques particularités. Ainsi Chi-You n'a pas de ministère, d'éléments qu'elle contrôle, ou autre attribut de ce genre. Inversement Chi-You n'a pas besoin du support d'un clergé et de croyants pour exister. Son manque de puissance par rapport aux dieux pur-sang est donc compensé par sa stabilité.
Chi-You possède tout de même quelques pouvoirs :
- elle peut s'incarner à volonté, sans restrictions ni limites
- elle peut faire appel à son cheval Shan, un pur-sang au pelage sombre. Shan étant lui aussi de nature divine, il est bien plus rapide et puissant qu'un cheval vivant
- elle peut faire apparaître n'importe quelle arme existante, mais ne peut pas faire apparaître une arme magique, enchantée, ou technologique, que des armes blanches sans pouvoir
- sa force est sans commune mesure avec celle d'une humaine de cette taille, et plus généralement sans commune mesure avec celle d'un humain, de même que son endurance
- elle peut faire disparaître ses 2 paires de bras pour ne garder que ceux d'origine, si besoin est, ou se faire pousser un pénis aux dimensions fort respectables
- enfin si sa forme matérielle subit des blessures trop importantes, son essence divine se retire pour se préserver, ce qui d'un point de vue extérieur s'apparente à une mort. Chi-You sera ensuite libre de se réincarner à nouveau, après un délai de quelques jours.
Ceci est un petit DC, donc d'où je connais le forum, vous le savez déjà
quant à faire connaitre le forum, je verrais en fonction des possibilités...