L'alliance des Annexiennes [Irina Aliev]

« Conduisez-moi à votre Reine. »

C’est ainsi que Sarah Kerrigan s’était adressée aux Xénomorphes surveillant l’entrée du Nid d’Irina Aliev. Kerrigan se permettait, en son for intérieur, d’appeler la Reine xénos sous son ancien nom, tout comme elle tolérait qu’on puisse l’appeler par son ancienne identité civile. La Reine des Lames s’avançait dans des couloirs noirs assez chauds, suivant la route silencieuse et la longue queue sifflante des Xénomorphes d’Aliev. Quand Kerrigan avait été transformée en Annexienne, Irina était déjà là, mais Sarah n’avait encore jamais véritablement eu le temps de la voir, de se renseigner sur elle. En réalité, quand elle avait appris qu’Aliev n’était pas morte, elle avait été assez surprise. Elle était alors une Ghost quand elle avait appris qu’une éminente spécialiste novaquienne, le docteur Aliev, avait été tué lors d’une expédition scientifique et militaire dans une colonie infestée par les Formiens. De ce que Sarah savait, les recherches du Docteur Aliev était concentrées sur un domaine particulier des Formiens, l’étude d’un génome particulier, qui donnait naissance à ce qu’on appelait familièrement « Xénormophes », terme générique pour désigner les créatures hybrides extraterrestres, généralement amatrices de chair humaine.

En ce jour, Sarah allait voir Irina pour une commande particulière, et pour une demande. Sa visite était donc motivée pour deux raisons. Premièrement, elle avait besoin de renouveler son stock de larves xénos. Récemment, Sarah avait décidé de se doter d’une puissante Cérébrate, une cliente aussi belle que redoutable, Nova Terra*. La blonde avait un fort potentiel psionique, qui s’était réveillé quand elle s’était heurtée face à des Xénomorphes, dans l’un de ses nids. Le nid avait été intégralement rasé sous une vive attaque, tuant une bonne partie de ses Xénormorphes, ainsi que ses larves. Un regrettable accident, qui avait amené Sarah à devoir recourir aux services d’Abathur, son technogénéticien, pour pouvoir contrôler davantage Nova. Sarah venait tout juste d’abandonner cette dernière entre les longs tentacules de ces Aiguilles. Elle serait pénétrée par les tentacules pendant des jours, et, plutôt que de rester les bras croisés à l’observer, Sarah avait décidé d’aller voir Irina.

La mort de tous ces Xénos, au sein de la Fourmilière, avait été ressentie par d’autres Annexiens, notamment Irina. Elle était à la base de la création de multiples sous-genres de Xénomorphes, faisant que sa Horde, sans être aussi nombreuse que celles des puissants Annexiens de la Fourmilière, disposait de troupes d’élite. Irina avait voulu savoir ce qui était arrivé à ceux qu’elle considérait logiquement comme ses « bébés », quand bien même ils avaient été enfantés par la Reine des Lames. Cette dernière aurait pu lui dire d’aller au Diable, et de la laisser gérer sa Horde comme elle l’entendait, mais Sarah avait saisi cette occasion pour lui rendre visite, pour aller dans son territoire, et lui exposer sa requête.

*Je la sens... Infiniment proche...*

La présence sensuelle et bestiale d’Irina suintait des murs, mais il y avait comme un pic, un épicentre. Sarah ne pouvait pas nier que cette femme l’excitait. Elle l’avait déjà vu, de loin, et l’avait trouvé tout à fait à son goût. Formienne, elle n’était pas vraiment du genre à masquer ses sentiments ou son désir. Elle avançait seule, sans garde, nullement inquiète. Comme elle, Irina était une hybride, conçue à partir d’une humaine, ce qui suffisait à les rapprocher. Elles ne descendaient pas directement de l’Overmind, ce qui faisait qu’elles n’étaient pas les Annexiennes les plus influentes de la Horde. Face à l’adversité, il fallait se serrer les coudes.

Sarah suivait de longs couloirs qui formaient des boucles sombres, jusqu’à se rapprocher de l’ancien nid de la Reine. Auparavant, ce regroupement de Xénos appartenait à une Annexienne particulière : une Reine xénos. Une sorte de Xénomorph massif. Elle avait elle-même décidé de fusionner avec Irina, une technique assez singulière au sein de la Fourmilière, technique dont Abathur s’était partiellement inspirée pour transformer Sarah Kerrigan, pour en faire la terrible et belle Reine des Lames qu’elle était.

Elle pénétra dans la Ruche par un chemin en hauteur, et se laissa tomber vers le sol, atterrissant au milieu d’une vaste salle. Il y avait des Xénormorphes un peu partout, sortant des galeries dans les murs de cette grande pièce, des œufs avec des larves xénos, les fameux « facehugger ». Dans les coins, plusieurs femmes avaient justement ces créatures contre elles, tout en étant ligotées par des membranes contre les murs. D’autres femmes étaient prises par des Xénomorphes dans des espèces de grandes cuves organiques, leurs corps remuant faiblement au milieu d’un ensemble de courbes noirâtres et élégantes.

Sarah aimait beaucoup les Xénos. Ils étaient un peu ses chouchous. Elle s’avança jusqu’au milieu de l’assemblée, tout en sachant qu’elle devait être au cœur de l’attention d’Irina. Elle regarda autour d’elle.

« Me voilà, Reine xénos. La Reine des Lames, Sarah Kerrigan ! Et je viens en humble pénitente pour rencontrer l’une de mes semblables, en espérant qu’elle daignera me faire profiter de son hospitalité. »

Sarah ne cherchait nullement à dissimuler l’excitation qu’elle ressentait, un désir que n’importe quel télépathe ressentirait en étant si proche d’elle.


* : Cf. RP « L’appel de la Nuée ».

L'union fait la force. Cela avait beau être un proverbe d'invention humaine, ses préceptes trouvaient leur application partout, y compris au sein de la Fourmillière, et c'était la raison pour laquelle cette colonie de Xénomorphes acceptait qu'une intruse puisse circuler librement en ses entrailles.
Irina ne faisait à ce moment là qu'un avec les murs organiques de sa colonie. Elle avait été fécondée quelques jours auparavant par l'un de ses fidèles Xénomorphes, l'un de ceux qu'elle appellait ses rois, ses amants, les représentants les plus forts de leur espèce, et celui-ci avait gagné au cours d'un long combat avec ses concurrents le droit de venir féconder la Reine.
Son corps humanoïde était ainsi cloitré au sein d'un cocon, lui même se terminant par un très long appendice de plusieurs dizaines de mètres de long, à la fin duquel des oeufs matures sortaient à un rythme régulier. Sa forme humaine ne lui permettait naturellement pas de générer de tels oeufs, qui arrivaient à la taille d'un humain normal, mais Irina était parvenue à cette solution, cette hybridation tout comme elle était parvenue à faire évoluer ses Xénomorphes.

Toutefois sa ponte arrivait à son terme, et cela tombait bien, car une invitée de marque faisait son apparition. Sarah Kerrigan, la Reine des Lames. Elle et Irina avaient beaucoup en commun, ce n'était rien de le dire. Toutes deux avaient été humaines dans leurs vies passées, toutes deux étaient vues de haut par beaucoup d'Annexiens de "pure souche". Il semblait naturel alors qu'elles cherchent à s'entendre, mais il y avait une autre raison à la venue de cette Reine des Lames. Elle était une fervente utilisatrice de certains de ses enfants, dont le code génétique n'était un secret pour personne au sein de la Fourmillière...mais quelque chose s'était produit quelques jours auparavant. Même si les Xénomorphes de Kerrigan ne relevaient pas directement de son pouvoir, Irina avait néanmoins un lien psychique avec chaque Xénomorphe qui pouvait exister au sein de la Fourmillière, et c'est ainsi qu'elle avait pu sentir la mort subite de plusieurs centaines d'entre eux.
Ses enfants, morts en si grand nombre, et au sein même de la Fourmillière. Irina avait exigée des réponses de la part de sa consoeur Annexienne, même si elle ne s'était pas attendue à ce qu'elle vienne en personne, sans escorte, une escorte que ses Xénos n'auraient de toutes façons pas toléré, car ils ne toléraient aucune compétition étrangère sur leur territoire.

Aliev était curieuse, l'hybride de Reine qu'elle était devenue était à même de passer outre ses instincts de protection de territoire, pour voir que Kerrigan voulait quelque chose, négocier avec elle, et la Reine n'était pas hostile à une telle chose. C'est pourquoi Kerrigan pu circuler librement au sein des longs couloirs noirs et organiques, menant plus profondément sous la surface de la terre. Sa présence perturbait ses Xénomorphes naturellement, mais au contraire de Kerrigan, Aliev n'avait aucun mal à conserver un contrôle total de ses enfants. Ils étaient elle, et elle était eux, aussi intimement qu'il était possible de l'être, ils ne pouvaient aller contre sa volonté, ni même s'en éloigner de façon subtile. Les Xénomorphes voulaient tous passer sur le corps de Kerrigan, mais ils la laissaient passer sans montrer le moindre signe d'agressivité.

Quand cette dernière arriva dans la chambre d'incubation de la Colonie, qui en constituait de coeur, et s'étendait sur des centaines de mètres, Irina daigna répondre à son invitation. La reine des xénomorphes apparû en sortant de l'un des murs organiques de la salle, tandis que s'approchaient instinctivement d'elle deux de ses gardes du corps, les Praetor, plus massifs et cuirassés que leurs frères formant la base de la colonie. Irina était là, en majesté, ses yeux luisaient dans la pénombre permanente de la colonie, tandis que ses deux Praetor se positionnaient juste à ses côtés, afin qu'elle puisse sensuellement caresser leurs longues têtes. Les Xénomorphes ne faisaient rien à Kerrigan, mais il était évident que seule la volonté de leur Reine les en empêchait.

Je suis là Sarah Kerrigan, Reine des Lames. Soit la bienvenue dans notre colonie.
Nous n'attendions pas à ce que tu daigne te présenter en personne.

Elle sentait l’appétit sexuel des Xénomorphes autour d’elle. Si Sarah n’avait pas été excitée par une autre présence, elle aurait sans doute été vers eux. Toutefois, elle pouvait sentir aussi la bride d’Irina sur ces derniers. En d’autres circonstances, il aurait pu être amusant de voir jusqu’à quel point ce contrôle total était si absolu, si elle était venue vers eux, pour les caresser, les embrasser. Un Formien, fondamentalement, était une créature sexuelle. Abathur le lui expliquait suffisamment pour que Sarah l’ait compris. Il était crucial qu’un Annexien ne soit jamais en situation de manque ou de frustration sexuelle. Autrement, les Formiens le ressentaient, et les contrôler était alors extrêmement difficile. Cependant, étant venue en paix, pour ainsi dir,e elle n’avait aucune envie de placer en porte-à-faux son éventuelle future alliée.

Sarah repéra assez rapidement Irina, et sentit son cœur battre lentement la chamade, et sa gorge s’assécher. Elle était derrière une espèce de mur transparent, dans une sorte de longue poche circulaire, où elle était en train de féconder. Une longue xénomorphique avait recouvert ses jambes, filant jusqu’à hauteur de son bassin, et lui permettait d’accoucher, de cracher les œufs, ces espèces de cocons qui donneraient ensuite naissance à des « Facehuggers », des larves qui viendraient ensuite se reproduire auprès des femmes. C’était un appendice long, qui se perdait sous le sol, mais dont Sarah, grâce à ses instincts de Formien, devinait aisément la taille. Une sorte de longue queue qui permettait de produire les œufs.

Répondant à sa demande, Irina ne tarda pas à apparaître, la longue queue se dé »tachant de son magnifique corps, tandis qu’elle sortait de sa bulle, pour venir devant elle, accompagnée par d’épais Xénomorphes. Ses Preator, si Sarah se rappelait bien des informations d’Abathur. La Garde prétorienne de la Reine, des sortes de Xénomorphes d’élite, plus gros que les autres, plus épais, et qui étaient sans doute ses amants attitrés. Elle vit naturellement les délicieuses mains d’Irina glisser sur leurs têtes, avant que la belle femme, ayant des lèvres rouges très sensuelles, très marquées, ne se mette à lui parler, à la saluer :

« Je suis là, Sarah Kerrigan, Reine des Lames. Sois la bienvenue dans notre colonie. »

La belle dame à la peau bleue reprit assez rapidement ;

« Nous n'attendions pas à ce que tu daignes te présenter en personne. »

Un sourire traversa les lèvres de Sarah, qui s’avança vers la femme, traversant les quelques mètres qui la séparaient d’elle. Elle ne pouvait pas le nier : le contrôle qu’Irina exerçait sur ses Xénos était plus fort que le sien. Elle n’était pas spécialisée sur ce sous-genre de la Fourmilière pour rien. Les Xénomorphes de Sarah était génétiquement similaires aux Xénomorphes lambda de sa colonie, mais ils étaient beaucoup plus sauvages. Abathur lui avait expliqué que c’était lié au fait qu’ils vivaient avec d’autres Formiens, et qu’il aurait presque fallu affecter exclusivement un Annexien à leurs commandes. Une chose que Sarah envisageait justement de faire avec Nova.

Ayant maintenant rejoint la femme, elle avança ses mains, et les posa sur chacune de ses hanches, caressant ses formes tendres et son corps chaud et doux.

« Je me suis dit qu’une entrevue avec toi, Irina, méritait plus qu’un vulgaire laquais. »

Elle se pencha alors vers elle, et l’embrassa sur les lèvres, brièvement, goûtant à la beauté de son corps, leurs poitrines venant à se caresser.

« Et, pour être honnête, cela faisait longtemps que j’espérais à te rencontrer. Tes créatures sont vraiment fascinantes... Aussi belles que fatales... J’aurais aimé pouvoir le faire en d’autres circonstances, mais pour être honnête, j’ai été assez occupée dernièrement... Et je me suis dit qu’une femme comme toi méritait toute mon attention, plutôt qu’une simple et rapide entrevue. »

Sarah se permettait de la tutoyer, car Irina le faisait. D’emblée, elle voulait les placer sur un pied d’égalité, sans chercher à la toiser. Sarah était ambitieuse, pas arrogante. Parfois, il y avait une subtile nuance entre ces deux notions. Elle ne venait pas en terrain conquis, en considérant qu’Irina devait lui obéir, mais en lui demandant son aide. Ce n’était pas la même chose, et, si elle s’était permise de l’embrasser, c’était parce qu’elle savait que sa présence l’excitait tout autant qu’elle. Autrement, elle n’aurait jamais ressenti le désir chez ses Xénomorphes.

Et puis, de toute manière, quel être n’aurait pas fantasmé devant le corps bestial et délicieusement formien de Sarah Kerrigan ?

Elle s'approcha. En temps normal, le moindre pas de Kerrigan aurait provoqué une réaction violente de la part des Paetor, dont l'instinct de protection de leur mère était parmi les plus poussés de la colonie, elle les avait voulus ainsi. Mais Irina n'avait pas à considérer son invitée comme une menace, pas en ce lieu qui était le sien, où elle était entourée de milliers de ses enfants capables de tout pour la protéger, d'autant qu'elle même n'était pas sans défenses.
Les deux Praetor eurent tout de même un début de mouvement agressif, bien vite stoppé par leur mère qui leur murmura, par télépathie, de ne rien faire. Kerrigan ne s'était approchée que pour pouvoir enfin goûter à son délicieux corps, ce corps qu'elle couvrait intégralement quand elle était encore pleinement humaine, une pudeur qui l'avait quittée depuis longtemps, une époque révolue, elle était autre chose maintenant. Si la Reine qui avait fusionnée avec elle avait décidé de lui laisser la plus grande part de son esprit, ce n'était pas pour rien, car outre le fait de conserver les meilleurs éléments de son humanité, cela lui permit aussi de conserver cette enveloppe charnelle très séduisante. Les Formiens étaient après tout, même si cela se voyait parfois difficilement, de grands amateurs de la beauté physique.

Les Praetor s'écartèrent légèrement de leur mère, afin de la laisser enlacer Kerrigan, l'embrasser également. Les deux Annexiennes s'attiraient mutuellement et il y avait de quoi, elles étaient deux magnifiques créatures, forgées par les Formiens, et qui avaient donc également de forts instincts primaires. Si la Reine des Lames n'était pas ce qu'elle était, elle n'aurait pas pu faire un pas dans la colonie sans se faire capturer par ses Xénomorphes, afin de servir de génitrice et de défouloir sexuel pour le restant de ses jours, c'était le sort de la multitude d'humaines et de terranides qui se trouvaient dans la salle d'incubation, mais pas Kerrigan...elle n'était pas une esclave mais une égale.
La peau de la Reine des Lames était couverte de chitine, forcément moins douce que celle, plus humanoïde, d'Irina, mais il en ressortait alors chez elle un côté bien plus bestial, Formiens, qui ne masquait nullement ses atouts féminins. Irina songeait qu'avec de tels atouts, Kerrigan devait elle aussi être une génitrice particulièrement active.

Me voilà honorée Kerrigan, même si nous savons toutes les deux la raison première de ta présence ici.

Au contraire de ce que l'on aurait pu croire, elle ne manifesta là aucune colère, car elles s'apprêtaient bien sûr à parler de la mort subite de plusieurs centaines de Xénos appartenant à la horde de Kerrigan.

Entends nous bien...ces Xénomorphes qui sont morts sont les tiens, et nous n'avons nullement l'intention d'en revendiquer la parenté. Mais la mort d'une telle quantité d'entre eux dans un endroit supposé être sécurisé nous a inquiétée, les tekhannes ont-elles mis au point une nouvelle arme ? Nous devons le savoir.

Il était intéressant de voir à quel point Irina utilisait à la fois la première et la troisième personne pour parler d'elle même, mais en vérité tout ceci était compliqué. Elle était à la fois elle en temps que Reine, mais aussi l'esprit collectif de milliers de Xénomorphes, et sa bouche était également la leur dans un certain sens...

Les deux femmes ne se décollèrent pas. Comme Sarah le savait, Irina n’esquissa aucun geste pour la repousser. L’attirance était mutuelle, et cette pièce baignait dans une atmosphère de sexe décomplexé. Entre deux Annexiennes aussi charmantes, il ne fallait guère s’attendre à ce qu’elle puisse se côtoyer sans aucune allusion sexuelle, ou sans aucun attouchement. Tout comme les humains aimaient se serrer la main pour se saluer, les deux A   nnexiennes couchaient ensemble. Au sein de la Fourmilière, c’était une marque de respect plus qu’autre chose. Sarah pensait qu’Irina aurait été plus offensée si la Reine des Lames était restée neutre, et à bonne distance. Au lieu de ça, elle manifestait une attitude amicale, restant collée à ce corps chaud et doux. Le corps de Sarah était relativement frais, en raison de sa chitine, et n’avait pas la douceur d’une peau de femme, même si la chitine était une sorte de curieux mélange. La carapace était légèrement collante, et à la fois molle et dure, s’adaptant au corps humain. Elle n’avait pas la résistance des écailles traditionnelles, et le contact était assez agréable aussi.

Tandis qu’Irina se mit à parler, Sarah resta collée contre elle, l’embrassant sur le creux de la nuque, savourant sa belle peau, caressant ses hanches avec ses mains, glissant de bas en haut, puis de haut en bas, ses griffes venant caresser son corps, glissant dessus, avant de s’étendre sur son dos, la pressant contre elle. C’était un tendre câlin, annonciateur de longues séances de sexe à venir. Si Sarah avait voulu se réserver un certain temps pour avoir le temps de dialoguer avec Irina, c’était aussi en prévision de ça. Les Annexiennes faisaient souvent l’amour assez longuement, et Sarah tablait au bas mot sur plusieurs jours. Il lui fallait donc avoir du temps libre. Elle avait confié à ses Cérébrates la gestion de la Horde, ce qui n’était pas difficile. La Horde était au repos, et ses filles devaient surtout s’assurer que la Horde évolue bien et se repeuple, tout en veillant sur Nova. Néanmoins, il était fortement improbable que Nova constitue maintenant une menace. Un nanoinsecte bloquait ses capacités psioniques, et elle allait de toute façon être occupée pendant au moins une bonne semaine.

« Entends-nous bien, glissa alors Irinia, de cette sensuelle et chaude voix qui donnait à Sarah des frissons.. Ces Xénomorphes qui sont morts sont les tiens, et nous n'avons nullement l'intention d'en revendiquer la parenté. Mais la mort d'une telle quantité d'entre eux dans un endroit supposé être sécurisé nous a inquiété, les tekhannes ont-elles mis au point une nouvelle arme ? Nous devons le savoir. »

Une nouvelle arme... Sarah se redressa légèrement, posant désormais ses mains sur les épaules d’Irinia. La Reine xénos était naturellement inquiète. La Reine des Lames l’observa en fronçant les sourcils.

« Oui et non... »

Une réponse ambiguë. Sarah ménagea une pause, caressant avec ses ongles tranchants la belle peau de sa partenaire.

« Je suppose que tu as du entendre parler de ma récente intervention à Devos*. »

Devos était une ville tekhane côtière, située à une centaine de kilomètres de la Fourmilière. C’était la ville tekhane la plus proche de la Fourmilière, et, il y a de cela quelques temps, Sarah avait mené une vaste offensive sur Devos, dans le but de la ravager, et d’affaiblir un peu plus les Tekhanes. Pendant des mois, elle avait envahi les égouts, kidnappant beaucoup de femmes pour former des nids dans les souterrains.

« Ce que tu ignores sans doute, Irina, c’est que j’y ai rencontré là-bas une nouvelle arme... Une arme qui vient de tes anciennes congénères, les Novaquiennes... Un guerrier redoutable qui a bien failli me tuer. »

Avitus, un ancien ami, un ancien allié, un autre fantôme du passé. Par pensée, Sarah lui envoya les souvenirs qu’elle avait d’Avitus. La première image qui se matérialisa fut celle du Marine Terminator Avitus, suivie d’une succession d’images relatant le combat titanesque entre Sarah Kerrigan et Avitus. La redoutable arme de combat avait été repoussée très difficilement, après avoir provoqué l’effondrement d’un gratte-ciel, pour être abattue n plein vol. Transpercé, l’homme avait tout de même réussi à imposer à Sarah un coup fatal, qui avait manqué la tuer.

« J’ai récemment appris qu’Avitus était un prototype, et que les Novaquiennes entendaient lancer un vaste projet visant à développer une nouvelle armée d’élite, reposant sur le modèle d’Avitus. Quand j’ai appris cela, j’ai décidé d’agir. C’est pour ça que j’ai réussi à capturer une Tekhane... Une capture difficile, car ma cible fut une Psionique particulièrement redoutable, qui a tué des centaines de Formiens, avant de finalement se plier à mon autorité...** »

Sarah frotta son nez contre celui d’Irina, faisant glisser ses mains le long de ses épaules, et l’embrassa à nouveau, brièvement.

« Je compte en faire une Cérébrate, une puissante femme qui sera à mes ordres... Malheureusement, j’ai sous-estimé sa rage et sa force... Cette force que tu as sentie, cette mort subite, est venue d’elle... Aussi ai-je décidé de l’envoyer auprès d’Abathur, qui s’est chargé de la neutraliser. En d’autres termes, Irina, tu ne sentiras pas à nouveau une telle perturbation si proche de ton antre, et tes bébés sont en sécurité. »

Pour l’heure, en tout cas. Car Sarah avait l’intime conviction que cette nouvelle armée, lorsqu’elle serait prête, risquerait de compliquer fortement ses projets. Elle glissa l’une de ses mains, pour caresser l’une des fesses d’Irina.

« À vrai dire, je suis aussi venue te voir dans ce but... Pour unir nos forces, car, plus je t’observe, plus j’ai l’impression que nous sommes complémentaires. Quand Nova sera prête, et ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’elle ne réalise la chance que je lui offre, nous formerons à nous trois une force irrépressible. La beauté et la puissance réunies dans un seul gant... N’est-ce pas là l’idéal de notre peuple ? »


* : Cf. RP « Les hommes de la Reine » ;
** : Cf. RP « Un duel au sommet ».

Les réponses venaient, elles venaient en même temps que le désir montait. Irina était une Formienne à présent, avec des instincts et des désirs se rapportant au sexe très facilement stimulés, ce qui conférait à l'ensemble de leur race la capacité de proliférer très rapidement. Autant dire que le corps de Kerrigan contre le sien était plus qu'une incitation à la prendre dans tous les sens, Kerrigan le lui disait sans même avoir besoin de mots. Les Xénomorphes changèrent peu à peu d'attitude en voyant leur Reine et Kerrigan sembler s'entendre si bien, et certains semblèrent d'avantage se concentrer sur la beauté de leur étreinte. Irina n'avait pas cessée de glisser ses doigts le long du corps de Kerrigan pendant que cette dernière lui apportait les réponses à ses questions.
Ainsi les Tekhannes continuaient bel et bien à mettre en oeuvre de nouvelles techniques de combat, ce n'était pas surprenant, après tout Irina dans son passé avait largement contribué à cet effort de guerre, avant de rejoindre l'autre côté de la barrière. C'était donc une Tekhanne prisonnière de la horde de Kerrigan qui avait causée ce grand amas de morts, mais cette dernière, cette Nova, était désormais bien sous contrôle et rejoindrais prochainement les rangs des Formiens. Irina souria à cette éventualité. La fierté des soldates Tekhannes était légendaire, et les briser pour n'en faire plus que des pondeuses adorant leur sort était un sport très prisé chez les Annexiens.

Les caresses d'Irina se firent plus pressantes quand Kerrigan lui évoqua son envie d'alliance. La grande Reine des Xénomorphes ne semblait pas hostile à une telle chose, d'autant que ses alliés parmi les autres Annexiens n'étaient que trop rares, et il arrivait qu'une Horde plus grosse n'en engloutisse de plus petites, c'était la loi du plus fort qui primait tant que cela ne menaçait pas l'intégrité même de la Fourmillière. Kerrigan et elle avaient cela en commun, elles étaient isolées par rapport aux autres Annexiens, seules la puissance individuelle de leurs hordes leur permettait de ne pas être englouties par un Annexien un peu ambitieux. Si elles s'alliaient, alors les rapports de force pouvaient grandement changer, et vu les nouvelles préparations que les Tekhannes mettaient en place, il allait devenir nécessaire de créer de forts liens entre diverses Hordes pour répondre au mieux à cette nouvelle menace.
Ce fut au moment où les mains d'Irina atteignirent les fesses de la Reine des Lames qu'elle formula sa réponse.

Ta proposition est faite en toute honnêteté et possède une logique valable Kerrigan...nous l'acceptons.

Vint alors le moment d'un langoureux baiser. La Reine des Xénos scella ses lèvres ouvertes contre celles de la Reine des Lames, frottant son corps contre le sien alors que l'excitation atteignait un pic élevé. Cela se ressentait sur beaucoup de Xénomorphes présents, qui allèrent dans la chambre d'incubation afin de se choisir des humaines, et de les baiser violemment comme à leur habitude. Le baiser des deux Annexiennes se fit donc alors qu'on pouvait entendre une recrudescence de cris des ces humaines, certains de douleur, de dégoût, d'autres pour les plus anciennement présentes de plaisir. Irina empoigna fermement le cul de sa nouvelle alliée, palpant cette délicieuse chitine qui était néanmoins suffisamment molle au toucher pour être agréable, et quand elle retira enfin ses lèvres un fin filet de bave restait entre elles.

Nous allons nous unir Sarah, afin de célébrer cette alliance entre nos hordes. Mais auparavant, j'ai un marché à te proposer. j'ai beaucoup entendu parler de tes lieutenantes, tes filles, qui t'aident à gérer tes Formiens...

Il n'était pas difficile de savoir pourquoi cela intéressait Irina. Sa propre Horde commençait à atteindre une population importante, et même si aucun signe avant-coureur de rébellion ne se faisait sentir, la Reine préférait parer à tout problème avant même qu'il n'apparaisse. Elle sentait le besoin d'avoir des lieutenantes, des agents capables de transmettre ses ordres à ses Xénomorphes, et qui l'aideraient à les contrôler, eux qui ne cessaient de grandir en nombre.

Ces lieutenantes...ces Cérébrates comme elles sont appelées, vont devenir une nécessité pour nous dans un avenir proche. Tu as besoin d'une nouvelle base pour établir un nid plus fort que le précédent, nous avons besoin d'un réceptacle suffisamment puissant pour porter nos filles.
Kerrigan, nous voulons t'enfanter. En échange de quoi, nous te fournirons plusieurs centaines d'oeufs pour ta Horde.

Bien qu’il aurait été hautement improbable que la réponse d’Irina soit négative, Sarah sentit un frémissement de joie la parcourir quand, tout en posant ses mains sur ses fesses, Irina l’accepta. Le pacte fut scellé par un baiser sulfureux échangé entre les deux femmes. Dans un mimétisme parfait, chacune des deux pressait les fesses de l’autre. Sarah soupirait silencieusement sous le contact des doigts experts d’Irina, qui glissait sur sa peau, la pétrissait, et elle-même caressait sa chair. C’était, à peu de choses près, la même texture que ses esclaves sexuelles et servantes. L’excitation de l’Annexienne se réveilla d’un coup, et se répercuta dans toute sa ruche. Les Xénomorphes, qui étaient tendus, visiblement partagés entre le choix de savoir s’il fallait défendre leur Reine ou la rejoindre, optèrent pour la seconde option. Leurs corps longs s’approchèrent des proies, les attrapant fermement, avant de sévèrement les baiser, à la mode des Formiens. Sarah fut bercée par les hurlements, les gémissements, les soupirs, vains. Autant d’excitations, comme une sorte d’ambiance sexuelle qui accompagnait, de rivière paisible sur lequel leur navire allait longuement se perdre. Annexienne, Sarah ressentait aussi le plaisir vif de ces créatures, un plaisir primaire et bestial, alors que leurs sexes noirâtres vinrent défoncer les intimités de jeunes femmes nues, dans des orgies redoutables.

Pendant ce temps, les deux femmes s’embrassèrent longuement, pendant de nombreuses minutes. Un baiser ô combien exquis, qui réveilla la soif intime de la Reine des Lames. Elle n’avait que des raisons d’être heureuse. D’un strict point de vue annexien, elle allait conclure une alliance qui consoliderait la position. Comme n’importe où ailleurs, la Fourmilière était un échiquier, une partie de jungle vorace où les Annexiens les plus forts ou les plus retors dévoraient les autres sans le moindre scrupule, dans une logique typiquement darwinienne. Cette alliance avec Irina pouvait lui permettre de se protéger en bénéficiant du soutien de cette femme, et inversement. La Horde de Kerrigan comprenait de nombreux Formiens, mais elle n’était pas vraiment spécialisée, contrairement à celle d’Irina. Il était impensable de proposer une fusion entre les deux Hordes, car ceci aurait rejoint à ce que l’une des deux Annexiennes soit asservie par l’autre. Un tel schéma était impensable, et la Reine des Lames n’y avait jamais songé.

Et, d’un strict point de vue féminin, elle allait coucher avec une belle femme.

Leurs corps se frottèrent l’un contre l’autre, sensuellement, tendrement, Sarah pétrissant les belles fesses bleues de sa partenaire. Ses griffes les écartaient l’une de l’autre, continuant à les malaxer, remuant dessus. Yeux clos, elle sentait son plaisir, mais également celui de cette Horde, ce qui commença à la faire mouiller. Cependant, dans la mesure où ses plaques de chitine à hauteur de son sexe ne s’étaient pas encore écartés, on ne pouvait pas le voir, simplement le [ui]sentir[/i], à travers l’excitation interne de la Reine. Le baiser dura bien plusieurs minutes, jusqu’à se rompre. Un mince filet de bave relia les deux magnifiques bouches, tandis que les deux Reines s’observèrent l’une et l’autre.

« Nous allons nous unir Sarah, afin de célébrer cette alliance entre nos hordes. »

Sarah n’en espérait pas mieux. Le sexe serait leur signature. Elle avait cependant le sentiment qu’Irina avait autre chose à dire. Elle libéra donc ses fesses, glissant sur son dos, tandis qu’Irina poursuivit, lui exposant un marché :

« Mais auparavant, j'ai un marché à te proposer. j'ai beaucoup entendu parler de tes lieutenantes, tes filles, qui t'aident à gérer tes Formiens... »

Les Cérébrates... Un cadeau d’Abathur, une technologie extrêmement complexe, qui consistait à transformer des humaines en créatures de pouvoir, en lieutenantes qui la serviraient. Il y avait deux moyens de produire des Cérébrates : soit en transformant un patrimoine existant, soit en ayant soi-même un enfant, une descendance qui, sous les bienfaits d’Abathur, grandirait dans une cellule de stase pour atteindre le bon âge. Sarah avait été obligée de faire appel à eux. Elle n’avait pas elle-même conçu sa Horde, mais, en pure Annexienne, l’avait volé à son ancien mentor, Zeratul. Depuis lors, l’Annexien était porté disparu, vraisemblablement mort, et vouant à Kerrigan une haine sans bornes. Quoiqu’il en soit, Sarah s’était finalement retrouvée avec une immense Horde, trop grande pour elle, et Abathur lui avait alors conseillé de créer des sortes de relais, des points de transmission entre elle et ses Formiens. Ces relais permettaient de distribuer ses ordres, et d’assurer un meilleur contrôle et une meilleure harmonisation de l’ensemble de la Horde.

Irina voulait donc ses Cérébrates.

*Si c’est le cas, c’est qu’elle veut substantiellement augmenter la taille de sa Horde...*

La belle Annexienne se mit à conclure :

« Kerrigan, nous voulons t'enfanter. En échange de quoi, nous te fournirons plusieurs centaines d'œufs pour ta Horde. »

Le marché était intéressant... Cependant, Sarah estimait que la contrepartie était légère. Elle recommença à embrasser Irina, avant de lui répondre :

« Je suis très féconde, Irina, et je peux t’offrir tes Cérébrates... Je peux même te confier les services d’Abathur, afin que tes enfants grandissent vite, soient formés, et, surtout, qu’ils ne répondent que de toi, et pas de moi. »

Un enfant issu de deux Annexiens pouvait en effet balancer entre les deux, et ce n’était pas très productif, car il recevrait des ordres contradictoires. La technique d’Abathur permettrait de faire en sorte de rompre l’un des liens psychiques. Ainsi, la future fille d’Irina saurait qu’elle avait été conçue par Sarah, mais ne répondrait qu’à Irina.

« J’accepte de porter ta descendance, Irina, mais il va falloir rehausser ton offre... »

Cent œufs, ce n’était clairement pas assez pour ce que Sarah comptait lui offrir. En fait, une Cérébrate n’avait pas vraiment de prix. Sarah embrassa à nouveau sa partenaire, et posa l’une de ses mains sur ses fesses, les pressant.

« Ce n’est pas une question de quantité qui compte, mais de temporalité... Vois-tu, j’ai du mal à accoucher de Xénomorphes... En échange de Cérébrates, je veux pouvoir passer commande auprès de toi de Xénomorphes à chaque fois que j’en ressentirais le besoin... Je veux féconder avec toi mes futurs guerriers, je veux m’inspirer de tes méthodes pour faciliter mes propres accouchements...Voici donc ce que je te propose. En échange de mon ovulation, je veux te féconder, et je veux étudier la manière dont tu accouches de tes petits, pour pouvoir la reproduire en mon antre. Notre alliance n’en sera que renforcée ainsi. »

Elle l’embrassa à nouveau, retournant goûter une nouvelle fois à ses magnifiques lèvres.

Elle marchanda, ce qui n'offusqua nullement la Reine, qui offrit une oreille attentive à ses propositions, à des demandes, tout en continuant de lui masser les fesses, comme un rituel de séduction et de négociation. Il était clair que les deux Annexiennes allaient coucher ensemble, et qu'elle laisserait aussi certains de ses Xénomorphes lui passer dessus, mais il fallait d'abord tomber à un accord, ce qui n'allait toutefois pas être si compliqué que cela pouvait sembler. Irina était en effet disposée à négocier, car contrairement à d'autres Annexiens, Kerrigan la traitait comme une égale et non pas comme une hybride n'ayant pas sa place au sein de la Fourmilière. Elles étaient toutes deux des hybrides, et avaient conservées de leur humanité bien des traits qui faisaient que les Tekhannes continuaient à résister avec succès aux assauts Formiens...mais une nouvelle force était désormais en train de naître...et qui avait un potentiel autrement plus destructeur.

Kerrigan voulait plus que quelques centaines d'oeufs pour se recréer un nid, elle ne lui apprenait rien en lui disant que les Xénomorphes étaient difficiles à enfanter, et à faire grandir. Irina y parvenait avec bien plus de facilités, mais parce que sa colonie n'était composée que de ces merveilleuses bêtes, qu'il n'y avait donc pas d'interférences d'autres Formiens, et pour la Reine pas d'autres races de Formiens à prendre en compte. Tout ici était fait uniquement dans le but de permettre la vie et l'expansion d'une colonie de Xénomorphes, c'était un environnement bien plus propice que n'importe où. Cet environnement, Kerrigan voulait l'utiliser, elle voulait confier la création de l'intégralité de ses Xénomorphes à Irina, résultant ainsi naturellement d'éléments plus forts, et lui économisant ainsi toutes les étapes nécessaires à la création d'un grand nombre d'entre eux.
Cela pesait lourd dans la balance, et Irina aurait très probablement refusée si la contrepartie n'avait pas été elle aussi augmentée. Les Cérébrates, ses filles, intégralement coupées de tous liens psychiques autres que le sien et seulement le sien. Voilà qui était intéressant. Posséder des Cérébrates lui permettrait d'augmenter de façon très importante la taille de sa Horde, actuellement la Reine ne pondait pas autant qu'elle le pouvait, mais se restreignait pour éviter tout risque de perte de contrôle de ses Xénomorphes, qui demeuraient des Formiens plus difficiles à contrôler malgré ses facilités naturelles à le faire. Mais avec des Filles pour l'aider...ces restrictions elle n'aurait plus à se les infliger, alors ses enfants qu'elle perdait au profit de Kerrigan valaient au final bien la possibilité de faire croître sa Horde à un niveau qu'elle n'aurait pas pu espérer toute seule.

Ton offre est généreuse, la contrepartie exigée est juste. Nous acceptons les termes de ce marché, qui nous est profitable à toutes. Tes Formiens auront le droit de s'approcher à une distance respectable de la Colonie pour venir récupérer les oeufs chaque fois que cela sera nécessaire. Tu pourra me féconder pour obtenir des guerriers plus forts et plus dociles, ainsi ta Horde croîtra.

Ces paroles lui avaient été murmurées au creux d'une de ses oreilles, alors qu'elle alternait étrangement entre le "je" et le "nous", montrant à quel point elle et sa Horde ne faisaient vraiment qu'un au fond. Irina savait également que cela allait exciter l'Annexienne, et cela n'allait pas aller en s'arrangeant. La Reine fît peu à peu disparaître les petits morceaux de carapace qui recouvraient les parties sensibles de son corps, elle se retrouva littéralement nue contre la peau chitineuse de Kerrigan.

Nous allons te montrer, Reine des Lames, comment nous faisons pour enfanter. Tu va avoir ta première portée d'enfants, tes nouveaux enfants. Mais pour cela, il me faut ta marque, qu'ils puissent te reconnaître comme leur mère. Alors viens...viens et féconde moi...

« Ton offre est généreuse, la contrepartie exigée est juste. Nous acceptons les termes de ce marché, qui nous est profitable à toutes. Tes Formiens auront le droit de s'approcher à une distance respectable de la Colonie pour venir récupérer les œufs chaque fois que cela sera nécessaire. Tu pourras me féconder pour obtenir des guerriers plus forts et plus dociles, ainsi ta Horde croîtra. »

Sarah sentit son excitation croître encore d’un rang devant cette acceptation. Cette redoutable femme était donc d’accord. Voilà qui était superbe ! Sarah s’humecta les lèvres. Elle était collée contre elle, et frissonnait de plus en plus, son corps commençant à ressentir la frustration. Il était temps de passer à autre chose que de simples caresses et des attouchements, et d’entamer vraiment de consommer leur alliance. Sarah désirait cette femme, cette redoutable et belle Annexienne, et elle savait que c’était réciproque. Contre elle, Sarah sentit les morceaux de carapaces recouvrant les parties intimes de sa partenaire disparaître peu à peu, la révélant finalement dans toute sa nudité. Superbement nue, Irina s’offrait à elle, ce qu’elle confirma.

La Reine des Lames hocha lentement la tête, et les plaques de chitine recouvrant son intimité se rétractèrent, tandis qu’elle n’eut qu’à y songer pour que, jaillissant de son intimité, une verge violette ne jaillisse, tapant contre le bas-ventre de sa partenaire. Son sexe était humide, trempé, et Sarah respira lourdement, croisant le regard d’Irina. Elle continuait à sentir sur son postérieur les mains d’Irina glisser sur sa peau, et vint alors lui pincer un sein, tout en l’embrassant.

« Alors, me voilà... »

Depuis son sexe, des espèces de tentacules, minuscules, jaillirent, et orientèrent son sexe, qui glissa contre la peau douce d’Irina, laissant une traînée derrière elle, tout en descendant, sa verge s’arquant pour creuser le passage, jusqu’ »à atteindre l’intimité de sa partenaire. Les tentacules restèrent là, formant comme des espèces de veines qui s’enroulaient autour de sa verge tendue et assoiffée. Sarah se concentra encore un peu, et crispa les dents. Sa verge grossit et durcit, et, d’un coup sec de son basisn, elle pénétra sa partenaire. Son sexe disparut intégralement, s’enfonçant dans le vagin de la femme, le défonçant. Sarah serra les dents, et posa une main sur les fesses d’Irina, utilisant sa force pour la soulever, son autre main aidant cette dernière à enrouler ses jambes contre sa peau.

La verge de Sarah remuait presque toute seule, grâce à l’aide des petits tentacules, qui permettaient de faciliter le glissement. Sarah remonta son autre main, attrapant les cheveux d’Irina. Sa partenaire s’était légèrement redressée, et Sarah baissa sa tête, allant attraper entre ses lèvres l’un des seins de la femme, le suçant et le léchant. Sa langue le parcourut, glissant sur le téton, qu’elle mordilla ensuite allègrement.

Derrière elle, elle entendit une femme jouir, ce qui, sans trop savoir pourquoi, l’excita davantage.

Irina se retrouva rapidement plaquée contre l’un des murs organiques, à proximité d’autres femmes qui gémissaient silencieusement, les larves xénos continuant à sucer depuis leur intimité la semence dont elles avaient besoin. Le mur organique remua légèrement, et Sarah accompagna alors les mouvements de son sexe, donnant des coups de bassin, ses pattes dans son dos se plantant dans le mur, afin de la soutenir, de lui permettre de la pénétrer. La verge qui prenait sa partenaire était à la fois longue et dure, particulièrement épaisse, trahissant l’excitation furieuse que la Reine des Lames était en train de ressentir en ce moment. Elle en mouillait.

Sarah posa ses mains sur les hanches d’Irina, faisant redescendre son visage à hauteur du sien, puis l’embrassa voracement, tout en relevant ses mains, pour malaxer solidement chacun des seins de la femme. Ses pattes servaient, non seulement à la soutenir, mais également à l’accompagner. On les voyait ainsi se recourber d’un coup avant de se tendre au maximum, pour se courber à nouveau, renforçant ainsi cette pénétration sauvage. Le mur organique remuait, et le baiser entre les deux Annexiennes fut donc très baveux, Sarah peinant à retenir son souffle. Ses mains pinçaient ses tétons, se crispant sur sa peau. Dans la logique formienne, défoncer une femme, la baiser sèchement, c’était une preuve d’amour. Sarah n’allait pas se priser.

« Haaa... Haaa, Irina, huuuummmm... Tu es… Hummmm… Si bo… Si bonne !! »

On passait aux choses sérieuses. Le marché était scellé, les deux Annexiennes avaient trouvé un accord qui leur serait mutuellement profitables, tout en conservant l'indépendance de leurs Hordes respectives. Ce qui venait de se produire était très peu commun au sein de la Fourmillière, et c'était justement pour ça que Kerrigan et Aliev étaient à part des autres Annexiens...elles osaient là où les autres étaient frileux.
Mais enfin...les choses sérieuses commençaient. A force de caresser ce corps, et de l'embrasser, Irina en voulait plus elle aussi. En tant que Reine, elle était toujours potentiellement féconde, mais pouvait contrôler son métabolisme de façon à ce qu'un rapport soit ou non fécond. Celui-ci allait l'être, elle avait déjà pondu peu de temps auparavant, mais cela ne faisait rien. Elle était une Reine, engendrer était l'un de ses rôles principaux en plus de diriger. Être la Reine d'une Horde de Formiens ne signifiait pas être toutes ses journées dans la luxure à ne rien faire, du moins pas du point de vue d'Irina. Faire grandir sa Horde, la faire prospérer, voilà quel était son objectif, et si l'on pouvait lier l'utile à l'agréable, alors ce n'était qu'encore mieux.
Kerrigan n'hésita pas un seul instant. Bien vite Irina sentit un membre masculin apparaître entre les jambes de la Reine des Lames, tendu, il frottait contre sa peau, et bien vite elle la pénétra, en la soulevant avant de la plaquer contre l'une des parois organiques de la salle d'incubation.

Haaaa...Oui...HAAAAAAAAAAAAAA !!!!

Irina entoura ses jambes autour du bassin de Kerrigan, bassin qui remuait en rythme pour aller et venir en elle. C'était un membre imposant qui la défonçait, mais elle n'en ressentait que du plaisir, couplé au fait que ce rapport allait être fertile. Son bas-ventre semblait se consumer déjà d'un feu intérieur rien qu'à cette pensée, elle allait enfanter à nouveau...oh oui. Elle resserra d'avantage la prise de ses cuisses autour de son bassin, et tandis que Kerrigan suçait l'un de ses seins, elle plantait ses griffes dans ses épaules. Une blessure qui aurait été très douloureuse pour une humaine, mais pour une Annexienne cette douleur ne serait que temporaire, et ajouterait au contraire au plaisir qu'elle éprouverait. Car Irina n'était pas une pauvre humaine docile, elle était une Reine, une puissante Annexienne, et lorsqu'elle s'unissait, c'était presque toujours dans la violence d'une façon ou d'une autre.
Kerrigan n'échappait pas à cette règle, elle la pénétrait sauvagement, planta les piques de ses ailes dans le mur pour pouvoir mieux augmenter l'intensité de ses coups de rein, et surtout permettre à ses mains de remonter le long de son imposante poitrine, tandis qu'elles partageaient un baiser endiablé. Ce baiser ne pouvait être constant, car l'une comme l'autre remuaient bien trop dans leur ébat, des filets de salive glissèrent de leurs lèvres. Et alors, Irina fit signe à l'un de ses Praetor, qui regardait la scène, de s'approcher ce qu'il fit, arrivant dans le dos de Kerrigan.

Oh tu n'a encore rien vu Kerrigan. Regarde derrière toi...l'un de nous, qui te trouve à croquer...

Le Praetor se redressa alors de toute sa hauteur, toisant sans difficulté les deux Annexiennes, il posa ses deux pattes sur les hanches de Kerrigan.

Tu sais...ce sont de pauvres enfants Kerrigan...ils sont plus massifs que leurs frères Chasseurs, et en conséquence ne peuvent s'accoupler avec des humaines sans les tuer. Mais toi...toi tu peux les supporter.

Le Praetor s'était, pendant que sa Reine parlait, baissé pour avoir sa bouche au niveau des fesses de Kerrigan. Irina avait alors fait signe à la Reine des Lames de stopper, afin de laisser l'opportunité au Xénomorphe massif de fourrer le bout de sa tête et de ses lèvres entre ses fesses, et renifla avec sa lourde respiration. Mais surtout, une énorme verge noire sortit d'une coque cuirassée au niveau de son bas ventre. Les Chasseurs possédaient déjà une masculinité impressionante, mais les Praetor...un tel sexe, couplé à la force et la brutalité des Xénomorphes, il n'y avait aucun doute quand au fait que de simples humaines ne pouvaient endurer cela.
Ce Praetor en particulier n'avait pas eu l'occasion de fourrer sa queue où que ce soit depuis plusieurs jours. Alors il se redressa de nouveau, utilisa ses pattes pour écarter les fesses de Kerrigan, et glissa alors sa gigantesque verge dans on anus, en poussant un cri strident. Il se mit alors à remuer, à la pistonner avec toute la force dont il était capable, en respirant rutalement alors que de la bave coulait de sa bouche pour atterrir sur les épaules de Kerrigan.

Hn...ha...tu...aimes mes...xénos...?

Leurs ébats allaient être longs et torrides, ardents et violents. Tandis que les griffes d’Irina maltraitaient les épaules de Sarah, elle-même pinçait ses seins, les griffant. Sa douce peau était sans doute moins résistante que sa carapace naturelle en chitine, mais elle l’était toujours plus que celle d’une humaine. Comme Sarah, Irina savait que le sexe sans violence était imparfait. Il lui manquait en effet quelque chose, une sorte de passion, de feu furieux, un feu qui ne pouvait brûler que dans les sphères de la violence, car il n’y avait rien de plus passionnel, rien de plus vif, que la douleur. La Reine des Lames la pénétrait lourdement, et une simple humaine en aurait probablement été folle. Son membre était volumineux, et, avec ses pattes qui la soutenaient, de telles bourrades auraient même pu briser les os de certaines femmes faibles. Le mur remuait sous leurs ébats, et, même sous cette passion, Sarah sentit l’un des Xénomorphes s’approcher.

Il était assez fréquent qu’elle couche avec ses propres Formiens, et les Xénos en faisaient partie. Ses Chasseurs avaient une virilité impressionnante, ainsi qu’une phénoménale endurance. Cependant, le Praetor était au moins trois fois plus volumineux qu’un simple Xéno. Il faisait presque trembler le sol en marchant, sa longue queue glissant sur le sol

« Tu sais...ce sont de pauvres enfants Kerrigan...ils sont plus massifs que leurs frères Chasseurs, et en conséquence ne peuvent s'accoupler avec des humaines sans les tuer. Mais toi...toi tu peux les supporter. »

Vu leur poids, une humaine ne pouvait que finir brisée. Sarah n’avait pas besoin de tourner la tête pour le voir, sa télépathie suffisait. Elle entendait la bête grogner, et, quand cette dernière posa ses lourdes mains sur ses hanches, et qu’Irina lui demanda de cesser de remuer, Sarah obtempéra. Naturellement, si son corps ne bougea pas, son sexe, lui, continuait à frotter, le tentacule ondulé autour de sa verge remuant, forçant son membre à bouger. Elle sentit ses pattes frémir, alors que cette bête énorme se glissait dans son dos. Le Praetor lécha son fondement, glissant sa langue sur son anus, afin de le dilater. Sarah frémit, et se mordilla les lèvres. Sa peau verdâtre ne rougit pas, mais, si Sarah l’avait pu, elle aurait sans doute trépigné d’impatience. Non, cette bête ne l’effrayait pas, et, oui, elle savait qu’elle pourrait le supporter.

« Qu’il vienne, Irina, que tous tes bébés viennent sur nous deux... Les mères doivent se sacrifier pour leur progéniture. »

Sarah sentit alors le sexe de la créature taper contre ses fesses, et devina toute l’épaisseur et la longueur. Qu’une femme lambda n’y survive pas n’était pas étonnant. Vu la force du Praetor, les coups de reins répétés devaient défoncer les os et les muscles. Sarah savait à quoi s’attendre, et ce n’était que parce qu’elle était Polymorphe, et particulièrement endurante, qu’elle survivrait. Elle allait devoir adapter son corps à la présence de ce membre, en durcissant un peu les parois de son tube digestif. Son rectum allait être enfoncé, mais le sexe continuerait à s’enfoncer, vu sa taille. Une humaine normale devait donc souffrir d’une violente hémorragie, ou se retrouver avec l’intestin grêle percée, ce qui, en réalité, était fort peu attirant. Sarah allait toutefois adapter la forme intense de son corps pour...

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! »

Son hurlement coupa court à ses pensées lorsque, d’un coup sec, le Preator la défonça violemment. Il enfonça sa lourde queue dans son cul, et les pattes de Sarah se plièrent au maximum, le corps de Sarah bondissant contre le corps de sa partenaire, se plaquant contre elle, crachant sa salive. Elle entendit le Preator pousser un long gémissement, tandis que sa bave coulait abondamment sur les épaules de Sarah, filant sur ses seins, pour se mélanger au corps d’Irina, leurs seins se mettant à s’humidifier, et à glisser contre eux.

La force du Preator était telle que Sarah n’avait même plus à remuer son bassin. Ses puissants coups de reins étaient suffisants pour soulever Sarah, détendant alors ses pattes, avant de les replier d’un coup quand il s’enfonçait contre elle, écrabouillant ses reins, broyant son corps. Sarah en eut le souffle coupé, se contorsionnant contre Irina et le Preator, qui continuait à saliver sur elles.

« Hn...ha...tu...aimes mes...xénos...?
 -  Haaa… Haaa… Ffffffffffuuuu… Ce… Hum-haaaa… Ooooohhh… Ce sont… Des-des… Des putains… Haaaaa... !!! HAAAANNNNN !! DES PUTAINS D’ENFOIRÉS !!! »

Sarah sentait tout son corps être en train d’exploser, alors qu’elle sentait le sexe épais du monstre remuer en elle, se perdant dans son rectum, le déformant pour remonter le long du côlon, frôlant l’intestin grêle, les organes de Sarah se modifiant pour accepter ce passage. Elle ne pouvait que jurer pour exprimer tout ce qu’elle ressentait, et ses griffes étaient plantées dans la chair de la femme, alors que leurs deux femmes étaient soufflées par la masse incroyable du monstre.

C’était terrible, tout simplement.

C'était là une délicieuse scène. Le Praetor qui pénétrait Kerrigan, qui elle même n'avait plus qu'à se laisser porter par les violents va et viens de la créature pour pénétrer Irina. Les Formiens, dans cette promiscuité et cette bestialité, s'épanouissaient pleinement. Sans tabou, sans morale, rien de plus que du sexe bestial pour satisfaire leurs instincts. Humaine, Irina avait eu à composer avec tellement de considérations éthiques, sociales, que sa nouvelle vie lui paraissait tellement plus simple, malgré son rôle si important pour le maintien de sa Colonie. Aucun de ses enfants ne la trahirait, ou penserait savoir mieux qu'elle quoi faire, et l'aimaient. Oui, ses enfants l'aimaient. Il était révolu le temps où elle avait pu voir en eux des monstres à éradiquer, toutes ces créatures là, étaient sorties de son ventre, elle leur avait donné vie, les avait fait évoluer pour qu'ils puissent se défendre, et eux la défendaient avec toute la rage d'un grand enfant défendant sa mère.
C'était simple, tellement plus simple, loin de ces sociétés humaines s'encombrant de concepts aussi abstraits qu'inutiles. Un Formien vivait, se nourrissait, procréait, et défendait son foyer en plus de l'étendre. C'était simple, et c'était cette simplicité qu'elles allaient offrir à ce monde, qui ne comprenait pas encore le cadeau qu'on voulait lui offrir.

Avec ses jambes entourées autour du bassin de Kerrigan, Irina sentait la carapace de son Xénomorphe taper contre ses jambes. Ce bref contact contre la peau de sa mère avait certes le don d'exciter la créature, mais surtout, surtout ce qui le rendait aussi vif, c'était à quel point sa gigantesque verge était bien lottie dans le cul de Sarah. Cette créature était frustrée, c'était en partie voulu par Irina, qui s'assurait ainsi qu'ils soient des gardes particulièrement agressifs, même si elle se chargeait en personne de les soulager de temps en temps.
Leur massive corpulence, ainsi que celle de leur sexe, les empêchait raisonnablement d'avoir des relations sexuelles avec de frêles humaines, si fragiles, elle ne pouvaient tout simplement pas survivre à un accouplement, ni même le mener à son terme avant de mourir. Irina ne pouvait tout simplement pas se permettre de sacrifier ses pondeuses, et n'avait pas tout le temps l'opportunité de les soulager quand il l'aurait fallu. Alors pour ce Praetor, le fait de pouvoir glisser son sexe dans un orifice autre que celui de sa mère, et que la "victime" puisse l'endurer...c'était bon pour lui.
Ses larges pattes étaient posées sur les épaules de Kerrigan, pour prendre appui. Il était debout, et remuait son corps afin de la pénétrer, encore et encore. Son sexe défonçait les entrailles de Kerrigan, mais le métabolisme si particulier de l'Annexienne lui permettait de le supporter malgré la douleur intense que cela devait lui donner.

Irina répondit à l'exclamation de Kerrigan par un baiser féroce, en prenant son visage entre ses mains, elles gémissaient l'une contre l'autre, et irina lovait son délicieux corps contre celui de sa partenaire qui se faisait sauvagement sodomiser. Le Praetor était endurant, et se retenait de jouir trop vite afin de profiter de cette sensation. Baiser une Annexienne, il ne pouvait pas vraiment se rendre compte de la chance qu'il avait, mais ce qui était certain c'est qu'il s'en donnait à coeur joie. Au bout de plusieurs minutes, le Praetor eut un orgasme à la hauteur de sa corpulence. Il s'enfonça alors pleinement dans le cul de Kerrigan, et cracha de gigantesques marrées de semence chaude. Il se retirait petit à petit, innondant ainsi progressivement Kerrigan de son sperme, il y en avait tellement qu'une partie remonta jusqu'à la bouche de Kerrigan, et qu'Irina récupéra en l'embrassant, en fourrant sa langue dans sa bouche.
Lorsqu'enfin le Xénomorphe se retira, un bruit semblable à un "pop" se fit entendre au sortir de sa verge, et un vrai flot de sperme s'écoula alors du cul endolori de Kerrigan, qui pouvait probablement se compter en quelques litres.
Seule une créature possédant une grande endurance et des capacités particulières pouvait supporter un accouplement aussi intense, Kerrigan le pouvait, mais Irina ne voulait pas que toute sa horde lui passe dessus...pas encore du moins. Elle se retira quand il n'y eu plus de sperme à récolter dans la bouche de Kerrigan.

Des putains d'enfoirés que tu adore ma belle. Ne t'inquiète pas, mes Xénomorphes t'adorent, et tu pourra baiser avec tous ceux que tu veux. Mais plus tard. Le sens-tu ? En notre être...nous sommes fertile...tes bébés qui t'attendent...prends nous...viens en nous, encore et encore...féconde moi !

Irina avait couplé ses paroles par ses mains, qui s'étaient saisis des seins de Kerrigan, alors qu'elle resserrait l'étreinte de ses jambes autour du bassin de Kerrigan, une étreinte si forte qu'elle aurait brisé les os d'une humaine, l'aurait désartibulée de façon irréversible.

Cette sodomie était évidemment douloureuse. Et, à ce stade, parler simplement de douleur était un chaste euphémisme. Les solides mains du Praetor, ce monstre, ce véritable colosse noir de chair et de courbes, s’appuyait fermement sur les épaules de Kerrigan, tout en donnant des coups de reins qui faisaient remonter le corps de l’Annexienne. Sarah n’était pourtant pas une femme menue. Malgré sa silhouette très belle, elle pesait son poids, grâce à sa chitine, mais ce poids semblait ridicule face à ce garde d’élite. Elle sentait toute la rage et l’agressivité du Preator, qui était en train de soulager une longue frustration sexuelle. Sa verge faisait bien plusieurs dizaines de centimètres, s’enfonçant dans le fondement de la Reine, le ramonant en remontant, tandis que cette dernière ne pouvait que subir, s’appuyant de ses bras contre la paroi, heurtant à chaque fois le corps de sa partenaire. Cette souffrance était terrible, coupant Sarah en deux, remontant en elle, bloquant sa respiration. Elle sentait cette verge en elle, dans son corps, comme un intrus qui obstruait le fonctionnement normal de son corps. Oui, la douleur était atroce. Ce Preator crevait littéralement le plafond.

Pour autant, ce n’est pas comme si Sarah détestait ça, et c’était même plutôt le contraire. Sarah n’était plus une humaine sensible et effrayée, mais une femme qui était désormais accomplie. La douleur était quelque chose de plaisant, surtout quand elle s’accompagnait à une dose de plaisir. Sarah n’oubliait pas que son corps s’écrasait contre celui d’Irina, dont la beauté redoutable était légendaire. De plus, le simple fait d’être ainsi sodomisé engendrait une sorte de vorace plaisir pervers, d’autant plus qu’elle avait toujours apprécie les Xénomorphes, ces créatures sombres, prédatrices, qui dégageaient une sorte de monstrueuse et d’appétissante beauté. Une humaine était incapable de voir cette beauté instinctivement. Sarah, elle, raisonnait différemment, sur d’autres degrés d’appréciation. Le Xénomorphe était une créature qui était physiquement belle, et coucher avec elle était toujours un régal.

Le Praetor ne cherchait pas à la ménager, et c’était ce que Sarah voulait. Elle mouillait de plus en plus, tout en se sentant pleine, comblée, vivante. Existait-il seulement une meilleure sensation au monde ? Un sentiment plus jouissif que celui-ci ? Elle était totalement comblée, et son corps heurtait celui d‘Irina, rebondissant contre le sien, dans une longue transe, une transe ponctuée de soupirs, de hurlements, et de gémissements langoureux. Le Xénomorphe prenait en effet son temps, afin de ne pas jouir trop rapidement, tandis que son sexe continuait à s’enfoncer dans le corps de Sarah. Si on avait passé sa peau au rayon-X, on aurait vu une longue barre noire remontant le long du côlon, pour se rapprocher de l’estomac. On aurait également vu que le corps de Sarah se modifiait intérieurement pour essayer de former une sorte de ligne droite. Normalement, le côlon passait entre l’estomac et l’intestin grêle, l’intestin grêle accueillant ce qui venait de l’estomac, pour ensuite les diffuser le long du côlon, afin de les faire sortir par l’anus, dans un petit conduit qui pouvait se détendre pour épouser la forme du rectum, et, plus profondément encore, celle du côlon. C’était ce que la virilité du Praetor, véritable épée, était en train de faire.

Sarah pouvait sentir les douces mains moites d’Irina attraper son visage, l’embrassant parfois. Elle était serrée contre elle, ses jambes se resserrant de plus en plus, dans une prise également douloureuse, mettant à rude épreuve les reins de la Reine des Lames. Cette dernière était comblée, ne retenant plus sa salive, qui s’échangeait avec celle de sa partenaire, ses mains allant ensuite se crisper contre elle. Elle lui griffa le dos, lorsque le Praetor finit par jouir. Il éjacula dans son estomac, le remplissant assez rapidement.

Son éjaculation fut très longue, durant bien plusieurs minutes supplémentaires, à jouir, jouir, et jouir encore. Des filaments de sperme jaillissaient dans le corps de Kerrigan, qui haletait et tremblait. Son estomac fut rempli, et le sperme remonta le long de l’œsophage. Sarah se mit alors à le sentir passer par sa bouche, et cracha sur les lèvres d’Irina des giclées de sperme. Cette pénétration était véritablement en train de défier les lois de la Nature, mais c’était à l’image de la Fourmilière, après tout : appréhender la Nature, pour la contrôler, et l’amplifier. Sarah pouvait alors sentir les cuisses du monstre contre ses fesses, et comprit qu’il avait réussi à intégralement enfoncer sa longue verge, jouissant assez longuement, le sperme filant le long de son corps pour repasser par sa gorge, avant de filer dans la bouche d’Irina, qui se rua contre sa partenaire et amante, l’embrassant, goûtant à ce sperme. Yeux écarquillés, Sarah se sentait comme déchirée en deux.

« Hun... Hunnnn... »

Lentement, le Xénomorphe se retira, laissant derrière lui une importante traînée de sperme. Sarah sentit son estomac gargouiller, avant que le sperme n’inonde son côlon, remontant jusqu’au rectum... Lorsque le monstre se retira, le sperme jaillit lentement des fesses de Sarah, qui récupéra alors ses lèvres.

Son postérieur lui donnait le sentiment d’être en feu, mais, au moins, le Praetor était soulagé. Sarah reprit lentement son souffle, pour constater qu’elle avait toujours une érection, et ce alors qu’elle avait joui... Du moins, sa verge n’avait pas joui directement, mais son intimité, elle, avait libéré une belle quantité de cyprine, qui tâchait ses jambes, glissant sous le bassin resserré d’Irina

« Des putains d'enfoirés que tu adores ma belle, constata alors Irina, sans que Sarah ne puisse nier quoi que ce soit. Ne t'inquiète pas, mes Xénomorphes t'adorent, et tu pourras baiser avec tous ceux que tu veux. Mais plus tard. Le sens-tu ? En notre être...nous sommes fertile...tes bébés qui t'attendent...prends nous...viens en nous, encore et encore...féconde moi ! »

Sarah sourit. Elle sentait les jambes d’Irina la serrer, et le désir monta d’un cran en elle. Elle tendit l’une de ses mains, attrapant la nuque de la femme, et, probablement à la surprise, d’Irina, la décolla alors du mur.

« Hummm... Oh, crois-moi, Irina, je vais te baiser bien comme il faut. »

Les mains d’Irina se crispèrent sur ses seins. La verge de Sarah s’était encore tendue davantage, ponctionnant sur son corps, alors que le sperme du Xénomorphe continuait à glisser dans son anatomie. Les pattes de Sarah se recourbèrent alors, et se posèrent sur le dos de la femme, par endroit, la plus balle d’entre elle se rapprochant du fondement de l’Annexienne, pour se glisser dans son anus. Ce faisant, les pattes maintenaient le corps d’Irina près du sien, servant d’appui.Une main sur sa nuque, l’autre alla se poser sur les fesses d’Irina, se crispant sur son délicieux cul. Tandis que l’une de ses pattes s’enfonçait dans son fondement, Sarah reprit alors ses mouvements, poussant des grognements, se heurtant à l’étau d’Irina.

Cependant, si elle remuait son bassin, encore une fois, les mouvements venaient surtout de ses pattes, qui appuyaient fermement sur le corps d’Irina, avant de donner du mou, ce qui avait pour effet de ramener le corps de l’Annexienne en arrière, avant d’appuyer à nouveau dessus. L’idée était qu’Irina se fasse proprement défoncer. La verge de Sarah avait depuis longtemps défoncé son utérus, pour remonter dans sa chair, son sexe s’engloutissant intégralement dans le sien.

Sauvagement, la Reine des Lames retourna l’embrasser, et leurs ébats perdurèrent ainsi pendant une bonne dizaine de minutes, jusqu’à ce que, enfin, la verge de Sarah n’expulse de grosses quantités de sperme, par de longues giclées qui éclaboussèrent l’intérieur du corps de l’intéressée, sous de longs soupirs.

« Hun-hun... Haaa... Ne faisons plus qu’une, Irina… »

Sarah termina cette longue éjaculation par un délicieux baiser.

Lorsqu’elle eut terminé, Irina était bel et bien enceinte.