Rencontre entre deux consœurs vampiriques [PV Mélinda]

Une fois n'est pas coutume, Akiko s'était levée tôt se matin là, afin d'arriver aux aurores sur la place du marché et ainsi faire ses repérages dans les différentes échoppes d'esclaves. Comme chaque commerçant avait appris avec elle, la vampire ne cherchait pas forcément des esclaves sachant entretenir une maison ou sexuellement soumis. Parfois, elle arpentait les étals plusieurs heures, avant de trouver une perle rare, parfois banale d'un point de vu extérieur, mais qui, au bout d'une vingtaine d'années à son service, finissait par obtenir une place importante au sein de la société et apportait toujours quelque chose d'utile à l'Empire. On disait d'elle qu'elle était excentrique, mais sa clairvoyance avait toujours été appréciée des différents empereurs et impératrices qui c'était succéder au trône. Aujourd'hui ne faisait pas exception à la règle et, lorsque les premiers clients arrivaient quelques heures plus tard, Akiko repartait déjà avec une nouvelle trouvaille: une petite Neko avec un timbre de voix cristallin, qui avait chantonnée d'un air nostalgique dans sa cage lorsqu'elle était passée à coté d'elle. D'ici quelques années et avec beaucoup de travail, elle pourrait en faire une chanteuse, et peut être même une artiste reconnue dans tout l'Empire. Si cette Neko avait fini entre les griffounettes des Karistal, cette perspective lui aurait sans aucun doute été inaccessible.

Lorsqu'elle rentra dans son manoir, quelques servantes étaient déjà sur le pied de guerre, prêtes à servir leur Maîtresse. La vampire leur remis la Neko et leur demanda de la laver et la vêtir mieux que les haillons qu'elle portait sur le dos, après quoi elle se rendit directement dans la chambre de ses deux seules esclaves sexuelles, Noxya et Aleya. Comme elle s'y attendait, les deux jeunes Sylviennes étaient déjà bien réveillées et étaient très occupées à se faire passionnément l'amour en Tribanisme. La vampire attendit patiemment que les deux amantes jouissent, avant d'entrer les voir, une idée bien précise sur le programme de la journée.

- Bonjour mes amours...

- Bonjour Maîtresses !

Les deux esclaves se blottirent contre la vampire dans un tendre câlin, tandis que celle-ci caressait leurs cheveux. Réussir a faire s'entendre une elfe et une Drow était déjà un exploit en soi, mais voir les deux concernées tomber éperdument amoureuse l'une de l'autre, c'est sans doute une première dans l'histoire de Terra. Depuis que la vampire les possédait, il n'y avait pas une journée sans qu'elle ne leur fasse l'amour. Il lui arrivait également de les emmener avec elle lors de ses voyages, durant lesquels elles se faisait sauvagement prendre par les créatures de ses contrées éloignées. Plus que des jouets sexuels, Akiko considérait presque Noxya et Aleya comme ses filles, éternelles amantes. Les deux concernées léchaient ses vétements, chacune à hauteur d'un sein, signe qu'elle avaient encore envie de leur Maîtresse adorée, et Akiko du les repousser gentiment.

- Maîtresse ?

- Un peu de patience mes chéries, aujourd'hui, je vais vous emmener dans un harem...

- Un harem ?

- Un endroit où l'on trouve un grand nombre d'esclaves sexuelles, comme vous deux. Celui où je compte vous emmener est tenu par une autre vampire, d'à peu près mon âge. Ce sera l'occasion pour vous de vous faire de nouvelles amies...

Deux heures plus tard, Akiko et ses deux esclaves étaient dans la cours du grand manoir, toutes trois vêtues de cuir et de tissus noir, les deux êtres Sylviennes ayant un collier de cuir autour du cou, comme il était de coutume pour les esclaves. Lorsqu'elles entrèrent dans le hall, il leur était toutefois difficile de ne pas mouiller de plaisir sur place, tant le lieu respirait le plaisir et la luxure. Outre les scènes érotiques accrochées aux murs, on pouvait également voir des filles en vitrines ou à moitié emmurées, se tortiller dans leur coin, incapable de se mouvoir et jouissant en silence, des gag-ball entre les lèvres. Même pour la vampire, c'était la première fois qu'elle mettait les pieds dans un tel lieu. Chacune accrochée à un bras de leur Maîtresse, les deux esclaves nympho n'avait plus qu'une envie, rejoindre les filles. Ne tenant déjà plus, elles étaient déjà en train de se doigter discrètement, tandis que Akiko s'annonça, ne sachant pas vraiment comment procéder.

- Il y a quelqu'un ? Je suis Akiko Mizukaze et j'aimerais une chambre avec quelques esclaves.

*PAF !*

La claque résonna sur les fesses de la neko, Sakura, qui poussa un léger couinement, enfonçant ses griffes dans l’accoudoir du fauteuil dans lequel était assise la belle et autoritaire Maia.

« Nyuuu... » miaula Sakura en remuant un peu, frottant son corps contre les jambes de Maia, qui esquissa un léger sourire.

La main de Maia frotta tendrement les fesses de sa partenaire, et elle bascula la tête en arrière, continuant, comme si de rien n’était, sa conversation avec une autre des esclaves de Maîtresse Mélinda : Norim, très élégante dans son armure, et qui, elle, n’était pas une prostituée, mais une femme travaillant comme soldate dans l’armée impériale. Elle venait de temps en temps se divertir auprès du harem, et profiter de l’hospitalité généreuse de ses autres camarades. Norim était une soldate talentueuse, ayant des pouvoirs magiques affirmés, et se battant avec une longue épée. Elle portait son élégante armure, et était assise sur un fauteuil, tandis qu’une neko supplémentaire léchait tendrement son intimité. La main gantée de Norim caressa ses cheveux, tendrement, alors

« Alors, Maîtresse Warren a une fille, maintenant ?
 -  Oui... Une petite humaine issue de la Terre... Elle ne le dit pas, mais je pense qu’elle caresse toujours l’idée de former son clan... Il y aussi cette femme à qui elle a ôté la virginité... Miyu...
 -  Et celle... Hum... Celle dans ce lycée, non ? »

Maia hocha lentement la tête, tout en giflant à nouveau Sakura, qui couina à nouveau. Elle ronronnait délicieusement, et sa queue venait se frotter contre les jambes de Maia. Sakura était une neko sauvage, qui avait été capturée par une patrouille ashnardienne. Elle avait fini dans une cage, et vendue sur le marché aux esclaves. Mélinda avait réussi à l’obtenir, et, pendant de longs mois, Sakura avait été une neko effondrée, traumatisée, avant que, lentement, Sakura ne sorte de sa dépression. Maintenant, la neko était une belle esclave, très câline, très affectueuse, qui adorait qu’on lui fouette les fesses, ce que les clients et les autres femmes n’hésitaient pas à faire.

Une autre femme s’approchait, en leur offrant des produits ramenés depuis la Terre : des boîtes de Ferrero Rocher, un chocolat ô combien délicieux. Maia en prit un, et le croqua affectueusement, tandis que sa neko se mit à piailler. Maia la gifla davantage, en comprenant que, tout ce que Sakura souhaitait, était un chocolat. Maia attrapa donc un Ferrero Rocher, et l’approcha de la bouche de Sakura, qui l’avala lentement, croquant dessus, léchant le morceau de chocolat, l’avalant morceau par morceau.

« Mhhhmmm... Mhhhhmmm... Ch’est bon ! »

Maia la gifla à nouveau, plus fort.

« On ne parle pas la bouche pleine ! »

Aujourd’hui, Maia et Sakura étaient en pause.

L’entrée du bâtiment de Mélinda était vide. C’était une heure creuse, et il n’y avait pas grand-monde. Le hall d’entrée se présentait comme une réception, avec un bureau d’accueil. L’endroit était soyeux, très éclairé, avec des murs aérés, et des femmes mises en vitrine, en guise de décoration. Elles étaient attachées là pour toute la journée, si ce n’est plus, jouissant longuement, le corps totalement entravé, réduit à une simple expression objet sexuel, incarnation pure et déshumanisée du désir sexuel. Elles gémissaient en se tortillant.

Ainsi, lorsqu’Akiko entra, la réceptionniste, une belle jeune femme dans une élégante robe répondant au doux nom de Sun, n’était pas là. Cependant, elle entendit quelqu’un parler, et, quand elle se rapprocha, elle put distinctement l’entendre :

« Il y a quelqu'un ? Je suis Akiko Mizukaze et j'aimerais une chambre avec quelques esclaves. »

Sun se rapprocha alors, et sourit poliment, mains jointes devant elle.

« Bonjour, Madame Mizukaze. Rassurez-vous, je vous connais, j’ai entendu parler de vous... De vous, et de vos charmantes dames. »

La voix de Sun était calme et fluette, et elle s’avança lentement, gracieusement, vers son bureau. Elle portait d’élégantes jarretelles noires, et rejoignit son bureau.

« C’est une joie d’accueillir une femme de votre importance dans la demeure de Maîtresse Warren. Ainsi, vous aimeriez une chambre ? Nous en avons plusieurs à disposition, selon vos goûts. Approchez donc. »

Sun lui montra un catalogue proposant différents types de chambres : luxueuses, somptueuses, avec différents éclairages disponibles. Sun avait un parfum très sensuel, très agréable.

« Désirez-vous plusieurs hôtesses ? »

Elle lui montra un autre catalogue permettant de voir les esclaves disponibles, avec leurs affinités.

« Ce catalogue est classé par races. En revanche, il m’incombe de vous préciser que vos charmantes dames vont devoir, par mesure de précaution, et parce que notre règlement l’exige, boire ceci... »

Tout en parlant, Sun s’était légèrement penchée vers Akiko, faisant rebondir ses seins, les pressant entre eux. Elle sortit deux verres, et les remplit d’un liquide blanchâtre, très bon, comme si on buvait du petit lait. Il s’agissait d’un onguent magique. Si les deux femmes se sentaient bien en le buvant, alors c’est le signe qu’elles n’avaient aucune maladie infectieuse facilement reconnaissable. Sun regardait avec appétit l’elfe et la Drow. Elles semblaient très proches, des amantes... C’était comme voir un ange et un démon ensemble. Tous les opposaient, et, pourtant, cette vampire avait réussi à les assembler ensemble.

« Maîtresse Mélinda parle souvent de vous. Avez-vous finalement accepté de répondre aux missives que nous vous envoyions pour solliciter votre charmante présence en céans ? »

- Bonjour, Madame Mizukaze.

Akiko avait sentie le groupe sanguin approcher par derrière, aussi ne fut-elle pas surprise par la voix, au contraire de ses deux esclaves qui sursautèrent légèrement. En se retournant, la brune vit une jeune femme vêtue d'une robe de style asiatique, s'avancer avec grâce jusqu'au bureau de réception.

- Rassurez-vous, je vous connais, j’ai entendu parler de vous... De vous, et de vos charmantes dames. C’est une joie d’accueillir une femme de votre importance dans la demeure de Maîtresse Warren. Ainsi, vous aimeriez une chambre ? Nous en avons plusieurs à disposition, selon vos goûts. Approchez donc.

L'humaine montra alors à Akiko – qui entre temps s'était approchée de la réception – plusieurs styles de chambres, comme le gothique et le victoriens, mais également un style plus sylvestre qui plus beaucoup à ses deux petites protégées. Ce fut donc sur cette dernière que ce porta son choix. La femme lui montra alors un nouveau catalogue, avec plusieurs fiches descriptives sur les différentes esclaves travaillant au harem, ainsi que deux verres de... lait ?

- Désirez-vous plusieurs hôtesses ? Ce catalogue est classé par races. En revanche, il m’incombe de vous préciser que vos charmantes dames vont devoir, par mesure de précaution, et parce que notre règlement l’exige, boire ceci...

Les deux concernées regardèrent leur verre, hésitant un peu tout de même. Même si elles s'appréciaient, ainsi que leur Maîtresse, Noxya et Aleya avaient une certaine tendance à se méfier de ce que pouvaient leur offrir les autres races, hormis lorsque cela concernait le sexe, et ne purent le contenu de leur verre respectif que lorsque la vampire leur confirma que c'était sans danger. Et de toute manière, les elfes et les drow étaient connues pour avoir un excellent système immunitaire, et ne tombait que très rarement malade, généralement par empoisonnement, d'où cette méfiance. Mais après avoir goutées du bout de la langue et avoir analysée le liquide comme étant sans danger, elles burent tout le contenu avec gourmandise.

- Maîtresse Mélinda parle souvent de vous. Avez-vous finalement accepté de répondre aux missives que nous vous envoyions pour solliciter votre charmante présence en céans ?

- C'est exact oui et j'aimerais, si possible, m'entretenir avec elle, dans un endroit intime, si vous voyez ce que je veux dire. Concernant mes deux petites chéries, j'aimerais que vous les installiez dans la chambre sylvestre, avec deux ou trois hermaphrodites. Je suis certaine que coucher avec une jeune elfe et une jeune drow leur fera plaisir.

Akiko réfléchie quelques secondes, le doigt tapotant doucement près de la commissure de ses lèvres, avant de reprendre.

- Si votre Maîtresse est indisponible pour le moment, je patienterais avec la créature la plus massive que vous possédez au sein de ce harem. Créature dotée d'un membre imposant si possible, dans la chambre ressemblant à un donjon.

Du coin de l'œil, la brune voyait que ces petites esclaves étaient déjà très excitées, se doigtant mutuellement en observant les femmes en vitrines, devant sans doute imaginer être à leur place.

L’existence d’Akiko ressemblait en fait assez à celle de Maîtresse Mélinda. Elle était une figure publique au sein d’Ashnard. Une sorte de people, comme sa Maîtresse. On la connaissait pour sa manie de se déplacer avec les seins à l’air, en traînant derrière elle ses deux esclaves. La rumeur disait qu’elle bénéficiait de la protection d’un puissant conseiller impérial, qui se chargeait de faire sauter toutes les amendes qu’elle pouvait recevoir. Comme sa Maîtresse, elle avait initialement été une esclave, avant de finalement devenir esclavagiste. Un curieux choix de parcours, qui témoignait du rôle important de la psychologie dans l’évolution des mentalités. Esclave, c’était l’opposé exact de l’esclavagiste. Pourtant, c’était les esclaves qui formaient les meilleurs esclavagistes. Akiko le prouvait, par l’amour fou que se portaient deux de ses esclaves symboliques, l’elfe Aleya, et la Drow Noxya.

Les deux esclaves étaient très bonne santé, et Sun comprit très vite les véritables raisons de la visite d’Akiko, quand elle répondit à ses questions :

« C'est exact oui et j'aimerais, si possible, m'entretenir avec elle, dans un endroit intime, si vous voyez ce que je veux dire. Concernant mes deux petites chéries, j'aimerais que vous les installiez dans la chambre sylvestre, avec deux ou trois hermaphrodites. Je suis certaine que coucher avec une jeune elfe et une jeune drow leur fera plaisir. »

Sun hocha lentement la tête.

« Il en sera fait selon vos désirs, Madame. »

Selon vos désirs, en effet. La chambre sylvestre était souvent appréciée des elfes, ou des amoureux de la Nature, comme les naturalistes. C’était une chambre écologique, avec un arbre, des encens naturels, et un lit formé dans l’écorce du tronc d’un arbre. Il y avait de la pelouse magique, et même quelques insectes, ainsi que des feuilles, des lierres, et une lumière qui émanait de bulbes et de cristaux lumineux, ainsi que d’insectes, comme des lucioles. Une construction magique qui valait une petite fortune, mais qui était nécessaire, au regard de l’exhaustivité à laquelle le harem de Maîtresse Mélinda prétendait.

Pour les accompagner, Sun choisit trois esclaves, trois hermaphrodites assez précieuses :

• Ny’Ma, une Drow qui avait été abandonnée par son clan dans un orphelinat ashnardien, et récupéré par Maîtresse Mélinda. Le clan s’en était débarrassé pour d’obscures raisons liées à leurs croyances. Selon eux, Ny’Ma était née un mauvais jour, et était maudite de la déesse Lloth ;
  
  
• Kallistto et Kalea étaient deux elfes sœurs. Deux Hauts-Elfes, originaires d’une cité elfique. Cette cité avait combattu l’Empire, il y a un siècle, et les Ashnardiens les avaient mis au pied, faisant de nombreux prisonniers de guerre. Kallistto, l’elfe avec les cheveux verts, était une mage-guerrière, et Kalea une guerrière. Toutes les deux vierges, l’officier en chef avait interdit qu’on leur ôte la virginité, et avait personnellement égorgé l’un de ses subordonnés. Il savait qu’il pourrait les revendre à bon prix, ce qui n’avait pas manqué. Malgré leur caractère rebelle, elles étaient jumelles, belles, et vierges. Elles avaient été achetées par Mélinda Warren à une somme mirobolante. Mélinda n’avait alors pas l’influence qu’elle avait à l’époque, et avait du former pendant plusieurs années les deux elfes, avant de finalement en faire des esclaves. Comme dans tout couple de jumelle, Kalea était la plus active, et Kallistto la soumise... Mais dont l’avis était pris en compte par Kalea. Si Kallistto était contre quelque chose, Kalea serait aussi contre, même si Kalea s’exprimait en étant pour.

Tout en sommant l’un des gobelins du harem, de discrets et zélés serviteurs, d’aller informer les esclaves, et de préparer la chambre sylvestre, elle entama le devis. Le harem était onéreux, c’était un fait, mais il était de qualité. Par ailleurs, une particularité du harem était qu’il n’y avait pas de conditions de délais, contrairement à ce qui s’opérait dans d’autres établissements de charme. Généralement, un client restait en moyenne six longues heures. Le record du harem était détenu par une Princesse succube venue des Enfers, et qui était venue avec cinq de ses filles, la plus jeune étant une succube sortant de sa formation. Elle allait perdre sa virginité, et sa mère avait décidé de la conduire à ce harem. Les six invitées avaient réservé la suite la plus luxueuse, et avaient tenu plus d’un mois. Elle avait épuisé une trentaine d’esclaves, et la suite avait été fermée pendant plusieurs semaines. Il avait fallu remettre de la tapisserie, réparer les murs, refaire toute la décoration... D’un autre côté, Mélinda avait été littéralement couverte d’or suite à cet exploit.

Sun s’en souvenait encore : la Princesse succube lui avait défoncé longuement le cul, pendant des heures et des heures. Elle allait maintenant lui parler de sa Maîtresse, tout en fantasmant sur la manière dont le doigt d’Akiko tapotait ses belles lèvres.

« Si votre Maîtresse est indisponible pour le moment, je patienterais avec la créature la plus massive que vous possédez au sein de ce harem. Créature dotée d'un membre imposant si possible, dans la chambre ressemblant à un donjon. »

Sun esquissa un léger sourire, rabattant une mèche de cheveux derrière ses oreilles. Une règle fondamentale, dans ce milieu, était qu’on ne pouvait pas voir tout de suite la Maîtresse des lieux, quand bien même elle était libre... Ce qui était le cas, en ce moment. Sun hocha donc lentement la tête :

« Je ferais part à Maîtresse Warren de votre requête, soyez-en sûre. Cependant, vous devez savoir que son emploi du temps est chargé... Mais, pour vous, elle acceptera certainement de vous voir. En attendant, je vous propose de me suivre... Thor sera vous satisfaire, j’en suis convaincue. »

Tandis que d’autres esclaves menaient Noxya et Aleya vers la chambre sylvestre, où les trois hôtesses les attendaient, Sun s’avança lentement, et, au lieu de monter, descendit des marches en colimaçon, l’escalier éclairé par des torches. C’était un endroit qui dénotait du reste du harem, par son ambiance sombre, médiéval, froide. On trouvait ici les chambres gothiques, dans une ambiance féodale. Les portes semblaient évoquer des prisons. Sun sourit à Akiko, et se rapprocha d’une porte. Elle porta la main sur le cache de la visière de la porte, et tira d’un coup sec. On entendit des hurlements de plaisir.

Il y avait un homme, à l’intérieur, attaché en croix, avec une cagoule noire sur la tête, un gag ball étouffant ses cris, et de solides coups de fouet contre son dos. Son sexe était tendu, et la femme, une belle dominatrice en latex, le fouettait sans relâche. Sun referma le cache dans un sourire, puis continua à s’avancer.

Thor était le surnom donné à un massif minotaure, faisant plus de deux mètres de haut. Un monstre mythologique capable de parler, et qui était encore plus dangereux qu’un troll. Il se tenait dans une pièce sombre, faisant office de chambre, et était en train de faire l’amour avec quatre femmes, quatre Terranides. L’une dansait sur ses jambes, une autre léchait ses testicules massives, une autre était dans son dos, massant les fesses vigoureuses de Thor, et il pétrissait les seins de la dernière, tout en la sodomisant avec un doigt. Les Terranides s’embrassaient entre elles, gémissant longuement.

« Haaan... Haaan... Maître... Maître Thor, vous... Hum... Si épaisse, si grosse... »

Elles soupiraient et gémissaient, et Sun finit par arriver. Elle ouvrit la porte. Il y avait des lueurs tamisées dans cette pièce, qui comprenait un lit massif.

« Je vous présente Thor, Madame Mizukaze. Ce vigoureux minotaure a été élevé par les Ashnardiens, et est l’esclave de notre Maîtresse. Une lourde acquisition, mais un chibre... Particulièrement massif. Ce taureau a traversé tout le continent séparant Nexus d’Ashnard, et a tué une dizaine de soldats, avant que la garnison ne le neutralise. On dit qu’il a été pourfendu d’une trentaine de flèches avant de finalement s’écrouler. »

Thor leva la tête, et esquissa un sourire, sa langue glissant sur son museau.

« Hum... Suuuun... Maîtresse aurait-elle envie de son minotaure ? Ces charmantes dames s’occupent bien de moi... Belles petites putes... »

Sa longue langue baveuse vint lécher l’une des joues de la Terranide. Sun lui sourit, assez excitée, mais préféra s’écarter. Elle tendit sa main, et se permit de caresser l’une des joues d’Akiko, excitée par la présence de cet homme.

« Cet amant vous plaira-t-il, Madame ? »