21:31
Passait sur le forum pour se changer les idées, et finalement pleure, comme Héra face aux propos tenus ici... Ce que certains ont dit m'est choquant mais, argumenté avec une belle habileté et netteté, chacun ses avis et ses idées, surtout sur une chose encore si controversée. Je tiens juste à dire que dans les années 70-80 on disait exactement la même chose des enfants de couples divorcés. Que de très nombreux psychiatres, psychologues et pédiatres se sont accordés à dire qu'un enfant a besoin, pour s'épanouir, d'uneimage paternelle et d'une image maternelle, pas forcément d'un père et d'une mère. Cette fonction d'image et donc d'identification peut être tenue par à peu près n'importe qui. Sinon, comment les parents célibataires, les veufs, ou toute autre personne élevant seule un ou plusieurs enfants pourraient avoir élevé des enfants sains et équilibrés ?
Pour ma part je suis bisexuelle, et bien qu'à l'heure actuelle je me vois davantage finir mes jours avec un homme, on ne sait pas ce que promet l'avenir.
Héra, ce ne sont pas des rêves que tu as là, c'est ce qui doit être.
Quant à ce "contre nature", une mère qui tue ou abandonne son enfant ça l'est tout autant. Comme disait Sentinel Prime, le clonage l'est tout autant. Je ne suis pas forcément non plus pour une mère porteuse, en tout cas pas comme cela se passe dans certains états des Etats-Unis (femme payée, parfois des sommes exorbitantes), néanmoins il faut aussi prendre en compte que certaines femmes sont prêtes à faire ça, à faire le "don de soi". De plus la mère porteuse peut aussi jouer le simple rôle, justement, de "porteuse" : on introduit un ovule fécondé en elle, mais cet ovule n'est pas le sien, le spermatozoïde n'est pas celui de son compagnon...
Je ne vois pas ce qu'il y a de plus choquant à prêter son utérus qu'à faire don de son sperme ou de ses ovules. Honnêtement.
Mon oncle est homosexuel, et j'ai grandi en l'entendant dire "je hais les enfants", bien que toujours tendre avec moi, je souffrais d'entendre ça et je n'ai appris que très tard (il y a 2ans) qu'il était homo et ce n'est que là que j'ai compris la souffrance qu'était la sienne.
Avoir un enfant, que ce soit par un couple hétéro ou homo relève de toute façon d'un désir égoïste, dire que ça l'est davantage d'un couple homo est, pour moi, une aberration absolue, un non-sens évident et la marque d'un esprit étroit. Je n'insulte personne, que ce soit clair, tout le monde a des choses pour lesquelles il est étroit d'esprit (je peux l'être grandement, aussi, en cours de philo, pour donner un exemple...)
Bref. Ce débat, bien que passionnant, se trouve en fin de compte être très douloureux quand on se trouve en plein dedans...
Je m'en retourne déprimer auprès de mes cours de Grec.
Bonne soirée à tous.
21:44