Une psychopathe questionnant un amnésique. [Gasai Yuno]

- Bien Nezumi, maintenant tires la langue s'il te plait.

Le médecin se mit à prendre une baguette et guetter ses ganglions, Il se mit à regarder les analyses de sang et aussi la réceptivité sensorielles de l'amnésique. Il ne c'était apssé qu'une semaine depuis sa sortir du coma et le médecin avait dû user de beaucoup de psychologie et de patience pour être accepté par Nezumi, alors que des infirmière ont de nombreuses fois été mordue par l'amnésique, par simple geste défensive Nezumi laissa le médecin finir ses examens, le dernier étant de marcher dans la pièce.

L'amnésique sortie de son lit et se mit à marcher, on pouvait voir que Nezumi avait encore un peu de mal à équilibrer son pas, ayant ses bras légèrement penchés en arrière. Le médecin donna des conseils pour que l'amnésique puisse marcher de manière plus ... naturelle.

- Bon je vais devoir m'occuper des autres patient. Je reviendrais d'ici une heure, donc n'ai pas peur.

Le médecin parti de la pièce et Nezumi alla s’asseoir sur le lit, regardant la fenêtre et la penderie, dedans il y avait un kimono coloré (celui de l'avatar et de l'image explicite), Nezumi avait entendu de la bouche du médecin qu'il lui appartenait. Ce que l'amnésique ne savait pas   c'est que le vêtements avait été de nombreuses fois nettoyé pour retirer toute trace de fluide et aussi l'odeur. Le kimono était à présent propre et sentait la fleur de cerisier.

Nezumi se mit à ouvrir la fenêtre, puis se rassit sur le lit, observant el ciel et profitant des caresses du vent. L'amnésique perdit à ce moment la sensation du temps, s'enfermant dans une sorte de bulle où seul les bruits de la nature et le vent passaient.

cette bulle se mit à exploser quand quelqu'un se mit à toquer à la porte. Nezumi regardait la pendule sur le mur et vit que cela ne pouvait être le médecin, aussitôt, il se glissa dans les draps, cachant le plus ses formes. Nezumi eut un peu de difficulté à cacher son opulente poitrine et la recouvrit simplement avec le draps.

- En ... entrez.

Seikusu... Une ville, selon les différents témoignages qu'avait entendu Yuno à son propos, qui était très lié avec des activités, disons paranormales. Elle avait entendu beaucoup de rumeurs à propos de vampires, magiciens et d'autres créatures plus farfelues les unes que les autres, et en avait retenu une, parce qu'elle était lié à des événements récents. Ayant vu de ses yeux une barrière de police, elle s'était demandé ce qu'il se passait. En questionnant un des policiers gardant la rue bloquée, elle avait apprit qu'une importante perquisition s'y préparait, une musclée. Et pour cause ! elle entendit peu après de nombreux coups de feu. Les policiers qui lui faisaient face se retournèrent précipitamment pour aider leurs collègues, d'où le fait qu'elle réussit facilement à s'incruster dans la ruelle, et à se cacher derrière une voiture.
Une heure après la fin de la fusillade, Yuno vit certains des policiers sortir de la bâtisse incriminée. Et ce qu'elle vit la laissa sans voix : une personne, évanouie, portée par deux policiers, disposant de la paire de seins la plus grosse qu'elle n'ait jamais vue ainsi qu'un pénis ! Celle-ci portait un kimono rouge et blanc non fermé, et avec plus de blanc que la normale. Cela rappela à Yuno la fille surnommée Sixth : c'était la gourou d'une secte pratiquant régulièrement des orgies. Sauf qu'elle ne se rappelait pas avoir vu de pénis...
La jeune fille resta béate devant cette vision, si bien qu'elle réussit à se faire repérer par l'un des deux policiers portant l'hermaphrodite. Elle dut s'enfuir rapidement. En enquêtant sur l'arrestation, elle apprit que la bâtisse en question était le QG de la Secte des Succubes. Yuno avait déjà entendu parler des succubes : des êtres féminins, d'une laideur repoussante, pouvant prendre forme humaine, se nourrissant de fluides sexuels en épuisant leur victime au lit.

Deux semaines après la fusillade, Yuno, alors à l'hôpital pour des rappels de vaccins factices, apprit qu'une des patientes était... Comment dire ? Étrange, pas normale. D'ailleurs, quand elle a demandé si c'était un homme ou une femme, l'infirmière en question avait paru gênée, et lui avait répondu qu'elle ne pouvait pas révéler cette information. Yuno, improvisant à merveille, lui avait dit :

Si on dirait une femme et qu'elle a un... Euh... Enfin, vous voyez ! Le truc qu'ont les hommes normalement... Bref, il se peut que ça soit ma cousine. Comment elle s'appelle ?

Eh bien... Elle s'appelle Nezumi.

Faisant mine d'être réjouie, Yuno renchérit :

C'est elle ! Je peux aller la voir !? S'il vous plaît !...

Je suis désolée, je ne peux pas pour l'instant. Je dois consulter le médecin auparavant.

Oh, je vois... Eh bien, vous pouvez lui transmettre ce message de ma part s'il vous plaît ?

Elle se mit à griffonner sur un morceau de papier un peu ce qui lui passait par la tête : formule de politesse, des demandes sur son état de santé, etc...

Par contre vous pouvez le poser par terre devant sa chambre ? C'est un code entre nous...

Oui, bien sûr ! Il n'y a pas de problèmes !

Et l'infirmière se dirigea vers la sortie. Restant discrète, Yuno la suivit de loin. Elle avait monté cette mascarade, s'inspirant d'un film qu'elle avait visionné, pour connaître le numéro de chambre de la patiente. Elle rejoint ainsi le troisième étage et la porte 307, où l'infirmière déposa le morceau de papier, avant de se retourner et s'en aller. Dès qu'elle fut hors de vue, Yuno marcha tranquillement vers la porte "marquée", et tapa trois petits coups. Il ne fallait surtout pas l'énerver ou lui faire peur. Elle avait tant de questions à lui poser...

En ... entrez.

Yuno pris une mine réjouie, prévoyant si l'hermaphrodite était accompagnée, Yuno entra. Sa chambre, comme toute chambre d'hôpital, était blanche et semblait sans vie. Un lit, une petite penderie, des toilettes, le nécessaire pour les différents examens possibles. Nezumi était dans son lit, recouverte uniquement avec un drap qui laissait deviner la taille de sa poitrine assez opulente. La fenêtre était ouverte, et un vent frais fouetta le visage de Yuno dès qu'elle entra dans la pièce. D'ailleurs, celle-ci était seule. Yuno réfléchit rapidement : soit elle était détenue contre son gré, dans ce cas-là elle avait en tête la fuite, soit elle avait été enfermée dans cette secte, dans ce cas elle voulait juste récupérer sa santé. La probabilité que le premier choix soit le bon, elle misa sur cet aspect. Elle reprit une mine grave, s'approcha du lit de l'hermaphrodite et lui dit :

Salut. Si tu veux t'enfuir, je suis ton ticket de sortie. Par contre, je serais pas ici éternellement. Tu viens ?

Joignant les gestes à la parole, elle lui tendit la main, attendant que l'hermaphrodite la prenne. Parallèlement, elle commença à élaborer un discours au cas où un des médecins les surprendrais en train de s'enfuir.

Nezumi se mit à voir la clenche s’abaisser, il vit très vite en voyant la chevelure rose que ce n'était pas le médecin et encore moins une des infirmières. L'amnésique se mit à avoir légèrement peur, c'était la première fois qu'une fille non issue du corps médical. Il se mit à observer cette inconnue, qui était-elle ? Qu'est-ce qu'elle lui voulait ? Toute ses questions se mirent à le rendre tendu, la preuve étant que ses mains se resserrèrent sur son drap, le froissant. Yuno ne pouvait pas savoir que son interlocuteur n'avait aucun souvenir et que le médecin qui s'occupait de lui, avoit toujours mise en garde contre les inconnues que le médecin ou un membre de l'hôpital ne présentait pas. Seulement comme tout amnésique ne sachant rien du monde il restait toujours au fond de son esprit une graine de méfiance, même envers des personnes connue.

Gasai Yuno en parlant de sortir d'ici fit émerger cette méfiance, le poussant à croire que cette fille était là pour la mettre en garde. Le fait de ne pouvoir sortir non accompagné, de se faire souvent dire de rester dans sa chambre d'hôpital, tout ça le poussait à croire qu'il était en vérité enfermé dans l'hôpital, ce qui n'était pas un fait caché en soit, Nezumi était encore trop fragile pour pouvoir supporter le monde extérieur, mais comme tout nouveau-né il y avait la curiosité. Fébrillement il se mit à parler.

- Je peux me changer avant ?

Il attendit que Yuno accepte et se mit devant la penderie, tout en demandant à la jeune fille de se tourner. Nezumi n'aimait pas être nu, le médecin ayant lui-même eu de profonde difficulté pour ausculter son corps sans subir une agression. Une fois sûr que Yuno tournait le dos, il retira la robe que tout patient portait et enfila le kimono, avec une large ceinture verte, il enfila une culotte et aussi une paire de chaussure traditionnel.

Nezumi avait encore beaucoup de chose à apprendre et particulièrement dans l’effilement d'une tenue traditionnelle, car comme il l'avait mit, il portait le kimono comme le ferait une personne à l'article de la mort, détail qui ne l'avait pas choqué car il ne redécouvrait le monde que depuis peu. Il était cependant dans un grand inconfort, le kimono soulignant ses formes surtout ses fesses et sa poitrine. Il s'approche de yuno et saisit avec une certaine fermeté sa main droite

- Je suis prêt, madame. Vous ne me lâcherez pas, hein ?

Nezumi ne savait pas comment appeler cette fille aux cheveux roses, alors que cette dernière savait par l’infirmière son surnom. Il appréhendait fortement sa sortie, qu'y avait-il derrière ses murs blanc, qu'est-ce qu'était l'extérieur hormis le parc qu'il voyait depuis sa chambre ?  Toute ses questions lui apportait peur et curiosité.

L'hermaphrodite semblait surprise et un peu apeurée par la venue de Yuno. Preuve en était qu'elle resserrait le drap autour d'elle... D'ailleurs, une question existentielle vint à Yuno à ce moment-même : "Elle" ou "Il" Bah, c'est sans importance pour le moment, elle lui poserait cette question plus tard...

Lorsqu'elle lui proposa de s'enfuir, l'inconnue se tranquillisa, sembla plus enclin à l'écouter. C'est à ce moment que Yuno songea à la possibilité qu'elle ait encore un syndrome post-traumatique : elle semblait plus désorientée qu'autre chose.

Je peux me changer avant ? fit Nezumi d'une voix tremblante.

Même sa voix ne permettait pas à Yuno de savoir si c'était un homme ou une femme !... Celle-ci, tremblotante, semblait confirmer la théorie du syndrome post-trauma', ou alors un mauvais traitement. Sans doute un peu des deux... Ayant passé un an en hôpital psychiatrique, Yuno se mit à avoir de la compassion pour cette personne.

Fais.

Elle l'aida à se relever. Effectivement, il était mieux qu'elle se change : elle aurait été trop visible dans sa tenue d'hôpital. Alors qu'elle se mettait debout, Yuno l'observa un peu mieux. Ses gestes étaient encore tremblants, peu assurés. Sa démarche était peu assurée alors qu'elle se dirigeait vers la penderie. Sans même s'en rendre compte, elle marmonna :

Ma pauvre... Qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?...

Sur l'ordre de la patiente, Yuno se retourna, la laissant se changer. Elle peaufinait son futur discours inévitable avec le médecin. D'une part, il faudra jouer sur les sentiments, d'une autre part sur les menaces. De toute façon, si rien ne fonctionnait, il y avait toujours la solution "Couteau de boucher", arme qu'elle avait aujourd'hui. Elle la gardait hors de vue dans la poche de sa jupe de lycéenne.

Soudain, elle sentit une pression sur sa main droite. D'un naturel tendu, elle tourna la tête brutalement, et sa main gauche fusa vers sa jupe. Lorsqu'elle vit l'hermaphrodite, l'air peu assuré, Yuno se détendit d'un coup.

Je suis prêt, madame. Vous ne me lâcherez pas, hein ?

Aussitôt, Yuno lui adressa un sourire radieux et lui répondit :

Ne t'inquiètes pas, tu seras bientôt très loin de cette prison !

Car oui, pour Yuno, un hôpital était comme une prison pour les patients.

Par contre, si on croise quelqu'un, ce serait bien que tu paraisses plus mal en point. Tu peux le faire ?

Sans attendre sa réponse, elle aida Nezumi en supportant son flanc gauche et se dirigea lentement mais sûrement vers la sortie. Elle ouvrit la porte et regarda dans le couloir. La chance semblait leur sourire, il n'y avait personne. Yuno accéléra un peu la cadence en s'assurant que Nezumi tiendrait le choc. Elles atteignirent sans grande difficulté l'escalier permettant de descendre. Elle amorça la descente tout en prenant soin de l'hermaphrodite.

Nezumi ne fit pas que le geste de la psychotpathe, lorsqu'il avait saisit ses mains, était dirigé vers lui, non il pensait plutôt que cette fille était sans doute connue de ce centre hospitalier et que si elle se faisait prendre sa seule chance de sortir serait réduite en poussière. Le terme prison n'eut aucun effet sur l'amnésique, ne sachant pas es termes aussi complexe que ça. Il tournait surtout autour des ressentis, comme un simple animal. C'est alors que la jeune fille à la chevelure rose se mit à ordonner de faire la personne mal en point, imiter la souffrance ou la maladie semblait quelque chose de compliqué pour Nezumi, qui n'avait pas encore inculquer la notion de comédie dans son apprentissage. Ce que fit Yuno permit cependant de l'aider dans sa tâche.

Jamais il n'avait été si près et autant en contact avec une personne, fille qui puis est, occasionnant dans son esprit de la gêne. Son corps quand à lui se mit immédiatement à avoir les automatisme de son passé, un contact aussi important était synonyme dans la secte d'un début de préliminaire, aussi la chaleur corporelle se mit à tout doucement monter, son corps commençant à s'exciter, pensant qu'il allait être utiliser pour assouvir les pulsions d'humains, d'animaux ou de créatures plus fantastique. Le bout de ses seins se mirent à doucement pointer, tout comme son sexe qui commençait sa remontée en tendant la culotte, occasionnant une excitation plus importante.

Nezumi ne savait pas pourquoi il avait chaud, que son corps réagissait comme ça et la conséquence de tout ses ressentit fut un léger tournit, rendant les pas plus difficile à faire en ligne droite, heureusement Yuno était là pour éviter qu'il ne tombe dans les escaliers, escalier où justement un médecin se mit à passer et stoppa un peu plus loin derrière eux.

- Hè vous deux.

Nezumi se mit à trembler et le médecin revint vers le couple. Le médecin se mit à observer Nezumi qui était rouge comme une tomate.

- Excusez moi je vous ai confondu avec quelqu'un d'autre, quoi qu'il en soit veuillez éviter de refaire ce genre de chose dans l'hôpital un lovehôtel est plus approprié. Bonne journée.

Le médecin lança un clin d'oeil à Yuno, le professionnel croyait que le duo c'était amusé quelque part. L'état d'excitation de Nezumi induisant en erreur. La suite se passa sans anicroche, hormis quelques patients qui était un peu outré à l'idée que deux filles se soient envoyé en l'air dans l'établissement. Ce genre de commentaire n'aidait en rien au corps de Nezumi de ce calmer.

Totalement aveugle au changement d'état de Nezumi, Yuno entamait la descente de l'escalier. Cela pris un certain temps, étant donné l'état de santé de l'hermaphrodite. Second étage. Tout s'était passé sans encombre. Premier étage. Bien. Soudain, elle entendit d'autres pas dans l'escalier.

Merde, jura-t-elle entre ses dents.

Un médecin apparut devant le duo insolite.

Hé vous deux.

Elle ressassa une dernière fois son discours accusateur, et pris une grande inspiration. Cependant, le médecin la pris de vitesse :

Excusez moi je vous ai confondu avec quelqu'un d'autre, quoi qu'il en soit veuillez éviter de refaire ce genre de chose dans l'hôpital un lovehôtel est plus approprié. Bonne journée.

Le médecin fit alors un clin d’œil appuyé à Yuno, qui n'y comprenait rien. Cependant, ravie de s'en tirer à si bon compte, elle ajouta seulement :

Ah, euh... Désolé !

C'est alors qu'elle regarda Nezumi, étonnée, avec la volonté de lui demander son avis sur la réaction de ce médecin décidément peu professionnel. La vision qu'elle eu suffit à répondre à sa question : Nezumi était rouge et semblait en état d'excitation avancé. Son esprit vif fit immédiatement le rapport avec la dénomination de la secte : "Succubes". Plaisir. Elle marmonna entre ses dents :

C'est nouveau ça...

Cependant, cela risquait bien de les aider. Il y avait moins de risques qu'on les arrête en les prenant pour des lesbiennes s'amusant dans des hôpitaux plutôt qu'en une patiente tentant de s'enfuir avec une inconnue. Et, effectivement, cela les aida. Aucun des patients croisés dans le hall d'entré ne pensa à alerter la sécurité, tous choqués. Lorsqu'elles passèrent la porte, Yuno entendit même quelques commentaires cinglants. Mais elle n'en avait cure. Dès qu'elles furent dehors, Yuno se dirigea vers une voiture. C'était celle qu'elle utilisait lors de ses déplacements. Bien entendu, elle ne lui appartenait pas. Elle l'avait volée il y a un petit moment déjà à une centaine de kilomètres de là, dans sa ville natale. Elle installa l'hermaphrodite à l'arrière, s'installa au poste conducteur, tourna la clef de contact de fortune qu'elle avait forgé elle-même, et roula à une vitesse modérée, se dirigeant vers l'endroit où elle habitait.

Voilà, tu es sortie maintenant...

Bien que sa priorité était de la questionner à propos de la secte et un possible rapport avec des dieux, elle pensa qu'il était préférable de s'attirer d'abord la sympathie de son "contact". Elle demanda donc :

Dis, tu vas bien ? Tu as l'air... Bizarre.

Yuno eut le bon réflexe de s'occuper de l'attacher, car Nezumi ne savait pas trop comment fonctionnait les ceintures de sécurités, il  apprit comment la mettre en observant les gestes de Yuno, cependant elle aura aussi à s'occuper de le détacher. Alors que une certaine appréhension vint en étant enfermé dans un espace plus étroit, les vibrations de la voiture gardèrent le corps de l'amnésique excité, attaché comme il l'était, en position assise on pouvait largement voir une bosse sous le vêtement traditionnel. Nezumi tenta se positionner ses mains pour cacher son érection, c'est alors que le conductrice se mit à poser des questions sur son état. Nezumi n'ayant pas apprit à mentir pour sa sauvegarde eut alors la manie de répondre en toute franchise.

- Je ... Je ne sais pas ... mon corps à chaud, les moindre gestes me picote et puis mon ...  ma bosse ne veut pas disparaître.

Regardant Yuno dans les yeux avec une mine légèrement effrayée, il se mit à demander.

- Je suis malade ?

La persistance de son état commençait à montrer d'autre signe, comme une inspiration et une expiration plus profonde et rapide, si la voiture était froide à l'intérieur, il y aurait des nuages de vapeurs d'eau sortant de la bouche de l'amnésique. Nezumi ne se rappelait plus de nombreuses torture sexuelles qu'il a subit, mais son corps lui réagissait car il s'en rappelait.

La sensation de tournis était encore présente, son yeux plissant légèrement sous le plaisir qui grignotait petit à petit son corps.

Sa réponse ne se fit pas attendre :

Je ... Je ne sais pas ... mon corps à chaud, les moindre gestes me picote et puis mon ...  ma bosse ne veut pas disparaître. Je suis malade ?

J'y crois pas... Elle est sur-excitée mais elle ne comprend pas ce qu'il lui arrive. Serait-elle amnésique ?

Yuno pensait avoir touché du doigt le réel effet de son choc post-traumatique : l'amnésie, partielle ou totale. Elle savait une seule chose à propos de cette "maladie" : le meilleur moyen pour retrouver la mémoire est de refaire des actions récurrentes qu'on faisait avant de perdre la mémoire. Dans le cas de Nezumi, ce serait de... baiser !? Des images peu catholiques défilèrent rapidement devant les yeux de Yuno.

Ok, on se calme ma grande... Déjà, rassurer l'autre derrière.
Non, ne t'inquiète pas. Par contre, si tu pouvais attendre un peu avant de te soulager... Je tiens pas à ce qu'on nous remarque déjà. Allonge-toi et pense à autre chose.

Ce faisant, elle décala légèrement le rétroviseur intérieur pour avoir une vision sur sa passagère, non par esprit de voyeurisme, mais surtout pour prévenir les actions en cas de dérapage de l'hermaphrodite. Surtout si elle perdait carrément le contrôle et s'attaquait à Yuno... Elle ne voulais pas avoir d'accident.

Pendant une minute, Yuno conduit à travers la ville pour atterrir dans un quartier presque désert, où la plupart des maisons étaient abandonnées. La jeune fille avait élu domicile dans une de ces habitation, totalement insensible au confort moderne. Elle se nourrissait en volant la plupart du temps. Elle s'était déjà fait attaquer une fois, mais son agresseur eut une mauvaise surprise : sa gorge fut tranchée par une machette. Enfin bref...
Elle se gara en face de son squat.

Voilà, nous sommes arrivées. Encore un petit effort.

Elle sortit de la voiture et ouvrit à sa passagère, encore en sueurs. Elle la détacha et la porta carrément cette fois-ci. Elle ouvrit la porte de l'habitation, jamais fermée à clé par faute de clé, et se dirigea vers le "salon", très sommaire. Il y avait un canapé en mauvais état, une télévision qui ne pouvait pas être allumée faute de courant, et une petite table basse. Elle déposa Nezumi sur le canapé, allongée, et s'assit sur la table basse.

Voilà, c'est chez moi ici. Tu peux te soulager si tu veux, je vais te chercher un verre d'eau.

Ce faisant, elle se dirigea vers la cuisine. Chose étrange, l'eau n'avait pas été coupée dans cette habitation, et Yuno n'avait donc pas besoin de voler de quoi se désaltérer. Elle pris deux verres, les remplit d'eau, et retourna vers le salon vétuste.