Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une Déesse esclavagée, Shesmetet l'Ophélie de Terra.[Valimutée]

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Ophélie

Dieu

L’ENFANT

<< La question est d’être ou ne pas être ! De l’outrageux destin faut-il souffrir les coups Ou calme et fier bravant une mer en courroux, Tacher d’en rester maître ? >>
Terra, il y a des années de cela.

« -Et, toi ! Tu es qui, toi ? Tu es une nouvelle, c’est ça ? »

Même pas elle ne se retourna. Elle ne bougea pas de sa position. Recroquevillée. Position fœtale, immobile. Bébé. Elle veut redevenir un bébé. Un enfant dans le ventre de sa mère. Bébé. Il n’y a que ça qui l’intéressait, maintenant. Revenir dans le ventre de sa maman, ne pas être là. Etre juste un enfant, innocent, qui ne comprend rien à ce qui lui arrive. Elle ne comprenait rien à tout ça. Elle voulait juste retrouver sa Maman.

« -Hé ! Mais réponds-moi ! Tu ne vas pas nous snober, non !? »

Elle se recroquevilla plus encore sur elle-même, devenant une jolie boule de poils bicolore. Sa tête disparue entre ses poils, ses oreilles pointues et grandes disparaissant elles-aussi  entre ses pâtes. Elle essayait de se cacher, de ne pas se faire voir. Elle ne voulait plus être là ! Pourquoi ? Pourquoi subissait-elle le destin, pourquoi de sa vie souffrait-elle les coups ? Et puis, où était Maman ? Qu’est-ce qu’elle faisait ? Pourquoi elle n’était pas là, comme d’habitude, à la protéger ? Elle voulait savoir où était Maman, ce qu’elle faisait, avec qui elle était. C’était sa Maman. Juste la sienne, sa Maman à elle. Elle ne vivait que pour sa Maman. Peut-être avec lui. Celui qui venait si souvent les voir, délaissant les autres femelles pour passer du temps avec Maman. Mais elle se foutait de lui, maintenant. Elle voulait juste voir Maman. Un grognement lui échappa, traversant ses dents pour venir se perdre entre ses poils sans que personne ne le remarque. Maman…

« -Putain ! Non, mais tu te prends pour qui ? »

L’animal à la crinière de feu s’approcha de la petite boule de poil orange et mauve fushia. Elle ne bougea pas, tout son corps nerveux, tous ses membres prêts à bondir. Pourtant, elle n’aurait pas pu bouger, si elle avait du se défendre. Non. Peut-être ne le comprenait-elle pas, ce qu’il baragouinait ? Maman, pourquoi restait-elle avec lui ? Ce mâle…Elle releva la tête vers le lion qui la fixait, tout proche de son petit corps de jeune lynx. Ses grands yeux naïfs de couleur mauve luisaient d’une lueur inquiète.
Elle ne comprenait pas. Elle voulait juste Maman.

« -Alors, tu réponds ? Tu es qui ? »

La lynx aux jolies couleurs gaies et violettes haussa un sourcil mauve. Gênée, elle recula vers le fond de la cage, avec un grognement interdit. Mais où était Maman ?! Là, devant elle, celui-là, ce monstre de mâle était bien pire que l’autre qui courait après Maman. Il lui faisait peur, sa crinière entourant son visage au museau sauvage. Il releva ses babines, avançant sur ses quatre pattes, dévoilant des dents prêtes à croquer dans la peau fragile de la lynx. Derrière la petite, des barreaux. Elle sentit ses fesses contre le métal froid des barreaux, sa grande queue venant balayer l’air devant elle. MAMAN ! Ses yeux hurlaient de peur, elle était prête à tout pour se défendre. MAMAN ! Sa queue était loin d’être celle d’une lynx normale. Sa poitrine à peine formée, non plus. Elle était bien plus que ça. Le lion aussi. Il parlait, après tout. Mais il rugissait aussi.
La petite lynx s’effondra en pleurs qui l’étouffaient, son petit corps fragile sursautant à chaque pleur. Le Lion n’était pas tendre. Les pleurs ne lui faisaient rien. Il était le chef de la bande, après tout. Elle ne se rappelait même pas comment elle était arrivée là. Elle voulait sa Maman.

Cette bande, c’était celle d’un esclavagiste. Lion, lynx, lionne, tigre, toute sorte d’hommes/animaux dans des cages. Des Terranides.  Attachés, obligés à obéir pour survivre. Comment était-elle arrivée là ? OU ETAIT MAMAN ?! Lui, le Lion, était le chef de la bande. Et on lui obéissait. On lui répondait. On l’aimait. On l’adulait. On lui obéissait comme dans sa meute de Lions. La petite lynx ne comprenait plus rien. Elle ferma les yeux. La patte du Lion s’abattit sur le corps de la petite terranide, son corps tournant sur le sol en un mouvement rapide. Tout son ventre, sa poitrine à peine formée et son intimité était d’un orangé pâle et gai , les poils les recouvrant ressemblant à un doux duvet, alors que le reste de son corps était mauve violacé.

« -On me répond, quand je pose une question. Maintenant…Réponds. »

Elle ne savait pas parler. Innocente, elle ne comprenait pas. Maman était comme elle, une Terranide, mais sa meute ne parlait pas. Ils étaient dans des terres si sauvages avant. Là, le sol était froid, c’était terne. Plus d’herbes, plus de terre, plus de soleil. Un monde inconnu. Un monde dur et cruel. Sans Maman.
Pourquoi avait-il mis une lynx d’à peine 8 années dans la cage d’un Lion mâle dominant ? L’esclavagiste manquait de place, bien sûr. Et elle ? Elle voulait juste sa Maman …  Elle voulait juste se mettre entre ses pattes, elle voulait juste sentir la chaleur du corps de Maman, elle voulait savoir qu’elle était là pour la protéger. Rien de plus.

La douleur dans son corps, les frissons, la violence, le sang et le plaisir de cette douleur. Tout se mélangeait dans ses pensées. De tout cela, elle se rappelait bien sûr. Qui aurait oublié ? Pas elle, en tout cas. Elle ressentait encore les frissons qui parcouraient son corps, elle ressentait toujours la peur, l’angoisse. Jamais elle n’avait été abandonnée par Maman, auparavant. Abandonnée. Seule.


 *

Tout s’était passé si vite. Si vite. Maman s’était éloignée, la petite lynx était partie dans les hautes herbes des Terres sauvages. Puis le noir. Un picotement au niveau de son cou, un picotement désagréable. Le noir. Et le réveil dans cette cage. Elle était jeune, vous savez. Elle avait vécu dans les Terres Sauvages comme une lynx normale, ne parlant pas, vivant sur quatre pattes, chassant, dévorant. Mais tout avait changé avec la bande et l’esclavagiste. Tout.
     Pourquoi Maman était-elle partie avec le mâle, ce jour-là ? Si elle avait été là, rien ne se serait passé comme ça. Elle l’aurait protégée, sauvée. Si Maman avait été là, les esclavagistes n’auraient pas pu l’attraper, l’endormir comme une marchandise, la porter vers un monde nouveau et terrible, la faire devenir un objet sexuel. Attrapée. C’est tellement simple, rapide, la fin de la liberté. Un claquement de doigt, une fléchette dans son cou, et c’était fini pour elle. Après, c’était la cage, le viol, l’apprentissage, les différents maîtres. Les hautes herbes ne l’avaient donc pas protégée. Non. Rapide. Trop rapide.

Tout a changé. La vie…C’est si court, rapide, incompréhensible. Cruel. Elle se réveille. De son sommeil, elle émerge. La mer de cauchemars où elle se noie chaque soir se referme pour le lendemain. Son corps d’adulte est beau, sur cette couchette peu confortable. Elle est si belle. Vous ne trouvez pas ? Elle est allongée sur le flanc. Elle a un corps fin, élancé, sportif, un corps de félin. Elle a des hanches un peu large, un ventre plat et une poitrine bien formée. Son ventre est rose saumon, ce qui paraît un peu irréel. Elle est jeune. Elle a quoi… ? 18/19 ans ? Oui, pas plus. Un museau élancé et de très beaux yeux. Des yeux grands, des yeux pétillants d’une jeunesse inquiète, des yeux mauves qui scrutent tout ce qu’ils voient. Un regard curieux, toujours en train de découvrir, elle découvre le monde jour après jour.  Elle a une longue queue touffue qui devient de plus en plus grosse vers la fin. Une queue qui bat l’air devant elle, qui la protège. Une queue de deux couleurs, le mauve rosé de tout son corps et l’orangé pâle qui recouvre le bout de ses oreilles et de ses pattes. Des oreilles pointues, grises, percées d’innombrables anneaux d’or. Pour parfaire ce corps de lynx, pour montrer qu’elle est humaine, elle a des cheveux brun comme le charbon, à peine ondulés. Son museau ressemble à ses yeux, il est curieux, toujours à l’affut de nouvelles choses. Ses yeux violacés fouinent dans l’espace invisible. Ses cuisses sont celles d’un animal qui court derrière les animaux qu’il chasse, son fessier est rebondi et ferme, toujours celui d’une sportive. Ses pattes supérieures ont la forme de main fines, orangée pâle comme les pattes inférieures qui sont celles d’un lynx habitué à courir dans les landes. La couchette est celle du condamné. Mais cela aussi, s’explique.

Que la vie est cruelle.

Que la vie est rapide.

La lynx était une enfant renfermée. Attrapée si jeune, elle ne parle pas, reste seule dans un coin de sa cage, peureuse devant la meute et pourtant insurgée dès sa jeunesse contre l’ordre établi. Mais quand on ne sait parler, ni lire, quand on est petite et fragile, sans aucune technique de combat, quand on attend toujours sa Maman et qu’on rêve à son pays ancien, que peut-on contre les esclavagistes et les bêtes supérieures… ? C’est bien là, le problème d’une esclave attrapée jeune. Elle ne pourra jamais rien contre l’ordre, habituée et sans connaissance pour se rebeller.

Mais pour se retrouver sur la couche du condamné à mort, c’est que des choses ont changés. Non ?

LA BACHELIERE

<< Voici du romarin, la fleur du souvenir. Souviens-toi, cher ami, de nos amours passés ! Et voici des pensées, Elles en font d’autres venir ! >>

Terra, 14 ans plus tard

« -Et regardez celle-là ! Une petite beauté, une marchandise que vous ne retrouverez pas de sitôt ! Une lynx Terranide au meilleur prix pour vous, chers clients. Tout juste éduquée, elle vous obéira au doigt et à l’œil.»

Le marchand faisait de grands gestes larges, sa voix aigüe résonnait, parlant, parlant toujours, augmentant de volume pour attirer l’attention. Pourquoi résonnait-elle ? Elle résonnait dans la tête d’Ophélie. La lynx. Une lynx terranide des plus communes. Il avait décidé qu’il l’appellerait comme ça. Elle ne parle presque pas. Elle ne comprend pas ce que les gens disent, elle comprend juste les gestes et les ordres de son maître esclavagiste. Elle ne sait pas ce que dit le maître, mais elle obéit. L’esclavagiste est fier de sa marchandise. Elle obéit toujours, sans un mot, sans râler, sans se rebeller. Elle est juste un peu … trop renfermée, un peu trop tremblante dans ses actions, mais il s’en fout. Ses prochains maîtres continueraient à l’éduquer de toute manière.

   Elle avançait sur le devant de l’estrade. A quatre pattes, des chaînes autour de ses membres pour l’empêcher de fuir. Comme la lynx qu’elle était, à quatre pattes, comme un animal. Etait-ce vraiment ce qu’elle était ? L’histoire nous démontrera peut-être l’inverse. En tout cas, ‘étiat comme un simple et ridicule animal qu’on la considérait, comme une marchandise. Elle avait peur. L’esclavagiste le savait. Elle avait peur des chiens et de toute la race canine. Une peur terrible. Un lynx peureux, n’est-ce pas amusant ? Vous ne trouvez pas ? En tout cas, le marchand trouvait cela lamentable, et il avait peur que son prix baisse avec cette peur. Mais après tout, on l‘achetait pour son obéissance, et la meute l’avait très bien éduquée. L’avoir mis dans la cage d’un Lion dominant avait été une très bonne idée. Soit, ça faisait maintenant 14 ans qu’elle était en possession du marchand, certes il ne l’avait pas encore vendu pour une très bonne raison. Elle n’avait pas encore atteint l’âge réglementaire. Il avait donc laissé le soin à la meute de l’élever comme une bonne esclave qu’il vendrait au prix fort. Un esclave, pour revenir à notre départ, qui mourrait de peur face aux canidés. Et il y en avait un, devant l’estrade. Un chien, un vrai chien qui grognait corps et âme.
 
   Elle s’arrêta d’avancer, ses grands yeux mauves s’écarquillant de terreur. Lynx, jolie lynx effrayée, tous ses membres bandés pour se déplacer vitesse éclair derrière son dresseur. Il n’en a que faire de sa peur ! Quel animal pathétique, une belle marchandise certes, mais quelle plaie que cette Terranide. Plus vite il s’en débarrasserait, mieux il se porterait. Il était temps d’en finir avec elle ! Elle était la tristesse incarnée, un mélange entre une morte déprimée et une suicidaire folle. Elle avait l’aura des gens malchanceux, après tout. Et sa manière d’obéir le rendait fou. Elle subissait e regardant avec des yeux à vous pendre tant ils étaient tristes.

Il reprit la parole, donnant un petit coup de bâton sur l’arrière-train de la lynx pour qu’elle avance sur le devant de l’estrade. A coup sûr qu’on allait se l’arracher. Il fallait juste montrer à tout ce beau monde sa capacité de polymorphe.

« -Etes-vous prêt ? » Il jeta un regard à sa marchandise qui tremblait de tous ses membres sous les assauts répétés des grognements du chien. Rah, saleté de lynx ! Fragile, qui plus est ! Mais alors qu’il allait commencer la présentation de la lynx, une voix calme et grave se fit entendre dans l’assemblée.

« -Je la prends, séance tenante, à 100 000 écus. »

La salle se retourne. Qui est-ce fou ? Qui est cet insensé prêt à donner tant d’argent pour une petite lynx certes bien belle, mais basse Terranide ? Une race qu’on pourrait retrouver facilement. Certes, encore, elle paraissait particulière, un peu extérieur à elle-même, terriblement suspecte par ses yeux luisant d’éclairs sauvages. C’était une fortune pour une pierre brute, pas même du marbre mais du gravier. Qui est-il, donc ?

C’est un homme aux longs cheveux blancs, à la barbe de trois jours grisâtre, au regard bleuté légèrement triste. Ses sourcils encore bruns sont froncés dans une expression sévère. Son habit est celui d’un noble, le tissu paraissant fin et bien tissé. Il effraie les autres potentiels acheteurs qui de toute manière ne compte pas mettre autant d’écus pour une simple terranide. Tous se jettent des regards amusés, étonnés, intéressés. Le vendeur hausse toujours un sourcil curieux. Un sourire ironique se dessina sur ses lèvres charnues et il se mit à rire grassement, faisant reculer l’esclave tremblante.  Il fronça ses sourcils d’un air qu’il voulait menaçant.

« - Répétez-moi cela, inconnu ! Les avez-vous, les 100 000 écus, en pièces clinquantes ? Sinon, retournez là d’où vous venez ! »

Le grand homme ferme ses yeux lentement, laissant échapper un douloureux soupir qui parait crever ses poumons. Il s’avance, le peuple recule sur son passage. Ses bottes s’abattent sur le sol poussiéreux, relevant le linceul blanc de poussière autour de lui. Son regard est encore plus froid, et il passe une main à sa taille, sortant de son fourreau une longue épée. Ophélie, la lynx, recule encore vers le fond de l’estrade, effrayée par l’éclat lumineux qui se reflète sur la lame. L’homme pose l’arme sur l’estrade sale, jetant un regard autoritaire au marchand. Sa main s’ouvre pour laisser le marchand attraper l’arme. L’esclavagiste avait eu deux réactions simultanées. La peur que l’homme devienne violent, puis la curiosité face à cette arme qui paraissait valoir cher, la lame étant si bien taillée que même un imbécile comme le marchand pouvait comprendre la valeur de l’épée.

« - Prends cette arme comme caution. Elle vaut à elle seule une petite fortune. Je t’amènerai demain la somme entière, si tu me donnes la Terranide aujourd’hui. Je ne pense pas que tu trouveras une offre pareille, marchand. »

Le marchand paraît être d’accord avec cette assertion. Il aura beaucoup de mal à trouver un tel pigeon, prêt à donner autant pour une Terranide aussi ridicule qu’Ophélie. Le marchand tape dans ses mains et se tourne vers la jeune femme en chaînes. La vente est terminée, l’arme qu’il tient dans ses mains l’a conquis. Elle est vendue.

« - Venez dans l’arrière-boutique, Seigneur. La vente reprend dans quelques minutes, messieurs dames, avec une Terranide très particulière puisque ... »

Dans la tête d’Ophélie, les paroles ne sont plus légions, elles disparaissent au fur et à mesure qu’elles entrent dans ses oreilles. Ses grands yeux violets ne sont plus curieux. Seule la peur de tomber dans de mauvaises mains lui fait fixer cet homme aux cheveux blancs. Mais s’il s’agit d’une bonne âme, il y aurait aussi l’occasion de changer sa vie. Et ce n’était pas négligeable, ni négociable. C’est son futur, c’est sa raison de vivre, être l’esclave d’un homme puis d’un autre si le premier doit mourir, et ce indéfiniment. Et, si ce statut la rebutait, c’était par son manque de liberté. Comment allait-elle retrouver Maman, se elle ne pouvait jamais la chercher librement. Elle vivait pour Maman. Que dire de plus ? Elle se trouve lache de ne pas essayer de partir, loin, très loin. Mais le courage, ce n’est pas sauter dans la gueule du loup. L’homme aux cheveux blancs rejoint l’arrière-boutique, où la lynx et l’esclavagiste attendent patiemment.

« - Alors marchand ? Donne-moi le nom de cette terranide, et tu trouveras demain à ta porte les 100 000 écus que je t’ai promis. Je n’ai qu’une parole si tu tiens la tienne.
- Elle s’appelle Ophélie, Seigneur. Elle est obéissante et ne se rebellera surement pas !
- Quel âge a-t-elle ? A-t-elle des problèmes physiques ? Des peurs ? Des particularités ? » Cela pouvait sembler pour le peu intriguant que l’homme aux cheveux blancs pose toutes ses questions après avoir presque acheté la lynx. Mais vous devez savoir des choses sur lui. Sinon, l’histoire vous paraîtra impossible, extrêmement tirée par les cheveux, et totalement fictive, alors que la réalité s’imprime par ces lignes.

Citer
L’image est déjà utilisée par … moi-même.Vous êtes Cléric De Pharasma. Vous êtes riche, froid et terriblement seul. Vous avez bien 45 ans, vous êtes célibataire et énuque. Aussi, oui. Votre caractère est difficile à définir. Ce n’est pas important. Ce qui nous importe, c’est votre pouvoir. Vous êtes un homme unique. Cléric, vous avez un pouvoir terrible. Vous voyez non pas le passé ou l’avenir, mais la vie entière. Chaque personne qui entre dans votre champ de vision déroule devant vous sa vie toute entière de sa naissance à sa mort. Cela vous rend très particulier. Vous pouvez savoir si la personne que vous avez devant les yeux va vous faire du mal ou pas et changer le futur. Vous avez hérité de ce pouvoir à votre naissance. Cependant, le côté négatif est bien à prendre en compte. Vous n’avez pas le choix de savoir si vous usez ou n’usez pas de votre pouvoir. Vous êtes obligés par votre nature à voir la mort des gens, leur nuit endiablées. Mais une fois par personne, je rassure. Sous forme d’images, de photos qui se suivent. Vous voyez, mais n’entendez pas. Vous ne pouvez donc pas non plus deviner les paroles de vos interlocuteurs, mais vous connaissez leurs actions, leurs réactions. Vous, Cléric de Pharasma n’avait jamais vraiment accepté ce pouvoir handicapant de clairvoyance qui vous annonce votre futur. Il est tout écrit par votre pouvoir, ne vous laissant jamais de surprise…Jusqu’à ce soir. C’est la raison pour laquelle vous donnez autant d’argent pour ce Lynx. Son aura, son pouvoir sont tels que vous ne pouvez pas voir son futur. Un voile brumeux. Il vous faut cette enfant. Alors, que vous savez tout de tout le monde, elle vous offre la première résistance à votre pouvoir d’oracle.

Revenons.

Le marchand parait réfléchir un instant, passant sa main poisseuse sur son double menton, fronçant ses sourcils gras avec une moue mal aimable. Il hocha doucement la tête de gauche à droite, plissant ses petits yeux noirs d’un air hypocrite. Il plaça son doigt boudiné sur le haut de la tête du lynx et prononça d’une voix mielleuse :

« - Elle a 18 ans tout pile, Seigneurs. Elle n’est plus vierge, malheureusement … Elle a peur des canidés et ne sait ni lire ni écrire. Mais c’est pas ce que vous cherchez chez une esclave, hein ? » Il eut un clin d’œil appuyé avec un large rire qui fit frissonner Ophélie. Cléric lâcha un lourd soupir devant tant de bêtises et lança un sourire qu’il voulait amical à la jeune lynx, comme un secret entre eux deux sur l’idiotie du vendeur. Ophélie évita le regard bleuté de son maître. « En tout cas, Seigneur, elle est dans une santé physique parfaite ! Et elle est très endurante ! » Un nouveau éclat de rire éraillé s’échappa de la gorge du marchand, son ventre se balançant de gauche à droite alors qu’il y posait ses mains comme pour en tâter la graisse. Il avait l’allure du paysan et la panse du bourgeois. Après tout, c’était un marchand.

Cléric hocha de nouveau son visage aux traits aiguisés et s’accroupit pour faire face à l’esclave assise à même le sol. Ophélie releva ses yeux mauves vers lui, le sondant, perdant son esprit dans les iris bleus qui la dévisageaient. L’oracle espérait en la fixant ainsi découvrir sa vie, mais de nouveau, son pouvoir failli. Il poussa un léger soupir, l’air s’expirant de ses poumons venant chatouiller le visage de sa nouvelle acquisition. Ophélie entrouvrit ses lèvres roses pour essayer de dire quelque chose, mais elle n’arriva à prononcer que deux syllabes.
« - Maman ? » Sa voix était d’une timidité à faire fondre n’importe quel barbare du Nord. L’oracle fronça un peu ses sourcils bruns, jetant un regard de travers au marchand qui s’empressa de lui expliquer que la jeune femme ne savait dire que cet unique mot.

« -Ce n’est pas bien grave. Je lui apprendrai tout ce qu’il lui faut savoir. Bien marchand, tu auras demain l’argent. Rends-moi l’épée, veux-tu ? Tu as bien confiance en moi ? » Cléric connaît déjà la réponse. L’homme va lui rendre l’arme, ayant pleine confiance en lui. Et le lendemain, il haïrait cet inconnu qui lui avait volé son bien, une esclave qui aurait pu rapporter tant et tant ! Cléric pouvait remercier son don, sur ce coup-là. L’idée de voler le marchand ne lui était pas venue … Mais il savait aussi que le marchand retrouverait Ophélie un jour. Il le voyait en une image, tenant la pauvre lynx entre ses gros bras graisseux, la petite attachée à des chaines ... Mais le futur pouvait changer, ce n'était qu'une image après tout.

*

« -Alors tu as bien compris, Ophélie ? Ophélie … Regarde-moi, bon sang ! »

La lynx qui se tenait debout sur ses pattes arrière tourna son regard enjoué vers Cléric qui était assis dans un grand fauteuil rouge, une main posée sur son menton rasé de frais, l’autre ballante sur le côté du fauteuil. Il sourit amusé face au regard contrit de sa protégée. Elle hocha la tête et sentit le rouge monter à ses joues. Cela faisait maintenant un an qu’elle était avec lui, sa petite protégée qu’il avait élevé comme une enfant, lui apprenant les bonnes manières et la parole, l’écriture et la lecture. Il ne la considérait pas comme une esclave, c’était un fait très clair. Il la considérait comme une fille. Et tout ça parce qu’elle était la seule à ne pas avoir de futur, ni de passé, la seule à ne pas exister au pouvoir de l’oracle. Cléric lui fit signe de s’approcher de lui et Ophélie obtempéra.

« -Quand je mourrai, tu ne seras pas libre Ophélie. Je ne t’ai malheureusement pas acheté et il te faudra te battre pour avoir cette liberté. Est-ce que tu saisis bien ?
-Oui, père. Pourrais-je me battre pour retrouver Maman, aussi ? »

Elle a une voix d’enfant qui cherche encore ses mots. Elle n’est jamais sûre d’avoir l’autorisation de parler et referme ses lèvres précipitamment lançant un regard timide à Cléric. Le quarantenaire laissa s’échapper un soupir d’entre ses dents serrés. Elle ne pensait qu’à sa mère. Il ne pouvait pas lui dire qu’elle était morte, il n’en savait rien après tout. Mais l’obsession était quelque peu agaçante. Il lui parlait de sa mort et elle … ? Elle se disait qu’elle aurait enfin la liberté de chercher sa Maman librement. Il ne pouvait pas l’en blâmer, mais Cléric s’était attachée à cette enfant curieuse, timide, rusée et confiante. Elle était si gamine … ! 19 ans et pourtant on avait l’impression qu’elle agissait comme une chatonne qui découvre son monde. Après tout,, c’était bien ça !

« -Tu verras que tu n’auras pas le temps tout de suite de t’occuper de ta mère. Rappelle-toi que le marchand me recherche pour reprendre son bien. Allez, ma fille assis-toi, je vais te raconter une histoire. »

Ophélie eut un grand sourire et posa ses fesses sur un coussin par terre, près du feu. Cléric avait fait des recherches sur son peuple pour apprendre qu’elle était plus qu’une lynx terranide… Il lui semblait que d’après ses nombreux libres, le peuple étaient des descendants des chats sauvages d’Afrique, plus grand sans doute. Et même … !  Il avait lu bien plus ! Il semblerait que cette espèces soient celles des Chats d’Egypte, ceux qu’on adoraient pour leur ressemblance aux Dieux… Il avait donc habillé Ophélie comme une ancienne danseuse Egyptienne, avec des voiles, des bijoux d’Or. Il était riche et passait les petits plaisirs de sa protégée avec un grand plaisir. Puis, elle était si belle et désirable, habillée comme ça, telle une courtisane. Puis, elle méritait des petits cadeaux. Sa capacité à apprendre avait étonné le noble oracle. Il la chérissait en un an comme si elle avait été sa fille depuis 19 années.

« -T’ai-je déjà raconté l’histoire du Maître des Catacombes ?
-Non, père ! Dites donc ! Etait-il beau ? Méchant ? Ne me faites pas languir !
-Imagine-toi…Un homme jeune. Brun, avec de longues cernes. Tu le vois ?
-Il n’est pas beau … » Elle était directe, tout comme une enfant.
« -Attends ! Il avait avec lui une pelle et tu sais ce qu’il faisait naître de ses mains ?
-Non ?

-Des arcs-en-ciel ! Il était beau, je te promets, comme un jeune premier fatigué de sa nuit de Noce. Un peu bougon, peut-être. Il est immortel, je crois. Et il était le Maître des Morts-Vivants, des Catacombes de Morte-Dame. Il y régnait comme un servant, aimant à aider ses chers morts. Et en même temps sais-tu ce que j’ai vu dans son esprit ?
-Comment le pourrais-je ? »
[/b] Elle lui tira la langue, gentiment, posant sa tête dans la paume de ses deux mains, les coudes calés sur le haut de ses genoux. Cléric fit la moue une seconde avant de se lever et d’aller chercher un balai qui trainait non loin d’eux, dans la grande pièce éclairée par le foyer brulant. Il positionna le balai comme s’il s’agissait d’une arme.
« -Imagine toi qu’il s’agit d’une pelle. Et je l’ai vu se battre avec cette pelle qu’il jetait et qui revenait vers lui avec des ailes, crachant parfois des arcs-en-ciel. Il se battait contre des colombes, ou contre des super-héros, parfois se mettant à tournoyer dans le ciel en jetant des cris aux sonorités bizarres ! Et même … » Il baissa le ton, s’accroupissant devant son élève comme pour lui faire une confidence. « Sur une image, il avait des tentacules qui sortaient de son costume noir. Et il mange des morts, pour se régénérer...
-C’est un monstre cet homme, alors, Père ? Est-ce un homme comme les esclavagistes, faut-il le punir ?
-Tout dépendra de son attitude devant toi, Ophélie. Regarde-moi dans les yeux. » Il prit le menton de sa protégée entre ses doigts pour que ses yeux bleus fixent ceux d’Ophélie. L’air de son visage était des plus sérieux et il fronça les sourcils. « Il ne faut pas que tu juges les gens trop vite, Ophélie. Prends toujours le temps d’accorder ta confiance, d’accord ? Tu ne le sais pas encore, mais je suis sûr que tu es précieuse. Nous le découvrirons, ensemble, mon enfant.
-Père, pourquoi parliez-vous de mourir ? Vous n’êtes pas comme le Maître des Catacombes, vous n’êtes pas immortel ? Pourtant, vous êtes bien meilleurs que lui ! »
[/b]Sa parole enfantine laissait s’échapper une once de peur. Si jamais son protecteur venait à mourir, elle se retrouverait de nouveau seule ? Ophélie ne pouvait supporter d’être seule, sans personne pour prendre soin d’elle et lui montrer où aller, comment faire. Elle était d’une timidité sans précédent, maladroite comme deux éléphants dans un magasin de porcelaine et tellement naïve…

"-Ma fille, tout être humain est mortel. Mais je veillerai toujours sur toi.
-Je ne veux pas que vous mourriez ! Je ne veux pas me retrouver seule, Père...Qui prendra soin de moi, si je suis seule ?" Elle ne s'apercevait pas combien c'était égoïste, elle pensait à voix haute. Cléric se releva, détournant son regard bleu qui s'embuait un peu. Il posa son regard sur le foyer où un feu réchauffait le corps à moitié nu de sa fille adoptive. Cette enfant était devenu tant de choses en quelques mois...

"-Père, répondez-moi. Vous ne me laisserez pas ? Depuis que vous m'avez adopté, le passé et l'avenir semble exister, la vie semble avoir une accroche sur moi. Avant, ce n'était pas comme ça. Puis, irez-vous si vous mourrez ? De toute manière, vous n'avez pas le droit de partir ni de me laisser. N'est-ce pas ?
-Ophélie, ne soit pas bête. On ne choisit pas la mort, ma fille. Allez, viens dans mes bras et ne parlons plus de choses tristes..." Il ouvrit ses bras de père, alors que la lynx venait s'y blottir lâchant un sanglot précautionneux, un sanglot d'une enfant fatiguée. Elle posa sa tête sur le haut du torse de son protecteur, passa sa main derrière le cou de l'homme alors que Cléric l'entourait comme s'il la retrouvait. Pour Ophélie, penser qu'il pourrait disparaître était en soi une torture. Il était tout pour elle.

Mais contre son propre futur, l'oracle ne pouvait rien faire. Seulement caresser les cheveux de son enfant et garder le silence. Il aurait voulu lui faire comprendre qu'elle était bien plus qu'une simple terranide. Mais lui-même ne savait pas vraiment ce qu'elle était. Elle devrait le découvrir seule.

*

"-Père ..? Père...Réveillez-vous ! Père s'il vous plaît ! Vous m'aviez promis...Père ! Répondez..."

Il n'est plus qu'un corps, abandonné aux désagrément du temps. Son esprit est gardé par les limbes du ciel, il n'a plus rien à craindre. Cléric est parti. Il laisse seule Ophélie, démunie, ne sachant pas comment affronter la vie, cette vie si rapide, si cruelle, si bizarre. Elle comprend et fuit. Elle ne veut pas rester auprès du corps, elle ne veut pas pleurer, elle ne veut pas crier, elle ne veut plus comprendre, elle ne veut plus parler, ni croire en quelqu'un. Pourquoi la laisse-t-il ? Elle fuit, elle court en dehors de la maison, comme si elle l'avait tué, comme si c'était sa faute. Lui qui a tout fait pour elle, l'a habillée, l'a éduquée, lui a appris à se battre, à lire, à écrire, à penser ... Abandonné sur son linceul. Elle a peur, c'est vrai, elle court, les larmes menaçant de couler le long de son museau.

Il ne pouvait pas lire ton futur. Tu es tellement plus qu'une simple enfant. Dans son coeur, Ophélie sent le sang qui afflue tant et plus qu'elle croit qu'il va exploser, la tristesse l'oblige à laisser ses yeux épancher la douleur par les pleurs. Elle ne voit plus rien tant elle pleure, elle n'entend plus rien tant elle crie, elle ne sent plus rien tant la douleur de cette perte paralyse son coeur et son cerveau. Elle trébuche ou elle se jette dans l'eau. Seule elle le sait. Elle ne sait pas nager, elle pleure, mais ne crie plus.

Elle se laisse couler. Ses yeux s'écarquillent, une bulle d'air éclate un peu en dessus d'elle, elle tombe, elle coule, elle expire tout cet air qui la sépare de son Père. Et quand ses yeux se ferment, quand le noir se fait, quand ses muscles ne répondent plus, quand son cerveau la quitte ... Elle devient ce qu'elle a toujours été, ce qu'elle devait être.

Un Fantôme. Oui, vous avez bien lu. Qui est-elle ? Un fantôme. Pourquoi ...? Laissons les Dieux Egyptiens nous lire la stèle :

"Shesmetet, Déesse de la magie, Mère de tous les Défunts reviendra un jour. Sous la forme d'un animal au corps humain, elle reviendra réincarnée dans une jeune femme pure qui par tristesse se laissera aller à perdre sa vie. Cette femme deviendra un fantôme et la Déesse des Morts. Elle est désignée depuis des siècles, elle est née sans le savoir sur Terre ... "

Ophélie, tu es une Déesse. Oui, cela parait abrupte, mais ... Shesmetet s'est réincarnée en toi pour te laisser ses pouvoirs, ses fonctions. Malgré ton suicide, tu vis de nouveau. Fantôme palpable, tu n'en restes pas moins une esclave recherchée maintenant...pour le meurtre de ton maître.


L'INSURGEE.

<< Qu’il soit le bienvenu ! Le destin vers toi le ramène, De ta douleur la coupe est pleine ! Du crime il portera la peine ! Que m’importe qui le ramène, Qu’il soit le bienvenu ! >>
 
Ils l'ont attrapée. Ils l'ont attachée. Elle a tué maître ? Faux. Et malgré le fait qu'elle soit devenue une Déesse, ses pouvoirs ne sont pas bien utiles. Elle n'est qu'une esclave pour eux. Une esclave des plus dangereuses qui plus est ! Vous pensez bien qu'elle s'est révoltée, la Déesse. Sortir de l'Olympe pour retourner sur Terra et tout ça pour se faire attraper comme une vulgaire marchandise ! Terrible choc. Elle a essayé de leur faire peur en disant qu'elle était une Déesse...Égyptienne. Ils l'ont crus folles, qui plus est ! Pauvre Ophélie.

Elle s'est défendue, griffes et crocs. Retourner au rang d'esclave ? Non, non, elle ne veut pas. Elle ne tombera jamais sur un autre Cléric. Il n'avait pas tort, elle aurait du faire attention ... Ophélie s'est fait enfermée. pas même en cage, non...En prison. Ils vont la tuer, l'exécuter pour en faire un exemple. Une esclave qui désobéit, qui tue même si ce n'est pas son vrai maître, qui se bat et essaie de garder sa liberté et qui est folle...Personne n'en veut plus, mais surtout, ça sera un martyr. Comme une criminelle, on va la pendre sur la place publique. Ils vont avoir une bonne surprise, tiens. Elle dort.

Sur sa couche de condamnée à mort. Vous savez tout, ou presque. Continuons plus encore.

Elle a disparu quelques secondes après avoir senti son dernière souffle s'échapper de son corps de fantôme. Elle a souffert, mais elle n'est pas morte. Et elle a décidée de jouer à l'insurgée. Elle cherche libérer tous les esclaves. Comme une enfant qui veut faire sa loi, elle libère les esclaves en essayant de ne pas se faire attraper, elle se bat contre l'esclavagisme. Elle essaie aussi qu'on la prenne au sérieux quand à son statut de Déesse. Elle a peu de temples, peu de fidèles. Mais tant pis, elle est devenue immortelle, et elle veut exercer sa mission, garder les morts sages. Son caractère n'a pas changé, vous pouvez vous en douter, mais maintenant, elle se sent mieux. Son père avait raison. Elle n'était pas n'importe qui.

Elle cherche sa Maman, aussi. Toujours. Elle ne sait pas si elle la retrouvera. Mais elle cherche. En tout cas, ne vous étonnez pas si vous la retrouvez chez un marchand d'esclave. Elle n'est pas la plus futée des Déesses ... Trop naïve, trop faible, trop fragile pour ne pas avoir confiance, ou pour se battre, même. Mais elle reste une Déesse. Une mercenaire Déesse qui parcourt Terra et parfois la Terre pour libérer les oppressés.

LE RESUME

<< And in the naked light I saw, Ten thousand people, maybe more. People talking without speaking, People hearing without listening, People writing songs that voices never share. And no one deared, Disturb the sound of silence. >>


Nom :
Shesmetet

Prénom :
Ophélie

Surnom :
La Mère, La Défunte, La Fantomatique, L’Eternité.
 
Race :
Déesse des morts, Mère des morts-vivants.

Etat :
Fantôme ayant une forme palpable.

Age :
19 ans en apparence. Elle doit être bien plus vieille mais on a arrêté de compter à son suicide. Puis, puisqu’elle est la réincarnation d’une déesse Egyptienne …

Statut :
Mercenaire. Elle garde parfois secret le fait qu’elle soit une Déesse.

Buts :
Retrouver sa Mère, rendre la liberté aux esclaves et libérer Terra de tous « les méchants hommes » selon ses termes. Et reprendre sa propre liberté, aussi.

Fonctions :
En tant que Déesse elle surveille les âmes mortes qui voudraient faire des mauvais tours. Elle aide les morts-vivants qui ont besoin d’aide, les arrête s’ils font trop de dégâts. Elle ne peut pas répandre la mort parce que ça lui prend mais dans un élan de bonté peut retirer de la Mort. Elle a son royaume des Morts, puisqu’elle en est la déesse. Elle ne tue pas, mais peut enfermer dans son royaume si vous l’énervez trop. Dernière chose, en tant que nouvelle immortelle et représentation de la mort, mère des défunts, elle peut comprendre si vous êtes immortels ou pas et garde une emprise sur les immortels.
Lieu de Vie :
Terra où elle est née, morte et a revit. Cependant, depuis peu, elle s’est aperçu qu’elle avait un temple en Egypte où on croyait encore en son existence. Elle a donc découvert la Terre, mais son physique ne l’aide pas à venir souvent, si ce n’est pour punir des  gens qu’elle a repéré et qui sont une honte à son avis de Déesse un peu trop niaise. Elle y vient aussi quand des morts-Vivants, ou des immortels font trop de bêtises, (les méchants)…Elle vit aussi dans son Royaume des Morts.

Pouvoirs
: - Elle n'est pas assez connu, pas assez priée, pas assez vieille pour avoir ce pouvoir, il est une capacité pas encore débloquée.Disparaître en poussière et en fumée, comme le fantôme quelle est. Elle devient donc invisible, intouchable mais ne peut rien faire, ni un bruit, ni toucher les personnes. Cet état peut juste lui servir à disparaître à la vue des ennemis et ne fonctionne qu’un temps imparti : Une petite heure maximum si elle n’est pas fatigué. Sinon, dans un état de fatigue moyen une dizaine de minutes. Et en cas de fin de combat et de derniers recours … Pas plus de cinq minutes.
-Magie blanche et égyptienne puisqu’elle est une descendante de la Déesse de la Magie. Cela comporte une magie qui peut lui faire invoquer les tempêtes de sables.
-Elle n’est pas immortelle, elle peut mourir en combat mais rappelons qu’elle est d’abord une fantôme. Mourant entre vos bras, elle revivra le lendemain. Elle n’est pas imbattable, loin de là.
-Féline, ses armes sont celles d’une enfant de la terre ayant vécu chez un oracle. Son intelligence, sa ruse, sa beauté, ses griffes, sa rapidité, sa souplesse, ses crocs et ses armes. Des glaives un peu vieux, mais solides qu’elle ne manie pas encore bien mais qu’elle s’applique à garder auprès d’elle.

Orientation Sexuelle :
Hétérosexuelle jusqu’aux dernières nouvelles. Mais tout peut changer.

Expérience Sexuelle :
Un peu Expérimentée puisqu’ancienne esclave d’un oracle énuque et mercenaire farouche. Pourtant, après avoir parcouru Terra quelques fois … avouons qu’elle a eu l’occasion d’avoir maintes expériences sympathiques, et elle sait des petits secrets de femme pour plaire et faire plaisir.

Dominante ou Dominée ?
De très loin une Dominée. Peut-être par son ancien statut d’esclave.

Particularités :
Ophélie parle peu, timide et discrète. Et ce malgré le fait qu’elle soit une Déesse. L’un n’empêche pas l’autre.
Elle est d’une politesse sans égale, des restes de son statut d’esclave, toujours.
Elle a bien sûr un temple sur l’Olympe.
Elle danse la danse du ventre et autres spécialités égyptienne. Ouais, d’abord..


Elle a une seconde apparence qu'elle utilise que peu souvent, son apparence divine. Elle peut l'utiliser quand cela lui prend. C'est l'ancienne apparence de la vraie Shesmetet. Quand l'utilise-t-elle ? Heeeeeu. Quand elle doit réellement prouver qu'elle est l'ancienne Shesmetet. Ou qu'on lui demande.


Double-Compte de Lollipop.

Et merci à Try' pour sa participation inattendue ! Non, il ne l'a pas écrit, mais il a m'a inspiré ... ♥
« Modifié: dimanche 08 décembre 2013, 18:07:47 par Ophélie »

Silence

Légion

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  • FicheChalant

    Description
    Silence, mercenaire, capitaine de la guilde des Griffes d'Ammoth.

Re : Une Déesse esclavagée, Shesmetet l'Ophélie de Terra.

Réponse 1 jeudi 28 novembre 2013, 20:23:42

Rebienv'nue :)



Ophélie

Dieu

Re : Une Déesse esclavagée, Shesmetet l'Ophélie de Terra.

Réponse 2 jeudi 28 novembre 2013, 20:25:47

Merci ! :3

- Bastet -

Dieu

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  • Messages: 131


  • FicheChalant

    Description
    Bastet est la déesse égyptienne des femmes, des enfants, des accouchements, du sexe, de la musique et des félins. Loin de l'olympe et des autres divinités, elle dirige et protège une petite cité désertique dans les landes dévastées.

Re : Une Déesse esclavagée, Shesmetet l'Ophélie de Terra.

Réponse 3 jeudi 28 novembre 2013, 21:08:05

(Re) Bienvenue Shesmetet :D

Till/Les Kuro Yume

Légion

Re : Une Déesse esclavagée, Shesmetet l'Ophélie de Terra.

Réponse 4 jeudi 28 novembre 2013, 21:08:49

Rebienvenue ma jolie *^*

Tinuviel Lastrim

Créature

Re : Une Déesse esclavagée, Shesmetet l'Ophélie de Terra.

Réponse 5 jeudi 28 novembre 2013, 21:09:37

Jolie créature^^
Bienvenue.

Ophélie

Dieu

Re : Une Déesse esclavagée, Shesmetet l'Ophélie de Terra.

Réponse 6 jeudi 28 novembre 2013, 21:12:21

Merci amie Déesse ! (:

Merci, Dame Elfe !

Et Merci à toi, jeune homme ... ! ♥ Enfin, si tu es un démon, tu es peut-être méchant ... ;)

Cyscek

Humain(e)

Re : Une Déesse esclavagée, Shesmetet l'Ophélie de Terra.

Réponse 7 jeudi 28 novembre 2013, 21:22:50

Rebienvenue ;)

Maria Vaudou

Invité

  • Messages:

Re : Une Déesse esclavagée, Shesmetet l'Ophélie de Terra.

Réponse 8 jeudi 28 novembre 2013, 21:40:28

Bienvenue.

"Terranide Lynx. Déesse des morts. Mère des morts-vivants."

Vos réactions ??

Maria:
- Oui. Merci. Bonsoir... Pardon?
Maria-Sama est le vaudou, les morts sont ses alliés communs, les morts-vivant ses fidèles et ses esclaves.
Elle ne peut tolérer une concurrence en ce milieu, cela gênerait sur sa chaîne télé... Déjà qu'elle n'a pas de nom...


Kamiko:
- Déesse des morts?  Je suis La Mort.  Si je m'empare des âmes, joue avec les corps comme il te plaira, mais attention si je te croise...

Ah mais? On à le même but, libérer les esclaves, ça c'est fun. On peut s'allier, quand tu veux.

XD

Ahri:
- Ouh la mignonne petite terranide.♥
Une petite seconde, si tu es la déesse des morts... Ne rescuscite pas mes clients... Ils vont vouloir me tuer...
« Modifié: jeudi 28 novembre 2013, 21:45:49 par Maria Parfum »

Ophélie

Dieu

Re : Une Déesse esclavagée, Shesmetet l'Ophélie de Terra.

Réponse 9 jeudi 28 novembre 2013, 21:45:54

Pas Merci, M'sieur l'esclavagiste. è.é

Merci !

Chère Dame Vaudou, j'ai du vous enfanter un jour. Mais après tout, je suis Egyptienne, je ne vous fait pas d'ombre ! Ou presque pas. Nous réglerons ça, si vous le voulez bien...

Tu es La Mort, je te représente donc, Mort. Nous verrons ce que tu peux faire à une fantôme ! Puis si nous sommes alliés, on pourra ... lié ça sur une couchette ? Noooon ?

Je ne veux pas devenir votre acquisition, demoiselle de joie ! :3

Maria Vaudou

Invité

  • Messages:

Re : Une Déesse esclavagée, Shesmetet l'Ophélie de Terra.

Réponse 10 jeudi 28 novembre 2013, 22:38:08

- Maria-Sama est la fille d'Ewe et de Fon, deux entités dialectes d'Afrique du Sud parlé avant l'ère de Colomb et parlé encore de nos jours. Dit-elle en faisant une courbette Venue d'Egypte, vous devez être l'incarnation d'une parente éloignée de mes propres parents. Auquel cas... Nouvelle courbette, plus prononcée.
- De toutes manières, nous n'avons pas la même définition du mort vivant. Je parle moi de gens encore en vie qui sont si faible d'esprit qu'ils en sont manipulable comme rien.

- Vous aimeriez savoir ce que je peux faire à un fantome? dit il avec un sourire en coin tandis qu'une gigantesque faux apparait dans son dos avec une gerbe de flammes noires, qu'il prend et dégaine comme si elle ne pesait rien. Ce qui est bien contre les entités spectrales, c'est que ce jouet permet quand même de les trancher... Il la fait disparaître, encore sous des gerbes de flammes noires.
Puis, il réagit assez étrangement à l'allusion coquine. rapellons qu'il est assez bênet.
- Sous la couhette? dit il en tounant la tête sur le coté.  Depuis 500 ans qu'il ne dort plus, il ne sait même plus ce que ça fait de dormir.

Ahri:
- Allons, tu sais que sur ce forum, on est l'esclave, ou la maîtresse, que le temps d'un RP?   :3 ♥

Marie Raven

Créature

Re : Une Déesse esclavagée, Shesmetet l'Ophélie de Terra.

Réponse 11 jeudi 28 novembre 2013, 23:57:11

Bonsoir et bienvenue !

Comme la voisine je suis là pour toi demain.




DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Cassidy Green

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Re : Une Déesse esclavagée, Shesmetet l'Ophélie de Terra.[Marie]

Réponse 12 vendredi 29 novembre 2013, 00:33:06

Bienvenue ^^
Voici mon topic pour découvrir mes autres comptes. Veuillez aussi me contacter sous ce compte pour mes autres personnages, vu que je suis plus souvent connecter avec Cassidy Green qu'avec les autre ;D

Ophélie

Dieu

Re : Une Déesse esclavagée, Shesmetet l'Ophélie de Terra.[Marie]

Réponse 13 vendredi 29 novembre 2013, 09:03:41

Pas de problème Marie !

Thanks Cassidy !


Belphy Mueller

Créature

Re : Une Déesse esclavagée, Shesmetet l'Ophélie de Terra.[Marie]

Réponse 14 vendredi 29 novembre 2013, 12:26:54

Re-bienvenue parmi nous


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