XYOLA
Pour Xyola, le rodéo du cul se poursuivit avec un baisage de gueule intensif. Après avoir joui, elle ne fut pas libérée pour autant. En effet, l’Herzelienne la mit à genoux, devant elle, et, après avoir frotté sa queue contre sa joue, elle l’enfonça dans sa bouche, lourdement. Ce fut une douce fellation, pendant quelques secondes, avant de devenir bien plus violente et ardente. Xyola ne put que soupirer et s’agripper à cette femme, posant ses mains sur ses fesses. Elle la pénétrait violemment, d’avant en arrière, sa grosse queue tendue en érection s’enfonçant dans sa bouche, tapant contre le fond de sa gorge. La Herzelienne ne cherchait pas du tout à la ménager, comme Xyola le sentait bien. Ah, que c’était bon ! Xyola la laissait faire, ne pouvant rien faire de plus, subissant avec plaisir.
La jouissance de Marta fut intensive, se déversant dans sa bouche. Xyola serra ses mains sur les fesses de la femme, les pressant en les malaxant. Elle avait aventuré l’un de ses doigts près de sa rondelle, mais sentit le sperme fuser en elle, filant dans sa gorge, tapant dans son estomac. Elle jouit assez longuement, confirmant la réputation des Futanaris sur leur ardeur sexuelle. Cette séance était terrible, magique, et se termina par un long baiser gluant, ainsi qu’une promesse, pour Xyola, de voir la Reine.
Cette dernière ravala un sourire satisfait. C’était là tout le but de sa visite : voir la Reine d’Herzeleid, et lui expliquer au nom de qui elle venait, en lui démontrant que, sans son aide, Herzeleid sera balayée de la surface de la planète dans les prochaines semaines. L’Ashnardienne touchait à son but, et elle l’avait fait avec grand plaisir. Elle ne s’était nullement forcée à coucher avec Marta, et, en supplément, elle avait même réussi à corrompre Zyra. Tout se passait bien, encore mieux que prévu. Comme quoi, elle avait bien fait de suivre la Voie de l’Arc-En-Ciel, et de suivre le Magicien. Ses plans s’accomplissaient pour l’heure à la perfection, et, même pour autant, Xyola restait nerveuse. Ces femmes étaient instables, et elle ne savait pas comment Liddell risquait de réagir.
Xyola sourit lentement à Marta, et posa une main sur sa nuque, rendant son baiser à Marta, remuant sa langue avec celle de Marta. Elle avait encore son sperme dans la bouche, et le mélangea avec Marta, sentant toujours sa verge contre elle. Cette maudite femme était réellement une prédatrice sexuelle infatigable et inépuisable. Xyola était sûre que, si elle la motivait un peu, si elle continuait à la stimuler, son érection reviendrait en force. Sa verge était trempée, salie par le sperme et par la salive. L’Ashnardienne prolongea volontiers le baiser, en profitant pour pincer un peu la nuque de Marta, ses doigts gantés glissant le long de ses cheveux, jusqu’à ce que leur baiser ne finisse par se rompre.
*
Tu fais affaire avec des psychopathes et des sadiques… Le moindre faux pas te coûtera la vie, tâche de ne pas l’oublier, Xyola* l’avertit une voix prudente dans le creux de sa tête.
Elle était calculatrice, et ne commettrait pas une erreur aussi grossière. La prudence était de mise, mais il fallait aussi savoir prendre des risques. C’est ce qu’elle avait fait en attaquant Zyra, en prenant main forte à des tueuses psychotiques qui n’hésiteraient pas à la réduire en bouillie sans la moindre hésitation.
«
Tu veux dire que ta Reine accepterait de me recevoir ? » demanda alors Xyola, prudente.
Elle ne voulait prendre aucun risque inutile, et elle y allait donc par à-coups, tâtonnant lentement, tout en restant proche de la femme, leurs corps se caressant mutuellement, comme s’ils étaient encore sus les effets du plaisir.
ALICE KORVANDER
Alice sentait toute la malveillance de cet endroit, toute la folie qui l’en imprégnait, gesticulant le long des murs, œuvrant lentement, mais sûrement, à leur faire perdre la raison. Des murmures résonnaient dans la tête d’Alice, ainsi que de lointains pleurs de bébé et des hurlements sourds, se mélangeant à la sinistre mélodie qui s’était mise à résonner. Tout apparaissait comme sinistre ici, maléfique et cruel, nimbé d’une aura de démence et de sadisme. Alice descendait des marches qui continuait à descendre, encore et encore, Coehoorn étant de moins en moins rassuré. Il alla même jusqu’à lui confier qu’ils avaient «
définitivement perdu contact avec la raison ».
Fronçant les sourcils, la Princesse ne tarda pas à lui répondre :
«
La raison domine partout, Coehoorn. Cet endroit est malsain, mais il peut être guéri. »
Le Maréchal ne répondit pas, et leur route finit par les conduire dans une pièce où le plancher semblait être un échiquier. Le toit était des plus affreux, avec des espèces de poupées en latex évoquant des corps de femmes… Si tant est qu’Alice se demanda même si ces corps n’étaient pas de
véritables personnes. L’illusion était confondante, et, connaissant la folie de Liddell, le pire était toujours à craindre.
«
Nous ne sommes pas seuls, Princesse… Je sens une présence massive à proximité… »
Alice rougit légèrement, en sentant une panique indicible s’emparer d’elle. Quelqu’un d’autre ici ? Mais qui donc ?! La petite Princesse se pinça les lèvres en serrant les poings.
«
C’est gros… Et puissant… »
Coehoorn sortit de sous ses vêtements une curieuse amulette magique… C’était une croix de l’Ordre Immaculé, qu’il tint entre ses doigts gantés, sentant la croix se mettre à vibrer, diffusant une lueur magique apaisante permettant d’éclairer cet endroit sombre. Dans le fond de la pièce, un mur était lentement en train de se soulever, dévoilant, derrière, une immense pièce…
…Avec une créature qui était en train de gronder de l’autre côté, un monstre massif et énorme.
«
Mon Dieu ! s’exclama Alice en écarquillant les yeux.
C’est un… -
Un Dracoliche, oui… »
Une créature de cauchemar qui sortait d’outre-tombe. Une autre «
heureuse » surprise de la Reine Liddell.