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[FINI] Pacte de non-agression [Alice Liddell]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 60 mercredi 09 juillet 2014, 01:40:52

XYOLA

Xyola n’en doutait pas : elle allait se faire sévèrement tringler. D’un autre côté, c’est ce qu’elle voulait. Elle se retrouva prise contre le mur, et, après avoir pris un peu de temps, histoire de se positionner, Marta s’enfonça en elle, et entama le rodéo. Xyola gémit et hurla en se pressant contre le corps de la femme. Les claques de cette dernière la faisaient frissonner, l’amenant à courber le dos. Ce dernier heurtait le mur lourdement, à chacun des coups de reins de la femme. Autoritaire et dominatrice, Marta ne cherchait pas à la ménager, continuant ses coups de reins, forts et intenses, sa grosse verge engloutie par le trou de Xyola, une fente humidifiée. Cette dernière gémissait en se tortillant, sentant les mains voraces de Marta se glisser sur son corps, le pétrissant, tandis qu’elle continuait à la prendre, ses coups de reins se renforçant de plus en plus. Elle n’y allait pas par le dos de la cuiller, la baisant lourdement, confirmant sa libido débridée... Xyola, par expérience, savait que c’était souvent le cas chez les Futanari. C’était comme une réaction secondaire liée au fait de doter les femmes d’une verge. Xyola et elle se faisait donc l’amour, Marta gémissant et soupirant, et l’Ashnardienne ne pouvait qu’avouer adorer ça.

Il était si bon de faire l’amour avec une femme, si bon ! Marta la prenait sauvagement, enfouissant sa virilité turgescente en elle, remuant lourdement, défonçant Xyola, la pénétrant douloureusement. Xyola se sentait envahie par une magnifique sensation de complétude et de perfection, comme si elle ne faisait qu’un avec Marta. Les deux femmes soupiraient et gémissaient, et Xyola allait parfois l’embrasser, entrecoupant ses insultes par ses soupirs et sa langue glissant sur ses lèvres.

*Cette femme est tout simplement formidable !*

Xyola était on ne peut plus ravie de lui faire l’amour. Elle sortait de ses attributions avec cette séance de sexe crapuleuse, mais ça ne la dérangeait vraiment pas. Oh que non ! Qu’elle continue à la baiser, cette salope, Xyola ne demandait que ça ! Elle fut donc servie, car Marta la retourna au bout d’un moment.

« Haaa… Haaa.. Encore !! Encore, putain !! Bauise-moi, salope, allez, baise-moi !! Montre-moi que tes couilles ne sont pas atrophiées, et défonce-moi !! »

Xyola lui hurlait dessus. Tout ça, tout ce qu’elle vivait en ce moment, c’était du bonus, un délicieux bonus. Marta était indéniablement une femme très expérimentée, et se faire prendre par elle… Ah putain, c’était divin, ouais ! Tout simplement ! Ventre contre le mur, Xyola sentit les mains fermes et solides de Marta saisir ses chevilles, la redressant, avant que sa verge ne retourne s’enfoncer en elle.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNN !!!!!!!!!!!!!!!!! HHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNN PUUUUUUUUUUUUTAAAAAAAAAAAIIIIINNNNNN !!! »

Elle poussait de grands cris, des hurlements hystériques et vifs, au fur et à mesure que cette grosse verge tendue remuait en elle, lui défonçant le corps. Marta en profitait pour s’écraser contre elle, et Xyola s’appuyait avec ses mains contre le mur, sa tête rebondissant contre ce dernier. Marta la prenait à la sauvage, dans ce qui avait toute l’apparence d’un viol sauvage contre le mur d’une rame de métro. Xyola faisait ce que Marta souhaitait : elle hurlait comme une pute en tapant contre le mur.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!! BOOOOOORRRDEEEEEELLLL !!! »

C’est dans ces circonstances qu’elle finit par enchaîner les orgasmes, salissant généreusement le mur de sa mouille, cette dernière glissant sur la verge de la femme qui la prenait ainsi. Sentir cet uniforme en cuir contre elle était une raison de plus pour l’exciter.

En gros, elle était comblée.



ALICE KORVANDER

« Brrr… C’est franchement lugubre !
 -  Comme tout le reste du château, Majesté. »

Le duo, après avoir assommé le portier, venait d’entrer dans ce qui semblait être une salle de torture. C’était une grande pièce, avec des couloirs menant à d’autres pièces, et où régnait une insupportable odeur de chair crevée. La Princesse fronça les sourcils en se pinçant le nez, devant se retenir de vomir. Coehoorn s’avançait en tête. Des corps gisaient faiblement contre des croix ou des chevalets. Certains étaient crucifiés, et Alice ne pouvait détourner son regard, fascinée et horrifiée par ce spectacle morbide et écœurant. Des chairs brûlées, retournées, découpés, partiellement mangées… Des hommes et des femmes de tout âge. Alice en avait presque les larmes aux yeux.

« Mon Dieu, c’est horrible…
 -  Il y a bien longtemps que les Dieux se sont détournés d’un tel endroit, Majesté. Seule la démence règne ici. »

C’était le repaire de Joseph, et il y avait quantité de choses horribles. Alice vit ainsi une sorte d’expérience anatomique qui la fit vomir, sans qu’elle ne puisse se retenir, ses entrailles se vidant toute seule. Joseph avait démembré des victimes, leurs visages figés dans des grimaces de douleur, leur organes plantés contre le mur, proprement nettoyés et rafistolés.

« J’aurais du tuer ce salopard…, grinça Coehoorn.
 -  C’est… C’est horrible… »

Le spectacle était des plus sinistres pour elle. Parmi les cadavres exhibés, empalés, il y avait également de très jeunes enfants. Le dégoût se mélangea à un sentiment bouillonnant de haine envers cet être monstrueux et abject. Alice serra les poings en serrant les lèvres. Comment diable cette horrible Reine avait-elle eu le toupet de l’humilier à ce point ?! De la narguer en allant jusqu’à la caresser et l’embrasser ? Elle était monstrueuse, car Alice ne pouvait imaginer qu’elle ne soit pas au courant du petit spectacle macabre que Joseph concoctait.

Coehoorn s’avançait le long des pièces et des couloirs, jusqu’à se rapprocher d’un cul-de-sac. Alice fixait désormais ses pieds, en essayant de ne rien regarder d’autre, son cœur bondissant dans sa poitrine, non pas sous l’effet d’une quelconque excitation sexuelle, mais bien sous le signe de la peur la plus sincère.

« Hum… Il y a forcément une sortie quelque part… »

Le Maréchal sortit de ses affaires une pierre runique, et l’enclencha. Encore une fois, l’incompréhension de la magie allait porter défaut à Herzeleid. La pierre enclencha une lumière particulière, qui recouvrit les murs, tournoyant dans le couloir, jusqu’à révéler une porte secrète. Coehoorn se rapprocha de cette dernière, la pierre ayant aussi mis en évidence l’outil permettant de déverrouiller ce passage. La trappe s’ouvrit à la dérobée, menant sur un profond couloir sombre…

...Un couloir d’où s’échappaient de sinistres grondements caverneux.
« Modifié: mardi 14 octobre 2014, 10:29:58 par Princesse Alice Korvander »

Alice.Liddell

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 61 lundi 14 juillet 2014, 15:09:05

Marta

Là, Marta prenait vraiment son pied ! Profondément enfouie dans la chatte juteuse de cette catins d'Ashnardienne, notre adorable blonde dominatrice allais et venait sans retenue, prenant avec violence cette pute contre le mur carreler des laboratoires d'Herzeleid. Les rales et les cris s’enchaînait, montant chaque fois plus, laissant par moment leurs places à des insultes entrecoupées par le bruit dérangeant et obscène du sexe de Marta qui entrait et sortait de l'antre juteuse de Xyola. Ceyye dernière ne se retint d'ailleurs pas une seule seconde ! Marta sentait bien qu'elle aimait ça cette grosse truie ! Putain, ouai ! L'Herzelienne aurait eu une cravache à porter de mains, qu'elle l'aurait surement violemment fouettée avec.

Les ébats de nos deux femmes durèrent encore une petite dizaines de minutes, avant que Xyola, à la grande surprise de Marta, ne jouisse abondement et ce, dans un grand râle de plaisir, salissant le mur et le short en cuir de Marta par la même occasion. Marta, quelque peut essoufflée par l'acte, libéra Xyola, de son emprise phallique, laissant la belle ashnardienne s'écrouler au sol.

J’espère que tu ne compte pas partir maintenant, ma jolie. J'ai pas encore jutée moi. Lâchât elle, un léger sourire en coin.

Marta se grilla rapidement un cigare, avant de ce mettre à caresser les cheveux de Xyola tout en faisant frotter son gland contre l'une de ses joues, déplaçant ensuite sa verge, vers les lèvres de son amante, enfouissant par la suite en elles, la dite verge.

Hmmmm... Là c'est pile-poil ma jolie...

Marta pencha sa tête en arrière en tirant une forte latte sur son cigare, tendis que la bouche de xyola se mis à faire son petit travaille, c'est à dire, sucer le bout de Marta avec une infinie douceur. Mais c'était mal connaitre Marta que de croire qu'elle allait en rester là. Oui car, la belle blonde vint rapidement attraper la tête Xyola à deux mains, avant d'envoyer un violent coup de butoir dans le gosier de l'Ashnardienne, enfouissant au plus profond de sa gorge, sa verge gluante et chaude.

HMMMMMMM ! Bordel ! Là c'est vraiment bon ! Putain.... Un seul coup d'langue ma belle et je... JOUIIIIEAAAAAAAAAAAH !

Les mains de Marta se crispèrent violemment tendis qu'un flot de semence vint à déferler dans la gorge de Xyola, allant alors directement dans son estomac, sans passer par la case prison. Marta eut quelque soubresauts de plaisir,  tendis qu'elle jutée abondamment dans sa compagne, cette dernière semblait par ailleurs, plutôt bien résister au traitement, bien quelle fronçât les sourcils à une ou deux occasions, avant que Marta ne dédaigne enfin sortir sa verge de la gorge chaude et protectrice de Xyola, laissant entre elles, un long filament de sperme et de salive.

Ha... Haaa... Bordel de putain d'salope ! J'ai vraiment cru que mes couilles allaient imploser...

Le pénis de Marta se mit alors à doucement dégrossir, tendis qu'elle savourais avec délice son cigare, attendant que Xyola se remète petit à petit de toutes ces émotions. L'Herzelienne jetât un petit coup d'oeil aux alentours, visualisant Minerva et Zyra, toujours dans les vapes.

Je pense que ma reine sera toute en joie de te voir... Ma belle.

Marta esquissa un large sourire, s'asseyant ensuite à coté de Xyola tout en remballant son matériel. Prenant alors la douce liberté d'offrir un long baiser à son amante. Un baiser rendu gluant par la semence chaude et épaisse de Marta.



Coehoorn


Bon... Allons y Majesté...

Les deux intrus engouffrèrent alors dans les ténèbres malsaines d'Herzeleid, sans savoir qu'elle atroce surprise ils allaient rencontrer. descendant longuement un long escalier en colimaçon, plongé dans l'obscurité, l'ambiance des souterrains d'Herzeleid n'étaient toutefois pas vraiment comme celle es cachots, nan, là, L'ambiance était vraiment sombre et malsaine, les murs était couverts du même carrelage en damier que les coursives du châteaux, sauf que là, il semblait y avoir sur les mur une sorte de liquide crasseux et nauséabond qui suintait, tendis qu'au fur et à mesure qu'ils descendait, une sorte de pressions s'exerçait sur Coehoorn, un atroce impression de lourdeur, comme si son cerveaux était prix dans un étau... Les souterrains d'Herzeleid était en réalité l'incarnation pur de la folie de Liddell. Plus coehoorn s'avançait, plus l'ambiance semblait se dégrader, le carrelage en damier se mit à être orné de miroirs déformants, de poupées mutilées et de gigantesque mannequins pendant au plafonds tendis qu'une nouvelle mélodie se mit à retentir... Mais cette fois, la musique ne semblait pas venir d'un quelconque instrument... Elle semblait provenir des souterrains eux même.

Je crois qu'on a définitivement perdus contacte avec la raison... Majesté... Lâchât il en regardant les escaliers qui continuait encore à descendre dans les ténèbres.

L'homme déglutie discrètement, afin de ne pas alerter la princesse puis, il prit une bonne inspiration et il reprit la descente dans les profondeur de la démence de Liddell, jusqu'à finalement arriver face à une gigantesque tête de poupée ressemblant à s'y méprendre au visage de la reine de pique. Derrière la dite tête, d'horrible grondement ce faisait entendre. Coehoorn sortie donc son épée de son fourreau, avant de voir l’œil de la tête de poupée se mettre à se révulser dans un sinistre ricanement... Suite à quoi, la bouche de la tête s'ouvris sur une gigantesque pièce en damier, nimbée dans une sorte de lueur rouge malsaine. Là encore, des mannequins de femmes étaient suspendue au murs et au plafond, fagotés dans des tenue BDSM. Comme l'avait si justement dit Coehoorn... La raison avait fuis cette endroit depuis longtemps, Liddell avait déversée dans cette endroit, toute sa folie... Si les souterrains n'étaient réservés qu'à Liddell et à Chess... Ce n'était pas pour rien, et nos deux amis allez l'apprendre à leurs dépends.
« Modifié: lundi 14 juillet 2014, 15:57:12 par Alice.Liddell »

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 62 jeudi 17 juillet 2014, 01:33:14

XYOLA

Pour Xyola, le rodéo du cul se poursuivit avec un baisage de gueule intensif. Après avoir joui, elle ne fut pas libérée pour autant. En effet, l’Herzelienne la mit à genoux, devant elle, et, après avoir frotté sa queue contre sa joue, elle l’enfonça dans sa bouche, lourdement. Ce fut une douce fellation, pendant quelques secondes, avant de devenir bien plus violente et ardente. Xyola ne put que soupirer et s’agripper à cette femme, posant ses mains sur ses fesses. Elle la pénétrait violemment, d’avant en arrière, sa grosse queue tendue en érection s’enfonçant dans sa bouche, tapant contre le fond de sa gorge. La Herzelienne ne cherchait pas du tout à la ménager, comme Xyola le sentait bien. Ah, que c’était bon ! Xyola la laissait faire, ne pouvant rien faire de plus, subissant avec plaisir.

La jouissance de Marta fut intensive, se déversant dans sa bouche. Xyola serra ses mains sur les fesses de la femme, les pressant en les malaxant. Elle avait aventuré l’un de ses doigts près de sa rondelle, mais sentit le sperme fuser en elle, filant dans sa gorge, tapant dans son estomac. Elle jouit assez longuement, confirmant la réputation des Futanaris sur leur ardeur sexuelle. Cette séance était terrible, magique, et se termina par un long baiser gluant, ainsi qu’une promesse, pour Xyola, de voir la Reine.

Cette dernière ravala un sourire satisfait. C’était là tout le but de sa visite : voir la Reine d’Herzeleid, et lui expliquer au nom de qui elle venait, en lui démontrant que, sans son aide, Herzeleid sera balayée de la surface de la planète dans les prochaines semaines. L’Ashnardienne touchait à son but, et elle l’avait fait avec grand plaisir. Elle ne s’était nullement forcée à coucher avec Marta, et, en supplément, elle avait même réussi à corrompre Zyra. Tout se passait bien, encore mieux que prévu. Comme quoi, elle avait bien fait de suivre la Voie de l’Arc-En-Ciel, et de suivre le Magicien. Ses plans s’accomplissaient pour l’heure à la perfection, et, même pour autant, Xyola restait nerveuse. Ces femmes étaient instables, et elle ne savait pas comment Liddell risquait de réagir.

Xyola sourit lentement à Marta, et posa une main sur sa nuque, rendant son baiser à Marta, remuant sa langue avec celle de Marta. Elle avait encore son sperme dans la bouche, et le mélangea avec Marta, sentant toujours sa verge contre elle. Cette maudite femme était réellement une prédatrice sexuelle infatigable et inépuisable. Xyola était sûre que, si elle la motivait un peu, si elle continuait à la stimuler, son érection reviendrait en force. Sa verge était trempée, salie par le sperme et par la salive. L’Ashnardienne prolongea volontiers le baiser, en profitant pour pincer un peu la nuque de Marta, ses doigts gantés glissant le long de ses cheveux, jusqu’à ce que leur baiser ne finisse par se rompre.

*Tu fais affaire avec des psychopathes et des sadiques… Le moindre faux pas te coûtera la vie, tâche de ne pas l’oublier, Xyola* l’avertit une voix prudente dans le creux de sa tête.

Elle était calculatrice, et ne commettrait pas une erreur aussi grossière. La prudence était de mise, mais il fallait aussi savoir prendre des risques. C’est ce qu’elle avait fait en attaquant Zyra, en prenant main forte à des tueuses psychotiques qui n’hésiteraient pas à la réduire en bouillie sans la moindre hésitation.

« Tu veux dire que ta Reine accepterait de me recevoir ? » demanda alors Xyola, prudente.

Elle ne voulait prendre aucun risque inutile, et elle y allait donc par à-coups, tâtonnant lentement, tout en restant proche de la femme, leurs corps se caressant mutuellement, comme s’ils étaient encore sus les effets du plaisir.



ALICE KORVANDER

Alice sentait toute la malveillance de cet endroit, toute la folie qui l’en imprégnait, gesticulant le long des murs, œuvrant lentement, mais sûrement, à leur faire perdre la raison. Des murmures résonnaient dans la tête d’Alice, ainsi que de lointains pleurs de bébé et des hurlements sourds, se mélangeant à la sinistre mélodie qui s’était mise à résonner. Tout apparaissait comme sinistre ici, maléfique et cruel, nimbé d’une aura de démence et de sadisme. Alice descendait des marches qui continuait à descendre, encore et encore, Coehoorn étant de moins en moins rassuré. Il alla même jusqu’à lui confier qu’ils avaient « définitivement perdu contact avec la raison ».

Fronçant les sourcils, la Princesse ne tarda pas à lui répondre :

« La raison domine partout, Coehoorn. Cet endroit est malsain, mais il peut être guéri. »

Le Maréchal ne répondit pas, et leur route finit par les conduire dans une pièce où le plancher semblait être un échiquier. Le toit était des plus affreux, avec des espèces de poupées en latex évoquant des corps de femmes… Si tant est qu’Alice se demanda même si ces corps n’étaient pas de véritables personnes. L’illusion était confondante, et, connaissant la folie de Liddell, le pire était toujours à craindre.

« Nous ne sommes pas seuls, Princesse… Je sens une présence massive à proximité… »

Alice rougit légèrement, en sentant une panique indicible s’emparer d’elle. Quelqu’un d’autre ici ? Mais qui donc ?! La petite Princesse se pinça les lèvres en serrant les poings.

« C’est gros… Et puissant… »

Coehoorn sortit de sous ses vêtements une curieuse amulette magique… C’était une croix de l’Ordre Immaculé, qu’il tint entre ses doigts gantés, sentant la croix se mettre à vibrer, diffusant une lueur magique apaisante permettant d’éclairer cet endroit sombre. Dans le fond de la pièce, un mur était lentement en train de se soulever, dévoilant, derrière, une immense pièce…

…Avec une créature qui était en train de gronder de l’autre côté, un monstre massif et énorme.

« Mon Dieu ! s’exclama Alice en écarquillant les yeux. C’est un…
 -  Un Dracoliche, oui… »

Une créature de cauchemar qui sortait d’outre-tombe. Une autre « heureuse » surprise de la Reine Liddell.
« Modifié: mardi 14 octobre 2014, 10:29:46 par Princesse Alice Korvander »

Alice.Liddell

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 63 lundi 28 juillet 2014, 13:21:12

Marta

« Tu veux dire que ta Reine accepterait de me recevoir ? »
Bien sur... Cette dernière est surement déjà au courant de tes actes envers nous... Elle sera ravie de te rencontrer, fait moi confiance. Lui répondit elle, avant de l'embrasser une dernière fois et de ce relever.
A l'heure qu'il est, elle doit sagement t'attendre dans sa chambre afin de s'entretenir avec toi... Toutefois, je ne serais trop te conseiller de faire attention à la moindre de tes pensée et à la moindre de tes paroles.

Marta attrapa fermement la main de Xyola, aidant cette dernière à ce relever. Notre futanari avait encore bien des envies à assouvirent avec cette jeune femme, mais... Comme elle l'avait si justement dit : le temps était compté. La Futanari jeta un nouveau coup d’œil au alentours, avant de se diriger vers la sortie du bloc. Elle vit ensuite Xyola la rejoindre, afin d'aller au chevet de la reine. Marta esquissa un petit sourire en coin et, tout en passant sa mains sur la joue de son amante, elle lui dit :

Quand tout ça sera fini, j’espère bien que l'ont ce reverra, histoire que je puisse de nouveau me vider en toi... fufufu.

Elle fit un petit clin d'oeil à Xyola, avant d'aller de l'avant, guidant l'Ashnardienne dans les laboratoires afin de la mener par la suite, vers la chambre d'Alice.



Coehoorn

Nos deux amis était face au Bandersnash, l'une des créature les plus puissante qu'avait Liddell en sa possession. Ce que la maréchal appelait un "dracoliche", n'était en réalité qu'un ancien dragons d'argent, asservie et rongé par les virus qui le maintenant en "vie". La Créature de cauchemar poussât un immense hurlement, avant de ce mettre à vomir sur le sol. Coehoorn reculât de quelque pas, protégeant le princesse des possible projections d'acide provenant de l’immense flaque nauséabonde que la créature venait de recracher. Le maréchal nota entre autre que cette immense créature n'était pas la seule dans cette pièce, on pouvait apercevoir des remous sous la peau du dragons... Des énormes vers avait élue domicile dans le dit dragons et quand bien même se dernier mourrait, le maréchale aurait affaire à avec eux... Enfin, avant ça, il fallait qu'il terrasse le dit dragons... Ce qui en soit, n'était pas une mince affaire.

La respiration du dragons était forte, rauque, de la salive jaunâtre dégoulinait le long de son nez et de sa gueule garnie de dent pourrie, rehaussés par des gencive purulentes... Comme le reste de son corps d'ailleurs. Même le maréchale semblait dégoutté par une telle visions... Nan, là, ce n'était en rien un dracoliche "conventionnel", ce n'était qu'un amas de chair purulente, une expérience raté... Une expérience faite sur l'une des plus nobles créatures que terra puisse avoir : les dragons.

Cette dingue n'a donc aucune limite...

La créature se ruât alors sur le maréchal, tentant de lui donner un violent coup de dent, coup que l'Ashnardiens évita de peux, avant de crier à la princesse d'aller se réfugier dans un coin de l’immense pièce. La créature ré-attaqua bien vite notre ami le maréchal, enchaînant le coup de mâchoire à une vitesse ahurissante avant d'entrevoir la jeune princesse du coin de son œil blanc. Le Bandersnash se retourna alors en direction de la jeune femme en grognant d'appétit.

Fuyait majesté ! ce dragon est loin d'être comme ceux que vous appréciait tant !

Nan, sans blague ? Le Monstre se mit alors à Hurlait, en fonçant vers la princesse, mais c'était sans compter sur le maréchal qui eu alors l'idée génial d'envoyer une boule de feu directement dans le flanc gauche du monstre, ce qui, malheureusement, n'eu pas beaucoup d'effet sur lui. La créature vint alors à donner un violent coup de dent sur la princesse, qui, forte heureusement, évita les terribles mâchoires de la créature de cauchemar.



Alice.Liddell

Comme Marta avait put le dire à Xyola, Alice attendais patiemment la venue de l'Ashnardienne, contemplant la ville par sa fenêtre, mains dans le dos et les yeux nimbées de folie. Cet alors qu'elle entendis la frapper à la porte.

Entre Marta... Lâchât elle, en ne changeant rien à sa position.

La Futanari ouvrit la porte, mais alors qu'elle allait pour annoncer la venue de Xyola, la reine la coupât net.

Fait la entrer... ihihih !

Liddell se retournât alors vers Xyola, un large sourire au visage. L'Ashnardienne était toujours sur le pas de la porte mais elle entra bien vite quand Marta lui fit signe d'avancer.

Bien, Je suis heureuse de voir que vous n'êtes pas aussi folle que vos paires, mademoiselle "je retourne ma veste", AHAHAH ! J'aime ça ! Sachez bien que je suis au courant de tout ce que vous avez fais dans les labos, et c'est d'autant plus gentil d'avoir prit le temps de soulager ma petite Marta, fufufu ! mais...

Liddell fit quelque pas devant sa fenêtre, laissant ses mains glisser sur un vaste bureau en ébène.

Je crois savoir que vous avez des choses bien plus importantes à me dire qu'une simple baise avec Marta, n'est ce pas ? Sachez bien qu'aucune de vos pensées ne m'est inconnue, donc je vous en prit, mettez vous à table... Fufufu.

Derrière Alice, l’immense sourire du chat vint alors à apparaître, se mettant alors à son tour, à adresser la parole à Xyola.

Je vous serait grès, de ne rien cacher à ma reine...  éhéhéhéhé...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 64 mercredi 30 juillet 2014, 20:01:24

ALICE KORVANDER

Cet horrible dragon était un monstre infernal, issu de la démence d’une Reine. Il se dressait face à eux, et Alice commençait à ressentir une peur indicible s’emparer d’elle. Que pouvait-elle faire contre un tel monstre ? Coehoorn se dressait face à elle, mais lui-même semblait totalement impuissant contre cette créature.

*Tout ça, c’était une erreur... Je n’aurais jamais du aller dans ce pays !*

Est-ce qu’elle allait mourir ici ? Dévorée par ce monstre qui crachait une sorte de vomi acide de sa gueule ? Elle se mit à courir, tentant de fuir au Bandersnatch. Elle n’avait pas besoin d’attendre que le Maréchal lui dise pour qu’elle prenne ses jambes à son cou. Ce monstre était particulièrement dangereux, assoiffé et cruel. Elle sentit ses dents claquer près d’elle. Elle évita de peu ce dernier en trébuchant involontairement sur le sol. Les dents tranchantes du monstre glissèrent le long de sa peau, mais claquèrent dans le vide. La Princesse roula sur le sol, se faisant mal à l’épaule.

La queue du dragon frappa Coehoorn, le soulevant comme une poussière. Il heurta violemment un mur, avant de s’écraser sur le sol, sonné. Il avait tout juste eu le temps de créer un bouclier magique, réussissant ainsi à préserver l’intégrité de ses os.

« Maréchal ! » hurla une Alice terrorisée.

Le Bandersnatch rugit à nouveau, un cri assourdissant qui la fit hurler. La pauvre petite Alice se recroquevilla sur place, et le monstre releva la tête, prenant son temps. La proie était faite, il n’avait aucune raison de se précipiter. Coehoorn, lui, gisait sur le sol, essayant de se remettre, remuant les doigts ne recherchant son épée, qu’il avait abandonné sous l’impact. La situation était cauchemardesque, et la seule « arme » qu’Alice avait en sa possession était sa croix dragonique, qu’elle brandit devant le monstre. Couchée sur le sol, elle était comme une souris défiant une montagne.

Alice brandit sa croix, et sentit sur son corps le souffle du dragon, s’échappant de ses narines. Le Bandersnatch ouvrit alors sa gueule, montrant deux rangées de grosses dents triangulaires. Il allait frapper ! Alice ferma les yeux... Et quelque chose explosa devant elle. Le Bandersnatch se recula, et, quand Alice rouvrit les yeux, elle vit une silhouette juste devant elle, repoussant le Dracoliche. Il y avait eu une intense explosion magique, et la Princesse vit une silhouette familière sous son nez.

« Personne ne touchera à un cheveu de Sa Majesté tant que je serais là ! »

Zyra. Alice se releva, n’en croyant pas ses yeux. Le Bandersnatch s’était reçu une puissante boule de feu tandis qu’il avait sa gueule ouverte, et du soufre s’échappait de ses narines, ses yeux semblant comme injectés de sang. C’était bien Zyra qui se tenait là, prête à accomplir son devoir. Le Bandersnatch cracha alors un jet de bile, qui se heurta à un bouclier magique.

« Zyra..., soupira Alice.
 -  Je rêve ! Est-ce là l’arme suprême d’Herzeleid ? Me cracher à la gueule ?! C’est tellement pathétique... »

Zyra se concentra, et balança deux nouvelles boules de feu qui explosèrent contre le corps du monstre. Le Commandeur devait connaître le point faible des Dracoliches. Comme toutes les créatures nécrophages, leur chair était fragile, sensible au Feu. Peu importe les abominations commises par Liddell ici, elle-même ne pouvait pas changer les lois les plus élémentaires de la physique et de la magie. Les deux mains de Zyra étaient comme deux brasiers ardents, entourés de flammes. Elle se dressait face à ce terrifiant monstre.

Coehoorn, de son côté, avait récupéré son épée. Il se tenait le flanc, et se rapprochait du duo.

« Vous vous êtes fait attendre, Zyra...
 -  Vous n’étiez pas facile à trouver », répliqua Zyra.

Alice, de son côté, avait toujours le cœur qui hurlait dans sa poitrine. Pendant d’infimes secondes, elle avait bien failli mourir, mais maintenant... Maintenant, Zyra était là.

Tout ne pourrait aller que pour le mieux, non ?



XYOLA

« Je crois savoir que vous avez des choses bien plus importantes à me dire qu'une simple baise avec Marta, n'est ce pas ? Sachez bien qu'aucune de vos pensées ne m'est inconnue, donc je vous en prit, mettez vous à table... Fufufu. »

La Reine savait ce que le Maître voulait qu’elle sache, et Xyola avait accompli sa mission. Elle se tenait devant elle, et avait manœuvré pour que Zyra puisse repousser le Bandersnatch, tout en Le servant. Les plans du Maître se déroulaient à la perfection, remplissant le cœur de Xyola d’allégresse et de fierté. Elle sentait cette Reine face à elle, cette psychopathe. Le Maître avait raison : l’accomplissement de la Grande Toile nécessitait parfois de passer outre ses sentiments, et de s’allier avec des individus peu recommandables. Seul le Dessein de la Grande Toile était important.

Elle esquissa un léger sourire.

« Coucher avec votre servante fut agréable... Mais je n’ai pas fait tout ce chemin juste pour ça... Même si je dois bien reconnaître qu’elle est une bonne amante, et que je m’offrirais encore volontiers à elle, si tel est votre bon vouloir, Majesté. Pour l’heure, je vais me contenter d’achever mon rôle d’intermédiaire. »

Xyola tendit sa main, et une orbe rouge apparut alors. L’orbe s’envola alors, et un intense pouvoir magique en émana. L’orbe flottait, et un œil se forma dans cette dernière. Une pupille rouge qui fixait la Reine.

« Reine Alice Liddell d’Herzeleid... J’ai eu murmure de vous, de vos agissements... »

La magie était terrifiante, étincelant de cette orbe, si forte qu’elle en faisait trembler l’air.

« Votre plan de monter les Nexusiens et les Ashnardiens est voué à l’échec... Tout comme vos tentatives d’invasion. »

Des images apparurent alors dans la pièce, teintées de rouge. On y voyait le camp nexusien empoisonné par les réserves d’eau... Et des Nexusiens supplémentaires qui s’avançaient, et attaquaient, dressant des multitudes de trébuchets. Le Jobberwocky de Liddell se battait avec rage, mais se heurtait aux dragons ashnardiens, aux sorts magiques, tandis que les troupes de la Reine étaient pulvérisées par des hordes de paladins et de chevaliers ashnardiens.

« La survie de votre terre réside dans le creux de ma paume. Je suis l’Œil, Reine Liddell, je vois ce qui se passe, et j’agis. Le monde change. Soyez-en l’un des moteurs, ou disparaissez dans les vestiges des temps anciens. »

Encore une fois, les images changèrent, montrant désormais une Nexus en feu. Tout brûlait, du port aux falaises. D’autres images montraient les arrogantes tours tekhanes en ruine, s’effondrant lentement sous leurs propres poids.

« Rejoignez ma cause, et je vous offrirai un pouvoir dépassant votre imagination. Votre armée rejoindra une coalition, qui, le moment venu, s’abattra sur ce monde, et brisera les anciennes civilisations moribondes. Un nouvel ordre mondial émergera, et vous régnerez à la place des Dieux. »

La voix était profonde, sinistre et caverneuse, mais pleine d’une puissance qui semblait hors-du-commun.

Xyola était bien placée pour le savoir.
« Modifié: mardi 14 octobre 2014, 10:29:34 par Princesse Alice Korvander »

Alice.Liddell

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 65 samedi 09 août 2014, 18:12:08

Alice.Liddell

« Coucher avec votre servante fut agréable... Mais je n’ai pas fait tout ce chemin juste pour ça... Même si je dois bien reconnaître qu’elle est une bonne amante, et que je m’offrirais encore volontiers à elle, si tel est votre bon vouloir, Majesté. Pour l’heure, je vais me contenter d’achever mon rôle d’intermédiaire. »


Intermédiaire ? Mais intermédiaire de qui ? ça, Liddell n'allait pas tarder à le savoir, car voilà que la jeune femme vint à faire apparaître devant les grands yeux de notre petite Liddell, une orbe rouge au allure d'orbe de feu, au creux de laquelle, un œil fit son apparition, accompagné par une voix forte et monstrueusement sinistre. L'oeil lui expliqua longuement ce pourquoi il était là, ce pourquoi il voulait lui parler  et tout ça, en lui montrant de belles image au cœurs de son orbe. Liddell, elle... et bien elle était égal à elle même, partagée entre sa folie et le fait de voir une entités lui dire qu'un "nouvel ordre" ce devait d'être mis en place. ça, Liddell, elle le savait ! Un nouvelle ordre mondial contrôle par Herzeleid ! un monde, dévoré par la folie de Liddell, les peuples asservis, croulants sous la dictature herzelienne ! Voilà ce dont Liddell rêver ! et cette espèce de bouboule magique était entrain de lui dire que c'était possible ?! Seigneur mais... C'est une blague ! Toutefois, quand elle le voulait, Liddell savait être lucide voir, très lucide ! Lentement, Liddell vint à s'approcher de l'orbe en faisant glisser ses doigts le longs de son bureaux, avant de finalement arriver devant L'orbe scintillante.

Je... Tout ceci est certes très intéressant mais... Comment pourait je vous faire totalement confiance ? Je veux bien que vous ayez sauvée mes secondes mais... Qui me dit que vous ne cherchez pas à me rouler, comme essaye de le faire toutes les autres nations de ce monde ? hm ? Vous me parlait d'un immense pouvoir, mais qu'elle est réellement sa nature ? ihihih !

Alice tourna ensuite les talons pour revenir à sa place initial, c'est à dire devant la grande porte-fenêtre menant à son balcon. Là, les mains dans le dos, Liddell vint à reprendre la parole

Sachez bien que ce "nouvel ordre" m’intéresse, mais je veux être sur que vous  ne me jouez pas un mauvais tour... J'ai déjà perdue beaucoup trop de temps en palabrés inutiles, avec les ashnardiens et les nexusiens.

 Liddell n'était pas aussi cruche qu'elle en avait l'air, elle savait déjà plus ou moins comment contrer les nexusiens et les ashnardiens, toutefois, elle ne pouvait pas non plus refuser une alliance.



bandersnash

Là... à quelques mètres de sa proie, l'immense créature venait d'être stoppé net par une puissante boule de feu, provenant d'une femme sortie de nul par, cette dernière s'interposa entre l'horrible monstre et la princesse. toutefois, la créature n'en avait pas fini avec ce beau monde et c'est avec rage qu'elle ce lança à nouveau vers vers les deux femme en hurlant, mais alors que zyra allait une fois de plus contrer l'attaque, le bandersnash vint  à donner à la jeune femme un puissant coup de tête, l'envoyant voler quelque mètres plus loin. Coehoorn ce mit alors à courir droit vers le monstre, arme à la mains la hargne au fond des yeux.

CREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEVVVVVE !!!!!!

CRATCH ! Et un puissant coup de patte, un ! Voilà qui apprendra au maréchal à êtres trop héroïque. Le pauvre homme fut alors propulsé au sol, avec en bonus, un belle balafre sur le torse. La créature hurlat une fois de plus, faisant alors vibrer les murs de cette pièce infernal.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 66 lundi 11 août 2014, 02:30:17

XYOLA

Xyola avait approché le Roi Cramoisi par le biais d’un de ses lieutenants. Son histoire était tragique. Pour autant qu’elle se souvienne, Xyola n’avait jamais rencontré une créature aussi puissante dans toute la Création. Sa force magique était insondable, redéfinissant toutes les limites connues, mais il était bloqué dans son château. S’il s’éloignait de son antre, le Casse-Roi russe, il commençait à perdre la raison. Le Magicien lui avait expliqué que, même ne restant proche de la Tour Sombre, la santé mentale du Roi Cramoisi dépérissait... Et sa folie ne s’exprimait pas comme celle de Liddell. Elle était brutale, sauvage, incompréhensible, le faisant entrer dans un accès de rage terrifiant l’amenant à tuer tout le monde. Même maintenant, le Roi Cramoisi était sujet à des accès de rage incontrôlables, des sautes d’humeur qui le rendaient complètement dément... Tout simplement, il détestait les mauvaises nouvelles. Il avait offert à Xyola des dons dépassant l’entendement.

L’orbe magique flottait dans le ciel, l’œil du Roi baignant dans des flammes de sang. Liddell demandait des garanties, et Xyola sentit la patience du Roi frémir. Quand elle le compara aux Ashnardiens et aux Nexusiens, toute la pièce se mit à trembler sur place. Le corps de l’Aballah se trouvait à l’autre bout de Terra, à des centaines de milliers de kilomètres d’Herzeleid, mais la distance ne comptait pas pour lui. Les murs explosèrent brutalement, et Liddell fut tout d’un coup toute seule. Xyola disparut, de même que Marta, et même Chess n’était plus là, tandis qu’Herzeleid disparaissait, s’évanouissant sous l’œil immense et dominateur du Roi Cramoisi. Le ciel était nimbé de rouge, et, sous les yeux de Liddell, devant elle, une immense tour noire s’élevait à partir du sol, autour d’un parterre de roses rouges. Elle était sur une plage. On entendait le roulement de la mer, et, derrière, derrière... fasse le Ciel que personne ne puisse un jour se rendre dans un tel endroit. Derrière, juché sur des falaises misérables et sinistres, retenu apr d’énormes chaînes noires qui semblaient se planter dans les profondeurs du monde, comme pour enchaîner un quelconque Titan, flottait l’immonde Casse-Roi Russe, dont les tours évoquaient de longues griffes édentées.

« NE ME PRENDS POUR UN VULGAIRE MARCHAND DE POISSONS, PETITE REINE !! tonna alors la voix du Roi. JE TIENS LE MONDE DANS LA PAUME DE MA MAIN !! NEXUS ET ASHNARD NE SONT RIEN, RIEN QUE DES POUSSIÈRES DISPERSÉES LE LONG DU VENT !! SEUL COMPTE LA TOUR, LA TOUR, LA TOUR !! »

La voix était assourdissante, mais était-elle aussi horrible que cet œil inquisiteur ouvert dans le ciel, tel l’œil de Sauron dominant Barad-dûr ? Cet œil semblait lire dans les tréfonds de son âme, et lire tous vos secrets, comme si rien ne pouvait lui échapper. Et, tandis qu’il scrutait, des ombres s’avançaient le long de la plage, noircissant également les falaises. Des ombres interminables, donnant l’impression que des millions de personnes s’avançaient lentement.

Et la voix, encore, hurla sa puissance, sa rage, sa haine, une haine immense et infinie, une haine qu’elle réservait à toute créature vivante qui commettrait la folie de se dresser contre elle :

« JE PEUX T’OFFRIR TON RÊVE, LIDDELL !! LA POSSIBILITÉ DE GRUGER LA MORT !! LA POSSIBILITÉ DE NE PLUS SENTIR LE TEMPS S’ÉCOULER SUR TON CORPS !! CELLE DE TE TENIR SUR UN MONDE EN RUINES, DE LE RECONSTRUIRE !! CAR SEULE LA TOUR COMPTE !! TU PEUX TOUT PRENDRE.RIEN NE ME SOUCIE, MAIS LA TOUR... ELLE EST À MOI !! »

La vision se volatilisa alors, et Liddell put revoir son bureau. L’orbe s’était éteint, ayant disparu, et il n’y avait plus que Xyola... Et les autres, bien entendu.

« Mon Maître a transmis son message, indiqua Xyola. Je me chargerai de lui transmettre la vôtre... Et de répondre aux quelques questions que vous pourriez vous poser, dans la limite de mes connaissances sur la question. »



ALICE KORVANDER

Alice hurla le nom de Zyra en voyant cette dernière se recevoir une charge frontale de l’abominable Dracoliche. Le Commandeur heurta violemment l’une des parois de la grotte, et, sans son bouclier magique, elle serait sûrement morte. La femme était sonnée, et Coehoorn attaqua alors... Avant de se retrouver grièvement blessé. Il heurta un autre mur, le sang jaillissant de son torse, une longue plaie barrant son corps. Le Bandersnatch hurla ensuite de rage, et reporta son attention sur Alice. Il était focalisé sur la Princesse, sentant probablement son lien avec les dragons dorés... Une cible de choix, vers laquelle toute sa haine pouvait se porter. Cependant, quand il tourna la tête, ce fut pour voir que la Princesse n’était plus à sa place. La jeune femme était en train de courir, et, en grognant, le Bandersnatch déploya ses ailes, s’élançant à sa poursuite. Il souffla, envoyant un long jet de flammes depuis sa bouche. Instinctivement, Alice se jeta au sol. Elle s’ouvrit le genou, s’écorchant sa robe, et les flammes la léchèrent, rebondissant contre le mur. Le beau visage doré de la Princesse était couvert de traces de sueur et de crasses, son cœur était sur le point d’exploser dans sa poitrine

Le dragon arriva alors pile devant elle, faisant voler des pierres, fauchant des stalactites sur son passage. Alice trébucha sur le sol, et vit la gueule du monstre s’ouvrir, du feu bouillonnant dans sa gorge... Quand un bras ferme la saisit. Les flammes explosèrent à côté de la Princesse, qui se retrouva encore sur le sol, pile devant Zyra.

« Restez à l’abri, Majesté ! »

Complètement perdue, Alice ne trouvait rien à dire. Zyra se releva, et envoya de nouvelles boules de feu, qui explosèrent à la gueule du dragon. Encore une fois, il tenta de l’attaquer avec sa queue, mais Zyra ne se ferait pas avoir une deuxième fois. Elle bondit en hauteur, et courut vers le dragon, s’élançant à toute allure, évitant les boules de feu que le monstre lâchait, contre-attaquant en envoyant ses propres tirs. Elle bondit à nouveau, et atterrit cette fois-ci sur la tête du monstre... Et planta son épée dans la tête de ce dernier. Des morceaux de cartilage s’envolèrent, et Zyra, en profitant de son avantage, enchanta l’arme. La lame se mit à s’électrifier, et Alice vit des arcs électriques exploser tout autour du Commandeur, comme si un éclair venait de s’abattre sur le dragon.

Sonné, le Bandersnatch s’écroula sur le sol. Éberluée, Alice resta assise sur le sol, jusqu’à ce qu’une main puissante la soulève... Celle du Maréchal Coehoorn. Il avait dépensé un élixir pour se soigner, et planta son regard vers Zyra.

« Vous êtes en retard, soldat !
 -  J’ai été aussi vite que possible, Maréchal..., se justifia Zyra.
 -  Le dragon..., demanda Alice. Est-ce qu’il est… ?
 -  Il n’est pas mort, rétorqua Zyra. Simplement sonné pour un petit moment.
 -  Alors, dépêchons... J’espère que ces plans en valent la peine. »

Alice l’espérait aussi.

Elle n’avait jamais eu aussi peur de toute sa vie.
« Modifié: mardi 14 octobre 2014, 10:29:20 par Princesse Alice Korvander »

Alice.Liddell

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 67 dimanche 24 août 2014, 11:02:07

Alice.Liddell


A la vue de cette "apparition", Liddell ne put rien dire, ne faisant alors que subir l'insoutenable prescience de cette être qui hurlait sur elle. Cependant, elle était encore consciente de ce qu'elle entendait, elle avait parfaitement compris ce qu'il lui avait dit cet être... Une phrase.. Une seule avait toutefois retenue son attention.
une phrase qui raisonnait encore dans son cerveau malade...

« JE PEUX T’OFFRIR TON RÊVE, LIDDELL !! LA POSSIBILITÉ DE GRUGER LA MORT !! LA POSSIBILITÉ DE NE PLUS SENTIR LE TEMPS S’ÉCOULER SUR TON CORPS !! CELLE DE TE TENIR SUR UN MONDE EN RUINES, DE LE RECONSTRUIRE !!..."

La vision s'était ensuit évaporée, mais Liddell était toujours la, le regards fixe, vide... Elle ne disait rien... Black-out total.

Marta accourue alors au chevet de liddell, enserrant délicatement ses épaules, avant de claquer des doigts devant son visage.
M...Mein Königin... Mein Königin ! VOUS M'ENTENDEZ !?

Elle se retourna alors vers Xyola, de la rage plein les yeux, avant de se jeter sur elle, planquant l'Ashnardienne contre le mur, avant de lui envoyer une énorme patate en pleine face.

T'A FAIT QUOI, SALE PUTE !? QU'EST CE TU LUI A FAIT !!!!! REPOND !!!

Marta décocha une autre droite dans le visage de Xyola, quand finalement, la petite reine se manefesta.

L... Lache la Marta...

Marta se retournât une nouvelle fois vers Alice

OOOoooh , Mein... Mein Königin !

ça va Marta...Je vais bien... Lui avait elle dit en esquissant un large sourire à pleine dent. tu peut la lâcher.

Mademoiselle Xyola... J'ai une question à vous soumettre... eu t'elle alors dit, avant de s'avancer vers un globe représentant Terra, globe sur lequel elle posa l'une de ses mains. Quel est le prix de l'immortalité dont votre maître ma parlé ?

Liddell la voulait... OOooOOoOh grand oui, elle la voulait... L'immortalité. Au délà de tous elle la voulait... Jusqu'au bout elle voulait voir se monde s'écrouler, devenir son monde... Ravagé par sa folie, totalement soumis à elle... Son Reich avait besoin d'une reine immortelle, d'un symbole de puissance ultime et ce roi était peut être l'un des moyens d'y parvenir.



Coehoorn

Une fois l'énorme créature assommée, le Maréchale, qui était encore quelque peut sonné par tous ça, ce tourna vers l’immense porte de laquelle le Bandersnash était sortit.

Ont y vas, plus tôt ont sera partie de cette enfer, mieux ce sera...

L'homme ramassa son épée  et sans rien dire de plus, il s’avançât vers les profondeurs d'Herzeleid, tandis que Zyra, de son coté, était au coté de sa petite princesse. Elle posa une mains réconfortante sur son épaule, avant de lui adresser la parole.

Avançons majesté, ne restons pas ici plus longtemps..

Le petit groupe plongeât  alors dans les fondations d'Herzeleid, sous lequel... Et bien sous lequel ils allait découvrir un véritable charnier, une immense fausse commune où les "restes" des servantes et autres prisonnier de guerre était balançais. Liddell n'avait aucune pitié, ni aucun limite dans sa démence et la pressions exercée par cette dernière devenait de plus en plus forte, à chacun des pas que faisait le maréchale dans ce dédale de pierres verdâtre et suintantes. Au loin, on pouvait entendre les rires sinistres d'enfants, des pleurs de femmes, de bébés ainsi que la chanson qu'Alice chante continuellement, la célèbre comptine de chat de Cheschire.

Sa folie se matérialise...

Zyra avait raison, la folie de Liddell se matérialisé sous forme de bruit et de visions, mais elle pouvait aussi prendre une forme bien définie, tel que Chess. Chess était la partie "briser" d'Alice, il n'était pas un simple chat malveillant, nan... Il était une partie d'Alice, un morceau de sa folie qui avait prit forme et qui à présent était constamment derrière elle. Ce qui laisse à penser que la Folie était, avec Liddell, comme une sorte de "force" une chose puissante, qui, si elle venait à croître, deviendrait un pouvoir bien plus monstrueux encore que le Jabberwocky. Liddell, sans le savoir, avait en elle la force de faire plier se monde... Une force que rien ne pourrais stopper... Sa propre démence.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 68 mardi 26 août 2014, 01:22:56

XYOLA

Les coups de Marta ne firent nullement mal à Xyola, mais l’agacèrent. Elle allait repousser cette femme insolente, quand la Reine Liddell se réveilla, et lui ordonna de se calmer. Marta, elle, grognait sur place, sans comprendre la chance que sa Reine avait eu. Elle avait eu une entrevue avec le Roi Cramoisi, elle avait eu une vision de ses désirs, elle avait vu un être dont la nature les surclassait tous largement. Elle avait vu la puissance pure, la force incarnée... Et le Roi lui avait promis ce qu’elle convoitait : l’immortalité. Xyola la vit poser sa main sur un globe de Terra, et comprit également ce que le Roi lui avait aussi promis : le monde. Tout le monde... Sauf la Tour. La Tour, à jamais, revenait à lui. Xyola ignorait ce que la Tour Sombre abritait réellement, elle savait simplement à quoi elle avait jadis servi. Elle devait bien admettre qu’elle était curieuse, mais elle savait que le Roi ne supportait aucune question concernant la Tour.

L’Ashnardienne croisa lentement les bras. Les traces des coups de Marta diminuèrent rapidement, cicatrisant comme par magie.

« L’immortalité n’existe pas par bien des façons. Un corps peut toujours être détruit, même s’il est éternel. Connaissez-vous les Dieux Noirs, Majesté ? Ils offrent à leur fidèle la capacité de survivre à la mort. Quand leur corps périt, ils récupèrent leurs âmes, et leur permettent de se réincarner. Voilà ce que le Roi vous propose, Majesté. Son pouvoir magique égale celui des plus puissantes divinités de notre univers. Il peut vous octroyer ce pouvoir, Liddell... Le prix est dérisoire et logique. Il souhaite votre loyauté dans l’exécution de vos promesses, et relier votre âme à la sienne. Il n’y a que de cette manière que vous bénéficierez de l’immortalité. »

Xyola tendit la main vers elle, et, depuis sa paume, un œil magique apparut, se formant dans le creux de sa main. C’était l’œil du Roi Cramoisi, son symbole.

« Il pourra voir ce que vous faites... Ainsi, il s’assurera que vous ne cherchez pas à vous emparer de la Tour. Car la Tour Sombre est à lui. »

L’œil se replia après avoir palpité pendant quelques secondes, et Xyola serra ses doigts. Pour elle, c’était bien peu de choses. En échange de sa liberté, elle avait obtenu des pouvoirs dépassant son entendement. Elle qui aurait été une faible esclave sans intérêt était maintenant une redoutable magicienne. Elle n’était pas la plus puissante des élèves du Magicien, mais elle s’en sortait suffisamment bien pour avoir une bonne place au sein de l’Empire.

« Et, bien sûr, si vous avez des questions, vous pouvez me les poser. »



ALICE KORVANDER

Ils étaient sous le château, dans une espèce d’immense grotte, un ensemble de catacombes et de cavernes naturelles... Avec une multitude de cadavres. Il y avait des montagnes d’os, et Alice déglutit. Certains os étaient minuscules, tout petits, et elle comprit qu’il s’agissait d’os de bébés. Il devait bien y avoir des centaines de corps ici, balancés depuis le château. Comme pour confirmer ce qu’elle pensait, en relevant la tête, la Princesse entendit un corps remuer et rebondir, et jaillit d’une trappe. Le cadavre tomba à toute allure, et se fracassa sur les rochers.

« Ces conduits viennent probablement du château... »

Les morts émettaient des visions troublantes. Alice les vit en train de mourir, voyant des flashs. Là, elle vit une femme serrer ses enfants le matin avant d’aller travailler au palais, pour sa dernière fois. Elle embrassait tendrement son mari. On les entendait pleurer, hurler, rugir.

« La magie est puissante ici, annonça Zyra. Il doit y avoir des cristaux magiques qui résonnent avec les cadavres et avec la malveillance de cet endroit. »

Alice hocha lentement la tête, mortifiée. Le cadavre était celui d’une servante, roulant lentement le long d’une fosse, le corps déchiqueté... Et des créatures noirâtres et poussiéreuses arrivèrent alors. On aurait dit des espèces de gnomes, de gobelins ayant une taille humanoïde. Ils n’avaient plus de cheveux, pas de vêtements, et se battirent autour du cadavre. Ils étaient trop bas pour représenter un quelconque danger vis-à-vis du trio, mais Alice trembla à nouveau... Et se serra davantage contre le corps de Zyra.

« Je veux partir d’ici... » murmura la petite Princesse.

Zyra acquiesça silencieusement.

« C’est ce que nous allons faire, Majesté, ne vous en faites pas. Essayez de vous remémorer des sentiments positifs, et de vous y accrocher. »

C’était plus facile à dire qu’à faire, mais Alice essaya malgré tout.
« Modifié: mardi 14 octobre 2014, 10:29:13 par Princesse Alice Korvander »

Alice.Liddell

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 69 dimanche 07 septembre 2014, 23:46:36

Alice Liddell

Xyola expliqua longuement à Liddell le prix du pouvoir octroyé par le roi cramoisi. Lier son âme... Cette phrase interpella quelque peu Liddell qui, de sa délicate main droite, s'amusait à aire tourner le globe sur lui même, avant de laisser fuir d'entre ses lèvres, un petit pouf de rire.

Lier mon âme... Voilà qui est très intéressant... Ahaha !

Ses doigts se crispèrent alors d'un coup, c'était là l'un des nombreux TIC qu'avait liddell, énième preuve d'un trouble mental qui ne faisait que grandir. La jeune femme se retourna ensuite vers son interlocutrice, le regard nimbée de folie.

Mais dite moi... Combien de fois peut on vendre son âme à une entité, hm ?

Chess vint alors à apparaître entièrement derrière elle.

Je... C'est très aimable de la part de votre maître de me proposer cet immense dont qu'est l'immortalité... Mais je peut me résigner à lier mon âme à la sienne... J'ai... comment dirais je ? Avait elle alors dit en posant son index sur le bout de ses lèvres bleutées. Ah ! Oui.... J'ai déjà passer un pacte avec un démon... MON, propre démon... ihihihhihahahahahaaHAHAHAHAHA !

Liddell avait vendue bien plus que son âme à sa propre folie, elle lui avait donner tout son corps, offert toutes sa raison... Liddell était vide... Monstrueusement vide... Son âme avait était remplacée par la folie et la cruauté la plus pure, elle était nihiliste et elle voyait ce monde comme une énorme motte de paille et elle... Elle était l'énorme bidons d'essence qui se déverse sur cette motte. elle voulait refaire vivre Takerland sur terra, mettre feu à ce monde et le dominer du haut de son trône fait d'ossements humains... Elle n'avait plus aucune notions de vie ni de mort, elle avait mit ses émotions au feu et enterrer tous ce qui faisait d'elle une "humaine" elle avait sciemment donner son âme à la démence qui nous habite tous... Elle avait touché le fond... et c'est dans les limbes infernales de son esprit qu'elle s'était relevée...

Liddell se retournât lentement en direction d'un immense drapeau représentant la pique impérial, l'emblème d'Herzeleid.

Toutefois, dite bien à votre Maître que je serais prête à lui prêter mains forte... Et qu'en me venant en aide et en vous envoyant ici, il s'est fait une allié de poids. Aussi... Avait elle dit en se retournant une fois de plus vers Xyola toute en resserrant sa petite main. Vous serrez toujours la bienvenues ici, dame Xyola... Pour le plus grand plaisir de ma petite Marta. ihihi !

La jeune reine marquât alors une courte pause... Avant de finalement ce remettre à parler.

Vous saviez n'est ce pas... Pour le repas que je vous ais servie... Vous saviez que c'était la servante mais vous n'avez rien dit... Pourquoi ? Hm ?
L'avez vous trouvez bonne au moins ?




Coehoorn

Le maréchal, toujours en tête du petit cortège, s'avançait lentement dans la pénombre malsaine de cet endroit infecte, rongée par la folie de Liddell. L'homme rester froid face au montagne de cadavres en putréfaction qui jonchait le sol de ces souterrains infernale, mais, au fond, il était vraiment dégouté de voir une telle barbarie et une telle démence. Même pour un Ashnardiens, la folie de Liddell dépasser de loin toutes les choses les plus folles qu'il lui avait était donnée de voir en ce monde. Mais le pire dans tout ça, c'est que là monté au pouvoir d'Alice avait remis sur patte le royaume d'Herzeleid, la nations de Liddell était entrain de devenir l'une des plus puissante, sa technologie était tout bonnement au dessus de celle d'Ashnard et de nexus, sans compter que Liddell commençait à présent à ce mettre, non pas à la magie, mais à l'Alchimie, une science particulière qui, si bien utiliser, pouvait causer des dégâts monstrueux. Les autres nations de Terra aurons beau dire, Herzeleid à le mérite d'être l'une des nations les plus prospère à présent et Liddell à bel et bien réussie là où sa mère ne faisait qu'échouer... Au fond, les Ashnardiens avaient peur... Voilà tout, ils avait peur de Liddell et de sa monté en puissance fulgurante.

Nos trois amis marchèrent longuement, sans ce soucier de ce qui, petit à petit, était entrain de les encercler.
Les heiligen dunkel, De parfaite petites machines à tuer, montée sur ressorts. Ces petites merveilles, en plus d'être munies d'une toxine mortelles, sont capable d'étendre un fil presque invisible et tranchant comme une lame de rasoir. L'une d'elle venait d'ailleurs de descendre sur la tête de la petite princesse sans que cette dernière ne s'en rende compte.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 70 mardi 09 septembre 2014, 01:48:04

XYOLA

Elle ignorait pourquoi le Roi voulait une telle alliée. Elle était folle, instable, et on ne pouvait pas lui faire confiance. Liddell refusa l’offre de lier son âme à celle du Roi, invoquant qu’elle avait déjà lié son âme à sa propre folie. Xyola ne dit rien, mais n’en pensait pas moins. Folle à lier. Elle ne rêvait que de chaos et de destruction. Pourquoi le Roi voulait donc avoir une alliée pareille ? Orgueilleuse, elle pensait sincèrement que son petit royaume tiendrait en échec les deux grandes puissances terranes que constituaient Nexus et Ashnard. Sans le soutien de Xyola, sans ses manigances, Herzeleid serait déjà exsangue. Sa Maria serait morte, et Zyra serait probablement à sa place, usant de ses talents de Commandeur pour faire évacuer sa Princesse, et trouver un moyen de tuer la Reine d’Herzeleid. Elle était folle, mais Xyola respectait son choix. Tous avaient le choix. Le Roi leur laissait toujours la possibilité de choisir.

« Vous saviez n'est-ce pas... demanda-t-elle alors. Pour le repas que je vous ais servie... Vous saviez que c'était la servante mais vous n'avez rien dit... Pourquoi ? Hm ? L'avez vous trouvez bonne au moins ? »

Xyola haussa les épaules, avant de croiser les bras :

« Mes iguanes l’ont senti, oui. Si je l’avais dit, Coehoorn aurait rompu toute forme de négociation, et j’aurais perdu la main. J’ai eu de la chance que cette tête blonde fasse un malaise. Elle a permis de concentrer l’attention sur elle. Autrement, Coehoorn l’aurait remarqué, lui aussi... Ou Zyra. Et c’était infect. »

La viande humaine n’avait jamais été très bonne, car les humains n’étaient pas traités comme les animaux. En fait, cette nourriture avait rappelé à Xyola le régime alimentaire de l’Enfer, où le ragoût d’humain était ce qu’il y avait de plus comestible, par rapport au foie de gobelin, ou à la chair d’Orc. Rien qu’à y repenser, Xyola sentait la diarrhée approcher.

« Si vos forces se tiennent prêtes à soutenir les nôtres, c’est tout ce que le Roi souhaite. Nexus et Ashnard sont tous les deux en train de s’affaiblir inutilement dans une guerre qu’il a lui-même provoqué. Quand le moment sera venu, il nous suffira juste d’achever les restes, et le monde sera prêt à être livré. »

Un monde pour lequel le Roi n’avait aucune importance. N’avait-il pas, après tout, renoncé à son statut d’Empereur ashnardien ? Il disait que l’Empire n’avait plus rien à lui offrir, qu’il avait déjà obtenu tout ce qu’il voulait. Xyola savait qu’elle n’était qu’un pion dans son Grand Plan, ce qui, en un sens, la frustrait. Elle aurait aimé en savoir plus sur la stratégie du Roi. S’il se désintéressait tant de Terra, pourquoi avoir usé de son influence pour faire échouer toute forme de tentative de paix ? Pourquoi avoir été jusqu’à assassiner les parents de l’actuelle Reine de Nexus ? Xyola devait bien admettre que ne pas savoir l’horripilait. Mais il ne se confierait jamais à elle. Seul le Magicien semblait connaître les plans du Roi, mais le Magicien la considérait également comme un pion.

Et ils avaient raison de la considérer ainsi, car c’est tout ce qu’elle était.



ALICE KORVANDER

Cet endroit était vraiment glauque, et Alice espérait bien en sortir le plus vite possible. Elle commençait à avoir froid, et se frictionnait les épaules, en suivant prudemment Zyra. La Princesse ignorait si elle devait croire Zyra. Elle n’avait en soi aucune raison de douter d’elle, mais elle avait du mal à se convaincre de la pertinence de son argument... Est-ce qu’elle s’était simplement perdue dans les locaux ? Elle n’avait pas été là quand Liddell avait débarqué dans sa chambre, et, pendant longtemps, Alice avait du faire sans elle. L’empressement de Zyra à évacuer son absence était des plus troublantes. Si Alice n’était pas aussi perdue et troublée par ce qui se passait ici, elle aurait peut-être pu se poser des questions, et comprendre certaines choses qui, en d’autres circonstances, auraient été évidentes.

Elle n’entendit pas les araignées qui les encerclaient. Elle songeait juste au bien qu’elle aurait à retrouver ses montagnes, ses dragons, l’air pur de Sylvandell, et à se dire que, quoi qu’il arrive, rien ne pourra jamais détruire son royaume. Sylvandell avait confiance en sa formation naturelle pour protéger le royaume de n’importe quelle invasion. Ceux qui tentaient de passer par le désert se faisaient brûler par les dragons dorés de Sylvandell, et ceux tentant de passer par le grand pont surplombant le fleuve n’avaient pas assez de places pour manœuvrer. À Sylvandell, elle serait à l’abri... Mais, pour ça, il lui fallait encore réussir à la rejoindre, et à sortir d’ici. Perdue dans ses pensées, elle ne sentait pas l’araignée descendre vers son crâne, mais, quand cette dernière se posa, Alice perçut le cliquetis métallique des pattes, et poussa un cri.

L’araignée allait la piquer quand Zyra se retourna soudain, et, au même moment que la Princesse hurlait, un cristal de glace jaillit du doigt de Zyra, et transperça l’araignée, qui tomba sur le sol. Alice, en hurlant, posa ses mains sur ses cheveux en se retournant, et sursauta en voyant cette créature aux pattes recourbées. Elle était couchée sur le dos, et elle comprit qu’il s’agissait d’une machine, et non d’une véritable araignée. Son cœur battait follement la chamade.

« Elles nous encerclent... »

Zyra serra le poing en le levant. Une lueur dorée brilla à travers ses doigts, et, quand elle ouvrit la main, un cône lumineux jaillit tout autour du trio, venant éclairer tous les fils des araignées, et toutes ces dernières, apparaissant comme en surbrillance. Elles étaient le long des parois, en hauteur, descendant en rappel le long de multiples fils translucides.

« Herzeleid n’a pas encore révélé toutes ses surprises, pesta le Maréchal. Les égouts ne sont pas loin, j’ai entendu l’écoulement de l’eau. »

La priorité était pour l’heure de se défendre de ces saloperies. Zyra forma un bouclier magique qui les enveloppa, repoussant les araignées qui fondaient sur le trio. Le bouclier scintillait à chaque fois que l’un de ces monstres le heurtait, les repoussant.

« Méfiez-vous de ces fils d’araignées, ils sont très tranchants ! »

Alice restait près de Zyra, de plus en plus terrorisée. Des araignées mécaniques, maintenant ! Elle n’en pouvait plus. Dieu seul sait comment elle avait fait pour ne pas s’évanouir. Elle avait l’impression d’être dans un de ces films d’horreurs terriens, ceux qu’elle voyait quand elle se rendait au manoir de Mélinda, et que ses amies la forçaient à les voir, rigolant comme des idiotes à chaque fois qu’un sadique utilisait une hache pour décapiter de jeunes femmes innocentes, faisant trembler la pauvre petite Princesse... Sauf que, cette fois, c’était très réel pour elle. Les araignées avaient beau n’être que de simples machines, elles semblaient habiter d’une rage et d’une frénésie destructrices.

Zyra s’avançait lentement. Le trio avançait le long d’un pont en pierre suspendu au-dessus d’un précipice qui semblait sans fin, et le Commandeur s’efforçait de maintenir son bouclier en un seul morceau.
« Modifié: mardi 14 octobre 2014, 10:28:56 par Princesse Alice Korvander »

Alice.Liddell

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 71 vendredi 26 septembre 2014, 17:41:46

Alice Liddell
infecte ? cette Xyola avait trouvée le plat infecte ?! Pour sur que les cuisinier allait ce faire sèchement réprimander pour ça... à moi que cela ne vienne de la viande, il est vrai qu'a bien y repenser la jeune servante que Liddell avait emmenée en cuisine n'était pas franchement de la meilleur qualité qu'il soit et, quand la viande est mauvaise, le plat l'est forcement lui aussi.
Liddell ne répondit pas à la dernière phrase de Xyola, du moins, pas immédiatement... Elle était tout simplement entrain de réfléchir à comment se débarrasser des autres Ashnardiens qui étaient visiblement en proies aux Araignées Mécanisées d'Herzeleid, de terribles gardiennes mue par la folie d'Alice. Dans la tête de Liddell, la voix sifflante de Chess résonnait sans cesse, se répercutant contre les parois de son crane, se mélangeant au sifflements et au cris qui constamment emplissait l'esprit de Liddell. Chess lui soufflait ce qui ce passait dans les sous-sols de son châteaux et Liddell avait une retranscription mental des événements.
Toujours dos à Xyola, Liddell se mit alors à parler à Chess.

Chess... J'aimerais que tu aille dire au gardes des portes que quand les invités chercheront à so'enfuirent d'Herzeleid... Ils les laissent sortirent. Les garder ici m'importe peut, de toute manière, je ne peut décemment pas les tuer, du moins, pas immédiatement... Laisse les faire ce qu'ils désirent et qu'ils quitte enfin mon royaume...
Ouiiiii... Ma reine.

La voix de Chess résonnât longuement dans la pièce, emplissant cette dernière d'un atmosphère lourde et sombre, une sensation acre et monstrueuse s’emparât d'ailleurs de Marta qui eut de léger frisson au moment au Chess disparue petit à petit, ne laissant au finale que son large sourire qui fini par lui aussi totalement disparaître dans une sorte de fumerolle rouge sang.

Marta, j'aimerais être seule à présent... Je te laisse le soin de reconduire cette jeune femme au porte d'Herzeleid... A moins qu'elle ne veuille encore s'amuser avec toi, dans ce cas, elle peut rester la nuit si elle le désir. Avait elle dit en se retournant vers l’intéressée. L'idée vous convient elle mademoiselle Xyola ? Contrairement au insidieux cafards qui rampes sous nos pieds, votre présence en Herzeleid ne me dérange pas et si votre Roi vous l'autorise, vous pouvais volontiers rester ici le temps d'un autre nuit... Dans la suite de Marta, bien entendue.

Marta donna un légère claque sur le cul à Xyola avant de lui murmurait des excuses.
Désolé ma belle pour tout à l'heure, j'imagine que tu aurais fait la même chose pour ton roi, non ?
les mots laissèrent ensuite place à un léger baiser qui clôtura la scène entre les trois protagonistes.
Bonne nuit ma reine. C'était là les dernier mots de Marta prononcé envers sa reine, avant qu'elle ne referme lentement les portes de sa chambre. Une fois cela fait, Marta se tourna vers l'invité qu'était toujours Xyola.
Alors ma jolie, tu veux rester avec moi cette nuit où tu veux quitter notre Royaume ?

Quelque soit la réponse de Xyola, la situation resterait inchangée. Le trio ashnardien se verrait être "poliment" chassé du royaume. Même endormie, Liddell suivrait leur progression au travers des boyaux d'Herzeleid et en cas de problème, c'est chess qui interviendrait. De toute manière, Grizellda était de retour au sein d'Herzeleid et cette dernière était surement au courant pour l'intrusion dans les sous-sols et tout le reste et elle devait être entrain de rassemblait des hommes afin d’accueillir le trio à leur sortie, mais aussi pour attraper les espions ashnardiens.




Coehoorn

Le trio était à présent face au redoutables heiligen dunkel, ces monstres de Galium mue par la seule folie de Liddell. Cette dernière avait bien des armes dans son arsenal de monstruosité et croire à tord que le Jabberwockie était sa seule défense était bien mal la connaitre. Alice avait relevé son royaume dans la guerre et dans l'industrie de masse, elle avait annexée plusieurs petites villes au alentours, en devenant ainsi. Ashnnard était, avant l'arrivée de Liddell au pouvoir, à deux doigt d’annexée Herzeleid, mais la mort de l'ancienne reine avait changée la donne et alors que tout le royaume pensait que la monté de Liddell au pouvoir allait être le coup de grâce, ce fut en réalité une toute autre chose. La politique pacifiste et molle de l'ancienne reine fut remplacée par une dictature répressive et ultra-militariste. Les Ashnardiens furent bien vite mis au parfum avec l'étendue du pouvoir de Liddell sur son royaume et sur l’évolution de ce dernier et les quelques camps ashnardiens qui, autrefois fleurissait autour d'Herzeleid, furent bien vite démonté et renvoyés au bercail, surement l'empereur voulait il voir de quoi Alice était capable avant d'envoyait une armée la délogée et... Et bien avec ce que ce cher Coehoorn allait lui dire, ce vieux Mordret n'allait pas être dessus.

Ont aurait jamais du la laisser s'étendre à ce point ! lâchât l'homme en reculant sur le pond en pierre suspendu au dessus d'un vide monstrueux.

Les araignées devenait de plus en plus nombreuses éprouver le bouclier de la commandeur, s'écrasant d'elle même contre le mur de magie qui les séparer de leurs proies, tendis que les mailles de leurs filet devenait de plus en plus mince. Des heiligen dunkel était entrain de grimper le long des piliers du pont et bientôt, nos trois amis aller êtres totalement encerclées par les horribles créatures à huit pattes. Le maréchale tentât d'en repousser une avec son épées, mais cette dernière se brisa contre le corps de l'araignée, montrant alors à notre cher Coehoorn, à quel point le Galium est un métal solide.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 72 lundi 29 septembre 2014, 01:55:53

XYOLA

L’entrevue était terminée, le message était passé, et Xyola se retrouva dehors, en compagnie de Marta. Cette dernière, qui l’avait roué de coups, vint à s’excuser, expliquant que c’était naturel, normal... Une foutue psychopathe schizophrène. Xyola ne comprenait pas pourquoi le Roi voulait de tels alliés, mais elle s’en moquait. Elle avait ses propres théories, et discuter la volonté du Roi ne faisait pas partie de ses prérogatives. Elle avait fait ce qu’il voulait, sans griller sa couverture auprès des Ashnardiens... Mais Emhyr n’était pas idiot. Son frère était en danger, et, si elle continuait à l’ignorer, à faire preuve d’une telle inactivité,  Emhyr soupçonnerait une trahison. Xyola jouait serré, car elle jouait sur plusieurs tableaux à la fois... Et puis, Marta l’avait quand même frappé, et Xyola avait encore un peu trop d’estime d’elle-même pour se prostituer avec elle.

« Ne te méprends pas sur mes intentions, Marta. Je viens des Enfers, un endroit sinistre et puant, un mouroir à ciel ouvert où il pue constamment. Herzeleid me rappelle là d’où je viens... Je n’ai qu’une seule envie : partir d’ici et de cette démence généralisée au plus vite. »

Xyola devait aussi veiller à préserver sa santé mentale. Elle était cruelle et sadique, oui, mais elle n’avait pas quitté l’Enfer pour en retrouver un autre. Tout était vicié à Herzeleid. L’air était nocif, la nourriture infecte, et la folie qui y régnait impactait sur ses sens. De plus, elle avait encore sa mission en tête... Préserver son identité. Pour ça, il n’y avait plus qu’une seule façon pour elle d’agir.

« Je partirais avec Coehoorn et la Sylvandine. J’ai encore une couverture à défendre, et je ne peux pas me permettre qu’Emhyr et sa clique devinent pour qui je travaille réellement. »

La femme ne s’était rapprochée de Marta que pour pouvoir, par ce biais, se rapprocher de Liddell, et prouver sa bonne foi à leur égard. Ce n’était pas pour autant qu’elle partageait leur idéal et leur démence. Si cette Reine folle pensait vraiment pouvoir repousser Ashnard, c’était son droit, mais Xyola ne comptait pas la rejoindre dans sa chute. Le Roi Cramoisi avait beau avoir cessé d’être l’Empereur d’Ashnard, il conservait encore des vues sur cet Empire. Xyola s’écarta de Marta, puis ne tarda pas à se téléporter, disparaissant dans un nuage d’ombres.



ALICE KORVANDER

Toutes ces maudites araignées métalliques qui s’agglutinaient autour d’eux lui donnaient envie de vomir. Il y en avait partout, bien trop, et le bouclier magique de Zyra était en train de souffrir. À chaque fois qu’une araignée métallique arrivait dessus, elle était repoussée, mais revenait ensuite à l’assaut, frénétiquement, en bondissant dessus. Les impacts résonnaient sur le bouclier, et Alice tremblait sur place. Si elle n’avait pas aussi peur, elle aurait probablement mouillé sa culotte de son urine. La pauvre Princesse n’était clairement pas une guerrière faite un tel combat.

Pour alléger la charge de Zyra, Coehoorn frappait avec son épée et avec sa propre magie, envoyant des boules de feu qui repoussaient les araignées. Il fallait sortir de ce trou rapidement. Le Maréchal Coehoorn Van Emreis ne pouvait décemment pas mourir dans un tel endroit, face à de simples saloperies mécaniques. Alice, elle, était en train de se dire que le moment était sans doute bien venu pour appeler, par la suite, les Tekhanes. Les technologies qu’Herzeleid utilisait s’apparentaient clairement à un niveau technologique tekhan, ce qui, techniquement, les plaçait dans une bonne situation pour attaquer, et ce d’autant plus que la Reine dirigeant cet endroit était folle à lier.

*Mais, pour l’heure, je crois que je devrais surtout me concentrer sur l’idée de survivre à cette situation... Je n’ai pas envie de mourir ici !*

La situation était cauchemardesque. Les araignées étaient partout, et l’épée de Coehhorn ricocha contre la carapace d’un des monstres.

« Putain de saloperie ! » s’exclama le Maréchal.

Zyra se concentra, et son bouclier explosa alors, formant une onde de force magique qui repoussa les araignées.

« Vite ! On se dépêche de foutre le camp !! »

Coehoorn courut en tête, et, tandis que les araignées se mettaient en place, le groupe arriva à quitter le pont en pierre suspendu, arrivant dans une galerie .Zyra, qui fermait la marche, se retourna, et utilisa un sort de Terre pour provoquer un éboulement derrière eux. La galerie s’affaissa, retenant les araignées de l’autre côté.

« Saloperies de bestioles..., grogna alors Zyra, avant de se retourner. Vous allez bien, Majesté ? »

En sueur, crasseuse, Alice n’avait plus grand-chose de majestueux, mais elle acquiesça quand même.

« Ça va... Mais je crois que je risque de vomir...
 -  Les égouts ne doivent plus être très éloignés, maintenant, nota alors Coehoorn. Nous y retrouverons nos agents sur place. Ensuite, nous partirons d’ici. Je ne pense pas que nous soyons à nouveau les bienvenus à Herzeleid.
 -  Et... Qu’allez-vous faire de la garde qui vous accompagnait ?
 -  J’espère qu’ils seront relâchés... Mais, au point où nous en sommes, Princesse, je préfère d’abord commencer par m’inquiéter pour nous. »

Les informations qu’il avait sur Herzeleid et sa dangerosité étaient clairement inférieures à la réalité. Conclure une alliance avec cette folle imbue de sa personne et avide de pouvoir et de cruauté était tout simplement impossible. Aucune alliance sérieuse et durable ne pourrait se concrétiser.

Voilà pourquoi il fallait tirer sa révérence, et foutre le camp le plus vite possible.
« Modifié: mardi 14 octobre 2014, 10:28:43 par Princesse Alice Korvander »

Alice.Liddell

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 73 lundi 13 octobre 2014, 15:45:03

Marta

Une fois que Xyola disparue, Marta ne put que grommeler. Elle aurais adorée la baiser jusqu'à l'os pendant des heures et des heures et ce, sans interruptions. Malheureusement, cette chienne d'Ashnardienne venait de partir en faisant ressentir à notre chère Futa qu'elle n'était pas sa "pute" mais sur ce point, elle se trompait ! Pour Marta, toutes les femelles sur cette foutue terra était ses putes, toutes ! Toutes... Sauf une... Alice.

Attend donc que notre Reich domine ce monde, sale poche à foutre... J'me ferais une bon dieu priorité de te la mettre profondément ! Grommelât elle, avant de s'allumer un cigare en partant en directions de ses appartements.



Grizellda Varassian

Grizellda  marchais d'un pas pressée au travers des égouts d'Herzeleid. Elle était accompagnée par des Spades-kriegs et d'officiers ainsi que par une dizaine d' Eisenbacken, de terribles chiens modifiés et transformés en implacable machines de guerres, dont  aboiements résonnaient dans les galeries.

Ramenait moi les invités de la Reine vivants ! Nous sommes là pour les reconduire poliment au porte du royaume.
Ja ! General Varassian !

Grizellda savait qu'il avait des espions à Herzeleid, tout comme elle savait que les plans qu'ils avaient dérobés était faux, cependant, la principale mission était de conduire les Ashnardiens et la Sylvandine en dehors d'Herzeleid ensuite, les espions serait passés à tabac, torturé et surement leur foie serait servie à la Reine. Extérieurement, Grizellda paraissait bien moins tarée que Liddell ou que Marta, mais c'est bien mal la connaitre que de penser qu'elle est saine d'esprit, son sadisme vaut bien toute la perversions de Marta et la cruauté de Liddell, Liddell à qui elle voue à présent un amour et une soumission sans faille.

Dans le ciel d'Herzeleid, de gigantesque Zeppelins armés de puissants spot lumineux éclairaient les rues d'Herzeleid à la recherche des fugitifs et des trois Ashnardiens en fuites, tendis que de puissant haut-parleur transmettait à la populations des informations sur les Ashnardiens afin des les retrouver au cas ou ils serait déjà sortit des égouts. La paranoïa de Liddell avait au moins le mérite de rendre son royaume particulièrement efficace concernant la sécurité.



Coehoorn

Nos trois amis arrivèrent enfin dans les égouts D'herzeleid, une succession  de boyaux infâmes et nauséabonde dans lesquelles les eaux usées de la nations se déversait.D'énormes rats noirs aux yeux rouges traînés ici et là. Coehoorn regarda vaguement les environs avant de ce mettre à avancer en directions du point de ralliement indiqué par les Ashnardiens.   
Zyra de son coté vint à s’accroupir devant la princesse en posant les mains contre ses frêles épaules.

Courage Majesté, tout est bientôt terminé.

Oui, tout aller bientôt ce finir... Pour l'instant du moins, car jamais Liddell ne laissera passer un tel affront. A partir du moment où la petite Sylvandine c'était fait une joie de la duper afin de libérer l'une des femmes dans les cachots, Liddell c'était jurée à elle même qu'elle raserais Sylvandell... Un jour elle le fera, elle ignore quand, mais elle le fera.


Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Pacte de non-agression [Alice Liddell]

Réponse 74 jeudi 16 octobre 2014, 01:29:42

La pauvre petite Alice n’en menait pas large. Après toutes les horreurs qu’elle avait vue ici, il lui faudrait des mois pour s’en remettre ! Herzeleid était véritablement un endroit horrible, et elle ne trouvait aucun mot assez fort pour décrire la malice qui sommeillait ici. Tout ce qu’elle pouvait espérer faire, c’était user par la suite de l’influence de Sylvandell pour libérer ce pays de cette femme folle à lier et imbue de pouvoir... Alice ne s’y trompait pas : Liddell menait une armée pour envahir Terra, et elle disposait d’une technologie suffisamment avancée pour pouvoir croire qu’elle était capable de gagner... Et, si Alice ne se faisait aucun doute sur la victoire de l’Empire, elle voulait éviter une guerre trop longue.

*Mais, avant de songer à la guerre, je devrais déjà réussir à sortir d’ici...*

Zyra essaya de la rassurer, et Alice esquissa un léger sourire envers elle.

« Oui, Zyra... Il faut partir d’ici.
 -  Je pense que nous sommes sortis de ce maudit château, annonça alors le Maréchal. Continuons, mes agents ne sont pas très loins. »

En savait-il vraiment quelque chose ? Alice se redressa, ses vêtements tout sales, poussiéreux, ses cheveux crasseux, des croûtes et des boursouflures sur le visage. La pauvre petite Princesse n’était pas faite pour ce genre d’actions, et elle suivit le Maréchal, qui s’avançait le long d’anciennes galeries, jusqu’à rejoindre un mur effrité, de légères ouvertures permettant de voir les égouts, et de sentir une odeur qui donna envie à Alice de vomir. Les égouts de la ville. Coehoorn tapota le mur, et finit par trouver un dispositif en forme de brique légèrement sortie du mur, et la tourna. Le mur pivota alors, leur permettant de rejoindre les égouts. Alice ne voulait même pas savoir ce qu’il y avait dans cette eau verdâtre et puante, mais elle ne se faisait pas trop d’illusions. Liddell était une capable, et ces égouts filaient directement depuis le Palais. Toutes les preuves de sa folie se trouvaient là, dans les profondeurs de la ville.

Le trio n’était cependant pas seul. Des bruits et des murmures se faisaient entendre, ainsi que des ricanements diffus, se répercutant le long des égouts. Zyra leva sa main, et une boule lumineuse jaillit, venant les éclairer. Alice vit, au loin, de curieuses formes se mettre à partir en couinant et en grimaçant. Elle sentit à nouveau la peur s’emparer de son petit cœur fragile.

« Qui... Qui sont-ils ?
 -  Les égouts attirent fréquemment des monstres. Il peut s’agir de simples noyeurs, Majesté, ils aiment les endroits humides et marécageux. Il y en a beaucoup à Nexus...
 -  Je pencherais plutôt pour des nécrophages.
 -  Des-Des nécrophages ? Mais… On les trouve généralement dans les cimetières, et… »

Alice comprit soudain, et écarquilla les yeux, puis se mordilla les lèvres. Maudite imagination ! Les créatures nécrophages étaient présentes partout, jaillissant des profondeurs de la terre pour se nourrir de cadavres. Ils étaient attirés par la chair en putréfaction des corps, ce qui expliquait pourquoi on les trouvait parfois dans des cimetières, ou dans des champs de bataille, après les combats. Malheureusement, si la putréfaction les attirait, ils se nourrissaient aussi d’être vivants. La lumière les effrayait, car il s’agissait de créatures nocturnes.

« Je suis sûre que cette cinglée a mis des pièges partout...
 -  Raison de plus pour être prudents.
 -  Hum... »

Alice avait envie de vomir. L’odeur était infecte, et, parfois, des trucs flottaient à la surface. Elle se forçait à regarder devant elle, et à faire abstraction de la douleur, en pensant fortement à des choses positives... L’air de la montagne de Sylvandell, par exemple... Sa femme... Ses séances de relaxation en compagnie de Mélinda... Il ne fallait surtout pas penser à cette viande infecte que Liddell leur avait donné, à ce château maudit avec cette petite comptine infernale qui résonnait dans tous les murs. Herzeleid avait beau être tournée vers la technologie, le pays était infesté par une magie noire suintante.

Coehoorn s’avançait le long des égouts, puis s’arrêta près d’une porte métallique.

« C’est ici... »

Il ouvrit la porte, et le trio entra dans une petite réserve métallique. Un homme était là, assis sur une chaise.

« Vous avez mis le temps... », grinça une voix rocailleuse.

Un être assez répugnant se trouvait ici. C’était une sorte de curieux et inexplicable croisement entre un Skaven, un Drow, et... Un gobelin.

« Se promener dans Herzeleid n’est pas aussi facile que je le pensais. Avez-vous mes informations ?
 -  C’est toujours un honneur de faire affaire avec Ashnard. »

Alice vit, entre les pieds de l’homme, plusieurs cadavres de rongeurs, qui avaient eu l’air d’être éventrées, et elle se força à ne pas tourner de l’œil. La créature fantasmagorique confia à Coehoorn des rouleaux.

« Ce sont les plans que vous recherchiez... J’ignore à quoi ils pourront vous être utile, mais sachez que la Confrérie continue à compter l’Empire comme l’un de ses plus fidèles clients.
 -  Et l’Empire apprécie la qualité de votre service d’espionnage. Voici votre paiement. Inutile de vous dire comment ça fonctionne. »

Coehoorn sortit de ses affaires une lettre de change, tamponnée du sceau d’Ashnard, et signée par son frère. La créature gobeline l’attrapa, et un sourire vicieux, et hideux, éclaira ses lèvres.

« Un conseil, entre partenaires : Herzeleid a lâché ses chiens à vos trousses. Vous devriez vous dépêcher de sortir. J’ai peur que la Reine de ces lieux ne soit tombée en admiration devant le joli minois du sang bleu qui vous accompagne. »

Le sang bleu qui... Alice écarquilla les yeux en comprenant que la créature gobeline parlait d’elle.

« Co-Comment vous me connaissez ?! »

L’être se fendit d’un large sourire.

« J’ai déjà été payé pour enquêter sur vos goûts sexuels. »

Alice en resta pantoise, et vit l’être disparaître par la porte, s’évanouissant dans l’obscurité. Coehoorn avait ses plans. Il était temps de partir d’ici, mais la Princesse avait encore en tête ce que la créature venait de dire.

*Mes... Mes gouts sexuels ?!*


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