Au bout du monde [Pv Valiance]

J’ai si mal, sans me contrôler je cri en sentant mon corps brûler, ma chair se chauffer, je sentais mon esprit perdre le combat de rester éveiller, est-ce ma fin? Finalement toute mon aventure s’arrête ici? En ses terres? Morte par le soleil, qu’elle triste fin, mais elle est enfin arrivé, je n’aurais jamais rien accomplie, je n’aurais jamais connu la joie d’être véritablement heureuse ni d’avoir trouvé une place que je pourrais dire mon chez moi, jamais je ne pourrais dire que je suis heureuse de la vie que j’ai vécue, car je serais morte en faible à ce jour face à ce soleil brûlant, j’attendais le rire de mon ennemie et lentement je sentie l’obscurité m’accompagner dans le néant…

Le vide, le néant, la mort, me voilà flottant dans ce rideau qu’est la mort… Est-ce ainsi pour toujours? Mon corps flottant dans ce monde si vide, mes penser comme seuls distractions pour l’éternité? C’est affreux, si affreux que j’aurais désirée simplement disparaitre et ne plus penser et ne plus être conscience jusqu’à ce que l’éternité passe, à présent je me devais de penser à ma vie, ce que j’ai fait et ce que j’aurais dû faire à la place, mes rencontres et tout le reste, je trembla, j’aurais pu faire tant de chose mieux que cela dans la vie, j’aurais pu faire un autre métier que celui de mercenaire, mais la vie de mercenaire est si intéressante, je peux faire tout plein de rencontre aussi formidables les unes que les autres… Je me demande si cet homme Amser est vivant, s’il a réussi à fuir, au moins, lui il vivrait…

Qu’aurais été ma vie si je ne serais pas devenue vampire? Je ne sais point en fais, peut-être serais-je devenue une simple femme parmi les rangs elfiques qui aurait eu une longue vie, mais point de passion, ni d’activité… Sérieusement, je vais encore revenir sur ce sujet, mais vais-je vraiment être ainsi pour toujours? Devoir penser ainsi jusqu’à ce qu’il ne me reste plus rien? Jusqu’à ce que mon esprit devienne inerte et sans plus une parcelle de vivacité? L’ennuie seras terrible… Si seulement je n’aurais pas été aussi faible! Je ne serais pas ainsi aujourd’hui! Maudit soit ses chasseurs, j’aurais dû les tuer alors que j’en avais l’occasion, si on me donnait encore une chance, je ne referais plus cette erreur, plus jamais…

Mais attendez, qu’est-ce que je sens? Du sang, ah! Je me sens étrange, je sens de l’énergie entrer en moi, du sang coule en moi, ce glisse sur mes entrailles qui s’asséchait, lentement mon corps ce réactive, je tremble légèrement car le sang n’est pas la sorte que je désire, il y a du sang de humanoïde qu’elle reconnait bien à cause que je l’ai sentie il y a peu de temps, du sang de Amser! Il n’a pas fui, le con. Et le pire dans tout ça est que je sens son sang dans ma bouche, lentement je ressentie à nouveau mes muscles, je trembla de plus belle et je sentie autre chose, une langue contre la mienne, je fus agacer, car il partageait sang du colosse et de son propre sang, oui le sang humanoïde me redonnait plus de force rapidement, mais ceci est si dégoutant…

Je pris lentement le contrôle de mon corps à nouveau et d’un coup je ferma mes dents mordant la langue du Terranide, du sang coulant de celle-ci alors que je le repoussa d’un coup de main, je cracha au sol le sang d’Amser qui se retrouvait dans ma bouche, mon corps se secouant de tremblement, mes yeux encore plus rouges que d’habitude, l’envie de sang était présent. Après l’avoir repousser, mon corps retomba contre l’arbre, je trembla, la douleur secouant mon corps tandis que mon regard fixait Amser, mon visage commençait à perdre le brûler, ma peau se reformant doucement.

« Pourquoi? Amser! Pourquoi n’êtes-vous pas partit quand je vous l’ai dit! Vous auriez pu fuir! »

J’étais fâcher, non pas parce qu’il n’avait pas fui, mais parce qu’il était blesser par ma faute! D’accord, aussi parce qu’il n’avait pas fui, mais c’est un détail! Mon regard continuait de le fixer, léger grognement alors que je regarda avec difficulté mes mains et mes bras brûler, la douleur était intolérable, mais je réussissais tant bien que mal à cacher ma douleur face à ce Terranide, je posa ma main sur l’arbre pour tenter un appui et me lever, mais mes jambes céda et je retomba au sol, un autre grognement de frustration quittant mes lèvres, j’étais si faible, cette faiblesse m’enrageait, mon regard fixant toujours cet être devant moi, mes yeux plus rouges, rouge de sang. Et j’agrippa ma gourde but ce qui restait, ce n’était pas assez!

« Il m’en faut plus… » Murmurais-je

Mon visage reprenait de lentement grâce au sang, une apparence normal, les brûlures disparaissant, mais la soif était toujours Là et le manque de sang m’empêchait de pouvoir bien régénérer…  Peut-être devrais-je user de la gentillesse de l’homme devant moi et lui demander d’aller tuer un animal et me rapporter son sang? Non… Je ne pouvais pas lui demander cela, lentement je cacha un peu plus mon visage, fermant mes yeux lentement et dit d’une voix plus forte mais qui se fit rapidement tremblante après le premier mot :

« Partez Amser… Je ne suis… qu’un poids inutile…Abandonner moi ici… »

Pourquoi? Pourquoi ma voix avait trembler à ce moment? Je ne voulais pas me faire abandonner? Cela était peut-être cela, mais je n’avais pas le choix, je suis en ce moment qu’un poids inutile et qui sert à rien vue ma faiblesse. Ce qui me faudrait serait dû sang humanoïde pour bien reprendre des forces, mais je ne pouvais point demander cela, je ne voulais pas goûter au sang humanoïde et d’aimer cela…

La douleur était là mais le terranide était loin d'être mécontent. Il avait embrassé une belle endormie comme s'il avait été un jour un prince des plus charmants et par la même occasion, il avait sauvé une vie. Si le premier élément était plutôt un supplément amusant, le second était le pourquoi il vivait à cet instant présent. Amser avait sauvé une existence, ça lui allait même si maintenant il tenait sa bouche endolorie de sa dernière main, pour retenir le sang qui s'y écoulait parce qu'on venait de lui mordre la langue sans appétit. Sa langue si sensible. Certains appréciaient ce genre de comportement mais pas le forgeron si pur et si sensible qui se plaignait à voix basse de la douleur qui restait, tout en gardant un œil attentif à la rousse qui revenait doucement à elle.

Bien entendu, il ne s'attendait pas à des remerciements et il était même un peu blasé en entendant la vampire. Ne voyait-elle pas les flèches dans son dos ? La blessure dans son torse qui avait atteinte et même transpercée son cœur ? Cela devait suffire comme explication mais comme elle était plutôt impulsive sur le moment, le titan supposait qu'il fallait être plus clair et apporter soi même les explications.

« - Vous allez rire mais je vous ai écouté et j'ai fui... Avec vous. C'est peut-être là où votre plan différait du mien mais nous n'avons pas le temps de parler de stratégie. »

Une main bien mise sur son épaule, le géant enlevait un carreau d'arbalète qui l'avait atteint et l'éclater entre ses doigts, inspectant vaguement la structure en reconnaissant là un bon travail, parfaitement adapté à la chasse de personnes dites 'anormales' par les humains ou quelconque autre race n'ayant pas de pouvoirs particuliers. Hélas pour les chasseurs, c'était bien pour du gibier comme du vampire mais visiblement, sur le forgeron la technique avait été peu efficace. Ses muscles trop crispés par la peur de voire la demoiselle blessée davantage avaient freinés magnifiquement les traits de ces projectiles et déjà les plaies se refermaient, bien que sa régénération était ralentie par la faim et la fatigue.

Visiblement, Amser n'était pas le seul à avoir atteint cette étape et la vampire se retrouvait au sol après un effort qui laissait le terranide perplexe. Il se demandait tout bêtement contre quoi elle se battait, sa faiblesse ou lui ? Elle semblait le repousser et bien que cela n'était pas vraiment vexant, voire même compréhensible, ça l’embêtait au plus haut point alors que les paroles continuaient à sortir des lèvres soignées de la draculina. Triste ? C'était aussi compréhensible, assez pour qu'elle hérite d'un regard compatissant du géant près d'elle qui se penchait pour être un peu plus proche de son niveau, tout en restant à une distance honnête pour éviter de la froisser un peu plus.

« - Veuillez m'excuser mais j'ai une dette envers vous si je me rappelle bien. Vous m'avez aidé contre ces monstres gargantuesques et ce n'est pas ce menu fretin qui remboursera ce que je vous dois. Et puis, ce ne serait pas galant de ma part de vous laisser dans pareil état sous prétexte que vous êtes un poids mort. Nous sommes tous faibles à un moment ou à un autre, donc je vous dirai que votre excuse n'a aucun sens pour moi. Dites vous juste qu'ils auraient pu vous tuer mais que contre moi, ils ne peuvent rien pour l'instant. »

Amser n'était pas sûr d'avoir été clair, il avait voulu faire vite et bien pour ne pas se faire prendre de vitesse par les chasseurs qui les suivaient peut-être toujours. La mission actuelle était de retourner près du village où Valiance pourrait être soignée par ceux l'ayant engagée et s'il le fallait, jouer les gardes du corps jusqu'à ce qu'elle soit rétablie. Ça ne dérangeait pas le monstre, il avait tout son temps et la seule chose qu'il désirait était de manger quelque chose pour se reprendre un peu en main également. En bref, rien ne justifiait qu'il attende ici que la jolie rousse coopère, elle n'était pas dans l'esprit et la route serait plus simple en la forçant bien que l'idée ne plaisait pas exactement au forgeron qui en soupirait d'avance.

« - Allons-y. Si nous attendons, ils enverront un autre mercenaire vous chercher et je ne tiens pas à faire des victimes supplémentaires en les laissant entrer en contact avec les fou-dingues qui nous poursuivent. »

Finalement, il y avait aussi le fait qu'elle ne voulait pas qu'on la laisse sur le bord de la route comme un chien et c'était compréhensible, ce n'était pas une fin des plus agréables. Amser n'avait pas besoin de lire dans son sang pour savoir ça et au pire, même si Kerden disait qu'elle avait du talent pour manipuler les gens, ça ne gênait pas le terranide pour l'instant car ainsi, Valiance lui disait des choses que ses lèvres n'osaient pas prononcer. Tout le monde en serait heureux : elle ne resterait pas seule et lui saurait quoi faire de cette manière.

« - Allez petit poids mort vampirique. On continue et si vous voulez, mordez moi à l'épaule lors du voyage. Mon sang goûte davantage le bonbon sucré que l'hémoglobine mais je pense qu'il vous sera utile pour vous guérir. Si jamais on nous rattrape, ça vous permettra de me sauver la mise encore une fois comme ça ! »

C'était limite s'il ne lui lançait pas la cape au visage pour qu'elle se couvre. Au moins, la fenêtre de manœuvre que ça ouvrait lui permettait de la prendre dans les bras sans avoir peur qu'elle se débatte et commencer à trottiner sagement vers leur fuite à tous les deux. Inutile de courir de toutes ses forces pour l'instant, il devait juste couvrir la plus grande distance et en se ménageant, ce serait plus simple se disait-il. Il y avait tellement d'énervés et de pressés dans ce monde que la différence faisait sourire le colosse, détendu grâce au ciel de plus en plus sombre qui était de bon augure.

La soif du sang, sensation si désagréable, si terrible qui vous prends et vous engouffre dans un torrent de douleur, je respirais lentement légèrement tremblante, le sang qu’avais contenu ma gourde n’était pas assez, j’étais exténué, je sentais que peut-être la folie me happerais cette nuit si je ne récupérais pas de sang, le premier qui me croiserais seras ma cible, sa vie n’était pas garantie par la suite, car dans les rages, je ne contrôle rien et généralement je suis plus gourmande qu’à l’habitude. La douleur de mon corps et la douleur due au manque de sang me faisait terriblement souffrir, tant de tremblement…

Amser se pencha pour être à mon niveau, mais à une distance convenable, son regard semblait compatissant à mon état, je soupira, légèrement agacer par cet air.

« - Veuillez m'excuser mais j'ai une dette envers vous si je me rappelle bien. Vous m'avez aidé contre ces monstres gargantuesques et ce n'est pas ce menu fretin qui remboursera ce que je vous dois. Et puis, ce ne serait pas galant de ma part de vous laisser dans pareil état sous prétexte que vous êtes un poids mort. Nous sommes tous faibles à un moment ou à un autre, donc je vous dirai que votre excuse n'a aucun sens pour moi. Dites vous juste qu'ils auraient pu vous tuer mais que contre moi, ils ne peuvent rien pour l'instant. »

Je me tus sur ses paroles, ne désirant rajouter de mes mots, Avoir une dette envers une personne est idiot, si j’aide une personne je ne m’attendrais jamais à avoir qu’elle que chose en retour, car généralement je serais déçue de ne rien y recevoir.  Et la galanterie à un endroit pareil, c’était particulièrement étrange. Mon regard restait figer sur celui d’Amser, je n’acceptais pas qu’il m’approche, je savais que ma faiblesse pourrais causer à notre perte et je ne voulais pas le mordre pour récupérer de mes forces. Je ne comprends pas les gens qui ne comprennent pas cela! Mordre une personne cela donne l’impression de perdre son appartenance vivante, cela me terrifiait juste à cette idée.

« - Allons-y. Si nous attendons, ils enverront un autre mercenaire vous chercher et je ne tiens pas à faire des victimes supplémentaires en les laissant entrer en contact avec les fou-dingues qui nous poursuivent. »

Mon regard le fixait, le suivre? Je ne suis même pas capable de me lever, imaginer marcher! De toute façon si lui retourne au village, ils enverront personnes d’autres, surtout pour secourir vampire comme moi.

« - Allez petit poids mort vampirique. On continue et si vous voulez, mordez moi à l'épaule lors du voyage. Mon sang goûte davantage le bonbon sucré que l'hémoglobine mais je pense qu'il vous sera utile pour vous guérir. Si jamais on nous rattrape, ça vous permettra de me sauver la mise encore une fois comme ça ! »

Quoi! Non, je refuse qu’il m’approche et voilà la cape qui frappe mon visage et cache mon corps à nouveau, je tente de me la réinstaller comme il le fallait pour réagir, mais il fut plus rapide et me saisit dans ses bras, je trembla alors, fâcher alors qu’il se mit à trottiner vers une direction, je soupira agacer alors que je réussis à installer correctement la capuche sur ma tête et placer la cape plus confortablement sur moi, mon regard se levant sur le visage d’Amser, mon regard signifiait tout mon agacement à ce qu’il faisait et surtout cette proximité qui me gênait, surtout quand je sentais son sang, son sang qui semblait presque m’envouter tellement que j’avais soif.

Je secoua à nouveau ma tête, je devais me ressaisir, son sang ne devait pas se retrouver dans ma bouche! Il ne fallait pas que je le prenne, mais je sentais mes yeux toujours se river sur son cou, je trembla à nouveau, ma faiblesse emporteras ma damnation! Lentement, une de mes mains se glissa sur son torse, non… je devais résister à la tentation qui secouait mon corps, mais c’était si fort, je sentais son sang circuler dans ses veines, cela faisait chavirer ma tête. Je me redressa légèrement pour que ma tête se retrouve près de son cou, il peut sentir mon souffle chaud caresser son cou, je tremble et lentement je sors ma langue pour caresser la base de son cou, un nouveau tremblement vint, je me devais de résister, mais ma langue continuait sa caresse…

Réussissant à reprendre légèrement le contrôle de mon envie je murmura un léger :

« Désoler… »

Mais la soif rattrapa rapidement mon esprit et ma bouche se colla à l’endroit que je venais de lécher. Je trembla à nouveau et il put sentir mes crocs rapper légèrement sa peau et lentement s’arrêter et morde d’un coup, transperçant sa chair pour atteindre une veine, le sang coula, une larme coulant sur mon visage sous ma faiblesse que je venais de démontrer. Lentement la première gorgée vint de son sang, les brûlures recommençant lentement à se régénérer, commençant d’abord par mon visage qui redevint normal, même mes cheveux couper repoussa, mon corps secouer de doux spasmes malgré tout, je continua à boire un peu, reprenant 5 dernière gorgées de sang pour m’arrêter, léchant la plaie pour que sa guérison soit mieux…

Lentement je pencha ma tête vers l’avant sans un remerciement, ni rien je resta muette, je me sentais bien, mais je me sentait mal d’avoir bu de son sang, très mal… Je sentais la force revenir en moi alors que mes brûlures disparaissaient progressivement. Puis on put entendre derrière des cris d’homme, les chasseurs étaient de retour… Lentement je mit mes bras cacher sous le tissus autour des épaules d’Amser, posant mon menton sur son épaules, je regarda derrière lui, mes yeux légèrement rouges en murmurant :

« Agaçant…Si Agaçant… Faut se débarrasser de ses petits moustiques…à coup de flamme ou a coup de terre, peu importe…Mais faut s’en débarrasser… »

Des carreaux d’arbalète vint vers nous, mais la magie naquit grâce à mon aide, le vent stoppant leurs avancer et je les fis même retourner vers eux, on put entendre un cri de douleur et je contrôla un peu plus de mes forces magiques et un mur de feu se créa autour des chasseurs, prisonnier des flammes…

«Amser…Courrez! Le plus vite que tu peux! »

Il m’écouta et commença à courir, mon mur de feu resteras graver dans le sol pendant un 20 minutes et on aura le temps de les fuir et ils est certains qu’ils n’oseront plus les poursuite car on va être plus près du village…

Le ciel s'assombrissait et à un instant, Amser se demandait si ce n'était pas lui qui perdait un peu conscience à cause de la faim. Ce qui le réveillait ? Le contact de la langue de la rousse sur son cou, partie particulièrement sensible chez le terranide qui en frissonnait tout simplement. De peur ou de plaisir ? Peut-être un peu des deux au final. Bien qu'il ne pouvait pas réellement en mourir, se faire mordre là où aucun suceur de sang n'était parvenu à l'atteindre, c'était comme s'il offrait une sorte de virginité à Valiance qui s'excusait avant de mordre. A cet instant même, le forgeron flanchait un peu, comme s'il trébuchait pour ensuite reprendre son pas calme mais continue. La sensation... N'était pas si désagréable et il sentait bien ses veines se vider un peu de leurs contenues carmins et de la magie qui y était liée. Si ça pouvait aider Valiance, cela en valait la peine, mille fois la peine.

Une fois finie, la vampire se permettait même de le lécher à nouveau au même endroit, davantage sensible à cause des plaies encore visibles et il ralentissait, comme si son sang circulait dans le mauvais sens à cause des émotions qui le traversaient et d'une main distraite, il caressait le visage de Valiance, en profitant à l'occasion pour essuyer ses larmes comme il pouvait. Soutenir un corps si léger avec un seul de ses bras n'était pas trop un problème à vrai dire.

Elle-même l'aidait en prenant une autre position, regardant par delà son épaule alors que les cris disaient déjà bien assez au forgeron qu'il reprenne sa cadence précédente, un peu râlant. Par contre, profitant de la situation, il se permettait de mordiller le cou de la vampire pour se venger jusqu'à ce qu'une marque reste. Une sorte de suçon car pendant quelques secondes, il lui avait pincé la peau du cou entre les lèvres pour la suçoter et la faire changer légèrement de couleur. Vengeance vous dis-je. Et dans le même domaine, les chasseurs avaient mérités ce qui allait se passer. Ce n'était pas comme s'ils ne l'avaient pas cherchés après tout et Valiance s'amusait à les retenir avec divers sorts, Amser en profitant pour sortir une tentacule qui soutenait d'abord les fesses de la demoiselle pendant qu'un marquage était dessiné dessus.

« - Par la feu, dame Valiance, dans ce cas. »

Voilà Amser qui sautait pour faire un tour sur lui-même, comme une danseuse ! La seule chose particulière qu'on remarquait pendant ce bond était un objet allongé et sombre se jetant sur les poursuivants avant d'exploser dans un fracas formidable, comme pour les presser contre le mur de flammes et les divertir un peu. Comment ? En marquant sa tentacule, Amser l'avait armé à la manière d'un missile et d'un geste violent, l'avait détaché pour qu'elle parte sur les adversaires qui avaient ainsi goûtés à un des tours les plus modernes du forgeron qui, une fois de retour au sol, un genou à terre à cause du choc, reprenait un pas plus rapide, un pas de course comme il le pouvait dans son état. La galanterie, c'était bien, mais ça semblait le rendre idiot. Dans sa tête, plus de temps pour se cacher ou même pour les affronter, il fallait juste être de retour au village dans un temps fort réduit et ses jambes longues et puissantes servaient correctement jusqu'à ce qu'ils soient en lisière du lieu civilisé. Plus rapidement que prévu, certainement, mais Amser ne faisait plus trop attention au temps et se contentait d'être satisfait de cette bonne nouvelle.

Enfin le village. Les villageois semblaient attentifs, alertés par le bruit de l'explosion de la dernière attaque de forgeron qui leur souriait, montrant son état actuel qui se résumait à quelques plaies légères un peu partout et à un bras en moins. Dans son dernier bras, une jeune fille que les gens de l'endroit semblaient reconnaître également mais taisaient leurs impressions. Amser comme Valiance avait sa place ici et personne n'osait dire le contraire alors qu'il progressait vers la taverne, posant la belle rouquine près de lui pour ce trajet court, en profitant pour reprendre son souffle avec un regard un peu flou et le ventre grognant. La récompense serait pour demain ! Il avait envie de dormir avant de manger, surtout d'un bon bain et c'est ce qu'il demandait, hurlant presque, en pénétrant dans une auberge dont les représentants, surpris, pensaient un ivrogne avant de se rappeler de lui et d'obéir en conséquence, avec des sourires discrets et rassurés au visage. La chambre était presque faite lorsque le terranide trouvait la force de grimper les escaliers, la draculina sur l'épaule sans son accord, comme un homme des cavernes ramenant une femme chez lui.

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Accrocher à son épaule, je regardais derrière nous, les chasseurs y était, et je sentis alors les lèvres du Terranide contre mon cou, un léger frison parcourut mon corps alors que je voulus le couvrir d’un bout coup de coude, mais je ne le fis point. Je fronçai légèrement les sourcils en sentant la légère succion et quand il enleva ses lèvres je touchai l’endroit rendue plus chaud et humide, mon petit regard fixa l’homme quand je sentie son bras arrêter de me soutenir et une autre chose très étrange venir me soutenir, mon regard se pencha et je vis la tentacule, je blêmit légèrement, bien que je l’ai toujours été, et je le vit mettre un signe sur celle-ci.

« - Par la feu, dame Valiance, dans ce cas. »

Puis telle un artiste des rues et des amusements, il fit un tour sur lui-même, sa main étant revenu me soutenir je vis une chose partir vers le mur de feu, comprenant c’était quoi, une tentacule, il avait détacher une tentacule de lui-même! Est-ce que cela se peut? Une fois son tour déterminer il posa son genou au sol avant ce de se relever et repartir à la course, je m’accrocha du mieux que je pouvais, regardant les arrières et cachant mon corps du restant du soleil du mieux que je pouvais. Le temps passait et voilà que nous nous étions rendues plus rapide que prévu au village, je pouvais même descendre ma capuche, certes le ciel était encore légèrement lumineux, mais cela me rendais juste légèrement inconfortable, mais pas assez pour souffrir.

Les villageois nous accueillir, certaines personnes me faisait même des petits regards en me regardant moi et ensuite Amser, je les regarda alors pour lâcher une négation de la tête, comprenant bien ce qu’il pensait. Amser me posa au sol, le repos devait s’imposer et j’allais me louer une chambre pour moi, seul pour la nuit, alors que nous entrions dans la taverne qui reliait l’auberge, Amser fit demander une chambre et lorsque j’alla pour m’en demander une, je sentie mes pieds quitter le sol et me retrouver en deux-trois mouvements sur l’épaule du Terranide, surprise je regarda partout alors qu’il commença à monter les marches, moi grognant légèrement de mécontentement, en lançant un regard de mort avec le signe de mon doigts sur mon à tous les ivrognes qui commençaient à siffloter et glousser à la fin de mon geste!

« Amser! On me lâche! » Dis-je alors qu’il continuait à marcher vers la chambre.

Arriver, finalement, à la chambre, une fois entrée et la porte fermé, mon genou fit ce qu’il aurait être fait et d’un coup je le frappa dans le ventre de celui-ci pour qu’il me lâche. Je pu être remis au sol et je croisa ses bras en enlevant la cape de sur mon dos, dévoilant mes simples habits qui moulait que très légèrement mon corps. Mon regard vogua de gauche à droite, j’observais ce qu’il avait dans cette chambre, chambre tout de même luxueuse car elle avait sa propre salle d’eau qui permettait d’aller se laver dans un meilleur confort que dans une chambre ordinaire. Il y avait dans cette chambre aussi un coffre pour y garder des choses, un sofa et bien  sûr un beau grand lit double qui semblait si confortable…

« Bon! J’aime bien cette chambre, sa doit être le seule de cette endroit qui est ainsi donc je reste, mais deux choses! Je me lave en premier ET et je dis bien ET tu ne regardes pas dans cette pièce, sinon je brûle un à un chaque tentacule que tu possèdes et de deux et bien j’ai le lit et tu as le sofa! Voilà! »

Mettre un peu au clair ce qui devait être dit, j’aimais bien cette chambre, grande, confortable, légèrement luxueuse si on la compare avec le reste de la place. Lentement je partie vers cette autre pièce beaucoup plus petit, fermant le rideau, séparant les deux pièces, qui laissait tout de même voir au reflet des bougies, l’ombre de mon corps sur le rideau, j’eus un tremblement et de la baignoire je fis apparaître de l’eau avec ma magie, la chauffant aussi en même temps. Lentement je fis tomber mes vêtements, jetant toujours des regards furtif en arrière pour être sûr de ne pas me faire approcher et lentement je mis un pieds dans l’eau chaude, frémissant légèrement et lentement je m’y glissa, lâchant un léger soupire de bien-être, enfin un peu de bien dans cette journée remplie de péripétie. Je trembla légèrement, regardant mes bras toujours légèrement bruler, mon visage semblait être redevenu normal, j’eus un soupir de soulagement, lentement mes doigts caressèrent l’endroit marquer sur mon cou des lèvres du Terranide, pourquoi m’avoir fait cela? Petite vengeance? Étrange… Lentement je pris un linge et un savon que je commençai à laver très soigneusement mon corps, prenant mon temps… Si bien, seule dans cette grande baignoire à l’eau si chaude et confortable après une journée d’enfer.

Pourquoi la déposer ou même l'écouter ? Pour qu'elle aille prendre une chambre où il ne pourrait pas la surveiller et pire encore, une chambre toute petite alors que lui était parvenu à en avoir une belle ? Une sorte de suite présidentielle de taverne, oui si on veut, mais de quoi lui permettre d'établir sa petite base tout en prenant soin de lui et de ses armes entre deux missions. Dans ses coffres, des vêtements à recoudre, déjà abîmés par les combats, des éclats d'objets brisés, sûrement attendant d'être analysés et bien entendu, des livres dans diverses langues et divers alphabets accompagnés de cartes, dictant la route au puissant terranide qui se faisait encore embêter par les caprices de la rouquine à laquelle il souriait tendrement, écoutant à moitié car c'était là une chose rhétorique qu'on pouvait attendre d'une femme.

Amser tapotait un peu son ventre, taisant sa douleur car effectivement, il était capable d'en ressentir vu son état de fatigue. Après, c'était sûr que Valiance avait de la force malgré son apparence, cela faisait parti de son charme bien qu'on pouvait parler d'infime partie d'un énorme ensemble. Mais ça aussi il fallait le taire, la vampire le tuerait s'il commençait à la complimenter dans un endroit pareil, surtout que les ivrognes avaient du faire douter la belle en la sifflant et en encourageant le titan à lui faire certaines choses qui se résumaient à 'Bonne chance' et 'Engrosse-la'. Dans ces mots, Amser avait juste retenu le 'Bonne chance' et comprenait pourquoi, toujours tout sourire.

« - Même pas un petit s'il-vous-plaît, mh ? »

Toujours avec son humour pour se détendre, le titan semblait imperturbable et ne perdait jamais réellement le fil.

Mais attendez... C'était autant d'ordre que de défi ! Il ne fallait pas interdire quelque chose à un homme, c'était bien connu car à cause de sa fierté naturelle, il allait se plaire à faire tout le contraire et le petit sourire sur le visage d'Amser en disait long alors qu'il laissait la rousse s'éloigner de lui. Dans sa tête, un petit rire qu'il retenait, joueur sans être pervers. Ironiquement, les nombreux défis qu'il avait détecté lui avaient fait oublier le corps de la draculina, ses formes élégantes et appétissantes devinables à travers ses habits, ses hanches assez larges semblant l'appeler pour faire naître des envies chez le monstre qui se grattait le ventre plus lascivement lorsqu'elle était disparue, pensif si ces dernières impressions. Homme ou gamin ? Il était tout à fait partagé, là était le triste destin des suivants de son grand dieu.

Dans ces deux esprits à la fois, Amser se retrouvait dans la salle de bain, face au rideau où il voyait l'ombre de la suceuse de sang en souriant bêtement, comme fier de sa bêtise. Même sans voire son visage, Valiance avait une aura sensuelle qui parvenait à atteindre le terranide dont le sourire s'élargissait encore un peu plus lorsqu'il se disait que finalement, elle était 'bien foutue' comme le diraient certains villageois un peu saouls de l'étage d'en-dessous. Que devait-il faire ? Lui bondir dessus pour l'embêter ? Non. Si c'était juste pour faire ça, il y avait un moyen bien plus simple !

« - Ah oui c'est vrai, je ne dois pas être là moi. »

Tenter d'être discret pour ensuite parler comme ça à haute voix, c'était clairement une manœuvre pour dire à la demoiselle qu'il était là derrière le rideau mais plutôt que de se faire frapper, le forgeron préférait s'effacer en ricanant de la pièce pour rejoindre la chambre. Bon, il pouvait dès à présent s'effondrer sur le lit et s'endormir mais cette fois, quelque chose le retenait... Galanterie ? Mh. Dans tous les cas, il préférait se diriger vers le sofa, se débarrassant de ses vêtements un par un avant de s'allonger dessus, fesses nues contre le tissu et visage vers le ciel, bras derrière la tête et tout ça alors que les tentacules pénétraient les endroits d'où elles sortaient, rentrant dans le corps du Gris pour s'y cacher et laisser juste des marques sombres sur sa peau. Un mécanisme de défense simple mais pratique si jamais il s'endormait et se faisait surprendre par des esclavagistes, un humain était bien moins intéressant qu'un terranide à leurs yeux en général.

Oh ! Encore une idée farfelue ! Sur les huit tentacules qu'Amser possédait, il n'y en avait que sept et la septième restait libre, comme en manque de sa jumelle. Si elle le désirait, elle la rejoindrait mais plutôt que d'avoir pitié de cette extension de son corps, le terranide l'arrachait dans un petit bruit de craquement. Elle bougeait encore entre ses doigts comme un gros ver noir en caoutchouc auquel on aurait couper la tête. Parfait ! Amser se tournait vers la salle de bain ouverte et bien que de cet angle de vue il ne pouvait pas voire la belle, il lançait juste le tube organique dans la directement pour qu'il soit sur place, s'agitant encore en présentant son extrémité obscène à la jolie qui, d'après ce qu'Amser savait, n'allait pas apprécier le fait qu'un bout de monstre à la forme phallique soit si proche d'elle, surtout dans la tenue où elle était.

« - Bonne nuit, dame Valiance ! »

Demain, la récompense et une nouvelle quête pour ce monstre. Les yeux clos, il était déjà amusé de tout ce qui l'entourait en sentant ses cœurs ralentir à la manière d'une machine se mettant en veille. Oui, les jours à venir allaient être beaux et même s'il ne savait pas où il allait comme ça, tant qu'il y avait des monstres et des secrets, le méchant Amser resterait là. Dans la lumière d'une réalité trop cruelle ou dans la douce ombre d'un cauchemar.

Il était là, je le sens à travers ce rideau, Amser est là, il entre ou il n’ose pas entrer? Il vient surement que pour me taquiner, m’agacer par mon refus qu’il vienne me voir, tous auraient réagis ainsi, comme un enfant quand on dit non, il va faire le contraire et va faire ce qu’on lui as interdit, mais un adulte qui réagissait ainsi est aussi considérer comme un idiot. Cet Amser était donc un idiot? Où comme j’aime bien surnommer ce genre de personne, un imbécile heureux! J’eus un léger rire silencieux à cette penser, il avait un certains charmes dans son idiotie, j’aime bien, mais cela il ne faut pas le lui dire.

« - Ah oui c'est vrai, je ne dois pas être là moi. »

Si j’aurais eu une dague de lancer, je l’aurais aussitôt lancé sur lui, à travers le rideau pour la lui planter droit entre les deux yeux, au moins il se serait arrêter de parler et de dire des âneries qui me firent quand même légèrement rire, mais un rire silencieux. Ah l’idiot… Je l’imaginais bien sortir de là avec un air idiot tout en ricanant légèrement, oui sa serait de son genre, j’en suis sure, j’en eu même un sourire à cette pensée… Lentement je ferma les yeux, prenant mon temps pour me laver calmement, chaque parcelle de mon corps subissait l’assaut du linge imbiber de savon, se sentir propre était un plaisir immense pour moi… Mais cette relaxation prit fin lorsque soudain j’entendis un son, une chose tomber au sol, j’ouvris un de mes yeux et aperçus avec horreur une tentacule… J’eus un léger frison de dégoût face à cette plaisanterie de mauvais goût et je leva ma main vers cette chose et elle se mit à brûler… Lentement…

« - Bonne nuit, dame Valiance ! »

C’est ça, c’est ça! Bonne nuit Imbécile heureux. Je regardais la tentacule bruler et une fois ceci fais, je termina mon nettoyage de corps et sortie lentement, posant un pied au sol et un deuxiême, pris une serviette et essuya doucement mon corps, puis m’en pris une deuxième sec, étrangement mes vêtements avaient disparue, enfin comme d’habitude, ma bague à mon doigts toujours présente me permettant de faire cela. Je sortie de la pièce, apercevant Amser sur le sofa, la serviette autour de ma taille, cachant mes formes à la vue de tous, lentement je m’approcha de lui, ne faisant aucun bruit, en fait non, je m’approcha de la fenêtre près de lui fermant le rideau pour que la lumière ne me frappe pas le lendemain matin…

Je me retourna vers Amser et je rougis rapidement, il était nu, aussi nu qu’un vers, je détourna légèrement le regard et m’approcha de lui rapidement, posant un baiser sur son front murmurant un léger :

« Merci… »

Je le remerciais de son aide, de m’avoir sauvée de ses chasseurs et aussi de son sang qui m’avais sauvée la vie et peut-être la vie de plusieurs personnes… J’eus un léger tremblement et j’alla vers le lit, la serviette tomba au sol et rapidement j’entra sous les couvertes, cachant ma nudité du moment. Je ferma lentement les yeux, mon esprit voguant dans le néant, lentement je laissa mon esprit sombrer pour aller rejoindre le monde des rêves, je m’endormis ainsi paisiblement, espérant de ne pas me faire déranger pendant la nuit… Si fallait que je sois déranger il fallait vraiment que ce soit pour une bonne raison.

À ce qu’on est bien, enfin en sécurité…

Le baiser avait le mérite de faire sourire le monstre qu'on pouvait croire en train de ronronner à l'instant même où les lèvres de la vampire s'appuyaient sur son front. Aucune idée étrange ne lui venait en tête à ce contact bien que ça aurait été facile mais plutôt qu'être un pervers, il préférait être bercé par les nombreuses voix dans sa tête lorsqu'enfin il était dans le pays des rêves. Pour être honnête, Amser avait quelques fois peur de dormir et la présence de Valiance ne l'inquiétait pas, le rassurait même un peu et c'était aussi une des nombreuses raisons qui faisait qu'elle était dans la chambre avec lui. La liste était longue mais allait se rallonger encore si Amser voulait embêter la rousse, ça serait un excellent moyen pour exciter ses méninges davantage. Derrière un visage idiot, un cerveau développé et instruit, en plus d'être autre que celui d'un humain. Tout chez lui était différent si on pouvait l'ouvrir ; deux épaisses colonnes vertébrales et des os solides pour lui offrir une force supplémentaire, deux cœurs lui procurant la puissance et le courage lorsque la situation le demandait, un esprit vif et inhumain qui lui permettait d'être aussi bien un gentil qu'un méchant. Mais à l'instant même, avec un simple baiser, il se sentait proche de cette simple race, et proche des gens bons bien qu'il ne se voyait toujours pas prêter allégeance définitivement à une cause bonne et juste.

Une cause réveillait le terranide cependant pendant la nuit, la quête de confort et de nourriture. Son ventre grognait légèrement, juste émettant un petit son discret et élégant mais il faisait des ravages dans la caboche du titan, un vrai vacarme qu'il ne pouvait plus supporter. C'était toujours amusant de voire la discrétion dont il pouvait faire preuve quand il voulait bien et même en tombant dans les escaliers de la taverne, il parvenait à taire le bruit de sa chute en se rattrapant sur une main, bondissant sur celle-ci pour se rétablir et finir sur ses pattes antérieures, grognant en entendant les petits craquements de son corps fatigué. Manger, il n'y avait pas de quoi manger ici et c'était probablement pour cette même raison que le forgeron parvenait à forcer la porte du bâtiment, sans la briser bizarrement. Lorsqu'on a comme dieu celui des portes, aucune ne résiste, encore plus si on est habile avec les doigts !

L'air était frais, agréable, et réveillait un peu le colosse qui regardait dans toutes les directions. Des animaux nocturnes, pas trop de mouvement. Sûrement le moment des brigands et des monstres mangeurs d'enfant. C'était drôle à dire mais Amser était un mélange des deux, un dévoreur de monstres et de criminels. Tout d'abord, il suivait une créature rampante qui allait elle-même à la chasse, la tuant après qu'elle ait fini de gober un humain. Une sorte de serpent farci si vous voulez, serpent dont il ne restait qu'une trace sanglante au sol quand le forgeron avait fini avec, ayant mangé jusqu'à ses os. Le bruit avait amené trois gardes aux esprits lubriques qui tiraient derrière eux une jeune femme, une voleuse de pommes pour être exact. Après le passage du terranide, il ne restait plus que trois tâches rouges et une femme à la mémoire confuse, courant se réfugier dans une ombre en faisant fuir quelques rongeurs qui étaient attrapés au passage. Cette fois, pas de tâche pourpre, ils étaient trop petits pour qu'en plus le monstre en perde une miette.

Qu'est-ce qu'il était ? Le sommet d'une chaîne alimentaire et un cauchemar, un tas de tentacules qui grossissaient par endroit alors qu'il se plaisait à dévorer encore des créatures et des humains, ainsi que des représentants d'autres races peu chanceux. C'était toujours curieux de voire ce phénomène, ses extrémités noires qui pouvaient devenir tout et n'importe quoi, ici des pailles pour le sang et là-bas des bouches broyeuses d'os qui permettaient à Amser de s'alimenter plus rapidement ou à lécher le sol quand les flaques d'hémoglobine étaient trop importantes. Vous trouvez ça moche ? Ce ne l'était pas plus qu'un enfant léchant son assiette parce qu'il aimait bien le goût. Ce n'était pas du cannibalisme, ni même de la cruauté, juste une normalité qu'imposait les lois de la nature et après tout, c'était aussi un moyen de faire baisser la criminalité en évitant de remplir des cages assez malpropres comme ça.

Une fois le corps bien chaud de tous ces repas improvisés, le monstre se dandinait en volant un bout de tissu pour essuyer sa peau souillée, arrachant simplement ses tentacules qui devenaient trop menaçantes à force de se nourrir. Des preuves ? Vous déconnez ? Elles fondaient une fois au sol pour ensuite s'évaporer et Amser n'était plus qu'un humain satisfait de grande taille revenant au bercail comme après une soirée un peu trop arrosée.

« - Burps. »

Son odeur ? Valiance n'allait pas trop s'en plaindre. C'était principalement de la chair de créatures vivants dans les terres désolées qu'Amser avait mangé, les humains ingurgités de la même manière n'étaient qu'une infime partie et au fond, une goutte se noyant dans un océan. Bon, d'accord, pas un océan mais plutôt une petite mare.

Maintenant qu'il était heureux, il pensait dévaliser du fromage chez un marchant mais se retenait. Cela constituerait son petit-déjeuner 'normal' et 'véritable' de la journée et ce qu'il mangerait devant le regard des autres. Ce que le terranide devait faire, s'était se reposer et il était vite dans sa chambre après avoir fermé derrière lui toutes les portes comme elles l'étaient à l'origine et s'être rincé de partout dans la salle de bain à l'eau froide, pour paraître propre et avoir une peau semblable à celle d'un bébé, toute douce et à la bonne senteur d'homme sortant d'une douche. Le sofa ? Il ne lui faisait pas envie mais par contre, la petite draculina dans le grand lit moelleux plus. Dans sa digestion, le monstre ne voulait pas réfléchir et se couchait juste à côté de son invitée une fois à nouveau totalement déshabillé, ne se blottissant pas contre elle car d'instinct il savait qu'il se prendrait un coup dans la gueule, dormant juste en ronronnant un peu. Il fallait aussi s'attendre à des problèmes vu qu'il remuait un peu dans son sommeil, et probablement que Valiance allait devenu son doudou qu'il câlinerait à son réveil. De gré ou de force !

Le sommeil, état magnifique que pouvait rencontrer notre corps quand il est si fatiguée! Je l’avais bien mérité ce repos, cela faisait si longtemps que je n’avais pas couché dans un lit si confortable et que je n’avais pas à monter la garde pour ne pas me faire égorger ni attaquer par une bête sauvage, je me sentais étrangement en sécurité malgré ce Terranide tentaculaire si près de moi, j’étais heureuse. J’eus un léger frison pourtant, un frison de froid et malgré tout je m’étais endormie dans un calme délicieux que mon corps fus heureux de trouver. Que c’était bon les rêves pour une des rares fois que je m’y laissais engouffrer et que je le désirais…

Ses douces plaines nocturnes qui ne dévoilait aucun bruit, aucune bête, seulement moi sous cette lune si brillante de ciel étoilés, je fixais toujours ce ciel que j’ai toujours autant admirer, le doux vent frottant mon délicat visage, le repos d’un rêve si délicat dans une endroit que je me sentais à l’aise, dans la nature…

Mais, mon sommeil fut perturber, je restais endormie, mais ce fut un léger cauchemar qui vint harceler mes songes qui était pourtant si paisible…

Ses chasseurs qui tout d’un coup avaient apparurent dans mon songe et qui me courait après, j’avais peur, mon cœur se glaçait sous la fuite…

Lentement mon corps bougea dans la réalité sans remarquer la nouvelle présence à mes côtés, mon corps s’approchant de cette source de chaleur et je m’y colla légèrement, frissonnant légèrement de froid et de peur pour finalement sentir un bras m’entourer… Mais le cauchemar en disparue grâce à cette simple source de chaleur et je pus que mieux me reposer… Reprendre toute mes forces comme j’avais si grand besoin en se moment, enfin un moment de pure détente… Enfin… 

L’odeur de l’herbe sous mes pieds nues, cette odeur naturel à mes narines, tout étais si exceptionnel, le plus beau des songes étaient de retrouver la nature à son meilleur…

Le temps passa doucement pour que le matin commence lentement à arriver sans qu’aucun rayon ne passe à travers les rideaux et ose déranger ma personne, ce fut plutôt une sensation très étrange qui parcourut mon corps, lentement j’ouvris les yeux, les cligna deux trois fois, je voyais que du beige, mon nez légèrement écraser sur une douce surface de peau… Je clignai à nouveau des yeux et je me mis à rougir intensément, j’étais coller contre Amser! J’étais rouge de timidité et je ne savais pas quoi faire, je n’osais pas bouger, j’étais bien et pourtant je me sentais étrange… C’est la première fois que je suis aussi près d’un homme… Nu qui plus est, tout comme moi…

« A….Amser… » Chuchotais-je

Je tremblai légèrement, j’étais terriblement gênée d’être dans cette position, pourtant je m’y sentais bien, toute mes formes coller contre lui, je sentais même cette chose, toucher mon corps, j’en étais bien évidemment encore plus gênée… Tout mon caractère que je voulais si dure se brisa pour démontrer un côté de moi timide, gênée et qui semblait si petite… Mon regard rougeâtre l’observant, frissonnant à nouveau…

« Am…ser… Ré…Réveille-toi…Je t’avais dit de pas venir dans le lit! »

Je poussai légèrement son torse de mes doigts, voulant le réveiller, car il semblait fort endormi, j’étais si gênée que j’en perdais mes moyens… Surtout d’être nue et que lui aussi soit nu, si près l’un de l’autre pour la première fois de ma vie…

Elle était tout contre lui dans une position assez amusante au départ. Comme celui des petits cochons, son nez était écrasé légèrement contre le torse du colosse qui lui dormait d’un profond sommeil, un peu comparable à celui des millénaires dragons qui veillaient éternellement sur leurs trésors. Dans notre cas, le trésor semblait être la vampire qu’Amser ne voulait pas lâcher tant qu’il était dans ses songes, trop solidement tenu à elle bien qu’il ne lui restait plus qu’un seul bras pour le faire.

Le second, et cela pouvait paraître dégoûtant pour ceux qui n’étaient pas habitués, semblait avoir repoussé de quelques centimètres et l’extrémité tranchée ressemblait davantage à un amas de petite bulle qu’au déchirement d’hier. Heureusement maintenant pour les esprits les plus sensibles, un bout de drap cachait cette part du corps blessé du terranide qui ronflait très légèrement, un peu comme un gros chien dormant bien à l’aise dans son panier car oui, il ne fallait pas l’oublier : c’était son panier, pas celui de Valiance qui semblait être plus qu’étonnée de le trouver là.

La belle était gênée et cela se comprenait, elle tentait même vainement de se défendre en repoussant le mâle qui ouvrait un œil, distrait par un rêve encore à moitié présent dans son esprit, et il souriait juste comme ravi de la nuit qu’il avait passé. On pouvait dire que son imagination l’avait gâté, ou bien on pouvait aussi être au courant de sa virée nocturne et de son ventre plein, chose qui était invisible à l’œil nu mais que Valiance pouvait peut-être détecté en voyant le sang du monstre dirigé vers son ventre, preuve d’une activité de digestion chez lui. Mais en attendant, Amser semblait juste content et penchait un peu la tête pour regarder la rouquine qui était plus petite que lui, même ainsi allongée. Visiblement, si la tête du terranide était au niveau des coussins, celle de la draculina était plus basse et pour reposer sa tête, elle avait choisi la musculature de son partenaire de chambrée qui baillait légèrement, passant sa dernière main dans les cheveux de la timide en reprenant lentement ses esprits.

« - Mh ? Oh, j’ai dû glisser ou quelque chose comme ça… »

Le monstre riait un peu de son excuse, le ‘J’ai glissé chef’ n’avait jamais réellement fonctionné mais ça n’empêchait pas notre ami de l’utiliser bien souvent lorsqu’il était dans une situation inexplicable en étant honnête. Et pour être sincère, il était plus ravi que désolé en admirant la vampire au réveil, surpris de la chaleur qui dégageait le corps collé au sien. Oui, pour lui les vampires étaient des morts-vivants et leurs peaux devaient être froides en conséquence, mais ça ne semblait pas être le cas pour l’instant mais c’était vrai aussi que les rares contacts physiques qu’il avait eu avec eux avaient été aussi brefs que brutaux.

Pourquoi être gênée ? Parce que Amser, comme beaucoup d’homme le matin, avait le chapiteau comme on disait dans certains bourgs ? Il s’en foutait, mais alors là complètement, tirant même la jolie sur lui pour remplacer le matelas et l’allonger sur son torse et son ventre musclé sans être forcément extrêmement dur, une petite touche de gras pas trop dérangeante étant là pour amortir les chocs et le tenir à l’abri du froid. Inutile de préciser que le forgeron n’était pas obèse, cela se voyait, mais c’était aussi son amour de la nourriture qui l’empêchait d’être tout en muscle, de plus de son dégoût pour ce genre de physique qui ne respirait pas assez le naturel pour lui. Des petits poignets d’amour, c’était bien plus mignon que la plupart des atouts des femmes qui se croyaient fatales.

La femme fatale sur Amser avait toujours ses doigts sur son torse, entraînée sur lui sans qu’il n’ait pris la peine de changer de position et à présent, c’était à son tour de la palper un peu. Après un rapide tour sur la nuque, l’homme descendait ses mains sur le dos un peu halé de Valiance, caressant sa peau du bout des doigts, dessinant des petites formes simples, des petites fleurs ou encore des nuages, écrivait des lettres dans n’importe quel alphabet et dans n’importe quel ordre, juste pour varier les caresses sur l’épiderme de son invitée et l’aider à se concentrer sur autre chose que le relief du matelas vivant qu’il était vite devenu.

« - … Vous voulez partir chercher la récompense tout de suite ou pouvons-nous rester encore un peu au lit ? Il fait bon ici, nous pourrions y aller plus tard dans l’après-midi une fois que le Soleil commencera à descendre et profiter de la journée pour nous soigner et nous renseigner sur ces chasseurs… »

Le niveau de gêne que j'avais à ce moment était terriblement élevée, je ne savais pas quoi faire, je regardais partout sans comprendre, sentir son corps aussi près du miens, était étrange, mais pourtant je me sentais bien, très bien même, étrange non? Je me sentais protéger de tout problème... Je regardais partout, pour regarder par la suite cet Amser qui se réveillait lentement. Il pencha sa tête pour me regarder et bailla comme s'il n'y avait rien là! Lentement l'homme blesser vint passer sa main dans ma longue chevelure de feu, j'étais très gênée à ce moment, car il ne semblait pas vouloir trop se déplacer, même si j'étais extrêmement intimidé à ce moment-là.

« - Mh ? Oh, j’ai dû glisser ou quelque chose comme ça… »

Elle fit une légère grimace à ses mots, glisser? Et atterrie dans cette position? Impossible! Tout à fait impossible! Il mentait! Il était venu me rejoindre pendant que je dormais! Je dors tellement dure en plus! Il rit de ses mots, voilà, il venait de dire dans ce moment qu'il avait menti, mais je ne sais pas pourquoi j'en ris doucement aussi, enfin plus silencieusement qu'autre chose. Mon regard l'observait, j'étais calme, mais mes joues étaient loin de l'être, rouge intense qui semblait ne pas vouloir redevenir normal. Je sentais qu'elle chose que j'avais jamais vue ni toucher qui touchais mon corps, je savais ce que s'était, mais je tentais de l'ignorer, beaucoup trop timide, mais pourtant je le sentais sur moi et je ne réussissais pas à l’ignorer…

Lentement il me mit sur lui, lui sur le dos, moi positionner sur lui, mon corps contre le siens, mes formes coller contre lui. C'était si gênant... Et pourtant je ne désirais point m'échapper en ce moment, voulant rester là, contre lui à l'observer. Lentement sa main vint dans mon dos, un frison parcourant celui-ci alors que ses doigts se mirent à dessiner nombre de symbole du bout de ses doigts, me faisant frissonner d’un terrible plaisir, mais mes joues continuaient d'être rouge dû à la timidité. Pourquoi à cet instant je ne désirais point partir de son torse, partir me rhabiller rapidement pour cacher ma nudité? Je ne savais point.

« - … Vous voulez partir chercher la récompense tout de suite ou pouvons-nous rester encore un peu au lit ? Il fait bon ici, nous pourrions y aller plus tard dans l’après-midi une fois que le Soleil commencera à descendre et profiter de la journée pour nous soigner et nous renseigner sur ces chasseurs… »

Mon regard l’observait sans rien dire, mon corps bien coller contre son corps, j’osais que le silence en ce moment même, lentement mes doigts caressèrent son torse, tout doucement, j’observais calmement son visage, glissant rapidement une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille pointue, mes yeux le regardant attentivement d’un regard étrangement très doux, je ne sais pas pourquoi j’étais ainsi mais mon cœur battait doucement, ainsi sur lui je me sentais si étrange et si bien…

« Et bien… Mon cher Amser… Nous pourrions rester ici encore un peu… Nous sommes bien, alors pourquoi ne pas profiter de ce matin pour… ce reposer? Hum? Qu’en dis-tu ? »

Je le regardais toujours, je bougeai légèrement, sentant cette chose dure et tendu sur mes fesses, j’étais légèrement… Non je rectifie, j’étais extrêmement gênée par cette chose, car j’imagine que vous avez pu le remarquer, mais je suis toujours vierge, jamais un homme s’est approchés ainsi de moi et que je me sente si attirer par lui, mais je ne sais pas si j’osais en vouloir plus, vouloir toucher plus le corps de ce sauveur, je désirais, mais je craignais le rejet, une inquiétude? Oui. Mes doigts caressant toujours légèrement son torse, d’une façon douce et timide.

« Amser… »

J’avais murmuré son nom sous un doux murmure, remontant légèrement pour retrouver mon visage directement au-dessus du sien, mon regard droit dans les siens, je tremblais légèrement, osais-je ou oserais-je pas? Je ne sais pas si je devrais, je craignais? Oh oui, je craignais de plus en plus, mon cœur battait fortement dans mon corps, je sentais mon corps vouloir aller se cacher dans un coin le plus sombre possible pour tenter de cacher cette gêne qui harcelait tout mon âme. Je soupira légèrement et je pris mon courage entre mes doigts et je fis ce que j’osais point faire, j’approcha lentement mon visage de celui d’Amser, assez pour que nos deux visages soit si près que nos souffles se touche et que finalement nos lèvres entre en contact pour un doux baiser qui ne dura que qu’elle que seconde avant que je retire mes lèvres, mon visage rouge, et cherchant mes mots pour finalement dire :

« Par…Pardonnez-moi… je ne sais pas ce qui m’a pris… »

Un échange particulier qu'était les battements de cœur des deux êtres. Au-dessus, il y avait Valiance qui avait derrière ses seins fermes quelque chose qui battait et contre ça, une masse de muscle qui battait par deux endroits différents, preuves d'une différence fondamentale entre Amser et un être humain normal mais cela, la draculina l'avait remarqué depuis longtemps maintenant. Elle était gênée, timide et jolie, pas parce qu'elle était surprise d'être sur un monstre mais plutôt parce qu'elle le considérait comme un homme et cet impression, Amser la ressentait et en était flatté, taisant le secret découvert en admirant la rouquine qui prenait doucement ses marques sur lui avec lenteur et sûreté.

Les mots de la vampire aidaient le terranide à sourire plus honnêtement car c'était vrai que c'était amusant de la voire s'adresser à lui de la sorte alors que quelques secondes avant, elle l'engueulait d'être venu dans le lit sans avoir son accord. Aucune raison de se moquer, juste une raison pour l'apprécier un peu plus et venir placer sa main à l'arrière de la tête rousse pour la caresser, la décoiffant un peu et remettant ainsi la mèche rangée à son endroit initial, pour embêter Valiance qui recevait en compensation un massage crânien doux et attentionné de la part de l'idiot qui lui servait de matelas et pour encore un petit moment d'après ce qu'Amser avait compris. Valiance voulait se reposer et c'était vrai également que le jour était aux vampires ce que la nuit était à la plupart des races de Terra alors c'était en toute logique que le mâle acceptait d'un acquiescement de tête la proposition, docile et tendre à la fois, soumis même si on voulait pousser à l'extrême.

« - Tout ce que vous voulez. Nous pourrions... Nous reposer, mh ? »

Cette hésitation qu'Amser avait imité avait comme un arrière goût de perversité qu'il cachait derrière un sourire tendre mais même celui-ci n'était pas suffisant pour cacher son sexe dressé entre les jambes de la rousse qui pouvait le sentir ainsi contre ses fesses, chaud et accueillant, même pour la vierge qu'elle était d'après ce qu'on pouvait voire. Bien entendu, son derrière n'était pas la seule partie embêtée, la base du pénis du terranide était bien placée, très bien même, juste bloquée entre les lèvres de l'intimité de la vampire qui l'embrassait ainsi d'une manière obscène peut-être involontaire. Résultat ? Le barreau de chair s'élargissait, s'allongeait et caressait la peau de Valiance en la remontant, pour bien expliquer l'effet ressenti et protégeant peut-être sa virginité, le modèle étant à l'échelle de son propriétaire, grand, épais, puissant.

Valiance remontait le corps de son partenaire de chambre dans une longue caresse et ce dernier se concentrait sur sa poitrine dont les bouts frôlaient sa peau et l'intimidait légèrement, moins encore que ce regard qu'il croisait finalement en voyant que la vampire attendait quelque chose de sa part. Pleine d'un désir qu'il ne parvenait pas à identifier et d'une peur qu'il pouvait comprendre mais dont il ne voyait pas encore la source. Elle était si mignonne, si proche de lui, était-ce vraiment ce qu'elle voulait ou était-ce un coup de folie de sa part ? Lorsqu'il y pensait, il voyait encore cette fille boudeuse dans la petite grotte qui voulait à tout prix couper le monde en deux pour être loin de sa personne et maintenant, celle-là même l'escaladait et menaçait de l'embrasser ?

« - Oui, dame Val-... ? »

Un baiser. Ces lèvres étaient douces et savoureuses, bien plus que n'importe quel plat que le terranide avait pu goûter mais encore d'une autre manière et bien que ça avait été bref, le goût restait sur la bouche du monstre qui dévisageait sa partenaire qui était en train de mourir de honte après son acte insensé. Elle avait beau ne plus être plaquée à lui, il pouvait sentir ses battements de cœur inquiets contre la peau de son bas ventre où le contact était toujours présent et il écoutait ses excuses... A moitié seulement parce que ce n'était plus vraiment ce qui comptait.

C'était vraiment un drôle de matin.

« - Dans ce cas, pardonnez-moi aussi et donnez moi des directives. Si c'est ce que vous désirez, cela pourrait nous permettre de passer une bonne journée et pour être totalement honnête avec vous, j'en ai envie aussi. Héhé. »

L'homme ne savait pas quoi faire en réalité. Il ne voulait pas l'ignorer en ne faisant rien, ce serait la repousser par omission, mais il ne voulait pas risquer non plus d'aller trop loin alors il lui avait demandé de le diriger dans ce qui allait suivre. Pour la première fois de sa vie, cependant, Amser choisissait de prendre le juste milieu. Lui qui était si extrême d'habitude se contrôlait et relevait son visage jusqu'à celui de la draculina jusqu'à ce qu'une main sur le menton de cette dernière l'oblige à faire face au mâle qui répétait son 'Héhé' en s'approchant de plus en plus jusqu'à lui offrir finalement le baiser tout comme elle l'avait fait un peu plus tôt. Le baiser se voulait doux mais le terranide avait du mal à se contrôler, un peu surpris en réalité de sentir des lèvres bouillantes de vie alors que pour lui, un vampire se devait d'être froid même à cet endroit, c'était en réalité une bonne surprise qui le rendait plus tendre dans cet échange au point que sa langue partait à la rencontre de celle de Valiance.

Pas la peine en réalité de se retenir ou même de réfléchir, tout venait naturellement dans une situation pareille où le terranide se redressait comme pour attraper plus solidement la bouche de la vampire, soupirant d'aise en se laissant à nouveau envoûter par le goût de Valiance. Bien vite, il était en position assise, la main solidement attachée à la fesse de sa partenaire de chambrée pour éviter qu'elle ne bascule en arrière et pour la maintenir contre lui. Si son cœur était alerté par cet acte de son partenaire, ce dernier voulait qu'elle sache qu'elle n'était pas seule à être dans cet état second. Ses cœurs pulsaient avec force et son torse était secoué à cause des battements. Sûrement un peu de peur, mélangée au plaisir d'avoir cet échange avec une si belle femme dont la langue se faisait légèrement agressée par celle de l'idiot collé à présent à sa poitrine, l'invitant à se blottir un peu plus contre ses muscles afin qu'elle profite de sa chaleur et tout l'amour qu'il se sentait prêt à offrir. Ce n'était pas un acte de compassion, Amser ne voulait pas faire ça pour rassurer la rousse. Ce n'était pas non plus juste un acte régi par la logique comme on pouvait s'y attendre de la part d'un suivant du dieu Lanos. Non, ce baiser aussi passionné qu'il était était son choix, le seul qu'il prenait le temps d'envisager car l'envie des lèvres de Valiance était devenu trop grand depuis qu'elle lui avait permit d'y goûter une première fois.

Une douce chaleur prenait soudainement mon corps avec fureur et terreur, parcourait chaque partie de mon corps pour faire réveiller un désir  jamais découvert par avant qui faisait que naître en cette douce mâtiner, qu’elle était cette douce chaleur qui ravageait mon corps? Qui venais hanter ma tête. La chaleur des lèvres de l’homme toujours sur les miennes, j’étais gênée par le geste que je venais de faire et en plus il  me dévisageait, c’était si gênant, je devrais aller me cacher pour cette affreuse gaffe, je n’aurais pas dû m’écouter! Je n’aurais pas dû faire cela, je dois passer pour une terrible idiote.

« - Dans ce cas, pardonnez-moi aussi et donnez-moi des directives. Si c'est ce que vous désirez, cela pourrait nous permettre de passer une bonne journée et pour être totalement honnête avec vous, j'en ai envie aussi. Héhé. »

Lui donnez des directives…? Il ne me refusait pas? Je tremblais légèrement, un peu de peur, un peu de stress, un peu de tout en fait. J’étais inquiète de nature, j’ai toujours suivit mon instinct dans les moments incertains, mais cette fois j’avais peur de la suivre, peur de faire une bêtise idiote qui pourrait me faire paraître aussi idiote. Amser posa alors ses doigts sur mon menton, le relevant pour faire face à son visage qui me regardait, toujours se même son qu’il faisait, ce fameux héhé, qui avait le don de me faire légèrement rire. Il s’approchait dangereusement de mon visage, puis ses lèvres attrapèrent les miennes dans un doux baiser, mes joues éclatant de rougeur!

Sa langue vint alors s’infiltrer dans ma bouche, entrainant alors une gêne plus qu’élever, je frissonnais légèrement d’une douce sensation. Lentement il commençait à se redresser, un léger soupire vint sortir de mes lèvres avant que son baiser prenne encore plus d’ardeur, sa main se glissant sur l’une de mes fesses, la serrant doucement, je me laissais faire, envouter par ses lèvres si délicieuse, mon corps vibrant de plaisir à toute ses sensations qui venait se saisir de mon corps. J’adorais cela! Finalement en position assise et moi à genou, nos bouches toujours liés par lèvres et par langues, nos corps coller ensemble, je tremblais d’une envie qui naissant de plus en plus, mon corps tentant de ce coller un peu  plus à son corps si délicieux. Lentement je séparai nos lèvres pour murmurer un doux mot :

« Am…ser… »

Mais mes lèvres revint à la charge, l’embrassant d’une fougue surprenante de ma part, les joues rouges, mon corps frissonnant légèrement, mes doigts allèrent doucement caresser son dos qui sous ma surprise n’avais plus de tentacule! Étrange… Mais ce n’était pas le temps de poser des questions, autre chose était dans mon esprit et semblait beaucoup plus importante que ses tentacules disparues. Lentement ma langue vint passer les lèvres du géant, venant la réclamer pour une douce danse, cette chaleur, cette douceur, c’était si nouveau, si beau et si délicieux, j’en désirais plus, oh oui tant plus…

L’une de mes mains se glissa dans mon dos pour lentement aller osez toucher cette chose qui était rendu si dure, elle était imposante et si chaude, je la caressa du bout de mes doigts, hésitant encore. Puis doucement je la pris en main débutant de doux et léger va et viens de ma main, rougissant toujours tout en l’embrassant, ses lèvres étaient une véritablement drogue, je cherchais toujours en m’en saisir, mon corps se collant un peu plus à lui, je commençais même à me sentir étrange entre mes jambes, une humidité étrange qui me fit frémit. Est-ce normal? Je ne sais pas, peut-être est-ce une chose qui se produit quand on commence à être exciter? Je ne sais pas.

Finalement mes lèvres se séparèrent de leurs amis et pour aller poser un léger baiser sur son oreille avant de murmurer doucement d’une voix qui se faisait douce et timide :

« Guider moi Amser… Fais de cette partie, un moment inoubliable… pour moi… pour toi… Fais-moi connaître tous ses plaisirs que je ne connais pas, dit moi ce que tu voudrais que je fasse pour te faire plaisir et fais-moi découvrir ce qui me ferais plaisir… »

Je rougissais à mes paroles, me collant encore plus à lui, je ne savais tellement pas quoi faire, je lui laissais guider le début de cette dance de plaisir… Qu’il me fasse découvrir ce que c’était cette chose que tous raconte si merveilleux…

Hohoho. Il avait juste fallu à Amser d'entrer dans le grand lit pour avoir des délicieux bisous de la part de la draculina et cette nouvelle n'était pas une insulte, loin de là, mais plutôt une bonne nouvelle en soi, surtout pour Amser. S'ils venaient à se revoir, il aurait ainsi une excuse magnifique pour partager sa couche avec elle : l'envie de ses lèvres. Quelque part, l'impression que cette sensation était réciproque se faisait ressentir et les cœurs du titan n'étaient que plus comblés de joie, comme s'il ne s'était pas senti aussi léger depuis longtemps.

Entendre son nom murmuré ainsi avait également son petit effet et les tremblements de Valiance se propageaient avec rapidité sur sa peau, contaminant le terranide par la même occasion qui se laissait aller par la suite à avoir quelques frissons en se collant d'avantage à son corps. Il avait chaud et c'était peut-être la lumière tamisée qui passait par la tenture qui faisait cela, le point positif était que cela permettait d'avoir une ambiance sensuelle et romantique tout en évitant à Valiance de flamber. Ce qui aurait été -je pense- moins mignon pour la scène en elle-même qui plaisait parfaitement à Amser dans ces conditions. Il n'y avait pas besoin de pétales de rose ou quoique ce soit... Juste comme ça, c'était très bien. Bon, d'accord, son second bras lui manquait légèrement sur le coup, enlacer Valiance complètement aurait été une chose agréable mais une chance qu'il avait et pas les autres, il pouvait guérir de ce genre de tare et donc, en conséquence, les câlins en bon et due forme n'étaient pas si loin que ça !

Une main, la seule en réalité du terranide, venait donc caresser la joue de la vampire lors de ce délicieux baiser, voulant la rassurer tout en prolongeant cet ébat de langue qui plaisait de plus en plus aux deux protagonistes qui ne semblaient pas s'en lasser de toute évidence. Quand est-ce que cela allait finir ? Lui ne pouvait pas mourir de faim ou de soif, même la fatigue ne pouvait pas avoir raison de lui alors s'il devait passer une éternité contre les seins de la belle, ça lui allait. C'était la seule chose à laquelle il pensait sur le moment et ça lui allait.

Dans toute cette transe sucrée, Amser avait oublié de surveiller les mains de sa belle rousse et il sursautait comme un débutant lorsqu'elle établissait le contact. Ses doigts si fins dansaient sur la peau de son membre tendu et des rougeurs se faisaient de plus en plus évidentes sur les joues du monstre qui interrompait le baiser pour réfléchir, comme pris dans la panique de l'urgence. Il fallait bien agir mais qu'est-ce que c'était que 'bien agir' dans une situation pareille ?! Une femme sur lui le désirait et il la désirait comme un fou, son bas ventre chauffant d'envie contre celui de cette chasseuse de prime qui lui semblait bouillante malgré que son état à lui ne valait pas mieux. Que faire que faire ?

« - Vous... Vous n'êtes pas obligée, dame Valiance. Je ne suis peut-être pas le bon pour un corps si délicat... »

Valiance l'embrassait encore alors qu'il tentait de protester et lui ne râlait pas, juste heureux d'avoir eu pareille réponse, si savoureuse et si directe tout en étant silencieuse. Il lui suçotait un peu les lèvres comme un bonbon, laissant un bruit humide s’échapper de ce petit jeu qui le faisait sourire d'une manière douce et franche à la fois. Il était séduit, c'était l'une des choses dont on pouvait être sûr.

Excité ? Le mot était faible et la nouvelle de la virginité de Valiance ne faisait qu'aggraver la gêne qui s'était enfin établie dans l'esprit du terranide qui en tremblait légèrement, de peur surtout, la base du sexe légèrement humide à cause de celui de sa partenaire potentielle qui démontrait ainsi son envie de partager un moment tendre avec lui. Que devait-il faire ? Il fallait mieux qu'elle se soit entachée d'un homme moins grand que lui et il se sentait juste ridicule avec ses deux mètres de haut passés et son membre qui respectait les proportions d'une manière même flatteuse. Y aller doucement ? Très doucement alors.

« - Si vous avez un doute ou si vous avez peur, arrêtez moi. D'accord ? »

Amser prenait délicatement la main de sa compagne pour l'embrasser doucement, passant ses lèvres sur chacun des doigts de cette main avant de bifurquer sur le dernier pour déposer un baiser tendre sur le haut de son sein, la poussant encore son corps contre le lit pour l'allonger avec une petite fougue amortie grâce au bien fait du matelas. C'était l'un des intérêts des chambres un peu plus chères, on pouvait sauter ici et jouer au trampoline plus facilement que sur une banquette dure comme on trouvait dans certains établissements, la vue de Valiance subissant ce phénomène faisait légèrement rire le forgeron qui se souvenait pourquoi il avait été tenté par ce lit la première fois. Un grand gamin qui acceptait de faire tomber le masque quelques instants l'histoire de prouver qu'il était un homme, un vrai, au goût de Valiance du moins il espérait.

Le ventre de la suceuse de sang était lisse et beau, complètement guéri des précédentes brûlures et c'était une chose qui rassurait bien le terranide qui se penchait sur ce dernier pour lui offrir un petit bisou suivi d'un mordillement qui se voulait gentil, charmé par la 'pièce de viande'. On ne pouvait pas vraiment s'attendre de sa part qu'il se jette juste sur la rouquine et qui lui fasse l'amour comme un sauvage, il semblait plutôt vouloir prendre son temps, déposant sa bouche sur sa peau en descendant progressivement jusqu'à finalement finir par les fesses qu'il garnissait ainsi de baisers ainsi que l'intérieur des cuisses, ses doigts épais et longs commençant déjà à masser la vulve de Valiance, l'index concentré sur le clitoris afin de l'aider à entrer dans ce curieux jeu auquel ils devaient participer tous les deux. Juste profiter d'une demoiselle sans lui rendre la pareille n'était pas dans les habitudes et les envies d'Amser en réalité et la vampire allait s'en rendre compte. Sauf bien sûr s'il se débrouillait très mal, chose bien possible aussi...

« - Si cela vous gêne... »

Amser se répétait ? Cela prouvait au moins qu'il s'inquiétait à propos de la vampire dont il écartait lentement les lèvres intimes, curieux malgré tout. Oui, l'hymen était là où il devait être, à quelques centimètres de l'entrée et maintenant qu'on en était sûr, lui n'était plus sûr de rien. 'Y aller doucement' s'était-il dit et il était temps de prouver qu'il comprenait les mots qu'il s'était dit tout bas. Sa langue sortait lentement de sa bouche, sans chercher à se montrer extraordinairement longue comme elle pouvait l'être, elle voulait juste ressembler à une langue humaine, et commençait à lécher l'intérieur des cuisses de Valiance en remontant vers son antre, faisant vite briller les lèvres de salive pour titiller le clitoris de son bout vers la fin. La fin ? Pas vraiment. Un regard pervers et doux s'abattait sur la jolie qui voyait son bouton de plaisir aspiré entre les lèvres du monstre qui le suçotait ainsi quelques secondes avec la peau qui l'entourait, l'harcelant amoureusement dans sa bouche avec toujours cette même langue qui en profitait pour la masser à cet endroit, le terranide gémissant d'excitation et de joie au goût de sa belle.

Sans tenir à être spécialement pervers, il trouvait que toutes les lèvres de la rouquine avaient bon goût.

Lèvre si douce, cœur si battant, j’avais si chaud à cet instant, si grand désir face à cet homme si mystérieux et pourtant j’en étais si attirée.  Mes lèvres ne pouvait le quitter, je l’avais même coupé dans sa phrase, qu’il taise ses paroles et prennent ses jumelles qui désire tant qu’être unis aux lieux de dire des âneries pareils! Si je réagissais ainsi c’est parce que ça me dérange pas, j’ai le droit de faire ce que je désire, non? Et en ce moment ce que je désirais c’était lui et seulement lui, sentir ses mains contre mon corps, ses lèvres contre les miennes et qu’il taise cette chaleur qui prenait tout mon corps sauvagement. Un léger suçotement à ma lèvre inférieur qui me fit frissonner légèrement, léger sourire affichant sur mes lèvres rosée.

« - Si vous avez un doute ou si vous avez peur, arrêtez-moi. D'accord ? »
« D’accord… » Chuchotais-je

Lentement il prit ma main qui caressait son membre et il vint poser un doux baiser qui me fit légèrement frémir, ses lèvres étaient si chaude et passèrent alors sur chacun de mes doigts, y glissant doucement, cette vision me fit doucement frémir et je me mordis légèrement la lèvre. Alors que ses lèvres passèrent mon petit doigts, ils continuèrent leurs chemin jusqu’à mon sein qu’il vint doucement embrasser sur mon haut, mon sourire s’étirant un peu plus alors qu’il me bascula pour que je me retrouve le dos contre le lit, lui par-dessus moi. Une légère rougeur vint reprendre mes joues en le regardant de meilleur vue. J’étais un peu angoissée par un stress, je craignais la suite et pourtant je l’attendais avec une envie si nouvelle…

Lentement ses lèvres continuèrent leurs douces descentes, allant doucement vers mon ventre, un frison vint secouer tout mon corps, comment est-ce que de simple lèvre puisse me faire un tel effet? Lentement ses lèvres vinrent se poser un peu plus haut que mon nombril pour m’y faire un doux baiser, puis légèrement mordiller ma peau, puis elle revint à la charge dans une douce descente… Un doux baiser sur mes fesses alors que je sursauta en sentant ses doigts se poser sur mes lèvres intimes, une rougeur revint attaquer mes joues avec plus de couleur, un léger soupire parcourut mes lèvres pour y faire dévoiler un doux plaisir en sentant l’un de ses doigts attaquer une zone très sensible de douce caresse qui semblait faire devenir mon corps de plus en plus sensible à chaque seconde, mais qu’il était habile!

« - Si cela vous gêne... »
« Arrête… Mmm…cela est normal…non..? » Chuchotais-je à nouveau

Il tira légèrement sur mes lèvres, semblant regardé qu’elle que chose, il voulait voir si j’étais vierge? Alors il verrait que je le suis à 100% Enfin, on peut voir cela? Surement s’il regarde… Lentement je m’étais placer sur mes coudes pour regarder ce qu’il allait faire et j’aperçus sa langue… Non, il n’allait tout de même pas…? Si…

Sa langue vint alors caresser l’intérieur de mes cuisses, un long frison parcourant mon corps à cette instant, cette langue faisait une lente et délicieux monter vers mon antre si privée qui n’a jamais eu d’attention de ma part ni de personne d’autre, je tremblai légèrement, sentant cette douce langue frapper mes lèvres puis une petite zone de mon intimité bien précise qu’il avait harceler avant avec l’un de ses doigts, quand sa langue y toucha cela me fit lâcher un doux soupire, mon regard l’observant faire alors qu’il leva le sien pour me regarder d’un air délicieusement pervers et si doux en même temps, un long frison parcourut à nouveau tout mon corps alors que sa langue continuait de me faire plaisir. Ses lèvres vinrent saisir une petite partie de mon bouton de chair? Et commença à y faire de la succion, ma tête ce pencha vers l’arrière laissant un long et doux soupire y quitter, c’était comment dire… Impossible à décrire toute cette sensation qui me parcourait à cet instant, tant de plaisir, de désir contenue depuis si longtemps qui tout d’un coup apparaissait.

Mes doigts vinrent alors caresser sa chevelure grisâtre, passant mes doigts à l’intérieur, je ne pouvais me lasser de cette vision de cet homme qui s’occupait de cette zone que je savais de plaisir, mais que j’avais jamais prêté attention jusqu’à maintenant, il m’offrait en ce début de journée plus belle récompense qu’on m’avait jamais offerte, le goût de la luxure, l’éveil de mes sens pervers… Toutes ses sensations que je n’avais même pas conscience par avant commençaient lentement à se dévoiler, c’était qu’elle que chose de délicieusement délicieux.

« Am…Amser… Ah… »

Mais j’arrêtai de parler, stoppant une phrase que je voulais débuter mais qui ne sortit pas de ma bouche. Mes joues empourprées sous les teintes du rouge, mon corps légèrement pris entre plusieurs frison d’envie, je désirais tant de chose qui m’étais si inconnue… Lentement ma langue passa sur mes lèvres, je désirais encore plus… Toujours plus de lui…