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Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

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Cyscek

Humain(e)

Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

samedi 28 septembre 2013, 10:54:37

La première fois que Cyscek avait vu l'étrange femme, c'était dans une ruelle, un soir de pleine lune. La lueur de l'astre lui avait permis de voir les formes et la tenue outrancière de l'inconnue. Mais la distance ne lui avait pas permis de trancher : était-ce une humaine, ou bien une hybride, mi femme mi lapine ? Passé son choc initial, il n'avait pas eu le temps de réagir qu'elle avait disparu. Il avait bien essayé de la suivre en courant au bout de la ruelle, mais aucune trace de cette femme.

L'affaire aurait pu en rester là, mais cela l'avait intrigué, et durant les nuits qui suivirent, il passa plusieurs fois au même endroit, au cas ou. De ce qu'il avait pu voir, elle avait des formes divines, et ferait probablement une "recrue" de choix pour son travail. Il devait tenter de la recroiser, et être prêt cette fois là à la capturer. La chance ou le hasard, selon ce en quoi l'on préfère croire, l'avait remise sur son chemin. Il était un peu plus de deux heures du matin, et il se décidait à bouger pour aller dormir, quand une ombre passa au fond de la ruelle. A bien y regarder, l'ombre semblait avoir de longues oreilles ... Coïncidence ? Non. Se levant d'un bond, il sortit de sa cachette. Il s'était simplement installé sur des cartons, une longue cape noire l'enveloppant. Les rares passants l'auraient pris pour un clochard et ne lui aurait même pas jeté un coup d'oeil. Mais une fois debout, on devinait aisément qu'il n'était pas un sans domicile fixe : sous la cape, on devinait un maillot de corps blanc, laissant transparaitre la forme de ses muscles. Un pantalon noir complétait le tout.

Déjà, l'inconnue filait, probablement affairée à ses propres idées. Il ne devait pas la laisser partir comme la dernière fois, et d'un pas vif il remonta la ruelle. A priori, il n'aurait aucun mal à la capturer dans ces ruelles étroites et peu fréquentées, et il n'aurait plus qu'à la ramener en lieu sûr une fois qu'elle aura été assomé. Mais pour en arriver là, et bien il fallait déjà pouvoir l'approcher. Car en parvenant au croisement des ruelles, il s'aperçut qu'elle n'était pas là. Grommelant et pestant contre lui même, il se maudit intérieurement de l'avoir laisser filer. Seulement, un mouvement attira son attention, et il vit à quelques mètres au dessus de lui le popotin rebondi de l'inconnue, se balançant au gré des échelons qu'elle grimpait. C'était donc ça ! Il l'avait perdu la première fois car elle était passée par les toits.

Ni une ni deux, il aggripa le premier barreau de l'échelle permettant de grimper d'étages en étages jusqu'au toit. Il se hissa à la force des bras, priant pour qu'elle ne se retourne pas. Il était bien plus simple de capturer une proie qui ne s'y attend pas. Silencieusement, il prenait de la hauteur, la lapine en point de mire. Il la vit disparaître à nouveau lorsqu'elle bascula sur le toit. Il mit ce temps à profit pour accélérer à peine son avancée. Il allait falloir la redescendre de là, mais c'était le cadet de ses soucis. Déjà l'attraper, aviser ensuite.

Les mains se posèrent sur le rebord du toit, et il se hissa sur la margelle. Là, les lueurs de la ville et de la voute étoilée éclairaient l'étendue du toit, laissant la vision dégagée. A cinq mètres de là à peine, l'inconnue avançait, elle seule savait où. Cyscek décrocha alors de sa ceinture des bolas, trois boules lestées de plomb au bout de cordes, ces dernières reliées entre elles. Dans un bruit léger, il fit tourner les boules, leur donnant une impulsion. Un instant il eut l'impression qu'elle se retournait, et il se décida : lançant son arme, les bolas volèrent en direction des jambes de sa proie, pour s'y enrouler et entraver ses pas. De quoi la faire trébucher, et donner à l'esclavagiste le temps d'approcher à pas rapides sur le toit. Cette fois, il la tenait. Déjà il décrochait de sa ceinture une paire de menottes, décidé à les lui passer pour l'empêcher de fuir ou d'avoir des intentions belliqueuses. Mais de toute façon, face à une femme comme elle, il ne craint rien, non ?

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

Réponse 1 lundi 30 septembre 2013, 01:26:22

« Haaaa... Haaaa... »

Le sexe de l’homme n’avait probablement jamais été aussi gros et douloureux. Il la défonçait lentement, langoureusement, intensivement. Sa femme n’avait jamais pu l’attirer autant que cette créature qui venait de le réveiller. Il couchait avec elle, près de sa femme, qui semblait mystérieusement endormie. Ceci ne l’empêchait pas d’essayer d’être discret, mais comment l’être, face à cette femme ? Elle n’avait pas l’air d’une succube, mais elle en avait la puissance. Elle ondulait contre lui, et il adorait caresser ses fesses. Une main était crispée dessus, pétrissant l’une de ses fesses, alors qu’il se délectait des soupirs et des gémissements de cette dernière. Son chibre se perdait en elle, et elle devait bien admettre qu’elle aimait ça. Ce n’était pas autant le fait de faire l’amour que dans le faire dans ces circonstances qui était particulièrement excitant. Ce pauvre homme était réellement amoureux de la femme qui dormait dans son lit, ce que White Rabbit interprétait comme un asservissement à cette femme. Il se refusait à être libre au nom de l’amour, et elle avait voulu lui prouver que la liberté s’imposait, cette dernière s’incarnant ici comme la liberté de coucher avec une autre femme, et ce sous les yeux de son épouse.

Elle avait beau dormir, White Rabbit s’était assurée qu’elle soit quand même spectatrice de cette scène. Elle était en train de la rêver, et ce rêve la hanterait. Ce rêve détruirait leur vie de couple, et, avec un peu de chance, entraînerait leur rupture, ce qui leur permettrait de vraiment jouir de ce don précieux et magnifique qu’était la liberté. Elle le laissait donc se presser à lui, afin qu’il puisse enfin se soulager de ses pulsions. Sa femme était adorable, certes, mais, au lit, elle était loin de le satisfaire. Elle avait reçu une saine éducation, et n’envisageait le sexe que comme une nécessité pour procréer, ce qui ne plaisait guère à Monsieur, qui envisageait de plus en plus de se rendre aux harems de la ville. Elle avait fini par venir à lui, s’immisçant dans son lit, le réveillant de ses rêves en l’embrassant fougueusement.

Il ignorait son nom, et s’en moquait. Elle était belle, une beauté divine et magique, et c’était la seule chose qui lui importait. Sa queue se perdait en elle, et il la plaquait contre le mur, l’embrassant sur les lèvres, léchant son cou. Il avait juste abaissé sa culotte, et elle était encore habillée. Lui était tout nu. Elle l’avait déshabillé, et il continuait à la prendre, contre le mur, la faisant gémir. La femme-lapine, la redoutable magicienne perverse, essayait de se convaincre que l’homme était excité, et qu’il voulait que sa femme le voit, qu’il voit à quel point il était un bon amant, et ce qu’elle ratait en suivant des préceptes idiots. White Rabbit attendit bien sagement qu’il jouisse. Elle ne le dirait pas, mais elle utilisait aussi sa magie rose pour durcir sa queue. Quitte à lui enseigner les joies vibrantes de la liberté, autant qu’elle en prenne du plaisir.

« Ooooh... Tu es... Tellement délicieuse, haaaaa, mon ange... »

Il haletait et soupirait, léchant sa peau. Les mains de la femme caressaient le corps de l’homme, et c’est ainsi qu’il s’abandonna en elle, dans la joie et la bonne humeur. Elle lui sourit, enroulant ses jambes autour de la taille, ses doigts venant jouer sur le visage de son partenaire, et elle le poussa légèrement, le renvoyant sur le lit, où il finit par s’endormir, sous l’effet de la magie de White Rabbit.  Il murmurait des mots doux à la femme, un sourire épanoui sur les lèvres, et elle lui offrit un dernier baiser, comme pour chasser ses mauvais rêves.

La femme remit ensuite sa culotte, caressant brièvement son bas-ventre, à l’idée, heureuse, d’avoir du sperme en elle. La nuit n’était pas encore finie, et elle se mit à gambader, quittant cette simple maison des quartiers tranquilles de la ville pour se promener de toit en toit.

*J’aime vraiment beaucoup cette ville... Allons voir du côté de la Toussaint...*

Jaina était occupée ce soir. Un colloque, ou quelque chose comme ça. C’était sans réelle importance pour White Rabbit, qui préférait se promener. Elle se retrouvait ainsi dans les alentours de la Toussaint, entendant des sirènes de police, des bruits, des hurlements. White Rabbit restait sur le toit, regardant autour d’elle, tandis que, dans son dos, quelqu’un s’approchait. Elle pouvait le sentir, grâce à ses sens magiques. Il restait à bonne distance d’elle, probablement pour essayer de la capturer.

*Un nouveau fan ? Déjà ?*

Il lança sur elle un objet, ce qui eut pour effet de la surprendre. Des bolas. Ces derniers s’enroulèrent autour de ses jambes, et la firent chuter sur le toit. Elle poussa un grognement, guère heureuse, et attendit que l’homme se rapproche. Il avait sorti des menottes, et, le temps qu’il arrive, White Rabbit s’était déjà retournée. Elle était couchée sur le flanc, une main posée sur la tête, s’en servant comme d’un accoudoir, et observait l’homme.

« Tu as une drôle de manière de séduire les femmes, toi, mon mignon... Tu comptes me détacher quand ? Ce n’est pas très galant, tu sais... »
DC d’Alice Korvander.

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Cyscek

Humain(e)

Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

Réponse 2 mardi 01 octobre 2013, 18:42:56

Un sourire naissait déjà sur les lèvres de l'esclavagiste. Clairement, il ne pensait pas que ça allait être aussi facile, et il s'en réjouissait par avance. La façon dont elle avait disparu l'autre soir le laissait penser qu'elle allait être difficile à capturer. Et voilà qu'au premier coup, elle était là, les jambes entravées face à lui ! C'était soit son jour de chance, soit ... Et bien, il ne voyait pas d'autres alternatives. S'avançant d'un pas décidé vers elle, il la toisait de sa hauteur. De près, elle était encore plus charmante que de loin. Ses courbes avaient de quoi affoler n'importe quel homme, et il ne doutait pas d'en tirer un bon prix quand elle allait être mise sur le marché.

Bien sûr, il allait surement falloir faire disparaître ce petit air hautain qu'elle avait eu un instant, pour un peu plus de soumission. Mais avec du temps et les bons ustensiles, ça ne devait pas poser problème. Il ne lui restait plus qu'à lui passer les menottes, puis la descendre de là. Pas la partie la plus simple, mais il devait pouvoir la maîtriser.

Seulement, il se figea lorsqu'elle se mit à parler. Le ton et surtout les mots étaient ... Etrange. Une femme capturée était généralement craintive et appeurée. Là, rien de tout ça. Elle semblait sûre d'elle et loin d'être faite prisonnière. Quelque chose clochait, et Cyscek ne savait pas dire quoi.

Un spécimen comme toi doit rapporter cher, je vais te former un peu puis te trouver un maître, on verra si tu fanfaronneras toujours après.

Si elle avait un doute sur les intentions de l'homme, elle était dorénavant fixée. Il imaginait déjà la lapine - il n'arrivait pas à déterminer si c'était un déguisement ou non encore - à la merci d'un noble, ou bien de lui même. Pour sûr qu'il passerait un bon moment à la baiser, mais il allait falloir fournir un dernier effort. En pensant à ça, il s'aperçut qu'il bandait fortement. Cela devait se voir, son pantalon déformé par la bosse que provoquait son membre. Elle devait être aux premières loges pour voir ça, mais il préféra faire comme si de rien n'était.

Tiens toi tranquille et je ne te ferai pas de mal.

En prononçant ses mots - qu'il pensait - il se pencha sur elle, les menottes cliquetant dans ses mains. Il tendit les bras, cherchant à se saisir des poignets de la jeune femme pour l'attacher. Même s'il ne laissait rien paraître, il espérait qu'elle allait se laisser faire, il n'avait pas envie de lever la main sur elle pour le moment.

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

Réponse 3 jeudi 03 octobre 2013, 00:56:00

Était-il possible que White Rabbit ait un fan ? Un émule ? Un amoureux transi qui la suivait fidèlement ? Ce serait surprenant. La femme ne recherchait pas vraiment la célébrité, et elle était surprise qu’on cherche à l’attaquer. C’était bien pour ça qu’elle avait laissé cet homme l’avoir avec cet instrument ridicule. Elle le vit ainsi se rapprocher... Et, fort heureusement, c’était un beau mec. S’il avait été moche, ça aurait vraiment été terrible ! Elle se demandait ce qu’il lui voulait, et le comprit à la manière dont il parlait. Un esclavagiste. Il venait certainement de Terra. Certains se rendaient parfois sur Terre pour y rechercher des spécimens. White Rabbit savait qu’on les trouvait généralement au lycée : deux jumelles blondes adoratrices de chats, une esclavagiste vampire qui avait son manoir dans les hauteurs... Mais lui ? Il ne lui disait absolument rien, et avait l’air sûr de son fait.

« Tiens toi tranquille et je ne te ferai pas de mal » dit-il en se penchant vers elle.

Il tenait entre les mains une paire de menottes, qu’il rapprochait de la femme, probablement pour lui menotter les poignets. Cette dernière lui sourit, et tendit alors ses deux mains vers lui, les joignant, pour qu’il puisse plus facilement les menotter.

« Oooh, si Monsieur prend sa grosse voix, alors je saurais me montrer toute docile ! »

Elle attendit que les menottes se glissent sur ses poignets. Ce faisant, l’homme était proche d’elle, et elle bondit alors. Comme par un quelconque enchantement, les bolas qui immobilisaient ses jambes venaient de se retirer, et ses jambes vinrent s’enrouler fermement autour de la taille de l’homme, tandis qu’elle avait passé ses bras par-dessus le cou de l’homme. Ses seins heurtèrent son torse, et elle l’embrassa tendrement sur les lèvres. Un baiser amusé, tandis que son corps vint se serrer contre le sien, le pressant fermement.

White Rabbit rompit son baiser en remuant les lèvres :

« Tu es bien impétueux, bel homme, si tu penses pouvoir me soumettre avec tes petits jouets... »

White Rabbit relâcha ensuite la pression de ses jambes autour du torse de l’homme, et bondit en arrière, faisant une élégante roue à l’aide de ses jambes. Elle arriva ainsi sur le rebord du toit, sur le parapet... Et glissa alors. L’une des briques du parapet se déroula, et White Rabbit poussa un petit cri de surprise en tombant, et tournoya dans les airs. Elle utilisa un sort d’Air pour ralentir sa chute, et atterrit élégamment sur le trottoir d’une rue. Les menottes de l’homme étaient également tombées de son corps. White Rabbit était une magicienne chevronnée. Elle vit l’homme la regarder, et lui souffla un baiser avec sa main, suivi d’un clin d’œil, avant de se mettre à courir.

La jeune femme n’avait plus aucune raison de rester là. Si cet homme la voulait, il allait devoir apprendre à courir.
DC d’Alice Korvander.

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Cyscek

Humain(e)

Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

Réponse 4 vendredi 04 octobre 2013, 18:28:44

C'était bien trop simple, voilà ce que se disait l'esclavagiste. Une femme appeurée se serait débattue, aurait tentée de fuir ou de le tapper. Mais elle, non. Elle se laissait même menotter, en employant des phrases à la limite de l'hypocrisie, pour se moquer de lui. Elle ne perdait rien pour attendre, il la dresserait comme il se doit, et à ce moment là elle ne serait plus cynique. Tout ça, c'était le plan que se faisait Cyscek dans son esprit, mais ça n'avait pas l'air d'en prendre le chemin. Comment venait-elle de faire, il n'en avait aucune idée, mais en un quart de seconde, elle s'était retrouvée accrochée à lui tel un koala, et l'avait même embrassé. Il ne savait pas s'il devait prendre ça pour un affront ou une sorte de soumission, mais les mots suivants de la lapine le confortèrent dans son idée que c'était la première solution.

Incapable de porter ses mains sur elle suffisamment vite, il la vit bondir en arrière et se mettre hors de portée de ses bras.

Je ne le répèterai pas, si tu ne te montres pas docile il t'en cuira.

Avait-elle entendu ses mots ? Il n'en était pas sûr, car lors de sa réception après son saut, elle venait de trébucher pour tomber du toit. Se précipitant vers le bord, il s'attendait à la voir au sol, la jambe cassée. Il n'y avait pas énormément de hauteur - pas de quoi la tuer - mais de quoi l'estropier, oui. Mais visiblement, il avait loupé quelque chose, car elle était debout et bien en forme, se permettant même de se moquer de lui. Il devait mettre à profit sa connaissance de cette ville et ses qualités physiques pour la rattraper.

La première option était de descendre de l'immeuble pour la pourchasser. Le seul problème était qu'il devait revenir à l'échelle de secour, voir essayer de descendre en passant d'une fenêtre à l'autre. S'il faisait ça, il allait être en bas dans cinq minutes, et elle serait déjà loin.
Il décida donc de saisir la seconde option. Reculant de deux pas, il prit son élan et s'élanca pour rejoindre le toit en face. Il se réceptionna sans mal, et jeta un coup d'oeil dans la rue en contrebas. La lapine blanche était facile à suivre du regard depuis sa position la surplombant.

Reprenant sa course, il longea le toit aussi vite que possible. Son but était de pouvoir lui couper la route, ou d'attendre qu'elle s'arrête pour la suivre et la capturer quand elle ne s'y attendrait pas. Jusqu'ici, il n'avait pas pu jauger si elle avait vu de quelle façon il la poursuivait. Il sauta à nouveau sur deux autres toits, s'arrêtant à chaque fois à peine une seconde pour vérifier qu'il suivait la bonne direction. Le toit suivant s'avèra moins haut, et il décida de tenter sa chance : il y avait seulement deux étages, et il se savait capable de sauter de là.

S'approchant du bord du toit, il capta la tâche blanche qui courrait dans la ruelle au dessous. Prenant appui sur le rebord, il attendit le bon moment et s'élança dans le vide : s'il avait bien calculé, il allait lui aterrir dessus.


White Rabbit

E.S.P.er

Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

Réponse 5 dimanche 06 octobre 2013, 15:49:45

Un nouveau chasseur venait d’entrer en piste. Quelqu’un pensait réussir à soumettre le Lapin, à la museler... On l’avait enfermé jadis, et elle l’avait regretté pendant des millénaires. Si cet homme était assez arrogant pour croire qu’il pouvait le faire, White Rabbit comptait bien jouer avec lui. À sa place, Jaina se serait probablement rapidement débarrassée du freluquet, soit en se téléportant à l’autre bout de la ville, soit en le tuant. Mais, contrairement à sa sœur, qui avait un balai coincé dans le cul, White Rabbit adorait jouer. Elle comptait faire comprendre à cet homme que même le fait d’être bien bâti et d’être endurant ne suffisait pas pour arrêter des femmes comme elle. White Rabbit était libre, et elle chérissait chaque jour sa liberté. Cette traque était une autre manière de l’exprimer.

Elle gambadait à travers les ruelles, sachant que l’homme la poursuivait depuis les toits. Il était rapide, mais c’était elle qui le laissait la suivre. C’était une magicienne. Elle aurait pu figer le temps pour disparaître. Quand on avait passé des millénaires dans un tombeau, on avait eu le temps de sensiblement développer ses pouvoirs magiques. White Rabbit n’était pas la plus puissante magicienne qui soit, loin de là, mais elle avait tout de même des talents élevés. L’homme la traquait avec acharnement, filant depuis les toits, pensant pouvoir la piéger, alors que le Lapin savait très bien où elle allait. Cette partie de la Toussaint se composait d’un dédale de ruelles, d’impasses étroites, de petites rues serpentant, évoquant le vieux quartier de la ville. La Toussaint était le quartier historique de Seikusu, ce qui expliquait pourquoi ce quartier avait fait faillite depuis la Seconde Guerre Mondiale. Elle laissait l’homme la poursuivre, adaptant sa vitesse en fonction de la sienne, et se décida à lui jouer un nouveau tour.

*Ce beau mec va comprendre ce qu’il en coûte de jouer aux machos avec moi...*

La course de White Rabbit l’amena près d’une impasse. L’homme pensait lui tendre un piège, et bondit sur elle. Le toit n’était pas très haut, et elle le laissa atterrir sur lui. Elle poussa un petit soupir de douleur quand tout un tas de muscles lui tomba sur le corps, et s’affala sur le sol, le corps de l’homme sur le sien. Son poursuivant n’eut cependant guère le temps de chanter victoire trop vite, car, quelques secondes après son atterrissage, on put entendre des bruits de pas.

« Woow, visez un peu ça ! »

Plusieurs individus descendaient d’un petit perron d’une maison. Ils étaient quatre, portant des barres à mines ou des battes de base-ball, et avaient sur eux ce genre de regards qui terrorisait généralement les filles ayant le malheur de passer près d’eux. L’un d’eux était torse nu, exhibant des tatouages complexes et des muscles saillants. Un Yakuza. Ces types formaient un petit gang de rues sans grand intérêt, travaillant pour le compte des Yakuzas, en refourguant de la drogue. La course de White Rabbit et de son poursuivant n’avait probablement pas permis à ce dernier de voir, le long des murs des ruelles, les différents tags en l’honneur du gang se tenant devant eux. L’un d’eux portait une capuche sur sa tête.

White Rabbit n’eut qu’à fermer les yeux, et à se concentrer. Leurs pupilles dilatées par les drogues qu’ils avaient ingéré rendaient leurs pensées plus malléables, plus visibles. Elle s’attaqua à ce qui marchait toujours chez les hommes : le sexe.

*[coloer=purple]Cet homme est un macro’, et elle, sa pute[/color], lâchait-elle. Et vous, vous en avez marre de vous astiquer le poireau en regardant des hentaï moisis.*

C’était une forme de manipulation simpliste. La manipulation n’était pas le domaine de White Rabbit, et il aurait été plus exact de dire que c’était une forme de persuasion. Elle savait que les hommes étaient excités par elle, et elle était en train de leur dire que son poursuivant était un obstacle, un individu étranger. Le Yakuza s’avança un peu, serrant sa barre à mine.

« Toi, connard, j’sais pas qui t’es, mais t’as intérêt à vit’ foutre le camp de mon territoire. Casse-toi, le merdeux, et laisse-nous la fille. »

Les autres types ricanèrent doucement, leurs yeux parlant pour eux. Avec ses oreilles de lapine, et son air (faussement) apeuré, White Rabbit était un véritable délice pour ces prédateurs sexuels. Tandis qu’ils l’observaient, elle tourna lentement sa tête vers son poursuivant, et lui dit :

« Tu ne pensais tout de même pas que tu aurais la fille si facilement, hum ? Le chevalier servant doit toujours avoir quelques épreuves avant de se farcir la Princesse. »

Les quatre individus n’avaient nullement envie de négocier. La perspective de fracasser la tête de l’esclavagiste leur plaisait à vrai dire plutôt bien.
DC d’Alice Korvander.

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Cyscek

Humain(e)

Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

Réponse 6 mardi 15 octobre 2013, 18:01:41

Pendant un court instant, l'esclavagiste eut l'impression d'avoir gagné. Le corps de la lapine cédait sous le sien, et il poursuivait son mouvement pour empêcher la future captive de fuir. Maintenant qu'il la tenait, il n'allait pas la laisser filer de sitôt. Sa joie fut de courte durée quand il entendit les voix. Il n'était effectivement pas tellement aux faits des gangs et des moeurs de cette ville. Pour lui, ce n'était qu'un terrain de chasse, et il se moquait de tout le reste. Ce qu'il pouvait attester en revanche, c'est que ces quatre hommes, des loubards a priori, n'étaient pas des saints, loin de là.

Son regard se plissa lorsqu'elle parla au premier homme. Pourquoi disait-elle ça ? Il n'en avait pas la moindre idée, mais cela avait l'air d'agir sur leur comportement. Si au premier abord, il pouvait espérer battre en retraite simplement, il semblait acquis à présent qu'il n'allait pas sortir d'ici sans se battre. Mais pour cela, il allait devoir lâcher la lapine ... Le dilemme n'en était pas vraiment un, s'il restait au sol, il allait se faire lyncher. Il émit un grognement à l'intention de la jeune femme, alors qu'il prenait appui sur le sol pour se relever.

La "princesse" ne perd rien pour attendre.

Coincée par l'impasse, il osait espérer qu'elle ne trouverait pas une occasion de filer pendant qu'il devait faire face aux quatre hommes. De nouveau debout, il dominait de sa carrure les malfrats : ils étaient bien bâtis, mais lui l'était encore plus. Il avait passé sa vie à crapahuter dans les bois et les contrées hostiles, pas vautré dans un canapé à fumer des joints. Il porta sa main à sa hanche, ses doigts se refermant sur la poignée de son fouet alors qu'il fixait l'homme lui ayant parlé auparavant.

Y a rien à tirer des mecs dans ton genre, alors finissons en vite, tu la toucheras jamais.

Un claquement sonore se fit entendre, comme un coup de tonnerre dans la ruelle. La seconde d'après, la paumette de l'homme explosait, portant une large entaille provoquée par le passage du fouet sur sa joue. Il poussa un hurlement, mais ça n'arrêta pas ses comparses : les trois autres se ruaient vers l'avant, décidé à venger leur pote et mettre une derrouillée à l'imprudent. Ce dernier recula d'un pas, le temps de faire claquer une nouvelle fois son fouet. Le coup fut moins précis - encore que - et emporta l'oreille du premier. Il voulut donner un nouveau coup mais il était trop tard, car le troisième lui fonçait dessus, et abattut sa barre à mine sur l'épaule de Cyscek. Le choc produisit un bruit sourd, et l'esclavagiste accusa le coup quand la douleur se propagea dans son bras. Son adversaire armait déjà son bras pour asséner un autre coup, quand Cyscek releva le sien, plantant son couteau dans le ventre de l'agresseur. Sans prendre réellement le temps de réfléchir, il se baissa juste à temps pour éviter le coup de batte qu'il risquait de prendre venant de l'autre homme.

Il profita d'une seconde ou le poignardé portait sa main à son ventre pour lui asséner un coup de pied, le bousculant en arrière pour qu'il entraine son comparse. Derrière, les deux autres s'étaient relevés et pissaient le sang, pas au mieux. Cyscek n'allait pas s'arrêter en si bon chemin et ramassa le pied de biche de son bras valide. Il l'abattit sur le premier, qui titubait toujours avec le poignard dans le ventre, et qui s'effondra, inconscient. La barre fendit l'air deux autres fois, pour abattre les deux blessés de plus. Le dernier, voyant le résultat de la bagarre et venant juste de se relever s'écarta vivement, s'enfuyant en courant de la ruelle.

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

Réponse 7 mardi 15 octobre 2013, 23:24:19

Seul contre quatre, le brave homme était bien courageux, et bien motivé pour récupérer la Lapine. Ceci étant dit, qui ne le serait pas, quand on voyait le joli petit lot qu’elle représentait ? Que ce soit pour des raisons hormonales, pécuniaires, ou les deux, White Rabbit représentait un bon investissement. Elle le savait, et, si elle choisissait de se balader habillée en bunny girl, ce n’était pas pour rien. La Lapine était une anarchiste en ce qu’elle rejetait toute forme de contrainte sur elle-même. S’habiller ainsi était une manière de critiquer le puritanisme étouffant des sociétés. Le discours faisait cliché, mais elle était vieille de plusieurs millénaires, après tout... Et, quand on se baladait en étant habillée en bunny girl, il fallait évidemment s’attendre aux clichés. L’homme affronta les loubards en se servant d’un fouet et de ses muscles. Il savait se battre, c’était évident, et les gangsters en furent pour leurs frais. La Lapine grimaça quand elle entendit la barre à mine heurter l’épaule de l’homme, mais il réussit à ne pas s’écrouler, et à faire fi de la douleur pour se battre, pour elle, pour ses beaux yeux.

*Mon héros…* songeait une White Rabbit amusée.

Un autre home allait l’attaquer avec une batte, mais l’esclavagiste prouva ses reflexes, évitant de peu l’attaque. L’esclavagiste avait réussi à battre les ennemis, et le dernier d’entre eux se mit à courir, s’enfuyant en laissant ses amis dans une triste situation, probablement pour aller chercher des renforts. White Rabbit tapa alors vivement dans ses mains, l’applaudissant.

« Bravo ! Quel homme ! Quel combat ! »

Elle était assise sur une benne à ordures fermée, jambes croisées, et croqua dans une belle pomme rougie surgie d’on ne sait où. Elle l’observait avec une lueur espiègle dans les yeux, et un léger sourire, tout en continuant à croquer dans sa pomme, matant les beaux muscles saillants de l’homme. Se battre l’avait fait suer, et il y avait un certain charme à le voir ainsi. Son épaule devait toutefois le démanger. Un coup de barre à mine, ça ne faisait pas que du bien, après tout.

L’homme qui était parti allait évidemment revenir sous peu avec des renforts, et ceux-ci ne viendraient pas qu’avec des armes blanches, mais très certainement avec des armes à feu. En d’autres termes, la situation risquait très prochainement de se compliquer.

« Tu sais que tu te bats bien ? Je crois que c’est quelque chose de primitif, lié aux hormones : les mecs adorent toujours se battre pour impressionner les nanas... Il paraît que les filles aiment les mauvais garçons. Je suis sûre que tu devais avoir un certain succès, quand tu étais jeune... Toutes les filles devaient te tourner autour, non ? »

White Rabbit parlait d’une voix fluette, et croqua encore dans sa pomme.

« J’espère que ces beaux muscles ne sont pas là pour... Pour compenser quelque chose, ce serait dommage. »

En parlant des muscles, elle avait remué l’un de ses doigts, avant de le pointer vers l’entrejambes de l’homme, un sourire moqueur sur les lèvres.
DC d’Alice Korvander.

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Cyscek

Humain(e)

Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

Réponse 8 vendredi 18 octobre 2013, 11:31:20

Dix secondes. C'est le temps qu'avait duré la bagarre. De son point de vue, il avait l'impression de s'être battu pendant plus longtemps, mais pour un observateur extérieur, comme la bunny girl, cela avait dû être très rapide. Au sol, les trois hommes geignaient et remuaient à peine. Ils sortiraient de leur torpeur sous peu, et leur comparse avait effectivement dû partir chercher des renforts. Pour Cyscek, c'était le signal de départ : s'il restait dans le quartier, il n'en sortirait probablement jamais, ou alors découpé dans des sacs poubelle. Autant dire que cette perspective ne l'enchantait guère, et qu'il préférait repartir sur ses deux pieds.

Son épaule le lançait par à coups. Il allait avoir un bel hématome, mais au moins il n'avait pas l'impression d'avoir un os de cassé. Lever le bras lui faisait mal, et il décida de le garder sur le flanc, pendant qu'il raccrochait son fouet à sa ceinture. Il jeta un regard incrédule à la lapine qui le félicitait du combat. Se rendait-elle compte que s'il s'était loupé une fois, il ne serait pas ressorti d'ici vivant ? Emettant un grognement, il écouta d'une oreille ce qu'elle racontait sur la violence et son probable succès avec les filles. Secouant un peu la tête, il essaya de derrouiller son épaule d'un mouvement, mais s'arrêta tout aussi vite. Non, c'était trop douloureux pour l'instant.

J'en ai toujours eu, mais cela fait bien longtemps que je ne profite plus que des captives.

Ce n'était pas un choix, simplement son travail lui prenait du temps, entre les voyages et les traques, puis le dressage de certains esclaves récalcitrants. Ajouté à cela qu'il avait une certaine notoriété auprès de la population faisait qu'il rebutait ceux qui désapprouvait l'esclavagisme. Le tout menait à cette situation. Il s'en contentait sans trop de problème, et d'ailleurs, il ne s'en posait jamais la question.

Etait-elle en train de l'allumer, en pointant son entrejambe ? Non, il ne compensait rien au niveau de ses muscles. Ce devait être de l'ironie, ou pour le pousser à prouver qu'il était bien proportionné. Il ne perdait pas de vue son idée principale, la capturer. Mais avec un bras infirme pour au moins quelques heures, il ne pensait pas pouvoir la maîtriser, souple et alerte comme elle l'était. Il allait devoir se résigner. Pour la capturer plus tard ? Si l'occasion se présentait, peut-être, mais quelque chose lui disait que ça ne serait pas si simple.

Dommage ? Tu envisages d'en tâter ?

Il se permit de répondre avec un sourire effronté. Elle n'avait pas le monopole de l'ironie, ni de l'humour grivois. Il se tourna vers l'entrée de la ruelle, toujours aussi calme pour l'instant.

Je ne compte pas traîner ici et attendre qu'il revienne avec des renforts. Et si tes sous entendus ne sont pas fallacieux, tu n'auras probablement aucun mal à me suivre pour arriver à tes fins.

Il avait à peine tourné la tête afin de la regarder du coin de l'oeil. Une fois sa tirade finie, il s'engagea dans la ruelle, pour se mettre à courir. Chaque pas réveillait la douleur de son épaule dans le soubresaut provoqué par la course, mais il en faisait abstraction. Il devait fuir, et vite. A l'angle de la rue il bifurqua, afin de revenir dans la direction d'où il était venu. Après avoir dépassé plusieurs rues, il estima être sorti de la zone de danger immédiat, et avisa une échelle. S'agrippant d'une main, il monta lentement, s'aidant comme il pouvait de son autre main. Au moins, sur le toit il serait à l'abris un moment, cela lui permettrait de récupérer et ces brutes n'auraient pas l'idée de venir le chercher là, assez loin du lieu de la baston.


White Rabbit

E.S.P.er

Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

Réponse 9 lundi 21 octobre 2013, 01:34:28

« Je ne compte pas traîner ici et attendre qu'il revienne avec des renforts. Et si tes sous entendus ne sont pas fallacieux, tu n'auras probablement aucun mal à me suivre pour arriver à tes fins. »

Elle avait au moins clairement la conviction que cet homme était un esclavagiste... Ce qu’elle abhorrait le plus, encore plus que les gouvernements et les policiers. Les esclavagistes faisaient de la liberté un commerce odieux, en la volant pour des pièces. Ils ne valaient pas mieux que ceux qui avaient, jadis, enfermé Jaina, et l’avaient scellé pendant des millénaires. Ils ne se délectaient pas de la souffrance des autres, ils l’infligeaient. Certes, ils n’en avaient pas le monopole : les employeurs forçant leurs salariés à travailler sans relâche sur des dossiers ineptes et creux, les parents forçant leurs enfants à ne pas faire ce qu’ils voulaient, réprimant en eux le bonheur en leur inculquant la chimère de l’obéissance, les professeurs forçant leurs élèves à effectuer des travaux vides de sens... Toute la société humaine, en réalité, se caractérisait par un profond dégoût de la liberté, et par un amour profond et intolérable de l’ordre, de la soumission. À tous les niveaux de la société, on retrouvait le principe de la soumission de la volonté de l’individu, que ce soit la soumission à la loi, à ses parents... Soit à une autre volonté. L’esclavagiste cristallisait la forme la plus pure et la plus épurée de cette soumission.

White Rabbit savait que l’homme n’avait absolument aucune chance de la capturer... Mais pouvait-elle laisser vivre quelqu’un qui tuait de manière aussi évidente la liberté, allant jusqu’à capturer de pauvres jeunes femmes avançant dans la rue ? Elle le vit s’écarter, pensant qu’elle allait le suivre. La Lapine termina sa pomme. Cyscek fuyait pour sauver sa vie, pour échapper aux renforts des individus qu’il avait affronté. Elle le regarda s’enfuir, le suivant sans aucune difficulté. La traque était le domaine de White Rabbit, car elle était habituée à courir pour semer ses poursuivants, que ce soit des esclavagistes, des justiciers en collants dans les rues de Gotham City, ou des bandits. Le lapin d’Alice n’était jamais rattrapé par cette dernière.

Elle vit l’homme grimper laborieusement à une échelle, pensant sûrement qu’atteindre le toit le protègerait. White Rabbit était alors justement sur le toit concerné, et s’avançait lentement vers le rebord. Péniblement, l’homme grimpait, traînant avec lui son bras endommagé, et se rapprochait du sommet. À cette hauteur, une chute serait indubitablement mortelle. White Rabbit attendit de voir l’une de ses mains s’agripper vers le dernier barreau pour tendre son pied, et l’écrasa.

« Woops ! » s’excusa-t-elle, faussement.

Elle se tenait sur le rebord de l’échelle, son corps empêchant l’homme de passer. Le vent faisant remuer ses cheveux, qui voletaient autour de sa tête, et elle se pencha en avant, fléchissant le genou, pour se rapprocher de l’esclavagiste. White Rabbit posa alors un doigt sur ses lèvres, comme si elle réfléchissait :

« T’ai-je dit à quel point je trouvais que la liberté était un bonheur, mon chou ? » s’exclama-t-elle alors.

L’échelle se mit alors à trembler, à remuer dans tous les sens, comme si elle était en train de se détacher, comme si les gonds qui s’enfonçaient dans le mur étaient en train de se retirer. La magie de White Rabbit, naturellement, était à l’œuvre.

« C’est une situation cocasse, celle où le lapin triomphe du loup. Tu pensais sincèrement pouvoir me capturer ? M’enchaîner à nouveau ? Ce n’est que quand on a perdu la liberté qu’on se rend compte de toute son importance. Tu mériterais mille fois que je retire cette échelle, et que la chute te brise en mille morceaux... »

C’était une perspective qu’elle envisageait très sérieusement, alors qu’elle penchait la tête sur le côté.

« Ou peut-être que je préférerais te voir te démener pour essayer l’impossible : me capturer. Après tout, j’aime bien quand les mecs reluquent mes fesses en essayant de les toucher... »

Elle se redressa alors, libérant la main de l’homme, et s’écarta un peu. L’échelle, elle, continuait à trembler, et risquait donc de se disloquer à tout moment. En d’autres termes, si Cyscek ne se dépêchait pas de monter, l’échelle allait se rompre sous lui.
DC d’Alice Korvander.

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Cyscek

Humain(e)

Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

Réponse 10 mardi 22 octobre 2013, 10:41:55

Il cherchait à se mettre à l'abris des Yakuzas, et jusqu'ici, il n'avait pas daigné prendre la lapine pour autre chose qu'une proie. Elle l'avait fui, certes avec agilité et désinvolture, mais il n'avait pas vu en elle une menace potentielle. Peut-être aurait-il dû. La douleur fut vive dans ses doigts lorsque le pied de la belle s'écrasa dessus. Il réprima un cri par un grognement au travers de ses machoires serrées. Si son autre bras ne l'avait pas autant lancé, il l'aurait attrapée par la cheville et balancée en bas. Elle lui expliquait sa conception de la liberté, et surtout ce qu'elle avait eu l'air d'endurer. Il avait mal choisi sa proie, en somme, mais comment aurait-il pu deviner avant ? 

Elle semblait ambivalente entre l'envie de le tuer et la curiosité qu'il éveillait en elle. Toujours silencieux, il essayait de faire abstraction de la douleur. Il ne fallait pas lâcher, et surtout qu'il reste calme dans la position inconfortable où il se trouvait. Seulement, il avait senti que l'échelle vibrait, et il entendit le bruit métallique des attaches qui sortaient du mur. Ca n'avait rien de naturel, et il devina sans peine qu'elle était à l'origine de ce phénomène. Décidément, il ne pouvait pas faire un plus mauvais choix de proie. Une ancienne captive adepte de magie, c'était le pire schéma qui puisse lui arriver.

Comme elle l'invectivait et le retenait, il voyait le moment où l'échelle allait se décrocher complètement et lui avec, pour s'échouer dans la ruelle. Mais la curiosité morbide de la lapine sembla l'emporter pour un temps en tout cas, à entendre ses paroles. La main à peine libre, il fit fi de la douleur dans ses doigts pour s'agripper au bord du toit. Se hissant à la force du biceps, il poussa également sur ses jambes pour se hisser à moitié sur le rebord. Le mouvement eut pour conséquence d'achever le décrochage de l'échelle, qui dans un grondement sinistre fila vers le sol. Une poignée de secondes plus tard un fracas se fit entendre digne d'un bombardement. Il était toujours à moitié dans le vide, et balança une jambe sur le côté pour la passer sur le toit, et enfin rouler sur ce dernier. Ses doigts endoloris laissaient petit à petit partir la douleur, mais son épaule lui faisait toujours un mal de chien. Du regard, il cherchait la lapine en essayant de se redresser.

Il mit à profit ces quelques secondes de répit pour réfléchir. Elle avait affiché de sacrés capacités, physiques et magiques. Il n'avait aucune chance de la capturer, et elle le savait dès le début. Tout était lié, et elle avait fait exprès de le mener aux yakuzas, pensant que ces derniers la débarrasserait de cet importun. Mais il s'était montré plus résistant que prévu, et maintenant ... Et bien, elle n'avait pas perdu l'envie de le tuer, mais elle laissait également entrevoir la possibilité de le laisser vivre. Prenant appui de sa main sur son genou, il se releva. Il avait repris son souffle, et le fait d'être passé proche de la mort le rendait plus vivant que jamais.

Tu sais tout comme moi que je ne pourrai pas te capturer, tu pratiques la magie, et moi pas. De plus, défiante comme tu es, tu ferais une très mauvaise esclave. Par contre ...

Le colosse se redressa un peu plus, en inspirant profondemment. La capturer prouverait sa valeur, mais il n'y arriverait pas. La toucher peut-être ? Elle semblait tout prendre pour un jeu, et s'il entrait dedans, il aurait probablement plus de chance de s'en sortir à la fin. De toute façon, s'il faisait demi tour ou feignait de se rendre, quelque chose lui disait qu'elle n'était pas du genre à épargner les pleutres et les fuyards.

Prenons les paris. Si je réussis à toucher tes fesses, tu es à moi pour la nuit. Et si je n'y parviens pas ... A toi de décider.

Choisirai-t-elle la mort pour lui ? L'esclavage ? Non, il ne pense pas, ce ne serait pas concordant avec quelqu'un qui abhorre ce métier.


White Rabbit

E.S.P.er

Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

Réponse 11 mercredi 23 octobre 2013, 01:29:26

L’homme était aussi têtu qu’endurant, mais il évita de peu une chute libre qui lui aurait brisé le cou. Le temps qu’il arrive sur le toit de l’immeuble, White Rabbit était déjà couchée sur le flanc, le long d’un muret. Le vent frottait contre son dos, et elle s’appuyait avec son bras sur sa tête, s’en servant comme d’un accoudoir. Le brave esclavagiste sembla se faire une raison, en comprenant qu’il était le dindon de la farce, et que capturer White Rabbit ne serait pas aussi facile qu’il le pensait. La Lapine se contenta d’un énigmatique sourire, qui constituait en soi un aveu. La capturer n’était effectivement pas facile, et était même, pour elle, irréalisable. Alors, pourquoi continuait-il à la poursuivre ? Était-ce au nom de son égo mal blessé, un orgueil qui l’amenait à refuser l’idée qu’il soit battu sur son terrain par une femme ? Il avait encore mal à l’épaule, et s’avançait lentement vers elle.

Au lieu de ça, il opta pour quelque chose qui fit sourire White Rabbit :

« Prenons les paris. Si je réussis à toucher tes fesses, tu es à moi pour la nuit. Et si je n'y parviens pas ... A toi de décider. »

Elle hésita brièvement. Sa langue humecta ses lèvres. White Rabbit était très joueuse, et l’homme avait probablement du le remarquer. Ce n’était pas très difficile à comprendre. Elle n’avait pas cherché à le fuir, alors même qu’il ne cessait de la poursuivre, comme si elle l’attendait... Et, quand on se baladait en étant habillée en bunny girl, c’était bien qu’on aimait le jeu. Concrètement, White Rabbit aimait la liberté, elle l’adorait, et elle voulait en profiter pleinement, croquer dans la vie à pleines dents. Le jeu était pour elle une règle de vie, car c’était une manière de s’amuser, de se détendre, et de profiter de la vie. Cependant, ses jeux se résumaient rapidement à des séances de colin-maillard dans le parc, ou à des jeux de sociétés. Elle voulait des jeux plus stimulants, et jouer avec cet esclavagiste la tentait bien.

Elle se redressa, atterrissant sur ses jambes, et caressa ses lèvres avec un doigt, pensive.

« Hum..., fit-elle. Voyons, voyons… »

Elle s’avança vers lui, remuant ses bottes sur le sol, et croisa ses bras sous sa poitrine, en s’approchant de lui. Elle n’avait pas encore accepté son jeu, et tendit l’une de ses mains gantées, caressant sans inquiétude le corps de l’homme. Elle glissa le long de son haut, et fila vers le bas de son vêtement, pour passer dessous, caressant au plus près sa peau. Ses doigts gantés se posèrent dessus, et elle s’avança encore un peu, une lueur mutine dans les yeux. Il était un peu plus grand qu’elle, et elle dut se hisser sur la pointe des pieds pour l’embrasser sur les lèvres. Elle goûta à sa peau, son menton glissa contre celui de l’homme. Il avait beau s’être rasé, il subsistait toujours, chez les hommes, un reliquat de poils. Elle frotta son menton contre ses poils, lentement, tout en avançant sa langue, caressant les lèvres de l’esclavagiste. Oh oui, elle serait un magnifique coup à tirer, mais encore fallait-il, pour cela l’embrasser.

La Lapine arrêta son baiser, et retira sa main du torse de l’homme, la remontant pour presser son épaule endolorie. Il avait beau être costaud, quand on avait mal, on ne pouvait que se plier. Elle retira sa main de son épaule, et s’écarta, lui montrant son dos, ainsi que ses fesses.

« C’est une offre intéressante, mais, dans ton état, tu n’arriverais à rien. »

Elle réfléchissait encore, regardant la ville, fixant un point invisible.

« Je te laisse une heure pour te remettre sur pied. Je suis sûre qu’un bel homme débrouillard comme toi saura soigner cette épaule musclée pendant ce temps. Je te laisse donc une heure pour te soigner, et me retrouver... Je n’aime pas ce quartier, il n’est pas très recommandé pour une jeune fille fragile comme moi. »

Elle se retourna à nouveau, une main en appui sur la hanche.

« Il y a une fête foraine le long des quais, près de la plage. Et les filles comme moi adorent les fêtes foraines. Nous nous donnerons rendez-vous là-bas dans une heure, mon chou. Si tu arrives à toucher mon pompon, alors tu pourras profiter de mon corps pour toute la nuit... Et, si tu échoues... Et bien, tu te branleras le soir ou tu coucheras avec une pute de bas-étage en maudissant ton incompétence pour avoir loupé l’un des plus beaux coups de ta vie. »

Autant en rajouter un peu... Et puis, quel homme n’aurait pas envie de coucher avec elle, après tout ? Elle se pencha vers Cyscek, et lui souffla un baiser du bout des lèvres, avant de lui adresser un clin d’œil.

« À dans une heure, toi et tes muscles ! »

Elle se retourna alors, lui offrant une dernière vue de sa croupe, et courut droit devant elle, avant de sauter depuis le toit de l’immeuble, disparaissant dans les rues de la ville.
DC d’Alice Korvander.

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Cyscek

Humain(e)

Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

Réponse 12 lundi 04 novembre 2013, 15:18:34

Il était à la merci de cette svelte femme, et elle le savait. Il avait encore de la force, il aurait pu se battre, mais elle était trop agile pour qu'il puisse espérer l'assommer. Il reprenait du poil de la bête et du souffle, pourtant il ne tenta rien quand elle s'approcha afin de caresser son torse et de l'embrasser. Il rendit même à peine le baiser, s'attendant à un mauvais tour de la part de la bunny girl. Il grimaça quand la main se referma sur son épaule. Il n'eut pas le temps de chercher à la saisir, car elle s'était déjà écartée. Garce.

Il continuait à la fixer pendant qu'elle exposait son idée, et les règles qu'elle posait. Dit comme ça, on aurait pu croire qu'elle espérait perdre et passer la nuit à sa merci, car elle ne gagnait rien en cas contraire. Immobile, il jaugeait la demande réalisable. Au moins, elle ne semblait pas vouloir le tuer pour l'instant, et c'était une bonne chose. Il fallait maintenant savoir s'il se rendrait à son défi.

Je serai à l'heure, prépare toi à perdre.

La vérité était tout autre, il ne savait pas s'il s'y rendrait. Il avait l'occasion de partir d'ici, et elle ne le retrouverait probablement jamais s'il rentrait sur Terra. Oui mais ... Il y avait une part de lui qui appréciait le jeu et le prix qu'il pouvait remporter. Elle venait de disparaître, et sa décision se dessinait déjà dans son esprit. Il devait tenter sa chance, et laisser tomber cette porte de sortie.

Pendant quelques minutes, il resta planté là, essayant de bouger le moins possible son torse. La douleur lanscinante continuait à palpiter dans son épaule. Elle sera peut-être passée dans une heure, il ne pouvait pas le prévoir. Il devait en tout cas l'espérer. Rejoignant la porte d'accès au toit, il attrapa sa matraque à l'aide de sa main valide afin de frapper plusieurs fois la serrure. Cette dernière finit par céder sous les coups, et la porte s'ouvrit sur une cage d'escaliers sombre et déserte. Descendant peu à peu dans les entrailles de l'immeuble, Cyscek prit soin de ne pas faire de bruit. Attirer les voisins étaient la pire chose à faire, et il s'estimait déjà heureux que ce qu'il avait fait subir à la serrure ne les ait pas alerté.

Au bas de l'escalier, il traversa le hall qui menait à l'entrée de l'immeuble d'habitations. Aucun soucis pour sortir ici, et il déboucha dans la rue, à quelques encablures de là où il s'était battu. Restait à trouver la fête foraine ... Il connaissait vaguement la ville, et se dirigea vers les quais, comme elle le lui avait indiqué. Il prenait son temps, et à mesure qu'il marchait, son épaule lui était moins douloureuse. Il tentait parfois quelques mouvements pour vérifier que ce n'était pas trop grave. Il reprenait de la souplesse, c'était de bon augure.

Une demi heure plus tard, il arrivait au bout des quais, et devinait les formes de la fête foraine. A cette heure tardive, les attractions étaient arrêtées, et l'on percevait seulement des structures gigantesques, tels des animaux géants se dressant dans la nuit. Restant à l'abris du dernier hangar, il patienta le reste du temps. Tant qu'à se reposer, autant en profiter jusqu'au bout. L'heure offerte par l'inconnue touchant à sa fin, il se redressa afin de s'approcher des grilles d'entrée. Un coup d'oeil de chaque côté et il s'agrippa au métal pour grimper par dessus, pénétrant illégalement dans l'enceinte. Restait le plus dur, retrouver la lapine.


White Rabbit

E.S.P.er

Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

Réponse 13 mercredi 06 novembre 2013, 01:59:08

Une moue attristée éclaira les lèvres de la Lapine quand elle réalisa que la foire était fermée. Après tout, il était bien deux heures du matin, et la foire fermait traditionnellement vers une heure du matin. Elle était donc silencieuse, fermée, ressemblant à une zone fantôme. La Lapine y rentra sans difficulté, avançant le long des allées vides, des manèges fermés. Les forains étaient partis se coucher, et il n’y avait guère qu’un vigile pour surveiller l’ensemble, essentiellement afin d’éviter que des jeunes se rendent sur place pour tagguer, ou saborder les manèges. La Lapine commença donc par s’occuper de lui. Le vigile somnolait à moitié dans sa loge, regardant des épisodes de « Bible Black » pour se tenir éveillé. Son léger embonpoint, les films pornographiques... Elle était tombée sur un pur stéréotype, et n’eut aucune difficulté à le plonger dans un sommeil profond, se chargeant d’embellir ses rêves des images qu’il avait vu à la télé. Aurait-il été plus beau qu’elle aurait sans doute fait quelques galipettes, mais la Lapine commençait à devenir exigeante. Et puis, elle avait un invité, après tout. Et elle était dans une fête foraine ! Pour elle, c’était le pied. Un endroit féérique, multicolore, où tout jaillissait de partout : images, musiques, sons stridents, hurlements de joie... La foire était un endroit voué à la vie, dans tout ce que la vie avait de beau et de riche.

Quand Cyscek arriva, la foire était toujours fermée, et il était donc trois heures du matin. La foire était bâtie près de la plage, filant le long d’un quai contre le fleuve. Elle formait un bel ensemble, qui existait depuis de nombreuses années, et rapportait pas mal d’argent à la ville, ainsi qu’aux Yakuzas se chargeant de la protéger lors des heures d’affluence. White Rabbit vit naturellement Cyscek entrer, et esquissa un sourire amusé. En réalité, il aurait tout à fait pu s’en aller, retourner chez lui, et dormir en paix, en se consolant sur son inaptitude à mettre la main sur la Lapine. Si White Rabbit avait accepté son défi, c’était uniquement parce qu’elle était très joueuse... Et qu’elle ne se voyait pas refuser un pari. Ce tempérament agaçait au plus haut point Jaina, sa sœur, mais c’était ainsi que les deux femmes existaient. Jaina était une coincée de la vie, et la Lapine une femme libre et excentrique. C’est ainsi qu’elles avaient réussi à se dissocier, pour former deux femmes... Dans une seule âme. La Lapine se disait toujours que leur situation était une entorse pure à la logique, et avait de quoi rendre fou, mais, après tout, Seikusu était également une ville de fous.

Cyscek enjamba la grille. Visiblement, il était remis de sa blessure à l’épaule, et commença à s’avancer. White Rabbit était dissimulée dans l’ombre, et réfléchissait déjà à savoir comment s’amuser. Une foire offrait un certain nombre d’attractions, mais il fallait savoir laquelle choisir. Elle descendit depuis son toit, et décida de commencer en douceur. Elle se déplaça rapidement, filant vers une attraction, et tourna autour, jusqu’à trouver le générateur la faisant fonctionner. White Rabbit n’était nullement une électricienne, mais elle était une bonne magicienne, et savait se débrouiller avec ses doigts. Elle utilisa un sort pour faire fonctionner la machine. Le générateur se mit à ronronner, et la machine s’alluma soudain, répandant une musique enjouée et des lueurs multicolores. C’était un jeu de chaises volantes aériennes. Le plot central pouvait cependant s’élever à une hauteur vertigineuse, tendant ainsi les chaînes sur une longue distance.

White Rabbit était debout sur deux chaises, chacun de ses pieds appuyées sur l’une d’entre elles, ses mains gantées s’agrippant aux chaînes qui retenaient ces dernières. Quand elle vit Cyscek se rapprocher, elle lui sourit :

« Tu vois que tu ne pouvais pas te passer de moi. Tu as envie de jouer ? Prends place, et envolons-nous pour un tour ! »
DC d’Alice Korvander.

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Cyscek

Humain(e)

Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]

Réponse 14 mardi 26 novembre 2013, 00:28:05

Dans quoi s'était-il embarqué encore ? Quel était ce lieu, et toutes ces machines ? Il avait compris que les gens venaient ici d'ordinaire pour s'amuser, et que ces trucs s'apparentaient à des jeux. Mais il ne voyait pas comment cela pouvait fonctionner. Il écarta cette pensée de son esprit. Il avait un "jouet" bien plus intéressant à capturer s'il parvenait à le trouver, et à le capturer justement. Ce ne fut pas bien dur en fait. Elle devait l'attendre, peut-être même l'épier, ça ne faisait aucun doute. En effet une machine se mit en marche par la magie de l'électricité. Cela ressemblait à une balançoire multiple qui tournait sur elle même, quelque chose que son imaginaire n'aurait jamais trouvé tout seul.

S'envoler ? Etait-elle sérieuse ? Ce truc là ne volait pas, c'était certains. Il ne faut pas lui en vouloir, il peut se montrer très terre à terre quand il s'y met. En tout cas, elle semblait clairement vouloir qu'il vienne sur ce truc. Il était agile, et son épaule ne le lançait plus, ça devait pouvoir être faisable.

Plus dur sera la chute.

Il marchait vers la machine, et passa la première chaise. Le manège tournait lentement, et il attendit qu'elle ait fait un tour complet. Tendant la main, elle n'eut aucun mal à l'éviter. Il n'avait pas fait beaucoup d'effort pour l'attraper c'est vrai. Mais une fois ce premier essai passé, sa main empoigna au vol l'une des chaines des balançoires. Le mouvement du manège l'entraina et il poussa sur ses pieds pour sauter sur la chaise et s'y stabiliser. Il était à plus de deux chaises d'elle. Il jaugeait l'écart et s'élança. Le résultat ne fut pas très concluant car  il dût se rattraper avec ses bras, frôlant le sol, avant de grimper sur la nouvelle chaise. Et dans le même temps elle avait repris deux chaises d'écart.

Tu as choisi le terrain, mais quand je me serai adapté je t'attraperai. Et alors ...

Il ne finit pas la phrase pour bondir à nouveau. Le saut n'était pas réussi, encore, mais mieux que le premier. Il apprenait vite, c'était certains. Il sentit le sol bouger sous lui. Non rectification, pas le sol, mais le manège. Il ne s'attendait pas à ça, en voyant les chaises s'élever et s'éloigner du sol. Rapidement ce dernier fut à plus à deux mètres du sol. Avec la vitesse, il n'allait pas falloir se louper sous peine de finir par terre dans un sal état. Il tenta deux autres fois de se rapprocher d'elle. Il prenait le coup de main mais elle avait une dextérité hors du commun et ne semblait pas vouloir se laisser rattraper comme ça. Il allait devoir ruser s'il voulait mettre la main sur elle.



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