Identité réelle : Carmen Isabella Sandiego.
Surnoms : La femme en rouge, Maîtresse du crime, Duchesse de la ruse.
Âge : La vingtaine passée, la trentaine pas encore atteinte.
Orientation : Laissons libre court à ce que vous désirez.
Expérience : A perdu sa virginité mais n'est pas énormément expérimentée.
Caractère :
Joueuse et imprévisible est ce qui caractériserait le mieux le personnage de Carmen. Elle adore laisser des indices aux forces de l'ordre lorsqu'elle commet l'un de ses vols. Une carte de visite, un objet laissant fortement présumer que c'est elle qui a commis le vol, une énigme concernant son prochain objectif. Hormis cette petite partie de "Retrouvez moi si vous le pouvez", elle laisse aussi planer le mystère sur ses origines. Peur d'une révélation? Non, pour elle c'est juste un jeu et elle mène la partie comme elle le souhaite.
Elle est consciente de sa supériorité intellectuelle et ça la rend narcissique, fière et arrogante. Elle n'aime personne plus qu'elle-même, rien ne la vaut, personne ne la vaut non plus. Lorsqu'elle s'encombre de personnes, ils se doivent de suivre ses directives et surtout, ne pas faire usage de la violence. Elle hait la violence et trouve en elle une forme d'ignorance.
Enfin, elle est certainement la plus grande mégalomane du monde. Son désir de gloire est ce qui la pousse à laisser autant d'indices concernant son identité quand elle ne pose pas simplement une carte de visite à son nom. Cette mégalomanie l'a aussi poussée à avoir quelques personnes à ses ordres afin qu'ils s'occupent des petits larcins qui ne lui rapporteraient rien de glorieux.
Physique :
Carmen est hispano-américaine et ça se voit. Elle a un corps que la plupart des hommes désirent, elle les fait fantasmer mais garde tout de même le mystère sur elle. Elle a de longs cheveux bruns lisses et volumineux, ceux-ci cachent généralement la moitié droite de son visage. Ses yeux sont bleus et ses lèvres pulpeuses maquillées d'un joli rouge les mettant en valeur. Elle reste souvent souriante, satisfaite d'elle-même et de ce qu'elle peut accomplir. Lorsqu'elle est en robe de soirée, elle met ses formes en valeur mais reste classe en toutes circonstances. Un chapeau accompagné d'un voile pour garder un air mystérieux, de longs gants de satin noirs, une longue robe rouge laissant voir l'une de ses jambes. De longues bottes noirs viennent terminer la panoplie de la femme de gala.
Pour ses vols, l'attirail est différent quoiqu'un eu ressemblant. Un long trench coat rouge accompagné de son chapeau de même couleur, toujours ses gants et ses bottes noirs également mais sous son manteau, elle porte une tenue souple et sombre lui permettant de garder la fluidité de ses mouvements. Sa taille gracile et la finesse de son corps lui permettent des acrobaties que peu de monde peut accomplir.
Histoire :
On ne sait que peu de choses sur la Maîtresse du crime. Née aux États-Unis d'une mère hispanique et d'un père américain, elle voyagea tout autour du monde dès sa plus tendre enfance. Personne ne sait réellement où elle est née ni quand mais le résultat est qu'elle fait maintenant partie de la population. A ses 12 ans, elle disparait totalement de la circulation et ses parents avec. Des rumeurs ont circulé disant qu'il s'agissait du naufrage d'un bateau, une autre disait que c'était un accident d'avion, d'autres encore qu'ils ne voulaient plus se mêler aux gens normaux et qu'ils auraient rejoins le crime organisé. Cette dernière n'était vraie que pour la fille, la petite Carmen avait vendu son âme à un parrain de la mafia et apprit à voler avec les plus grands. Chaque soir, elle lisait des tas de livres, sa préférence allait pour les histoires d'Arsène Lupin qu'elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer. Elle était encore jeune mais elle apprenait vite et devenait de plus en plus douée même si la violence la répugnait.
Rapidement elle se prit pour Arsène Lupin mais ajoutait sa petite touche. Après deux ans, elle était une véritable acrobate, souple. Elle pouvait se faufiler sans se faire remarquer, attendre des heures dans un tuyau, ses talents de contorsionniste étaient aussi mis à l'épreuve. Au début, ses maîtres l'avaient entrainée à voler les passants mais elle en voulait plus, elle savait qu'elle pouvait voler les musées et désirait le montrer. C'est ainsi qu'elle quitta la mafia à 16 ans en les mettant au défi de la battre dans les larcins les plus osés. Son premier défi fut de voler une relique chinoise dans le palais de l'empereur. Devant tant d'audace, le parrain hésita à accepter le défi mais il ne voulait pas se défiler devant une petite fille. Il envoya donc son meilleur voleur et le duel commença à la nuit tombée. Les deux personnes s'introduisirent dans le palais, évitant les gardes, se faisant aussi discrets qu'une souris. Chacun avait étudié son plan et était paré à toute éventualité mais la Duchesse de la Ruse était plus intelligente. Elle allait utiliser son opposant pour gagner ce concours. Elle perdit volontairement du temps et arriva juste après celui qui l'avait entrainée. Elle ne put que le regarder prendre la relique et le vit partir, déclenchant ainsi l'alarme et attirant les gardes impériaux. L'homme de main fut rattrapé mais ne se laissa pas faire. Il cacha la relique dans un coin et sortit un arme pour affronter la garde. Carmen qui avait tout suivi se déplaça silencieusement et récupéra l'objet avant de s'en aller, laissant son adversaire se débrouiller.
Le lendemain, on trouva une carte avec son nom de Femme en rouge. Sa légende commença à partir de là. Elle enchaîna les larcins de plus en plus improbables et sa renommée ne fit que grandir. Quelques fois elle fut sur le point de se faire attraper par Interpol mais leur fila à chaque fois entre les doigts, elle était devenue un véritable fantôme. Insaisissable et imprévisible, son assurance ne fit que grandir au fil du temps. Sa renommée ne fut pas bâtie uniquement sur l'impossibilité présumée des vols mais également par la non violence dont elle faisait preuve pour y arriver. Dans l'ombre, elle fonda une organisation criminelle spécialisée dans le vol et lorsque les initiés savaient qui tenait cette organisation, la confiance était déjà acquise.
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