Ukiko avait vraiment de la chance ! Oh, bien sûr, elle en avait eu depuis le jour où sa Maîtresse avait posé son regard sur elle, et lui avait montré à quel point elle gâchait sa vie, mais, en ce moment, elle se sentait comme une privilégiée. Pensez donc, elle pouvait voir sa Maîtresse en train de faire l’amour avec une autre vampire ! Elle pouvait même la filmer ! Difficile de savoir, ensuite, à quoi servirait cette vidéo. Parfois, c’était juste les esclaves qui se filmaient, pour pouvoir s’observer ensuite, mais, de temps en temps, Mélinda le demandait. Utilisait-elle ensuite les vidéos comme moyen de pression ? Ou simplement pour observer ses plus belles conquêtes ensuite ? Ukiko n’en savait rien, mais elle, elle adorait se faire filmer en train de faire l’amour. La jeune femme regardait ensuite les vidéos avec ses copines, ou quand elle était seule, et se disait alors qu’elle était bien chanceuse. En ce moment, tandis qu’elle tournait autour du lit, optant pour des gros plans ou pour des plans élargis permettant de cadrer toute la semaine, elle sentait sa mouille filer le long de sa culotte. Miyu et Mélinda formaient vraiment un beau couple, et, maintenant que la rebelle Miyu avait définitivement succombé aux charmes de leur Maîtresse, ses hurlements et ses soupirs étaient particulièrement agréables. Ukiko filmait fréquemment, en gros plan, le sexe de Mélinda s’enfonçant dans le vagin de Miyu, mais elle ne se limitait pas qu’à ça. Elle relevait la caméra, et filmait ensuite le dos de Mélinda, quand les ongles tranchants de Miyu s’y crispaient, avant de cadrer le visage de Miyu, lorsqu’elle poussait de longs soupirs. Autant de scènes magnifiques, immortalisés dans le caméscope, et qui permettraient de rappeler à la femme ce qu’elle avait fait, si, par la suite, elle désirait s’éloigner de Mélinda.
Car, bien évidemment, plus elle la prenait, et plus Mélinda était convaincue d’une chose simple et élémentaire : elle ne voulait pas voir partir Miyu Yamano. Il était si rare que Mélinda tombe sur des vampires qui ne soient affiliés à aucun clan... Sa présence ravivait en elle de lointains désirs, les envies d’une véritable famille, d’une famille vampirique, d’un clan. Certes, la vampire aimait beaucoup, et même énormément, ses esclaves, les femmes comme Ukiko, mais elle avait aussi des désirs plus profonds, plus vastes, impliquant la constitution d’un clan. Pour l’heure, elle n’avait pas encore les moyens de le faire, mais... Et bien, disons qu’en ayant des vampires sous son giron, et surtout des vampires anciennes et puissantes comme Miyu, ce serait encore plus facile. Il restait juste à la convaincre, et, vu la manière dont elle couinait, c’était bien parti. La vampire remuait ainsi dans son vagin, la défonçant joyeusement, soupirant et grognant, ses insultes se transformant vite en de simples soupirs, sous l’effort déployé. Ce vagin était très étroit, signe que, effectivement, Miyu n’avait pas l’habitude de faire l’amour. Et, malgré tout ce qu’elle avait pu dire, ou penser, son corps était dans un état de frustration chronique, silencieux, qui était en train de faire lentement immersion, au fur et à mesure qu’elle lui faisait l’amour.
« Hummm... Haaaa... »
Les corps remuaient harmonieusement, son sexe s’enfonçait en elle. Elles étaient en train de faire l’amour, joyeusement, passionnément, avec une envie féroce des deux côtés. Miyu se tortillait contre elle, incapable de repousser les vagues de plaisir qui la traversaient de part en part. Ce désir, Mélinda le connaissait, pour l’avoir elle-même ressenti à bien des reprises dans le passé. Chaque fois qu’elle faisait l’amour, c’était toujours un grand moment, et Miyu n’était pas la première femme frustrée qu’elle prenait. La frustration était son alliée, et, en ce sens, elle bénissait le Japon, pays très conformiste, où on enseignait aux gens de rester timides, de ne pas se démarquer, et où, même malgré l’influence des Occidentaux, les femmes restaient encore ancrées dans des conceptions archaïques et dépassées, où elles étaient écrasées par l’autorité naturelle de leur mari. Il était donc d’autant plus facile pour Mélinda, qui était une femme, de briser ces tabous, et de les inspirer. Or, Miyu avait beau être une vampire, elle avait été éduquée dans ce vieux Japon, dans ce Japon où une femme n’avait aucune autre horizon sociale que de se marier, ou, plus généralement, faire plaisir aux hommes.
Mélinda lui faisait donc l’amour, avec énergie, faisant grincer le lit, et l’orgasme finit par arriver. Miyu n’en pouvait plus, et, avant ce moment, elles s’embrassèrent, un baiser fiévreux et vampirique, où leurs canines se frottèrent. La soif de sexe de Miyu se mélangeait à une soif de sang, et on pouvait le lire dans ses yeux. C’était un regard passionné, mais aussi affamé. Un regard qui fit sourire Mélinda, qui laissa ensuite Miyu jouir. Un bel orgasme, qui excita Mélinda, et la fit également jouir. Elle se répandit dans le corps de Miyu, qui s’était crispée contre elle, et se décrispa ensuite lentement.
« Hmmm... »
La tête de Mélinda alla se nicher contre les seins de Miyu. La belle reprenait également son souffle, en ayant probablement conscience qu’une nouvelle vie allait s’ouvrir pour elle. Elle avait goûté à la pomme rouge, au fruit défendu, et elle avait aimé son goût. Même si elle partait maintenant, Mélinda était convaincue qu’elle reviendrait.
« Te faire l’amour fut très agréable, Miyu... »
Elle avait lâché cette phrase après quelques instants, et se redressa, venant embrasser la femme sur les lèvres.
« Alors... Suis-je toujours une menace à tes yeux, maintenant, ma chérie ? Est-ce que coucher avec moi a fait de toi un monstre ? »