Comme on se retrouve... [Archangel]

Terra. Son monde natal où se trouvait sa délicieuse propriété entourée de champs, de fleurs et de d'arbres immenses. Le calme plat. Kassie se tira lentement de son profond sommeil, s'étira en baillant, avala un rapide petit déjeuner, puis fit sa toilette. Serais-ce un jour comme les autres ? Non... aucun ne se ressemblait. Pas depuis longtemps.
Kassie n'avait rien prévu de spécial aujourd'hui, en toux cas pas dans ce monde. Aucune demande de mission, ni de fabuleux trésor à l'horizon évidemment. Il fallait donc qu'elle se prépare à rejoindre la Terre. Attrapant un sac, elle y fourra quelques affaires plus discrètes et se mit en route pour le portail. Si ses calculs étaient exacts, il ne devrait pas se trouver à plus de 2Km d'ici. La jeune femme aimait marcher et n'utilisait donc aucun moyen de transport ici. Au bout d'un moment elle s'arrêta et se changea. Passer inaperçue sur Terre était un point crucial. Aujourd'hui, elle travaillait dans ce fameux hôtel-restaurant en tant que serveuse. L'uniforme n'était pas obligatoire, mais une présentations classe et distinguée était en revanche fortement conseillé. Kassie opta donc pour l'un de ses plus séduisants costumes terrien : http://img15.hostingpics.net/pics/797531IzayoiSakuya600384173.jpg
Une fois prête, elle passa le portail et se retrouva en un instant dans l'autre monde, dans une rue tranquille et extrêmement peu fréquentée. En plus de cela, l'hôtel ne se trouvait qu'à deux pas.

Elle commença son service une heure plus tard. Kassie ne faisait pas ce boulot par plaisir. Pas totalement en tous cas. Ce poste était simplement bien payé et lui permettait, en toute discrétion, de proposer des services beaucoup plus intimes et sensuels à ses clients en échange d'un bon pourboire. Evidemment, il y avait des "habitués" ce soir là et tous la dévorait des yeux, cherchant à accrocher son regard dans l'espoir d'être choisit. Ils étaient pathétiques.
Continuant à les ignorer, Kassie continua de servir les plats et à accueillir les autres clients. Mais l'heure de la fermeture approchait et il était temps pour elle de choisir son pigeon du soir. Devant le bar, elle réajusta ses cheveux et sa robe, mettant convenablement en valeur ses formes, et se retourna dans le but de faire son choix. Mais celui-ci sembla s'offrir à elle alors qu'elle tombait nez à nez avec un grand blond. Elle l'avait déjà vu quelque part... ici même, non ? Elle oubliait rarement un visage. Esquissant son plus beau sourire, elle décida de le saluer.

- Bonsoir... est-ce que je peux vous aider ? Il me semble que nous nous sommes déjà rencontré, je me trompe ?

Son air aguicheuse ne trompait personne. Sa coiffure était parfaite, sa tenue était parfaite, son maquillage était parfait et son parfum embaumait presque toute la pièce. Un parfum spécialement conçu, dotés de phéromones humains mélangés à une odeur douce et chatoyant de rose.
Kassie n'avait pas encore tout à fait le physique longiligne et incroyablement maigre des mannequins. Mais son corps encore jeune, sa poitrine loin d'être vulgaire ou insuffisante, et les formes qui faisaient ressortir légèrement ses fesses n'avaient rien de déplaisants à voir ni à toucher.

Encore une belle journée, encore deux contrats d'assurance-vie. Depuis qu'il a trouvé ces formules de placement dans des pays émergents, ça marche du tonnerre ! Patron, salarié, associé, courtier, il fait tout et empoche tout. La vie pleine de fric s'annonce enfin pour lui ! Premier signe, sa nouvelle Nissan Fairlady 350Z, un bijou 100% du pays, un vrai aspirateur à gonzesses ; là, y'a pas à dire, la petite minette ça va tomber...
Deuxième plaisir, retourner à ce superbe restaurant où il s'était fait un repas d'enfer pour fêter sa première paye... et où, il l'avoue, il avait claqué toutes ses économies pour une nuit de folie avec une vraie déesse ; envolée au matin, mais elle l'avait épuisé. Au moins, maintenant, il a du pognon pour se payer plusieurs nuits comme ça, quand ça lui chantera !
Les lieux n'ont même pas changé, et il a même retrouvé sa table d'autrefois, idéalement placée dans un coin où il peut lorgner sur toute la pièce. Il se rappelle parfaitement de ce soir-là, cette blonde platine prénommée Cassandra il ne sait quoi, un déhanché de rêve, une silhouette si délicieuse, des lèvres à faire damner un saint... et une de ces sensualités, une nuit de folie ; tiens, même si elle l'avait plumé de tout ce qu'il avait dans le portefeuille à déposer le lendemain en banque, il ne lui en veut pas.
Mais bon, ce soir, c'est un jeune blanc-bec qui fait le service dans ce coin de salle ; pincé, et même collet monté, il ne risque pas de faire de l'effet, même au milieu des gros bourrins qui mangent dans l'autre partie de la salle. Mais eux, au moins, ils ont l'air de s'amuser ! Peut-être que la serveuse est vraiment canon, mais vu comment certains sifflent ou rient, il ne doit pas être loin du but. Heureusement qu'ils s'en vont peu à peu, il finira de dîner tranquille... d'autant plus que le blanc-bec se tire aussi.
Allez, un café, et il se tire lui aussi ; aucune chance de lever une poule pour ce soir !
Pourtant, il doit y en avoir encore une ici, ce parfum avec des senteurs de rose ne peut mentir. Ce ne sont pas ces deux vieux barbons là-bas, qui cela peut-il... Waouh ! Non ? Il rêve ! Là, entre eux et lui, venant vers lui (alors qu'ils la reluquent), une apparition, délicieusement moulée de noir.

« - Bonsoir... est-ce que je peux vous aider ? Il me semble que nous nous sommes déjà rencontré, je me trompe ? »

Oui, il l'a déjà rencontrée, il est prêt à tous les mensonges !

« Euh, un café... Enfin, votre collègue... Ben, il est parti sans y penser »

Il ne sait s'il s'adresse à ses yeux enjôleurs, à ses lèvres finement ourlées, à sa poitrine subtilement dessinée. Ce devait être elle qui attisait les convoitises des autres abrutis, tandis que lui, il supportait son benêt de collègue ! Bon, il l'a rencontrée, mais où ? Non, pas possible ! Elle ? Cassandra ? En fait, c'était même Kassie, il crois qu'elle l'avait dit...

« Oui, vous êtes Cass... euh Kassie, c'est bien ça ? C'est incroyable de vous trouver ici. »

Bon, il a promis de ne pas lui demander  où elle avait caché son pognon, mais quand même... Enfin, ce n'est pas le sujet ; elle est toujours aussi canon, et les souvenirs lui reviennent en mémoire.

Kassie, ou Cassandra en effet, ne cessait de sourire en observant l'homme face à elle, tranquillement installé à sa table. En fouillant un peu sa mémoire, elle n'aurait pas de mal à se rappeler qui il était exactement. Mmh. En fait son nom ne lui revenait pas du tout. En revanche son visage et sa voix, si. La jeune femme décida de s'appuyer sur la table, se penchant alors légèrement en avant, non seulement pour voir le visage de l'homme de plus près, et même le sentir, mais aussi il faut l'avouer pour mettre encore un peu plus en valeur sa délicieuse poitrine. Une fois à cette distance, elle plissa légèrement les yeux, et son sourire s'éclaircit enfin. Mais bien sûr ! Sa première intuition était juste, cet homme avait déjà été victime de ses charmes. Et comme tous le reste de ses clients, elle s'était barré au petit matin avec tout son fric. Oh... peut-être n'était-il là que pour lui réclamer. Peu importe, elle avait toujours su faire face à ce genre de petit souci. Son fric, il ne le retrouverait jamais. Dommage, mon lapin.
Cependant, l'homme n'avait pas l'allure d'un type venu pleurnicher en fait. Tout au contraire, il la regardait avec les yeux d'un poisson hors de son bocal, sans doute à deux doigt de baver. Ce qui n'était pas pour déplaire à Kassie évidemment. L'attirer une nouvelle fois dans ses filets sera vraiment du gâteau.
Confiante, Kassie se redressa un peu et croisa l'un de ses bras sous sa poitrine tandis que l'autre se levait pour poser un doigt sur ses lèvres souriante, comme pour réfléchir. Elle attendait surtout qu'il ait terminé sa phrase un peu bredouillante.

- Oh... veuillez excuser Charles. Il est la preuve vivante que l'évolution peut aller en sens inverse. Pauvre garçon. Ne vous en faîtes pas, je vais aller vous préparer ça.

Le visage de l'homme sembla s'éclairer un instant. Ah. Peut-être avait-il enfin réellement compris qui il avait face à lui. Alors ? Allait-il hurler jusqu'à ce qu'elle lui rende son argent ou bien... son charme allait-il suffire pour qu'il s'adoucisse et décide d'envisager leur retrouvaille d'une façon plus... intime ?
La jeune fit rit doucement mais de bon cœur, son regard sauvage planté dans celui du client.

- Je m'appelle Cassandra. Mais vous pouvez m'appeler Kassie.

Sur ce, elle se retourna et se dirigea derrière le bar où elle fit couler un café. Elle espérait seulement que ce type ait un peu plus de sous dans le porte-monnaie que la dernière fois. Faut dire qu'elle était de plus en plus gourmande la demoiselle. Deux minutes plus tard, elle revenait avec un plateau sur lequel était posés deux cafés, des sucrettes, du lait et des petites cuillères. Elle déposa le tout sur la table, puis s'installa sur la chaise d'en face. Tout en versant quelques gouttes de lait dans son café elle demanda.

- Comment aimez vous votre café ? Pour ma part, je l'apprécie lorsqu'il est particulièrement chaud... avec une pointe de lait bien frais.

Sur cette dernière phrase elle lécha son doigt sur lequel s'était échappée une goutte, les yeux toujours plongé dans ceux de son client. Il ne parviendrait pas à s'échapper, quand bien même l'idée lui aurait traversé l'esprit. Elle avait besoin d'argent et il était le type idéale pour cette nuit.

De loin, avec son superbe déhanché au gré de ses pas, sa silhouette était déjà troublante. Mais, de près... c'est plus intense encore ! Hum, cette poitrine, oui, aucun doute, c'était elle ; bon, il n'a toujours pas digéré son pognon qui s'est fait la malle ; mais, même à distance, il va verrouiller la mallette, car il y a quand même les quelques centaines de milliers de dollars de Monsieur Sakuro.
Mais, cette fois, s'il craque, inutile qu'elle espère le bluffer ; s'il perd cet argent, il est un homme mort. Et bon, même si lui revient à la mémoire leur première nuit, il ne va pas y risquer sa peau. Oui tout lui revient, ses lèvres hum, son doigt posé dessus, leur arrondi quand elles glissaient au long de son sexe.

« - Oh... veuillez excuser Charles. Il est la preuve vivante que l'évolution peut aller en sens inverse. Pauvre garçon. Ne vous en faîtes pas, je vais aller vous préparer ça. »

Charles ? Ah oui, l'autre benêt ! Il a bien fait de partir, il aurait même dû ne pas venir de la soirée. Au moins aurait-il profité de Kassie dès le début. Mais il a le sentiment que ça va encore finir comme l'autre fois. Et là, il a un peu plus de pognon dans les poches, son pognon à lui s'entend ; il sent qu'elle va devoir aller encore plus loin si elle veut toucher le paquet... déjà, vu comme elle tortille du cul en allant chercher son café, il faudra qu'elle oublie les tabous s'il allonge les billets !
Et le retour avec deux cafés signifie qu'elle a tout son temps. Maintenant que les deux derniers clients sont partis, elle pourrait même passer à l'action dans la salle de restaurant...

« - Comment aimez vous votre café ? Pour ma part, je l'apprécie lorsqu'il est particulièrement chaud... avec une pointe de lait bien frais. »

Oui, cette pointe de lait sur le bout du doigt, comme une goutte de sperme au bout de son sexe ; dans les deux cas, sa langue serait la bienvenue. Plus ça va, et plus les images lui reviennent ; elle l'avait allumé comme ça, elle l'avait épuisé toute la nuit... et elle avait disparu au petit matin. Mais pourquoi revient-elle vers lui ? Il n'était pas riche à l'époque, elle ne peut savoir qu'il a plein de fric. Serait-ce pour son charme ?

Kassie savait parfaitement ce qu'elle voulait. Certes, la dernière fois ce type n'avait pas été le plus riche du coin, son porte monnaie avait été assez décevant et pourtant, la jeune femme savait sentir l'odeur du fric lorsqu'il se présentait. Et si ce gars-là revenait manger dans cet hôtel-restaurant plutôt haut de gamme, nul doute qu'il avait des billets à dépenser, non ? Elle ne se trompait jamais. Elle espérait simplement qu'il soit plus généreux cette fois-ci. Elle allait mettre le paquet, histoire de lui graisser la patte davantage. Peut-être qu'elle lui ferait cadeau du vol à la tire cette fois-ci et lui demanderait gentiment. Mais pas question d'ouvrir les cuisses tant qu'il ne lui avait pas montré ne serais-ce qu'une petite liasse. Kassie ne faisait jamais ça gratuitement. Jamais. Pour elle, tout était payant et surtout ça. Elle n'avait jamais conçu la baise comme un plaisir mais comme un commerce et rien de plus. C'était bien mieux comme ça d'ailleurs, la motivation était d'autant plus présente. Sans compter que cet homme était loin d'être laid. On ne peut pas dire que tous ses clients soient dans le même panier malheureusement. Enfin... peu importe. En revanche il n'était pas bavard, se contentant de la reluquer copieusement avec de grands yeux gourmands. Parfait, c'était presque dans la poche. Ils avaient tout leur temps... et tout l'espace nécessaire. En effet, une minute plus tard, le patron apparut.

- Ah, Mademoiselle James ! Vous... vous ne venez pas prendre votre paye ?

Hein ? Oh mince, c'est vrai. Kassie avait prit l'habitude d'aller chercher son petit salaire, agréablement doublé par rapport aux autres puisqu'elle offrait toujours une bonne petit ganterie à son patron. Elle pivota sur sa chaise dans sa direction, croisa les jambes et offrit son plus beau sourire charmeur.

- Je suis navrée, Monsieur. J'avais complètement oublié. Je viendrais le chercher demain soir si ça ne vous dérange pas. Et pour me faire pardonner de vous avoir laisser attendre, je vous apporterai des fraises succulentes napées d'une montagne de chantilly... vous aimez les fraises ?

L'homme avala difficilement sa salive. Punaise cette fille était vraiment excitante. Des fraises et de la chantilly... il en frissonna d'avance. Éclaircissant sa voix en toussotant, il hocha la tête et esquissa un maigre sourire.

- Avec plaisir. Bien sûr. Dans ce cas... je vous laisse les clefs pour la fermeture. Bonne soirée à vous Mademoiselle James et... bonne soirée à vous Monsieur.

Il les salua d'un signe de tête puis sortit et disparut dans la rue. Satisfaite et illuminant son visage d'un sourire coquin, elle tourna de nouveau son attention sur son client en terminant sa tasse de café. Il était temps de parler affaire désormais. Cependant, elle lui lança un clin d’œil et lui fit signe d'attendre un instant le temps d'aller verrouiller portes et fenêtres de l'établissement. Puis elle revint vers lui et s'assied carrément sur l'un de ses genoux.

- A nous deux maintenant. Je n'ai pas été très gentille la dernière fois que nous nous sommes vu, n'est-ce pas ? Je m'excuse sincèrement. Cette fois-ci je vais faire ça dans le respect et dans les règles. Combien seriez vous prêt à donner cette nuit ? En sachant que... le plaisir sera proportionnel au montant offert...

Elle tripota son col, la bouche légèrement ouverte, son regard sensuel plongé dans le sien. Comment refuser une telle proposition, hein ? Combien était donc prêt à donner cet homme ce soir ? Elle avait bien hâte de le savoir.

« Juste un nuage de lait, s’il vous plaît »

Hum, il goûterait bien un autre lait, lui ; le sien devait avoir de sacrés pouvoirs aphrodisiaques, pour qu'il passe une nuit entière au septième ciel ! N’empêche que, au petit matin, il s’était écroulé, et qu’elle en avait bien profité…

« Moi aussi, j’ai un faible pour tout ce qui est chaud, tout ce qui fait monter ma température corporelle, ou autre d’ailleurs. »

Inutile de tourner autour du pot ! S'il a l’opportunité, il se la fait. Mais de là à penser qu’elle va encore partir avec tout le fric qu'il trimballe, il ne faut pas qu’elle rêve. Passe encore qu'il lui laisse une partie des yen de sa prime de placement, mais inutile qu’elle lorgne vers le paquet de dollars. D’ailleurs, elle ne saurait même pas quoi en faire ici… Et qu’elle n’oublie pas qu'il ne donne pas d’acompte sans avoir estimé la marchandise ; le trading parallèle a ses règles, même si, justement, il est parallèle. Et l’autre, là-bas, au bar, il se barre quand ? Pas envie d’un plan à trois, même si Kassie est très gourmande…

« (…) je vous apporterai des fraises succulentes napées d'une montagne de chantilly... vous aimez les fraises ? »

Ah ouais, vu les yeux qu’il vient de rouler, il doit penser à ses tétons comme à des fraises, et la voir gober la chantilly sur son sexe ! Tous comptes faits, elle soit se le taper aussi. Mais ce soir, mec, ceinture, l'Archange a bien l’intention de se la faire, et même de prendre une petite vengeance.
Et ça se présente bien, Dom Juan s’est tiré, et ira se branler en pensant à sa gâterie du lendemain. Kassie fait le tour de la salle et vérifie que tout est fermé. (Rassure-toi, ma belle, je ne vais pas me sauver ; mais sois prudente, car tu m’as eu une fois, et rien ne te garantit que tu me baisera de nouveau, enfin pas dans ce sens-là !).
C’est un incendie ambulant, cette femme, un de ces déhanchés quand elle tortille du cul pour aller fermer portes et fenêtres, un de ces roulements de poitrine quand elle revient vers lui. Et là, s’asseyant sur l’un de ses genoux, elle ne peut même pas ignorer que, rien que ses postures, ça le fait déjà bander…

« - A nous deux maintenant. Je n'ai pas été très gentille la dernière fois que nous nous sommes vu, n'est-ce pas ? Je m'excuse sincèrement. Cette fois-ci je vais faire ça dans le respect et dans les règles. Combien seriez vous prêt à donner cette nuit ? En sachant que... le plaisir sera proportionnel au montant offert... »

(Hum, ma cocotte, tu ne crois pas si bien dire ; il te faudra sortir plus que le grand jeu…)

« C’est vrai que je vous en ai voulu, l’autre fois, car vous avez pris toutes mes économies. J’ai eu envie de vous le faire payer très cher, autrement dit exiger une autre nuit mais sans un centime, pour ne pas vous dénoncer pour raccolage. Mais je n’ai pas voulu vous faire du mal, alors j’y ai renoncé… »

(De toutes façons, aller dire qu’une michetonneuse vous a fait les poches, ç’aurait été le sujet de rigolade de tout le commissariat ! »

« Et, comme vous m’avez laissé un merveilleux souvenir, pour ma première nuit avec une vraie femme, je suis revenu ici… sans un seul instant espérer vous voir. Maintenant que le hasard me l’a permis, je ne vais pas dire non… et j’ai de quoi négocier. »

Il ouvre alors la mallette emplie des liasses à placer pour Monsieur Sakuro, guettant sa réaction :

« J’espère que les dollars ne vous posent aucun souci… »

Elle faisait son petit effet la jeune Kassie, ça ne faisait aucun doute. Il n'y avait qu'à le voir rouler des yeux et la dévorer du regard pour le comprendre. La demoiselle prenait un soin tout particulier à faire usage de ses formes lorsqu'elle se déplaçait, une technique infaillible dont les hommes étaient particulièrement friands. Goûter des yeux quand on a pas encore le loisir de le faire avec son corps, c'est assez délicieux. Il ne restait plus qu'à savoir si l'homme accepterait de mettre sur table assez d'argent pour qu'elle lui offre une nouvelle nuit pleine de surprises et de jouissance. A quoi bon jouir une fois et s'en aller lorsqu'on a toute la nuit et une multitude de pièce et de surface à découvrir... ?
La tête du patron qui venait de passer ne laissait en effet aucun doute. Kassie se tapait ce type depuis le première soir où elle était venue travailler là. Et avec certains des employés aussi lorsqu'ils acceptaient d'y laisser une petite partie de leur salaire. Et oui, la jeune femme était une opportuniste. Peu importe combien de partenaire, combien de temps et combien de fois en une journée, elle était disponible à tout bout de champ lorsqu'il s’agissait de fric.
Alors... concernant cette offre ? Allait-il accepter ? Allait-il seulement lui pardonner son méfait de l'autre fois ? Vu la légère bosse qu'elle sentit sous ses fesses lorsqu'elle s'installa sur ses genoux, ça en faisait aucun doute. La jeune femme commença à mordiller sa lèvre inférieure, bien heureuse que les choses tournent aussi facilement. Il avait plutôt bien prit le vol de la dernière fois finalement. Heureusement qu'il n'était pas venu exiger un remboursement un nature sans frais supplémentaire car elle n'aurait du tout apprécié et encore moins accepté. Le sexe, c'était pas gratuit avec elle. Jamais. Ou alors elle sortait les griffe, les dents... et même les couteaux s'il le fallait.

Enfin, l'homme termina par lui avouer qu'il avait de quoi négocier cette nuit de folie. Ah ! Enfin ! La jeune femme en frémissait d'impatience. Qu'avait donc notre client en poche ce soir ?
Kassie manqua de perdre l'équilibre lorsque, justement, l'homme lui présenta une mallette remplie d'une liasse de billets verts.

-Oh bah merde alors ! Laissa t-elle échapper en se penchant sur le sujet.

Punaise. Quoi c'était ça qu'elle devait offrir en nature cette nuit ? Mais ça serait jamais assez !!Un paquet de fric comme ça faudrait toute une vie pour l'égaler, même en étant aussi douée qu'elle. Kassie tenta de reprendre contenant et se tourna vers le type, encore un peu sous le choc.

- Quoi... tout ça ?! C'est sérieux ? Mince alors d'où est-ce que vous tenez tout ce fric ? Vous êtes un mafieux, un milliardaire, vous avez gagné au loto ?

Impossible que tout cet argent soit pour elle, il voulait simplement l’impressionner. Y avait combien là-dedans exactement ? Impossible à dire mais ça lui donnait des vertiges rien que d'y penser. Et pour combien, surtout, devait-elle le faire grimper au plafond ? Autant évaluer combien de temps elle pouvait tenir, oui. Oui, combien d'ailleurs ? Elle semblait y réfléchir sérieusement, sans pouvoir quitter la mallette de ses yeux brillants. Voilà ce qui l'excitait carrément. Un paquet de fric ! Et encore... elle n'avait sans doute rien vu. Si ?

« -Oh bah merde alors ! Laissa t-elle échapper en se penchant sur le sujet. »

Eh eh, l'Archange a réussi son coup ! Vu la tête de Kassie, ça promet déjà une chaude nuit. Mais l'échange sexe contre fric ne se passera peut-être pas comme elle le souhaite. La vengeance est un plat qui se mange froid. L'idée n'était pas préméditée, mais elle se dessine tout naturellement.

« - Quoi... tout ça ?! C'est sérieux ? Mince alors d'où est-ce que vous tenez tout ce fric ? Vous êtes un mafieux, un milliardaire, vous avez gagné au loto ? »

Encore plus fort ! Voyons, la version « gagnant au loto » ça fait kitsch, la version « milliardaire » ça fait quiche, la version « mafieux » ça fait un peu à enjoliver. Reste à l'améliorer un peu, à la mettre version « col blanc ».

« On ne dit plus mafieux, c'est l'ancienne école, ça ! Maintenant, on n'utilise plus ces méthodes là. Et les sommes sont d'ailleurs beaucoup plus conséquentes, encore que cette mallette ne soit qu'une mince contribution. »

Ca y est, il est lancé ; l'histoire est en route malgré lui, mais le poisson pourrait mordre à l'hameçon. Quoi de plus excitant pour une michetonneuse que de se croire l'égérie d'un gros bonnet de la pègre, d'être à sa merci pour espérer en retirer quelque profit. Vu comme elle a le feu au cul, nul doute qu'elle n'hésitera pas à payer de sa personne. Reste à lui donner le change pour qu'elle se croie vraiment dans l'action.

« Mais bon, je vous fais confiance ; alors n'allez pas le répéter. Allez, je vais même faire un effort, et oublier votre comportement d'autrefois. Mais n'oubliez pas que vous m'en serez redevable. »

Drôle de discussion, comme d'affaires, entre un mafieux qui n'en a qu'à peine l'allure, et une aventurière prête à tout pour gagner du fric, le tout avec les fesses de l'une ondulant sur le sexe de l'autre. Fric et sexe, ou fric contre sexe, mais surtout jeu de dupes entre les deux ; aucune franchise entre deux êtres prêts à tout, avec tous les moyens à disposition...

Quand même... autant de fric. C'était un véritable petit cachottier celui-là. Enfin peu importe ! L'important était qu'il pouvait payer et c'est tout ce qui intéressait la demoiselle. Avait-elle déjà pensé que cette soif d'argent continuelle ne lui porte préjudice ? Oui et non. Peut-être qu'elle s'en fichait pas mal, mais cela pourrait changer à partir du jour où ça lui causerait de graves problèmes. Mais comme jusqu'ici ça n'avait jamais été le cas, elle ne s'inquiétait pas trop. Et puis si elle devait psychoter à chaque fois qu'on lui proposait de l'argent elle finirait morte avant l'heure.
L'homme finit par lui expliquer qu'il était, en quelque sorte, un mafieux moderne. Des méthodes différentes mais toujours le même but : entasser des paquets de frics. Génial ! Voilà qui était parfait pour ses affaires. Il faudrait peut-être qu'elle lui demande les noms et les adresses de ses collègues ! Pas sûr qu'il accepte remarque, c'était un monde qui préférait se faire anonyme et discret. Et cette mallette, là, n'était en effet rien à coté de ce qu'ils empochaient en général. Très intéressant ! Le type lui souligna qu'il lui faisait confiance pour ne pas répéter ça à tout le monde. Oh, pas de crainte à avoir, elle avait bien l'intention de garder l'information, et le fric qu'elle pourrait en retirer pour elle seule. Il ajouta qu'il allait oublier son comportement de la dernière fois tout en lui rappelant qu'elle lui était redevable. Evidemment.

Kassie lui jeta un regard amusé et narquois. Les affaires allaient bon train et ça lui plaisait. Elle lui atrappa alors soudain son col, fermement mais pas violemment, pour approcher son visage très prêt du sien, à seulement quelques tout petits centimètres.

- Je marche. Tant que vous aurez de l'argent en jeu mon cher je serais toute à vous et vous pourrez disposez de moi quand et comme il vous semblera.

Elle caressa ses lèvres du bout de son index, puis y passa sensuellement sa langue pour passer les barrière de ses lèvres et l'embrasser longuement et langoureusement. A lui le plaisir et la sensation de puissance qu'il aurait sur elle, et à elle le paquet de fric !! Rien ne pouvait davantage l'exciter en réalité. Que le jeu commence !

« - Je marche. Tant que vous aurez de l'argent en jeu mon cher je serais toute à vous et vous pourrez disposez de moi quand et comme il vous semblera. »

Hum, il adore ça ; la voilà à ses pieds, juste parce qu'elle a vu du fric. (Pauvre cruche, si tu crois que tu vas me rouler, tu te fourres le doigt dans le cul et à sec, ni plaisir ni résultat !) Le contact des lèvres de Kassie, sa langue brûlante et inquisitrices, sont de véritables électrochocs, et font encore gonfler la bosse sous son pantalon. Tandis qu'elle lui roule un de ces patins digne de Hollywood, il vérifie de ses mains que la mallette est fermée à clef, et l'attache par une chaînette au pied de table. Quoi qu'ils fassent, même s'il la baise dans toutes les pièces, il devra toujours avoir l'oeil sur ce fric !
Comme elle le laisse faire ce qu'il veut, autant commencer par voir si elle ne joue pas la comédie. Ses mains descendent alors à la taille, bien moulée dans cette tenue noire vraiment sexy. Pas à redire, il y a de la rondeur, les fesses sont généreuses ; d'ailleurs, vu le fric mis sur la table, elles auront aussi droit à leur visite, n'en déplaise à la jeune femme ! Continuant son exploration, Archangel arrive très vite aux cuisses, au ras de la jupe. Gainées de noir, ces jambes sont bien galbées ; il se rappelle qu'elles se sont écartées pour lui et que, franchement, il avait pris son pied.
Tandis que sa main gauche poursuit l'exploration, remontant entre les cuisses de Kassie, oubliant vite les bas pour arriver sur la peau nue, sa main droit met fin au baiser, écartant son visage.
Et, la regardant les yeux dans les yeux, son index gauche écarte sa culotte avant de s'enfoncer sans délicatesse dans son sexe :

« Je dois m'assurer, ma belle, que tu mouilles vraiment pour moi ! Que tu te fasses baiser parce que j'ai du fric, je m'en fous, c'est ton problème. Mais que tu fasses semblant et que tes cris soient du chiqué, pas question. Quitte à payer, je veux vraiment avoir une salope... »

Finis la courtoisie et le vouvoiement, place aux mots crus et au tutoiement direct. Archangel se surprend lui-même, mais il a bien l'intention d'en profiter à sa guise, et d'en tirer un max avant de ne rien lui laisser... si ce n'est la gorge tranchée au cas où elle ne comprendrait pas qu'il l'a bernée. Mais, pour le moment, place au show...

Et oui, Kassie ferait n'importe quoi pour de l'argent et il était donc malheureusement facile de l’appâter et la manipuler avec quelques billets ou bijoux. La jeune femme ne vivait que pour ça, empocher autant de fric que possible. Et pour quelle raison ? Seule elle en connaissait la réponse. Ne se méfiait-elle pas du tout de cet homme ? Après tout elle l'avait berné et il avait une revanche à prendre. Et tous cet argent, y en avait tellement d'un coup que n'importe qui se serait méfié et aurait vu cela comme un traquenard. Mais pas Kassie. Elle ne voyait là qu'un moyen de plus de se remplir les poches. Dommage pour elle n'est-ce pas ? Mais qu'est-ce qu'elle risquait au juste ? Ça pouvait pas être bien méchant. Quoique.
La demoiselle décida donc de passer aux choses sérieuses. Plus vite elle débuterait le combat et plus vite elle aurait son argent, même si elle n'avait aucune idée du temps qu'elle devrait donner en échange de cette proposition. Peu importe ! Elle était prête à n'importe quoi, vous l'aurez compris. Elle sentit immédiatement le membre viril de l'homme réagir à son fougueux baiser, venant se coller un peu plus à ses fesses.
Pourtant, elle le sent qui prend des dispositions à garder la mallette en sécurité. Il était un peu parano, non ? Mais c'était légitime pour un type qui s'était fait entière dépouillé la dernière fois. Elle ne chercha donc pas à l'empêche de faire quoi que ce soit. Elle sentit les mains de l'homme se balader sur son corps et se glisser sous ses vêtements. C'est alors que de sa main libre, il lui agrippe le visage et la force à le regarder. Un doigt fourbe se trace alors un chemin sous sa culotte et s'enfonce d'un seul coup dans on intimité sans plus de formalité. La jeune femme fronça les sourcils et laissa échapper un gémissement de frustration. Hey doucement ! Il aurait pu le prévenir qu'il avait des tendances SM...
Mais il voulait surtout mettre les choses bien au point. Ce type n'était pas dupe et savait parfaitement ce qu'il voulait. Il devait aussi être dangereux et un peu timbré dans sa tête ! Il craignait apparemment qu'elle ne simule. Hum. Ça lui était arrivé de très très nombreuses fois de simuler, c'est vrai. Mais pas toujours. En revanche, elle n'avait encore jamais connu l'orgasme pour la simple raison qu'elle ne se laissait jamais totalement aller, gardant toujours un contrôle certain sur son corps. Baiser pour de l'argent et c'est tout, jamais pour un réel plaisir. Sauf que ce type lui demandait un peu le contraire. Il allait falloir qu'elle se débrouille pour le contenter... Prenant sur elle, elle répliqua tout de même sèchement :

- Compris. Alors fais-moi crier si tu en es capable.

C'était à la limite de la provocation, là non ? Pour le moment, dans cette position, elle ne pouvait pas faire grande chose. Cependant, une de ses mains parvint à se glisser contre le sexe de l'homme au travers de son pantalon et à commencer à le titiller un peu. Elle esquissa alors un sourire amusé. Le bal n'allait pas tarder à commencer, et Kassie se disait que celui-ci n'aurait rien à voir avec ceux qu'elle avait l'habitude  de voir. Elle n'était pas tombé sur le dernier des idiots, ça non.

« - Compris. Alors fais-moi crier si tu en es capable. »

Le défi est de taille, et les yeux de Kassie sont très explicites. Retirant son doigt du sexe de la jeune femme aux cheveux si clairs, il le porte à sa bouche :

« Hum, délicat fumet, ça doit s'apprécier sous la langue, ça... »

Et, comme si elle avait ruisselé de désir, il se met à lécher son doigt avec avidité, avant de le replonger dans sa culotte. Au moins les choses sont claires ! Mais le doigt frôle à peine les lèvres et, d'un coup plus sec encore qu'avant, s'enfonce sans le moindre ménagement entre ses fesses, raide et vigoureux comme s'il voulait la soulever empalée dessus.
Guettant sa réaction, son cri même, il lui sourit étrangement :

« Ne t'en fais pas, j'ai bien des façons de te faire crier. Chaque chose en son temps... »

Et, retirant son doigt avec autant d'indélicatesse qu'il l'avait entré, il dirige la main vers sa poche, sortant cette fis une liasse de yens.

« Tiens, voilà un acompte. Le reste, ce sera si tu es à la hauteur. »

Elle le tient par le sexe, il la tient par le fric. Il est sur son terrain de jeu, et elle mène déjà 1 à 0 par le vol qu'elle a proféré. Mais il ne s'agit pas qu'elle croie qu'il vient se venger ; ce n'est pas sa priorité, mais ce n'est pas exclus. Tout comme, si elle se montre à la hauteur, elle pourrait lui servir de partenaire professionnelle ; nul doute qu'elle écarterait volontiers les cuisses pour lui ramener quelque client... à condition qu'elle ne prenne ps une commission trop gourmande en passant.
Ce sera à voir selon le déroulement de la nuit. Vu comme elle effleure déjà le membre viril, elle n'a rien perdu de ses talents, et ses effets sont immédiats !