Ce gros lour me bassinait depuis bien 1 mois. Un mois entier qu'il revenait encore et toujours à la charge inlassablement et insoucieux de tous les vents que je pouvais lui balancer en pleine gueule. Et pourtant je ne suis pas connue pour ma douceur avec les hommes qui m'emmerdent. Faut croire qu'il aime se faire maltraiter... je connais ce genre de personnes, souvent des gens importants, qui ont le pouvoir mais qui dans l'intimité aiment se faire dominer. Un homme d'affaire peut-être. Chaque soir il est là, accoudé au bar, seul, à me fixer. J'étais mal à l'aise au départ mais j'ai appris à faire abstraction. Ce jour là, en fin de soirée, il ne restait plus que lui et quelques employés. Il avait bien bu. J'avais donc fait pas mal de blé sur son dos. C'est bien. Je ne sais pas exactement si c'est pas curiosité ou par reconnaissance ou par pitié, sans doute plutôt par curiosité et par pitié à bien y réfléchir mais... j'ai décidé de parler un peu avec lui.
Bon... alors raconte cowboy, tu fais quoi dans la vie ? Et ne te fais pas d'idées, les mecs ne me branchent pas c'est uniquement pour faire la conversation que je te parle.
Il prit un air de gamin, un air... niais. Il rigolait d'un rire gras avec des relents d'alcool...
*Oh putain... j'aurais juste du le faire sortir...*
Ben si tu veux tout savoir je suis un vendeur... d'esclaves ma belle. Ouaip ! Parfaitement ! Je chope des jeunes mâles, femelles et je les entraine à devenir de parfaits esclaves sexuels !
In vino veritas ou bien... in vino n'importe nawak ? Mais ses deux derniers mots captèrent mon attention. Ma cave est trop souvent vide... je décide d'entrer dans son jeu, de me la jouer intéressée mais sans avoir l'air trop sérieuse au cas où il raconterait n'importe quoi.
Ah ouais ? Intéressant ça ! Et t'en a beaucoup ?
EH COMMENT ! -là il tape du poing sur le comptoir pour appuyer ses propos-. J'ai des petites chiennes à n'en savoir que faire ! Toutes les meilleures salopes que t'aies jamais vues !
Eh ben si tu as en tant que ca cowboy, pourquoi tu ne m'en donnerait pas une en cadeau ? Les femmes aiment les cadeaux tu sais...
Oulah attend ! T'as beau être une bonasse, t'es quand même qu'une femme hein ! T'es rien qu'une chienne qui a raté son éducation c'est tout ! Ca coûte cher une bonne salope ! Moi je veux pas te l'offrir juste comme ca.
Je me rapproche doucement de lui, le regarde dans les yeux, colle mon nez au sien, retiens ma respiration, le chope par le col de sa chemise dégueulasse et lui dis tout doucement...
Oui mais moi, je ne suis pas comme tes chiennes. Je MERITE ce genre de cadeaux. Et tu seras content de me l'offrir parce que tu pourras dire à tout le monde que... "la femme si belle qu'on lui offre des salopes en cadeau a posé les yeux sur moi". Et puis... Je t'accorde une semaine de boisson gratuite. C'est ma dernière offre.
Je me décolle et le laisse réfléchir.
Toi... t'es une drôle de salope ! Hum... tu m'as appelé cowboy hein ? J'ai peut-être quelque chose qui pourrait te faire plaisir.
S'en suivit plusieurs jours d'attente, il avait -disait-il- des choses à régler. En fait... je ne savais toujours pas si c'était des conneries ou s'il était vraiment en possession d'esclaves sexuels. Mais comme dit, ca ne me coûte rien donc... la patience est de rigueur. Après 3 jours d'attente je reçois un coup de fil, le connard ou plutôt Le Connard, puisqu'il mérite son titre, me donne rendez-vous dans une villa pour m'offrir mon cadeau. Je ne suis pas très rassurée. Je préviens mon employée la plus fidèle que je vais à un rendez-vous louche avec Le Connard à l'adresse que je lui communique. Si je ne l'appelle pas à minuit, elle pourra appeler la police. Quand à moi, j'emporte un couteau qui aura sans doute plus un fonction psychologique que défensive ainsi que quelques affaires au cas où ce ne serait pas un piège.
Arrivée sur place... la villa est superbe. Qui aurait cru qu'un gros naze pareil aurait autant de blé ! Pendant une seconde, l'idée de me marier puis de le tuer pendant la nuit de noce m'a effleuré l'esprit mais... nan. Il est trop répugnant. Et puis après tout je n'ai pas à me plaindre, j'ai du blé moi aussi ! Je suis guidée par des domestiques jusqu'à une grande salle qui fait office de salle à manger. Au centre, trône une sorte de carré recouvert d'un drap blanc. J'imagine que l'esclave est dessous. Mon hôte m'accueille, me congratule sur ma beauté, me demande si j'ai trouvé facilement, s'il marque des points avec ce cadeau... toutes les questions auxquelles je réponds machinalement "oui, oui, oui". Je n'ai d'yeux que pour le drap blanc.
Laissez moi vous présentez chère lady votre nouvelle esclave ! Fantine !
Il tire sur le drap d'un geste théâtral. Au milieu d'une cage se trouve une fem... euh... qu'est ce que c'est ? On dirait une nana mais elle a... des cornes ? Enfin ça y ressemble... et ses oreilles sont... en fait on dirait une sorte de néko mais version... vache ? Je mentionne aussi ses seins qui sont d'une taille euh... carrément impressionnante. Elle est belle, elle est spéciale avec ses oreilles et ses cornes mais euh... après tout pourquoi pas, c'est pas la première fois que je vois un truc comme ca. Enfin jamais avec des cornes mais bon...
Je m'approche de la cage... Fantine est habillée de très fins sous vêtements... ce qui est déjà trop pour moi. Je cherche dans mon sac à main, en sort un gode d'une belle taille et le lance dans la cage.
Bon... alors dorénavant, moi c'est Maitresse. Ravie de faire ta connaissance. Tu feras tout ce que je t'ordonnerai de faire comme une gentille petite chienne bien dressée. Pour commencer, je souhaite que tu me présente ta chatte et ton cul de salope et que tu te mette ce gode. Pendant que je vais discuter avec le monsieur tu auras le droit de jouir pour manifester ton bonheur de m'appartenir. Et si t'es sage en rentrant, t'auras une récompense.
Je me tourne vers Le Connard et lui exprime toute la gratitude qu'il mérite. Finalement ce naze m'aura fait gagner quelque chose. Qui l'eût crut...
Elle me convient ! J'ai emmené une laisse, on ne va pas tarder à y aller, il est déjà tard et je manque cruellement de sommeil avec mon travail... j'imagine qu'on se reverra souvent durant la prochaine semaine ? Boisson gratuite n'est ce pas ?