Nom : Oublié depuis des années
Prénom : Oublié, lui aussi.
Nom de code : Améthyste
Âge : 26 années de vie dans le monde des mortels.
Race : Humaine.
Orientation : Aucune, sa première fois fut une catastrophe, elle ne veut pas recommencer.
Expérience : A seulement perdu sa virginité. Pas plus expérimentée que ça.
Sexe : Femme
Physique :
Améthyste est gracieuse, fine et souple. Elle prend soin de son corps, c'est l'un de ses instruments de travail. En effet, cette jeune fille est danseuse orientale. Elle ne porte jamais plus lourd que du simple tissu hormis quelques bijoux pour accentuer encore un peu plus sa féminité. Améthyste est une femme qui aime se mettre en valeur, elle ne cache pas beaucoup de parties d'elle. Une robe ample tenue par une ceinture de soie violet clair, presque blanche, un top cachant uniquement sa poitrine, au travers duquel on pourrait voir si elle ne faisait pas attention. Elle porte également de longs rubans violets clair, presque blancs. Ainsi que deux broches en argent dans ses cheveux.
Maintenant, passons au coté purement physique de cette danseuse. Des yeux noisettes, une bouche fine qui ne sourit que lorsqu'elle se déhanche sur scène, de longs cheveux foncés aux reflets violacés. Son visage n'exprime aucune émotion, les seule moments où vous pourriez la voir épanouie, c'est lorsqu'elle danse. Autrement, c'est une femme droite, qui ne joue d'aucun de ses atouts et pourtant, elle n'en manque pas pour obtenir ce qu'elle veut des hommes. Sur l'une de ses hanches, elle arbore un tatouage de dragon chinois se terminant dans son dos.
Caractère :
Lorsqu'on la voit bouger au rythme de la musique, on peut se dire que c'est une femme aimant la vie, vivant pour la danse. On lui donnerait le bon dieu sans confessions tellement elle est dévouée à son publique qui en profite. On regarde mais on ne touche pas est son mot d'ordre, elle pourrait vous couper une main juste parce qu'elle a traîné sur son corps pendant le show. Ça, c'est ce qu'elle laisse voir en public, une femme aimant la vie, aimant faire partager ses efforts. Lorsqu'elle se retrouve seule, le changement est opérant.
Seule, elle devient une agent sérieuse que rien ne peut distraire de sa tâche. S'il faut s'infiltrer quelque part, elle peut le faire. S'il faut faire parler quelqu'un, elle le fait. S'il faut torturer, elle le fait et ce, même si elle n'aime pas ça. Elle ne vit que pour elle. Sa fidélité à l'Ordre immaculé n'est qu'une façade pour accéder aux plus hautes sphères et se venger. En attendant, elle leur obéit aveuglément, arrangeant quelques fois les ordres à sa façon pourvu que ça serve ses intérêts. Jusqu'à présent, aucune faille ne lui a échappé, elle est maline et très calculatrice. Elle est toujours volontaire pour les missions, rien ne lui fait peur.
Histoire :
C'est ici que tout le personnage d'Améthyste prend place. Aussi, essayerais-je de remplir l'histoire au maximum pour laisser le moins de trous possibles.
Vingt-six ans plus tôt, dans un village d'ESPer, naquit une jolie jeune fille. Ses parents étaient aux anges lorsqu'elle poussa ses premiers cris. Elle semblait en forme et ne présentait aucune particularité quant à sa santé. La nouvelle fit vite le tour du village et tout le monde présenta ses félicitation au couple, espérant bonne vie à la jeune fille. Toute petite, elle jouait avec les enfants de son âge, apprenant peu à peu à connaître le monde en compagnie de ses parents. Elle vécut dans ces conditions, entourée de personnes aux capacités impressionnantes et cela ne la dérangeait pas. Elle pensait qu'elle aurait, elle aussi, une capacité extraordinaire lorsqu'elle serait plus grande. Elle ne savait pas à qu'elle point elle se trompait. Elle était encore loin d'imaginer tout ce que la vie lui réservait. Vivre dans un village avec autant de possibilités la faisait rêver, elle voyait tellement de possibilités concernant son avenir. Elle apprenait la danse avec sa mère, s'imaginait un pouvoir pour mieux la faire danser. Lorsqu'elle se promenait, elle imaginait un pouvoir pour parler aux animaux, pour passer au travers des murs... Bref, elle n'était pas en manque d'idées. Et puis, sa quinzième année commença et elle organisa une fête pour marquer l’événement avec ses amis. Tout se passait bien, quelques unes de ses connaissances s'éveillaient à leurs pouvoirs alors qu'elle-même n'avait toujours rien, ne ressentait toujours rien. Cela la tracassait, elle se sentait mal à l'idée d'être différente, d'être quelqu'un de tout à fait normal, sans le moindre pouvoir, le futur l'amena à se faire à cette condition, à rester imaginative concernant le pouvoir qu'elle aurait pu avoir. Enfin, pour son quinzième printemps, elle se mit à danser, chanter et rire avec tout le monde, éloignant les doutes de sa conscience.
Ce jour fut l'un des derniers heureux de sa vie. A peine trois nuits plus tard, des paladins de l'Ordre Immaculé vinrent attaquer le village, lâchant de l'obsidienne un peu partout pour affaiblir les forces résistantes. La jeune fille se leva alors en sursaut et sortit voir ce qu'il se passait. La vision qu'elle avait de ce moment ne quitterait plus son esprit. Ses amis, sa famille, tous se firent massacrer par les types en armure. Elle ne fut pas remarquée tout de suite et eut tout le loisir de se faufiler jusqu'à son père, gisant au sol.
- Ne t'approche pas de l'obsidienne, tu vas t'affaiblir.
Lui dit-il dans un dernier souffle mais il n'avait fait qu'éveiller sa curiosité. Avec cette obsidienne, elle avait enfin l'occasion de vérifier si elle avait un pouvoir. Elle courut alors se cacher dans une ruelle après avoir ramassé une pierre et s'assit dos contre mur. S'il avait raison, elle devrait se sentir faible dans quelques temps. Plusieurs minutes passèrent, elle se releva et vérifia qu'elle se sentait bien. Rien, pas de faiblesse. Avait-il tort ? Était-elle réellement comme eux ? Elle observait la pierre, se demandant pourquoi ça ne lui faisait rien quand un gant froid se plaça sur sa bouche alors qu'un bras entrava les siens. Elle étouffait presque, son souffle était coupé et elle s'évanouit. Tout était noir, elle ne sentait même plus son corps ballotter dans tous les sens.
Lorsqu'elle reprit connaissance, elle était dans une geôle, à même le sol. Elle ne portait rien d'autre que sa robe de nuit déchirée dans le bas. Là, elle sentit la peur pour la première fois, elle ne savait ce qui allait lui arriver et s'imaginait déjà subir la guillotine en place publique. Pourquoi ? Quel crime avait-elle commis ? Elle réfléchissait, les larmes ruisselaient sur son visage pour s'écraser au sol, l'humidifiant légèrement. La seule vue de l'extérieur qu'elle avait consistait en une meurtrière trop haute pour elle, elle ne pouvait voir que le ciel, il était noir, c'était la nuit. Elle se coucha alors dans un coin, roulée en boule et pleurant dans la solitude et le silence des lieux.
Le lendemain, sa journée ne fut pas plus différenciée que sa nuit, elle restait seule dans sa geôle, seule avec elle-même et ses douloureux souvenirs. Ce fut ainsi pendant une semaine. Elle avait maigri, elle ne mangeait presque rien de ce qu'une main lui passait par une petite ouverture. Cette main était la seule preuve qu'elle avait d'une humanité de l'autre coté de la porte en acier. Au bout de la semaine, la porte grinça et un petit homme entra. Chauve, les mains dans le dos et le visage souriant, il se voulait rassurant mais, à vrai dire, il l'inquiétait plus qu'autre chose. Il l'invita alors à sortir de là et lui fit faire le tour des lieux, lui expliquant que ceux qui la retenait étaient des pécheurs, des créatures du diable qu'il fallait éliminer. Ce qui l'avait sauvée, c'était qu'elle portait une pierre d'obsidienne et qu'elle ne semblait avoir aucune effet sur elle. Ils avaient aussi été jusqu'à en placer dans sa cellule pour s'assurer de son humanité. Elle avait tenu bon, n'avait pas été affectée et c'est ce qui avait motivé ce cardinal à la sortir de là.
Après la visite guidée, il l'invita à entrer dans une pièce où il faisait noir. Jusque là, elle avait écouté ses paroles, n'y croyant aucunement mais donnait une autre impression. Elle pénétra alors dans la pièce et s'arrêta après avoir franchi la porte. Le cardinal alluma alors et referma, prenant bien soin de fermer à clé derrière lui. La jeune fille se retourna brusquement au bruit de métal tournant et fut surprise de voir le cardinal lui intimer le silence d'un geste de la main. Il lui ordonna de se retourner et d'aller se coucher sur le lit, ce qu'elle fit sans broncher. Les gardes qu'elle avait vus dehors ne lui rappelaient que trop sa dernière nuit chez les ESPers pour qu'elle ose penser à essayer de s'échapper.
Le cardinal ne perdit pas beaucoup de temps à déshabiller la jeune fille qui n'opposait presque pas de résistance. Elle savait que se débattre était inutile, elle était à sa merci, enfermée dans une pièce entourée par des gardes armés et en armure.
- Dis toi que c'est pour éloigner le démon, que ton âme et ton corps seront purifiés après cette nuit.
Elle hocha la tête, ravalant ses larmes mais sentant la rage monter contre ce type et ceux qu'il servait. Elle le vit baisser son pantalon, le sentit pénétrer à l'intérieur d'elle et étouffa les cris qui lui arrachaient la gorge. Elle endura son sort sans rien dire, laissant simplement les larmes ruisseler le long de son visage jusqu'à ce qu'un fluide l'envahisse intérieurement. Elle sentit la chaleur de ce fluide, se repassa les paroles du cardinal en tête et se dit que tout ce qui avait rapport avec lui n'était que mensonges. Satisfait, il se releva, remit ses vêtements et sortit de la pièce, lui disant que ce serait désormais sa chambre avant de laisser la clé sur une table en verre près de la porte.
Elle resta figée, sur les draps pleins de sang et de sperme du cardinal. En apparence, elle semblait se demander ce qu'il s'était passé, elle semblait avoir accepté son sort. Intérieurement, elle bouillonnait de rage envers les paladins et le cardinal... Surtout le cardinal qui venait de lui voler sa virginité sous de faux prétextes. Elle savait que les ESPers étaient des gens biens, elle avait vécu avec eux pendant tellement de temps. Elle aurait préféré que l'obsidienne eut un effet sur elle, même si son pouvoir ne se réveillait pas mais tout ça n'était plus qu'un rêve, un rêve écrasé par un cauchemar bien réel, lui.
Le lendemain, le cardinal de la veille vint la chercher et lui tendis une longue robe pour qu'elle s'habille. Elle s'empara du vêtement et le suivi, silencieuse. Il l'emmena prendre des cours, que ce soit de diplomatie ou de self-défense, elle dut tout suivre et finit par commencer à accomplir quelques petits boulots en secret. Au fil des ans, elle devint de plus en plus efficace, agissant presque comme une ombre. Au début, elle était accompagnée d'un autre professionnel, jusqu'à ce qu'on lui fasse assez confiance pour qu'elle puisse agir seule.
Désormais, c'est une pro qui ne laisse rien au hasard et qui ne se laisse plus toucher. Un fantôme agissant sous les ordres des cardinaux eux-même mais elle espère bientôt atteindre le Pontife.
Autres :
Ses broches sont ses armes, de fines lames utilisées pour tuer ou torturer.
Dessinateur de l'avatar : Cris Ortega.