Dans cet endroit surnaturel, Mélinda reprenait peu à peu pied avec la réalité. Yukio la surprenait, dans tous les sens du terme, amenant Mélinda à se remettre en question, à se demander ce qu’elle allait faire pour la contrôler. Cette question continuait à lui tarauder, alors qu’elle demandait à la vampire de faire parler ses griffes. L’ancien Yakuza se rétracta sur lui-même, n’osant rien dire, regardant nerveusement Mélinda. Les Yakuzas étaient plutôt des machistes, dans une société assez sexiste. Il avait du être sacrément drogué, torturé, et humilié, pour arriver à un tel état. Son esprit avait été brisé, et il n’était plus qu’une loque humaine. Un individu plus faible d’esprit serait probablement entré dans un état catatonique. Yukio était dangereuse ; c’était un fait. Et ce qui est dangereux peut être incontrôlable. Et Mélinda n’aime pas l’incontrôlable. Tandis qu’elle tournait autour de l’homme, elle vit Yukio se rapprocher de Maya. Elle l’écouta silencieusement. Yukio la rassura, en lui disant qu’elle ne l’abîmerait pas. Ceci rassurait aussi Mélinda, car, même si elle faisait cadeau de Maya à Yukio, elle avait connu Maya quand elle était toute petite. C’était une grosse peluche qui se faisait tout le temps caresser. Autant dire que Mélinda offrait un cadeau assez précieux à Yukio. Elle n’aurait pas apprécié de la revoir, dans quelques semaines, à la place du Yakuza.
« Maya sera sage et gentille, répliqua joyeusement la neko. Elle sera à l’entière disposition de sa Maîtresse. »
Elle le dit en frottant son corps contre sa jambe, puis observa le spectacle. Mélinda se déshabillait lentement, jusqu’à finir toute nue, montrant la vue de son dos et de ses fesses à Yukio. Elle tourna sa tête vers elle, et, en souriant, elle montra ses canines pointues, puis afficha ses griffes pointues.
« Il risque d’y avoir des effusions, je ne veux pas salir mes vêtements... »
Sa main frappa alors, et lacéra le milieu du dos de l’homme, laissant cinq marques ensanglantées. Ce dernier poussa un hurlement de douleur, et tomba sur le sol. Il était extrêmement maigre, en situation de malnutrition. Si elle frappait trop fort, elle risquait de le tuer. En lacérant son dos, Mélinda avait fait jaillir du sang, qui éclaboussa un peu son visage. Elle s’assit à califourchon sur l’homme, en le couchant sur le dos, ce qui lui rappela cette séance dans la ruelle, où Yukio avait fait l’amour à sa victime. Mélinda, elle, ne comptait pas avoir de sexe avec lui, et le gifla à la joue, faisant couler ses griffes, manquant lui arracher la joue. Elle lacéra ensuite son torse, puis continua à frapper et à griffer, le sang se mettant à jaillir. Le Yakuza se tortillait sur le sol, et posa ses mains sur les hanches chaudes de Mélinda, comme pour tenter de la repousser. Un geste inutile. Mélinda enfonça ses griffes plus profondément, puis releva sa main. Ses doigts étaient couverts de sang, et elle se mit à les sucer avec plaisir, avant de se relever.
L’homme était toujours en vie, et le sang dégoulinait des lèvres de Mélinda, filant sur son cou, et entre ses seins. Elle attrapa l’homme à la gorge, et le souleva, le maintenant en l’air. Avec sa main libre, elle griffa encore son estomac, et l’homme se mit à lui cracher dessus... A cracher des bouffées de sang. Elle fourra alors sa main dans l’estomac de l’homme, sentit quelque chose de visqueux et de mou, et tira dessus. Le Yakuza poussa alors un sifflement de douleur, et elle le balança contre le sol, laissant derrière lui une traînée de sang. Il atterrit à côté de Maya, qui s’écarta prudemment, restant toutefois près de Yukio. Un sourire démoniaque sur les lèvres, Mélinda s’avança, puis se pencha sur l’homme, et l’embrassa fiévreusement. Elle attendit encore un peu, forçant, et réussit à planter ses canines sur sa langue, et la trancha. Elle se releva alors, beaucoup plus de sang jaillissant, non seulement de ses lèvres, mais aussi de celles du Yakuza. Elle tenait le bout de langue, nettement visible, un truc rose ensanglanté, puis elle l’avala, et frotta son estomac.
« Hum... Délicieux ! »
Le Yakuza tremblait sur place. Mélinda le regarda encore, un nouveau sourire sur les lèvres, puis fléchit les genoux, et glissa son ongle sur son corps, formant une longue ligne rouge, puis y enfonça ses doigts, et tira, utilisant sa force vampirique. Elle aurait pu boire son sang, naturellement, mais... Ça aurait manqué de charme. Le sang se mit à affluer,, et elle enfonça sa main à l’intérieur, serrant quelque chose, et arracha alors un organe, ainsi que des morceaux de veine. Elle tira d’un coup sec, et le sang explosa.
« Je me suis laissée emporter... minauda Mélinda en se relevant. Ce fut plus rapide que prévu... »
La vampire avait de la mouille entre les cuisses, et du sang un peu partout.