Un petit coup de fouet ? [Mélinda Warren]

" Aaahtchoum ! "

Je venais d'éternuer, mes mains serrant ma chemise, jambes légèrement repliés. On pouvait dire qu'une simple chemise rose et une petite culotte n'était pas très adéquate pour faire une balade en forêt ! Mais que voulez vous.. J'adorais cela, moi. Je me redressa alors, boutonna ma chemise jusqu'au haut de ma poitrine, puis me remis en route.

Cela faisais plus d'une heure que je marchais, j'été passée devant un parc pour ensuite me retrouvée là, en plein milieu de la forêt, alors que le soleil montrait ses derniers rayons. Cela dit, j'avais un très bon sens de l'orientation, même si il m'arrivait quelques fois de me perdre..

Mes oreilles se redressèrent : le soleil n'était presque plus visible, et la lune commençait à apparaître. Les bruits de la nuit commencèrent eux aussi à se faire entendre. Il était temps pour moi de repartir, et ceci avant que je ne tombe sur un violeur. Je me retourna, et commença ma route, quand soudain un hibou, ou une chouette, sortit brusquement de son nid qui se trouvait juste devant ma tête. Surprise, j'émis un petit cri puis recula d'un pas, et glissa par terre. Je me retrouvait alors allonger au sol, avec une douleur à la cheville.

Des larmes montèrent.. Ça faisais mal ! Je réussi à me mettre assise, mais ma cheville refusait de bouger. J'allais peut être rester la, des heures, voir toute la nuit.. Je frotta mes yeux pour essuyer mes quelques larmes. C'est alors que j'entendis un bruit de pas.. Il était tout proche.. Effrayé, je tenta de voir qu'est ce qui s'approchait de moi en vain. Rien..

" Qui... Qui est là.. ? "

La nuit était tombée, et depuis plus de 15 ans, c'était la première fois que j'avais peur.

« Brrr... On ferait mieux de se dépêcher de rentrer, avant que la nuit ne tombe !
 -  Tu as peur de l’obscurité ? »

Shii rougit furieusement, et secoua la tête. C’était tout à fait ça, mais elle se damnerait, plutôt que de le reconnaître devant Clara. Néanmoins, Clara devait bien reconnaître que, la nuit, la forêt n’était pas très sûre. Dangereuse, pas vraiment, à moins d’être, comme Shii, une pétocharde, mais, à choisir entre la forêt et le manoir de Mélinda, la question ne se posait pas vraiment. Le manoir serait bien mieux ! Clara sortit donc de la source d’eau chaude, et se sécha avec les serviettes que les deux femmes avaient apportées. Elles s’étaient un peu attardées dans cette discrète source d’eau chaude, car Clara avait fait l’amour à Shii. Effectivement, ça prenait toujours un peu de temps, surtout que Shii avait demandé à faire des prolongations.

Elles commencèrent à rentrer, Shii se pressant. Elle avait beau être une lycéenne très douée, elle n’en restait pas moins terriblement superstitieuse. En un sens, c’est ce qui faisait son charme. Le duo remontait ainsi vers le manoir, quand elles entendirent... Un bruit. Shii sursauta, tournant sa tête vers l’origine du bruit.

« Qu... Qu’est-ce que c’est ?!
 -  Une fille... »

Shii regarda Clara en fronçant les sourcils.

« Ça, tu sais, je l’avais remarqué ! »

Comme il commençait à faire nuit, Shii sortit de son sac à dos une lampe-torche, et l’alluma, éclairant devant elle.

« C’était par là. »

Shii s’avança, et les deux femmes ne tardèrent pas à apercevoir une curieuse femme, avec de grands yeux effrayés, une queue noirâtre, et des oreilles pointues. Elle portait une belle chemise rose, et avait presque les fesses à l’air, ne portant qu’une simple culotte.

« Ça par exemple ! s’exclama Clara. Une neko ! »

Shii cligna des yeux, surprise, et lui sourit, évitant de trop se rapprocher. Tomber sur des nekos en pleine forêt, ce n’était pas banal. Mais, vu qu’elle portait des vêtements, ce devait être une neko civilisée... En tout cas, elle ne venait pas du manoir, car elle ne disait absolument rien à Shii. Cette dernière se pencha légèrement vers le sol, en essayant de lui faire un sourire amical, afin de ne pas l’effrayer.

« Ne t’inquiète pas, on ne te veut pas de mal... Tu vas bien, ma belle ? »

" Ça par exemple ! Une neko ! "

Le bruit que j'entendais ce révélait être deux filles qui se trouvait juste devant moi, m'éblouissant avec une lampe de poche. L'une des deux filles s'approcha alors de moi. Je n'arrivais pas vraiment à voir son visage suite à cette forte lumière qui venait de m'éblouir, mais elle me paraissait douce et amicale. Je tournis un peu la tête et rougis.

" Ne t’inquiète pas, on ne te veut pas de mal... Tu vas bien, ma belle ? "

Elles ne me voulaient pas de mal.. Mes yeux se remplirent d'espoir.. Elles pourraient peut-être m'aider ? Celle qui venait juste de me parler me fit un grand sourire. Je lui en fis un aussi. Mes yeux commencèrent à se réadapté à la nuit et, étant une neko, je puis voir les deux filles comme si il faisait jour. Celle qui se penchait vers moi été brune, avec de jolies tresses et des petites lunettes sur le nez. Elle était vraiment mignonne.. Je ne pût m'empêcher alors de la fixer pendant quelques minutes avec de l’émerveillement.

Je repris finalement mes esprits, et lui répondis simplement.

" Je.. Je ne vais pas très.. Bien... "

Je rougis encore. Peut-être n'allaient elles pas m'aider ? Mais, qui ne tente rien n'a rien, comme on dis.

" Je.. Hum... "

Je lui montra alors ma cheville un peu gonflée et qui me faisait mal, en espérant du fond du coeur qu'elles pourraient faire quelque chose..

C’était une belle petite neko. Elle avait une grosse poitrine, de grands yeux rouges, et une silhouette fine et gracieuse. Shii vit dans le regard de la jeune femme le soulagement, lorsqu’elle réalisa qu’elles ne lui voulaient aucun mal. Ceci la fit sourire. Elle n’était pas craintive, car, autrement, la neko aurait fui en courant. Elle avait donc le contact des hommes, ce qui amenait à se poser des questions sur sa présence ici. Les nekos venaient de Terra. Il arrivait fréquemment que certains passent par inadvertance à travers les portails, mais ils n’approchaient jamais des humains, et étaient trop sauvages pour pouvoir parler, ou porter des vêtements. Était-ce une ancienne esclave ? Une jeune neko qui avait fui le fouet d’un vil esclavagiste pour passer à travers un portail ? Tout était possible, et Shii réalisa, probablement en même temps que Clara, que cette petite neko serait un régal pour leur Maîtresse, qui les appréciait.

En rougissant, elle leur avoua ne pas aller très bien, avant de leur montrer l’une de ses chevilles. Il y avait une belle bosse, et Shii cligna des yeux.

« Ho... Je vois... »

Elle avait du se fouler la cheville. Ce n’était pas méchant, mais ça nécessitait effectivement quelques soins. Shii laissa tomber son sac à dos sur le sol, et l’ouvrit, recherchant une boîte entre les serviettes et les maillots de bain.

« Tu as de la chance, j’ai toujours avec moi une boîte de premiers secours. »

C’était indispensable quand on sortait dans la forêt. On ne savait jamais sur quoi on pouvait tomber ! Clara, restant en retrait, se contentait de les observer. Shii finit par sortir une belle petite boîte blanche métallique, l’ouvrit, puis se rapprocha de la neko.

« Allonge-toi sur le dos.... Comme ça, voilà... »

Elle appliqua ensuite une pommade sur la bosse, sans tenir compte de la crispation du corps de la neko, tout à fait normal. Shii avait quelques notions basiques de secouriste.

« N’utilise pas ta cheville, et la bosse devrait rapidement partir. »

Elle hésitait à mettre un bandage. Il n’y avait pas de sang qui coulait, donc il n’y avait rien à empêcher de sortir. Shii estima que ce serait suffisant.

« Je m’appelle Shii...
 -  Et moi, Clara…
 -  Et toi ? Tu as un endroit pour dormir cette nuit ? Car notre maison n’est pas très éloignée, tu pourras y passer la nuit, si tu le souhaites... »

Shii espérait qu’elle accepterait. A l’idée de voir sa Maîtresse les féliciter pour leur apporter une neko, Shii en avait le cœur qui remuait follement dans sa poitrine !

La fille encore inconnue me dévisagea quelques secondes.. Peut être n'avait elle jamais vue de Neko ? Ou que, au contraire, une petite Neko sans défense était très courant à cette heure ci dans la forêt.. Elle resta quelques secondes à me regarder, puis compris alors que j'avais la cheville la cheville foulée.. Enfin, je pense qu'elle l'avait compris.. Elle posa alors son sac à terre, et plongea son bras dedans, pour chercher surement quelque chose qui pourrait m'aider...

"  Tu as de la chance. me dit elle J’ai toujours avec moi une boîte de premiers secours. "

Dieu soit loué ! Un léger gémissement sortit de ma bouche.. J'étais presque honteuse.. Elle sortit finalement une boîte blanche de son sac, puis m'ordonna de m'allonger sur le dos. Je m'exécuta. Elle m'appliqua alors de la pommade sur ma cheville, et me conseilla ensuite de ne pas utiliser ma cheville. Je rougis et lui dis doucement :

" Merci.. Je ferais attention... "

Je lui souris. La fille me dit alors, avec un sourire amical.

"- Je m'appele Shii.
- Et moi, Clara. "

Je savais enfin comment mes sauveuses s'appelaient.

" Et toi ? Tu as un endroit pour dormir cette nuit ? Car notre maison n’est pas très éloignée, tu pourras y passer la nuit, si tu le souhaites... "

Shii me proposa ceci, comme ci elle voulait absolument que je viennes avec elle. Après tout, je n'avais nulle part où aller, et je n'aimais pas être seule...

" Je suis Tsuki.. Ce serait un plaisir de venir avec vous dans votre maison.. Bien sûr, j'espère que je ne vous ne gênerais pas... "

Je rougis un peu.. Ce que je n'aimais pas, c'était de m'incruster chez les personnes.. Mais si elles me le proposaient, c'est qu'il n'y avait pas de problèmes.. On ne sait jamais..

« Je suis Tsuki.. Ce serait un plaisir de venir avec vous dans votre maison.. Bien sûr, j'espère que je ne vous ne gênerais pas... »

Shii lui sourit, un léger sourire, tandis que Clara haussa les épaules, avant de répondre :

« Une fille mignonne comme toi ne risque pas de beaucoup déranger. La beauté a tous les droits, Tsuki. »

C’était une grande vérité que Clara venait d’énoncer. Shii se redressa lentement, rangeant la boîte de premiers secours dans son sac, se retenant de faire un petit regard supérieur à Clara. Elle lui reprochait toujours de s’encombrer de choses inutiles... Mais, sans ses pansements, il n’aurait pas été possible de soigner Tsuki. Cependant, Clara avait horreur des Miss « Je-sais-tout », alors elle choisit de se retenir, même s’il était tentant d’agacer un peu sa belle partenaire.

« Par contre, il faudrait mieux y aller... La nuit va tomber. »

Clara hocha la tête, et mena la marche, Shii se glissant à côté de Tsuki, afin de l’aider, si jamais elle avait un problème quelconque. Leurs lampes-torches étaient bien utiles, car la luminosité ambiante diminua rapidement, la forêt nocturne commençant à s’imposer, avec sa faune spécifique. Des hululements dans la nuit, l’impression que des fantômes vous observaient... C’était le paradoxe de Blanche-Neige : la nuit, la forêt semblait hostile et agressive, faite d’arbres griffus cherchant à vous dévorer, et, le jour, elle paraissait paisible et resplendissante. Tandis que les femmes marchaient, Shii fit quelques précisions supplémentaires.

« Ce n’est pas notre maison, mais nous y sommes... Des locataires. »

C’était le mot le plus neutre qu’elle trouvait. Elle aurait pu dire « esclaves » pour être plus honnête, mais elle ne voulait pas faire peur à Tsuki. C’était un mot qui avait une connotation fortement négative, qu’on assimilait à « torture », alors que, en réalité, être l’esclave de Mélinda était tout, sauf une torture. Clara menait la marche, et elles aperçurent bientôt les quelques panneaux annonçant l’entrée dans une propriété privée, ainsi qu’une sorte de grille. Mélinda, pour renforcer la sécurité du manoir, avait mis une barrière tout autour. Elles longèrent donc cette dernière jusqu’à trouver une porte, que Clara ouvrit à l’aide d’une clef. La porte métallique émit un grincement, et Clara dut insister un peu. Elle se referma avec un claquement sonore, donnant l’impression d’entrer dans la cour d’une prison. Il y avait désormais des petits lampadaires le long d’un chemin serpentant à travers les arbres, et qui conduisait droit vers le manoir.

« La propriétaire de ce manoir s’appelle Mélinda. Mélinda Warren, précisa Shii. Elle est très gentille, et elle adore les nekos. »

Dire que Mélinda était « gentille » n’était sans doute pas le mot le plus adapté. La vampire était perverse, vicieuse, manipulatrice, cruelle, tortionnaire, mais tous ces vises, curieusement, s’assemblaient en une sorte de bienveillance maternelle. Très rapidement, on put voir l’épais manoir. Il était implanté à Seikusu bien avant l’arrivée de Mélinda, et avait changé d’architecture bien des fois. Il ressemblait à un manoir de l’époque victorienne, ces grands manoirs qu’on trouvait toujours dans les films sur les maisons hantées. Clara, Shii, et Tsuki entrèrent par une porte latérale, avec un balcon et des marches. Le manoir était en forme de U, avec des lumières aux fenêtres.

L’heure du souper n’était pas encore venue, et Mélinda était dans l’un des salons. Clara alla la voir la première, et la mit au courant. C’était un confortable salon, avec des fauteuils, un canapé, des poufs, des bibliothèques, et un délicieux feu crépitant dans l’âtre d’une cheminée. Mélinda était assise près d’une table, et reposa les papiers qu’elle remplissait. Tsuki entra dans la pièce, et Shii et Clara s’en allèrent. Mélinda lui sourit.

« Bienvenue chez moi, Tsuki. Je suis Mélinda. »

A choisir entre des bilans comptables et cette mignonne petite neko à forte poitrine, le choix de Mélinda était vite fait. Une lueur d’intérêt brillait dans ses yeux en voyant cette jeune neko, et une ombre de sourire commença même à perler sur ses lèvres.

" Une fille mignonne comme toi ne risque pas de beaucoup déranger. La beauté a tous les droits, Tsuki. "

Je rougis. Ce n'était pas souvent qu l'on me disait cela... Shii rangea sa boîte de soins, me souris encore une fois, et se releva, avant de rajouter qu'il était temps de partir. Clara partit devant, pendant que Shii m'aida à me relever. Nous nous mîmes alors en route.

Plus nous marchions, et plus je me collait à ma partenaire suite à la forêt qui était sombre et terrifiante...

" Ce n’est pas notre maison, mais nous y sommes... Des locataires. "

Je regarda alors Shii : elle me paraissait pensive. Et puis ce "des locataires" fut sec... Nous arrivâmes bientôt devant des panneaux signalant la propriété privée. Nous entrâmes alors pars une porte métallique que Clara venait de refermer.

" La propriétaire de ce manoir s’appelle Mélinda. Mélinda Warren. Elle est très gentille, et elle adore les nekos. "

Je pensait qu'elle allait peut être me renvoyer... Mais si elle adorait les nekos, j'avais peut être une chance..

Nous arrivâmes finalement devant le manoir qui me paraissait très ancien.. On aurait dit un manoir où se cache les âmes de fantômes vengeurs... Clara et Shii me firent alors entrer, et me laissa quelques secondes avant de m'emmener dans une autre salle où se trouvait la propriétaire. Les deux locatrices me laissèrent avec finalement avec elle. La pièce ressemblait à celle que l'on voyait dans les films historiques.

" Bienvenue chez moi, Tsuki. Je suis Mélinda. "

Je lui répondit alors, presque gênée, en m'inclinant pour montrer que je la remerciait de son accueil.

" Enchantée.. Je m'appelle Tsuki, merci de m'acceuillir et de me loger. Je ferais n'importe quoi pour vous remercier.."

N'importe quoi ? Après tout, c'était une manière comme une autre, non ?

De nos jours, on trouvait de tout dans une forêt. Certaines arrivaient même à revenir à la maison avec une neko ! Et quelle neko ! Sur son fauteuil, Mélinda l’observait attentivement, glissant sur ses langoureuses formes, sur sa belle et confortable poitrine, sur ce petit air poupon et innocent qui allait tant à ces Terranides félines. Jambes croisées, ses lèvres affichaient un délicat sourire, alors que Tsuki lui faisait une espèce de révérence, comme pour la remercier de sa généreuse attention.

« Enchantée.. Je m'appelle Tsuki, merci de m'accueillir et de me loger. Je ferais n'importe quoi pour vous remercier » lâcha-t-elle.

N’importe quoi ? Voilà typiquement le genre de promesses qu’il était risqué de faire devant Mélinda Warren. Des mots qui ne tombaient pas dans l’oreille d’une sourde, car Mélinda, pour le coup, avait une certaine idée de ce que ce « n’importe quoi » pourrait donner. Elle s’humecta brièvement les lèvres, et décroisa ses jambes.

« N’importe quoi, hum ? répéta-t-elle. Ton sens de la dévotion t’honore » répondit-elle tranquillement.

La vampire cherchait comment rebondir. Tsuki était trop belle pour être innocente, et Mélinda connaissait suffisamment les femmes pour savoir que celles qui paraissaient les plus innocentes étaient bien souvent celles qui l’étaient le moins. Tsuki ferait-elle exception ? Mélinda ne le pensait pas. Et Mélinda revenait rarement sur ses propres décisions.

« Néanmoins, mon manoir n’est pas un orphelinat qui recueille les sans-abris. Si tu veux une chambre, tu aurais de toute façon montré que tu avais... Les reins suffisamment solides pour ça. »

Mélinda restait toujours assise, et lui fit alors signe d’approcher. Elle attrapa ainsi Tsuki, et la souleva, la portant sur ses genoux, contre son corps, et glissa une main dans son dos, l’autre se posant sur sa nuque, l’attrapant au milieu de sa longue chevelure. Leurs poitrines se caressaient. Était-il encore possible de douter des motivations de Mélinda à cet instant ? La main dans le dos de la neko glissa le long de son espèce de chemise rosâtre, avant de s’approcher de ses fesses. Elle en attrapa une dans le creux de sa main, appréciant ce contact, cette fesse douce, fraîche, et ferme. Elle avait un beau petit cul, ce dont Mélinda, de toute manière, n’aurait nullement douté. Elle avait légèrement sorti ses griffes, grattant ainsi fortement la douce peau de la neko. Mélinda rapprocha ses lèvres des siennes, et l’embrassa, la plaquant un peu contre son corps. Tsuki devait alors sentir que, bien que Mélinda soit petite, elle exerçait une certaine pression à partir de ses bras. Ce fut un simple baiser, sans que la vampire ne glisse sa langue, simplement pour annoncer la couleur. Il se rompit au bout de quelques secondes, Mélinda frottant ensuite son nez contre celui de Tsuki.

Elle commençait à sentir en elle une sourde excitation naître, un désir palpable qui la motivait et développait son imagination. Des idées commençaient à naître dans sa tête, et elle se mordilla les lèvres, sous le désir. Elle releva alors la main qui tenait la fesse de Tsuki, et la gifla tout doucement. Cette neko était tellement belle et mignonne que Mélinda ne pouvait s’empêcher de s’imaginer la fouetter.

« Nous allons beaucoup nous amuser, toi et moi... »

" N’importe quoi, hum ? Ton sens de la dévotion t’honore

La jeune femme me regardait de haut en bas, posant des regards sur mes formes. C'était une jeune femme.. Enfin, elle paraissait jeune.. Elle avait de longs cheveux soyeux et bouclés, ainsi que de magnifiques yeux profonds. On aurait dit une de ses poupées en porcelaines que les jeunes filles peignent..

" Néanmoins, mon manoir n’est pas un orphelinat qui recueille les sans-abris. Si tu veux une chambre, tu aurais de toute façon montré que tu avais... Les reins suffisamment solides pour ça. "

Une fois avoir terminer sa phrase, elle me demanda de venir. Je m'exécuta, un peu méfiante. Elle me pris alors de sorte que je sois assise sur elle. Elle passa alors ses mains dans mon dos avant de me caresser les fesses, de les tripoter, masser, de les les peloter. Dans cet instant je ne pouvais que me laisser faire, et gémir un peu. C'était plutôt excitant de se faire toucher comme ça par une personne que je ne connais pas voir peu. Finalement elle me fis un baiser, enfin, elle posa ses lèvres contre les miennes. Elle frotta alors son nez contre le mien..C'était surement un geste affectif.

Une fois ce petit jeu terminer, mes oreilles se rabaissèrent, et mon corps c'était réchauffer. Je n'avais pas de doute sur ce que j'avais ; cette jeune personne venait de m'exciter. J'espèrais juste qu'elle ne sente pas ma cyprine chaude couler. Je rougis un peu.. Mélinda me mis alors une espèce de gifle, presque semblable à une caresse, avant de rajouter d'un ton joueur :

" Nous allons bien nous amuser, toi et moi... "

Je souris un peu. Et puis je frotta ma tête contre le cou de cette personne trop belle pour être une simple humaine. Je le ressentais, cette différence. Je releva finalement la tête, et répondis :

" Oui ♡ "

[Sorry pour l'absence > < Mais je suis là maintenant ♡]

[HRP - Ça se paiera à coup de fouet  ]

Mélinda perçut rapidement l’excitation de la neko, à travers, comme d’habitude chez une vampire, les ondulations de son sang. De délicats frémissements dont l’origine ne laissait pas de doute à l’interprétation. La neko était excitée, et, vu l’accroissement sanguin à hauteur de son intimité, la jeune femme commençait à mouiller. Elle frotta son nez contre le cou de Mélinda, qui poussa un léger soupir. Elle pressait les belles fesses de la neko, et retrouvait la vieille adoration qu’elle éprouvait pour ces petites peluches douces et chaudes. Les Terranides n’étaient pas les coqueluches des esclavagistes pour rien. Ils étaient mignons, beaux, et avaient naturellement tendance à la soumission. Les dresser n’était pas très difficile, et l’attirance naturelle qu’ils éprouvaient pour le sexe les rendait encore plus intéressants, a fortiori pour une esclavagiste dirigeant un harem. Mélinda regarda la neko, la belle Tsuki, qui lui confirma alors qu’elles allaient bien s’amuser.

*Ma fessée a eu l’air de contribuer à l’exciter... Voilà qui est intéressant...*

Très intéressant, en effet. La vampire esquissa un léger sourire, et leva sa main, venant caresser les cheveux de la neko. Que faire d’elle ? Mélinda trouverait sûrement quoi faire. Leurs nez vinrent se frotter amoureusement, puis Mélinda lui embrassa le nez.

« Bien ! Alors, les choses sérieuses vont pouvoir commencer... »

Elle se redressa un peu, et fit craquer ses doigts.

« Tu tombes bien, ma petite beauté, j’avais justement peur de m’ennuyer ce soir... »

S’ennuyer, c’était tout à fait le mot qui convenait pour décrire sa situation, avant que Tsuki n’arrive. Comme quoi, il fallait croire que, dans les cieux, il y avait quand même une divinité qui veillait sur Mélinda. La vampire promena ses doigts sur les joues de la femme, et glissa ses pouces contre ses lèvres, se mettant à la caresser. Que faire de la petite Tsuki ? Cette question lui revenait toujours à l’esprit. Elle pouvait tout simplement lui faire l’amour, mais d’autres idées jaillissaient dans sa tête. Tout ce dont elle avait besoin, c’était d’un peu de temps, et savoir si Tsuki serait d’accord, car la vampire, ce soir, n’avait pas envie qu’une esclave émette des contestations. Et, vu que sa fessée n’avait fait qu’exciter la neko, quelque chose lui disait que les choses se passeraient bien.

« Je suis une esclavagiste, Tsuki, lâcha-t-elle alors. Et toi, tu as l’air tout indiqué pour être ma petite peluche... Douce, petite, mignonne... Et un cul tellement délicieux ! »

Mélinda ponctua cette affirmation en malaxant encore un peu plus le fessier de la femme.

« Alors, je te laisse le choix.... Soit tu acceptes d’être ma peluche, soit tu retournes dehors. Si tu le souhaites, lèche-moi l’un de mes pieds, et appelle-moi ‘‘Maîtresse’’. »

En réalité, que Tsuki se rebiffe ou non n’avait aucune importance : Mélinda continuerait quand même à jouer avec elle. Elle n’avait pas spécialement pour habitude d’attendre le consentement des autres, surtout avec des nekos aussi mignonnes.

En arrivant sur Terre, je m'étais promis de toujours aller faire une balade en forêt, celle ci étant remplit de surprise. Mais vraiment, si je savais que j'allais tomber sur une esclavagiste à chaque fois que j'irais la bas, je l'y perdrais volontiers tous les soirs. La jeune femme semblait elle aussi aimer ma présence : elle me caressait et pressait mes fesses, tout cela tendrement. L'excitation montait en moi plus rapidement, me faisant ainsi frisonner de plaisir. Ma partenaire le remarqua bien vite. Étrange.. Ou avait elle seulement "l'habitude", et c'est pour cela qu'elle ressentais l'excitation plus rapidement.

Ma mère m'avait parler de ce genre de personnes, ces "créatures". En tout cas, humaine ou pas, je m'en moquais, car l'excitation qu'elle me produisait était réelle. Mon nez continua de frôler son cou, avant de caresser celui de cette jeune femme, mais nous fûmes interrompu par un craquement de doigts, puis quelques paroles.

" Je suis une esclavagiste, Tsuki. "

Ça, je l'avais deviné. Elle commença donc a rajouter que je semblait être parfaite pour être sa "peluche".

" Alors, je te laisse le choix.... Soit tu acceptes d’être ma peluche, soit tu retournes dehors. Si tu le souhaites, lèche-moi l’un de mes pieds, et appelle-moi Maîtresse."

Le choix fut vite fait. Voir même évident. Je me releva alors et me mis à quatre pattes de sorte que son pied sois face à moi.

" J'acceptes d'être votre peluche, Maîtresse. "

Joignant le geste à la parole, je commença alors à lécher sensuellement son pied, laissant ma petite langue se promener sur celui ci. Je m'appliquait dans ma tâche, et espérerait que ma nouvelle Maîtresse serais contente de moi.

C’était un ultimatum qui ne posa pas de soucis particuliers à cette belle neko. Tsuki obtempéra rapidement, et se défit de l’étreinte de Mélinda, se mettant à quatre pattes devant elle. Un frisson traversa le corps de la vampire, qui se tortilla un peu sur son siège. Le fétichisme était une chose qu’elle adorait pour sa portée symbolique, presque autant qu’une sodomie. Ses ongles se serrèrent sur les accoudoirs du fauteuil, et elle pencha la tête, observant silencieusement Tsuki, qui ne tarda pas à lécher son pied, y allant avec... Un certain entrain. Mélinda se mit à sourire, et s’amusa à remuer ses doigts de pied, titillant les lèvres de Tsuki, sans rien dire. La neko était si belle comme ça, avec sa queue qui remuait de droite à gauche. Mélinda tournait ensuite son pied, afin de mieux exposer certaines parties à la langue rose et motivée de Tsuki. Elle léchait avec passion, et la vampire poussa le vice en laissant cette séance durer plusieurs minutes.

« Hum... C’est très bien, ma petite neko... Ta dévotion est admirable... »

C’est pour ça qu’elle aimait tant le fétichisme... C’était une expression absolue et sans équivoque de la soumission à sa personne. Comment ne pas apprécier ça ? Mélinda finit par se pencher en avant, et rabattit son pied en arrière, le posant sur le sol. En effet, pendant tout ce temps, Tsuki avait léché un pied surélevé de Mélinda, qui avait, pour ce faire, croisé ses jambes. Elle les décroisa donc, et se redressa. Sa main vint caresser les cheveux de la neko, entre ses oreilles.

« Bon, tu as fait preuve de ta dévotion... Il est donc temps de passer aux choses sérieuses, maintenant. »

Mélinda s’avança lentement, et fit signe à la neko de suivre. Cette pièce n’était qu’une salle de lecture, qui ne comprenait pas les équipements adaptés. Cette neko était terriblement mignonne, cute, comme dirait les Terriens. Elle stimulait donc l’excitation et la perversité de Mélinda, qui s’avança à travers les couloirs de son grand manoir, et ouvrit une double porte. Elle laissa Tsuki rentrer, et la referma. Cette pièce n’avait aucune fenêtre, et Mélinda utilisa sa vision nocturne pour allumer des candélabres se trouvant dans les coins. Au bout d’une minute, plusieurs candélabres répandaient des cercles de lumière, donnant à la scène une ambiance qui lui convenait très bien, sensuelle, sombre, et mystique.

« Les filles adorent jouer avec leurs peluches, Tsuki... Et les peluches adorent que leurs maîtresses jouent avec elles, n’est-ce pas ? Mais, comme je ne voudrais pas qu’on te prenne pour la peluche de quelqu’un d’autre... »

Elle récupéra dans la pièce l’instrument indispensable à tout esclave : un collier. Elle le mit autour du coud e la neko, le collier étant relié à une laisse, et tira un peu dessus. C’était un vulgaire collier de chien, avec les initiales de Mélinda gravées dessus : « MW ». Mélinda tira un peu sur la laisse, et fit le tour de Tsuki, puis caressa avec ses griffes les belles fesses de cette dernière.

« Je crois que je risque de m’intéresser très longuement à ton beau petit cul, ma peluche... » souffla la vampire.

Ce petit avant goût de ce qu'il allais se produire semblait plaire à Mélinda : celle ci exposait à ma langue tous les recoins de son pied. Elle s'amusait en prenant du plaisir à la fois, je ne suis donc pas sa première soumise.

Une fois ceci terminé, Mélinda se releva, et me fit signe de la suivre. Elle me conduit alors en dehors de cette pièce qui ne semblait pas approprié pour y faire mumuse. Je continuait bien sagement de suivre la jeune femme, passant ainsi devant de nombreuses pièces, montrant l'immensité de son manoir. Nous arrivâmes finalement dans une pièce fermée à double tour. Elle l'ouvrit, entra, et referma la porte derrière nous. La salle était sombre, et dégageait un sentiment étrange.. Mélinda se déplaça finalement pour allumer quelques lumières, laissant ainsi apparaître le côté mystérieux de cette salle.

" Les filles adorent jouer avec leurs peluches, Tsuki... commença Mélinda. Et les peluches adorent que leurs maîtresses jouent avec elles, n’est-ce pas ? Mais, comme je ne voudrais pas qu’on te prenne pour la peluche de quelqu’un d’autre...

Sur ces mots elle pris alors un collier relié à une laisse qu'elle me mis autour du cou. Je me laissa bien sagement faire, alors que celle-ci tira un peu sur la laisse. Alors les dés étaient lancés, désormais j'étais 'officiellement' sa petite chienne. Cela ne me déplaisait pas.. A vrai dire, ça m'excitait plus qu'autres choses. Mélinda me caressa finalement les fesses, laissant glisser ses griffes dessus, avant de me souffler :

" Je crois que je risque de m’intéresser très longuement à ton beau petit cul, ma peluche... "

Je lui répondis alors bien gentiment.

" Désormais il vous appartiens, Maîtresse.. "

« Désormais il vous appartiens, Maîtresse.. »

Voilà qui faisait plaisir à entendre. Mélinda se permit un léger sourire. Décidément, Tsuki savait comment lui faire plaisir, et comprenait quelles étaient les mots magiques. La vampire avança ses mains, sans rien ajouter, et commença à caresser chacune des fesses de Tsuki. Elle avait un cul bien rond et ferme, doux et tendre. Il était protégé par une culotte rose, que la vampire n’avait pas encore retiré, trouvant que ce sous-vêtement, typique d’une innocence infantile, allait à ravir à sa petite peluche. Elle continua à frotter ses fesses sans rien dire, les malaxant fortement, enfonçant ses pouces sur sa culotte, à l’emplacement très attractif de sa croupe. Ses ongles se glissaient ainsi à l’intérieur, près du fondement de la neko, de sa petite porte de plaisir. Mélinda les aimait bien, les nekos. Ils étaient souvent particulièrement tactiles, leur constitution les amenant à être très sensible à tout ce qui concerne le toucher. Mélinda se mit ainsi, pendant un certain temps, à les caresser tendrement, puis finit par s’écarter un peu.

Elle ne délaissa pas le fessier de Tsuki très longtemps, car Mélinda leva la main, et l’abattit sur ce dernier, effectuant une belle claque, qui fit sursauter le corps de la neko.

« Voilà une matière bien comme je les aime... »

Mélinda se retourna, et alla cherche de nouveaux objets, dont un beau fouet noir. Elle l’observa en souriant. Il venait d’Ashnard, mais n’était pas suffisamment effilé pour la torture, simplement pour le plaisir. Elle le fit claquer dans le vide, simplement pour apprécier le bruit du fouet tranchant l’air, avec ce son si caractéristique de cette arme de plaisir magnifique. On pouvait lire, dans les yeux de la vampire, un plaisir sincère et honnête, un désir fort et vif, qui ne demandait qu’à s’exprimer. Mélinda releva donc le fouet, et l’abattit d’un coup sur la fesse gauche de Tsuki, laissant une belle marque rouge, une magnifique traînée.

« Miam ! Il faut que le sang circule bien dans ton petit cul, ma mignonne... »

Mélinda semblait aimer ce que je lui disais. Celle ci sourit, et me caressa encore une fois le fessier. Ses doigts explorait mes petites fesses sans oublier un recoin. Elle continua alors à les malaxer, caresser, pincer ou encore griffer.. Elle jouait avec moi en souriant légèrement.

Mélinda semblait connaître les nekos et leurs 'point faibles', elle savait qu'ils étaient très câlins et très sensible sur ce qui est par rapport au caresses.. Ou fessées. Finalement, elle continua encore un peu puis me gifla le cul violemment, ce qui me fis sursauter et gémir, avant de me montrer encore une fois le fait que mon petit cul l'intéressait.

Elle se retourna pour aller chercher des jouets, dont un fouet avec lequel elle me fouetta la fesse, m'arrachant un cri. Elle continua encore a me mettre quelques coups de fouets, en souriant.