Sous elle, Nathan était aux anges, tout en ressentant ce double sentiment contradictoire lié au sexe : plaisir, et frustration, les deux culminant pour forcer l’utilisateur à devoir continuer, sans arrêt, jusqu’à atteindre le point de rupture. Nathan laissait Eyia agir, mais, sous l’effet de la Bête, il se sentait de plus en plus énervé. La voir danser sur lui était magnifique, mais cette situation magnifique avait quelque chose d’horrible, car il ne pouvait rien faire. Rien faire d’autre que voir, en remuant très lentement son corps, soupirant et grognant. Ses mains glissaient le long de la peau nue d’Eyia, se posant sur ses fesses, alors qu’elle griffait le symbiote. La douleur était là, et ne le dérangeait pas. Au contraire, elle l’excitait encore plus... Ce qui, en soi, était dérangeant. Le flic poussait de longs soupirs d’impatience, de gros soupirs.
« Aaaaah... Encore, hum... Ce... Ce n’est pas assez... » soupirait-il.
Des tentacules fins et légers ondulaient le long de son corps, ressemblant à des espèces de veines noirâtres. Il vit Eyia attraper ses mains, et les poser sur ses seins, qu’il pressa, titillant ses tétons. Elle le rendait dingue, et il soupira encore, fermant les yeux, en se cambrant sur le lit. Qu’est-ce qu’elle était bandante ! Cette femme le hantait totalement, et il l’observa à nouveau, soupirant de plaisir, grognant longuement. La femme se pencha vers lui, et l’embrassa dans le cou, ralentissant un peu le rythme. Elle continuait à jouer avec lui, à le narguer, le forçant à agir. Il avait de plus en plus de mal à se contrôler, à se retenir, et son corps tremblait nerveusement.
*Elle se joue de nous... Défonce-là !*
Nathan était à la fois soulagé et frustré. Son sexe était dans le bon trou, bien au chaud, et il était sûr qu’elle mouillait. Rien que ça, ça suffisait à l’exciter, mais le fait de ne pas pouvoir agir, d’être soumis au bon vouloir de cette femme, avait quelque chose de foncièrement inacceptable. Elle le savait, et finit même par lui ordonner de la baiser « plus fort ». Nathan rouvrit les yeux, et fronça légèrement les sourcils, avant de lever une main, et de prendre dans le creux de cette dernière le sein d’Eyia, le pressant fort.
« A tes ordres, poupée. »
Et, disant cela, Nathan se redressa d’un seul coup, faisant trembler le lit, ce qui eut pour effet de pousser Eyia. Elle serait tombée sur le sol, s’il ne l’avait pas retenu en posant une main sur son dos, tout en se relevant. Le symbiote commençait déjà à agir, et se répandait sur le corps d’Eyia, semblant avaler ses cuisses et son bassin, l’entourant, formant comme une espèce de ceinture noirâtre, qui amenait le corps d’Eyia à se blottir contre la partie « humaine » de l’entité s’appelant désormais Nathan. Il reposa une main sur sa nuque, tandis qu’Eyia était comme collée contre l’homme au niveau du bassin. Nathan n’eut dès lors plus qu’à remuer son corps pour la baiser, et posa son front contre le sien, tout en donnant de solides coups. Dans son dos, les jambes d’Eyia ressortaient partiellement du symbiote. Elle pouvait en somme les déplacer pour les encercler autour du corps de l’homme, mais ses mouvements étaient réduits, en ce sens qu’elle ne pouvait pas se retirer. Son sexe, énorme, la perforait, et il poussait des grognements.
Ce spectacle, il le trouva rapidement insatisfaisant, et il relâcha alors la femme, faisant preuve d’une certaine violence dans la manière d’agir. Mais c’était elle qui l’avait cherché.
« Allez, allez, Majesté, fous-toi à quatre pattes ! Que je vois ce beau petit cul se dandiner devant moi, hum ! Dépêche-toi !! »
Il parlait d’une voix rauque, les yeux légèrement exsangues, le corps tremblant longuement. Son sexe ressortit à l’air libre, et sentir les caresses de l’air sur ce dernier provoquait de désagréables frissons, des frissons qui lui ordonnaient de le renvoyer se fourrer dans un corps chaud et étroit. Eyia se retrouva ainsi à quatre pattes, et il posa ses lourdes mains sur ses hanches, avant de retourner s’enfoncer en elle, d’un mouvement ample et puissant du bassin.
« Oh bordel, ce que tu peux être bonne, Majestéééé ! »