Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Jaded Future (PV)

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Jaded Future (PV)

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Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 105 samedi 17 août 2013, 02:19:33

Eyia se rapprocha lentement de la baignoire, et fit tourner les deux robinets, l’eau se mettant à filer. Le Russe nota alors que l’eau avait... Une texture particulière. Une teinture bizarre. Ce n’était pas de l’eau claire, mais bleue. Or, l’eau n’était pas bleue, contrairement à ce qu’on pouvait croire en la voyant à la mer. L’eau était transparente, mais celle qui s’écoulait des robinets était bleu azur, légèrement brillante. Un défaut dans la plomberie ? Non, impossible. Arctos n’était pas très rassuré, et décroisa les bras, réprimant sa nervosité, qui ne s’exprima que par un froncement de sourcils bref, et des frissons le long de son échine. Cette situation était troublante, perturbante au plus haut point. L’homme n’était pas très familier avec la magie, et avait de plus en plus le sentiment que cette femme, à défaut d’être une souveraine, pouvait très bien être une sorcière. Comptait-elle lui balancer un sort ? Le transformer en crapaud ? Cette ville était décidément bien troublante, amenant Arctos à repenser à toutes ces rumeurs que ses hommes lui disaient, sur des femmes-chats, des guerriers repoussant avec des barrières magiques leurs balles... Il n’y avait jamais cru, comme ces super-héros qui gambadaient dans le ciel. Pour lui, leurs facultés exceptionnelles venaient certainement d’expériences militaires occidentales. Russe, il savait que l’URSS s’était également livré à ce genre d’expériences dans certains goulags, mais sans les moyens techniques et financiers de l’Oncle Sam.

Elle lui fit signe de venir, remuant ses beaux doigts, et il vint, jouant avec eux. Elle attrapa l’une de ses mains, et suçota ses doigts, le faisant frissonner... Mais, cette fois, ses nouveaux frissons n’étaient pas provoqués par un sentiment d’angoisse, mais par quelque chose d’autre, un sentiment, une envie, qu’Eyia savait très bien manipuler. Elle recommença à parler, sur un ton autoritaire, qui ne souffrait nulle contestation. Elle lui affirma être excessivement puissante, ce qu’Arctos veilla à ne pas objecter. Soit. Si elle était une sorcière, il voulait bien le croire. La magie effrayait cet homme, qui avait toujours privilégié sa force physique pour dominer les autres. Que pouvait-il faire contre une sorcière, à part l’empêcher de prononcer ses sorts ? Dans un certain sens, il se félicitait de ne pas avoir Eyia comme adversaire. Elle était orgueilleuse, têtue, et visiblement rancunière. Elle avait visiblement choisi de l’épargner, et quelque chose lui disait que ses prestations au lit n’y étaient pas pour rien. Elle se tenait fièrement droite sur le rebord du bassin, et lui se rapprocha lentement d’elle, son sexe venant glisser brièvement contre sa cuisse.

Il avait une autre érection. Arctos aimait les femmes de pouvoir, c’était plus fort que lui, et Eyia en était typiquement une. Forte et sensuelle, arrogante et dominatrice. Il posa sa main sur sa nuque, la caressant, tandis que son autre main s’écarta de quelques centimètres, pour que ses doigts glissent sur les lèvres écarlates de la jeune femme.

« Je te crois, lui assura-t-il. Je t’aiderais, Eyia, dans la mesure du possible, et de mes capacités. »

Il comptait bien s’acquitter de sa dette envers cette femme, non pas parce qu’elle était forte, mais surtout parce qu’il l’aimait bien, et qu’il n’aimait pas avoir des dettes envers ses proches. Se considérer comme proche de cette femme était sans doute un peu osé, mais, après tout, ils avaient fait l’amour... Et ils allaient sûrement le refaire ensemble, encore. Son doigt continuait à tendrement caresser ses lèvres pulpeuses et soyeuses.

« Peut-être bien que je me laisserais tenter par un bain, finalement... »
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 106 dimanche 18 août 2013, 00:33:56





Parfait, parfait. Eyia le laissant caresser sa si jolie bouche de ses doigts, faisant mine de les croquer sans pour autant le faire. Il avait envie d'elle ? Elle avait envie de lui. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il était encore en vie. 'fin, en partie. Il pouvait l'amener là où elle voulait à tout prix aller - vers ses chères pierres - et il était un amant exemplaire. La souveraine aimait quelque chose, chez lui. Même si elle savait très bien qu'une fois cette transaction achevée, elle ne lui donnerait plus de signe de vie. C'était ainsi. Elle ne s'accrochait pas. Plus jamais. Voilà bien la leçon qu'elle avait retenue, durant tous ces millénaires. Les sentiments étaient un luxe qu'elle ne voulait plus s'offrir. Trop encombrants, trop frustrants, trop inconstants et surtout, oui surtout, trop incontrôlables. Pour elle qui souhaitait que rien ne lui échappe, il était inenvisageable de se laisser aller à des inclinations hasardeuses.

Elle s'était endurcie, la môme, avec le temps. Des milliards d'années dans les pattes ça tue votre naïveté fissa.

Ses doigts remontèrent le long du buste d'Arctos, paumes aplaties et caressantes. La monarque remua légèrement ses hanches, pour mieux ... lui tourner le dos. Encore, oui. Elle tourna légérement la tête dans sa direction, le dos posé contre son torse, entrant précieusement dans l'eau. Tout se faisait, chez elle, avec un naturel et une grâce qui relevait presque de la chorégraphie. Non, ôtez le 'presque'. Eyia était une danseuse, à n'en point douter, maitrisant chaque parcelle de son corps à la perfection.

- Il serait dommage de passer à côté de ça.

Psalmodia t'elle, avant de se laisser avaler par cette eau précieuse. Un bref soupir s'échappa d'entre ses lèvres quand elle s'immergea littéralement, l'eau ne s'arrêtant qu'au niveau de son nombril, montrant graduellement. Une légère éclaboussure avait couverte d'eau sa poitrine, ses épaules et un peu ses joues.

Elle s'étira lentement.

- Rejoins-moi vite, avant que l'eau ne refroidisse. J'ai envie de te sentir près de moi, là.

Lui glissa t'elle, souriante, avant de lui faire une place juste en face d'elle.



"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 107 mercredi 21 août 2013, 16:29:50

Elle l’envoûtait, cette maudite sorcière. Lui n’était qu’un vulgaire homme, sans aucune capacité paranormale. Il était né avec un corps d’acier qu’il avait endurci au cours de ses années militaires, mais il n’était pas préparé pour affronter une telle femme. Se battre contre des individus puissants, se mêler à des fusillades, participer à des opérations dantesques et explosives, voilà un terrain qu’il connaissait... Mais celui-là, il était désarmé... Impossible de la frapper, elle était trop précieuse pour ça, il se contentait de subir, de la laisser faire, de la laisser agir comme si elle était chez elle. Une part de lui-même était révoltée de ce spectacle avilissant, tandis que la majeure partie s’en contentait, masquant son impuissance derrière une sorte d’amusement machiste. En réalité, Arctos était très impressionné par cette femme, ce petit bout de chair qui avait réussi à s’imposer chez lui sans la moindre difficulté. Il l’admirait, et peut-être même l’enviait-il aussi un peu, car il était humain de jalouser ce qui est beau, et qu’on estime, inconsciemment, supérieur à soi.

À nouveau, avec cette redoutable agilité, elle se retourna, et il sentit son dos heurter son torse. On ne pourrait pas la piéger, elle savait tout de son corps. Elle se savait d’une beauté redoutable, elle savait que son dos avait quelque chose de magique, elle savait que tout son corps était désirable, que ses formes étaient de cette matière dont on structure les rêves romantiques. Il la laissait s’enfoncer lentement dans l’eau chaude. Une légère vapeur remontait, à la température idéale. Pas de robinet d’eau chaude ou d’eau froide sur ce bain, mais un robinet indiquant la température de l’eau, au degré près, et un autre modifiant le débit. Le robinet d’eau froide et le robinet d’eau chaude, c’était un truc bon pour le siècle dernier. L’eau était donc réglée à bonne température, plutôt chaude, car Arctos préférait les bains chauds. Elle se glissa donc dans l’eau, lui arrivant à hauteur de la poitrine.

Il était sur sa gauche, ressemblant à une espèce de domestique, de page venu savoir si l’eau de sa Dame était bonne, en profitant pour se rincer l’œil. À sa droite, un beau mur carrelé avec, sur le rebord, une série de produits à glisser dans l’eau : du parfum, de la mousse, des shampooings, du savon, et, pour la décoration, quelques galets récupérés à la plage de Seikusu, et finement nettoyés par la suite. Qui aurait cru qu’une telle brute ferait preuve d’un soin du détail aussi méticuleux ? Elle l’invita à le rejoindre, en étirant langoureusement ses longs bras, lui faisant percevoir de doux craquements.

Maudite sorcière.

« Dommage... Ce serait plutôt un sacrilège. »

Ce mot-ci n’était pas non plus très indiqué. Il s’avança, levant sa jambe, et la posa dans l’eau, s’appuyant sur le rebord avec sa main pour avancer l’autre. Outre son corps qui semblait sculpté par un artiste grec, on pouvait voir sa verge pointer, indicateur silencieux du plaisir sexuel qui retournait exploser dans le corps du Russe, ce plaisir si particulier, teinté de souffrance, de passion, et d’impatience. Un curieux cocktail, à bien y réfléchir. Il s’allongea sur elle, sans toutefois chercher à l’écraser. Son bassin était suffisamment grand pour que ce colosse puisse s’y allonger sans avoir à plier les jambes. Honnêtement, il n’y avait aucun intérêt à prendre un bain si on devait se plier dans tous les sens. Il avait donc construit un bassin sur mesure, qui lui avait coûté très cher. Une époque où il avait des tendances cinéphiles, et où il s’imaginait trôner dans son bain, tel un Al Pacino dominant tout le trafic de Seikusu, cigare aux lèvres.

Il l’embrassa sur les lèvres, en frissonnant, et tendit sa main vers les produits à côté, attrapant celui qui permettait de faire mousser le bain. Son sexe frottait contre son ventre.

« Ou plutôt un crime de lèse-majesté, en l’occurrence... »

Il tenait le produit, le penchant vers le bas.

« Un peu de moussant, Eyia ? » lui demanda-t-il alors.
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 108 jeudi 29 août 2013, 21:40:23




Une sorcière ... ? Oh, elle était bien plus que cela. Eyia était une reine, une déesse, qui tirait ses pouvoirs et sa puissance de son essence même. Ses pupilles suivirent le déplacement d'Arctos avec minutie, sans le quitter du regard. Et c'est bel et bien un sourire qui se dessina sur ses lèvres quand l'eau l'enveloppa, quand il l'embrassa, quand il lui présenta ce produit moussant. Une invention terrestre qu'elle appréciait. L'eau d'un bain n'était jamais brodée d'écume, aussi l'être humain avait-il imaginé ce produit, capable de produire des bulles délectables. Ses doigts se refermèrent autour du produit, qu'elle regarda un moment, comme un chaton regarderait quelque chose qu'il ne connaît pas.

- Il y a encore beaucoup de coutumes qui me dépassent, ici ...

Souffla t'elle, avant de presser l'emballage. Et, comme par magie, quand le liquide entra en contact avec l'eau frémissante, des bulles se formèrent. Nouveau sourire, sur ces lèvres si rouges. Sa main droite se glissa dans la mousse, la brisant, la sculptant, le tout avec l'innocence d'une jeune première.

- Tout à l'heure, quand tu as levé la main sur moi ... J'ai senti quelque chose, en moi, gronder.

Dans un mouvement lent, elle s'approcha de lui, ses mains se posant de part et d'autre de son cou.

- L'adrénaline ... C'était délicieux. Et ça faisait bien longtemps que je n'avais pas ressenti cela.

Doucement, ses lèvres se refermèrent sur les siennes, retrouvant leur saveur. Elle s'en délecta un moment, ronronnant presque à ce simple contact.

- Tu m'as presque fait peur.

Finit-elle par dire, dans un sourire, une de ses mains entreprenant de se faufiler dans les cheveux du Russe, griffant sa nuque au passage.

Eyia maîtrisait chacune de ses caresses, au point que c'en était presque troublant. Lui arrivait-il de se laisser aller à ne pas réfléchir à ses gestes, à être impulsive ? Mh, non. En tout cas, plus depuis un moment. Un très long moment.

- Me trouves-tu attirante, pour quelqu'un qui a quatre milliards d'années ?

Eyia avait posée cette question sur un ton amusé, en se reculant un peu. Ne serait-ce que pour voir sa réaction. Elle se plaisait à jouer à ce jeu qu'est celui de se dévoiler petit à petit, lever le voile tout en maintenant le mystère. Finalement, la connaître était plus troublant que de ne rien savoir d'elle.








"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 109 samedi 31 août 2013, 15:33:05

Dieu, que cette femme pouvait être sexy ! Et ce n’état pas un rêve... Dans un sens, le Russe aurait bien aimé que ce le soit. Il aurait bien aimé se dire qu’il n’était pas avec une femme dotée de pouvoirs magiques. La magie lui faisait peur, et c’était bien normal. Tout être doué de raisons avait peur de l’inconnu. C’était une sorte de réflexe animalier. Et la magie était une belle inconnue. Alors, en un sens, il avait peur d’Eyia. Elle était très belle, très talentueuse, très enivrante, mais pouvait très bien être le cadeau empoisonné qui amènerait le chaos dans sa vie bien ordonnée, cette vie carrée et millimétrée, où les femmes étaient la seule fantaisie qu’Arctos s’autorisait. Elle attrapa la mousse, et en répandit dans le bain, cette dernière se mettant à battre très rapidement. Arctos avait déjà pris des bains avec d’autres femmes. La mousse, c’était leur fantasme. Il paraît que ça lui allait bien. De toute façon, vu son corps, n’importe quel produit lui allait bien. Il avait même rencontré une femme qui l’avait trempé dans une sorte d’huile, fantasmant sur son corps huileux et graisseux. Le désir féminin avait ce don de toujours le surprendre, et de l’exciter encore plus.

Dans le bain chaud, il se sentait serein avec Eyia. Cette femme était une succube, et il répondit joyeusement à son baiser, l’écoutant. Sa voix était toujours aussi sensuelle, nimbée désormais d’une sorte de majesté impériale dans sa gorge. Elle était une Reine, après tout. Oui, il avait toujours un peu de mal à s’y faire, mais il avait grandi dans les profondeurs de la Russie, après tout. Un pays qui, malgré le communisme, restait toujours profondément divisé entre les pauvres et les riches... Et, comme n’importe quel roturier, Arctos voyait le monde des rois, des nobles, des bourgeois, comme une sphère qui le dépassait totalement, un environnement supérieur au sien... Et quelque chose lui disait qu’Eyia devait appartenir à un autre environnement.

Elle lui parlait de ce moment où il l’avait serré contre lui. Il hocha lentement la tête. Arctos savait que bien des femmes aimaient ça. Pour lui, une femme choisissait généralement un amant pour se protéger, pour avoir un garde du corps qui saurait la défendre. C’était d’ailleurs pour lui la justification de l’amour que les jeunes filles portaient sur les mauvais garçons... Ou alors, c’était parce qu’elles aimaient se mettre en danger, s’acoquiner avec des voyous, pour avoir le sentiment de violer les normes, de transgresser le règlement, de ressentir le frisson de la liberté le long de leur échine. Les femmes aimaient bien se blottir dans les bras du Russe. Il était rassuré qu’Eyia ne soit pas une exception, ça tendait à la rapprocher des êtres humains... Oui, à la rapprocher, car il avait ce sentiment persistant qu’Eyia n’était pas une humaine... Et ce sentiment se trouva conforté quand elle lui balança qu’elle existerait depuis quatre milliards d’années.

Il ne put cacher sa réaction. Ses lèvres s’entrouvrirent et ses yeux s’écarquillèrent dans une expression de surprise, légèrement comique selon la situation. Il en oublia même de caresser ce joli corps qui flottait au-dessus du sien, se contentant de l’observer. Avait-il bien entendu ? Ce n’était pas quatre siècles, ni même quatre millénaires...

« Hum... Et j’imagine que, là d’où tu viens, une année correspond à une année terrienne ? »

C’était une question rhétorique, une sorte de manière pour lui de s’ancrer dans la réalité, afin d’admettre l’impensable.

« Et ben... J’ignore si je dois avoir peur, être excité... Ou me demander s’il n’y a pas une caméra cachée quelque part... »

L’humour, une autre tentative de s’ancrer dans la réalité, mais Arctos n’était pas vraiment fait pour être un comique. Il secoua lentement la tête, fermant les yeux, et aventura l’une de ses mains dans le dos d’Eyia, ses ongles glissant sur sa peau trempée, la rapprochant de ses fesses. Il en pressa une, et rouvrit alors ses yeux :

« Mais tu es qui, exactement ? Une extra-terrestre ? Une Déesse ? Une immortelle ? Un de ces phénomènes surnaturels issus de ces saloperies de comics occidentaux ? En tout cas, tu n’as pas le profil de la petite snobinarde héritière qui fait des soirées mondaines pour impressionner la galerie... »

Non, vraiment pas.
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 110 lundi 14 octobre 2013, 23:03:46

(Une réponse tardive, mais crois-moi, la flamme n'est pas éteinte !)



Quatre milliards d'années ... Oui, bon, ça avait de quoi étonner. Qui aurait pu s'imaginer, à un seul instant, que ce petit être frêle en savait finalement plus que tout le monde ? Elle pouvait se targuer d'avoir tout vu, tout vécu. D'où l'absence de peur dans son regard. Elle savait faire face à toutes les situations, avec un sang-froid exemplaire. Une immortelle. Sans être une de ces foutues déesses qu'elle méprisait hautement, elle était une créature éternelle. Son âge en était la preuve. Donc oui, en soit, elle pouvait effrayer.

Un joli sourire se traça sur ses lèvres.

- Je suis une immortelle. Je suis née avec le monde, et je mourrais avec lui.

Puis un sourire un peu mélancolique, comme une brèche qui s'ouvrirait subitement dans son regard. Cette éternité. Peut-être sa seule faiblesse, bien que moindre. Elle s'était très bien faite à sa vie, mais le poids avait, mine de rien, un poids.

Passons. Ses faiblesses, Eyiait les balayait d'un simple geste de la main.

- C'est aussi simple que cela.

Prononça t'elle, haussant un sourcil. Avant de se rapprocher de lui, tout doucement, féline. Histoire qu'ils se retrouvent tout deux l'un en face de l'autre, dos droits, elle toute pressée contre lui afin que sa main puisse revenir griffer la nuque d'Arctos. Ses lèvres caressèrent un court instant les siennes, dans un souffle. Elle remua dans ses bras, ses yeux ne quittant pas les siens.

- N'aie pas peur.

Glissa t'elle dans un sourire, sur un ton joueur et rempli d'ironie. Comme si lui pouvait en venir à la craindre. Non, non, que le rapport de force entre eux soit toujours aussi intéressant était ce qu'elle souhaitait le plus. Elle ne le considérait pas comme un jouet, il ne la voyait pas comme un petit bout de femme inoffensive. Et ça lui plaisait. Flirter avec son alter-ego.

Sa bouche descendit vers son cou, qu'elle parsema de baisers et délicates morsures, son bassin se mouvant contre le sien avec lenteur et douceur. Des gestes patients pour susciter l'impatience. Un jeu délectable.





"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 111 mardi 15 octobre 2013, 17:47:36

[HRP – Du moment que la bougie brûle encore, c’est l’essentiel ^^]



Une immortelle... Le Russe sentait que c’était vrai, que ce n’était pas un mensonge, mais il était un homme rationnel, lui. Il ne faisait pas partie de tous ces fermiers et ces bouseux du fin fond de la Sibérie qui croyaient au folklore local, et qui pensaient encore que Staline allait revenir pour sauver la mère-patrie, comme il l’avait fait en repoussant les nazis et les capitalistes. Arctos était un homme relativement rationnel, et il avait donc bien du mal à se dire que cette femme qui se trémoussait devant lui avait plusieurs milliards d’années d’existence, et était aussi vieille que la putain de Création. Encore un peu, et il aurait l’impression d’être dans un mauvais roman inspiré de Stephen King et de ses monstres ancestraux. Mais elle, elle n’avait rien d’un clown anthropophage, ou d’un Wendigo vivant près d’un cimetière magique ressuscitant les morts. Elle était d’une beauté surréaliste, et, curieusement, c’était cette beauté qui avait tendance à dire au Russe qu’elle ne mentait pas. Cette beauté lui parlait plus que les pouvoirs magiques qu’elle avait utilisé, par exemple quand il lui avait montré sa pierre précieuse. Cette beauté n’était pas naturelle.

Elle lui disait de ne pas avoir peur, tout en se pressant contre lui. Mystérieuse et enchanteresse... N’était-ce pas là toute l’expression du charme féminin ? Du vbrai charme féminin ? Elle se pressait contre lui, ses seins glissant sur ses pectoraux, l’embrassant dans le creux du cou, avec ce mélange de tendresse et de perversion que seule une femme était capable de reproduire. Un homme ne pouvait pas être à la fois aussi tendre et pervers, son sexe ne le lui permettait pas. Celui du Russe était d’ailleurs en train de se redresser, de lutter contre la gravité en se durcissant, envoyant des petits picotements assez désagréables dans son corps, alors qu’il cherchait à caresser les cuisses d’Eyia, à sentir cette belle peau glisser contre lui.

« Tu m’inspires tout, Eyia, sauf de la peur..., lui avoua-t-il, alors qu’elle se glissait contre lui. Je ne couche pas avec les gens qui me font peur, même quand ils ont une chute de reins et un cul aussi réussis que les tiens. »

Il se demandait comment parler à une femme vieille de plusieurs milliards d’années... Ce n’était pas la peur qui le dictait, non, plutôt la surprise, l’incrédulité, et une certaine forme de suspicion. Était-elle cinglée ? Il n’arrivait pas à le croire. Il voulait bien croire qu’elle était une espèce de magicienne, mais, de là à croire qu’elle était plus vieille que les Dieux... Si tant est qu’on admette que ces derniers existent, bien sûr, et Arctos n’en était pas encore à ce point-là. Il caressa la nuque de la femme, et, comme pour joindre le geste à ses propos, glissa son autre main le long de son dos, le caressant en terminant sur ses fesses, qu’il caressa en les pressant fermement. L’eau était chaude autour d’eux, la mousse commençant à se mélanger. Il allait ressembler à un géant mousseux. Il savait que certaines femmes aimaient ça, et Arctos aimait bien faire plaisir aux femmes. Que voulez-vous, on pouvait être un mafieux et être galant. Ce n’était pas courant, car même un républicain était moins macho qu’un mafieux, mais tout était possible.

Arctos releva un peu le visage d’Eyia, afin de pouvoir partager un baiser avec elle. En caressant sa croupe, il avait réveillé sa virilité, qui heurtait désormais l’estomac de la femme.

« Comment pourrais-je avoir peur d’une femme qui m’excite autant, hum ? Je n’ai pas peur de toi, Eyia... Mais je dois quand même admettre que tu m’intimides. Pour l’heure, j’ignore si tu es tout simplement folle à lier ou si ce que tu me racontes est la vérité... À dire vrai, si je n’avais pas autant foi en l’intégrité de Sergeï, je pourrais croire que tout ça n’est qu’une mauvaise blague, ce genre d’humour occidental qui me donne envie de pleurer devant la vacuité du monde... »

Un criminel était toujours très bien placé pour critiquer la vacuité du monde, et la propension des gens à la cupidité et à l’égoïsme. Il l’embrassa encore, tendrement, délicatement, mordillant ses belles lèvres sanguines. Leurs nez se caressaient, et Arctos sentait le désir exploser à nouveau en lui.

« Tu es tellement belle, Eyia... Bien que je ne doive pas être très original ainsi, mais un homme comme moi n’a jamais eu la prétention d’être un poète. »

Et il ferait un bien piètre poète, d’ailleurs.
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 112 vendredi 18 octobre 2013, 20:21:33





Tellement belle ? Son ego frissonna. Oui, bon. La chair est faible, tout ça. Et puis qui n'aimait pas qu'on lui parle de sa beauté ? Qui aurait osé faire la fine bouche ? Pas elle. Qui lui rendit un petit sourire amusé, ses yeux brillant un court instant. Une mimique qui l’embellissait sans doute. Sa main droite se referma sur son épaule tandis qu'elle se redressait, son autre main se refermant, comme un voile, sur son membre tendu. Il reconnaîtrait sans problème la douceur et la chaleur de sa paume, si particulière.

Elle croqua la lèvre inférieure de son amant, évidemment pas jusqu'au sang, avant de reculer son joli minois dans un sourire léger.

- Tu n'es peut-être pas un poète ... Mais tu as plein d'autres qualités, crois-moi.

Sourire qui s'accentue, qui creuse ses jolies joues roses.

Ses mains remuèrent sur son sexe, de haut en bas, dans de lents mouvements très doux. Et elle s'approcha encore. Encore un peu. Encore beaucoup. Et quand son visage s'avançait vers le sien, mimant un baiser, elle ne pouvait s'empêcher de reculer en souriant, joueuse comme elle pouvait l'être. Un instant, elle le détailla.

- Profite bien de cet instant, Arctos ... Qui sait si demain, je serais encore là ?

Non, évidemment, demain, elle disparaîtrait. Une fois qu'elle aurait rencontré celui qui avait osé lui voler ses trésors, sa quête reprendrait. Et Eyia s'évaporerait. Comme à chaque fois.

Mais cette jolie jeune femme n'était pas du genre mélancolique, à s'éprendre dans de longues élégies. L'instant. Lui seul était important. Ses doigts, autour de son sexe, se firent plus pressants, ses gestes plus profonds et plus forts. Et, royale, elle fondit sur lui pour lui prendre un long, long baiser, plein de fougue. Jamais fatiguée, non. Cette notion ne l'effleurait pas. Tout en elle semblait être immortel et éternel. Surtout sa rancune, sa fougue et sa détermination. Chose que l'on devinait habilement, rien qu'en la regardant.

- Profite.

Lui glissa t'elle à l'oreille, dans un sourire, remuant entre ses bras. Profite, oui.


"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 113 lundi 21 octobre 2013, 01:31:57

Le sexe était comme une montagne russe, ou comme le courant d’une mer. Parfois, le courant était agité, formant d’énormes vagues qui semblaient alors se dresser comme des murs interminables. Et, parfois, elle était aussi calme et plate que l’électroencéphalogramme d’un cadavre. Le sexe avait ses propres raisons, ses propres arguments, son propre mode de vie. Il agissait comme il l’entendait, et tout le monde le savait. Tout le monde s’était un jour réveillé avec une érection matinale assez gênante, et le Russe n’y ferait pas exception. Cette femme le tentait, le hantait. Son corps magnifique, ses formes langoureuses... Oh oui, il était en adoration devant ce corps accompli, ces hanches fermes, ce dos parfait, cette chute de reins magnifique... Une terrifiante succube qui se dandinait lentement sur son corps, aventurant sa main le long de son sexe, le masturbant tendrement et fermement, tout en mordillant ses lèvres. Elle enfonça ses dents dans sa chair, tirant dessus, le faisant soupirer, lui rappelant que le sexe était une subtile alchimie, un mélange entre la douleur et le plaisir.

Elle le masturbait tendrement, et le Russe soupira lentement, aventurant ses mains sur le corps de la femme, glissant sur sa peau trempée, revenant fréquemment à hauteur de ses belles fesses, qu’il pressait tendrement, en glissant ses doigts depuis cette magnifique chute de reins. Elle l’invita à prendre soin de ce moment, en émettant l’hypothèse qu’elle ne serait plus là demain. Il soupira lentement, et n’eut pas le temps de répondre qu’elle se pressa contre lui, pour un long et langoureux baiser. Ses seins frottaient contre son torse, et il y répondit, alors que, sous l’effet des doigts d’Eyia, Arctos retrouvait sa vigueur habituelle, son membre se dressant fièrement, caressant le corps de la femme, formant cet appel silencieux qu’un homme ne pouvait décemment négliger.

Il adorait la manière dont elle l’embrassait. Plus généralement, il adorait tout de cette femme. Elle était typiquement conforme à cette femme fatale qu’un homme recherchait perpétuellement, surtout un homme fort et affirmé, car elle était comme un appel à la liberté, à se surpasser, à se prouver que, malgré toute sa puissance, un homme était encore fondamentalement inférieur à une femme. Arctos avait toujours eu bien du mal à dédaigner le sexe féminin, car, de son point de vue, c’était la femme qui portait la vie. Il en avait toujours résulté, chez lui, une espèce de forte considération du beau sexe. Elle le masturbait plus fort, et il soupira lentement, rouvrant les yeux quand ses lèvres s’écartèrent des siennes. Elle lui conseilla de profiter, d’une voix sensuelle qui vibra dans ses oreilles comme une délicieuse fumée sensuelle.

« Rassure-toi, j’y compte bien... »

Quitte à ne profiter d’elle qu’une journée, autant y aller à fond. Inconsciemment, le Russe savait qu’il ne la reverrait plus quand elle récupérait ses joyaux. Il avait, sur ce point, une prémonition, un pressentiment fort, de nature superstitieuse. Elle était trop belle pour s’enticher de quelqu’un, même s’il avait la conception qu’il aurait pu y avoir quelque chose entre eux. Mais pouvait-on vraiment faire croire à une femme vieille de plusieurs milliards d’années, si tant est que cette histoire soit vraie, que l’amour méritait les sacrifices ? Et pouvait-on faire croire à un mafieux, une impitoyable machine à tuer, que l’amour était une bonne chose ? Oh, il n’aurait pas fallu se leurrer. Leur amour n’aurait pas été de cet amour mielleux qu’on trouve dans les films hollywoodiens, ça aurait été une relation dure, sexuelle, et intense, une relation de tous les instants. Et il ne pouvait pas se mentir... Revoir cette femme le tentait. Peut-être, après tout, invitait-il toutes ces filles chez lui par une sorte de recherche solitaire et inconsciente d’une femme capable de vivre avec lui ?

Il aventura ses mains sur le corps d’Eyia, afin de déplacer son bassin. Elle était aussi solide qu’une poupée, et, tandis qu’il la manœuvrait pour pouvoir faire en sorte que son sexe se perde en elle encore (mais le sexe, après tout, était une forme de répétition), son esprit réfléchissait. Et une question revenait en tête, trottant dans sa mémoire : pourquoi. Pourquoi, en effet, lui indiquer qu’elle allait partir, sortir de sa vie, alors qu’elle était précisément venue le voir dans l’optique de récupérer ses diamants, et de ne plus jamais le revoir ? Pourquoi tenir à ce point à lui préciser ce qu’il savait déjà ? Pourquoi ? Et, sous l’effet de ce plaisir grandissant qui naissait entre ses jambes, Arctos ne voyait pas énormément d’explications. Tandis que son membre allait se perdre en elle, et qu’il décalait ses mains sur ses hanches, il se mit à lentement soupirer, et, sous l’effet décrispant du sexe, se permit de poser une question, qui constituait le prolongement de ce qu’il pensait :

« Au... Aurais-tu peur... Hum... De t’attacher, Eyia ? »
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

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Re : Jaded Future (PV)

Réponse 114 samedi 09 novembre 2013, 14:18:55






Peur ? Je veux dire ... Elle, avoir peur ? C'était presque une blague. Elle se souvint d'un de ses amis, à l'époque - un homme qu'elle considérait comme son frère, un des rares auxquels elle avait pu s'attacher plus qu'une journée - s'amusait à tester sa peur. En vain. Eyia ne craignait rien. Et si la narratrice en retard dans ses réponses que je suis n'a de cesse de le répéter, c'est parce que c'est là tout le charme d'Eyia. Une femme qui ne craint rien.

Son index glissa sur la joue d'Arctos, tandis qu'elle se pressait à nouveau contre lui. Ses doigts se pressaient contre lui comme s'ils connaissaient cette peau depuis toujours. Sur l'épaule, d'abord, pour remonter le long du cou et s'y agripper. Son bassin remuait voluptueusement, comme aurait pu le faire une danseuse, habile jusque dans les moindres frissons. Un frisson, d'ailleurs, fit frémir sa colonne vertébrale de façon exquise. Elle se sentait presque sur le point de s'envoler.

- Voyons ... Je n'ai aucune peur, Arctos. Et j'ai bien vite appris ...

Un mouvement de bassin la fit taire. Elle pressa ses lèvres l'une contre l'autre, comme pour étouffer un gémissement.

- J'ai appris que l’éphémère est la seule loi en ce monde.

Petit sourire. Pour une immortelle, c'était assez contradictoire comme remarque, oui.

Le revoir, sans doute le ferait-elle. Un jour, sans prévenir, elle viendrait le voir et, quand il pousserait la porte de cet appartement, elle lui offrirait ce petit sourire qui la caractérisait si bien. Langoureux mouvement de bassin. Elle faisait tout pour mener la danse, ça se sentait dans le moindre de ses mouvements. Petit à petit, elle s'imposait, ses hanches avançant d'avant en arrière, son corps se levant et se baissant dans des mouvements calculés. Lentement, puis brusquement, toujours sur le même rythme. De plus en plus vite, de plus en plus profondément. L'embrasser ? Oh, elle se torturait en se l'interdisant, ne serait-ce que par plaisir du jeu. Mais elle ne tint pas très longtemps et, prenant entre ses deux mains le visage du Russe, elle fondit sur ses lèvres, s'en délectant.

- Le hasard et l’éphémère.

Elle avait soufflé ces mots dans un fin gémissement, sentant son souffle immoler sa gorge. Le plaisir qui grimpait pas à pas en elle, et ces vagues de chaleur qui immolaient ces membres, elle les adorait. Ce soir plus que jamais.




"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 115 dimanche 10 novembre 2013, 02:41:13

Elle recommença à danser sur lui. Lentement. Tendrement. Avec cette passion exquise qui la caractérisait. D’aucuns disaient que la passion s’émoussait avec l’âge, s’étiolait au fur et à mesure que les années passaient, comme si, en quelque sorte, le déroulement des âges desséchait les cœurs. Pourtant, cette femme était aussi vieille que le monde, et insufflait en lui une passion terrifiante, exquise et vibrante... Ces passions louées par les poètes, vantées par les romantiques, ces passions déchiquetantes qui amenaient les hommes à commettre des folies, qui amenaient les vieux banquiers sexagénaires à transmettre volontairement une partie de leur héritage à leurs jeunes et sulfureuses maîtresses. Le Russe était conquis, tout simplement. Il la laissait sur elle, soupirant lentement, creusant avec ses doigts ses hanches et son dos, savourant ses baisers, bercé par ses soupirs et gémissements. Il lui faisait l’amour depuis un temps qui lui semblait incalculable, et, pourtant, son corps, aussi bien que son esprit, ne parvenaient pas à se lasser. Il continuait à la savourer, à al déguster. L’homme chaude, moussante, remuait entre eux, au gré des mouvements de bassin de la femme, mouvements qui allaient en s’accentuant, alors que son membre se durcissait en elle, bien au chaud dans son corps, là où un sexe était au meilleur endroit possible.

Sans surprise, elle lui avoua qu’elle n’avait pas peur, mais qu’elle préférait que les choses soient ainsi. L’homme restait sceptique. À l’entendre, on la croirait proche de toutes ces théories hédonistes. Carpe Diem. Était-ce aussi simple que ça ? Il ne le croyait pas. Elle ne chercherait pas à s’afficher, sinon, à organiser toutes ces soirées, à exhiber sa beauté et sa richesse. Cet argument était souvent un bouclier, un échappatoire, pour dissimuler autre chose. Comme l’aurait dit Woody Allen, l’éternité, c’est long... Et, plus le temps passe, plus le poids des années passe. L’amour disparaissait, et la solitude s’imposait. Cette femme s’était forgée une carapace. Elle ne pouvait pas lutter contre le temps. Elle était hors du temps, mais pas les autres. Qui sait ce qu’elle avait bien pu vivre ? Il avait l’impression d’être dans l’une de ces histoires pour adolescents, avec des vampires millénaires et ténébreux, le genre de conneries occidentales qu’on vomissait à la Place Rouge, à côté des Big Mac et de toutes ces merdes qui lui donnaient presque envie de regretter l’ère de Tonton Staline.

Elle l’embrassa tendrement, langoureusement. Arctos répondit sans aucune hésitation à ce baiser, écartant ses lèvres pour accepter celles de sa partenaire. Il soupira de plaisir, sentant son excitation s’accroître à hauteur de son entrejambes. Elle continuait à se dandiner sur elle, dans cette danse simple et élégante, se redressant pour el dominer de toute sa hauteur. Arctos soupira brièvement, observant ses deux seins trempés et tendus. Ils les attiraient.

« Dans ce cas, je ne vois qu’une chose à faire... »

L’une de ses mains s’agrippa à la nuque de la femme, et il s’en servit pour redresser son corps, approchant ses lèvres de l’un de ses seins, venant tendrement l’embrasser, le suçant à hauteur du téton. Son autre main, elle, glissa le long du corps de la femme, pour presser ses fesses.

« ...Profitons de cette occasion autant qu’il est possible de le faire. »

Il caressait l’une de ses fesses, ses doigts glissant sur sa croupe, dans cette raie intime et chaude. L’un de ses doigts vint glisser le long de sa petite porte, titillant cette dernière, tandis que son sexe commençait à pousser, sur le point de gémir, de répandre sa mélodie blanchâtre
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 116 mardi 29 avril 2014, 00:32:09

(Je ne pouvais décemment pas abandonner ce RP.)




Danser, elle savait faire. Eyia faisait même ça très bien. Son corps remuait, onctueux, doux, régulier. Elle lui rendait ses baisers avec une fougue toute particulière, une fougue violente, crue, immédiate. Ses soupirs se perdaient dans les siens. La petite reine aimait beaucoup sentir que leurs souffles se mêlaient, à chaque baiser. Le souffle. La capacité qu'avait l'homme à se trahir en une seule expiration la fascinait. Ce qu'ils trahissaient tous deux, à cet instant précis, c'était leur excitation, et ce plaisir qui montait graduellement.

Quand il s'était redressé, elle avait frémi. Son corps tirait sur ses réserves, elle le sentait. Eyia avait beau être immortelle, les immortels aussi avaient des courbatures. Demain, je ne sentirais plus mes cuisses. C'était une certitude. Mais elle continua, appliquée, lui offrant des coups de bassin plus vifs. Le rythme s'accélérait, l'intensité enflait petit à petit. Une de ses mains agrippa la nuque du Russe, et elle approcha son visage du sien. Un baiser, encore. Encore un. Des décharges électriques commençaient à violenter son ventre, son dos, son corps tout entier. Elle allait jouir, elle le sentait, tout son corps ne réclamait que ça. Mais, attentive, l'immortelle voulait attendre son amant.

Alors, jusqu'à ce qu'il jouisse, elle continua sa danse ... avant de s'écrouler, des spasmes délicieux maltraitant son corps. Eyia se pressa contre lui.

- Mmmh, ah, putain ...

Sa main griffa sa nuque, tandis qu'à la surface de l'eau, des petites pierres rondes apparaissaient avant de couler au fond de la baignoire. Vous en connaissez beaucoup, des filles qui font apparaître des diamants au moment de l'orgasme ? Moi, j'n'en connais qu'une : Eyia.

- Arctos, je crois ... Tu vas devoir me porter jusqu'à ton lit.

Elle avait envie de savoir quelle heure il était, sans pour autant le vouloir vraiment.

L'immortelle se sentait juste vidée, incroyablement vidée.

- Peu d'hommes peuvent se vanter de m'avoir épuisé, tu sais.

Sa voix n'était plus qu'un murmure. Un murmure délicat, suave, oui, mais qui trahissait cette douce fatigue qui engourdissait ses membres. Cela faisait plusieurs jours qu'elle faisait la folle, qu'elle courait partout et s'affolait facilement. Les émotions touchaient aussi les immortels, alors elles les fatiguaient aussi.


"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 117 mercredi 30 avril 2014, 02:25:49

Cette fille ne chiait pas de l’or*, mais des diamants. Il était allongé sur lelit, et, si ça faisait une demie-heure qu’il était sorti du bain, et que, éreinté, il laissait cette femme dormir contre son corps, il avait encore en tête ce son qu’il avait entendu dans la salle de bains, avant de sortir de la baignoire. Ce *KLONG !* qui avait résonné... Cette femme avait balancé des pierres précieuses, et, tout en la portant vers la chambre, il avait glissé sa main pour vider la baignoire, et en avait profité pour récupérer les pierres, les glissant dans la paume de son autre main. Maintenant que la jeune femme (mais était-elle vraiment si jeune que ça ?) était couchée contre son torse, Arctos observait la pierre précieuse. Elle avait l’air vrai, authentique... Et c’était cette fille qui l’avait fait sortir de son propre corps.

*J’arrive pas à y croire, putain... C’est quoi, cette nana ?*

Il avait bien vu qu’elle n’était pas normale, qu’elle avait des pouvoirs magiques, mais, quand même... Elle avait fait apparaître un putain de caillou comme par enchantement ! Et Arctos aurait mis sa main à couper que ce caillou était vrai. Il n’osait imaginer la fortune colossale de cette femme, et, s’il n’était pas aussi épuisé, lui aussi, il en aurait sûrement bandé à nouveau. Le Russe devait bien admettre que cette femme l’avait épuisé. Malgré sa petite taille, elle était infatigable, et, si elle dormait paisiblement contre lui, lui ne devait le fait d’être encore éveillé que par son entraînement militaire exceptionnel, ainsi que par ce coup de théâtre final qui l’avait accueilli après l’ultime jouissance. Le Russe ne pouvait que se rendre à l’évidence : Seikusu n’était pas une ville normale, et il venait de plonger à pieds joints dans le surnaturel en ayant volé cette maison. D’une manière ou d’une autre, il sentait que cette poupée fatale allait lui attirer un tas d’emmerdes... Des problèmes dont Arctos, du genre paranoïaque, se serait volontiers passé. Les femmes, ça venait toujours foutre la merde, de toute manière.

Peu à peu, le sommeil finit aussi par la gagner, et il finit par s’écrouler, Eyia contre lui, l’une de ses mains derrière son dos. Il en avait même oublié d’abaisser les volets.

Son sommeil fut cependant assez court. Quelques heures, tout au plus, et il se réveilla à l’auber. Le Russe n’avait même pas besoin de réveil, c’était quelque chose de mécanique. Une rigueur tout à fait militaire, profondément ancrée dans son esprit. Il ouvrit faiblement les yeux, et constata qu’il n’avait pas rêvé. La dame qui chiait des pierres précieuses, et qui était aussi bonne au lit qu’un banc de Norvégiennes, était toujours là, dormant paisiblement contre son torse. Il s’écarta un peu, délicatement, et se redressa ensuite, légèrement, l’observant un peu. Avec ses cheveux blancs et cette fine silhouette, elle ressemblait presque à une enfant, surtout quand on ajoutait sa petite taille. D’une main baladeuse, le Russe caressa sa joue, esquissant un léger sourire évasif... Une brève et éphémère trace sentimentale chez lui, qu’il réprima très vite, avant de se redresser. Sur la table de chevet, il y avait toujours les cailloux qu’Eyia avait largué.

Arctos descendit au premier étage de son duplex, laissant Eyia dormir paisiblement. Il alla récupérer son téléphone portable. Une merde technologique que le Russe n’aimait pas beaucoup, car il savait qu’il était très facile de capter les ondes WiFi émises par un téléphone portable. Inversement, pour un téléphone filaire, il fallait une intervention manuelle sur une borne téléphonique. Étant un adepte des interceptions et des écoutes téléphoniques, le Russe en savait quelque chose, aussi se contentait-il d’envoyer des SMS tout à fait anodins, afin que Sergeï l’appelle sur le téléphone fixe, qui était un filaire. Sergeï était un homme fiable. C’était bien de l’avoir.

En attendant qu’Eyia se réveille, Arctos retourna la voir, ne serait-ce que pour observer la beauté au petit matin. À défaut de se servir un verre de vodka, il se fit un café, fort, et sortit son paquet de cigarettes. Des russes, attention. Pas ces merdes de cigarettes plastiques occidentales faites pour des grabataires aux poumons en plastique.

Il s’en grilla une tout en sirotant un café, assis sur une chaise, à côté de cette femme.

*Eyia, Eyia, Eyia... Dois-je te tordre le cou pendant ton sommeil, ou satisfaire à ta requête ? Mon grand cœur me perdra.*



* : Une référence que tu te dois de connaître !
DC d’Alice Korvander.

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Eyia

Créature

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 118 mercredi 30 avril 2014, 15:30:00






Très vite, Eyia avait plongé dans le monde de rêves. A quoi ressemblent les songes d'une reine ? A quelque chose d'immense. Quand elle rêvait, elle se voyait assise dans une plaine d'émeraude, face à une mer de diamants déchaînée, nageant dans un lac de quartz rose. Elle revivait ces instants paisibles, quand elle était chez elle, quand elle n'avait aucune autre préoccupation que ses pierres et ses ombres. L'odeur du café ne la réveilla pas, l'odeur de la cigarette non plus, alors que dieu sait qu'elle adorait cet assortiment, au réveil. Elle était épuisée par toute cette agitation terrestre, aussi profita t'elle paisiblement de sa nuit. Dans son sommeil, Eyia ne bougeait pas d'un muscle, sauf pour se retourner de temps en temps.

Alors qu'elle était recroquevillée, encore endormie, elle sentit une main sur sa joue. La main d'une ombre. Ses yeux s'ouvrirent brusquement. Les plis du lit offraient toute une myriade d'ombres, aussi il n'était pas très difficile pour les suivantes de la reine de continuer à veiller sur elle. Arctos était encore en bas.

- Es-tu folle ? murmura Eyia, sourcils froncés. Je ne veux pas l'effrayer davantage.

- Nous nous faisons du souci pour vous.

Un sourire tendre se glissa sur les lèvres de l'immortelle.

- Tout va très bien, répondit-elle.

- Cet homme n'est pas un homme de confiance, il pourrait vous tuer.

- Qu'il essaye.

- Nous serons là pour l'en empêcher.

- Je le sais. Ne vous inquiétez pas, je reviens bientôt.

L'ombre disparut alors qu'il remontait. Elle mima le sommeil quelques secondes encore, afin qu'il s'imagine qu'elle parlait tout simplement dans son sommeil. Ce n'est qu'au bout d'un petit moment qu'elle se tourna vers lui – dans sa position, elle lui tournait le dos – étirant élégamment tout son corps. L'odeur de la cigarette la fit sourire, celle du café aussi. Eyia le fixa un moment, sans rien dire, un petit sourire tracé sur son visage.

Il était assis juste à côté d'elle. La souveraine se redressa, s'appuyant sur ses coudes, afin de lui faire face. Un excès de pudeur, plutôt inutile, lui intima l'ordre de s'enrouler dans la couette, cachant sa poitrine. Il y a un temps pour cacher et un temps pour dévoiler. Elle tendit une main, pour lui voler sa cigarette. Une bouffée de tabac. Elle voulait, à la base, lui rendre immédiatement, mais elle la garda un petit moment. Une, deux, trois, quatre taffes, avant de lui tendre à nouveau.

- Tu me regardes dormir depuis longtemps ?

Elle poussa un petit soupir, se recoiffant prestement.

- Est-ce que tu hésites, Arctos ? Je vois ça dans tes yeux. Je pensais pourtant avoir été assez … convaincante.





"Un cri s'écarquille dans la nuit. Et le voilà. Le fantôme de la Reine des pierres, au corps lisse comme une roche polie par les flots battants et salés. La lumière vomissante de cette nuit striée d'éclats devient crémeuse sur sa peau laiteuse. Son nom sonne comme une prière : Eyia."


Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Jaded Future (PV)

Réponse 119 vendredi 02 mai 2014, 02:59:09

Voir une femme se réveiller, c’était là l’un des rares plaisirs innocents et gratuits que le monde pouvait offrir... Surtout quand elle était aussi belle qu’Eyia. Il ne loucha même pas sur ses seins... Ou pas trop, en tout cas. C’était son dos qui la fascinait, cette élégante chute de reins. Il fumait tranquillement, et, quand elle s’emmitoufla dans la couverture, il la laissa prendre sa cigarette, et tirer quelques taffes dessus. Il ne la vit pas éternuer, ce qu’il apprécia. Cette femme avait des reins solides. Une vraie Russe, dans l’âme. Il récupéra sa cigarette sans rien dire, et bascula son dos en arrière, s’appuyant sur le dossier de sa chaise. Elle lui posa ensuite une question à laquelle il répondit d’un haussement d’épaules :

« Suffisamment pour m’imprégner de ton corps... »

Elle lui avait dit qu’elle ne voulait pas s’attacher avec lui. Si c’était vrai, si cette femme était vraiment une femme millénaire, alors Arctos pouvait comprendre qu’elle désire être seule... Et, quand bien même, il était un homme qui appréciait la solitude. Arctos se savait paranoïaque, et il ne cherchait pas à se soigner. La paranoïa, ce n’était que comme ça qu’on arrivait à survivre dans ce monde, et quand on avait ses activités. Le Russe lui laissa tranquillement le temps de se recoiffer. Elle trônait au milieu de son lit, et, malgré le tabac qui filait dans son corps, le Russe ne pouvait nier avoir encore à l’esprit le corps de cette femme. Cette nuit avait été terrible, oui. Elle avait pulvérisé tous les records, cette petite. Clairement.

Au bout d’un petit moment, elle lui posa alors une autre question, plus troublante. Le Russe ne répondit pas sur le coup. Il préféra écraser le mégot de sa cigarette dans le cendrier, puis prit un peu de café supplémentaire, avant de reposer la tasse.

« Tu n’es pas une femme normale, Eyia. Je ne parle même pas des diamants qui disparaissent, ou ceux qui sortent de ton corps, mais... C’est dans ta manière d’être. Ça me fascine, mais je mentirais en disant que ça ne m’effraie pas. Je suis un homme normal, moi. Pas de pouvoirs magiques, pas de capacités exceptionnelles. Qui suis-je donc, pour défier des femmes comme toi, à part un tas de muscles ? »

Il se redressa un peu, et s’assit sur le rebord du lit, près de la troublante beauté froide.

« J’ignore si je dois être content de t’avoir volé, ou en éprouver des regrets... Ce qui est sûr, c’est que l’homme qui m’a demandé de les voler en savait plus sur toi que ce qu’il a voulu me dire... Je redoute ce qui se passera si tu t’entêtes à aller le vouloir, et je sais que ce sera le cas. »

Le Russe avait un mauvais feeling avec ce type, comme le diraient les Américains. Il y avait quelque chose ne lui qui n’était pas normal, exactement comme avec Eyia. Une sorte de sentiment diffus, de pressentiment, d’angoisse sourde. Cette femme venait perturber son petit commerce, sa petite vie tranquille... Oh, il ne s’en plaignait pas, car il avait passé une bonne nuit, mais Arctos pensait aussi aux affaires.

« Mais je te conduirais à cet homme si c’est là ce que tu souhaites, Eyia... Je verrais avec Sergeï pour fixer un rendez-vous aujourd’hui... En fait, je pense qu’il veut aussi te rencontrer, et que mon rôle est de servir d’intermédiaire. Ce qui s’est passé entre nous cette nuit... Hum... Autant garder ça rien que pour nous, si tu veux bien. »
DC d’Alice Korvander.

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