Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ein Tausendjähriges Reich !

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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 90 mercredi 23 janvier 2013, 02:15:12

Il souriait à son « oui ». La suite des paroles lui plaira en revanche moins.

Commençons par enfiler un tablier. … Oui, un SS en uniforme ET en tablier c'est comique. Il sortait du réfrigérateur ses pièces de bœufs, éventrant le sac de conservation qui les contenait dans lequel il les avait mis cette nuit. Rajoutant du sel dans l'eau des pommes de terre, il enchaîne en sortant une autre casserole. Un peu de fond de sauce, des épices, des herbes (non, pas de cette herbe-là voyons : nous parlons là d'herbe de cuisine!), quelques lardons. Le four est préchauffé, il attendra quelques secondes de plus que les pommes de terre s'attendrissent un peu, chantant un hymne de l'aéroportée allemande. Oui, Siegfried te fait la compil' de l'armée nazie quand tu veux. Sans les caisses qui battent la mesure et les frères d'armes qui reprennent en cœur ça pète un peu moins, mais c'est quand même agréable. Passoire, il jette les patates dedans au-dessus de l'évier, se brûlant presque la main – gros afflux de vapeur, et ça l'amuse à chaque fois – puis les laisse égoutter un peu. Sortons un petit plat en porcelaine (Les enfants, ne retentez pas ça chez vous : La porcelaine ne va PAS au four, mais les SS et la porcelaine c'est une grande histoire d'amour, le joueur recommande d'ailleurs à ce sujet « Erinnerungen »  traduit par « Au cœur du 3ème Reich » d'Albert Speer, 1971), qu'il garnit de ses tranches de tubercule chaudes. Il y mettra ensuite de la crème fraîche, deux fromages différents précédemment râpées, un peu de muscade par dessus, et hop au four. Pendant ce temps-là, on saisit les viandes. Une noix de beurre au fond (là encore, une sale habitude, de tout cuire avec du beurre, mais Dieu que c'est meilleur que l'huile), et une fois la poêle très chaude, on y met les viandes. Conseil cuisine supplémentaire : Il faut saler les deux parties d'un morceau de bœuf tel que les hampes, bavettes, faux-filet, histoire qu'elles gardent les bonnes graisses en elles. Ce qu'il fera, donc. Sa cuisine crépite, et lui en jubile. On retourne la viande, les deux couches devant être bien cuites, tandis que l'intérieur doit être encore rouge (mais pas saignant!), et avec une cuillère, on ramène, sur la viande, son propre jus, à plusieurs reprises. Méthode pour la garder tendre et gorgée. Une fois qu'elle sera bien cuite des deux côtés, il en ouvre une pour vérifier le cœur. La couleur est parfaite. Il attrape deux assiettes, et mettra les pièces de bœuf dedans. Deux minutes de repos avant de les consommer, c'est la règle, pour laisser à la viande le temps de se reposer après ce dur effort et d'être optimale en goût et en texture. Tant mieux : Le calme revenu dans l'appartement lui permet de parler, pendant qu'il sort le gratin du four.

C'est seulement maintenant que tu t'en rends compte ? Que je suis attentionné ?... Désormais, nous sommes liés, tout simplement. Je suis peut-être celui qui a tout pouvoir sur toi, même celui de te faire défiler à quatre pattes en laisse dans la rue, mais je n'en reste pas moins un homme. D'accord, cet homme est plus ou moins associé à ce que Nuremberg appellera bassement des « crimes de guerre », et d'accord, il ne ressent plus la moindre culpabilité à tuer. Mais cet homme t'accueille sous son toit, pourvoie à tes besoins élémentaires, te protège et t'apprécie d'une certaine manière. Et n'importe qui d'autre, après ce que tu as fait tout à l'heure, avec le pouvoir qui est le mien, en aurait profité pour se venger de ta bêtise. Tu as été jusqu'à menacer d'atteindre à l'intégrité de l'un de mes biens les plus précieux. Ai-je été clément avec toi ?... Mais tu sembles oublier que je ne suis pas ton ami. Je suis celui qui menace de te violer, de te faire violer, de te torturer et de te tuer. Je suis celui qui n'aurait pas le moindre état d'âme à le faire. Tout ce que tu as fait, et tout ce que j'ai fait, ne te permet pas de mériter quoique ce soit. Au contraire, tu me dois quelque chose. Maintenant, tu vas me faire plaisir.

Il avait rajouté, dans les deux assiettes (en porcelaine ? Bah oui), quelques pommes de terre avec du gratin, en laissant dans le plat au cas où elle voudrait se resservir. Il rajoute par-dessus le tout trois zébrures de sa sauce brune, fourchette et couteau sur chaque... Et c'est prêt. Il amène donc les deux préparations sur la table de sa salle à manger. La première en bout de table. La seconde... par terre, à côté.

Suce-moi. Je veux te voir bouffer mon foutre, et je veux te voir aimer ça. Mieux que la dernière fois. Touche-toi si tu le souhaites, mais je veux sentir ton amour pour ma queue.

L'amour, la dévotion, la soumission... Il veut qu'elle aime qu'il la rabaisse, il veut qu'elle comprenne son infériorité face à ce mâle.

Si je ne sens pas ta fièvre à me tailler cette pipe, ou si tu refuses, même, ton assiette finit à la poubelle et tu dors sur le sol, attachée comme une chienne, sur mon radiateur. Tu as le choix entre être une adolescente obéissante ou un animal infâme, abaissé, dégradé. Oh, la moindre tâche sur mon uniforme, et je te bat jusqu'à ce que tu t'évanouisses. Ou meurs, si tu ne tiens pas le coup.

La viande était encore trop chaude, le gratin fumait. Parfait : Il comblerait agréablement l'attente.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 91 mercredi 23 janvier 2013, 20:24:42




... Quel salaud. Fuckin' asshole, aurait marmonné Edith, qui ne savait dire que cela en anglais. Mais Neena se contenta de le traiter de salaud. Alors qu'elle louchait honteusement sur la nourriture, son ventre grognant comme un chat enragé, elle le fusilla du regard. Quelques millièmes de secondes. Pas question de risquer sa peau. Quel être infâme. Dans les deux cas, elle était honteusement salie, dégradée, humiliée. Mais l'adolescente savait qu'elle devait respecter ces quelques règles, que ce soit pour sa survie ou pour celle d'Edith. Il semblait infatigable. C'est p'têt ça qu'on leur apprend, aux militaires ... Alors, elle s'avança vers lui, la tête à moitié baissée. Elle ne la releva que pour le regarder, dans les yeux, du haut de sa fierté si approximative. Elle le laissa s'installer -en supposant qu'il soit assis - et prit une longue inspiration, histoire d'étouffer sa rage. Fléchit les genoux. Les cala sur le sol, si inconfortable. Elle était nez à nez avec sa queue, encore rangée derrière ces pans de tissus, et l'idée même la sucer la révoltait. Mais non. Obéir.

- Je vous promets de me surpasser, lui répondit-elle, le regard d'en bas.

Insidieusement, sa main se cala contre son entrejambe, frottant un moment son sexe par-dessus le pantalon, en prémices de ce qui allait suivre. Puis ses doigts extirpèrent son membre de sa cachette. Braguette abaissée, pantalon ouvert. Et ce furent ces mêmes doigts qui commencèrent le travail ; de longues caresses, puis elle engloba son sexe dans sa main, tiède. "Je veux sentir ton amour pour ma queue.". Ces paroles résonnaient encore dans son esprit. Alors, oui, elle obéirait. Pour faire taire ces mauvaises pensées, celles qui te déshonorent encore plus que tu n'es déjà, elle captura sa queue entre ses lèvres. D'un coup, vif, comme ça, sans qu'il s'y attende. Sa bouche commença un léger vas-et-vient, ses lèvres ne faisant que caresser doucement son membre. Puis sa langue entra en jeu, langue dont la pointe revint jouer avec le gland. Juste en dessous, là où c'est sensible. Puis, tout au sommet, où elle appuya par coups répétés. C'était une simple entrée en matière ... Un long coup de langue le long de sa queue, et elle l'avala à nouveau. Cette fois, l'emprise de ses lèvres se fit plus féroce, capturant littéralement son chibre. L'adolescent ferma les yeux. Pas question de voir ça. Sa main libre glissa vers sa propre entrejambe, où elle s'offrit quelques caresses. Échauffer un corps est le meilleur moyen pour qu'il vous réserve de bonnes surprises. Les vas-et-vient se firent plus longs, plus profonds. Si elle s'arrêtait, parfois, c'était pour le lécher son sexe sur toute sa longueur, sa langue s'attarda sur le pourtour de son gland, avant de l'engloutir à nouveau. La jeune fille accéléra le rythme, suffisamment excitée elle-même par ses propres caresses et cette situation, et sa main quitta son entrejambe pour enserrer la base de sa queue de deux doigts. Elle exerça une légère pression, qui se raffermissait au fur et à mesure des vas-et-viens. Son chibre vint taper contre sa gorge, plusieurs fois. Et chaque fois, sa petite gorge l'accueillait, même si elle savait pertinemment que toute cela niquerait ladite gorge.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)

SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 92 mercredi 23 janvier 2013, 22:08:54

C'était l'heure de la friandise, donc. Ce moment qu'il refuserait d'interrompre, quel que soit le prétexte. Si une escouade devait débarquer en fracassant portes et fenêtres, il tirerait dans le tas sans bouger de sa chaise. L'orgasme d'abord. Et on constatera les corps après, pourquoi, comment, etc... Depuis qu'il est sexuellement actif, il adore qu'une fille s'agenouille, c'est ainsi. Et Dieu sait qu'il en a vu passer, des bouches. Mais celle-ci est spéciale. Particulièrement agréable et douée... Ainsi, il ne va pas s'ennuyer.

S'abandonnant aux bons soins de sa soumise, il en oublierait presque qu'il a un repas à manger. Non, il l'oublie complètement en fait. Il est dans sa transe habituelle, complètement en train de planer, pire que Neena quand elle frôle l'overdose. Et le monde autour n'existe plus pendant quelques petites minutes, jusqu'à ce qu'il ouvre un œil presque timide, constatant le repas patientant sagement devant lui.

Il baisse le regard vers Neena, sursautant doucement alors que l'étudiante cale toute sa queue jusque sa gorge, trop serrée, trop chaude, trop tout... Il se sent littéralement éclater, et son pauvre cerveau, trop humain, fait des bonds dans sa tête.

Je ne sais pas ce qui se trame dans ta tête... Mais sache que... Putain... J'adore ça. T'as vraiment du talent pour la baise... T'as dû en sucer, des queues, pour arriver à ce résultat-là... J'suis presque... Honoré de t'avoir... Pour cette besogne...

Disant cela dans un vague sourire, il profitait d'une brève accélération du rythme de Neena pour jouir en elle. Son buste était littéralement projeté en avant, il se courbait sur lui-même, comme une douleur d'une fulgurance inouïe. Il profitait de sensations accrues, du fait de son orgasme précédent, malheureusement sa semence sorti en quantité plus réduite.

N'avale pas, n'avale pas... Garde-tout... Montre-moi...

Et tout ça sans faire de tâches, attention... Il lui laisse écarter le visage et inspecte sa bouche en inquisiteur, tapotant ensuite sa joue.

Vas-y, tu peux avaler. Nettoie-moi bien. Tu peux manger après. Tu as une été excellente. Restes à terre... Je t'ai laissé des couverts, c'est déjà beaucoup pour une chienne comme toi.

Il attendra qu'elle ait parfait l'ouvrage pour ranger sommairement son sexe dans son pantalon, et entamer à son tour son assiette. Évidemment,  la viande était géniale. La cuisine faisait partie de ses talents insoupçonnés. Là encore, c'est oublier que sous l'uniforme, il y a forcément un homme, et que celui-ci vit seul depuis longtemps. Du coup, il apprend à tenir une maison, du sol au plafond, de la cuisine à la chambre.
Le contrecoup retombant, il se dit que cette pipe lui a sacrément ouvert l'appétit, et qu'il va devoir manger plus que ce qu'il a devant lui pour se combler. Hm. Une entrejambe de demoiselle pour le dessert ?

Cette après-midi, je dors. Je dois rattraper au moins un peu ma nuit blanche à veiller sur toi. Je décalerais mon prochain sommeil pour pouvoir être réglé lundi... Je vais m'ennuyer de ne pas te maltraiter jusque vendredi, tu sais. Passes avant si tu t'ennuies...

Il sourit, puis reprend plus sérieusement.

Tu vas faire quoi de ton week-end, alors ?
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

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Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 93 jeudi 24 janvier 2013, 19:00:45




Elle aurait pu l'étrangler. De ses petites mains, là, lui sauter dessus et l'étrangler. Qu'il meurt entre ses doigts. S'essuyant la bouche du revers de la main, elle s'appuya sur la table pour se relever. Une foule d'insultes fourmillaient sous sa langue. Et il lui ordonna de rester sur le sol. De manger par terre. Ne lui faisant même pas le plaisir d'une quelconque émotion, l'adolescente se cala contre un mur, en tailleur, l'assiette au creux des cuisses. Il allait dormir, cet aprem'. Et elle, elle allait partir. Putain oui. Son ego n'en pouvait tout bonnement plus. Elle devrait partir. Ou elle finirait par se mettre franchement en danger. Une adolescente agacée reste la créature la plus cauchemardesque du millénaire. Elle afficha un sourire quand il lui demande ce qu'elle comptait faire ce week-end. La jeune fille secoua la tête.

- Je vais éviter de me faire poignarder, pour commencer.

Assiette terminée. Neena avait un appétit de moineau. Elle remua, déposant l'assiette sur la table.

- ... Et puis j'vais voir Edith. Sûrement boire. Peut-être baiser.

Hop, elle se releva. Étira ses jambes, ses bras. Lui parler de ses éventuelles prises de drogues, pas question. L'énerver se servirait à rien, sinon lui créer des ennuis. Dieu qu'elle avait envie de fumer. Une clope. Une bonne clope. Du genre qui te réchauffe le palais.

- Et travailler !

Ton enjoué, moqueur. Mais pas trop. Pas envie de se ramasser des mandales. Elle se massa les cuisses avec la paume de la main. Son visage était encore engourdi.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 94 jeudi 24 janvier 2013, 22:10:52

Bonne journée, alors. Je fermerais la porte derrière toi.

Il termine calmement son repas. On est mieux seul, dira ce vieil aigri. Son assiette finie, il la prendra ainsi que celle de Neena. Vaisselle plus tard. Il l'aurait volontiers forcé à finir mais il n'en a même pas l'envie. Des cours à préparer pour sa semaine, voilà à quoi il occupera sa soirée après avoir dormi.

Il s'éclipse un instant dans sa salle de bain pour s'y laver les mains, puis dans sa chambre pour vérifier que tout est là et que Neena n'a rien pris pendant son absence. Paranoïa à tout niveau, et à tout instant. PC sur son petit bureau, les médailles n'ont pas bougé, son attirail est toujours là, et l'armoire à armes possède toujours son cadenas. Bien. Il prend le CD de Wagner laissé sur son lit, et sourit. Son poste radio est démarré, il le règle sur « CD », ouvre le boîtier et met la première galette dedans. Dès les premières notes, il est saisit à la gorge. Plus de 70 ans de souvenirs qui vont remontent du bide, passent par le cœur et foncent dans la tête, ça fait mal. Il soupire, comme pour se garder le contrôle de ses sentiments. Après quelques secondes, il pense Neena partie. Il dit son nom haut dans l'appart' : Pas de réponse. Tant mieux : Il va verrouiller la serrure, puis file se coucher.

Dimanche, c'est glande. Il est sorti, s'est baladé, puis est rentré pour préparer ses cours.

Et lundi... Le matin et le midi, deux cours magistraux de suite. Avant que les cours de 14h ne commence, il s'enfile un sandwich vite fait en marchant jusqu'à la partie « lycée » du complexe scolaire, où il retrouva l'une de ses classes.

16h. On a fini. Il veut vérifier une info qu'il a gaulé d'une élève, et qui le turlupine sévèrement. Plutôt que de foncer à la sortie, il fera un détour par la bibliothèque, puis passe derrière. Et là, pas manqué. Un bol immense et un timing superbe, et voilà la scène parfaite.

Neena, en train de recevoir un petit paquet de billet, alors qu'elle tend en retour un petit sachet dont il ne voit pas la couleur à cause de l'ombre dans lequel se sont réfugié la dealeuse et ses deux clients pour leur petit trafic. Il reste là un instant, souriant, avant que l'un des garçons ne lève la tête vers lui. Neena fera ensuite de même, et le voit. Il jubile intérieurement.

« Hey ! »

Le type range ses trucs, et s'approche.

« -T'as un problème ?
-Moi ? Pas du tout mon jeune ami.
-Dégage alors. C'est pas tes affaires c'qui s'passe là.
-Oh que si... »


Un nouveau sourire à la petite assemblée, et le voilà qui s'éloigne. Ma belle, on va s'amuser, toi et moi.


Sur le chemin du retour. Il réfléchit à une sentence appropriée. Son téléphone en main, il regarde la liste des mails, en se disant qu'il serait judicieux d'aller plus haut dans le sadisme. Edith ? Bonne idée. Il se demande si Neena le suit, en se disant qu'elle pourrait chercher à vouloir s'expliquer. « C'était la dernière fois » « il faut que j'écoule mon stock avant de raccrocher » « bouhouhou mon boss me tient à la gorge »... Il fera donc exprès de ne pas se retourner. Non, il veut jouer la surprise.

Beng. Surprise !

Un gros coup de barre de fer à l'arrière du crâne, alors qu'il n'était pas à plus de 200 mètres à pied de chez lui. Il s'écroule au sol mais est toujours conscient. Il a la tête qui tourne salement, et ses membres semblent répondre au ralenti à ses ordres. Il lève le visage sur le côté et voit le type avec qui commerçait Neena. Il a amené des amis. Génial. L'un d'eux accorde un gros coup de pied dans le ventre à Siegfried, qui encaisse. C'est bien parce qu'il est en manteau, ouvert, et en costard dessous. Si il portait son uniforme, il serait déjà debout à tabasser tout ce qui bouge.

« Alors, sale con ? Hein ? T'as quelque chose à redire ? On se fout pas de ma gueule comme ça putain ! »

Nouveau coup de barre vers la tête. Siegfried roule sur le dos, met ses deux avant-bras en opposition, qui prendront le choc. Il tente de se relever prestement, mais on balaie ses bras d'un coup de chaussure. Sa mâchoire heurte le sol. Ca fait mal. Il sait qu'il survivra – Il a déjà été tué et en a réchappé quand même. Mais la douleur... Il faut respirer, se calmer, la maîtriser. Et profiter de la moindre opportunité pour sauter à la gorge du premier venu.

« Son portable, prend son portable. »

Ah, le téléphone s'est écrasé un mètre plus loin. Intact, encore allumé. L'un des types le ramasse. Non, pas ça. Il y a trop d'informations dans ce téléphone, beaucoup de trucs sensibles. C'est hors de question que ces mecs se l'approprient.

On tentera de lui asséner un nouveau coup de pied dans le ventre pendant qu'il tendait la main en se redressant vers le mobile. Il l'a remarqué, a bloqué le pied contre son buste en encaissant le coup, puis pivote son corps pour tordre la jambe et faire s'écrouler le type. Il ne fera pas un mouvement de plus que la barre de fer retombe sur sa face, le sonnant encore.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

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Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 95 jeudi 24 janvier 2013, 23:04:40




Oui, elle était partie. Enfilant son jean sur le chemin du retour, même, bien pressée de s'enfuir. Passons, passons ... Les jours passèrent. En effet, elle vit Edith. Elles passèrent le plus clair de leur temps ensemble sous substances, gambadant dans des soirées incongrues. Neena y rencontra plusieurs nouveaux clients, avides de bonne marchandise. On commençait à la connaître. Et sa réputation était enviable. Cajolée par ses nourrices, aimée par ses clients, elle ne s'était jamais sentie aussi bien. Si bien que les menaces de Siegfried passèrent à la trappe. Son petit commerce connu un essor peu négligeable, ce qui l'encouragea. Si bien que dés le lundi, tout recommença comme avant. Elle se cala dans un coin, ignorant ses cours de la journée, et reçut tour à tour ses clients habituels : la petite lycéenne propre sur elle, l'adolescente au regard vitreux, les gamines qu'elle arnaquait sans qu'elles s'en rendent compte ... Tranquillement, elle fit son marché.

Enfin, tranquillement ... Sa prudence était loin de mériter ce nom. Alors qu'elle fournissait deux types, elle le vit. Il l'avait vue. Une vague de peur glissa sur son corps entier. La jeune fille chercha à se diriger vers lui, imaginait une quelconque excuse, quand ...

- Neena ? Tu fais quoi ?

Jesse et Liam, deux étudiants européens. Deux amis, deux fabuleux baiseurs, de fabuleux dealers. Jesse venait de s'adresser à elle, un joint entre les doigts, prêt à être allumé.

- Je dois ...

- Tu as un souci ?

- Je dois rattraper quelqu'un, je ... J'reviens !

- C'était qui, ce type ?

- On en parlera un autre jour, tu veux ?

Et elle courut, dans sa direction. La menace était trop ... Trop cinglante pour qu'elle se permette une incartade. Le chemin, elle le connaissait ; elle était prête à briser sa fenêtre pour le harceler. Même si cela aggraverait bientôt son cas ... T'es un peu trop conne. Bref, elle le suivit. Et elle assista à la scène, avec grand étonnement. D'un côté, s'ils le butaient, elle serait débarrassée de lui. Et royalement libre. Mais elle savait que, viscéralement, elle ne pouvait pas. Appelez ça la bonne conscience, l'affection ... Qu'importe. Toujours est-il que, ces types, ses clients, s'en prenaient à lui. Et qu'elle allait les calmer une bonne fois pour toutes. L'adolescente, d'un pas décidé, se dirigea vers eux. L'un d'eux la vit, et alerta les autres. Neena poussa un long soupir, croisant les bras sur sa poitrine.

- Vous jouez à quoi ?

L'un d'eux tenait son portable dans sa main. Elle s'approcha de lui, les sourcils froncés. Jouer la grande méchante dealeuse, ça lui allait moyennement, mais elle était bien plus vieille qu'eux. Et elle était leur dealeuse. On les soigne, nos distributeurs de plaisir. Elle jeta un regard sur Siegfried, et serra les mâchoires. Bandes de petits cons.

- Donne-moi ça.

- Pourquoi tu l'veux ?

- Fais pas chier, putain.

- Neena, te mêle pas d'ça.

- Occupe toi de ton cul.

- Tu as peur de quelque chose ?

Elle s'apprêtait à répondre à ce type, quand une voix se fit entendre derrière elle. Elle-même sursauta.

- Tu ne l'as pas entendue ?

Jesse. Neena ferma les yeux, soulagée. Ces deux-là l'avait suivi. Dieu merci. Parce que, à ce train, elle allait commettre un crime, voire une génocide. Dingue ce que les gosses pouvaient être idiots. L'adolescente se tourna vers ses deux potes, qui en imposaient vachement. Les anglais ont un charisme incroyable. Le petit baissa la tête, et déposa le portable dans le creux de la main de Neena. Liam les dispersa en les menaçant de mort, de toutes sortes de choses pas drôles du genre. Puis, sur la demande de la jeune fille, ils s’éclipsèrent. Alors, vite, elle se tourna vers Siegfried. Il était encore à terre, si bien qu'elle se pressa pour s'asseoir à ses côtés. Sa main se posa sur ses épaules, sa tête, et elle l'inspecta en grimaçant. Quels sales cons.

- Ils ... Oh, merde. Merde.

L'adolescente prit son visage dans ses mains.

- J'vous jure que ... Nan, c'était ma faute, je ...

Puis elle réalisa. Le portable, elle l'avait en main. Son portable. Ses doigts le serrèrent. Et elle le jeta à ses pieds. Elle l'avait échappé belle.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 96 jeudi 24 janvier 2013, 23:29:59

La scène se déroule pendant qu'il reprend lentement ses esprits. … Neena ? Sérieusement ? Non, c'est elle son ange gardien maintenant ? Encore un coup de Stockholm, diront-nous, même si... Peut-être y a-t-il autre chose. Il est parfaitement conscient des sentiments humains, ceux qu'il récusent pour lui-même, et qu'il utilise à son escient sur les autres. La culpabilité, la compassion... Toutes ces faiblesses qui servent à manipuler les humains comme des marionnettes, une fois qu'on a trouvé quelle ficelle tirer.

Mais là, il n'avait eu besoin d'aucun de ses « trucs », elle était venue à lui tout seul alors qu'il était en détresse. Il la sent se pencher sur lui, comme une amie inquiète. Il en chialerait si il en avait la capacité morale. Deux fois qu'elle montre de l'attention envers lui. Soudaine nausée, on ne saura pas si c'est les coups répétés dans le ventre ou le dégoût qu'on ressente de l'affection pour lui, et qu'il aime ça.

Ca va aller... J'ai vécu pire.

Oui, un vague truc de l'histoire que les japonais ont parfois tendance à occulter de leur histoire, mais que l'europe appelle "Seconde guerre mondiale", portant aussi le sobriquet de "Conflit universel et meurtrier sans précédent dans la sauvagerie". Il ramasse son portable, le vérifie. L'écran est un peu rayé. Il en changera, quitte à payer le prix : Il ne peut se permettre d'avoir un engin abîmé, question de classe, question de luxe. Il faudra juste penser à tout faire transférer avant de chercher à le vendre...

C'était autant de ta faute que de la mienne. Je t'avais interdis... Ah, putain... J'ai pas la force de te faire la morale finalement...

En s'agenouillant, il tâte son visage. Il a mal. Quant au buste, le bide et les côtes en même temps, c'est affreux. Et il a l'impression qu'un forgeron est à l'oeuvre dans son crâne, à battre le fer de son marteau. Chaque pulsation du sang dans sa tête est une nouvelle torture.

Tu veux bien m'accompagner ?... Messieurs, j'vous l'emprunte quelques instants... Pas trop... Ah, ils sont partis tes mecs ?...

Il se relève, ramasse sa mallette gisante, et se dirige vers son appartement, tentant de rester raide et droit, malgré le sol qui se courbe devant son regard. Sérieusement, on dirait que la chaussée ondule, se tord, penche à droite, puis à gauche. Il arrive à progresser néanmoins, sans appui, sans rien.

Il rentre dans l'habitation de trois étages, lui louant le rez-de-chaussée. Il y entre, avec une difficulté certaine pour mettre la clé dans la serrure, puis rentre, allant se mettre devant le miroir de sa salle de bain pour constater les dégâts. Il sait qu'il n'y paraîtra plus dans quelques heures, son sérum aidant à une guérison plus rapide. Ca douille quand même sévère.

C'est pas moi que t'as sauvé... C'est toi.

Il désigne sa poche où il a mis son portable. Honnêtement, il aurait pu aisément se relever après quelques minutes où il aurait fait le mort, et les aurais rattrapé, puis battu en règle. C'est bien parce qu'il a été pris par surprise qu'il fut terrassé. Sinon, il en aurait été autrement.

Je ne sais pas si tu aurais réagi si ils n'avaient pas pris mon téléphone... Et risqué de découvrir les photos qui sont dessus... Je me trompe ?

Question à double tranchant. Ou elle avoue ça, et peut-être se sentira-t-elle un peu égoïste, c'est le but. Ou bien elle avoue l'avoir sauvé pour lui, et franchement, y aurait de quoi se sentir mal. C'est son putain de bourreau, celui qui prend plaisir à la soumettre, l'humilier et lui miner le corps de toutes ses forces.

Murmure... « Aie. Mal. »
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

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Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 97 jeudi 24 janvier 2013, 23:48:40




Tout en le portant jusque chez lui, elle ne prononça aucun mot. Il n'avait pas l'air apte à subir ses excuses multiples et inutiles. Il se sentait affreusement coupable de ce qu'il s'était passé, du comportement de ses clients, et même de l'image qu'elle devait lui renvoyer. Il lui avait dit qu'elle était intelligente, et tous ses actes prônaient le contraire. Entre le coup de poignard dans le ventre et les petits cons ... L'adolescente se contenta de l'aider. A ce stade, c'était tout ce qu'elle pouvait faire. Aussi, elle l'accompagna jusque chez lui, veillant tout au long du chemin. Oublions l'ego enflé de cette gamine qui devrait se souvenir que ce type était son tortionnaire. Les sentiments, trop vifs, trop purs, avaient pris le dessus. Quand il alla dans la salle de bains, elle le suivit, attentive, se sentant presque devenir adorable.

'fin, jusqu'à ce qu'il sorte son portable, et marmonne son speech. Là, elle poussa un laaaarge soupir d'agacement. Ce portable, oui, il lui avait fait peur, mais ... Pff. Neena passa sa main dans ses propres cheveux, secouant sa tête.

- Putain. Savez-vous seulement ce qu'est un sentiment ?

La jeune fille le fixa, se mordant la lèvre un moment.

- C'est d'un pénible ... Oui, y'avait ce portable. Mais, merde, y'avait pas que ça !

Et elle réalisa qu'il souffrait. Les coups abîment, c'était une évidence que même lui ne pouvait pas ignorer. Neena fit un tour sur elle-même, se dirigeant vers une armoire à pharmacie. Hocha la tête, et préféra fouiller ses poches. Des décontractants musculaires. Elle lui tendit la boîte.

- Ça ... détend. J'vous jure.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)

SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 98 vendredi 25 janvier 2013, 00:05:34

Un sentiment ?... Au risque de te décevoir, oui, je sais ce que c'est. L'amour, l'affection, la tendresse maternelle. Ce genre de choses que les hommes et les femmes ressentent pour se lier entre eux et s'enchaîner. L'entrave consentie... Tu veux que je te dise ? Ce que j'ai au fond de moi, c'est du déshonneur. Et je dois le réparer. Je suis désolé mais tes petits amis vont souffrir le martyr avant de mourir, si je décide de les tuer.

Il examine ce qu'elle lui a tendu. De la drogue ? Dans le doute, il lui rend sans y avoir touché.

Je n'ai pas le droit aux médicaments. Enfin, je dois les limiter au maximum, ils sont nocifs pour moi. C'est dans mes gênes, ce serait long et probablement inconcevable pour toi...

Il passera à la place un simple coton sur une plaie qui saigne un peu, au coin de sa mâchoire. Disgracieux. Autant que sa cicatrice au cou, qu'il a eu avant de subir les tests, et qui ne pourra donc plus jamais partir.

Un peu d'eau sur le visage, il en boira d'ailleurs une gorgée, et se redresse pour sortir de la salle de bain. Il comptait la dépasser, mais s'arrête finalement à côté d'elle. Il s'approche dangereusement, la coince contre le mur.

Quoi, tu es amoureuse de moi maintenant ? Tu as « des sentiments » pour moi ? Tu penses que, peut-être, tu peux sauver mon âme comme moi j'essaie de sauver la tienne ? Le méchant soldat a, au fond de lui, un cœur gros comme ça ?

Il part, s'éloigne en souriant méchamment. Il est parfaitement infect et s'en rend à peine compte. C'est la douleur qui parle pour lui, et la honte d'avoir été battu par des gosses. L'humiliation du vaincu, qui n'attend que sa revanche pour de nouveau pouvoir regarder vers le ciel et ne pas raser les murs. Il fait une halte avant d'entrer dans la cuisine, puis se retourne vers Neena. Respire, Siegfried, c'est comme un pansement : Tu le fais une fois pour de bon et après t'es tranquille.

Excuse-moi. Je ne voulais pas être méchant. Ton geste est honorable et courageux de ta part, et je t'en suis reconnaissant. Vraiment. J'aurais probablement été dans un état pire que ça si tu n'avais pas été là. Tu peux... hm... Tu peux me demander ce que tu veux. Vas-y. Oh, juste. C'était quoi d'autre, à part le portable ?

Bonjour la question limite piège. Et sans attendre de réponse, il s'engouffre dans sa cuisine. C'était son premier plan depuis la sortie du lycée : En rentrant, je grignote.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 99 vendredi 25 janvier 2013, 11:28:39


Ohlala. Un mur, sa tête. Si elle avait pu, elle se serait claquée la tête sur tous les murs. Oh, il ne l'avait pas blessée. Juste agacée. Elle leva les yeux aux cieux lors de sa tirade. Sauver son âme. Quelle idée idiote. Comme s'il lui en restait une once, d'âme. Non, non, à peine des lambeaux. Neena le regarda se panser sans rien dire, remballant ses cachetons. Enfin, elle en avala un ou deux, histoire de se calmer et de dire bonjour aux étoiles, avant de s'appuyer contre un des murs de la salle de bain. Lui était sorti. D'après ses pas, il allait vers la cuisine. Et elle, elle ne bougeait pas d'un pouce. Dieu qu'elle avait envie d'une clope. Ces petits cons, là, ils allaient entendre parler d'elle ! L'adolescente était en train de s'imaginer plusieurs méthodes de vengeance quand il s'excusa. Et lui posa une question. Venimeuse, la question. Neena poussa un long soupir.

- La bonté.

Répondit-elle en grimaçant. Puis elle se roula une cigarette, sans quitter la salle d'eau pour autant. Ce n'est qu'une fois allumée qu'elle se dirigea vers la salle à manger. Squatter une cuisine avec une clope, c'était une chose aussi désagréable qu'inconvenante.

- J'ai pas d'idée de ... faveur. J'verrais. Un autre jour.

Hop, une bouffée de tabac.

- Et ... les bons sentiments ne sont pas des entraves consenties ! C'est dingue. Vous êtes ...

La jeune fille ne trouva aucun mot, aucun terme digne de ce nom. Alors elle laissa sa réplique incomplète, se penchant vers son sac, qu'elle avait déposée contre la table en entrant. Pas question pour elle de rester ici. Non seulement, la conversation prenait une tournure qu'elle n'appréciait pas, mais elle ne voulait pas demeurer ici. Ce serait si faible.

- J'vous laisse vous reposer.

Et elle sortit des lieux, sans claquer la porte. Miracle divin. Elle en avait deux à remercier, et quelques uns à calmer une bonne fois pour toutes. Quels petits cons. Ils allaient entendre parler d'elle. D'un pas rapide, elle se redirigea vers le lycée, bien décidée à écouler son stock journalier de verte, et à trouver quelqu'un chez qui squatter pour la soirée. L'adolescente passa devant la barre de fer, qui avait servie à frapper Siegfried, et l'embarqua avec elle.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 100 samedi 26 janvier 2013, 01:02:17

« D'après les dernières informations des services de police, la grue est totalement inaccessible, cela explique...

Siegfried était levé. Trois biscottes sur la table : L'une tartinée de Nutella, les deux autres beurrées, avec une couche de confiture de cerise sur la première, et de confiture à l'orange sur l'autre. Très calmement, il avait disposé son bol de café sur sa table, et faisait trempette, pour croquer dans le pain censé être craquant, ramolli par le séjour dans liquide chaud aux arômes si amères et pourtant si délectables.

… pourquoi les agents ne peuvent décrocher le corps tout de suite. Selon toute vraisemblance, considérant...

Le café était ensuite bu, d'une main, tandis que l'autre tenait fermement sa croix de fer. Comme un chapelet, usant de sa conscience pour prier. Tout ira bien. Il n'a pas peur. Il est sûr de lui, aussi sûr que de ne l'est l'homme qui vient de vérifier, en appuyant sur sa poignée, qu'il avait bien fermé à clé sa maison. Oui, il est tout simplement sûr de ce qu'il vient de faire. Il est précis, méthodique, réfléchi et intelligent.

... les différents heurts de la nuit et les nombreuses arrestations, il est plus que probable que...

Il s'était ensuite paré de ses habits de théâtre, c'est à dire un costume, une cravate, et un sourire engageant, les yeux rieurs en prime. Beau gosse qu'il était. Dans le miroir avant de partir, il remarqua un point de mousse à raser sous sa mâchoire. Détail qu'il n'est pas du genre à négliger. Ca le hérissait... Une erreur qu'il ne devait pas faire. Il poussa un soupir de déception (car c'en était une) et passa de l'eau dessus.

… cet adolescent soit mêlé, lui aussi, aux guerres des trafiquants qui secouent actuellement la ville. »




Terrible, n'est-ce pas ?

A 11h du matin, les élèves étaient tous devant le grand chantier à côté du lycée. Décrocher ce corps qui pendait d'une corde de plus de 30 mètres avait été un véritable casse-tête : D'abord, un tronçon de l'échelle pour monter au sommet avait été décroché. Après en avoir installé un de rechange, l'ouvrier, accompagné d'un policier, s'était rendu compte que le tableau des commandes avaient été massacré, et qu'il était donc impossible de manœuvre l'engin. On dû donc tenter de décrocher le corps à la main, mais il était bien trop haut, pendant à plus de 15 mètres du sol. On pensa à l'échelle des pompiers, avec une rallonge suffisante, mais le chantier était complètement obstrué de piles de tuyaux, de blocs et de machines pour les travaux. Praticable pour un homme, pas pour un véhicule, et surtout pas un camion de pompiers. Il fallut donc utiliser une autre grue pour dégager le chemin, et arriver à faire un couloir accessible pour amener l'échelle le plus près possible du cadavre.

Et quel horrible cadavre. Le garçon était dans son uniforme scolaire, celui-ci étant déchiré comme pas possible. Sa peau était lacérée, ses yeux avaient été arrachés de leurs orbites, ses doigts étaient coupés, sa mâchoire cassée était lamentablement plus pendante d'un côté de sa face que de l'autre, et, vu tout le sang qu'il avait sur lui, ces sévices avaient été commis lorsqu'il était encore de notre monde. Bref, une erreur. Pendu par un pied, les bras ballants, de belles photos qui tournent déjà sur les portables. On avait vite fait d'appeler les camarades restés chez eux pour qu'ils viennent voir ça. Et pour cause : L'étudiant avait été découvert à 5h57 du matin, et un pompier coupait la corde plus de 5 heures plus tard.
Enfin, disons plutôt que, dans le jour naissant, quelqu'un venait seulement de se rendre compte que c'était un cadavre, et pas du matériel de tractage comme ça devait normalement l'être

Horrible, oui... L'administration de l'école a dit qu'elle n'ouvrirait pas le lycée, question de principe... Je suppose qu'ils ont raison... Ca va en traumatiser plus d'un...

Siegfried discutait, l'air grave, avec la psychologue de l'école, trouvée devant la foule devant les portes de l'université.

Vous allez avoir du boulot... Je vous souhaite bon courage.

Une relation avec elle ? Oui, et il ne regrette pas, elle est douée, et en redemande. Il l'abandonne, fendant la masse des élèves, saluant ceux qu'il connaît avec un sourire en mi-teinte, le style « je me force à sourire pour le principe mais le moment est tellement hardcore que je suis peiné ».

Prochaine étape ? Boire un thé avec l'une de ses étudiantes. Taki, 23 ans, adoratrice de son prof, plein de principe, vierge, et qui jusqu'au mariage compte bien le rester. Lui, Siegfried, une centaine de balai, prof adoré, compte bien se faire pomper. Elle l'attend dans un petit café, il lui a donné rendez-vous. Il approche, entre, s'assied à sa table, devant la grande façade vitrée. De quoi continuer agréablement cette journée qui avait si bien commencé.

On n'agresse pas un SS.


[Eeeeeeeet centième post de ce topic ! Génial :)]
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 101 samedi 26 janvier 2013, 01:45:43


Il était mort. Ce con était mort. Ce con qui rapportait quand même pas mal de blé à la petite Neena qui, vêtue d'une longue chemise pourpre en-dessous d'une veste en jean au moins aussi grande, de bas-résilles et de Dr Martens noires, regardait le corps qui pendouillait. Edith serra sa main violemment, détournant les yeux. La pauvre n'aimait pas la violence. Elle ajusta son épaisse écharpe de laine, la cigarette dansant entre ses doigts. Nul besoin  de chercher midi à quatorze heures, l'agresseur était tout indiqué. Mais elle n'avait pas son mot à dire, dans cette histoire. Edith prit Neena par la taille, le visage engouffré dans son cou. Elle lui suggéra, dans un murmure plaintif, de s'en aller. Ce que l'adolescente fit sans rien ajouter. Elle-même ne se délectait pas de ce spectacle. Elle voulait juste sécher les cours, fumer, et cajoler une Edith traumatisée. Vite, elles se réfugièrent dans une salle - quand on connaît les talents de Neena pour faire péter des serrures, on ne s'étonne même plus qu'elle traîne partout -, où son amie s'allongea sur le bureau.

- Il est mort.

- Mh, mh.

- C'était pas un de tes clients ?

- Si, j'crois.

- Et tu t'en fous ?

Neena la fusilla du regard, et Edith se tut.

- Je ne suis pas une nourrice.

Sur ce point, elle avait raison. Mais elle avait préférée sauver son tortionnaire plutôt que ses clients. Un choix assez peu compréhensif. Neena fit tournoyer son briquet entre son majeur et son index, tandis qu'Edith roulait un joint. Les alarmes incendies de cet établissement étaient une vaste blague, autant en profiter. Et le bahut était vide, de surcroît. Ni une, ni deux, le teh fut allumé.

- Tu vas faire quoi, c't'aprem' ?

- Mimer le traumatisme et me taper Liam. Et toi ?

Neena ne répondit pas, secouant la tête en lui tendant le joint. Elle ne savait pas ce qu'elle allait faire. Voir Pills ? L'idée lui plaisait assez. Il faudrait qu'elle fasse un effort sur la tenue ; il appréciait moyennement quand elle s'habillait avec des fringues qui faisaient vingt fois sa taille. Edith toussa, lui rendant la roulée en grimaçant. Pas aujourd'hui, non, elle ne fumerait pas trop. Après ce genre de spectacle ... Il valait mieux éviter de trop se retourner l'esprit. Enfin, c'était une logique qui n'effleurait même pas Neena. Elle, elle fumait. Vite, bien, en gardant la fumée 10 secondes dans ses poumons, en l'aspirant, l'expirant sans ouvrir la bouche, les joue gonflées, pour l'aspirer à nouveau après. Elles restèrent là deux petites heures, puis partirent chacune de leur côté. Edith alla chez Liam, Neena descendit vers la ville. Une envie de boisson. A midi, une adolescente qui se cuite, ça passe vite mal. Mais qu'importe. Une flasque de whisky chapardée dans un supermarché, et le tour est joué ! La jeune fille brisait aussi bien les antivols que les serrures. Une gorgée de whisky réveilla sa gorge, tandis qu'elle se calait dans une rue.

- Neena ?

L'interpellée leva les yeux.

- Taki ?

- Tu ne devrais pas boire autant.

- Je t'emmerde.

C'était un peu son "Bonjour" à elle.

- Tu fais quoi ici ?

- Je dois voir ... quelqu'un.

- Mmh, toi ? Si prude, si pure, tu ...

- Non, non, c'est en tout bien tout honneur !

Elle était tellement maniérée, quand on y regardait bien. Neena lui adressa un regard amusé.

- J'le connais ?

- Neena, voyons ...

- Tu peux tout me dire. J'saurais te dépanner après.

Argument de poids. Et, à voir comme Taki remuait la tête, la jeune fille sentait qu'elle avait mordue à l'hameçon.

- Notre professeur, tu sais, celui que tu n'aimes pas trop.

Pas besoin d'en dire plus ; Neena cernait à peu près le personnage et son plan. Elle lui adressa un sourire franc. Putain ce qu'elle aurait aimé tout foutre en l'air. Là, balancer des insanités, histoire de dégoûter Taki, histoire qu'il se retrouve le bec dans l'eau, mais ... Non. Elle n'en avait pas les moyens. Les retombées serait rudes. Toujours est-il qu'elle laissa Taki aller à son rendez-vous, et qu'elle ... Elle s'arrangea pour juste passer devant la baie vitrée. Rien de bien méchant. Une fois en descendant la rue, vêtue comme la pire des clodos. Une autre fois, vingt minutes plus tard, vêtue de manière fort charmante, remontant la rue. Elle irait chez Pills, récupérer sa came. Aussi avait-elle sortie le grand jeu : la petite robe noire, ce que l'on pense être des collants qui, finalement, se révèlent être des bas quand elle soulève un peu trop la jambe, le manteau de fourrure blanche, les talons. Bim. Elle était méconnaissable. Même pas vulgaire, presque classe. Un personnage lambda lui aurait donné bien plus qu'elle n'avait, en âge. Alors c'est ainsi habillée qu'elle avança vers chez Pills, le casque engoncé sur la tête.

L'après-midi s'y passe très bien : partie de jambes en l'air, un peu de ci, un peu de ça, à avaler ou à fumer. Les poches pleines de petites pilules nommées MDMA, elle quitta son domicile, la clope au bec, prête à rentrer tranquillement chez elle. Tout était tranquille. Tout irait bien.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

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SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 102 samedi 26 janvier 2013, 03:39:57

Taki était une bonne élève, assidue en cours. Elle irait loin, surtout avec l'appui d'un prof comme Siegfried. Quand il s'asseyait, elle souriait. Discussion d'usage qui s'impose, on parle de tout et de rien, quelques secondes, on commande, et puis vient le moment pour parler du mort. Ah, oui, quelle perte, un jeune homme, même pas majeur, triste, bouhou, les trafics de drogue c'est vraiment dangereux, il faut faire gaffe, même-qu'elle-en-connaît-des-gens-qui-font-ça. Et puis, justement, le lien se fait tout seul dans sa tête, en se disant que Siegfried ne le ferait pas, lui, entre la nouvelle blonde et la drogue.

-Pourquoi Neena ne vous aime pas ?
-... Tu connais Neena ? Tu dois avoir... quoi, 4, 5 ans de plus qu'elle ? Vous êtes même pas dans le même bâtiment.
-On... connaît des gens en commun...
-... Je vois. Hm, et bien, je suppose que ce sont mes méthodes. Le fait que je ne supporte pas qu'elle ne bosse pas. Pourtant, tu sais, j'essaie de lui faire comprendre que je fais tout pour elle, uniquement pour elle. Mais bon... Elle doit être dans sa crise d'adolescence.


Discrédit, bonjour. Il la verra passer la première fois, lui sourit vaguement, mais pas la deuxième. Trop concentré à chercher comment il va s'arranger pour faire plonger la jeune étudiante dans ses filets. Et une idée soudaine lui vient. Il va tendre un hameçon, attendre qu'elle ne morde, et remonter le plus lentement du monde. Oui, très, très lentement... Quitte à ce que ça lui prenne plusieurs heures. Tant mieux, même. Plus c'est long, plus c'est bon.


ᛋᛋ


" Viens chez moi. Prend ton temps. Habillée agréablement, et propre, comme d'habitude. "

A peine sortie que déjà on l'ennuyait. Le SMS reçu était au nom de «  Maître ». Elle ne l'avait pas remarqué avant, mais il s'était enregistré ainsi sur le téléphone de la junkie. Qu'elle l'imagine en train de rentrer le numéro dans le répertoire, suivi du nom, un sourire aux lèvres. Ne lui jetons pas la pierre : On s'amuse comme on peut quand on est un nazi dans les années 2010.


Quand elle arrivera, bien plus tard, il faisait déjà nuit, malgré le fait qu'il ne soit pas si tard que ça. Elle frappe, il ouvre après 30 bonnes secondes d'attente. Wagner sonne dans la pièce. 4Ème et dernier CD, acte 1, interlude : « Siegfried Rheinfahrt ». Un morceau avec un peu d'epicness, mais le son n'était pas trop fort. Il porte un uniforme noir, qui ressemble à s'y méprendre à celui qu'il revêt d'habitude, mais ce n'est pourtant pas le même : Pas de médailles, des galons différents, le tissu semble plus léger, la coupe du col est plus évasée. A part ça, il est pareil... Disons qu'on a l'impression qu'il est passé de la classe bizness à la seconde classe.
Pour info : C'est un uniforme de SS de front, pas le costume de grande cérémonie qu'il revêt d'habitude. Celui-là, il se permet de le salir.

Entre, entre. Excuse la tenue de militaire, j'étais en train d'essayer quelque chose, rien de grave. Fais comme si j'étais habillé en chemise, comme normalement.

« Normalement » ?... Bref. Il faisait noir. Aucune lumière n'était allumée, mais la fenêtre du salon était ouverte, et les lumières de la ville, notamment celle d'un réverbère non-loin de la porte, diffusaient un léger halo dans une moitié du salon. On ajoute ça au fait qu'on soit dans la demeure d'un criminel, un violeur, meurtrier, adepte de la torture, et voilà l'ambiance. Il conduit Neena jusqu'au canapé, dans la partie un peu éclairée, la fait s'asseoir. Il va ensuite chercher le thé, mettant le plateau devant elle. Deux tasses, une pour chacun, et les petits biscuits. Bon appétit.
A partir de ce moment, il ne la laissera pas prononcer un mot. Il parle, il geste pour la faire taire, mais elle n'aura pas le droit au chapitre.

Fais attention de ne pas en mettre à côté, surtout. Bien... J'espère que tu vas bien. Je ne sais pas si j'aurais cours demain, avec ce qu'il s'est passé... enfin, peu importe. Tu sais, tous les deux nous sommes au courant de ton petit trafic. Ces temps-ci, la drogue, ça ne va pas... Y a un gros revendeur qui a été retrouvé décapité, sa tête avait été mis dans une machine, dans une fabrique de la zone industrielle. Pas beau à voir, à ce qu'il paraît. A la radio ils ont parlé de 38 descentes de police dans des appartements, des maisons, des caves... C'est pas joli ce qu'il se passe. Deux flics sont morts dans des affrontements, et de ce que je sais, les yakuza commencent à être totalement dépassés. Enfin bref... Je m'inquiètes pour toi. Et je te l'ai déjà demandé, mais je réitère : Je veux que tu arrêtes. Ca devient trop dangereux. Depuis quelques jours, tous les dealers s'affrontent. L'événement de ce matin ne va pas arranger les choses. C'était un gosse, et il a été massacré. Ca pourrait être toi, Neena, et c'est pas parce que tu es une fille qu'ils t'épargneront, et tu en es consciente.

Il trempe son biscuit dans son thé, avant de reprendre très vite, sans la laisser parler. Cette discussion était franchement étrange. Comme si... comme si il n'était coupable de rien, totalement extérieur à ces histoires de drogue et de meurtres. Les cordes, qui jouaient un air mélodique, reprenaient un ton plus entraînant.

Taki m'a dit que tu l'avais vu, tiens. Mignonne, non ? Elle fait plus jeune qu'elle en a l'air... Pourtant, quelle tête. Une sacré étudiante, bosseuse et sérieuse. J'ai hâte que les examens finaux arrivent, pour voir ses résultats. C'est dommage que tu ne t'investisses pas plus, tu pourrais facilement la dépasser. Et puis, ce qui me plaît chez elle, c'est qu'elle est carrée, comme fille. Tu savais, par exemple, qu'elle veut préserver son hymen pour son futur époux ? C'est noble, c'est courageux... Tu n'es plus vierge, toi, je crois, c'est ça ?

Là, ça devenait carrément flippant.

Je me demandais si... Enfin, je ne sais pas... Si tu voudrais bien m'aider. Je ne t'oblige à rien, tu sais, je n'ai pas les moyens de t'obliger à quoi que ce soit. Chut, ne dis rien, savoure la musique, c'est la fin...

La contrebasse finale luttait, tandis que les violons mourraient dans un soupir collectif... Et silence. Siegfried se lève, appuie sur « Stop », puis reste debout en croisant les bras, dans la pénombre la plus flippante sur cette terre. On entend un vague bruit de fond, maintenant que le calme est complet, comme des chouinements animaux ou quelque chose du genre, et un son métallique, aigü, régulier...

Je disais... Tu veux bien m'aider ? Taki a refusé de m'offrir sa virginité... Ce que je comprends tout à fait, c'est normal après tout. Elle a raison. Elle a raison de se préserver. En revanche...

Il se baisse, et on entend glisser, sur le plancher, du tissu. Hm. Etrange... Il se remet dans la zone un peu lumineuse, et Neena pourra voir qu'il tire quelque chose. Un pouf, un gros pouf rouge. Et sur ce pouf ? Taki. Allongée sur le dos, complètement enfoncée dedans. Bâillonnée, d'abord. Entravée, ensuite. Les cordes circonviennent ses bras, coudes jusqu'aux poignets, liés chacun entre eux, passant au-dessus de sa tête, les mains juste derrière son crâne. Ses jambes sont pliées, chaque cuisse est saucissonnée à son mollet, et ses genoux sont rabattus jusqu'à ses épaules. Nue, bien évidemment. Dans son minou, l'oeuf vibrant est enfoncé, mais menace de sortir à tout instant tant il est au bord des lèvres, en pleine action. L'anus est franchement visible, mais semble totalement intact. Elle gémit de plaisir, mais tente de se retenir, honteuse d'être vue par une camarade. Consentante ?... Réluctante ?... Qui sait. Elle semble prendre son pied, mais en même temps, la position pourrait laisser penser qu'elle est là de force.

… En revanche, elle a accepté que je prenne son petit cul délicieux. J'aimerais que tu le prépares pour moi, s'il te plaît. Oh, et, fais-lui plaisir en même temps. Lui lécher la chatte pour lui faire du bien au passage ne serait pas de trop. Je ne doute pas que tu sais y faire.

Il passe sa main entre l'entrejambe grand offert de Taki, et lui ôte l’œuf, qu'il arrête. Sa respiration nasale est forte, et elle ne se débat pas spécialement. Est-ce qu'il exerce du chantage sur elle ? Impossible à savoir. Mais le plus probable, au vu du comportement passif mais pas vindicatif de l'étudiante, c'est que ses seules réticences viennent du fait qu'elle est devant quelqu'un. Et, vicieux comme est Siegfried, elle ne devait pas s'y attendre. Bref : Du pur lui.
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.

Neena

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 103 mardi 29 janvier 2013, 20:16:22




Le texto, avec le sobriquet "Maître", la fit soupirer. Pas de plaisir, hein. Cette petite vanne, qui affirmait son emprise sur elle, ne lui plut guère. Aussi le renomma t'elle " SS de mon coeur", avec ce qu'il faut d'ironie, avant de se diriger chez lui. Enfin, l'adolescente prit son temps. Bien évidemment. Elle se lava, avec lenteur et minutie, enfila la même tenue. Qui portait encore l'odeur de Pills. Bientôt, ce ne serait plus le cas, mais ce court instant d'extase olfactive lui réchauffa le palpitant. Et elle se mit en route, savourant le simple fait de gambader dans la neige. En talons, c'est épique, je vous le confirme. Mais elle arriva chez le SS de son coeur aussi élégante que raffinée. Pas question d'apparaître essoufflée, non, elle tenait à son image. Et aurait-elle pu seulement se douter de ce qui l'attendait là-bas ... ? Non, absolument pas. Son petit discours, elle l'écouta sans peine, installée confortablement sur ce canapé, une tasse chaude entre les doigts. Il évoqua Taki. Elle secoua la tête. Rien n'a fout', c'était juste une cliente, bien trop versée dans le puritanisme pour être amie avec Neena.

La suite du programme manqua de la faire renverser sa tasse. Elle se reprit à temps, la déposant brutalement sur une table environnante. Taki, dans cette position, dans cette situation ... Il y avait de quoi rire, quand on connaissait la bougresse. Elle, si pure, venait de tomber dans la toile de la pire des araignées. Et elle, elle ne se débattait même pas. Dans son regard, une petite lueur. Neena secoua la tête, fixant Siegfried.

- ... Putain.

Dit-elle simplement. Evidemment, elle n'avait guère le choix. Elle devait obéir. Parce qu'il possédait une myriade de photos d'elle. Peut-être de Taki, par la suite. Il savait y faire, cet enfoiréconnardsalaudmanipulateur. Neena retira son manteau, le déposant sur le canapé. Elle garda la robe, les bas, les talons. Grande dame. La jeune fille s'approcha de Taki, ses doigts fraîchement vernis d'une couleur prune effleurant sa peau. "Je ne doute pas que tu sais y faire". Des petites amies, elle en avait eu. Bien peu, oui, mais elle savait à peu près comment faire pour qu'une partenaire passe un agréable moment.

- Ce sera un plaisir. Si j'y gagne quelque chose.

Ô, ironie, quand tu nous tiens ! L'adolescente s'approcha encore de Taki, littéralement offerte. Le principe des ébats lesbiens était le partage. Là, dans l'histoire, seule sa jeune amie si pure gagnerait quelque chose. Mais Neena outrepassa ces pensées, pour se glisser sur elle, un instant. Elle se retrouva au-dessus de Taki, son visage si proche du sien. Pas de baiser, non. Juste jouer. Elle aussi aimait avoir une emprise sur quelqu'un. Une de ses mains se glissa dans les cheveux de son "amie", l'autre s'appuyant sur le pouf. Son ventre était bien proche du sien, et son genou effleurait son entrejambe. Puis sa main glissa : cheveux, joues, clavicules, sein droit, nombril, intérieur de la cuisse. Sa peau était tiède. Ses doigts rencontrèrent vite son sexe, où son index glissa le long de ses lèvres. N'allons pas trop vite, ne gâchons pas le plaisir. Son pouce remonta, titillant son clitoris par le biais de petits cercles. Taki s'agitait un peu. Décidément, quelle impatience ! Il n'en fallut pas plus à Neena pour comprendre le signal. On allait passer aux choses sérieuses.

Sa bouche s'abaissa vers sa peau, baisant son épiderme chaude et molle. Elle suivit le même trajet que ses doigts, glissant petit à petit vers son sexe. Une de ses mains, celle qui maintenait son équilibre, glissa à l'intérieur de sa cuisse, pour venir étreindre la naissance de ses fesses. Et sa bouche, sa petite bouche, s'occupa de chérir son entrejambe. Elle suçota un instant son clitoris, le réveillant doucement. Puis sa langue glissa entre ses lèvres intimes, les effleurant. Elle traça des cercles autour de l'entrée de sa chatte, sans pour ôtant s'y aventurer, avant de revenir vers son clitoris. Des cercles, encore, avec la pointe de la langue, tout autour, puis appuyant dessus. Vu comme Taki remuait et soupirait, elle n'avait pas l'air de se tromper. Le rythme continua, tandis que sa main, celle qui jouait avec son "délicieux petit cul", allait plus loin. Elle cessa son cunnilingus un moment, humidifiant la pointe de son index, avant de continuer. Ses doigts écartèrent ses fesses, afin de trouver ce petit anneau si sensible et destiné à Siegfried. Brave gosse, elle ne connaissait pas sa douleur. Son index vint cueillir son anus, lui adressant les mêmes caresses circulaires. Le rythme qu'imposait sa langue s'intensifia, tandis que son doigt humide tentait une première entrée. Elle le retira, pour l'y remettre peu après. A croire que la chaleur de son corps facilitait le passage ... Son doigt s'y engouffra sans souci, et elle le fit tournoyer en elle, lentement, appuyant délicatement sur ses parois. Là aussi, le rythme deviendrait plus cavalier, au fur et à mesure ... Mais chaque chose en son temps. Et Neena comptait bien être précautionneuse et prendre son temps. Sa langue, agile, continuait ses caresses, et sa main libre venait caresser le creux de sa cuisse, puis l'étreindre, ne serait-ce que pour la voir frissonner.





"Si vous croyez en Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, c'est que vous êtes schizo." - Dr House.

" Allume-moi, allume-moi, fais moi venir entre les lèvres et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche." (Saez)

SSiegfried

Humain(e)

Re : Ein Tausendjähriges Reich !

Réponse 104 lundi 11 février 2013, 09:42:27

Siegfried savait ce qui se tramait dans l'esprit de sa soumise - non, pas l'attachée, l'autre, celle qui n'est que mentalement entravée - et décèle sans mal les pensées qui bruinent derrière son regard. Manipulateur ? Oui. Il venait de briser la pureté d'une demoiselle pour son bon plaisir. Elle n'avait pas su tenir ses propres principes, et sa rigueur morale avait été pervertie par un foutu SS, son prof, qui bénéficie non seulement d'une influence hiérarchique sur elle, mais sur tant d'autres points aussi. Et tant pis pour elle. On pourrait se demander si il ressent du scrupule à faire ces abjects jeux de rôles, et Neena saura qu'il n'en est rien. Il n'y a même pas à le connaitre en profondeur pour affirmer cela : Il suffit de regarder le sourire qu'il arbore, ce fin rictus satisfait, pervers, oui, mais il porte cette attitude de hauteur et de classe naturelle qui lui sied si bien, et cette grandeur de baron est renforcée par la situation : Deux femmes, toutes deux à ses pieds, obéissantes, esclaves de ses volontés. Et en plus, il adorait ça. 

Il retourne s'asseoir dans son fauteuil, et allume une cigarette calée sa bouche. Ce geste a quelque chose de foutrement érotique vue la situation. Monsieur Classe s'est installé sur son trône, une cheville posée sur le genou de l'autre jambe. Il savoure sa clope tout en contemplant le spectacle. Il suffisait d'observer Taki pour capter ses vibrations de plaisirs et d'envie, son corps se tortillant doucement sous les attentions délicates de sa partenaire. Neena, elle, était toute sexy, et dans une position assez équivoque, qui avait de quoi donner des idées à tout mâle normalement constitué. Ajoutons à cela le fait qu'elle broute une pote, et honnêtement, messieurs, si vous ne levez pas la queue, le surnom de "bande-mou" risque de vous poursuivre un bon moment. Siegfried, lui... Et bien, il se contient. Avec tout son self-control, il tente de garder une contenance devant la scène relativement excitante. Les lumières blanches de la ville éclairent parfaitement la scène, mais leur éloignement laisse tout de même quelques détails à l'imagination. Détails dont Siegfried va s'enquérir. 

Cette façon perverse qu'il a de saisir sa clope pour l'éloigner et pose son bras sur l'accoudoir s'achève, et il se relève après un long moment de contemplation, pour s'approcher de ses deux demoiselles. Il tend la cigarette à côté du visage de Neena, lui offre de tirer dessus, alors qu'il porte une main à son entrejambe, son pouce ayant lentement relevée la robe en remontant ses cuisses. Sa croupe découverte servira à son loisir de caresses, et c'est avec ravissement qu'il constate un certain état de chaleur chez la demoiselle. 

Je savais que tu étais la personne toute indiquée pour ce travail... Tu sais, il va falloir rassurer cette demoiselle après. Et je compte sur toi. Entre petites chiennes, il faut se soutenir. La pauvre va se prendre une queue énorme dans le cul, si tu n'es pas là pour recueillir ses larmes de douleur, qui le fera ?

En attendant, l'attachée n'avait pas tellement l'air d'appréhender. Elle s'abandonnait toute entière aux présents de Neena, qui avait intérêt à redoubler d'imagination si elle voulait que tout se passe bien pour elle. La junkie a goûté à Siegfried, et c'est son expérience qui l'a sauvée maintes fois, mais Taki ne peut se targuer d'avoir un passif à ce niveau-là, aussi, quand elle prendra cher, elle n'aura aucune clé pour soulager sa douleur, son malaise, ou autre, quoique Siegfried décide de lui faire. 

Sois dominatrice, Neena. Taki est ton jouet. Ta chose. Amuse-toi avec, fais-la souffrir si ça te dit. Elle va adorer ça. Tu lui fais découvrir de nouveaux plaisirs... Tu es sa première, n'est-ce pas exaltant ? 

D'ailleurs, en un sens, le SS regrette un peu d'être "un parmi d'autres" sur la liste de Neena. Mais il ne peut pas l'astreindre à l'abstinence pour le moment. Disons que c'est en projet. 

L'infect prussien baisse la culotte de sa protégée, laissant celle-ci en-dessous de ses fesses. Il plonge un majeur dans son intimité, ses autres doigts caressant ses chairs à vif, préparant l'insertion d'un autre objet. 

Ne t'inquiètes pas, ma belle, je vais te baiser aussi. Je veux te voir jouir, pour que notre Taki voit de ses propres yeux ce qu'est une vraie salope accomplie. 
SS-Hauptsturmführer Anton, baron von Königsberg.

Cette image mène à mon RP que je l'aime bien.

Ce personnage n'a pas pour but de faire l'apologie du nazisme et cherche au contraire à avoir une réflexion sur les suites de l'idéologie à travers le temps, la survivance des endoctrinements meurtriers et la reconstruction des esprits détruits.

Le joueur et son perso sont à dissocier.


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