:
Watson :
Jane : Femme !
: 18 ans
: Humaine et sorcière
:
Bissexuelle, sans attirance particulière
: Elle n’est plus vierge, et a perdu sa virginité avec sa sœur.
: Jane est une belle Californienne qui porte fièrement sur son corps la marque de ses origines. Il suffit de voir cet air de suffisance et de fierté qui traverse son regard bleu azur pour se convaincre que cette femme n’est pas née dans un petit hôpital minable en banlieue. Belle et fatale, Jane porte en elle le poids de son passé, ce qui se remarque dans ses yeux, dans la manière dont son menton se redresse, dont elle semble croire appartenir à une race supérieure au commun des mortels. Elle est la
petite bourge, et ça se sent dans son regard.
Pour le reste, Jane est, à n’en pas douter, une adolescente plutôt belle, tout à fait le genre de femmes à avoir cinquante mille petits copains derrière les basques. Ses goûts vestimentaires sont assez luxueux et, si elle est contrainte de porter l’uniforme scolaire, en-dehors des cours, elle se laisse volontiers aller. Tout dépend des circonstances, mais elle peut très bien porter des tenues en cuir serrées si la situation l’exige, ou de grandes robes. En temps normal, elle s’habille toutefois de manière assez classique, à savoir un jean et un Tee-shirt. Jane dispose de toute une garde-robe dans sa chambre, incluant notamment sa robe de sorcière, qu’elle adore porter quand elle pratique ses rituels sacrés.
: S’il fallait une chanson pour essayer de décrire le caractère de Jane, on pourrait lui appliquer ce vieux morceau de Schultheis,
Confidence pour confidence. Jane est une femme à deux étages. Le premier étage, la partie émergée de l’iceberg, nous présente une femme superficielle, qui enchaîne les conquêtes, et a toujours trois ou quatre petits amis de rechange. Elle brise et manipule les cœurs sans aucun regret, et ses amies ne sont que des moyens dont elle n’hésite pas à briser la confiance si cela peut lui être utile. Si Jane a des dizaines et des dizaines d’amis, elle n’en a réalité qu’une infime poignée qui peuvent compter sur elle. Pour tous les autres, on se contentera de citer Schultheis : «
Je me fous, fous de vous/Vous m'aimez, mais pas moi ».
Le second étage de Jane présente une femme qui est incapable d’aimer l’autre, car elle n’a jamais appris à aimer. Ses parents ne s’aiment plus depuis des années, et ont toujours confié Jane à des nourrices, l’éduquant à la manière d’Abdallah dans
Tintin : une petite princesse capricieuse, à qui on cède tout parce qu’on n’a aucun temps à lui accorder. Il en a résulté une jeune fille qui a grandi toute seule, une femme qui aime qu’on s’intéresse à elle, et qui aime bien pour cela être la coqueluche. Elle aime qu’on tourne autour d’elle, que les hommes se battent pour elles, que les filles la détestent, la plébiscitent. C’est un moyen pour elle de se rappeler qu’elle existe toujours, une manière de verrouiller son cœur. Aux yeux des autres, Jane est ainsi une «
adorable peste », une indiscernable manipulatrice, qui ne supporte pas l’échec, une manipulatrice, mais dont la beauté fait qu’elle est toujours en vogue, et qu’on ne peut s’empêcher de se comparer à elle.
On peut tout à fait voir en Jane une femme narcissique, qui ne s’intéresse aux autres que quand cela concerne son propre intérêt. Si elle ressent un manque d’affection, elle le dissimule bien. Ses mœurs légères l’amènent volontiers à faire l’amour avec de parfaits inconnus, à frôler le danger, à côtoyer des hommes dangereux, et à être indéniablement attirée par les
bad guys. Elle adore humilier ses petits camarades, utilisant son joli corps pour facilement obtenir la confiance des autres, et pouvoir jouer avec eux. Jane est, dans le fond, assez simple à comprendre. Elle se débarrasse de ses partenaires comme on change de livres quand on en a fini un.
Accessoirement, sa récente découverte en Californie de ses pouvoirs magiques l’incite à explorer ces derniers. Elle a incité développé un certain attrait pour l’ésotérisme, et travaille sa magie, généralement dans des caves, où elle organise des rituels occultes. L’un de ses passe-temps est de se servir de sa magie en cours pour passer le temps : envoyer un sort d’Air quand une fille est au tableau, afin que tout le monde voit sa culotte, utiliser un sort de lévitation pour renverser un encrier, ce genre de choses... Jane est en effet une femme qui s’estime assez intelligente, et qui travaille peu. Elle préfère tricher, et, dans ce domaine, la magie aide plutôt bien.
De tout son relationnel, sa grande sœur, Nell, est probablement la seule qu’elle respecte et aime, ayant avec elle une relation incestueuse cachée.
: La famille Watson est une famille dont l’arbre généalogique se perd sur toute la fresque de leur manoir familial, dans les collines de Los Angeles. Les Watson étaient à l’origine une famille de nobles anglais, qui sont venus sur l’île lors de sa conquête par William le Conquérant, et se sont installés dans les hauteurs, près de l’Écosse. L’histoire de cette famille étant interminable, cette dernière a du émigrer aux États-Unis pour se refaire une santé après une série de crises et d’implantations infructueuses dans certaines parties du Vieux Continent. Sur le sol américain, les Watson se referont une petite fortune, et rompront avec leurs origines, entassant dans les caves du manoir familial de vieux grimoires poussiéreux, ainsi que des objets magiques.
Quelques siècles plus tard, les Watson dirigent une société florissante, mais qui contraignent le père à devoir constamment se déplacer, notamment dans les pays du Proche-Orient ou en Europe. La mère, quant à elle, est une actrice hollywoodienne en vue. Les deux se sont d’ailleurs rencontrés sur un tournage que M. Watson finançait. Pour leur malheur, il a fallu que l’actrice tombe enceinte, et se refuse à avorter. Plutôt que d’éviter un scandale qui aurait ruiné leur vie, les Américains ayant toujours été friands de ce genre de choses, M. Watson, après quelques hésitations, a décidé de se marier. Sa femme était belle, bien élevée, cultivée, et charmante. Si elle fut un réel plus pour les galas que M. Watson improvisait, ils ne se sont jamais aimés. Leur premier enfant s’appelait Nell, et fut rejoint assez rapidement par une autre fille, Jane.
Ne pouvant pas s’occuper d’elles, les Watson laissèrent leurs filles aux soins de gouvernants et de gouvernantes, et développèrent rapidement entre elles des liens intimes. Plus elles grandirent, et plus elles se rapprochèrent. Elles s’amusaient ensemble à un sport qu’elle adorait : embêter les autres. Les gouvernants, en effet, n’étaient pas très pédagogues, et laissaient les filles ensemble, avec leurs jouets. Lors de leurs repas d’anniversaires, toute la classe se pressait pour elles, afin de voir leur grand manoir, leurs consoles dernier cri, et leurs dizaines et dizaines de cadeaux. Ils les jalousaient toutes, mais, secrètement, Nell et Jane les enviait, à chaque fois qu’elles voyaient une mère faire un câlin à un camarade de classe. Leur mère ne leur ayant fait un câlin, elles s’en firent donc ensemble, se serrant contre elles, dormant ensemble, discrètement... Elles devinrent aussi intimes que des jumelles pouvaient l’être, allant même, jusqu’à une période, à s’habiller et à se coiffer de la même façon. Même leurs parents ne les reconnaissaient alors pas.
Jane connut les floraisons, le désir, l’affirmation de son corps. Ce fut Nell qui la guida. Elles s’enfermèrent dans leur chambre, et Nell se déshabilla sous ses yeux, scène qui n’émut pas particulièrement Jane. Elles prenaient leur bain ensemble, et dormaient nues ensemble, se serrant sous les couettes. Nell se caressa sous les yeux de Jane, et lui fit goûter son propre jus. Pour Jane, ce fut une sensation fabuleuse, et elle eut droit à son premier baiser, de la part de sa sœur. Elles firent l’amour dans la semaine qui suivit.
Et, avec la naissance du désir sexuel, vint la naissance d’autres éléments. Des voix dans sa tête qui l’appelaient, qui parlaient dans une langue incompréhensible, que Jane ne comprenait pas, mais ressentait... Dans les tréfonds de son âme. Une voix qu’elle n’avait jamais entendu, mais qu’elle reconnaissait comme une voix chaleureuse. Il fallut plusieurs semaines à Jane pour comprendre ce que cette voix voulait, et, quand ce devint évident pour elle, elle se rendit dans les vieilles caves du manoir. Au milieu de tout un bric-à-brac de livres tombant en poussière et d’objets moisis, elle finit par trouver ce que la voix voulait qu’elle trouve : une espèce de curieuse pierre précieuse de la taille de son poing, ressemblant à une orbe. Jane la toucha, sans qu’il ne se passe rien. Elle reposa alors l’orbe. Hasard ou volonté divine, ce fut à ce moment qu’elle se coupa avec une écharde en bois, et qu’une goutte de son précieux aille heurter l’orbe. A ce moment précis, cette dernière s’illumina, et enveloppa Jane dans une lueur violette. Elle vit des images confuses, des images du passé, des images impossibles à comprendre, car ses capacités magiques n’étaient pas assez poussées. Elle vit un château qui brûlait, un bassin rempli d’eau, et des yeux démoniaques, menaçants, qui la fixaient... Ensuite, ce fut tout. Son expédition dans la cave ne fut connue de personne... Personne, à part Nell, naturellement. Nell lui expliqua alors ce qu’elle savait. Jane était la réincarnation d’une puissante sorcière, et Nell était censée la guider et l’épauler à retrouver tout son pouvoir magique. Pour cela, les deux femmes devaient aller à Seikusu, car, selon ce que Nell avait lu en fouillant dans les vieux livres de la cave, certains aïeuls mentionnaient cette ville comme un haut lieu de concentration magique, et comme un parcours initiatique indispensable. Les Watson avaient jadis été des sorciers et des sorcières, mais, avec le temps, cette histoire s’était perdue. Jane était ainsi l’héritière.
Se rendre à Seikusu ne fut pas difficile. Nell, qui était surfeuse dans l’âme, indiqua à ses parents vouloir se rendre là-bas pour le surf, et y trouver du boulot. Ces derniers acceptèrent sans difficulté, et Nell embarqua sa sœur. Depuis, les deux femmes vivent à Seikusu, Jane étant au lycée.
Nell Watson étant une femme assez importante pour Jane, voici d’emblée une
image d’elle. Pour le reste, Jane, tout en étant lycéenne, est aussi une sorcière, mais ses sorts sont assez faibles. Elle cherche surtout à invoquer de petits démons, notamment des gobelins.
1°)
Rigueur magique [
Magikya] [
ABANDONNÉ]
2°)
Le hasard fait parfois bien les choses [
Shion Sasaki] [
ABANDONNÉ]
3°)
Impérialisme californien [
Kanamori] [
ABANDONNÉ]
4°)
Rencontre en cours un peu particulière [
Izumi / Izuma Kimura] [
ABANDONNÉ]
5°)
Vodka Cola [
Alexeï Dayinski] [
ABANDONNÉ]
6°)
Cet homme est-il vraiment normal ? [
Eikichi Onizuka] [
ABANDONNÉ]
7°)
Réveil [
Silence] [
EN COURS]
8°)
Comme dans les comics [
Sentinel Second] [
ABANDONNÉ]
9°)
Larmes de crocodile [
Nô] [
TERMINÉ]
10°)
American Style [
Marlène] [
EN COURS]
11°)
Le grimoire magique [
Sayaka Kamatachi] [
ABANDONNÉ]
12°)
Une colloc' spéciale [
Melody] [
ABANDONNÉ]
13°)
Niam, une glace [
Masya] [
ABANDONNÉ]
14°)
Un jour au lycée... mouvementée [
Oksa Pollock] [
TERMINÉ]
15°)
Déménagement [
Nô] [
EN COURS]
16°)
Un monde parallèle [
James Bowmore] [
EN COURS]
17°)
Something In The Woods [
Shire] [
EN COURS]
18°)
Première élève [
Éva Granger] [
EN COURS]