La proposition était intéressante, mais je ne lançai aucune offre. Je voulais voir comment la vente allait mousser avant d’y ajouter mon grain de sel. D’ailleurs, probablement que je n’étais pas le seul à avoir envie d’acheter cette femme et, avec ou sans mon aide, des hommes probablement désespérés allaient s’arracher cette fille.
J’éteignis alors mon ordinateur, je n’y retournerai que le lendemain, histoire de voir à combien les enchères sont rendues. J’ignore pourquoi, mais j’ai dormi le restant de la nuit, comme si mon insomnie avait disparue, quoique je ne m’en plain pas, au contraire d’ailleurs. Me réveillant le lendemain matin, c’était un Samedi, je pris mon temps; douche, déjeuner, jogging dans le parc, comme à tous les matins où je ne devais pas me rendre d’urgence au cabinet pour un dossier important, c'est-à-dire rarement. Revenant à mon appartement, je me fis un café avant d’ouvrir mon ordinateur, m’installant dans ma chaise et de retrouver l’annonce de la jeune adolescente, Hazel. Ouvrant la fenêtre de celle-ci, je remarquai qu’il y avait une offre qui avait été faite. 1 millions deux cent cinquante mille yens…
D’un petit sourire en coin, je décidai qu’il était temps pour moi de monter les enchères. Je cochai « Oui » à la question « VOULEZ VOUS VRAIMENT OFFRIR 2.5 MILLIONS DE YENS POUR CE PRODUIT? ». L’enchère était maintenant à 2 millions et demi, et j’allais pouvoir voir jusqu’à quelle limite les autres qui souhaitaient pouvoir déflorer cette adolescente.
J’aime bien voir les limites des gens, connaître jusqu’où ils sont prêts à aller pour obtenir des choses qui leur tiennent à cœur, ou encore, comme dans ce cas, où est la limite de leur civilité, face aux besoins primaires.
Fermant l’ordinateur et vidant le reste de mon café dans l’évier, je pris ma mallette avant de partir pour mon cabinet, terminer des dossiers requiérant mon attention, même si c’est le week-end.