Cette femme n'était pas normale, ou plutôt le contraire elle cherchait trop à être "normale" et sa m'énervait fortement, j'étais très sensible aux sentiments profonds et j'arrivais à peine à entendre les siens.
Et alors que je me montrais agressif envers elle, elle commença par me saluer... Bien trop docile, c'est presque si je ne lui aurais pas mis une gifle pour voir si elle gardait son sourire et sa "bonne humeur".
Elle me donna alors son avis sur ce que je venais de la questionner et... je dus me mordre la langue pour ne pas m'insurger de son manque de liberté, je ne pense pas qu'elle sent rendait compte, mais la lueur dans ces yeux, celle qui pétillait à voir ce papillon, c'était envolé, éteinte en parlant de cela, et ce, même si elle gardait son sourire de façade. J'avais envie de le lui retirer, mais cela était impossible, par contre moi sa me frappait de plus belle. J'en étais sûr, sans savoir quoi, elle avait vécu des choses traumatisantes et elle gardait son masque pour se protéger.
Et je n'aimais pas sa défense... Elle ne la protégeait nullement, peut-être ses émotions et encore, mais pas son physique, au contraire, son air douce et innocente, elle ne paraissait nullement dangereuse, vénéneuse ou même capable de se battre. Elle était sans défense jusqu'à ce qu'elle me prouve le contraire.
Et ici, dans un lieu isolé, je pourrais bien faire d'elle ce que je veux, ce qui n'était nullement mon intention, mais c'était la sensation que j'éprouvais auprès d'elle et qui me rendait fou de colère.
Je la fusillais du regard, mon torse inspirant de grande bouffé pour calmer cette boule de rage qui montait en moi à mesure qu'elle continuait d'être ce pantin "normale". Elle faisait même une tête "mignonne" qu'aurais dis les japonais.
Si elle cherchait volontairement à m'énerver, je lui donnerais un 9,5/10 pour un 10, il aurait fallut qu'elle agresse un innocent dans la rue juste par pur plaisir sadique.
Sans un mot je fis un pas en avant et... lui tira les joues. Pas de gifle finalement. Pour autant, je n'étais pas doux pour tirer ses joues, pas violent, mais pas mignon non plus.
- A quelle point tu peux t'attacher à observer ton environnement pour retenir un nom aussi compliqué dès la première fois ?! Moi il me l'a dit et je n'ai fait que répéter, je serais incapable de le redire au complet, je dirais Meyano. Tu arrives à t'oublier en te focusant sur ces airs niais et douceureux ? Que cherches tu avec cette fausse joie de vivre alors même que ton cœur saigne et que tu dois jouer la poupée délicate et fragile.
Je la relâchais, grimaçant de colère et me retourna avant de frapper de toute mes forces "humaines" sur un arbre. Je m'étais ralenti à la dernière seconde en me disant que cet arbre ne méritait pas ma colère, sinon je pense que je me serais brisé quelques phalanges.
- Pardon. Parlais-je à l'arbre avant de me retourné vers cette femme vide d'après moi.
- J'espère que tu caches des couteaux sous ta robe ou que tu es une maître en art martial, ou alors tu aimes juste jouer la brebis et te faire dévorer par les loups ?!
Si oui, je devrais arrêter d'avoir de la pitié pour elle, certaine personne aime être broyé, ou du moins le pense... N'ayant aucun espoir, ni envie de vivre autrement. Ce n'est pas possible d'aidé ce genre de cas, tant qu'eux-mêmes ne le désire pas.
Je devrais arrêter d'avoir pitié d'elle, de me sentir concerné par sa misérable vie, mais sa problématique me rappelait moi, bien que j'avais choisi d'agir pour survivre, là ou elle cachait son soi profond. Enfin, sa c'est ce que je croyais percevoir, peut-être me trompais je lourdement.