Juste une porte, c'était donc bien dans ce gabarit-là que son portail était. Je hochais donc la tête en l'écoutant me dire ça, la regardant ensuite se mettre à fouiller dans son vêtement. Quelques secondes plus tard, la voilà à sortir un miroir, enfin quelque chose qui y ressemblait en tout cas avant de le lâcher.
Déjà, premier point intrigant, ce fichu miroir n'était pas tombé par terre, mais flotté tout seul dans les airs, deuxième fait intrigant, il se mit à s'agrandir pour être un peu plus grand que Celica, autant en taille qu'en largeur. Après ça, j'avais dû plisser un moment les yeux sous la lumière qui se mit à en sortir, venant sacrément contraster avec la pénombre de la nuit. Le temps que je m'habitue et que je déplisse les yeux, baissant ma main que j'avais relevé pour atténuer la lumière, je pouvais voir quelque chose dans ce miroir. Vu que j'y voyais un lit, je me disais que ça devait être sa chambre.
Elle se tourna de nouveau vers moi, et m'annonça donc que tout était prêt pour qu'elle ne rentre chez elle, ayant simplement besoin de marcher à travers son miroir. Ca ressemblait à un tour de magie, c'était plutôt classe et esthétique, ce qui lui correspondait bien. Puis, encore une fois, elle se mit à me surprendre, venant à me serrer dans ses bras. Encore une fois, je ne me souvenais pas de la dernière fois que j'avais serré quelqu'un dans mes bras. J'avais eu un temps de latence de quelques secondes, les bras ouverts, avant de venir tapoter doucement son dos en signe d'affection, puis, elle se mit à me regarder de nouveau, venant me remercier de nouveau, ce qui me fit bien sourire, puis, m'annonça que, si j'avais quelque chose à dire, c'était maintenant ou jamais.
Je soufflais un peu du nez d'amusement après cette phrase, puis, je finis par lui répondre.
" Ne faites pas trop de bêtise et n'oubliez pas votre promesse."
Moi, je n'avais pas oublié en tout cas. Je n'avais pas grand-chose d'autre à dire, à part souhaiter qu'elle se porte bien et tout ce qui va avec.
" Portez-vous bien Celica."
Dis-je donc doucement, prêt à la voir partir, à retourner à mon monde en même temps qu'elle retournait au sien, ma vision du monde changé à jamais.