Patrick avait pris cette femme avec une passion dévorante. Il ne s’était jamais senti aussi furieux, aussi passionné, que quand il prenait cette femme. Dire qu’il avait failli mourir tantôt... Et, maintenant, il couchait avec cette elfe. Il avait eu envie de lui faire l’amour dès qu’il l’avait vu, et... Non, ce qu’il vivait n’était pas un rêve. Alors qu’il s’enfonçait en elle, encore et encore, et qu’il en avait du mal à respirer, et que ses poumons étaient en feu, il était convaincu que jamais il ne pourrait oublier cette femme. Elle était trop bonne, trop belle, trop magnifique pour qu’il puisse l’oublier. Lui faire l’amour avait quelque chose de merveilleux, de magnifique, et, plus il la prenait, plus il avait envie de la prendre. Patrick était pris dans une sorte de cercle vertueux de sexe, remuant en elle, encore et toujours. Il sentait ses ongles griffer son dos, provoquant de jouissives ondes de douleur. Le jeune magicien était tout simplement dans un état second, ailleurs, en train de pénétrer lourdement cette elfe, sans relâche. Il remuait d’avant en arrière, dans un mouvement frénétique et furieux, faisant couiner le lit. Trop bon... C’est trop bon ! Comment mettre fin à de telles sensations ? C’était comme si tout son corps était en train d’exploser, d’exploser joyeusement. Il n’arrivait même plus à ravaler sa salive, tant il était dans son truc. La pénétrer, la pénétrer... Encore et encore... Encore, encore, encore ! Sentir les gros seins de la femme s’enfoncer contre son torse, sentir leur sueur se mélanger ensemble... Tant de sensations magnifiques. Le sexe pouvait-il donc être à ce point bon ?
Et son sexe... Ah, son sexe ! Sa queue lui donnait l’impression d’être sur le point d’exploser, tant elle était dure, dure et douloureuse. C’était cette douleur qui le faisait avancer avec tant de force, qui le faisait ramoner le corps de la femme, se perdant sans relâche en elle. Il continuait à la prendre, jusqu’à s’abandonner en elle, dans un orgasme libératoire, une éjaculation furieuse, comme s’il avait le sentiment de cracher tout ce qu’il était capable de cracher en elle. Il jouit en elle, longuement, lourdement, et termina tout cela par un baiser, un baiser entrecoupé de soupirs et d’une respiration longue et suffocante.
Patrick était en sueur, totalement épuisé, mais restait ensuite contre elle. Il voulait encore de cette chaleur, de cette saine chaleur contre laquelle il se blottissait, une chaleur douce et ronde. Les gros seins de Zenobia s’enfonçaient encore contre sa poitrine, et il continuait doucement et tendrement à l’embrasser, savourant le contact de cette femme.
« Hmmm... »
L’homme se décolla d’elle, et resta couché sur le dos, tandis que l’elfe se relevait, et se passait un peu d’eau fraîche. Il était en sueur, dans un état de douce rêverie. Il avait donc couché avec cette femme... Ce n’était pas un rêve, et il caressa légèrement ses lèvres, comme pour sentir encore le goût des lèvres de la femme. Zenobia lui glissa ensuite qu’il était temps de rejoindre leur amie, la femme en armure rouge.
« Oui... Oui, je suppose que oui... »
Patrick se releva, son corps encore tout rouge. Zenobia était si belle, et, même là, alors que son désir était au calme plat, il continuait à la trouver d’une beauté incroyable, renversante et époustouflante.
« Tu... Ça a été merveilleux, en tout cas, Ze... Zenobia... »
La rougeur qui pointait sur ses joues n’était pas liée qu’à sa fatigue, mais aussi à sa gêne. Il finit par se relever, et se rapprocha de l’elfe, l’embrassant sur les lèvres.
« Je... »
Il allait dire quelque chose quand il y eut une violente secousse à côté. L’homme cligna des yeux, surpris, et se dirigea vzers la fenêtre, puis écarta le volet... Pour voir une boule de feu jaillir depuis les airs, et s’abattre violemment sur la cour. Patrick faillit s’en décrocher la mâchoire, surtout quand il vit une silhouette massive en train de se rapprocher, avec un pic magique incroyable. Des flammes brûlaient autour de cette créature, et les mages sortaient rapidement de l’académie, en lançant des sorts magiques sur la créature, qui explosaient en vain contre son corps.
« C’est... C’est un démon majeur ! »
Par la barbe des Neuf Mages, mais qu’est-ce qu’un démon majeur pouvait bien faire ici ?! Il vit un vieux mage à la barbe grisonnante se dresser devant la porte d’entrée de l’académie, la grille menant à la cour. La magie se concentra autour de lui et de son orbe magique, avant de former un éclair étincelant qui frappa violemment le démon.
« VOUS... NE.. PASSEEEEREZ... !! »
Le mage n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un fouet infernal, enflammé, jaillit, et frappa l’homme sur le flanc, l’envoyant valdinguer dans le décor. Il s’envola, son corps se transformant en une torchère, et heurta violemment un mur, avant de s’écrabouiller sur le sol. Les mages ici n’étaient que des novices ou des apprentis. Aucun n’avait la force nécessaire pour venir à bout de ce monstre.
Que leur voulait-il ?!