Comme une lettre à la... Marmelade

Quel magnifique temps nous avons là !
Voler dans le ciel est un des plus grands dons que tout être peut avoir ! Quoi que les êtres marins me dirais que je suis fous. Là ou les spatial me regarderait en mode "c'es tout ?"
Finalement... il y a tant à faire, à voir ! C'est pourquoi j'adore voyagé en planant aux dessus des forêts, montagnes, océans, etc... La vie regorge d'être partout, même si les plus petits ne m'intéresse pas. ... Déjà faudrait pouvoir voir ces microbe à l'œil nue.

Et puis, le choix de mon métier ne fut pas contre ce désire de voir le monde. Postier !
Oui, rien de fou, mais croyez-moi, j'ai certainement rencontrez plus de créature que vous à force d'aller à droite-gauche pour donner une lettre. Mes plus folles excursion furent celles entre chef de guerre. Ahaha, éviter d'être troué en plein vol ! Ce ne fut pas de tout repos !
Même les raccourcis ne sont pas de tout repos... Quand on croise un prédateur du ciel, un dragon, ou un wyvern. Sa m'a couté quelques plumes et sa fait mal ! Mais j'ai bien plus d'agilité qu'eux, alors ça passe.

Aujourd'hui, je suis de retour d'un long voyage et ayant aperçu une forêt qui m'est encore inconnue, j'ai décidé... d'y camper !
Ma vue "d'aigle" m'a permit de trouver un lieu proche d'un point d'eau, auquel me ressourcer et me baigner.
Contrairement à d'autres, pas de tente avec mes ailes, cela serait problématique, un vrai piège même ! Un hamac en hauteur, trois mètres au dessus du sol pour moi. Et le reste suspendus dans mon sac.

Pour le moment, le soleil descend doucement, alors j'en profite pour me baigner, cela fait un grand bien. Et surtout, retire cette fichue odeur de cheval. Ouai, j'ai dû dormir dans lune grange hier soir, il n'y avait plus de place. Certes, les animaux produisent pas mal de chaleur, donc je n'ai pas eu froid. Mais par contre vive les odeurs...
Je me frottais bien fort la peau, la faisant rougir avec un gant de toilette.

Malgré ce qu'on peut imaginer, je restais à l'affut avec... Des plumes plantés un peu partout. Celles-ci restaient connectés à moi et ressentait toute vibration d'air se rapprochant. Ainsi, sauf créature souterrain ou voyageant dans la matière, genre dans les ombres, les arbres, etc... je serais tenue au courant. Et la puissance de mes ailes me permet de m'envoler malgré l'eau présente dessus. Je sifflotais donc tranquille et serein.

Que cette forêt était calme, un havre de paix pour les espèces qui vivaient là, la loi de la nature était quand même présente. Les carnivores dévorent les autres, mais les Crazilles n’étaient pas à l’abri de se faire attaquer par les créatures qui peuplent la forêt. Sauf qu’avec le temps, ils avaient pris l’habitude de vivre avec. Marmelade, qui aimait partir en promenade, savait faire attention et de plus mère nature était avec elle. Un réel avantage quand on arrive à comprendre, entendre tout ce qui nous entoure. Elle ne faisait qu’une avec la vie, une simple caresse sur de la mousse humide, Marmelade pouvait tout écouter ce qu’il se passait à des kilomètres à la ronde. Aujourd’hui, perchée sur une branche épaisse d’un arbre millénaire, elle taillait la pointe d’une lance à l’aide d’une pierre.

En tailleur au milieu des feuillages, elle maintenait le bois du manche entre ses pieds et utilisait ses deux mains pour tailler la lame comme elle le voulait. C’était un travail qui demandait une grande précision pour ne pas casser la pointe, à côté d’elle pendue à des branches moins épaisses se tenait son arc avec un carquois de flèche, les plumes de celle-ci dépassait. Un véritable arc-en-ciel, dans cette forêt les oiseaux abordent des couleurs magnifiques, resplendissantes, Marmelade aimait les sublimer sur ses flèches. Elle avait également une sacoche qui contenait de la nourriture, des baies noires avec une forte odeur et pourtant comestibles, un pain d’herbe enroulé dans des grandes feuilles et pour terminer des tranches de viande séchée avec des pattes d’araignée cuites. Une cuisine exotique pour certains qui ne connaissaient pas, pour Marmelade un délicieux mélange de saveurs.

En plein travail, un vent vint soulever ses cheveux pour lui murmurer quelques paroles, il y avait un inconnu dans la forêt. - Comment cela est possible ? À l’écoute, elle comprit que l’inconnu était arrivé par les airs, passant à travers les guerriers Crazilles qui surveillent les frontières contre les individus dangereux. Cette espèce magnifique est chassée par les Hommes pour les tuer principalement, c’est pourquoi ils ont dû apprendre à se défendre contre l’invasion. Des guerriers surveillent les frontières jours et nuits et Marmelade en communication avec la nature arrive à savoir s’il y a des failles, comme cette fois où un individu est passé par les airs. La demoiselle se redresse sur la branche de son arbre, se tenant à celle plus haute pour ne pas perdre l'équilibre, elle s’équipe avec ses affaires passant la corde de son arc autour de son buste nu. Le carquois dans son dos et la sacoche autour de sa taille où seulement un pagne est attaché à sa taille pour cacher sa vulve ainsi que ses fesses.

- Vers le lac ?

L’arbre où la Crazilles se tenait se mit à frissonner en guise d’affirmation, une fois confirmation positive, elle se mit en route sans toucher terre. Marmelade passait d’arbre en arbre en utilisant les branches pour se déplacer plus facilement, elle est grande, svelte, elle peut facilement s’accrocher sans risquer de faire casser le bois sous son poids. Elle est à plusieurs minutes du lac, cependant elle reste confiante si l’inconnu devait se déplacer, elle serait au courant de son itinéraire. La nature lui disait de rester méfiante envers cette inconnue sans pour autant se montrer agressive à la première rencontre. Il semblait ne rien avoir fait de méchant depuis son arrivée. Approchant du lac, Marmelade réduisait sa vitesse d’approche pour se montrer plus silencieuse, elle montait plus haut dans les arbres pour se camoufler entre les branchages. Sur sa route, elle vit des plumes qui n’appartenaient à aucune espèce d’oiseaux des environs, l’inconnu avait des ailes, est-ce qu’elles lui appartenaient… Marmelade prenait soin de ne pas s’en approcher pour éviter des problèmes.

Perchée dans son arbre, la Crazilles était maintenant très proche du lac pouvant apercevoir de son perchoir un homme ailé se baigner dans le lac. Les plumes qui traînaient avaient dû déceler sa présence, mais est-ce qu’elles savaient faire la différence entre tous les êtres vivants qu’ils étaient possibles de trouver dans une forêt à la faune variée. Entre les feuilles, il était possible d’y trouver un animal sauvage comme un oiseau, ou encore un mammifère qui regagnait son nid, car le soleil commençait à disparaître ou encore un félin à l'affût pour aller chasser. Il y avait bien des animaux plus gros que Marmelade qui se déplaçait dans les arbres ici.

- Je peux savoir qui tu es ? Et ce que tu fais dans cette forêt ? Cria Marmelade d’une voix aiguë en direction de l’inconnu, sans montrer la moindre once d’agressivité.

Si l’inconnu avait senti sa présence et qu’il hésitait entre un animal ou un être vivant, il était maintenant au courant du choix à prendre. Marmelade était accroupie sur une branche, elle avait son arc en main avec une flèche prête à être utilisée pour se défendre si besoin. Son dos reposait contre le tronc de l’arbre pour éviter une chute maladroite. Entre les feuilles, elle avait un angle pour tirer au besoin et avec le soleil qui se couchait, l’ombre du feuillage devait encore mieux la protéger, savoir d’où vient la voix, mais pas exactement. De son côté, la nuit, ne lui était pas problématique, elle voyait parfaitement dans l’obscurité, ses yeux remplis entièrement d’une teinte rose fixait l’inconnu. Marmelade attendait maintenant les réponses de l’inconnu et les actions, la Crazilles n’étaient pas méchante, elle devait juste s’assurer que cet inconnu n’en voulait pas à son peuple. S’il ne faisait rien de brusque, elle allait sûrement descendre de son arbre pour s’afficher à son tour en rangeant son arme.

Pause (définitive ?) du joueur.