Attaque formienne [PV]

Pour Evelynn, c’était le grand moment. Une occasion qu’elle attendait depuis de nombreux mois. La jeune Cérébrate était la dernière fille en date de la redoutable Sarah Kerrigan. Sa Mère était en passe de devenir la toute-puissante Reine de la Fourmilière, et s’était dotée d’une nouvelle Cérébrate, d’une nouvelle fille destinée à agir pour elle : Evelynn. Elle était jadis une démone, une succube usant de ses formes pour séduire des proies naïves avant de les dévorer. Pour son malheur, elle avait été capturée par Kerrigan, et s’était retrouvée dans une situation inextricable. Sarah avait fait d’elle une Cérébrate, et Evelynn était, depuis, une puissante Cérébrate. Pour Sarah, l’heure était donc venue de la lâcher, et, pour ça, elle avait chargé Evelynn de développer une bio-ruche dans un endroit reculé, dans l’une des provinces impériales ashnardiennes les plus pauvres.

Evelynn disposait d’un bataillon composé de Zerglings, d’Hydralisks, et de Mutalisks. Un bataillon classique, sans troupes majeures, qu’elle pouvait lâcher depuis un ver de Nydus. La région choisie comprenait un fort central et plusieurs petits villages. Evelynn avait commencé par plusieurs jours à se renseigner sur les défenses de la région. Le plus important était de choisir l’endroit où il fallait installer la Ruche, et repérer les routes principales, et les endroits à bloquer pour empêcher les fuyards d’avertir les autres garnisons impériales. La jeune Cérébrate avait donc décidé d’attaquer le fortin pour déstabiliser la région.

La Cérébrate planifia soigneusement son assaut, et attendit la nuit. C’est au beau milieu de la nuit que le sol se mit à trembler dans la cour centrale de la petite forteresse. Les quelques gardes sur place regardèrent, surpris, ce qui s’apparentait à un séisme... Lorsque le ver de Nydus jaillit. L’immense ver surgit avec violence, et sa gueule s’ouvrit. Des flopées de Formiens jaillirent alors, et Evelynn les accompagna, usant de ses pouvoirs pour être invisible.

« FORMIENS !! FORMIENS !!
 -  ALERTE !! »

Evelynn savait que le fortin disposait d’une cloche d’alarme et d’un feu de secours, et s’attaqua donc prioritairement à eux. Elle fit un saut prodigieux depuis le ver de Nydus, et rebondit depuis un mur, rejoignant la tour d’alerte, où elle s’abattit sur le soldat positionné là. L’homme poussa un hurlement de surprise et de douleur en tombant dans le vide, et se fracassa sur le sol. Souriant malicieusement, Evelynn trancha alors la cloche, puis sauta en contrebas, atterrissant au milieu de la mêlée. Les Ashnardiens n’avaient pas les armes à feu et les explosifs des Tekhanes, mais ils disposaient de la magie, et leurs épées étaient aussi redoutables. Elle vit d’ailleurs un Zergling se recevoir une lame qui le décapita, tandis que plusieurs archers ashnardiens abattirent des Mutalisks en plein air.

Néanmoins, Evelynn avait pour elle l’avantage, et se jeta dans la mêlée, cherchant le commandant du bastion...

Audec était le commandant d'une petite garnison de troupes stationnée au beau milieu des terres sauvages. Dans un effort de colonisation de ces contrées hostiles, l'Empire envoyait régulièrement des colons ainsi que des troupes pour fonder des villages et tâcher de dompter le terrain, mais ces missions n'étaient pas tout le temps courronnées de succès, car les dangers étaient nombreux, et la mort pouvait surgir à chaque coin, surtout une fois la nuit tombée. C'était pour cette raison que le commandant Audec ne dormait que très peu depuis les quelques mois qu'il avait été affecté à cette région de merde. Il était un soldat Ashnardien de pure souche, dont le père avait été un humain, mais la mère une succube, un semi-démon. Il n'était pour autant pas issu des hautes couches de la société, mais avait fait ses classes dans l'armée avec brio, et avait compté là dessus pour s'élever.
Mais, si il était un bon soldat, et un bon meneur d'hommes, la politique n'avait jamais été son intérêt principal, il méprisait même cette activité. Malheureusement pour lui, même si il était commandé par ses supérieurs, cela n'avait pas été suffisant pour qu'il se voie assigné une place prestigieuse, qui étaient réservées aux rejetons de bonnes familles. On lui avait donc donné cet os à ronger, mais il lui avait fallu peu de temps pour en être désillusionné. Les monstres dans cette région étaient un problème constant, et Audec n'avait sous ses ordres qu'une petite garnison d'hommes. Ils étaient bien entraînés et loyaux, mais pour réellement organiser des battues, détruire par le feu les nids de monstres, il lui en aurait fallu au moins le double. En l'état, il ne pouvait même pas se permettre de risquer de perdre des hommes, tout simplement car ils étaient nécessaires au maintien de l'ordre dans les villages qu'il avait sous sa houlette. Une situation compliquée, et les lettres qu'il envoyait régulièrement au haut commandement, réclamant d'avantage de troupes, restaient sans réponses.

Il en écrivait d'ailleurs une autre ce soir, de son écriture sommaire, il lui fallait toute sa concentration pour ne pas écrire une flopée d'insultes à ses supérieurs qui l'avaient envoyé dans ce trou, lui, ses hommes, et ces colons, pour y crever. Il ne se faisait plus d'illusions, à ce rythme, jamais ces colonies ne pourraient prospérer. C'est avec ces sombres pensées que son ouïe fine entendit le cri d'alarme de certains de ses soldats. Il ne se posa sur le moment pas la moindre question, agissant uniquement par ce que ses réflèxes, aiguisés par des années de service dans l'armée, lui guidaient de faire.
Audec était ce genre de soldat qui ne se séparait que rarement de son armure, et pouvait même dormir dedans, c'est donc déjà équippé, et portant une lourde épée à deux mains, qu'il sortit avec fracas de ses quartiers pour se diriger vers la cour.

AUX ARMES ! AUX ARMES SOLDATS !

Ce que la cloche d'alerte ne pouvait plus faire, Audec le fit en passant à proximité des quartiers de ses hommes, mais il ne s'arrêtait pas pour autant, fonçant tel un taureau en direction du danger. Juste à la sortie du bâtiment, il vit la bouche béante d'une espèce de gigantesque vers sortir du sol, et vomir quantité de créatures connues sous le nom de Formiens. Des espèces de saloperies que les Tekhannes combattaient, mais qui parvenaient parfois à s'aventurer jusque dans les terres sauvages...il avait bien évidemment fallu que des saloperies de ce genre se pointent chez lui.
Bien que légèrement délabré faute de moyens pour correctement l'entretenir, le fort protégeant la région avait été bati sur une position aisément défendable, mais les Formiens avaient ainsi passé outre les murs solides pour directement les attaquer. Audec toutefois, n'était pas le genre à se laisser abattre, surtout dans une situation aussi désespérée.

LA VICTOIRE OU LA MORT SOLDATS ! PULVÉRISEZ MOI CES SALOPERIES !

Les soldats d'Audec suivaient leur commandant sa broncher, et sans peur. La plupart étaient habitués aux monstres des terres sauvages, et certains maîtrisaient aussi bien les armes que la magie. C'était le cas d'Audec et du sang démoniaque qui coulait dans ses veines, il n'eut qu'à se concentrer quelques instants pour que sa longue et lourde lame ne se couvre de flammes. Il se lança donc dans la mêlée, en faisant tournoyer sa lame enflammée comme un dément. Un dément en apparence seulement toutefois, car ses coups frappaient juste et fort. La chitine protectrice des Formiens fondait sous les flammes de l'épée, juste avant que la lame elle même ne tranche ensuite leurs chairs. Audec était clairement un soldat d'exception, et sa présence dans la bataille motivait ses troupes qui, comme leur commandant l'avait hurlé, n'auraient pas d'autre choix que de vaincre ou mourir.

Les Ashnardiens étaient souvent mésestimés par les Tekhanes en raison de leur sexe et de leur infériorité technologique. Mais ils étaient des combattants exceptionnels, endurcis, améliorés, qui suivaient un rude entraînement physique et magique. De plus, beaucoup d’Ashnardiens avaient subi des mutations, soit héréditaires, soit suite à des élixirs. La bataille du fort faisait rage, et Evelynn vit un énorme guerrier, massif, tenant deux chaînes en fer avec des boules enflammées hérissés de pointes aiguisées au bout. L’homme les faisait tournoyer, créant des gerbes de flammes autour de lui, et les abattit violemment, écrabouillant un Hydralisk. Evelynn en profita alors pour attaquer, et bondit par-dessus les boules enflammées, puis le frappa au torse. Las, l’homme, qui devait probablement avoir des gènes de géant ou de barbe dans le corps, serra les dents, et la frappa au visage d’un violent coup de boule. Evelynn hurla en tombant au sol, et un Zergling bondit alors sur le torse du colosse, protégeant sa Maîtresse.

Evelynn se redressa lentement, et d’autres Zerglings attaquèrent le monstre. En se relevant, elle aperçut alors un autre homme, portant une épée en feu, qui décapita un Hydralisk, et fronça les sourcils.

*Lui...*

Evelynn s’était renseignée avant d’attaquer, et elle avait identifié le commandant. Un puissant guerrier ashnardien prometteur, Audec, qui détestait sa promotion ici, visiblement une punition liée à son manque d’appétit pour les politiciens. Il avait été envisagé pour un autre poste, mais l’état-major avait choisi quelqu’un d’autre, une femme qui avait usé de ses formes et de ses charmes pour les convaincre de cette affectation. Audec s’était donc retrouvé dans un coin aride, assez sauvage, une colonie impériale qui s’était développée sur un oasis.

Mais, surtout, au-delà de ça, Audec avait un patrimoine génétique exceptionnel. Elle l’avait senti rapidement en s’infiltrant dans le fort, et avait profité de l’une de ses patrouilles pour récupérer une infime portion de lui-même, un poil abandonné sur sa couverture pour l’examiner. Les résultats avaient confirmé que cet homme avait un excellent profil génétique, et Evelynn avait compris qu’elle lui réserverait un sort très particulier. Les Formiens avaient généralement l’habitude d’exterminer tous les mâles, mais Kerrigan avait une approche différente, et épargnait parfois certains profils masculins.

La femme bondit sur l’homme, le frappant dans le dos, et le renversa sur le sol. Elle lui sourit ensuite, de légères flammes violentes se mettant à briller autour d’elle.

« Bonsoir, Commandant... Je m’appelle Evelynn, glissa-t-elle sensuellement. Je vous offre une chance d’épargner vos hommes... En échange de votre reddition sans condition. »

Elle savait qu’Audec avait des gènes démoniaques dans le corps, et que, dans ces conditions, sous l’effet de la violence, il ne serait pas en état d’être raisonnable... Il ne tenait qu’à Evelynn de l’amener sur le chemin de la raison, et, pour ça, elle commençait déjà utiliser de ses pouvoirs particuliers, générant autour d’elle des phéromones, tout en sachant qu’elle allait devoir se battre, et qu’elle avait intérêt à ne pas le sous-estimer...

Putain de Formiens ! La faune locale de ces terres n'étaient donc pas assez, il fallait maintenant qu'Audec survive à une attaque de Formiens, et vu la distance qu'il y avait entre ces hameaux et la Ruche...l'homme avait vraiment l'impression que son destin était voué à être merdique. Pour autant, Audec n'était pas le genre à fuir face à un combat, même un qui pouvait très certainement signifier sa mort. Il était ainsi, sans doute du fait du sang démoniaque qui coulait en lui, il tendait à se sentir pleinement vivant lorsqu'il tuait. Il n'était pas un tueur décérébré, les colons sous ses ordres le trouvaient certes dur et inflexible, mais il ne tuait pas sans raisons au contraire de certains autres Ashnardiens.
Mais ces saloperies de bestioles, en attaquant son fort, avaient plus que mérité de se prendre son épée enflammée dans leurs crânes.

Même si l'épée qu'il manipulait était massive, Audec faisait preuve d'une grande dextérité avec. Il s'était longuement entraîné, des jours, des mois, des années qu'il avait passé à perfectionner son art, afin de ne jamais avoir à porter de bouclier. Pour lui c'était un accessoire de lâche et de faible, mais surtout, cela l'aurait limité à des armes moins imposantes. L'homme était en tout cas dans une sorte de transe, l'adrénaline était pompée en grandes quantités dans son métabolisme, lui faisant oublier tout sentiment de peur qu'il aurait éventuellement pu ressentir. Tuer pour survivre, il n'y avait plus que ça qui comptait pour lui et ses hommes. Bordel, crever comme ça, loin de chez eux, dans ce coin pourri alors qu'on leur avait vendu du rêve...seule une stricte éducation martiale l'avait empêché de déserter l'armée. Mais pour le moment, l'homme découpait des têtes, des pattes, et divers autres membres inlassablement, car inlassablement ces saloperies continuaient à apparaître depuis la bouche de ce ver gigantesque. Audec tentait bien sur de s'en approcher, il aurait suffi d'une boule de feu lancée dans cette gueule béante pour faire un carnage, mais les Formiens étaient si nombreux à lui sauter dessus qu'il peinait à vraiment s'approcher.
Et puis...et puis quelque chose le frappa dans le dos, sans qu'il n'aie pu le sentir venir.

Merde !

Crachant au sol avant de se redresser, la lame toujours dans ses mains, il vit alors une créature...superbe. Honnêtement, dans un contexte différent, et malgré l'apparence alien de la femme, il lui aurait volontiers payé un coup à boire avant de la troncher dans ses quartiers...mais elle était de toute évidence la leader de cette force d'attaque. Mais c'était tant mieux. Audec n'avait pas une grande connaissance des Formiens, mais il en savait assez pour identifier celle là, douée de parole et de raison, comme étant une Cérébrate, la "tête" de cette ruche. Autrement dit, en la coupant, il mettrait un terme à cette attaque, même si elle était clairement une pure bonnasse. Il ricanna quand cette dernière lui demanda alors de se rendre.

Me prends pas pour un con salope...et puis "reddition" fait pas partie de mon vocabulaire.

Du peu des échos qu'il avait pu avoir sur les façons dont les Formiens traitaient leurs prisonniers, il savait que les femmes servaient à jamais de pondeuses, en étant baisées sans arrêt, et que les hommes étaient tués...ou pire. Il n'avait donc aucune envie de se rendre aux paroles mielleuses de cette putain, qu'il allait embrocher sur son épée. Il se releva donc, et ses yeux se teintèrent alors d'une lueur rougeâtre. le commandant puisait pleinement dans sa partie démoniaque, abandonnant temporairement ce qui pouvait faire mentalement de lui un humain. Les restrictions, le contrôle de soi...tout ça allait momentanément devenir du passé, alors qu'il puisait dans sa nature de démon, augmentant ainsi sa force et son agilité.
Il s'élança alors contre elle, fort de cette nouvelle vigueur. Bien sûr, des Formiens tentèrent de s'interposer, mais sa lame les trancha aussi aisément que des mottes de beurre. Il tenta un coup d'estoc ensuite, mais que la Cérébrate évita agilement, suivi d'un autre coup retourné.

Je violerais ton cadavre quand je t'aurais butée chienne !

Les phéromones qu'Evelynn dégageaient l'excitaient bien entendu...mais en l'état actuel, le soldat voyait surtout son agressivité fortement augmentée.

Evelynn ne se faisait aucune illusion. En jouant avec ses phéromones, elle allait surtout renforcer l’agressivité et la rage du guerrier. Ici, dans ce coin reculé, les hommes n’avaient pas souvent l’occasion de se soulager, sexuellement parlant. La frustration jouait pour beaucoup dans le moral des soldats et dans leur engouement à massacrer et à éviscérer tout ce qui bouge. La Cérébrate savait également la réputation que les Formiens avaient avec les mâles. Autrement dit, Audec allait se battre contre un lion. Plusieurs Zerglings bondirent à droite et à gauche de la femme, se ruant vers l’Ashnardien, qui les repoussa. Il en planta un avec son épée, et en repoussa un autre avec son bras, avant de lui écraser la gueule de sa botte. Une telle violence émoustillait Evelynn, qui s’en pinça les lèvres, sentant en lui son incroyable vigueur, et frémissant déjà à l’idée de sentir toute sa rage s’abattre sur elle et la pilonner violemment. Un troisième Zergling tenta encore de l’affronter, mais l’épée enflammée de l’homme le trancha en deux, perçant son armure chitineuse sans difficulté. Audec fut ensuite face à Evelynn, qui se plongea sérieusement dans le combat, sachant qu’elle ne devait surtout pas sous-estimer son adversaire.

L’épée fusa vers elle, un coup vers l’avant, qu’elle esquiva en bondissant en arrière. Audec tournoya ensuite sur place, abattant sa lame dans un mouvement vertical, du haut vers le bas, droit sur elle. Prudente, la femme évita encore en sautant sur le côté, et griffa son torse. Ses griffes heurtèrent son armure, provoquant quelques étincelles, et l’autre saisit l’ouverture, envoyant son coude la frapper au visage. Evelynn gémit de douleur en se reculant, une furieuse douleur au nez, tandis que l’homme hurla qu’il allait la violer.

« Oh ça non... C’est moi qui te violerai, mon chéri ! »

Il se rua encore sur elle, aussi rapide que puissant. Evelynn sauta alors en retrait, et utilisa ses cirres pour se battre. À distance de plusieurs mètres, elle se concentra, et son appendice s’étendit alors démesurément, frappant l’homme, perçant son armure. Elle usait de sa vitesse et de son agilité pour compenser sa faible résistance, et vit l’homme s’élancer sur elle. L’épée manqua encore de s’abattre sur son visage, et elle bondit en avant, entre ses jambes, et pivota rapidement, le frappant dans le dos. Son armure ashnardienne était de très bonne facture, encaissant les coups, sans restreindre de manière trop importante ses mouvements.

Une flèche atteignit alors Evelynn dans le dos, émanant d’un des hommes d’Audec. La Cérébrate cracha du sang sur le sol, et se reçut alors un puissant coup de pied d’Audec au visage, qui la renversa sur le sol. Elle savait alors qu’elle n’avait que quelques secondes pour agir. L’archer, quant à lui, décochait déjà une nouvelle flèche quand un Mutalisk jaillit à côté de lui, et attrapa sa tête dans sa queue, le saisissant par la bouche située au fond de sa longue queue. L’archer poussa des hurlements de surprise, puis de douleur... Et plus rien quand des dents acérées jaillirent de la pointe du Mutalisk, et le décapitèrent. Son cadavre s’écroula mollement sur le sol.

Evelynn, quant à elle, dut sa survie à un autre Zergling, qui sauta sur le côté, et repoussa Audec, ses dents se plantant dans son cou, griffant et endommageant son armure. Le temps que l’Ashnardien repousse le Formien, Evelynn s’était redressée. Étant l’une des Filles de Kerrigan, elle disposait de son facteur autoguérissant, et constata que le sacrifice du Zergling avait permis de faire sauter une partie de l’armure, à hauteur du cou de l’homme. Un joyeux talon d’Achille, tandis qu’elle lui sourit encore, répandant continuellement ses phéromones.

« Oui, tu es parfait, mon chéri... Je vais tous les tuer sauf toi. Toi... Hannn, j’ai tellement de projets pour toi. »

Il ne fallait pas oublier qu’à la base, Evelynn était une succube, ce qui, conjuguée avec sa nature formienne, faisait d’elle une tentatrice redoutable. Audec, de son côté, était en train de perdre le contrôle, et, tout ce que la femme attendait, c’était une ouverture pour planter son cirre dans son cou, et répandre une toxine faite de magie rose et de poison formien, qui lui permettrait de prendre le contrôle du corps de l’homme...

...Et de le baiser dans la foulée !

Audec se battait comme un beau diable, pour sa survie principalement, mais bordel, plus le temps passait, plus ce combat s'éternisait, et plus il sentait la situation lui glisser des doigts. Avec toute sa fureur et sa force, il tentait de porter le coup fatal à cette chienne. Le moindre coup bien placé avec son épée signifierait sa fin, mais cette putain était agile, même si malgré ça Audec parvenait par moments à la prendre par surprise. Si il n'y avait eu qu'eux deux, l'Ashnardien l'aurait clairement déjà dominée en plantant son épée dans son ventre...puis il l'aurait alors empalée avec contre un mur, de dos, et n'aurait pas manqué de la sodomiser pendant qu'elle rendrait son dernier souffle.
Mais c'était bien là le problème, Audec avait du mal à se concentrer pleinement, complètement, sur ce duel...sans compter ces autres saloperies de Formiens qui venaient régulièrement aider leur maîtresse. Sans eux, Audec aurait pu la tuer tant qu'il était encore pleinement en possession de ses moyens, mais avec le temps qui passait, et ces chiures qui se mettaient sur son chemin et le perturbaient, les phéromones d'Evelynn commençaient à avoir l'effet qu'elles étaient censées produire chez Audec. De plus en plus, l'homme commettait des erreurs, il restait très dangereux, mais sa concentration était mise à mal. Il suffisait d'une fraction de secondes de son attention, qui se portait sur les seins de son adversaire, ou son cul...elle était à moitié à poil, donc ce n'était pas les endroits à matter qui manquaient.
Audec, comme le reste de ses hommes, était en chien. Il n'avait pas baisé depuis des mois, depuis qu'il avait été affecté à cette région de merde. Pourtant, il avait essayé de trouver le la villageoise à troncher, mais aucune n'était à son goût, et de toutes façons, aucune n'aurait pu survivre à ses assauts. Il possédait après tout une force et une endurance surhumaine, étant à moitié un démon, et il ne se montrait jamais tendre avec celles qu'il baisait de son gros chibre. Il fallait pouvoir l'encaisser, et lors des quelques rapts qu'il avait pu faire jadis sur des villages nexusiens, les villageoises qu'il avait violé n'avaient jamais survécu à leur expérience avec lui. Comme elles étaient de l'ennemi, cela n'avait eu aucune conséquence, mais il ne pouvait pas baiser jusqu'à la mort des villageoises dont il était censé assurer la sécurité.

En temps normal toutefois, cette frustration n'aurait pas du le déconcentrer ainsi, elle était même au contraire censée augmenter sa rage en plein combat...mais cette pute était en train de jouer avec lui, et attaquait sournoisement là en en faisant un point faible.

Ta gueule...TA GUEULE ET MEURT PUTAIN !!!!

Ce combat s'éternisait de trop, et bordel, il avait une de ces triques sous son armure ! En colère et à la fois excité, Audec était dans un état de rage tel qu'il en avait rarement eu. Ces putains de Formiens qui essayaient de l'arrêter étaient juste au mieux une gêne, mais à force, la pute et ses créatures venaient peu à peu à bout de son armure, mais aussi de ses hommes. La garnison s'était bien battue, et ils continueraient à se battre jusqu'au bout, mais ils savaient tous maintenant qu'ils ne gagneraient pas cette putain de bataille. Audec toutefois, malgré cette réalisation, n'arrivait pas à s'ôter de la tête qu'il voulait baiser cette alien, et c'est en tentant de lui porter un nouveau coup qu'il loucha à nouveau un bref instant sur ses seins. Il manqua alors de correctement préparer sa garde, et laissa une ouverture sur son cou...que l'alien utilisa à son avantage.

RAAAAAH !!!

Il y porta rapidement une de ses mains après avoir senti une vive piqûre, qui le déstabilisa et lui fit mettre un genoux à terre.

S-Salope...qu'est-ce que tu...

Il "sentait" quelque chose se répandre dans son système sanguin...du poison. Bordel, il parvint malgré tout à se relever, en prenant appui sur son épée. Sa nature démoniaque le rendait résistant aux toxines, mais pas immunisé pour autant, aussi commençait-il à en sentir les effets. Un Formien tenta alors de lui sauter à la tête, mais rageusement, il serra son poing et le frappa en plein sur le crâne, le fracassant dans un grand bruit de craquements, la créature tomba raide morte à ses pieds.

Alors c'est ça hein ? Des petits poisons, des aphrodisiaques...espèce de pute, encore une chienne incapable de...de combattre vraiment...

Il semblait évident qu'Audec à ce stade était un misogyne de premeie ordre. Il n'avait jamais digéré d'être affecté dans ce coin paumé tout ça parce qu'une putain avait suffisamment sucé les boules du haut commandement pour obtenir une place, qui pourtant revenait de droit à l'homme vu ses états de service. Mais là, il se savait vaincu, et il n'avait nullement l'intention de se rendre pour autant. Des projets pour lui qu'elle avait dit hein ?
C'est alors avec un sourire moqueur qu'il laissa tomber son épée à terre...

Mais je te laisserais pas la satisfaction de me capturer chienne...

Il usa alors de ses derniers moments de lucidité complète pour dégainer un poignard qu'il avait caché dans une de ses manches, et était alors sur le point de se le planter lui même dans le crâne...

Le combat entre les deux devenait de plus en plus intense, et elle sentait toute l’excitation d’Audec. Il ne pouvait plus lutter, et perdait le contrôle. Ses attaques étaient plus rapides, plus fortes, mais au détriment de sa défense, ce qui lui permit d’utiliser sa cirre pour le frapper dans le dos. La pointe acérée frappa le cou de l’homme, et le venin jaillit. L’homme chancela alors. Vu que la toxine était plantée dans le cou, elle allait rapidement remonter au cerveau, et contribuerait à le déstabiliser. Evelynn le vit encore l’attaquer pendant quelques secondes, avant que la drogue ne fasse effet. Il tituba alors sur place, la vision floue, ses autres sens se perturbant ensuite. Evelynn esquissa un léger sourire quand Audec souligna sa malice.

« Depuis quand existe-t-il des règles en la matière ? »

Prenant conscience de sa situation, Audec, dans un excès de virilité, attrapa un couteau, et s’apprêta à se suicider... Lorsque sa main s’arrêta brusquement, la pointe du couteau à quelques millimètres de sa trachée. Evelynn sourit doucement, sa main tendue vers lui, et se rapprocha ensuite, prenant néanmoins le temps de bien contrôler la situation. L’homme était après tout très costaud, plus d’une centaine de kilos de muscles qu’il lui fallait réussir à contrôler. La Cérébrate laissa donc passer quelques secondes, sentant Audec lutter encore, mais, plus le temps passait, et plus le venin se mélangeait à on système sanguin. Elle avait eu la chance d’atteindre directement le cerveau, et continua de marcher vers lui.

Elle reposa ensuite doucement sa main, contrôlant son corps, et, avec horreur, Audec vit sa propre main se retirer, s’éloigner lentement de son cou, puis ses doigts se desserrèrent, et le couteau tomba au sol. Les yeux d’Evelynn luisaient alors d’une éblouissante lumière violette.

« Pensais-tu vraiment pouvoir te dérober à moi, petit Ashnardien ? C’est mon sang qui se mélange au tien... Ton corps est désormais mien... »

Evelynn se concentra encore, et amplifia la frustration du commandant, durcissant encore sa queue sous son armure, à tel point que celle-ci, sous l’armure, devait commencer à se sentir serrée. Mais, pour autant, Evelynn ne comptait pas encore totalement le libérer, s’amusant de son contrôle sur lui.

« Je sens toute ta frustration, Audec, mais aussi ta colère envers les femmes... C’est une femme qui a obtenu le poste que tu convoitais, n’est-ce pas ? Maintenant, te voilà là, dans ce fort abandonné, à combattre des monstres toute la journée. Une véritable voie de garage... »

Après tout, Evelynn était une Cérébrate, et, partant de là, avait donc des pouvoirs psychiques. Elle lisait donc dans l’esprit du jeune homme, et en profitait pleinement. Elle s’était maintenant lovée contre lui, et caressait doucement son armure, cherchant les sangles et les boucles, les retirant, faisant tomber les pièces d’armure les uns après les autres.

« Rassure-toi, tu vas vivre, Audec... »

Autour des deux futurs amants, des incendies commençaient à éclater, tandis que les dernières poches de résistance ashnardiennes continuaient vaillamment à se battre.

« Je ne compte faire aucun prisonnier, Audec... Il n’y a que toi qui survivras, mon amour... »

Elle continua à le déshabiller, déchirant ensuite ses vêtements, y compris son pantalon, et l’homme finit ainsi tout nu, exhibant son corps massif sous les yeux ravis d’Evelynn, ainsi que sa délicieuse queue. Tout en palpant ses muscles avec ses mains, la Cérébrate avança l’un de ses fouets, et caressa avec sa cirre, très délicatement, le sexe de l’homme, son membre dressé et bien dur.

« Maintenant... Je vais te baiser, puis tu vas m’offrir un bébé... Le premier d’une vaste portée, Audec, car tu ne vis maintenant que pour être mon concubin et mon garde du corps. C’est ta seule fonction en ce monde. M’aimer... M’aimer, m’idolâtrer... Et me baiser avec toute la fureur dont tu es capable. »

S’il luttait, il pouvait éventuellement réussir à remuer ses mains, car il était très massif, et très vigoureux... Mais Evelynn lui ordonna finalement de se coucher sur le sol, afin qu’elle s’empale sur lui.

Plus vite leur union serait consommée, et mieux ce serait !

Maintenant qu'Audec était mal en point, la Formienne aurait eu cent fois l'occasion de le tuer, surtout qu'il était le commandant de la garnison, et donc une tête à abattre. Néanmoins, pour il ne savait quelle raison, cette pute semblait avoir d'autres plans. Lesquels ? Audec n'avait pas envie de le savoir, car c'était une putain de Formienne, et que dans tous les cas ça ne pouvait que sentir mauvais. Et puis...perdre face à une telle pute avait quelque peu érodé sa fierté, alors finir en esclave d'elle ? Il préférait encore crever avec un semblant d'honneur sur le champ de bataille. Seulement...seulement le poison qui coulait dans ses veines avait des propriétés qu'il n'aurait pas imaginé.

Mais...qu'est-ce que...

Alors qu'il était sur le point de se trancher lui même la gorge, sa main s'arrêta brusquement...comme si quelque chose le retenait contre son gré. Son esprit voulait ça, mais ses muscles semblaient ne plus lui répondre...ne plus répondre à lui. Il comprit immédiatement en voyant l'autre salope tendre une main dans sa direction, la toxine qui était dans son sang permettait à la Formienne, par un procédé qu'il ne comprenait pas, de contrôler son corps. Oh bien sûr, il luttait, de toutes ses forces, pour se planter, et Evelynn elle même devait faire attention à bien maintenir sa concentration, car Audec avait également un esprit presque aussi acéré que son corps. Mais face à ça, il ne pouvait pas faire le poids, même ses gênes démoniaques ne pouvaient rien.

Non...laisse moi...mourir avec honneur...sale pute...HM !

Audec ressentit subitement une violente douleur au niveau de son sexe, qui était comprimé dans son armure, alors qu'il bandait très fort. Ce fût le coup de trop, et ses doigts ne parvinrent pas à continuer à maintenir une pression suffisante sur la dague pour la maintenir, cette dernière tomba alors au sol sous les grognements de frustration de l'homme. Et putain, voilà qu'elle lisait aussi dans son esprit maintenant...

Ferme là...p-putain...

Suant à grosses gouttes, le visage et le corps crispé, Audec tentait activement de lutter contre la toxine, et de reprendre le contrôle de son corps. Mais il avait beau essayer de forcer ses muscles à lui obéir de nouveau, en voulant forcer comme un boeuf, il n'arrivait qu'à des résultats très mineurs. Néanmoins, le simple fait qu'il arrive, même légèrement, à résister, prouvait à la Formienne la force de ce soldat qu'elle avait choisie pour être son concubin. Nul doute qu'avec un tel amant, un tel mâle reproducteur, ses bébés à venir seraient quelque peu au dessus de certaines autres générations de Formiens. Respirant comme un taureau en rut, l'homme regarda alors la créature se rapprocher de lui. Il s'attendait à ce qu'elle commence à le torturer, en usant de ses griffes ou de ses espèces d'appendices...mais elle commença au lieu de ça à défaire les sangles de son armure, le tout en se lovant très, très sensuellement contre lui.

T-Tu fous quoi ?

L'homme avait du mal à parler, vu qu'une bonne partie de sa concentration était dirigée au fait de lutter contre son propre corps, mais aussi parce qu'il souffrait terriblement au niveau de son sexe...surtout maintenant que cette pute était si proche de lui. Les phéromones qu'elle laissait émaner lui arrivaient en plein dans les narines, mais même au delà de ça, le simple fait qu'elle soit en train de le déssaper tout en se collant à lui était suffisant. Formienne ou pas, Audec ne pouvait nier que cette créature était une pure bonasse. Malgré le fait qu'elle soit une saloperie d'alien, une saloperie de femme qui massacrait ses hommes et foutait le bronx dans son domaine, il avait envie de la baiser.

S-Salope...

Elle termina finalement de le déshabiller en déchirant les toiles de ses vêtements. Audec se retrouva nu, au beau milieu de la cour de son château en flammes, et avec une trique de tous les diables. Son sexe sembla encore un peu se dresser quand, avec un de ses appendices, Evelynn le caressa très délicatement, ce qui lui arracha des soupirs et des grognements. Puis elle lui parla, de ses plans qu'elle avait pour lui, d'en faire son garde du corps et son amant, et qu'ils allaient baiser, là, et qu'il allait lui faire des enfants. Enfants ? Audec voyait bien où elle voulait en venir, mais il ne pouvait pas considérer ces saloperies de créatures comme des enfants. Toutefois...merde, étais-ce les phéromones qui faisaient un tel effet ? Audec la voyait nue contre lui, alors que la Formienne venait de se débarrasser des espèces de "voiles" flottant sur sa peau, masquant ses parties intimes.
Il fut alors incapable de résister à l'ordre qu'elle lui donna, et qu'elle le força à accomplir, à savoir s'allonger sur le sol, tandis qu'Evelynn s'approcha de lui, en se tenant debout au dessus de lui, les jambes de part et d'autres des hanches de l'homme. Audec avait alors là une vue plongeante sur la chatte de l'alien, imberbe, et aux lèvres humidifiées, avant qu'elle ne commence à s'agenouiller.

C-Casse toi...

Mais c'était dit faiblement. Audec n'avait pas fait coulisser sa bite dans le vagin d'une femme depuis des mois, et les phéromones, ainsi que la beauté de la créature, amplifiaient encore ce besoin bestial, primaire, de baiser. Mais malgré ça, sa fierté de mâle Ashnardien, et de soldat, l'emportait encore, et il se refusait à se rendre.
Le tout, alors qu'Evelynn finit par se mettre à califourchon sur lui, et à l'aide d'une de ses mains, guida la queue de l'homme vers l'entrée de son antre intime, avant de s'empaler sur lui.

« Tu sais, ma Reine a déterminé que notre politique systématique d’extermination des mâles, liée au fait qu’ils ne pouvaient sécréter la vie, était une erreur… Les expériences et les calculs montrent que les mâles humains peuvent être de magnifiques pondeurs, très endurants… Et, au-delà de ça… Disons que c’est un fantasme personnel. »
 
Avant de s’abattre sur lui, elle continuait à le narguer, à le titiller. Croyait-il vraiment pouvoir s’en sortir ? Oh, il luttait pourtant, et même férocement ! Si Evelynn ne se concentrait pas suffisamment, sa sauvagerie risquait de le libérer… Mais, pour son malheur, Evelynn avait en elle des propriétés démoniaques, soit des caractéristiques génétiques compatibles avec celles d’Audec. Le brave commandant ashnardien ne pouvait décemment espérer lutter dans la mesure où la Cérébrate s’insinuait dans son esprit, dans son corps, et dans ses pulsions. Tout au plus risquait-elle, en jouant avec sa frustration, de le déchaîner encore.
 
De fait, avant de s’empaler sur lui, elle s’amusa à le narguer, frottant ses lèvres intimes sur la pointe de sa queue, fléchissant très doucement les genoux, avec une lenteur exquise et insoutenable. Elle y allait très lentement, avec ce mélange propre à sa nature. L’expérience d’une succube se jugulant à sa nature formienne… La frustration d’Audec allait exploser, et Evelynn s’amusait donc, mouillant doucement sur la queue de l’homme, après avoir retiré de son corps les plaques couvrant son intimité et ses seins. La magnifique créature jouait donc, et s’amusa à coincer entre ses lèvres intimes le bout de la queue de l’homme, et le déplaça doucement, remuant son chibre de quelques infimes millimètres, pour se décoller encore, souriant à nouveau.
 
« Aucune de tes pensées ne m’échappe, aucun de tes souvenirs… Tout ça, je le discerne en toi. Ta frustration, tes heures passées à te masturber en songeant à la dernière pute que tu t’es tapée, ta colère qui t’amène à maltraiter tes soldats, à massacrer les bandits… »
 
Oui, rien ne lui échappait, et elle savourait cette frustration, car elle était la naissance du désir, un désir dont elle s’était toujours abreuvée. Et les minutes défilaient donc, tandis qu’elle le titillait, s’assurant au passage de bien dresser sa queue. Sa cyprine s’égouttait lentement dessus, formant de fins traits qui glissaient sur son membre, sur cette queue roide et assoiffée.
 
Le pauvre n’arrivait plus à parler, si ce n’est pour dire des jurons, et Evelynn continuait à remuer des hanches, lentement, de manière savamment calculée.
 
« Mon pauvre, tu souffres tellement… »
 
Elle remuait sensuellement le bassin, des mouvements témoignant son expérience en la matière. Il réussit à lui demander de se casser, et elle gloussa alors.
 
« Et te laisser dans cet état ? Tu me prends vraiment pour un monstre, hein ? »
 
Evelynn releva alors son bassin. Pendant ce temps, le siège continuait à faire rage, et elle l’abattit pile au moment où un dépôt d’armes explosa. Une violente langue de feu jaillit dans les airs, et, sous le souffle de la déflagration, Evelynn s’abattit d’un coup sur la lance de chair d’Audec. Un lourd pieu qui se planta en elle, et l’électrisa sur place. Tout son corps se crispa à ce contact, et elle gémit longuement, sa tête se révulsant en arrière, une sorte de courant électrique venant la traverser. De fait, un fin filet de salive s’échappa même de sa bouche, avant qu’elle ne commence à remuer.
 
« Oh… Hmmmm, bon… Bon sang, haaaa… »
 
Evelynn cligna des yeux en respirant longuement, se faisant autant que possible à la présence de ce membre massif.
 
« Han bordel, haaaa… Bon sang… !! Oh, ma Reine… !! »
 
Quelle queue ! Oh !! Cet homme était monté comme un taureau, lui déchirant la chatte, lui donnant envie de hurler. Ses yeux s’illuminèrent de rose vif sous la vague sexuelle qu’elle ressentait, et Evelynn continua ensuite à remuer, accélérant le rythme progressivement.
 
Toutefois, Audec allait vite constater que la Cérébrate n’avait pas encore fini de le torturer… Car, tout en dansant sur lui, elle utilisait sa magie pour restreindre son orgasme. Ainsi, s’il se sentait proche de jouir, la jouissance, elle, se refusait à venir, le maintenant ainsi dans un état de frustration extrême.
 
De quoi lui faire perdre définitivement le contrôle et faire de lui une bête à son service !

RAAAAAAH !!!! P-PUTAIN DE SALOPE !!!

Evelynn jouait clairement avec le feu en attaquant ainsi les frustration de ce commandant Ashnardien. Audec n'avait pas baisé de la chatte depuis des mois, et même au delà de ça, le sang démoniaque qui coulait dans ses veines le rendait naturellement très porté sur le sexe, ce qui n'avait pas rendu ces mois d'abstinence forcée plus faciles à supporter, bien au contraire. Mais là...là il était à bout, oh bordel ce qu'il pouvait haïr cette pute qui était en train de jouer avec lui, à frotter ses lèvres intimes contre sa bite qui lui faisait tellement mal. Il forçait, forçait contre son propre corps, pour tâcher de bouger, il forçait avec toute sa rage et sa puissance, mais ne parvenait qu'à très légèrement bouger, rien de suffisant pour pouvoir faire quoi que ce soit. Toutefois, le fait même qu'il continue à lutter contre la Cérébrate devait indéniablement lui donner une idée de la force, autant physique que mentale, d'Audec. Ce dernier aurait pu aisément se voir affecter à des postes de plus haute responsabilité, si une femme ne le lui avait pas volé. Cette frustration, cette haine des femmes, elle atteignait là son paroxysme alors que la Formienne était en train de lui nier un quelconque plaisir. Putain de bordel de merde, il était tellement excité, sa queue lui faisait surtout tellement mal...il n'arrivait plus à discerner ses propres pensées. Voulait-il tuer cette salope, ou la baiser ? Probablement, en vérité, un mélange des deux...

Finalement, au bout d'une longue agonie, Audec vit et sentit la Formienne venir s'empaler sur sa queue tendue. Il poussa un long grognement, serrant ses poings dans le sol. Oh merde...cette chatte ! Audec n'avait pas le souvenir d'avoir déjà plongé sa bite dans l'antre intime d'une femme qui était aussi acceuillante, mais il fallait dire aussi que la plupart du temps, soit il baisait des putes, soit il violait. Mais là, là sa queue était prisonnière de parois internes serrées, et surtout humides.

Ah MERDE ! Hn...RAAAAAAH !!!!

Le fait de rester inactif le frustrait à mort, il avait tellement envie de la foutre à quatre pattes et de la fourrer comme une chienne. Oui, clairement, Audec était en train de perdre le contrôle. Oh il avait toujours envie de tuer cette sale pute, parce qu'elle était une femme, et parce qu'elle l'humiliait, mais il n'essayait en revanche plus de résister à ses pulsions sexuelles à son égard. Toute salope qu'elle soit, toute Formienne qu'elle soit, elle était bonne.
Toutefois, la sensation de délivrance qu'il ressentit quand la créature commença à danser sur sa queue s'évapora vite au profit d'une frustration encore pus intense. Forcément, après des mois à ne pas baiser, et après qu'elle l'aie chauffée autant, Audec aurait déjà du tapisser les parois internes de cette chatte avec son sperme...mais alors qu'il avait senti l'orgasme commencer à monter, il sentit alors quelque chose le bloquer, son corps refusant de jouir.

Hnnnn...qu...qu'es-ce que tu fous ? Aaaaah....sa...sale sorcière...de MERDE !

Ouais, clairement, là Audec était en train de souffrir. Le soldat était un habitué de la souffrance, et pouvait continuer à combattre sur le champ de bataille même en étant gravement blessé. Il suffisait de voit le nombre impressionnant de cicatrices sur tout son corps pour comprendre qu'il était un habitué des combats et des blessures...mais tout ça, c'était supportable en comparaison de ce qu'il était en train de subir. Sa queue lui faisait terriblement mal, il avait l'impression d'avoir une tige en métal enfoncée dans le sexe, et que ses couilles étaient lestées avec des enclumes, la douleur s'irradiant jusque dans son ventre. Il comprit très, très rapidement que la Formienne utilisait sur lui sa magie pour l'empêcher de jouir. Il aurait pu demander grâce, mais de un, l'Ashnardien ne se rendait jamais, et de deux...cette réalisation ne fit qu'amplifier sa haine déjà très présente de la gente féminine.

CONNASSE !! S-SALOPE !!! RAAAAAAAAAAH !!!!

Il forçait, forcait si fort sur ses bras qu'il avait l'impression que ses muscles allaient exploser. Il voulait foutre des coups de poings dans la figure de cette salope, l'étrangler, la frapper partout avec une barre de fer pour ensuite la sodomiser avec et la transpercer de part en part. Jamais, jamais il n'avait été autant humilié, même quand l'autre salope lui avait volée ses opportunités de carrière. Là il avait été défait par cette grosse truie, qui l'utilisait et le torturait comme un jouet, le tout en ayant massacrée ses hommes et pris le peu qu'il avait. Il souffrait le martyre, n'avait donc qu'une seule façon d'essayer d'évacuer une partie de cette souffrance...hurler, et insulter cette salope !

C’était une formation en plusieurs étapes. Face à des hommes ça, si forts, si virils, si violents et si sexistes, il fallait commencer par les dompter, par les briser. Evelynn avait répandu en lui une toxine l’empêchant de jouir, sauf si elle le voulait. Le sexe... Tout le reste était secondaire par rapport à cette pulsion fondamentale, naturelle, ancestrale, que représentait le sexe ! Evelynn le chevauchait au milieu de la cour, au milieu des cadavres et des Formiens qui se déplaçaient. Il l’insulta furieusement, et elle gloussa encore, sentant ses poignets tirer sur les tentacules, et gémit encore, posant ses mains sur les muscles de l’homme, griffant son torse, appuyant sur ses biceps, et redressa son corps, avant de l’abaisser d’un coup sec, provoquant une série de claquements. Sa mouille dégoulinait le long de sa verge, et elle sourit encore, puis un tentacule jaillit alors, se posant sur la bouche de l’homme.

« Hurle encore, mon beau... Hurle encore pour moi, et... Sache que... Hmmm... Je vais beaucoup jouir ce soir ! »

Le tentacule se retira alors, et Evelynn continua à danser. Vu son endurance et sa colère, elle tablait bien sur toute une nuit de baise avant qu’il ne finisse par péter les plombs, et par perdre le contrôle. Plus le temps passait, et plus il forçait sur les tentacules, amenant toutefois Evelynn à les durcir, ou à en envoyer d’autres. Ces liens servaient à retenir des Brutalisks. Audec n’avait aucune chance de s’en tirer, et, pendant ce temps, des Formiens répandaient de la mousse violette autour d’eux, du Creep. Cette texture violette duveteuse et gluante, qui servait de fondations pour la colonie, se répandit progressivement sous eux, ainsi que sur les murs, tandis que les Formiens commençaient à convertir le donjon du bastion en Ruche, des Formiens ouvriers se déplaçant pour se transformer ici et là.

Evelynn quant à elle, eut un orgasme, puis rapidement un second, et poursuivit encore, se régalant des hurlements et des grognements d’Audec. Impossible pour lui de se calmer, et, même quand il semblait sur le point de tourner de l’œil, un tentacule-seringue implantait en lui une drogue spéciale, une injection empêchant certains neurotransmetteurs de provoquer chez lui le sommeil, le contraignant ainsi à subir, encore et encore, cette frustration intense, extrême. Il en arrivait à baver sur place, grognant longuement, tandis que les mains d’Evelynn le caressèrent sur place.

De fait, elle estimait nécessaire d’atteindre au moins une dizaine d’orgasmes de sa part avant qu’il ne finisse par la supplier. C’était l’évolution normale des choses. Face à une situation insoluble, le cerveau humain passait de la colère à la rage, à la fureur, puis au désespoir. Il n’y avait aucune autre solution, et ce traitement avait toujours été appliqué avec succès. Evelynn se pinça encore les lèvres, hurlant à son tour quand elle sentait la queue de l’homme grossir en elle.

« Hmmm, putain... Ooooh, mon chéri, j’ai tellement envie de sentir ton foutre en moi, tu sais... De porter nos bébés, haaaa... »

Elle le narguait, souriant encore, tandis que les heures passaient. C’était à croire que la Cérébrate était infatigable, et, à chaque fois qu’elle jouissait, sa mouille filait le long de ses cuisses, sur le corps de l’homme, une cyprine aphrodisiaque, qui devrait compliquer encore les choses pour Audec.

« Ta fierté d’Ashnardien est tenace, mais... Moi, je peux baiser comme ça pendant des jours, tu sais... Il va falloir une bonne semaine pour que mon nid soit prêt, et... Haaaa... Pendant ce temps, je peux te nourrir avec mes tentacules. Ton corps est très vif, tu sais... Et très frustré. Il brûle à l’envie de jouir en moi. Toi aussi, non ? »

Evleynn se pencha vers lui, en souriant, tandis qu’un tentacule immobilisait le cou de l’homme. Elle lécha sa joue, et l’embrassa sur le nez à plusieurs reprises, léchant ensuite son visage.

« Petit chien... C’est ce que tu es, maintenant. Un amant furieux que je vais transformer en une bête de sexe sauvage et frénétique, qui ne pensera qu’à me servir, et qu’à baiser... Mon premier amant, mon pondeur. »

Elle sourit encore, et griffa son corps, faisant couler un peu de sang.

« Ouiiii, résiste-moi encore, haaaaa... Haaaaaannn... !! »

Un nouvel orgasme la traversa, et elle gémit de plaisir...

Encore !

Jamais Audec n'avait ressenti une telle frustration, et une telle douleur. Pourtant il était un féroce commandant Ashnardien, et l'armée de l'empire ne mettait pas à des postes de commandement de terrain des petites pleureuses. Si la Cérébrate s'était amusée à vouloir torturer l'homme de façon plus conventionnelle, elle se serait retrouvée face à un mur qui aurait endigué aisément ses assauts...mais par le biais du sexe, là, Evelynn frappait sur l'un des rares points faibles de l'homme. Outre la frustration ne ne pas avoir vraiment baisé depuis des mois, Audec n'était pas vraiment du genre à accepter qu'on le domine au lit, il violait même volontiers toute prostituée ou autre gourgandine qui se prendrait d'idée de vouloir lui imposer quoi que ce soit. Être ainsi "soumis" à une femelle était une première fois donc pour cet homme, et une première fois douloureuse que forcément il n'acceptait pas. Mais même si il lui résistait, et ce de façon plutôt impressionnante, Audec sentait qu'il ne pourrait pas tenir indéfiniment comme ça.

P...Puuuuuute...S-Salooooooope...

Audec n'en était plus à hurler, après ce qui lui sembla être des heures entières à subir les assaut de cette femme. Il ne pouvait pas s'évanouir, mais son sexe lui faisait tellement mal, au point d'avoir l'impression de posséder une lourde enclume en lieu et place de sa queue, qu'il en serrait les dents en permanence, et son corps se crispait par réflèxe...offrant alors à la Cérébrate la vision de ses muscles se tendant. Le soldat sentait qu'il allait bientôt lâcher, c'était soit ça, soit crever, ce que la femme ne voulait visiblement pas...soit devenir fou. Perdre la raison faisait vraiment peur à Audec, et il avait parfois l'impression de se sentir basculer, avant de se reprendre...en se focalisant sur les seins de cette sale pute, qui rebondissaient alors qu'elle était en train de le chevaucher, de s'empaler sur sa queue, et de jouir. Lui...ce n'était même plus de la douleur à ce stade, mais quelque chose d'indescriptible, d'inédit, et Audec ne pouvait être sûr que d'une chose, il voulait que ça s'arrête.
Il fallu juste attendre le moment où l'Ashnardien était finalement prêt à mettre sa fierté de côté...ce qui n'arriva pas avant de longues heures.

J-Je...

Il avait du mal à parler, du mal à rassembler assez ses esprits pour formuler des pensées et les formuler en mots, il était obnubilé par la douleur de son sexe, par les mouvements des hanches et du ventre de la femme, par ses seins qu'il avait envie de sucer, par son cul qu'il voulait empoigner et défoncer, et ses lèvres...ses lèvres...
Il craqua alors, au bout de longues heures de souffrance. Les Ashnardiens ne viendraient pas le sauver, et quand bien même viendraient-ils, ils le tueraient par peur qu'il soit infecté par une quelconque saloperie Formienne. Et puis l'Empire, à qui il avait donné sa vie, l'avait envoyé dans ce trou à rat pour seule récompense de ses bons et loyaux services. Est-ce que vraiment cette créature disait la vérité ? N'allait-il pas mourir ? Il voulait la baiser...oh oui, il voulait la baiser. La perspective que sa semence serve à lui faire engendrer plus de ces saloperies ? Audec en était maintenant au stade de s'en foutre...
La seule chose qu'il désirait, par dessus tout, maintenant, c'était que la douleur s'arrête.
Alors...

J-Je me soumet...Hnnnnn...

Impossible pour lui d'en dire plus mais...et bien elle était une télépathe non ? Alors elle verrait qu'Audec...se rendait à elle. Intérieurement, l'homme ne pouvait maintenant plus qu'admettre sa défaite, il lui avait résisté même bien au delà de ce que bien des hommes auraient été capables mais...il devait se rendre à l'évidence, elle l'avait battue, et le dominait. Mais surtout, surtout, il voulait la baiser, cracher son sperme en elle, se libérer enfin pour ensuite reprendre, encore, et encore, et encore.
Baiser, baiser, il voulait la baiser !

Plusieurs heures passèrent. De pures heures de délice pour Evelynn, qui aurait encore pu danser sur lui pendant des jours. La Cérébrate disposait d’une endurance sexuelle phénoménale, grâce à sa Mère et Reine. Elle ne pouvait guère s’épuiser, et salivait devant ce corps musclé et bien bâti, cet homme qui allait devenir son bras droit, son garde du corps et son pondeur personnel. Elle appréciait ses cicatrices, les signes de la guerre circulant sur lui, et, au fur et à mesure qu’elle le domptait, et qu’il se brisait, son esprit se fracturant sous l’effet d’une frustration horrible et insoutenable, elle pouvait capter les pensées confuses de l’homme. Elle vit ainsi le passé violent d’Audec, un guerrier ashnardien impitoyable, un guerrier qui, comme beaucoup d’Ashnardiens, disposait de gènes démoniaques. Au combat, il se battait avec hargne, tuant, éviscérant, participant ensuite à des pogroms violents. Elle le vit assiéger une ville, brûler des maisons, violer des femmes dans leurs maisons, les emmener ensuite à des chariots de prisonniers où on les asservissait. Un homme frustré par le fait d’avoir été brimé dans son ascension sociale, envoyé à ce fortin de second degré, et dont la frustration ressortait.

Il avoua donc se soumettre, ce qui fit glousser Evelynn. Elle baignait sur sa queue tendue, et se pencha vers lui, posant sa main sur son torse.

« Oui, je sens ton cœur qui bat furieusement là-dessous, petit homme... Tout ton corps, tout ton être, n’aspire qu’à me baiser ! »

Elle ne facilitait pas les choses, usant de ses pouvoirs télépathiques pour amplifier encore cela. Sexe, sexe, sexe... Les hommes étaient bien plus faciles à dominer et à dresser que les femmes, car le désir sexuel s’exprimait chez eux de manière particulièrement vive, spontanée, et intense. Il avait perdu d’emblée, tandis que, autour d’eux, les Formiens d’Evelynn avaient transformé le fortin en une colonie formienne. Les Tekhanes mettraient bien quelques jours à mettre sur pied une attaque, ce dont Evelynn allait largement participer.

Entre-temps, Audec continuait à perdre pied, et Evelynn sentit ses gènes démoniaques commencer à rejaillir. Ses dents devinrent plus pointues, plus acérées, ses pupilles virèrent au jaune, tout comme ses mains. Sa queue devenait grosse, pleine à craquer, veineuse... Sous eux, le Creep s’était étalé, formant une couche protectrice pour Evelynn, car la Cérébrate savait ce qu’elle risquait en jouant ainsi avec les nerfs de l’Ashnardien. Et, tandis qu’elle continuait à le faire souffrir, ses pensées s’implantaient dans son esprit, pour lui faire perdre le contrôle, diffusant des images perverses de lui en train de la baiser, de se déchaîner avec fureur sur elle, la tirant par les cheveux, la battant, la fouettant, la baisant avec fureur et frénésie.

*[MT] Baise-moi fort, baise-moi, BAISE-MOI !! [/MT]* intimait-elle.

Les liens retenant Audec se retirèrent brusquement, et le verrou autour de son sexe en fit de même. Une sorte de secousse pour Audec, qui n’était plus en état de réfléchir. Après des heures de ce traitement, de cette longue torture, il était au bord de la crise de nerfs. De fait, il jouit presque instantanément, tant son corps était en feu, mais cet orgasme ne serait que le premier d’une longue série. Tout ce qu’Evelynn espérait, maintenant, c’était de le voir se ruer sur elle, massacrer sexuellement son corps... Et ainsi, il deviendrait à jamais son homme.

Une idée qui la faisait fortement fantasmer, en réalité !

Ses hommes, les soldats, les généraux, les maréchaux, et même l'empereur lui même...qu'ils aillent tous se faire enculer. Audec avait donné sa vie pour Ashnard, en s'entraînant dûrement tous les jours depuis son enfance, afin d'être une machine de guerre digne des visées expansionnistes de l'empire. Il avait été loyal, envers et contre tout, il avait tué, il avait remporté bien des victoires contre ses ennemis...mais là, l'homme n'avait absolument plus rien à foutre de cette loyauté et de cette dévotion qu'on lui demandait. Evelynn, la Cérébrate, avait de la chance que les autorités d'Ashnard se soient elles mêmes chargées de saper la loyauté d'Audec, auquel cas l'homme ne se serait jamais rendu, il n'aurait jamais accepté ce destin qu'elle voulait pour lui. Oh bien entendu, cela ne l'aurait pas empêchée de le violer encore et encore, mais elle n'aurait jamais eu à l'entendre dire de sa propre voix qu'il se soumettait à elle. Et Audec, dans le genre, ferait autant un excellent amant qu'un excellent soldat pour la Cérébrate. Cette dernière pourrait d'ailleurs très bien le sentir par le biais de sa télépathie, l'homme reniait ses supérieurs, qui l'avaient envoyé moisir dans ce recoin désolé, alors qu'il estimait mériter bien mieux qu'un rôle secondaire. Il avait refoulé sa frustration, caché ses doutes, mais il venaient de ressurgir pleinement désormais. Audec n'avait plus envie de mourir, et de souffrir, pour un empire qui ne daignait même pas récompenser correctement son engagement...alors...alors qu'ils aillent tous au diable. Cette créature était peut-être une Formienne, mais ça n'avait plus beaucoup d'importance à ses yeux, il voyait juste qu'elle était bonne, et qu'elle avait terriblement envie de lui. De par sa nature, Audec savait qu'il allait contribuer à ce que cette magnifique salope "ponde" des rejetons, mais là où avant le fait de savoir sa semence utilisée pour donner naissance à des abominations l'aurait révulsé...là c'était tout le contraire, il semblait même très pressé de pouvoir foutre en cloque...sa reine.

Par sa soumission, la récompense fut presque immédiate, car Audec sentit alors les liens qui le retenaient se retirer. Il ne s'agissait pas seulement des tentacules qui le maintenaient prisonnier sur le sol, mais également du sort que la Cérébrate lui avait lancé, l'empêchant de jouir. A peine une poignée de secondes plus tard, l'homme posa ses mains sur les hanches de cette pute, et les crispa dessus alors qu'enfin, il se relâcha en elle. Il en grogna, poussant de lourds soupirs qui étaient semblables à ceux d'un taureau en rut, alors que son sexe tressautait dans l'intimité de la Cérébrate, crachant d'épais chapelets de foutre qui vinrent tapisser ses parois intimes, et la féconder.

RAAAAAAAAAAH !!!!!

Mais Audec était loin d'en avoir fini avec elle. Il avait passé des mois sans avoir de chatte correcte à baiser, et il avait également une récente et lourde frustration à l'égard du genre féminin à évacuer, sans compter que les images très érotiques qu'Evelynn avait disséminées dans son esprit avaient été pour le moins...efficaces.
Il se redressa alors, faisant ainsi saillir son torse merveilleusement musclé et en sueur, alors qu'il posa ses mains sur les fesses de sa reine pour les pincer fermement, il alla l'embrasser. Ce n'était toutefois pas un baiser doux, ou amoureux, oh que non, il montrait surtout qu'Audec allait la fourrer comme une chienne en chaleur. Il ne dura toutefois que quelques secondes, car l'homme avait surtout un impérieuse envie de baiser cette pute. Il délaissa alors son cul pour poser ses mains sur les épaules de la femme, et la jeter à terre, afin que lui même puisse se redresser. Sa queue, couverte de la cyprine aphrodisiaque d'Evelynn, était un morceau de chair tendue très impressionnant pour un être ayant du sang humain dans les veines, mais présentement...c'était surtout son côté démoniaque qui faisait surface.

Oh ouais je vais te baiser, et te faire couiner...à quatre pattes...

Mais en réalité Audec ne laissa même pas l'occasion à Evelynn de s'exécuter par elle même, car il s'accroupit près d'elle, et avec ses puissantes mains la saisit par les hanches pour la faire se tourner, avant de la redresser au niveau du bassin pour qu'elle lui présente son cul. Audec l'avait donc face à lui, en position de chienne en chaleur s'offrant à son mâle, et tout en s'approchant, Audec mettait volontiers de puissantes claques sur ce cul indécent qui le narguait.

Ouais...ouais...

Il n'était plus question pour lui de tuer Evelynn, mais bel et bien de faire ce qu'elle désirait, la prendre, la féconder, la baiser. Il s'approcha donc, guidant son sexe à l'aide d'une de ses mains jusqu'aux lèvres intimes de la créature, et s'enfonça d'un coup sec en elle, jusqu'à la garde.

AAAAAAH PUTAIN !!!! GRMMMPFFF...RAAAAAAAH !!!!

Audec laissait là ressortir toute sa frustration, sa rage, et son envie terrible de sexe, alors que sa queue se retrouva de nouveau dans cette chatte qui semblait n'attendre que lui tant c'était bon. Rapidement, il la bourra ainsi, les bruits de leurs chairs claquant l'une contre l'autre, alors qu'il pinçait son cul d'une main, et lui tira les cheveux de l'autre pour l'amener à bien se cambrer.

À ce stade de frustration extrême, l’orgasme devait autant être une délivrance qu’une torture. Evelynn ne pouvait qu’admirer la ténacité de cet Ashnardien, si typique des gens de son peuple. Evelynn était même sûre que l’homme n’avait pas pu profiter pleinement de cet orgasme, tant elle l’avait torturé. La frustration s’était évacuée, et il devrait sans doute ressentir le bonheur... Si ce n’est que sa frustration était plus profonde que leur rencontre. La Cérébrate avait agi comme catalyseur d’une frustration profonde, lointaine, celle d’une carrière militaire brisée, déchue, celle de ne pas recevoir les honneurs dus à son rang. La frustration sexuelle était la couche ultime qui avait écrasé Audec, le faisant renoncer à tous ses vœux. Evelynn n’était pas assez naïve pour croire que cela suffirait, et elle avait donc prévu de rapidement s’assurer de la fidélité d’Audec. Evelynn suivait en cela les instructions de sa Maîtresse. Contrairement à l’approche classique formienne, la Reine des Lames ne sollicitait pas la mise à mort instantanée des mâles, mais leur transformation, afin d’en faire des incubateurs. Evelynn supposait que cette évolution était liée à l’apparition récente de la Maîtresse des Lames, une ancienne Ghost que la Reine, après des mois et des mois, avait réussi à transformer en Annexienne. Ensemble, elles formaient un duo effrayant, un tandem capable de renverser les autres Annexiens de la Fourmilière, et d’imposer de nouveaux modes de fonctionnement... Comme l’illustrait le cas d’Audec.

Evelynn le sentit donc jouir en elle avec grand plaisir. Elle aurait alors pu l’attacher à nouveau, mais elle devait bien admettre que voir cet homme sauvage, grossier, violent, n’était pas sans provoquer en elle une profonde et libidineuse excitation. Il lui palpait le cul sans ménagement, tel le mâle préhistorique et violent qu’il était, et la repoussa ensuite. Même après son orgasme, il bandait toujours comme un taureau, ce qui n’échappa nullement à la jeune femme, l’amenant à se mordiller sensuellement les lèvres devant ce spectacle plein de charmes.

« Charmant... »

La Formienne ne put en dire plus, car Audec se précipita vers elle, et la retourna alors. Elle ne le repoussa pas, et se retrouva en quelques secondes à quatre pattes. Elle gémit quand il la gifla, ses solides mains meurtrissant avec délice sa chair tendre et moelleuse, son beau cul à la peau grisâtre s’offrant à l’homme. Elle le laissait encore agir, car elle avait après tout semé le vent. Elle avait tout fait pour rendre son amant dans cet état, et elle n’allait donc pas se plaindre du résultat accompli.

« Allez, hmmm, qu’est-ce que tu attends ? Défonce-moi ! »

Le cul, la chatte, il pouvait TOUT prendre, Evelynn se sentait d’humeur généreuse ce soir ! Et, de fait, l’homme enfonça sa monstrueuse virilité dans ses lèvres intimes trempées, arrachant à Evelynn un cri. Elle se dandina sur place, et crispa ses mains sur le sol spongieux, sentant l’homme remuer en elle, la prenant pleinement. Il y allait fort, et rajouta rapidement à ce coït une onde de douleur, que ce soit en pinçant ses fesses ou en  allant jusqu’à empoigner ses cheveux. Elle gémit en sentant son corps se redresser, et, le long des jambes d’Audec, des tentacules violets émergèrent du sol, remuant autour de sa peau. Ils ne cherchèrent pas à l’immobiliser, mais se frottèrent sur lui.

« Haaaa... Haaaa, bordel !! »

Pendant ce temps, autour du duo, les anciens soldats obéissant à Audec et qui n’avaient pas été mis en pièces étaient enfermés dans des cocons liquides. Elle avait annoncé à Audec qu’elle ne ferait pas de survivants, mais... Elle avait peut-être exagéré ses plans. En réalité, le long des bâtiments, des cocons multiples se formaient. Les prisonniers étaient en train de se transformer, d’évoluer sous la forme de zombies dociles et obéissants, tentaculaires.

« Ouiiii, haaaa, encore, encore... !! »

Qu’il jouisse en elle, encore et encore ! De fait, son corps continuait à évoluer, car sa queue avait considérablement grossi, jusqu’à former à la base de son sexe un nœud de chair. Impossible pour lui de se retirer des lèvres intimes de sa Maîtresse sans jouir, ce qui était une manière pour Evelynn de le soumettre pleinement à sa volonté et à ses désirs.

Très clairement, elle allait se régaler avec ce partenaire violent et endurant !