La voir se mordiller la lèvre inférieure était un véritable régal pour Mélinda, dont une lueur de désir brûlait dans les yeux. Elle l’avait tendrement embrassé, savourant le contact de la bouche de la Terranide. L’Usagi venait ensuite de se débattre à nouveau. Cependant, tout son corps la trahissait, et Mélinda souriait, son visage proche du sien. Elle avait beau tenté de se débattre, les liens étaient trop serrés, la retenant sur place. La main de Mélinda caressait délicatement son visage, glissant sur sa joue, et elle frotta ensuite son nez, avant de déposer un bécot dessus. Comme elle adorait ça... Ce sentiment de toute-puissance sur une belle créature. Hîra, cette fière femme, était à sa merci, et le plaisir que Mélinda en ressentait n’en était que plus fort encore, car elle se débattait, ne lâchait rien, mais sans aucun espoir de réussir à se défaire de cette prise.
« Ma belle petite Terranide... Tu as beau essayé de te débattre, toi et moi, nous savons ce que tu ressens. »
Mélinda se pencha vers elle, et l’embrassa à nouveau, poursuivant ses lèvres, jusqu’à pouvoir l’embrasser encore. Elle n’était pas encore suffisamment enhardie pour aller jusqu’à glisser sa langue dans sa bouche. Hîra était tout à fait capable de la mordre, et, vu sa hargne, même de la couper. C’est que cette femme était une vraie diablesse ! Mélinda se contenta donc de plaquer ses lèvres contre les siennes, tout en caressant sa joue, déplaçant lentement sa main pour presser l’un de ses seins. Les tétons étaient tendus sous l’effet du plaisir, et elle s’écrasait contre le corps de la femme. Mélinda était légèrement couchée sur le flanc de l’Usagi, afin de ne pas gêner Bran, dont la langue continuait à s’enfoncer dans le corps de la femme. Toute sa résistance était vaine, car rien n’arrêterait Mélinda. Hîra était têtue, mais sa Maîtresse l’était tout autant.
Le baiser dura bien une bonne minute, l’autre main de Mélinda allant progressivement empoigner les cheveux de l’Usagi, la serrant à hauteur de la nuque. On pouvait entendre Mélinda gémir et soupirer, sa main pinçant son sein, le pressant. Le temps semblait comme suspendu à ses magnifiques lèvres, et, quand elle rompait son baiser, c’était pour mieux le reprendre. Elle faisait alors sortir sa langue, léchant les lèvres d’Hîra, avant de l’embrasser à nouveau, son visage restant toujours proche du sien. Et sa main, imperturbable, continua à caresser son sein, à le flatter, à en caresser la surface, à glisser dessus, à titiller le téton. Tout le talent de Mélinda était en train de parler dans un baiser qui allait en s’étirant, le bout de ses ongles glissant sur la nuque de la femme, qui semblait interminable. C’était presque comme si Mélinda cherchait à aspirer toute l’agressivité de cette femme, en l’empêchant de parler, et en se contentant juste de l’embrasser. Conservant les yeux clos, elle remuait ses lèvres, tirant sur la lèvre inférieure de la femme, la mordillant, ses dents glissant dessus. Elle agissait doucement, mais avec une certaine fermeté, et continuait à user du reste de son corps, notamment de son nez. Son appendice nasal, en effet, glissait le long du nez de la femme, remuant sur elle, glissant tendrement, s’enfonçant contre sa peau sombre.
Sa langue, joueuse, ne se glissait pas dans la bouche d’Hîra, caressant ses lèvres, les léchant, et, si elle pouvait faire mine de s’enfoncer, par exemple quand les lèvres d’Hîra commençaient à s’écarter, Mélinda la ramenait rapidement. Elle avait plusieurs siècles d’expériences buccales à distiller, et elle jouait donc avec l’Usagi, jusqu’à finir par se redresser, lentement, avec un sourire ravageur sur les lèvres. Elle posa alors un doigt sur la bouche d’Hîra.
« Je crois qu’il est temps que j’aille m’occuper de ton autre bouche, Hîra... Bran... »
En tendant cet appel, son grand-frère se releva, délaissant l’intimité dégoulinante d’Hîra. Mélinda attrapa les cheveux de l’homme, et l’incita à aller l’embrasser. Ses lèvres étaient humidifiées par la cyprine d’Hîra, et il s’étala sur elle, l’enlaçant en l’embrassant, les seins d’Hîra s’enfonçant contre son torse. Bran se maîtriserait moins que Mélinda, et sa verge, tendue, frottait contre le corps de la femme, alors qu’il s’écrasait contre elle, serrant son frêle corps contre ses muscles tout en l’embrassant.
Mélinda, quant à elle, fit comme elle l’a dit. Elle se rapprocha de l’intimité proprement épilée de la femme, mais elle ne fourra pas sa langue...
Au lieu de ça, elle glissa ses doigts, et titilla son clitoris. Elle ne lui prendrait pas encore son hymen... Pas tout de suite.
Pour l’heure, elle allait prolonger le plaisir.