La baronne était une femme hautaine et insolente qui se sentait des fois oppressée par le respect des convenances de la noblesse elfique, la blonde enviait certains de ses amies. Des guerrières elfes qui elles osaient faire la fêtes dans des tavernes et s’amuser avec des mâles d’autres races. La vue du beau minotaure se fatiguant à tirer son pousse pousse lui convenait assez, voir un beau monstre musclé réduit à l’état d’esclave domestique convenait tout à fait à cette elfe assez raciste.
Ce buffle semblait assez soumit et la belle n’hésitait pas à en abuser un peu en lui demandait parfois de lui cirer les bottes pour voir jusqu’où il s’abaisserait pour lui plaire. La blonde elfe avait d’ailleurs fait exprès de choisir une tenue aguicheuse au décolleté plongeant pour voir Krolan baver sur ses jolis seins. En fait elle avait même déjà songé à ce qu’un buffle pareil pouvait faire à une femme dans la chambre à coucher mais chaque fois Valéria chassait ces idées parce que la peur du scandale et le respect de la morale elfique avaient été profondément ancrés en elle par ses parents qui lui avaient toujours dit que les esclaves étaient des êtres sales devant être méprisé.
« Hum ces fleurs m’ont l’air bien entretenues mon cher Krolinou, j’aimerais bien que vous en plantiez d’autres devant l’aile ouest du château. Il va aussi falloir réorganiser les statues des elfes célèbres qui sont là bas, le roi Elfendiel V n’est plus à la mode de nos jours, mettez donc le guerrier Balariel à la place, je vous prie ! »
Ordonner au minotaure d’aller déplacer des statues était un des plaisirs pervers de la belle aristocrate, elle le regardait transpirer sous l’effort de pousser ces figures de pierre pour les changer de place. C’était amusant de le voir ainsi se plier en quatre pour elle et la noble dame ne réalisait pas combien elle le provoquait avec ses grands airs. Le buffle ne le savait peut être pas mais la baronne avait déjà entendu une servante du château se vanter de s’être roulé dans le foin avec lui et elle en avait été un peu jalouse.
S’installant sur un banc de pierre, la baronne regarda le minotaure trimer pour déplacer les statues puis aussi certaines plantes, parce que bien sur il fallait que le tout soit harmonieux pour convenir à Valéria qui elle sirotait un jus de fruit, bien protégée du soleil par son ombrelle. Lorsqu’au bout de deux heures, le travail fut terminé. La prétentieuse baronne daigna enfin faire un compliment à son serviteur en déclarant qu’il était un bon jardinier et qu’il avait mériter le droit de lui préparer un pick nick à l’ombre des arbres.
Allant tranquillement s’installer dans l’herbe, la belle baronne observa le buffle lui préparer à manger comme si c’était un privilège qu’elle lui faisait, sans trop se douter que c’était plutôt elle que le monstre domestiqué rêvait de croquer. Il n’était d’ailleurs pas très convenable qu’elle partage son repas avec un domestique alors la belle déjeuna devant le buffle sans trop remarquer que ce dernier la reluquait de plus en plus souvent.
Comme beaucoup de riches elfes, Valéria était un peu trop dans ses certitudes, persuadée qu’il n’oserait jamais lui faire des avances de peur de se faire punir. C’était tout simplement inconcevable que cet animal grossier puisse imaginer qu’elle le laisserait lui faire la cour pour la petite peste raciste qu’elle était. Toute occupée à se goinfrer de lambas, la belle ne remarqua pas tout de suite quand le jardinier se rapprochait d'elle pour lui faire des compliments lourd de sens. Si elle se savait très désirable pour les autres elfes, la demoiselle ne pensait pas qu'un gros buffle pourrait lui aussi en pincer pour elle.