Décidément, Mai ne ratait pas une occasion de reprendre les mots de Risa pour les tourner à sa sauce. Quand la gérante du dortoir lui avait parlé du sort qu'elle lui aurait réservé si elle n'avait pas été du beau sexe, elle remua son corps pour faire balancer ses seins en parlant de ses ''arguments'' de fille. En seule réponse, la transformiste la fessa un peu plus fort, pour lui apprendre la politesse, et c'est là qu'elle entendit un gémissement de douleur au milieu des bruits de plaisir. Immédiatement, elle s'arrêta de fesser la surveillante. Ce gémissement douloureux était la preuve irréfutable que son sort n'avait pas marché, sinon la jeune fille ne ressentirait plus aucune douleur. Contrariée, elle rumina dans son coin jusqu'à ce que Tessia se décide à venir l'aider. La succube s'appuya dans le dos de la jeune fille et l'incita à oublier ses erreurs de magie pour se concentrer sur sa soumise en manque d'attention. Elle avait raison : même sans magie, Risa pouvait quand même faire l'amour à Mai. Et avec la poitrine de sa senseï qui s'écrasait dans son dos, ses mains caressant ses hanches et son souffle chaud dans son oreille, elle n'eut plus de doute. Mais avant de retourner vers la surveillante, elle prit quand même le temps d'embrasser la succube primordiale, faisant jouer sa langue avec la sienne.
« Ah senseï... Je vous ferais bien l'amour en premier si je n'avais pas peur que vous m'attachiez et me fessiez jusqu'à ce que j'ai le derrière en sang... »
Avec une succube, on est jamais sûr de rien.
Risa alla lentement retrouver Mai et s'allongea sur son dos, écrasant sa poitrine contre son dos et fit glisser ses mains sur ses flancs avant d'empoigner ces seins qui la narguaient en se balançant.
« Alors comme ça, tu veux que je m'occupe de toi ? Très bien ma belle, je vais m'occuper de toi... et de tes arguments de fille. »
La transformiste, qui avait à présent un peu de contrôle sur ses parties de succube, alla frotter le bout de sa queue pointue contre la culotte de la surveillante, au niveau de son entrejambe. La jeune fille se mit à couiner, et ce n'était que le début. Les mains de la gérante de dortoir glissèrent sous son haut et se posèrent à nouveau sur ses seins, par-dessus son soutien-gorge, et se mirent à les masser. Cette fois ci, pas de douleur au milieu du plaisir. Juste du plaisir. De temps en temps, Risa embrassait et mordillait le cou de Mai pour l'exciter encore plus et en faire une boule de désir entre ses doigts.
Après un moment, Risa se retira du dos de Mai et la fit se mettre en position assise sur le lit.
« Maintenant, je veux voir à quel point tu es belle sans tes vêtements. Tu vas tous les retirer, excepté ta culotte. Je lui réserve un sort spécial. Allez... déshabille toi devant moi, belle créature. »
Au fond d'elle, la gérante de dortoir sentait la chaleur s'emparer de son corps. Elle avait peut-être échoué avec la magie rose, mais elle allait réussir à faire l'amour avec la surveillante. Un mal pour un bien. Un très grand bien.