On ne portait pas une telle tenue sans avoir développé un certain attrait pour le fétichisme. Jadis, ce truc aurait été pour Carol à classer dans la catégorie des « pervers irrécupérables », au même titre que la fellation, la sodomie, la zoophilie, la pédophilie... Bref, tous les mots en « -ilie », ou presque. Depuis qu’elle était à Seikusu, et qu’elle se promenait dans un costume moulant, cet avis de républicaine pure souche avait progressivement décru, et Carol était maintenant ouverte à bien des pratiques qu’elle aurait jugé impensables jadis, comme la sodomie... Ou le fétichisme. Elle vit Jonathan se rapprocher lentement, pétrissant son costume avec ses doigts, avant d’y approcher ses lèvres. Elle se doutait bien que l’homme aurait préféré sentir directement la peau de la femme, plutôt que son costume, et Miss Marvel trouvait qu’il y avait là quelque chose de supplémentaire, de délicieusement excitant aussi. Le sexe, c’était tout un art, toute une science qu’il fallait maîtriser à la perfection. Ce n’était pas que de l’instinct pur, il y avait aussi toute une maîtrise derrière, tout un jeu de désir et de frustration. Le sexe se baladait entre des émotions totalement contradictoires : souffrance, plaisir, frustration, désir... Il fallait jongler avec tout ça pour que le rendu final soit inoubliable. Carol sentit l’une des mains caresser son sein gauche, le durcissant. Elle gémit à nouveau, remuant lentement sur le lit, sentant encore la virilité de l’homme taper contre ses cuisses. Son mât était en train de fièrement se dresser, et ça, ça la tentait de plus en plus !
De plus, les baisers sur ses seins n’aidaient guère Carol à rester pudique. Elle soupirait lentement, poussant quelques discrets gémissements en caressant les cheveux de l’homme, la tête basculée en arrière. Le plafond n’étant pas très beau à voir, elle conservait les yeux clos, savourant cette agréable sensation, savourant ces promesses d’un plaisir bien plus immense après. L’homme continuait à s’appliquer, avec un indéniable talent, et une expertise très appréciable, et elle continua à le laisser faire pendant un certain temps, encore, avant d’inverser à nouveau les rôles.
Ses seins étaient alors bien tendus, et, sous l’effet de la langue de l’homme, on pouvait voir l’un d’eux se mouler dans sa tenue, à l’emplacement de l’éclair orange qui serpentait le long de sa tenue. Jonathan suçait plutôt bien, et Carol le repoussa alors. Elle décala pour ça ses mains, les faisant glisser le long de ses cheveux pour les reposer sur ses épaules, pressa dessus, et le poussa. Il se retrouva à nouveau couché sur le dos, l’extrémité de ses jambes filant hors du lit, et Carol bondit à nouveau sur lui, s’asseyant à califourchon, sourire coquin sur les lèvres, la virilité de l’homme allant caresser ses cuisses. Elle apprécia cette bosse, et, comme pour éviter d’inutiles questions, Carol posa un doigt sur les lèvres de l’homme, lui intimant le silence.
« Je crois qu’il y a une partie de ton anatomie qui a besoin d’être soulagée, Johnny... »
Et une belle pièce, en réalité. En souriant, Carol, qui s’était légèrement penchée, se redressa lentement, puis se laissa glisser hors du lit, ses jambes foulant le sol, les jambes de la Torche à gauche et à droite de la sienne. Elle lui sourit, et vint caresser sa verge, à travers le jean, pressant le pantalon, savourant le contact de ce sexe, la vigueur qui s’en dégageait, puis, lentement, elle déboutonna le jean, et tira un peu dessus, jusqu’à faire sortir ce sexe de son antre. Elle posa ensuite ses doigts gantés dessus, caressant la hauteur de cette verge. Carol agissait avec un certain talent, et sans aucune pudeur notable. On était entre adultes, après tout.
Elle masturba ce sexe pendant quelques secondes, afin de le sentir grossir davantage, laissant l’opportunité à l’homme, s’il le souhaitait, de se redresser. Carol le sentait glisser contre sa paume, et entreprit ensuite de se rapprocher, venant le lécher, sa langue glissant dessus. Elle joua avec, déposant quelques baisers le long de sa surface, de la base du sexe jusqu’à son extrémité, titillant également un peu les testicules de l’homme, sa langue glissant sans hésitation sur les poils pubiens. Frustration, encore. C’était ainsi que le monde tournait.
« Hum-hum... Tu as une belle queue... »
Elle en profitait pour le complimenter, exagérant très légèrement ses gémissements, car elle savait que les hommes aimaient bien ça. Elle observa ensuite la virilité de l’homme, retirant ses doigts. Son serpent pointait vers le haut, assoiffé, impatient de sentir à nouveau le traitement de la super-héroïne, et elle ne tarda pas à y retourner, l’enfournant cette fois-ci dans sa bouche, pour une fellation du tonnerre.