Nuit folle, nos corps dansaient comme jamais sans doute ils ne danseront. En ce soir, j'avais transformé une humaine polymorphe en vampire qui avait gardé ses pouvoirs de polymorphe. Autrefois classique, maintenant, la belle pouvait être classée comme " rare". Pour ma part, je la voyais comme une femme spéciale... MA femme. Autant avant je me disais coureur de jupon, autant maintenant, je me sent comme dépendant à elle. Sentimentalement parlant bien entendu. Niveau physiologique, c'est plus elle qui risque d'être dépendant au sens propre. En effet, quand deux vampires s'aiment, il arrive que parfois, celui qui a été mordu devienne accroc au sang de l'autre, au point d'en avoir des vertiges ou des malaises. Je ne voulais pas que Arashi subisse cela, qu'à force de goûter à mon sang, elle ne devienne accroc. Elle est quelqu'un de libre, demain elle pourra aller où elle veux sans risquer d'être soumise à ma personne. La seule condition à tout ça, c'est qu'elle n'oublie pas notre lien. Qu'elle me considère comme son amant. Le seul qu'elle pourrait additionner à de l'amour.
Peur de la perdre ? Non... Enfin si, un peu, voir beaucoup. J'imaginais bien des soucis, je savais ce qu'elle risquait en étant devenue une vampire. Les hunters courrent les rues ces temps-ci. Cependant, je m'en faisais moins en connaissant son don de polymorphie. Les hunters combattent essentiellement des vampires, mais aucun d'eux n'a de don de polymorphie... Ils auront donc du mal à l'attraper s'ils se mettent à vouloir lui courir après. Cette baisse de tension une fois faite, j'en revenais à l'instant présent. Alors que je m'étais mis en levrette pour que la belle en ressente de toutes les couleur, je caressais avidement sa peau. La belle était ma femme, ma propriété, ma mienne et moi, j'étais sien, son objet, son amant, ce qu'elle voulait... S'en rendait-elle compte ? L'union qui nous unissait n'était pas QUE sanguinaire, loin de là même. Il y avait le coeur, même si parler de coeur pour un vampire est étrange. La preuve qu'un vampire a un coeur ? Sans doute...
Ecoutant ses râles de plaisir, ses gémissements et plaintes jouissives, je l'admirais se coucher à moitié vers l'avant, laissant son cul bien haut. La pénétrant vigoureusement, je continuais mes coups de bassins approchant de la jouissance. Me plaquant bien contre elle, je caressais sa joue, amenant deux doigts proche de ses lèvres désirant qu'elle léche ceux-ci, qu'elle les suces avec gourmandises. Mais avant qu'elle puisse ne faire quoi que ce soit, je ramenais ces doigts vers son intimité ceuillant ainsi un peu de sa mouille. Une fois ceci fait, je ramenais mes doigts proche de sa bouche, la laissant faire ce qu'elle voulait. Mordiller ces doigts seraient un acte tout à fait normal, tel un bébé suçant son biberon. Rouge comme une tomate, je me sentais sur le point de jouir, alors c'est d'un geste que je me mis bien par dessus elle collant nos corps.Ainsi positionné, nos corps s'emboitaient à merveille. La pénétration était optimale. Je lui murmurais alors à l'oreille.
" ... J'arrive... Jouissons mon amour..."
Attendant qu'elle soit prête, ce n'est qu'une fois prêt à jouir tout les deux que j'explosais en elle. Telle une bombe, je relâchais d'un seul coup ma semence dans son corps. Une main avait aggripé un sein pour le malaxer fermement tandis que je gémissais fortement proche de son oreille. L'instant était magique à mes yeux.
Alors que nos râles se mourraient tendrement, pour ma part, je regardais la belle avant de me défaire d'elle. En effet, les spasmes qu'on avaient dû à la jouissance commençaient à se stopper. Sourire aux lèvres, j'embrassais son dos avant de me mettre à côté d'elle. Souriant, je l'observais dans les yeux. Si douce, si soumise et dominatrice à ses heures. L'admirant à moitié couchée sur le lit, je passais une main furtive dans ses cheveux. D'un coup, je me mis en dessous d'elle, prenant soin de la soulever pour la mettre sur moi. Ainsi calé, comme un gentil enfant, je lui embrassais la joue pour alors lécher ses lèvres. Le silence est d'or, pourtant, j'ai envie de le briser. Parler avant de éventuellement dormir, ou du moins... se reposer un peu. Ma main sur sa joue pour capter son regard, je lui murmure.
" S'était magnifique Arashi... "
La remerciant, je vins mordre ma lèvre à sang pour alors l'embrasser, qu'elle puisse goûter au nectar divin. Ainsi fait, je revenais à la contemplation de ses yeux. Admirant son corps mou comme le mien, sa sueur collant à ma peau et inversement, je rougissais quelque peu. Cependant, un petite peur subsistait. Je voulais mettre tout ça au clair.
" .... Arashi... Que compte tu faire désormais ? .. Je veux dire... Demain ou les autres jours. Comptes tu rester ? Ou bien... Tu veux partir afin d'être libre comme l'air ? "
Certes on était amant, certes, elle était ma femme en quelque sorte, mais cela ne voulait pas dire l'enchaîner à ma personne h24. Au contraire, je voulais la voir libre, heureuse. Qu'allait-elle me répondre ? Je pouvais lire son esprit, mais je n'en avais pas l'envie. Attendre était mille fois mieux. Ainsi allait sans doute commencer la partie la plus intéressante... Mais pas dans le calme le plus complet. En effet, ainsi dressé sur moi, je sentais mon excitation remonter à la va vite. C'est donc en douceur que je me permis de repénétrer la belle prodiguant de très léger vas et viens, comme pour faire une après-baise. Une seconde parte de jambe en l'air plus douce, mais tout aussi jouissive.