Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Prélude / Lapi-mielle [Vanéalidée !]
« Dernier message par Mielle le mercredi 26 novembre 2025, 15:14:34 »
Identité : Mielle
Âge : 25 ans
Sexe : Femme
Race : Femme lapin
Sexualité : Pansexuelle

Physique :
Mielle possède une beauté délicate, presque irréelle, héritée de son ascendance hybride. Sa silhouette élancée et grande lui confère une allure naturellement gracieuse, comme si chacun de ses mouvements était chorégraphié. Sa peau, d’une pâleur de porcelaine, reflète la lumière avec douceur, donnant l’impression qu’elle ne se tache jamais, même après une longue journée. Elle prend particulièrement soin d’elle, et cela se voit dans chaque détail : sa peau est douce, impeccable, délicatement parfumée ; ses ongles toujours entretenus ; ses vêtements choisis avec un goût précis et une passion évidente pour la mode.

Ses cheveux, d’un blanc neige, tombent en mèches soyeuses qu’elle aime coiffer de façon élégante, tantôt lisses, tantôt légèrement ondulés. Sur sa tête, deux longues oreilles de lapin blanches, souples et expressives, rappellent son origine non humaine. Lorsqu’elle se déplace, elles oscillent légèrement, traduisant souvent ses émotions aussi clairement qu’un visage. À l’arrière, une petite queue de lapin blanche complète le tableau, discrète mais impossible à ignorer pour ceux qui la connaissent vraiment.

Son visage est d’une finesse délicate : de longs cils encadrent ses yeux d’un bleu vibrant, profonds et lumineux, presque hypnotiques. Ses lèvres, pulpeuses et roses, contrastent avec son teint pâle et ajoutent une touche de chaleur à son apparence éthérée. Elle sait qu’elle est belle et n’hésite pas à mettre en avant ses atouts, jouant habilement avec accessoires, bijoux et vêtements qui valorisent ses formes et son élégance naturelle. Mielle se fond dans n’importe quel univers mondain ou étudiant grâce à ce mélange harmonieux de sophistication et de douceur, même si, sous ses traits raffinés, la sauvagerie de Terra ne demande qu’à refaire surface.

Caractère :
Mielle est une jeune femme sûre d’elle, parfois même un peu trop. Elle sait ce qu’elle veut, elle sait ce qu’elle vaut, et elle n’a absolument aucun problème à le faire savoir. Son caractère fort fait partie intégrante de son charme autant que de ses défauts. Lorsqu’elle n’apprécie pas quelqu’un, elle peut se montrer garce, tranchante, voire presque cassante. Elle n’a pas la langue dans sa poche et elle ne cherche pas à arrondir les angles si la personne en face ne lui inspire aucune sympathie. Pourtant, avec ceux qu’elle aime ou respecte, elle sait se montrer étonnamment chaleureuse et loyale.

Comme beaucoup de jeunes de son âge, elle profite de la vie dès qu’elle en a l’occasion. Elle aime s’amuser, flirter, sortir, découvrir, expérimenter. Elle vit ses émotions intensément, sans filtre. Sa plus grande faiblesse reste sans doute sa fierté mal placée : elle déteste qu’on la contredise, même lorsqu’elle sait pertinemment qu’elle a tort. Têtue comme une mule, elle préfère souvent se lancer dans une démonstration bancale plutôt que d’admettre son erreur. Son côté hautain surgit dans ces moments-là, accompagné d’un regard froid ou d’un froncement de nez désapprobateur.

Cependant, malgré son caractère tranchant, Mielle reste très sociable. Elle aime être entourée, rencontrer de nouvelles personnes, se faire de nouveaux amis, ou rivaux, au gré de ses aventures. Elle dit ce qu’elle pense, sans détour, et cette honnêteté brutale lui vaut autant de respect que d’antipathie. Sa personnalité est un mélange explosif de franchise, d’assurance et de fougue, mais aussi d’une sensibilité qu’elle cache derrière son aplomb. Ceux qui apprennent à la connaître au-delà de son masque fier découvrent une jeune femme sincère, vivante, pleine d’ambition et de feu.

Histoire :
Mielle n’a pas toujours vécu sur Terre. Elle vient de Terra, c’est au cœur de terres hostiles qu’un aventurier humain la découvrit, encore jeune, seule et vulnérable. Il ne sut jamais comment elle avait survécu jusque-là, ni d’où elle venait exactement, mais quelque chose chez elle attira immédiatement sa compassion, ou peut-être simplement sa curiosité. Il décida de la ramener avec lui, de la sortir de cet environnement dangereux. C’est ainsi que Mielle mit pour la première fois le pied sur la planète Terre.

Ne pouvant s’en occuper lui-même, l’aventurier confia Mielle à une connaissance, un homme influent disposant de ressources considérables. Cet homme avait une passion étrange pour les objets rares, les artefacts exotiques, les êtres extraordinaires. Mielle devint pour lui un véritable joyau, un trésor vivant qu’il s’efforça de traiter avec le plus grand soin. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’était pas cruel : il la respectait, lui parlait, lui offrait tout ce qu’elle désirait. Mais malgré sa bienveillance, elle restait à ses yeux un objet précieux, un élément rare de sa collection personnelle.

La vie sur Terre n’était pas simple pour une hybride aux oreilles et à la queue bien visibles. Impossible pour elle de sortir sans attirer l’attention, impossible de vivre normalement. Son protecteur chercha alors une solution. Après plusieurs mois de recherches, de contacts réactivés et d’échanges obscurs, il parvint à retrouver l’aventurier qui l’avait ramenée de Terra. Grâce à lui, il obtint un artefact ancien : une pierre possédant le pouvoir de masquer les attributs hybrides. Intégrée dans un bijou (collier, bracelet, bague selon son choix du jour) cette pierre permettait à Mielle d’apparaître comme une humaine tout à fait normale aux yeux de tous.

Ce cadeau changea sa vie. Enfin libre de sortir, de marcher parmi les gens, de découvrir le monde terrestre sans être pointée du doigt, elle commença à tracer son propre chemin. Avec l’accord et le financement de son « propriétaire », elle entreprit des études en alternance dans le domaine médical. Elle alternait ainsi plusieurs semaines de cours à l’université avec des périodes de formation pratique à l’hôpital. Cette double immersion l’ancrerait peu à peu dans la société humaine.

Elle se fit des amis, apprit à sortir le soir, à profiter de la vie comme n’importe quelle jeune femme. Elle adorait les fêtes étudiantes, les bars animés, les rencontres imprévues et les discussions jusqu’au bout de la nuit. Derrière son apparence polie, elle découvrait un nouvel univers où elle pouvait être autre chose qu’un objet de collection : une personne, une étudiante, une amie, peut-être même une future médecin.

Pourtant, une part d’elle reste liée à Terra, ce monde qu’elle n’a pas choisi de quitter. Elle se demande parfois ce qu’elle y aurait été, ce qu’elle aurait pu devenir.

Autre : Allergique aux carottes

Comment avez-vous connu le forum ? Quelqu'un d'ici

Avez-vous des doublettes ? Non
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Prélude / Re : La fille aux mille ailes - Séliane Noctelume [Vanéalidée !]
« Dernier message par Séliane Noctelume le mercredi 26 novembre 2025, 14:45:08 »
A voir... ;)
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Blabla / Re : J'épouse, j'esclavagise, je tue
« Dernier message par Séliane Noctelume le mercredi 26 novembre 2025, 14:44:22 »
J'épouse Rubis
J'esclavagise Lynn
Je tue Dei

Ryo, Chloé, Kaïto
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Le coin du chalant / Re : Le chalant de Dany et Charly
« Dernier message par Lucian Kalvenhaar le mercredi 26 novembre 2025, 10:44:34 »
Coucou , Comment va tu ?

Ne sachant pas trop comment fonctionne cette boite a MP ( ne voyant pas de message dans la partie message envoyé, j'ai un doute sur le fait si ca a bien envoyé ce que je t'ai répondu)

Au cas ou : Je suis très honoré et touché de recevoir une demande de RP ! Me questionnant bien sur la raison qui t'as poussée à me contacter kufufu

En tout cas, oui, un rp avec Dany me plairais bien et je n'ai rien contre le fait si tu souhaite y intégrer Charly au cours du rp.

Une petite idée sur le contexte que tu souhaiterai exploiter ?
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Blabla / Re : J'épouse, j'esclavagise, je tue
« Dernier message par Em le mercredi 26 novembre 2025, 01:27:01 »
Alors, dans l'ordre~

J'épouse Je suce Randal, parce que c'est clairement la grossbit du groupe
J'esclavagise Je m'assoie sur le visage de Lucian, parce qu'il a clairement la langue pour~
Je tue Je bute Killian, parce qu'il est plus fort que moi ::)

Dei, Rubis, Lynn
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Les alentours de la ville / Re : Vapeurs écarlates [Lucian Kalvenhaar]
« Dernier message par Lucie Moreau le mardi 25 novembre 2025, 19:14:58 »
Lucie, petit papillon bleu, continua son petit manège, légère comme un souffle, virevoltant entre les tables et les fauteuils. Ses ailes de satin se mouvaient doucement derrière elle, comme si elle les battait pour découvrir la salle. La rouquine n'hésitait pas à s'approcher également des demoiselles, faisant mine de cueillir des fleurs en tissu, ici et là. Sa voix, douce et taquine, se mêlait parfois à la musique. Un fredonnement discret, presque enfantin, qui renforçait encore le charme étrange de la jeune femme. À mesure qu'elle progressait, les projecteurs faisaient miroiter son bleu métallique, et chaque pas semblait tracer une étincelle dans l'air tamisé du saloon.

Uyeda se cachait dans l'ombre et observait depuis la scène, prêt à entrer en action au moment prévu. Son rôle, ce soir, n'était pas de voler la vedette à Lucie, mais d'apporter une touche de mystère et de romance à cette chorégraphie à deux, d'être le « guide » qui ramènerait le papillon vers la lumière lorsque le tableau atteindrait son apogée. Ses yeux, soulignés de noir, scrutaient le public avec l'assurance d'un acteur chevronné, mais il ne pouvait s'empêcher de sourire en voyant Lucie improviser, la demoiselle se laissant porter par les réactions de la salle.

Et puis, comme portée par un instinct inattendu, Lucie pivota doucement, ses escarpins glissant avec élégance sur le sol, et ses yeux se posèrent sur une silhouette qu'elle n'avait jamais vu auparavant et qui était « particulière ». Comme elle. Une présence différente, une longue chevelure qui ne correspondait pas du tout aux standards japonais, et puis, ces yeux...Ils se croisèrent et la Française put capter les magnifiques rubis qu'il possédait.

Doucement, la danseuse papillonne, s'approchant lentement du jeune homme qui avait capté davantage son attention, prête à franchir une frontière. Le public autour ne voyait qu'un jeu de plus parmi tant d'autres, un moment séduisant du spectacle...Mais pourtant, quelque chose semblait...différent. Cet homme-là ne la dévorait pas des yeux comme les autres, ne riait pas, ne rougissait pas. Il l'observait juste, profondément, avec ce quelque chose que Lucie ne savait pas nommer. Un frisson qu'elle n'expliqua pas lui glissa le long de la nuque.

Sur son chemin, Lucie se rapprocha d'un serveur, venant lui chuchoter à l'oreille quelques mots. Elle s'éloigna ensuite de ce collègue pour se diriger vers l'éphèbe qui lui avait tapé dans l’œil. Taquine, le papillon rondouillet glissa ses mains sur les bras, puis sur les épaules du jeune homme, un sourire franc sur les lèvres. Elle lui murmura doucement, s'inclinant ensuite légèrement devant la table, geste chorégraphié mais teinté d'une spontanéité nouvelle.

- Bonsoir, monsieur...

La musique, à cet instant, monta d'un cran, signe pour Lucie que la seconde partie du numéro allait commencer. La Française redressa son buste, restant plantée là une seconde de plus, tenue par cet étrange échange. Puis, le spot lumineux se défit du papillon pour se plonger sur la scène, sur Uyeda plus particulièrement, avec un filet à insectes dans les mains. Avec sa main libre, il la passa au dessus de ses yeux, à la recherche du fameux morpho bleu. C'est alors que Lucie se cacha derrière ce bel homme à la longue chevelure de feu, lui faisant un petit signe de « chut » avec son index. Au loin, l'acteur descendit de scène, s'avança vers différents clients et clientes. Il abattit gentiment son filet sur eux, les questionnant sur où était son joli papillon, avant de les relâcher. La rondouillette, quant à elle, s'esquiva lentement, en faisant de plus petits pas avec ses talons qui claquaient sur le sol avec douceur. Elle s'éloigna de cet éphèbe, presque à contrecœur, bifurquant entre les tables en essayant d'atteindre la scène, jusqu'à ce qu'une cliente ne donne la position de la fugitive !

- Ici ! Ici !

Ah, la traître ! C'est alors que la Française se mit à slalomer entre les tables pour éviter le filet d'Uyeda. Il y avait là un léger comique dans la scène, le papillon courant entre les tables pour fuir le dieu et son filet, jusqu'à remonter sur scène, comme prise au piège. Lucie joua la comédie, ayant faussement peur face à cette beauté divine. Doucement, il attrapa la main délicate de la joufflue, faisant mine d'être envoûté, ne souhaitant pas que ce magnifique lépidoptère prenne la fuite. Lucie interpréta la mignonnerie, faisant mine de rougir et d'être timide, toujours sa main dans celle d'Uyeda. Puis doucement, elle vint plaquer ses doigts dodus sur les joues de l'acteur, jouant avec avant de les descendre sur ses épaules et de faire tomber gracieusement le kimono jusqu'à la taille, laissant au public le bon plaisir de découvrir le torse fin et légèrement musclé du dieu.

Des « Ooooh » s'entendirent dans la salle, mais le spectacle était loin d'être terminé ! La Française papillonna autour de l'être céleste à moitié dénudé, lui, la figure mythique de la pièce, jouant avec elle tout en feignant de la guider, la retenir, ou la laisser s'envoler de nouveau. Le public, captivé, applaudissait la chimie inattendue entre la grâce maladroite du papillon et la présence élégante de la divinité.

À son tour, Lucie se défit de ce qui faisait d'elle une merveille de la nature. Petit à petit, la rondouillette déliait les lanières de sa tenue pour se défaire de ses ailes au niveau des hanches, tout en faisant face à son compagnon de spectacle. Uyeda paniqua faussement, la jeune femme secouant la tête avec le sourire sur les lèvres joyeuses mais timides. Le reste de sa jupette suivit le mouvement, ne laissant la demoiselle qu'avec une petite culotte aux reflets bleutés, mettant en avant les courbes de son fessier. Ce fut ensuite le tour des petites ailes sur le haut du corset, que la Française retira avec délicatesse pour en cacher ses seins. Rougissante, elle montra son dos à son nouveau dieu, qui dénoua le corset. Il le fit tomber au sol et cela dévoila la peau de nacre du ventre de Lucie, rougie des anciens liens qui la maintenait...

Les deux petites ailes cachèrent désormais la poitrine de la joufflue. C'est avec un sourire taquin qu'Uyeda se pencha dans son cou pour lui susurrer quelques mots, suivant le script. Il fit semblant de l'embrasser, tira sur son yukata à moitié tombé pour la cacher, et avec un jeu de lumières dorées, ils disparurent de la scène. Un tonnerre d'applaudissements retentit dans la salle, la plupart des client ravis d'avoir pu rire et se rincer l’œil, hommes comme femmes.

Le Eastwood's Saloon retrouva son calme, si l'on pouvait dire ainsi. Après une bonne quinzaine de minutes, Uyeda sortit des loges, se faisant assaillir par les demoiselles célibataires qui cherchaient à s'arracher son numéro de portable, puis fut le tour de Lucie, qui arbora une toute nouvelle tenue. Sur son passage jusqu'au comptoir, la rondouillette se fit complimenter ici et là de sa prestation, le feu lui prenant un peu les joues. Prenant ensuite place sur un haut tabouret, croisant les jambes en collants rouges, elle commanda un grand milkshake à la vanille auprès du barman, chantonnant doucement en attendant sa gourmandise bien méritée.
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Ville-Etat de Nexus / L'heure de rendre des comptes. v. Barbak
« Dernier message par Dany le mardi 25 novembre 2025, 18:50:04 »
Charly :
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Quoi de mieux que de se reposer après une longue et pénible mission sur Terra ? Le duo avait été commissionné par un homme d’affaires pour récupérer des biens qui lui avaient été volés une semaine auparavant. Une mission relativement simple. Et bien payée. Ils avaient dû refaire quelques portraits au passage, mais c’était le métier.

La sœur et le frère n’avaient aucun souvenir d’une mission sans utiliser la violence. Même quand tout était millimétré, il y avait forcément des blessés, et souvent des morts. Il serait impossible de savoir combien de personnes ils avaient tuées, surtout pour Dany, qui avait été façonnée pour devenir une véritable machine à dézinguer tout ce qu’on lui demandait. Elle avait été formatée pour détruire : d’un simple claquement de doigt, d’un simple mot, elle devenait un chien fou. Maintenant qu’elle était libre, elle avait appris à être un peu moins impulsive. Même si cela restait difficile et que son passé refaisait souvent surface.

Charly : Tu crois qu’on deviendra quoi une fois morts ?

Autour d’un verre de bière dans une taverne miteuse de la ville, le duo s’apprêtait à refaire leur vie… comme bien souvent.

Dany : On sera morts. il n’y aura rien. On ira manger les pissenlits par la racine, c’est tout.

Charly : Tu ne crois pas qu’il y a quelque chose ? L’enfer, le paradis, d’autres trucs, tu vois ?

Dany : Non, je n’y crois pas. Et je préfère ne pas y croire.

Charly : Pourquoi ?

Dany rigola en se penchant sur sa chaise, faisant craquer les pieds sous son poids.

Dany : Tu crois qu’avec tout le mal qu’on a fait, on aurait une place bien au chaud au paradis ?

Charly, on tue des gens tous les deux jours. On a fait les pires saloperies pour le compte de James : drogue, putes, armes, trafic d’organes —

Charly : Oui, c’est bon, j’ai compris, Dan. Mais comme tu dis, on était sous le joug de James.

Dany : Ouep. On a arrêté certaines choses maintenant, mais on ne va pas se le cacher : on ne fait pas le bien. On a fait tellement de choses dégueulasses qu’il nous faudrait trois vies minimum pour se racheter.

Le duo continua leur conversation autour de leurs verres, en en commandant de nouveaux ainsi qu’une grosse assiette de sanglier à partager pour le repas. Dany était à un bout de la table, pantalon noir, débardeur blanc, affichant son corps musclé et marqué par le passé. À l’autre bout de la table, Charly, presque dans la même tenue, portait en plus une veste noire. Aucun des deux ne s’attendait à être dérangé ce soir.
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L'Enfer / Re : And I said hello Satan... Helel, ah.
« Dernier message par Dany le mardi 25 novembre 2025, 18:43:27 »
Dany, le chien fou, ne voyait plus seulement rouge : elle baignait dedans. À chaque mot que l’avorton lâchait, elle sentait la pression grimper dans son crâne comme si quelqu’un y serrait un étau. Ses muscles se nouaient, son corps entier se tendait, prêt à rompre. Ses poings se cimentaient, faisant ressortir les lignes sèches de ses bras, de ses épaules et de son dos. Un signal assez clair pour que Charly comprenne que la moindre étincelle ferait exploser la poudrière. Robbie venait de s’écraser tout en bas de l’échelle de Dany : tenir tête, se foutre d’elle, lui faire la morale… il signait son arrêt de mort.

Dany : Je vais —

La main de Charly se posa brutalement sur l’épaule de sa sœur, une laisse improvisée. Il colla ses lèvres à son oreille pour lui souffler quelques mots.

Charly : Tu ne vas rien faire.

Libres ou pas, réparés ou pas, il restait des moments où Dany avait besoin de quelqu’un pour la retenir avant qu’elle ne dévore tout. Celui-ci en était un. Robbie se vantait d’être increvable ; Charly savait, lui, que Dany avait mille façons de faire regretter ce genre de déclaration. Si la douleur physique ne l’atteignait pas, elle trouverait autre chose. Pire. Alors il resserra encore sa prise, ses doigts râpeux enfoncés dans sa peau.

Dany : Tu crois qu’on va expliquer à une petite merde comme toi ce qu’on fout ici ?

Sa voix vibrait, coupée par la rage prête à jaillir. Une veine battait dans son cou, une autre pulsait à sa tempe, comme si son cœur frappait contre sa chair pour sortir.

Dany : Tu vas voir si on a d’la chance d’être en vie. Si notre peau va finir scotchée aux murs d’une de tes villes de merde. C’est ta sale gueule qui va —

Un clac sec résonna dans le corps du chien : son frère venait de lui broyer à main nue la clavicule, sentant qu’elle s’emportait de trop. Pour Dany, ce n’était pas bien grave ; elle ne fit même pas un sourcillement de douleur. Son corps se remettrait en place sans qu’elle le remarque.

Charly : Tu n’as pas tout à fait tort sur un point. Ma sœur ressemble bien à un bœuf dans une corrida. Et pour être plus précis : à un chien en cage. Mais tu devrais t’en méfier. Il est loin, celui qui réussira à la briser entièrement.

Oui, entièrement. Il serait hypocrite de prétendre qu’elle n’avait pas déjà été à moitié brisée dans le passé par James, autant mentalement que physiquement. Ils ne pouvaient pas occulter toute une partie de leurs vies. Mais ils avaient réussi à se relever, à se reconstruire à leur rythme. Ils étaient devenus bien plus forts qu’avant : ils n’étaient plus des enfants qu’on pouvait manipuler.
Charly lâcha l’épaule de sa sœur pour suivre Robbie, laissant Dany redescendre en pression. Heureusement qu’il était là : plus calme, plus diplomate, gardant toujours les idées claires.

Charly : Pour ta gouverne, on est bel et bien des invités ici —

Contrairement à Dany, lui n’avait pas oublié le nom qu’on lui avait soufflé dans la barque.

Charly : — L’invitation vient d’Helel.

Est-ce que ce nom allait faire réagir Robbie, comme l’homme de la barque l’avait laissé entendre, ou allait-il encore une fois éclater de rire ? En tout cas, du côté de Dany, la révélation n’était pas plaisante. Elle aurait préféré ne rien dire, avancer par leurs propres moyens et ne pas se faire remarquer ainsi.



@Helel

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Blabla / Re : J'épouse, j'esclavagise, je tue
« Dernier message par Anéa le mardi 25 novembre 2025, 15:47:10 »
J'épouse Tinu ! (Il sera content x3 )
J'esclavagise Astral (plein de mecs à mes pieds, uhuh).
Désolée Mahès. *PAN !*

Kilian Piers, Lucian Kalvenhaar et Randal Dragunov.  :-*
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Prélude / Re : La fille aux mille ailes - Séliane Noctelume [Vanéalidée !]
« Dernier message par Randal Dragunov le mardi 25 novembre 2025, 14:47:46 »
Hello, m'dame ! Vous faites les illuminations de noël aussi ?  8)
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