Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Shun

Pages: [1] 2 3 ... 9
1
One Shot / Re : La lecture, c'est la cul-ture [Pv.]
« le: mercredi 21 août 2024, 15:57:11 »
Kyo n'avait pas spécialement de plan ou d'idée en tête. Il agissait le plus simplement possible pour éviter de s'embrouiller ensuite avec des imbroglios d'où il était impossible de s'extraire. Rubis lui plaisait beaucoup mais comme il ne connaissait rien de la jeune femme, il voulait éviter de s'ouvrir sur un sujet qui était susceptible de la refroidir. Heureusement, c'est un livre qui les avait rapproché alors il allait s'en servir autant que possible. Il avait là une opportunité d'en savoir plus sur la libraire  et comme elle n'avait pas renâclé  à ouvrir le débat sur le contenu du bouquin, c'était tant mieux.

Il la laissa bien évidemment allé se préparer à sortir, dommage qu'elle ait remarqué le bouton craqué de son chemisier ... Et quand elle revint, ils sortirent de l'établissement  alors que la journée touchait à sa fin. Le ciel s'assombrissait déjà et rapidement et c'est tout naturellement qu'il se rapprocha d'elle alors qu'ils faisaient leurs premiers pas ensemble. L'Homme n'est pas vraiment fait pour vivre seul et les conditions qui ne lui sont pas favorables pour vivre tendent à initier un rapprochement. L'obscurité fait partie de ces conditions et bien que le trottoir soit large, ils se resserrent l'un contre l'autre comme pour se rassurer.  Plus d'une fois leurs mains se touchent et Kyo frémit à chaque contact.

"C'est par là, je viens souvent dans ce bar, j'y aime l'ambiance et bien qu'on soit en ville, on a l'impression d'être à la campagne."

Ils y arrivent après quelques minutes de marche et Kyo ouvre la porte de l'établissement. L'endroit n'a rien du bar bondé, gavé de jeunes en furie buvant jusqu'à plus soif. Non, là, l'ambiance est effectivement beaucoup plus calme. Il y a des étudiants qui papotent, des adultes qui rient, des serveurs discrets et efficaces. La décoration est typiques petits bouibouis sympas qui font le charme des quartiers populaires, avec un forte connotation traditionnelle. Le matériau principal utilisé est le bois et les lambrisseries chaudes, couplées à de beaux jeux de lumières et aux plantes d'intérieur apportent une sensation de confort immédiate.

"Nous allons nous installer dans la cour intérieure, vous allez voir, c'est très joli."

Effectivement, dans l'arrière-cour, isolée du monde par de longues pousses de bambous qui ceinturent l'endroit d'un épais mur végétal, un petit bassin en pierre relié à une source artificielle apporte un peu de naturel tandis que des bonzaïs ajoutent aussi une touche de verdure. Il n'y a là que trois tables et aucune n'est occupée. Parfait! Ils s'installent et un serveur passe prendre commande. Ce sera une bière sans alcool pour Kyo.

Bon, par quoi va t'il commencer? Il pourrait déjà demander à Rubis si elle a un copain mais il ne voudrait pas la mettre mal à l'aise non plus. Et puis au Japon, ce sont des choses qui ne se font pas. Maintenant, si elle a accepté de sortir avec lui, c'est qu'elle est plutôt favorable non? Kyo se laisse le temps de réfléchir un peu avant de lancer la conversation.

"Ça me fait plaisir que vous ayez accepté de m'accompagner. Je pensais que vous refuseriez, vous devez avoir de nombreux prétendants, vous êtes très jolie."

Il s'en sortait pas mal avec cette formulation. Le compliment était agréable, poli et il laissait entendre qu'elle lui plaisait bien. Le serveur revint déposer leur commande et s’effaça tout aussi rapidement.

"Je peux vous demander ce qui vous a orienté sur ce travail à la librairie?"

Il tapotait du doigt sur la couverture de son livre qu'il avait posé sur la table. Ce n'était pas une invitation à parler du contenu mais plus un geste nerveux. Kyo voulait dire tant de choses à Rubis mais aucune de ces pensées n'était vraiment appropriée pour un premier "rencard."


2
One Shot / Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]
« le: mercredi 21 août 2024, 15:19:02 »
Quand un volcan entre en éruption, on ne pose pas un bouchon à son sommet pour le contraindre à se calmer et  retenir ses pulsions naturelles. Avec kentaro, c'est un peu la même chose. Une fois que la pression est montée, il lui est difficile de redescendre, surtout dans cette thématique très particulière. Globalement, on peut anticiper les mouvements de la croûte terrestre et prévenir ceux qui risqueraient d'en être victime. Concernant l'étude des courbes d'Irène, il en est tout autrement. Le corps de la musicienne incite à l'imprudence, oriente vers le désordre et banni toute forme de prévention. Kentaro n'a pas assez de ses deux mains pour le découvrir et en explorer tous les détails.  Ses lèvres prélèvent un goût sublime sur la peau de sa muse et il ne s'imagine pas un seul instant faire autrement que de l'emmener avec lui aux confins de l'exploration corporelle.

Seulement, quand on est deux, il est toujours bon que quelqu'un garde les pieds sur terre plutôt que de faire sauter le fameux bouchon pour s'envoyer en l'air. Irène ramène Kentaro à des dispositions plus recommandables, d'abord en attirant l'attention du garde du corps avec un baiser soyeux, puis par un rapide ballet explicatif avec ses doigts. Psychologiquement pour Kentaro, c'est comme s'il était à dix mètres du sommet de l'Everest et qu'au lieu de les franchir d'un bond, il chutait pour dégringoler le versant jusqu'au fond du trou ... Mais, elle a raison. Tous deux viennent de s'épargner tout un show médiatique avec cette session photo alors il serait dommage de tout faire capoter sur la banquette arrière de la voiture. Et puis, si ce n'est que partie remise, et bien Irène n'a qu'à bien se tenir parce que c'est un tsunami qui risque de lui passer dessus plus tard. Quand l'eau se retire, 'est pour revenir plus fort hein ?

Kentaro use de toute sa force mentale pour s'arracher à cette étreinte brulante. Il est essoufflé et serre Irène dans ses bras quand elle se love tout contre lui. Leurs peaux sont faites l'une pour l'autre et il peut au moins profiter encore un peu des ses adorables rondeurs.

Quand ils arrivent à destination, ce sont une star impassible et un garde du corps attentif qui descendent de la berline. La scène est d'une banalité absolue, cachant en réalité d'immenses champs d'attraction sexuello-débridés qui ne finissent plus de croitre. Au moins, Kentaro n'aura rien détecter de suspicieux dans le regard du chauffeur qui prend aussitôt congés.

La demeure des MIRENA ressemble à la boite de Pandore qu'il ne faut pas ouvrir et pourtant, ils y entrent, Kentaro suivant Irène à la juste distance qui s'impose. C'est lui qui referme la porte et la verrouille, signe annonciateur évident des évènements qui vont se produire et ne doivent pas fuiter. Reprendre immédiatement là où ils s'étaient arrêtés? C'est tentant mais tellement ... malvenu. Enfin non, ce n'est pas le terme exact mais Kentaro cherche une fausse excuse pour ne pas sortir des rails immédiatement et risqué de s'oublier sur et dans Irène au risque d'être un rien déchainé. Aussi, il se tait et fait ce qu'il y a de mieux à faire dans cette situation qui sent le lacher prochain de spermatozoides. Il s'isole.

Kentaro se retrouve seul dans sa chambre et c'est sous une interminable douche chaude qu'il arrive enfin à réfléchir correctement. Il est temps pour lui de reprendre les rênes de son activité et de cesser ces gamineries puériles. Irène est un contrat de travail, rien de plus; un comme tant d'autres avant.

Tu parles ...

Pas une seule de ces pensées ne lui traverse l'esprit. Lui, il ne se concentre que sur une seule chose: le corps de rêve qu'il a tenu dans ses bras, la fille adorable et vive qui s'est livrée et qui l'a aussi kidnappé.

Le temps passe et les bruits de la maisonnée s'estompent. Kentaro passe un pantalon léger et ample avant de sortir torse nu et pieds nus de sa chambre. Il n'est pas en chasse car il sait qu'il est attendu. Devant la porte de la suite d'Irène, il lui envoie juste un message.

- Il n'y a plus que l'obstacle de ta porte entre ton corps et le mien.

3
One Shot / Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]
« le: mardi 23 juillet 2024, 12:54:06 »
Les dés étaient jetés avant même que le jeu ai commencé. Pas de tricherie possible, les cartes du destin sont abattues et le sort de Kentaro est scellé. Malgré les précédentes cachotteries secrètes des deux héros, rien n'aurait pu préparer le garde du corps à ce qu'il allait vivre. Il comprenait bien ce que signifiait pour les protagonistes de l'évènement l'importance de cette session photo mais il y avait des limites qu'il ne devait pas franchir ... qu'il n'aurait pas dû franchir. Parce que quand Irène valida les demandes insistantes des créatrices, il ne put se résoudre à refuser. Il n'était pas résigné mais savait qu'il y aurait un retour de bâton. Décidément, quelle journée très spéciale. Loin d'être anodine, elle marquait un énorme tournant dans la vie du jeune homme.

Les filles l'arrangèrent un peu mais la retouche fut légère. Il ressemblait bien à l'homme qu'il était quand il terminait son service, bien moins rigide, et bien plus décontracté. Pour le photographe, l'absence du modèle masculin prévu était une bénédiction. Il savait déjà qu'avec ces deux-là, il allait gagner un prix, même si l'objet de la séance était publicitaire. Pour kentaro, le scénario était simple: il était le client qui trouvait une prostituée à son goût. Le décor était glauque mais faisait ressortir la beauté des deux acteurs. Les projecteurs mettaient bien sûr en valeur Irène mais son jeu à elle dépendait de celui de l'homme qui l'accostait. La première prise fut au goût de Kentaro d'une vulgarité absolue. Il tendait à Irène des billets froissés alors que légèrement penchée sur lui, elle exhibait ses charmes sans les dévoiler totalement. Kentaro ne pouvait que la regarder, contraint et prisonnier de la scène. Pourtant, son regard fiévreux indiquait clairement les relations charnelles envisagées. Le cliché suivant montrait Irène, cambrée et adossée à lui, défiante, son index sous le menton du garçon, prête à l'emmener dans un recoin. Lui, avait la main sur le ventre de son égérie et semblait vouloir la retenir, incapable d'attendre plus longtemps. Ce qui fut le cas pour la pose suivante puisque le client impatient portait la fille pour l'allonger sur un capot de voiture. Le photographe imposa une proximité telle que penché sur Irène, Kentaro noya son visage dans la masse de ses cheveux défaits. Pour lui, c'était très dur, insupportable même. Elle ne pouvait que sentir son corps réagir au sien, c'était évident. A ce stade là d'emboitement, rien ne pouvait être dissimulé. La tenue d’Irène était superbement mise en valeur mais elle, plus encore au final. A croire qu'il s'agissait plus d'une campagne de promotion de MIRENA que d'une publicité pour une marque de vêtements osés pour femmes. La torture dura trente longues minutes et quand enfin Kentaro put s'arracher à l'étreinte de sa vouivre, il était un autre homme. Une évidence s'imposait à lui qu'il n'allait pas réfuter. Cette femme était l'élue. L'attirance physique jouait beaucoup bien sûr mais c'était aussi un tout. Il l'accepta sous cette forme émotionnelle précoce, n'y associant pas encore des mots plus intimes savamment dissimulés dans les strates de sa conscience et prêts néanmoins à éclore.

C'était terminé. Enfin! Kentaro profita de l'échappée d'Irène dans sa loge pour boire un verre d'eau, il en avait besoin. Il avait cuit à petit feu dans ses bras et devait refroidir avant la suite qui heureusement, se voulait plus calme. Il s'agissait d'un retour à domicile, aucune activité n'étant prévu pour Irène ce soir.

Le répit fut de courte durée pour le garde du corps. Bien qu'ayant changé de tenue, Irène restait Irène ... Une vague de chaleur prit Kentaro au ventre quand la musicienne sortit de sa loge. Sans un mot il lui emboita le pas, le regard posé entre autres sur son adorable fessier. Les remerciements et félicitations du staff furent unanimes et le chauffeur annonça à Kentaro que la voiture était prête.

Un effleurement, un regard, une mimique ... tout était étincelle. Et souvent, l'étincelle provoque l'embrasement. Quand Kentaro monta dans la voiture, la présence d'Irène était telle que toute sa préparation mentale pour résister à ce moment céda. Le garde du corps remonta la vitre centrale qui séparait le conducteur de l'arrière de l'habitacle. Il riva son regard à celui de sa Belle.

"Les mots ne sont pas utiles je crois."

Il ne reconnut pas sa voix tant elle était sourde et synonyme de prédation. Plus rien ne les séparaient à présent, pas d'obligations, de présences ou de contraintes, seulement de l'air et quelques centimètres. Kentaro se jeta presque sur Irène, la faisant basculer sur la banquette. Le corps souple de la jeune fille reçut le sien, plus lourd et plus félin. Ken embrassa sans retenue celle qui l'avait fait chavirer, gardant son joli visage entre ses mains. Ce fut un peu maladroit, l'excitation atteignant des sommets jamais atteints, mais l’essentiel fut dans la fusion de leurs lèvres et la passion de leur étreinte.
Déjà à bout de souffle, Ken se redressa pour retirer sa veste et arracha presque sa chemise. Il voulait que leur peau se touche. Plus doux mais pas moins pressé, il défit le haut d'Irène pour révéler sa somptueuse poitrine emprisonnée dans un soutien gorge affriolant. Celui-ci fut déclipsé en un instant et le garçon dévora presque cette poitrine surréaliste.

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One Shot / Re : La lecture, c'est la cul-ture [Pv.]
« le: mardi 23 juillet 2024, 10:41:26 »
"Ah ... euh, je suis sûr que oui ... Pourquoi ne me plairait-il pas puisque c'est vous qui me le donnez."

Kyo en avait trop dit et il se mordit la lèvre. La deuxième partie de sa réponse était spontanée et venait du fond du cœur. Avec ça, aucun doute que la jeune femme ne manque de remarquer l'intérêt très particulier qu'elle suscitait chez le jeune homme. Il aurait pu lui déclarer sa flamme que cela aurait été presque la même chose. Après, avec un peu de chance, peut être qu'elle n'y ferait pas attention mais il était peu probable que cela arrive. Un silence gênant suivit la réponse de Kyo mais il se reprit et tendit les mains pour prendre son paquet gagnant. Leurs doigts se frôlèrent et le garçon perçut un courant électrique le traverser. Enfin, pas vraiment un courant électrique mais plutôt une sensation euphorisante qui lui donna la chair de poule. Il fit un effort pour se concentrer sur autre chose que la jolie fille et parvint à ne pas rougir plus que de raison. Qu'allait-il faire à présent? Remercier et quitter les lieux? Il hésita mais décida qu'il ne pouvait abandonner ce petit bijou souriant qui lui faisait face. Alors, il ouvrit le paquet et posa le livre sur le comptoir.

Kyo se figea. Horreur ... C'était bien LE livre, SON livre qu'il avait devant lui. Comment cela était-il possible? Cela ne pouvait être un concours de circonstances, il avait pris toutes les précautions pour être discret quand il le consultait, et le cachait bien dès qu'il quittait la librairie. Il était impossible que le hasard ai été aussi joueur avec lui. La fille devait tout savoir depuis longtemps, elle devait surement l'épier en secret et avait découvert son intérêt pour ... ces choses spéciales ... Et là, elle le regardait en souriant, comme si de rien n'était. Que pensait-elle? La couverture du livre était bien visible et de toute manière, elle devait très bien savoir de quoi il traitait. Kyo se racla la gorge.

"Oh ... hum ... Quelle ...surprise."

Il pensa un instant jouer l'ignorant mais non, elle allait le prendre pour un idiot. Alors autant assumer et ne pas se perdre dans d'interminables justifications.

"C'est marrant, c'est un livre que j'ai déjà eu l'occasion de lire. On y trouve pleins de révélations intéressantes."

Ça, c'était bien vrai. Il ne s'en sortait pas trop mal et sa voix ne défaillait pas.
Rubis le regardait, ses prunelles rouges semblant aussi pénétrantes qu'intrusives. Elle avait toujours son joli sourire affiché et Kyo se demanda si le tirage au sort avait été aussi hasardeux que cela. Après tout, peut être qu'elle tirait les ficelles pour orienter leur rencontre? Il se jeta à l'eau.

"Je réitère mon invitation. Vous voulez bien sortir avec moi? Enfin ... je veux dire prendre un verre?"

La librairie était totalement vide, hormis eux et l'heure avançait. A l'extérieur, la journée touchait à sa fin et les activités de nuit se préparaient. Le bar dont Kyo avait parlé était ouvert et effectivement, l'endroit était fort sympathique.

"On pourra peut être y parler de ... mon lot?"

Il lui tendait une perche pour vérifier si elle était autant que lui portée sur le sujet ...

5
One Shot / Re : La lecture, c'est la cul-ture [Pv.]
« le: lundi 15 juillet 2024, 19:05:01 »
Est-ce que cette demoiselle savait que son chemisier était trop serré et que la boutonnière tendue s'écartait pour laisser entrevoir sa peau et son soutien gorge? Kyo essaya de ne pas se focaliser sur l'idée qu'il se faisait de cette jolie poitrine et tenta de regarder ailleurs. Où? Plus bas? Il ne pouvait qu' admirer ses belles jambes au galbe parfait. Plus haut? C'était se noyer dans son regard rubis. De côté, cela aurait été bien impoli. Aussi, le garçon se concentra sur les adorables lèvres de la miss en essayant de rester le plus sérieux possible.

"Je m'appelle Kyo. Je viens souvent ici profiter de vos rayonnages de livres à disposition."

Plus que 15 minutes avant le tirage. Sans savoir trop quoi lui dire, il prit un livre au hasard.

"Vous voulez que je vous lise un passage de celui-ci?"

Quelle drôle d'idée ... De plus, le titre indiquait: Physique quantique et raisonnement sur l'infiniment petit. C'était tellement nul que Kyo faillit éclater de rire. Il se retint mais arbora un grand sourire. Qu'il réagisse comme un garçon enfin! Les règles strictes du flirt et de la séduction au Japon ne devaient pas être un obstacle à l'épanouissement. il respira un bon coup et se lança donc.

"Cela vous dirait de prendre un verre à la fin de votre journée de travail? On parlerait littérature et  ... vous pourriez me raconter comment vous en êtes venue à faire ce métier? Il y a un tout petit bar à deux pas d'ici, tout en bois avec une arrière cour ouverte qui donne sur le ciel nocturne. Il y a toujours un peu de monde mais l'ambiance y est très agréable."

Il avait neuf chance sur dix de se prendre un râteau. Personne au Japon n'invitait une demoiselle après un échange de paroles aussi court. Son intention était évidente et elle allait surement se dire qu'il était un pervers ou un profiteur. Maintenant, il avait tenté. Aucune autre occasion ne se présenterait. Il n'eut pas le temps d'avoir sa réponse qu'un grand type costaud vint demander quelque chose à la fille, l'entrainant presque de force. Kyo tendit la main vers elle mais ... tant pis ...

Il marronna dans son coin. Le type ne la lâchait pas et les minutes passèrent ainsi. C'est la grand-mère qui attira l'attention de tout le monde en agitant son panier de tickets et en rameutant les clients de sa voix fluette. Très théâtralement, elle remercia les participants pour leur présence et leur fidélité puis commença le décompte des tickets. Elle brandit les numéros uns à uns, invitant à applaudir les heureux élus. Et quand elle réclama la présence du numéro 69, Kyo se raidit. Quelques rires et un commentaire salace fusèrent et le garçon rentra la tête dans les épaules. Hors de question d'aller de ridiculiser devant tout le monde. En plus, la jolie Ruby avait rejoint la grand-mère. Il n'allait pas s'afficher publiquement. Pas de 69? Tant pis! La tombola se termina et petit à petit, les clients quittèrent la boutique. Kyo attendit patiemment et quand il fut le dernier, il s'approcha du comptoir. La grand-mère lui fit un clin d'œil malicieux ... Hein ? ... avant de filer ailleurs, le laissant avec son égérie.

"Euh ... j'ai gagné quelque chose je crois ..."

Il posa son ticket sur le comptoir et s'aperçut qu'un bouton du chemisier de la fille avait finalement cédé ... et révélait un superbe tableau ... Kyo se garda bien de dire quoi ce soit ...

6
One Shot / Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]
« le: dimanche 07 juillet 2024, 22:59:09 »
La fièvre qui s'est emparée d'eux ne cesse de grimper en température. De doux, légers et emprunts de douceur, leurs baisers ont fondu dans une passion intense et dévorante qui annihile toute forme de retenue adulte. Tous deux sont comme de jeunes amourachés qui expriment presque maladroitement leur attirance l'un pour l'autre. Les gestes deviennent plus exigeants, les caresses plus appuyés, le contact plus brûlant. Kentaro oublie qu'il ne devrait pas, qu'il devrait être celui qui imposerait la cessation immédiate de cette plongée vertigineuse dans une TRÈS grosse bêtise. Mais il ne peut pas lutter, c'est ainsi que se construisent les belles histoires. Les hauts cèderont aux bas, le bonheur à la tristesse, la réflexion à l'impulsivité. Le melting-pot d'émotions qui le submerge est bien trop fort pour lui ... et Irène sent si bon ...

C'est à nouveau aux maquilleuses que revient la palme de la douche froide. Irène obtient le césar de la meilleure cascadeuse tant elle réagit au quart de tour et s'élance pour bloquer la porte. Et Kentaro obtient la palme du meilleur sprinter en apnée en se jetant sur le synthétiseur.

Et puis ... tout se tasse et chaque chose revient presque à sa place. Il y a des choses qu'on voudrait dire mais qu'on ne peut pas. Kentaro reboutonne sa chemise et se dirige vers la porte. Le mieux est de sortir, il pourra respirer dehors et remettre de l'ordre dans ses idées mais Irène l'arrête et signe. Elle a raison. Elle a complètement raison. Il faut réagir puis parler, ne pas laisser cet interlude sans explications. Le garde du corps hoche la tête. Après ... ils parleront après. Irène doit se changer mais son dernier geste termine de l'achever.

Un seul? Ok? Est-ce une tentative pour elle-même de se rassurer, ou de le calmer lui? Pourquoi un seul déjà? Ou plutôt, pourquoi retenter le diable? kentaro est un homme, fringuant, vigoureux, dynamique, complètement investi dans tout ce qu'il fait. Un seul? Ça aurait le goût de l'inachevé. Là où il y en a un, il y en a deux, et d'autres encore ... Un est un impair et il ne veux pas resté sur un impair. Ils sont deux et se sont lancés ensemble. Aussi, quand Irène vient lui offrir un baiser fugace pour s'éloigner tout aussi vite, il l'attrape par le poignet et la tire à lui. C'est à son tour et ses lèvres sont tout sauf légères et délicates. Son baiser est dévorant et irrémédiablement magnétique. C'est le baiser d'un homme qui en pince sévère pour une femme. Cela fait deux. Et c'est à son tour de se séparer d'elle. Il rejoint la porte en reculant pour ne pas la perdre des yeux, marque un temps d'arrêt qu'on pourrait prendre pour la préparation d'un nouvel élan, mais sort finalement.

"Qu'est-ce que je fous?"

Dans la coursive, il est appuyé dos au mur. Il se passe la main sur le visage. L'odeur d'Irène est sur lui, fatalement excitante. Le garde du corps jette un œil à gauche, à droite, personne ... pffiiooouuu ... Quelle journée.

"Non mais qu'est-ce que tu fous?"

C'est bien la question. Tu fous ta vie en l'air? Ou alors tu prends un tournant en suivant la courbe du virage comme elle se présente? Ou encore tu te laisse aller à un caprice? Kentaro balaie la troisième option, il n'est plus un gamin. Indéniablement, Irène lui plait mais l'image de la star aurait plus à en pâtir que la sienne si quelque chose devait arriver. Et l'idée d'un flirt avorté qui s'arrêterait à ce flamboiement improvisé était hors de question. Il ne voulait pas se mentir, ni lui mentir, et il savait déjà qu'Irène était honnête dans tout ce qu'elle faisait.

"Tu es dans la merde mon vieux ..."

Quelques minutes passèrent avant que la porte ne s'ouvre sur Irène. Ils furent tous deux de bons acteurs car l'équipe avait rejoint la loge pour la suite. Rien ne filtra, aucune émotion. Le décor du plateau avait été changé, on aurait pu croire à une contre allée sinistre de Brooklyn, avec des éclairages crus. Là, on était plus dans la légèreté de la nuisette, le thème était hardcore au goût de Kentaro. Mais bon, il n'était pas professionnel de la publicité et aujourd'hui, la provocation était une bonne arme commerciale. Et quand Irène apparut sans son peignoir ...

Mon Dieu ...

Il chercha le point commun entre la rue, la tenue, Irène et la photographie mais ne le trouva pas. On trouvait ce genre de clichés dans Playboy d'habitude, ou d'autres magazines plus adultes.

Le photographe revint, toujours avec sa tête de con mais avec des manières plus correctes.

"Ahem ... donc pour le thème suivant: les créateurs veulent rendre hommage à Anita Lewinscky, prostituée reconvertie dans la mode. Elle a transformé la vulgarité de la rue en success fashion style."

C'est une blague là? Ça peut exister ce genre de truc, vraiment? Non, c'est une histoire à dormir debout! Et bien non, c'est vrai ... Kentaro fusille du regard le photographe qui n'y pour rien, pour le coup. Ensuite il fusille aussi du regard les techniciens qui ont soudainement plus à regarder sur le plateau qu'à faire leur boulot.

"Il nous faut le client! Où est le client? Quelqu'un a vu le client?"

Le client? Mais de quoi parle t'il? Et puis Kentaro comprend ... la rue, la fille, le client. C'en est trop! Il fait un pas en levant la main pour attirer l'attention. La séance est terminée.

"Excellente idée! Je ne vois pas l'acteur. Si vous voulez bien le remplacer, on ne montrera pas votre visage."

"Pardon?"

Une des créatrices se précipite vers lui.

"Oui!! Ce sont six mois de travail. On ne peut pas tout gâcher pour une absence. Ariane a validé le scénario. S'il vous plait monsieur!"

"Mais ..."

Il lève les yeux sur sa ... magnifique patronne.



7
One Shot / Re : La lecture, c'est la cul-ture [Pv.]
« le: dimanche 07 juillet 2024, 19:36:03 »
Ah oui ... la tombola ... Kyo avait noté sur le panneau d'affichage que cet évènement était prévu aujourd'hui. C'était toujours sympa de pouvoir gagner un lot, surtout quand il était gratuit, et alors qu'il observait la jolie employée, il avait remarqué que la grand-mère avait commencé la distribution des tickets. Elle en mettait du temps ... Pour chaque personne qu'elle croisait, elle prenait le temps de discuter un peu et de radoter aussi, mais bon, avec l'âge, c'était excusable.

Enfoncé dans son fauteuil, Kyo ne trouvait aucun intérêt au livre qu'il avait choisi aujourd'hui. Son regard perçait par dessus le bouquin et suivait tous les faits et gestes de la fille. Elle, elle ne chômait pas. Elle était partout, rangeait, comptait, classait, tenait la caisse, conseillait, et arrivait même à avoir un mot gentil pour telle ou telle personne. Bien évidemment, elle avait du succès auprès des hommes, c'était visible. certains étaient discrets, d'autres lourds et maladroits. c'est vrai qu'avec sa petite jupe et son chemisier un rien trop serré, elle dépotait. Il n'était pas nécessaire d'être très imaginatif pour se la représenter dans le plus simple appareil. Ses formes étaient parfaites et plus d'une pratique lue dans le livre favori de Kyo pourrait tout à fait lui convenir, selon l'avis très personnel du jeune homme.

Il profitait d'elle sous chaque angle de vue, qu'elle soit de face, de dos ou de profil. Mais dès qu'elle regardait dans sa direction, il replongeait entre ses pages, espérant qu'elle ne l'ai pas surpris. Seulement à force de mater, il en oublia son environnement et il s'aperçut qu'un client avait remarqué son manège. très gêné, Kyo se leva pour aller poser le livre dans son rayonnage. Il s'était fait capté et avait décidé de partir. Mais ... quelle ne fut pas sa surprise quand il se retourna et se retrouva nez à nez avec la jolie Rubis. Oui, Rubis, la grand-mère l'appelait ainsi, entre autres... La fille l'avait rejoint dans la travée et il n'y avait personne d'autre qu'eux. Impossible d'esquiver, impossible de fuir, et impossible de ne pas craquer pour cette énorme poitrine ce visage adorable. Elle avait un ticket de tombola a la main et il comprit que c'était pour lui.

"Ah ... euh ...bonjour ... Je suis ..."

Non, ce n'était pas un rencard donc elle n'avait pas besoin de savoir son nom ... Il prit donc son ticket et regarda le numéro: 69 ... Hasard ... Il se sentit bête et comme dans tout genre de situation identique, il se sentit obligé de parler encore.

"C'est ... sympa d'organiser une tombola. Tout le monde aime votre boutique parce que ..."

Parce que  les mecs aiment les jolies nénettes avenantes?

"Parce que ... vos livres sont passionnants. Moi je m'instruis beaucoup ici."

Si elle savait ... Ça oui il en apprenait des choses: des trucs bien crapuleux et inavouables, et dont elle était l'objet secrètement utilisé quand il rêvait d'elle.

"Quand va avoir lieu le tirage?"

8
One Shot / La lecture, c'est la cul-ture [Pv.]
« le: jeudi 27 juin 2024, 17:55:54 »
Ce chapitre là était des plus intéressants! Un rien pensif, Kyo plaça son marque page pour retrouver facilement la suite de sa lecture et referma son livre. Le titre apparut en grosses lettres noires et le garçon sursauta, se hâtant de retourner le bouquin pour en cacher la teneur. "Éducation sexuelle avancée, ou comment se libérer de préjugés dépassés". En bref, l'auteur passait en revue les pratiques "à la mode" et les notait en fonction d'une étude qu'il avait demandée auprès d'un institut spécialisé. Il n'y avait pas d'images mais pour chaque pratique, on trouvait des conseils d'application, des exemples de situations, et comment bien amener la chose pour ne pas être embêté.

Pourquoi avoir choisi ce livre? Par hasard en vérité. Kyo n'était pas un grand lecteur mais la librairie où il se trouvait avait quelque chose de spécial. Et ce quelque chose de spécial avait l'apparence adorable d'une jolie jeune femme drôlement bien foutue qui avait tapé dans l’œil du garçon. Il était entré la première fois dans cette boutique un mois plus tôt pour acheter un livre scolaire et il avait bégayé quand il s'était retrouvé face à elle, à la caisse. Alors oui, le fait qu'un bouton du chemisier tendu de la fille ait craqué sans qu'elle s'en aperçoive avait provoqué cet émoi, mais elle dégageait surtout un charme fou qui avait frappé l'étudiant de plein fouet. La librairie avait un petit coin bibliothèque. C'était quelques rayonnages de livres qu'on pouvait emprunter ou lire sur place, confortablement installé dans un fauteuil confortable. Kyo avait pris ce prétexte pour revenir très souvent, et en faisant semblant de farfouiller à la recherche d'un livre, il était tombé sur celui-ci, hautement intriguant.

Kyo avait grandi avec internet et l'accès illimité à des contenus dits pour adultes. En théorie, il était super fort; en pratique il était super nul. Pas puceau hein, mais inexpérimenté. Et pourtant, il s'imaginait bien avoir une copine super fun et pas réticente à essayer pleins de trucs crapuleux. La libraire faisait partie de ses fantasmes mais pour rien au monde il ne ferait le premier pas! Tout simplement parce qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il pourrait bien lui dire. Parler bouquin?  Il se ridiculiserait. Pour le reste, il ne la connaissait pas et ne pouvait pas deviner ce qu'elle aimait. D'ailleurs, une bombe pareille avait surement un copain, voire plusieurs.

Kyo regarda sa montre et soupira, il devait partir. Il venait de terminer le chapitre consacré à la sodomie et il avait appris pleins de trucs dont certains étaient super bizarres. Il devrait relire certains passages et c'est pourquoi le marque page indiquait le début du chapitre. Il se leva et alla planquer le livre derrière une rangée de bouquins. Au moins là, personne ne risquait de le prendre. Évidemment il aurait été plus simple de l'emprunter mais ... non; la honte ! D'ailleurs, il ne s'était jamais demandé comment cet ouvrage était arrivé là ...

En partant, il fit un signe de la main à la jolie libraire. Ça, il y arrivait au moins. Lui parler était plus difficile.

OoOoOoOoO

Le lendemain, même heure, il était présent au même endroit et après un coucou à son égérie, il fonça trouver sa lecture du moment. Mais .... stupeur! Le bouquin n'était plus là où il l'avait laissé. Il se retourna vers la fille dont il ne connaissait pas le nom et faillit faire une boulette. Sortir un truc du genre "euh ... excusez-moi? Le bouquin sur la sodo? Quelqu'un l'a pris?" Mais ... non, il se retint et chercha autre chose, histoire de pouvoir mater en douce celle qui prenait de la place dans ses pensées.

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One Shot / Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]
« le: jeudi 27 juin 2024, 09:27:31 »
L'évènement qui survient pourrait faire passer Kentaro de simple garde du corps à ennemi public n°1 des fans de MIRENA. Il ne peut pas lutter, ni contre l'absolue beauté qui l'embrasse, ni contre ses propres sentiments qu'il conservait bien encagés au plus profond de lui-même. Ce baiser est libérateur, mais aussi catalyseur et canaliseur de toutes ces retenues et tensions de la journée. Alors qu'ils sont si près l'un de l'autre, il n'a lu dans le regard d'Irène que de la franchise et de l'honnêteté. Là, pas de mensonges ni de tentatives de manipulation, juste l'envie et le désir d'aller plus loin et d'effacer les troubles précédents.

Si elle ne l'avait pas fait, c'est surement lui qui aurait franchi le pas, peut être même involontairement, guidé par cette part de lui qui murmurait constamment à quel point elle lui plaisait. Quand leurs lèvres se soudent et qu'elle l'embrasse, son cœur manque un battement. Il n'est pas surpris, ni ne craint pour son avenir professionnel. Ces détails là sont moindres que ce qu'il ressent, et veut ressentir. C'est le langage du corps qui parle et celui d'Irène est sans appel. La chimie n'opère pas encore sur les sentiments personnels mais sur l'attirance immédiate et réciproque de ces deux êtres.

Les mains de Kentaro se posent sur les hanches de la jeune femme . Elle dit avoir la peau froide mais Ken ne s'en rend même pas compte.  Il lui rend son étreinte tout en prolongeant leur baiser. Le contact de leurs lèvres s'effarouche, s'amplifie. Les langues se joignent au ballet et les succions suivent de près. L'homme frémit contre sa partenaire, électrisé; son âme d'aventurier s'éveillant pour aller plus loin. Les deux vacillent dans cette pièce qui n'avait pas vocation à les unir ainsi. Kentaro la garde, la maintient tout contre lui, explorant ses courbes en douceur, jusqu'à ce qu'il décide d'être plus incisif. Ses doigts remontent les flancs d'Irène pour venir se loger contre sa nuque. Sans être possessif il marque sa présence et sa volonté de l'accompagner. Leur vacillement bascule en équilibre précaire tant ils dépendent de la stabilité de l'autre ...

Et puis c'est au tour de Kentaro de prendre les devants. Irène est légère et il la soulève pour l'asseoir sur la coiffeuse. Son bassin se rive au sien et dans l'effervescence de l'instant, il glisse ses mains sous la nuisette qu'il relève pour s'approprier cette superbe poitrine.Il peut lui attribuer de nombreux adjectifs comme, ronde, pleine, lourde, douce ou encore accueillante mais ce dernier point reste à tester. Il la caresse, en palpe le volume et en découvre toute la perfection. Ses pouces jouent le rôle de perturbateurs coquins à s'échiner sur les tétons sensibles.

Tout cela n'est pas de la frénésie, c'est de la passion. Et autant dire que celle de Kentaro se traduit par un durcissement palpable de son sexomètre personnel. Si Irène l'a déjà senti contre elle, là elle peut définitivement être assurée (ou rassurée) que son garde du corps joue en division supérieure...

Ils s'agitent et Kentaro lance un coup de rein précis juste comme il faut, là ou il faut. C'est sans arrière pensée, de toute manière, son cerveau est en ébullition. S'il pouvait allonger Irène pour lui grimper dessus, il le ferait mais la coiffeuse est trop étroite pour cela. Un flacon se renverse et roule pour tomber par terre sans se briser, heureusement. Le rejoignent une brosse, un spray de laque, des pinces à cheveux, un pinceau à maquillage et une boite de fond de teint ...

Kentaro n'abandonne les lèvres d'Irène que pour plonger sur sa poitrine et s'offrir le luxe immense d'une dégustation qui ferait saliver même un eunuque flétri. Il a chaud et desserre le nœud de sa cravate. Sa veste l'encombre et elle vole à travers la pièce. Il faut calmer les choses, ou pas ... De toute manière, cela n'aurait jamais dut se produire, alors autant ne pas renier ce que le destin appelle.

"Je ... ne peux pas résister. J'ai envie de toi, follement."

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Un seul mot : A.D.O.R.A.B.L.E !!!
Quelle petite perle nous avons là  :P
Bienvenue à toi!

11
Bienvenue  :)

Un peu de douceur dans un monde de brutes. Préserve la  ;)

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One Shot / Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]
« le: samedi 22 juin 2024, 17:45:33 »
Il s'apprête à sortir quand leurs doigts se touchent, à l'initiative d'Irène. Quelque part dans les méandres du destin, une petite clochette tintinnabule, sonnant là un nouvel évènement dans l'histoire de la création. La scène se fige, et parait durer une éternité, jusqu'à ce qu'Irène retire sa main et signe. Comment rester de marbre? Comment refuser? C'est à cet instant que Kentaro aurait dû se contenter de refuser et sortir. C'est ce qu'il aurait vraiment dû faire s'il avait su les conséquences que cela entrainerait. Mais non, il resta, tout simplement, parce qu'il était à l'écoute des bonnes personnes et parce que rien ne nécessitait un refus alors qu'elle demandait qu'il reste.

On vint frapper à la porte et un technicien annonça que le photographe avait fait un petit malaise et prenait quelques minutes de repos en plus. Avec la chasse qu'il avait prise, rien de plus normal.  Son ego devait terminer de se liquéfier au fond de son slip. La séance aurait pu être écourtée mais les créatrices comptaient vraiment sur cette opportunité pour présenter leur travail avec une star comme la guitariste de Mirena.

Il allait donc falloir attendre un peu et Kentaro ne voulant pas s'asseoir sur le tabouret de la coiffeuse d'Irène, il se posa sur le canapé à côté d'elle.

-C'est une drôle de journée. Ce matin quand je me suis levé, je pensais assurer une mission comme une autre mais il n'en ai rien. Vous êtes très spéciale. Vous êtes une personne à qui l'on s'attache facilement. Ce ne doit pas être facile tous les jours pour vous.

Il bloqua puis rectifia.

-Par spéciale, je veux dire exceptionnelle. Il m'apparait que vous n'avez aucun défauts, et si vous en avez alors je ne les ai pas remarqué. C'est marrant mais nous avons beaucoup en commun, même si moi, j'en ai bien des défauts.

Il sentait qu'il pouvait parler librement. Elle l'y avait invité un peu plus tôt et puis, elle amenait facilement à s'ouvrir. La distance normale qu'ils auraient du entretenir s'effritait vite. Kentaro ne pouvait ignorer les jolies jambes d'Irène, ses cuisses fuselées et ses mollets parfait, tout comme il ne pouvait pas éviter de voir l'ouverture du peignoir sur la nuisette qui ne couvrait presque rien. Il n'était plus gêné, bannissant toute forme de fuite qui leur nuirait plus qu'autre chose.

Elle lui plaisait, beaucoup. Et il lui plaisait, c'était visible. Seulement, mettre le bon mot sur la bonne émotion et l'accepter n'était pas simple. Par deux fois, il voulut dire quelque chose mais se retint. Il botta en touche pour le compliment sur sa beauté, son regard suffisait à clarifier ce qu'il pensait, sans aucuns doutes.

A travers la porte, une des filles rappela.

"Pour la scène suivante, c'est le lot B, Irène"

Kentaro regarda automatiquement le portant. Le lot B sortait un peu de l'ordinaire et allait plus dans le sens des propos d'Ariane que ceux contraires d'Irène. Avec ça sur le corps, Irène aurait largement sa place dans le bordel de Sin City aux côtés de Jessica Alba. Elle l'éclipserait même, de loin.

"Irène, je ..."

Ils se levèrent en même temps et tout naturellement, leurs visages se rapprochèrent et leurs lèvres se frôlèrent en un contact électrisant.



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One Shot / Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]
« le: mercredi 19 juin 2024, 21:23:23 »
Kentaro traduisit en articulant bien chacun des mots qu'il prononçait. Son visage allait de paire avec la violence de la correction verbale. Il était polaire et on pouvait lire dans ses yeux qu'une grosse connerie pourrait très vite se produire. Si le trouduc la ramenait, il était possible que ça tourne mal. Heureusement, le photographe s'écrasa et il avait raison. Cet épisode pourrait lui coûter sa réputation. Se mettre MIRENA à dos n'était pas la meilleure des choses à faire. En revanche, les autres employés jubilaient, c'était visible. Et chef d'orchestre de ce bordel, Irène flamboyait dans sa tenue légère.

Elle était comme une pile et très vite, elle imposa une pause. C'était bienvenu. Kentaro la rattrapa alors qu'elle s'engouffrait dans sa loge et il referma la porte derrière eux. Irène était nerveuse et extériorisa sa colère. Tout doucement, Kentaro s'approcha et lui passa son peignoir sur les épaules.

"Vous allez prendre froid."

Il alluma ensuite une bouilloire.

"Vous êtes pâle, vraiment. Je vais vous faire un thé sucré, ça vous fera du bien."

Il s'y affaira en  commentant.

"Je vous remercie d'avoir pris soin de moi, on dirait que les rôles s'inversent n'est-ce pas?"

Il en rit puis lui tendit la tasse.

"Vous ne buvez pas? Vous n'aimez pas le thé?"

Il meublait la conversation le temps qu'elle se calme. Parler pouvait capter son attention sur autre chose que son sujet d'énervement. Il fallait qu'elle entende sa voix qu'il modula souple et chaude.

"Ce shooting était une première pour moi. C'était très intéressant. L'organisation laisse à désirer mais je n'ai remarqué aucun comportement étrange. Je pense que vous avez fait peur à tout le monde ..."

Cette fois, il lui lançait une petite pique mignonne.

"... enfin, sauf à moi bien sûr car je sais que vous êtes véritablement adorable."

Il regarda sa montre. Ils avaient encore le temps.

"Je vais attendre devant la porte, vous pourrez vous reposer."

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One Shot / Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]
« le: mercredi 19 juin 2024, 12:36:17 »
Kentaro leva un doigt pour dire qu'il n'avait pas terminé. Prendre sur lui les remontrances et commentaires ne le dérangeait pas, cela faisait aussi partie de son métier. En revanche, il était suffisamment indépendant pour dire les vérités qui devaient être dites. Cette fois, il fit retourner Irène pour la voir de face.

"Vous n'êtes ni Ariane, ni Nessa, ni Beth. Vous êtes Irène et je n'ai rien trouvé de compromettant à votre sujet non. Mes recherches avant cette mission m'ont montré que vous n'êtes pas aussi démonstratrice que vos amies et que vous privilégiez la discrétion à l'exubérance. Alors je persiste. Vous n'avez pas besoin de ce genre de publicité. Et au passage, moi non plus d'ailleurs. Mon souci premier, c'est de vous protéger, et pas que physiquement."

Il la regarde longuement alors qu'elle répond. Qu'elle a les épaules douces ... Un peu comme un sensei, il la garde précieusement ... jusqu'à ce qu'il s'aperçoive du trouble qu'il provoque. Elle veut le garder, elle rougit, elle détourne le regard, et se pare de mimiques indiquant une émotion palpable. Kentaro hausse un sourcil. Se pourrait-il que ... Non ... impossible. La possibilité qui effleure à peine sa conscience ne peut pas être envisageable. Cela le perturbe tellement qu'il lui pose la question.

" ... est-ce que par hasard, vous et m..."

Ils parlent en même temps. Le peignoir? Ah oui bien sûr! Il se détourne enfin d'elle pour se saisir du vêtement et lui présenter pour qu'elle l'enfile. Les minutes qui suivent sont soumises à un lourd silence mais au moins tout à été dit, ou presque. Et puis enfin, une styliste vient chercher Irène et il se rendent au studio à proprement dit.
Il y a du monde, beaucoup trop de monde au goût de Kentaro. Des techniciens s'activent au réglage des jeux de lumière, des décorateurs terminent de poser les panneaux de fond nécessaires, les créatrices de mode sont là pour les derniers ajustements sur corps, et le photographe et ses assistants s'assurent que le matériel de prise de vue soit bien configuré.
Alors qu'Irène passe entre les mains des créatrices, Kentaro s'approche du responsable de plateau.

"Toutes ces personnes sont accréditées?"
"Euh ... oui je pense, pourquoi?"

La réponse de merde qui hérisse n'importe quel garde du corps...

"Parce qu'il a été demandé par la productrice de MIRENA que toute personne ayant une proximité avec un membre du groupe doit disposé des autorisations validées par l'équipe de gestion de MIRENA."

"Ah? Je n'étais pas au courant. Moi, je travaille sous la responsabilité du photographe, il ne m'en a pas parlé. Si c'était le cas, en effet, cela passerait par moi. Donc non, je ne sais pas."
"Magnifique ... Toutes ces personnes sont claires? Vous les connaissez?"
"Non pas toutes. Il y a un gros turn-over. Nous employons beaucoup d'intérimaires et c'est vrai que quand il s'est su que cette semaine était consacrée à MIRENA, les candidatures ont afflué. Nous avons une session photo par jour avec un membre à chaque fois. Aujourd'hui, c'est Irène, demain c'est Nessa etc ..."

Kentaro s'étrangla.

"Les candidatures?? Vous avez recruté avec un appel public??"
"Oui, ça fait des mois qu'on prépare cet évènement. Le photographe ne vous a rien dit?"

On frôlait l'incompétence là. Kentaro fonça voir l'énergumène en chemise flashy qui terminait un thé vert en donnant des consignes d'un air insupportable.

"Je..."

L'autre le dévisagea comme s'il regardait un poux, puis le coupa.

"Je ne vous parlerai pas. Voyez avec mon assistant pour les questions secondaires!"

Oh putain! Toi mon vieux ...

L'instant d'après, le photographe traversait la pièce à l'horizontale, tiré par un Kentaro furieux. Les deux disparurent derrière un paravent et ils en ressortirent une minute après. Le garde du corps arrangeait sa cravate et l'autre guignol tentait de remettre sa ridicule mèche peroxydée en place, l'air ... secoué. Silence de mort dans le studio ...

"On ... on va reprendre mes amours ..."

Il était trop tard pour modifier l'organisation du shooting aussi Kentaro se plaça t'il en périphérie immédiate de la zone de shoot où attendait Irène, fin prête. Il lui fit un coucou signifiant que tout allait bien.

"Irène ma chérie, on va faire quelques essais, ce sera court. Ton domest... Ton garde du corps nous as demandé de ne pas trainer." Ce fut bref en effet.

"Voilà ma perle, c'est parti. On commence avec l'échancrure du décolleté. Voilà, il nous faut ton visage aussi, incline toi ... Non, pas comme ça. Penche toi! Oui là, vers monsieur Kentaro comme si tu voulais lui suggérer quelque chose. Encore un peu. On est bon? Creuse les reins. Oui, comme ça la poitrine, parfait! Souris! Rhhhooo mon cœur! Sois un peu plus allumeuse. C'est de la lingerie fine voyons. C'est aussi pour ces messieurs. Très bien. Maintenant, fais comme si tu allais la retirer en dévisageant  ... ton amant. Promesses promesses."

Insupportable!! Tout en surveillant, Kentaro bouillait. Il avait une image très précise de son poing dans la bouche de ce type ... Et Irène ......... fondante, outrageusement provocante ... Dur hein mon vieux?

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One Shot / Re : Je ne vous dis pas merci les haters ! [Shun]
« le: lundi 17 juin 2024, 10:03:24 »
L'impassibilité. Face à une situation difficile, c'est ce que le garde du corps doit présenter afin de montrer qu'il gère et que tout va bien se passer. C'est l'un des éléments clés qui régit la ligne de conduite des agents de la S.P. Corp et jusqu'à présent, Kentaro avait accompli toutes ses missions sans déroger à ce trait. Mais ça, c'était avant …

Si Irène a une mine adorable quand elle rougit, qu'en est-il de lui maintenant qu'il vire au cramoisi. Ce n'est pas vraiment le fond du problème qui gène Kentaro mais plutôt sa forme. Et cela ne semble pas prêt de cesser. L'artiste lui fait face, offrant la vision d'un visage au million d'expressions tant il y en a et tant elles s'opposent : colère, ravissement, surprise, envie, désir, rejet … Tout ça ensemble pour donner un résultat toujours plus provocant. Et s'il n'y avait que ses yeux pour fulminer … Non, encore une fois, cette poitrine pleine le toise, forte de toute sa rondeur et de sa douceur qu'il ne risque pas d'oublier de sitôt. Irène signe et Kentaro n'a pas le temps de répondre mais il est sûr que non, en effet, il ne bougera pas.
La tornade sort de la cabine, l'y laissant seul et les quelques secondes de calme dont il bénéficie lui sont bénéfiques. Il peut faire le point tandis que la voix du synthétiseur vocal s'élève. Bien malgré lui, Kentaro sourit. La première préoccupation d'Irène est de rétablir SA vérité à SON sujet. Il n'est pas nécessaire qu'elle le fasse, Ken sait bien qui elle est, enfin … il le croit, car la vie réserve bien des surprises parfois.

Les maquilleuses sortent et des froufrous indiquent qu'Irène se change. Le répit est de courte durée et quand elle apparaît pour le tirer hors de sa cachette, Ken se dit que rien n'est gagné. Mais est-ce qu'elle ne le ferait pas un peu exprès là ? Qu'elle porte cette nuisette ou rien, c'est la même chose. Non, en fait c'est pire car le tissu léger se pose sur de très jolies formes, invitant évidemment à y jeter un œil. Et puis ces jambes ….............

C'est l'heure des explications et Ken ne bronche pas tant qu'elle s'exprime. Dans sa vie, Kentaro a vécu beaucoup de situations tendues, notamment lors de son engagement dans l'armée. Deux fois même, il aurait pu y perdre la vie. La première lors d'un engagement contre un groupe terroriste indonésien, la deuxième lors d'une mission de renseignement sur les côtes de Corée du Nord. Ses entraînements l'avaient aussi poussé dans ses retranchements donc, il relativisa. Il avait du temps devant lui pour changer de carrière, mais il n'allait pas non plus laissé tomber pour un quiproquo monumental.

Il laissa un long silence se prolonger pour rétablir l'équilibre émotionnel entre eux puis se leva. Il prit Irène par les épaules et la retourna face au grand miroir de sa table de maquillage. Il se tenait derrière elle, juste un peu décalé pour qu'elle puisse voir le reflet de ses mains signant.

-Qui voyez-vous là ? J'insiste. Regardez bien.

Il la désigna, elle.

-Je vais répondre pour vous car manifestement votre point de vue semble erroné. Moi, je vois une artiste de cœur, honnête, sincère et généreuse. Je vois une artiste dont l'image fait rêver des millions de personnes et qu'un ragot comme celui qui pourrait sortir de cette pièce pourrait mettre à terre. La célébrité tient sur votre image. Une rayure, une écorchure, et c'est terminé. Vos erreurs, même involontaires, seront déformées, amplifiées, jetées à la vindicte populaire pour un jugement cruel et injustifié. Je refuse de vous entraîner sur cette voie là donc j'estime que ma décision était la bonne. Ensuite, je vais faire une entorse à mon service en vous donnant le fond de ma pensée … à votre sujet. Vous êtes une femme magnifique et vous n'avez pas conscience de l'effet que vous donnez.

Il leva un doigt pour interrompre une éventuelle protestation.

-Votre personnalité incite à la confiance une fois que l'on vous découvre et votre proximité dégage une aura de bien-être. Mais … vous êtes belle à ravir le cœur de tous les hommes et votre féminité est magnétique. C'est ainsi. Vous ne laissez personne insensible, moi y compris, je ne le cacherai pas. Vous représentez physiquement l'idéal féminin dans l'imaginaire masculin. 

Il marqua une pause.

-Donc quand vous me sautez dessus, presque nue, que vous vous agrippez à moi et que vous ne me laissez aucune chance de résister à votre sex-appeal ; soyons francs, mes possibilités de survie contre vous sont nulles. Je ne regrette rien … vraiment rien.
Non mais vous ne vous rendez vraiment pas compte de …


Des deux mains, il la désigna, mimant ses courbes irrésistibles. Puis il termina.

-Vous pourrez demander à changer de garde du corps. Je ne veux pas que vous pâtissiez de ma présence. La société vous enverra quelqu'un d'autre.

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