C’était en compagnie d’Aemiliane que Jessica avait pris conscience que le corps humain recelait de multiples zones érogènes, et qu’il existait un nombre incroyable de manières de faire plaisir à quelqu’un en jouant avec son corps. Aemiliane était très douée, et Jessica s’était plusieurs fois fait la réflexion que l’ingénieure connaissait mieux son corps que le sien, tant elle arrivait, à force de le pincer, de le titiller, de le presser, de pousser Jessica dans ses ultimes retranchements, et à la faire longuement jouir, à prolonger le plaisir, et à faire de l’orgasme un plaisir exquis et divin. En sa compagnie, Jessica se redécouvrait à chaque fois, et chacune de leurs séances était, pour elle, l’occasion de glisser un peu plus dans les délicieux voiles du stupre et de la luxure. Avec Aemi’ comme guide, c’était un aller-simple !
Allongée contre elle, l’ingénieure se concentra dans un premier temps sur sa poitrine, avec son expertise naturelle, excitant Jessica, lui coupant la respiration, tout en faisant monter la température du corps de Jessica, qui se mit à bouillonner sur place, la respiration haletante, en sentant la langue d’Aemi’ filer sur son téton, ses dents tirer dessus, et ses doigts malmener avec délice son autre sein, s’assurant ainsi de ne créer aucun jaloux sur le corps de son amante. Elles sombraient lentement dans le sexe, et, si l’idée de coucher dans sa chambre aurait pu horrifier Jessica, ici, ce soir, cette idée la stimulait au contraire davantage, sans qu’elle ne puisse trop se l’expliquer.
« Haaaa... !! »
En sentant Aemi’ la griffer, tout en mordillant son sein, Jessica n’avait pu qu’hurler, et rougit encore, remuant son corps sur le lit, avant de sentir Aemiliane s’attaquer à l’ensemble de sa poitrine. Elle frotta son visage entre ses seins, l’embrassant passionnément, sans rien dire, toute concentrée. Jessica savait que son amante pouvait se montrer aussi concentrée que désinvolte. Elle avait une capacité phénoménale de concentration quand elle se focalisait sur quelque chose en particulier, et, là, c’était son corps. Pour elle, ça devait être comme une sorte d’idée fixe, et Aemiliane savait pertinemment que rien ne délogerait Aemiliane de son but. La jeune femme s’attaqua donc aux seins de Jessica, la faisant encore gémir, l’amenant à se tortiller davantage, la mettant dans tous ses états.
Aemiliane se redressa finalement, et l’embrassa langoureusement. Plongée dans la torpeur, Jessica se laissa faire, et tenta d’enlacer la femme avec ses mains, mais Aemi’ attrapa ses poignets, et les posa sur le lit, près des barreaux de ce dernier. Jessica gémit alors en sentant, pendant toute la durée du baiser, un tissu s’enrouler autour de ses poignets. Elle cligna des yeux, avant de sentir son excitation croître encore, puis vit sa chérie se relever. Elle releva la tête, et vit que cette dernière avait utilisé sa culotte pour attacher les poignets de Jessica à un barreau. Évidemment, l’intéressée aurait pu s’en libérer sans difficulté, mais elle préféra regarder Aemi’, lèvres entrouvertes, avant de voir cette dernière poser ses genoux à gauche et à droite de son visage.
Quelques gouttes de mouille tombèrent sur le nez et les lèvres de Jessica, qui soupira à nouveau, clignant des yeux en observant cette scène surréaliste, et... Terriblement excitante !
« Ohhh... Tout ce que tu veux, hm... ? Je... Ciel... Alors, je suis ta prisonnière, c’est ça ? »
Pour seule réponse, Aemi’ s’assit donc sur elle, et Jessica gémit encore, avant de sentir le bassin d’Aemi’ remuer d’avant en arrière, écrasant son visage sous un cocon de douceur et de chaleur, barbouillant ses lèvres de mouille... Et, naturellement, la langue de Jessica se redressa, et fila dans l’ouverture, léchant la femme qui la dominait.
Diable, que tout ça l’excitait !